Nogai mariage yourte mots croisés 4 lettres. Nogai mariage - traditions et coutumes. Quand la yourte est-elle apparue

05.11.2021

L'acteur a acheté un certificat pour un voyage de survie extrême de dix jours en Mongolie. Le programme de la visite comprend de l'équitation, de la fauconnerie, des voyages avec des familles nomades et des nuitées dans des yourtes. La célébrité hollywoodienne sera accompagnée de l'explorateur et voyageur suédois Johan Ernst Nilsson.

"Quand j'organise de tels voyages, je fais sortir les gens de leur zone de confort habituelle et je leur fais faire ce qu'ils ne feraient jamais. Cela se transforme en un voyage à l'intérieur de soi", aurait-il déclaré. Le télégraphe Nilson.

1. D'où vient le nom "yourte"

Le mot yourte est venu en russe du jurt turc. Initialement, il a été traduit par "peuple", plus tard ils ont commencé à appeler les habitations des peuples nomades, les pâturages et même les terres ancestrales. Dans la langue kirghize, il y a un mot "ata-zhurt" - patrie ou patrie, mais littéralement cette phrase a été traduite par "maison du père".

Il y a aussi un mot similaire au son de yourte dans la langue mongole - ger, ici c'est aussi un synonyme de maison. Il s'avère que dans les langues de nombreux peuples nomades, "yourte" est simplement traduit par "maison" ou "habitation", ce qui souligne son importance et sa signification.

2. Quand la yourte est apparue

Scientifiques, historiens et critiques d'art se disputent encore à ce sujet. Deux versions sont les plus courantes : XII-IX ou VIII-V siècles av. La première version suggère que les yourtes sont les habitations des Andronovites qui vivaient dans l'Oural, la Sibérie et l'Asie centrale dès l'âge du bronze. Mais leurs versions de la yourte ressemblent aux cabanes en rondins, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas tout à fait les mêmes qu'elles sont connues aujourd'hui.

Mais les habitations des nomades qui vivaient sur le même territoire aux VIIIe-Ve siècles sont à peu près les mêmes que les yourtes que nous connaissons aujourd'hui. Il est authentiquement connu que les Huns, les Turcs, les Mongols, les Kazakhs et les Turkmènes utilisaient des yourtes, mais chaque nation avait ses propres variantes.

3. Pourquoi la yourte est-elle ronde ?

Il semblerait qu'une question simple, qui est le plus souvent posée par les enfants. Mais ce n'est pas si facile d'y répondre. Aujourd'hui, on parle beaucoup de la signification sacrée du cercle et de la division significative de la zone intérieure. Mais toutes ces réflexions sont apparues bien plus tard que la forme habituelle. Les scientifiques affirment que les nomades qui vivaient dans les steppes ont choisi une forme ronde en raison du fait qu'elle a le moins de résistance au vent qui marche constamment. Ce sont ces habitations qui pouvaient résister à n'importe quel ouragan.

Bien plus tard, les physiciens et les constructeurs ont prouvé que les bâtiments ronds sont aussi les plus stables, et aussi beaucoup plus spacieux que leurs homologues quadrangulaires.

4. Quelles nations utilisent les yourtes

De nombreux peuples d'Asie centrale, de Mongolie et de Sibérie possédaient des habitations semblables à des yourtes, pour qui l'élevage bovin nomade et semi-nomade était la principale occupation. Les Kazakhs, les Karakalpaks, les Turkmènes, les Nogaïs, les Bachkirs, les Altaïens, les Kalmouks, les Mongols ont des yourtes.

5. Les yourtes kirghizes sont-elles différentes ?

Oui, la yourte kirghize est originale, bien que sa conception ait beaucoup en commun avec la conception des yourtes d'autres peuples nomades et semi-nomades d'Asie centrale et du Kazakhstan, de Sibérie du Sud et des Mongols. Mais la plus grande proximité existe avec la yourte kazakhe. Cependant, notre yourte est plus haute.

Les yourtes kirghizes diffèrent également. La principale différence réside dans la forme du dôme. Au nord du Kirghizistan (à l'exception de la vallée du Talas), la forme du dôme de la yourte est proche de la forme conique. Au sud du Kirghizistan, dans les vallées du Talas et du Chatkal, le dôme est plus doux et a une forme hémisphérique en raison de la plus grande flexion de la partie inférieure des pôles du dôme

6. En quoi consiste une yourte kirghize

La yourte se compose de plusieurs parties, chacune ayant son propre nom. Voici juste les principaux :

parois coulissantes de la yourte - kerege

poteaux de dôme - uuk

rebord rond en bois, support pour le toit de la yourte - tunduk

les poteaux fixés au-dessus de la porte - eshik uuk (il y en a 3-4) - sont plus courts que les autres, car une extrémité d'entre eux a été renforcée sur la traverse supérieure du cadre de la porte (bash pieds nus), située au-dessus des murs de la yourte

poteau avec une fourchette (bakan). Ces poteaux supportent le couvercle d'un cercle de fumée qui protège le foyer des fortes pluies et de la neige.

Feutre pour recouvrir la yourte - tuurduk

7. Existe-t-il des règles pour la décoration intérieure de la yourte ?

L'intérieur de la yourte est strictement conforme aux canons nationaux. Le côté droit de la yourte s'appelait "epchi zhak" la moitié féminine, où un écran "ashkan chiy" était placé, couvrant la partie utilitaire. La moitié gauche est la partie masculine "er zhak", où étaient placés les accessoires pour chevaux, l'artisanat et les articles de chasse. C'est aussi le lieu où travaillait le maître lui-même - "la bouche". En face de l'entrée se trouve un endroit "toor" pour les invités, où le "juk" a été retiré, le divisant en moitiés mâle et femelle. Cela ressortait clairement de la disposition: sur le côté droit du "dzhuk" pendait "tekche", dans lequel ils gardaient une coiffe de femme - "elechek". Et sur le côté gauche du "juka" était placé "ala bakan" - un poteau magnifiquement décoré d'argent, incrusté de pierres précieuses, sur lequel étaient suspendus de riches manteaux en peau de mouton pour hommes en martre, renard, brocart et velours. "Kolomto" - le lieu sacré du foyer, situé plus près de la sortie.

8. Une famille a-t-elle utilisé une yourte ?

Cela dépendait de la richesse. Les riches kirghizes, en plus du principal, avaient également des yourtes pour cuisiner et se nourrir. Il y avait aussi des yourtes temporaires - salles de séjour (meiman uyu), qui étaient installées à l'occasion de grandes fêtes, de funérailles ou de commémorations.

Les riches kirghizes, donnant leurs filles en mariage, installèrent des yourtes de mariage (erge), qui étaient considérées comme la partie principale de la dot.

9. Comment se comporter dans une yourte

Il y a une étiquette stricte associée à la yourte. Par exemple, un cavalier doit s'approcher de la yourte par l'arrière. Un invité n'est pas autorisé à entrer dans la yourte avec un fouet à la main ou, par exemple, la bouche pleine. L'entrée dans la yourte doit absolument goûter la nourriture qui s'y trouve.

Dans la yourte, vous ne pouvez pas vous asseoir le dos contre quelque chose, car c'est la posture d'une personne malade, il est également déconseillé de s'accroupir ou d'étirer les jambes vers l'avant.

10. Qui utilise la yourte maintenant

Jusqu'à présent, les éleveurs de bétail de l'Altaï, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de la Mongolie et du Turkménistan utilisent la yourte. Le mobil-home est également apprécié des pêcheurs, des chasseurs, des apiculteurs et des touristes. En Mongolie, les yourtes sont les datchas les plus populaires, car les étés y sont beaucoup plus confortables que dans les bâtiments en brique ordinaires. De plus, les yourtes sont très populaires dans l'industrie du tourisme - elles abritent des restaurants et des hôtels.

Kanokova F.Yu.

ORCID : 0000-0001-5360-3428, docteur en études artistiques,

Université d'État de Kabardino-Balkarie nommée d'après A.I. Kh. M. Berbekova

CARACTÉRISTIQUES ARTISTIQUES DE LA DÉCORATION EXTÉRIEURE ET INTÉRIEURE DE LA YURTA NOGAI

annotation

Cette étude a été réalisée dans le but de mener une analyse de l'histoire de l'art pour identifier les caractéristiques artistiques originales dans la conception de l'extérieur et de l'intérieur de la yourte Nogai. L'habitation traditionnelle des Nogais - la yourte, incarnait le modèle du monde environnant du nomade. Sa conception, l'organisation de l'espace intérieur et la forme extérieure se sont développées au cours des siècles. Les produits étaient légers et portables, et chaque élément de leur décor portait une charge sémantique.

Mots clés: nogais, yourte, art populaire, feutre, ornement.

Kanokova FU.

ORCID : 0000-0001-5360-3428, docteur en lettres,

Université d'État de Kabardino-Balkarie HM Berbekov

CARACTÉRISTIQUES ARTISTIQUES DE LA CONCEPTION DE L'EXTÉRIEUR ET DE L'INTÉRIEUR DE LA YOURTE NOGAI

Résumé

Hébergement traditionnel Nogai – la yourte incarnait le modèle du monde du nomade. Sa conception, l'organisation de l'espace intérieur et la forme extérieure ont été développées au cours des siècles. Les produits étaient légers et portables, et chaque élément du décor avait une charge significative. La présente étude a été réalisée dans le but d'analyser l'art pour identifier les caractéristiques distinctives de l'art dans la conception de l'extérieur et de l'intérieur de la yourte Nogai.

mots clés: Nogaï, yourte, art populaire, feutre, ornement.

L'art populaire des Nogais, faisant partie intégrante de la culture matérielle et spirituelle de l'ethnie, est né et s'est formé dans les conditions d'un mode de vie nomade. Les chevalets et les formes monumentales n'étaient pas inhérents aux produits des nomades, chaque objet était portable et léger, avait un but fonctionnel, indiquait le statut social et matériel de son propriétaire, le protégeait des mauvais esprits, du mauvais œil et des maladies.

Les tribus qui ont rejoint le peuple Nogai, engagé dans l'élevage nomade de bétail pendant des siècles, ont développé un type d'habitation pratique - une yourte. terme, qui a été facilement démonté, transporté sur des bêtes de somme et remonté. Conditions de vie des Nogais avant le XXe siècle. ils ont également conservé un autre type d'habitation, qui a été transporté d'un seul tenant, sur des wagons - il s'agit d'une yourte non séparable otav et une voiture pour transporter la mariée kuyme. Chaque type d'habitation était une sorte de musée d'art populaire.

La conception et la décoration de la yourte Nogai sont décrites à différentes époques, la première mention se produit au 13ème siècle. du voyageur flamand Guillomo de Rubruk, puis de Jean de Luc, E. de Ascoli, au XIXe siècle. de A. P. Arkhipov, G. F. Malyavkin, G. B. Ananyev, de la recherche moderne, on peut distinguer l'essai historique et ethnographique "Nogais", les œuvres monographiques de S. Sh. Gadzhiyeva et R. Kh. Kereitov. Dans les sources ci-dessus, la yourte est considérée comme faisant partie de l'histoire ethnique et de la culture quotidienne du groupe ethnique, alors qu'il n'y a pas de description artistique et d'analyse artistique de ses principaux éléments porteurs d'informations visuelles codées sous la forme d'éléments structurels, de signes archaïques sur les produits en feutre et les formules de couleurs. Pour combler le vide qui en résulte, la présente étude a été réalisée, dont la tâche principale est d'identifier les caractéristiques de conception artistique de l'extérieur et de l'intérieur de la yourte Nogai.

Selon le rapport de G.F. Malyavkin: «Ayant choisi un site pour le logement, les Nogais ont posé sur le sol, destiné à la voûte du wagon, un détail - shangyrak - ressemblant à une roue, ils l'ont pris comme centre et ont installé des barres coulissantes autour d'elle, le cadre assemblé de la yourte était recouvert à l'extérieur de tapis de feutre, les riches - avec deux ou trois couches de longues bandes de feutre tuurluk et les pauvres en une couche. Deux morceaux de feutre de forme trapézoïdale étaient attachés à la partie supérieure de la yourte ; Les feutres trapézoïdaux étaient fixés avec l'extrémité inférieure à l'aide d'entretoises à la corde ou au ruban de l'anneau entourant la yourte, et l'extrémité supérieure avec un cordon de laine au bord de l'anneau supérieur. De plus, chaque morceau de feutre était tiré à l'aide de deux longues cordes attachées à ses coins supérieurs, tandis que les cordes, à leur tour, enveloppant le cône du toit en croix, étaient attachées à une corde en anneau. Les feutres trapézoïdaux étaient décorés d'ornements anthropomorphes d'ancienne signification apotropaïque. Les feutres, situés dans la partie inférieure des murs de la yourte, étaient fixés à l'aide de bandes tendues sur de larges, ornées de motifs zoomorphes, parfois de rubans richement décorés avec une frange, pressant fermement les tapis de feutre contre le cadre.

Les feutres, situés dans la partie inférieure des murs de la yourte, étaient fixés à l'aide de bandes tendues sur de larges, ornées de motifs zoomorphes, parfois de rubans richement décorés avec des franges, pressant fermement les tapis de feutre contre le cadre. Les feutres de la partie cylindrique inférieure de la yourte étaient généralement noirs et avaient une frise blanche (motif appliqué en poil de chameau), tandis que la partie supérieure en forme de cône de la yourte était blanche et se terminait par un cordon en anneau noir. D'autres couleurs ont également été utilisées. "Pour les riches", écrit A.P. Arkhipov, "les wagons sont recouverts d'un tapis de feutre blanc dandy avec des rubans et des tresses rouges, et pour les pauvres, ils sont gris ... et toujours très fragiles, attachés à la hâte et d'une manière ou d'une autre."

L'accent de tout l'extérieur de la yourte était l'entrée, qui était une ouverture recouverte d'un rideau de porte, de bandes allongées verticalement et horizontalement situées des deux côtés et sur le dessus, et d'un feutre de forme triangulaire fixé au-dessus de l'entrée.

Le décor ornemental des bandes latérales, constitué de bandes appliquées de tissu rouge ou bleu, a été construit selon le principe suivant : un ornement centré, constitué de volutes en forme de corne inscrites dans un carré, alternées avec une bande horizontale de bandes en forme de S éléments, créant une composition en ruban allongé verticalement, servant d'encadrement à l'entrée de la yourte. Les motifs ci-dessus sont répétés dans le même ordre sur la bande supérieure, à la seule différence que la composition est étirée horizontalement et que les bords sont encadrés de rosaces avec des images de signes solaires. Dans certains cas, la bande supérieure était remplacée par une pièce de feutre triangulaire, ornée d'un grand ornement anthropomorphe.

En hiver, du feutre supplémentaire était suspendu à l'entrée de l'extérieur - tosaga, esik kiiz afin que l'air froid et le vent ne pénètrent pas dans la yourte. Le rideau de la porte, étant le centre de la composition, était un feutre blanc de 142 x 88 cm, décoré de broderies appliquées sous la forme de combinaisons d'ornements à partir de morceaux de tissu bleu, vert, rouge, jaune et noir.

composition ornementale esik kiiza construit verticalement. L'ornement de bordure était fixé sur tout le champ du rideau, tandis que la bordure ne faisait le tour que des parties latérales et inférieures - cela était dû au fait que la partie supérieure du feutre était attachée à la porte. Le décor ornemental de la bordure a été construit selon le principe suivant - le coin supérieur des bandes latérales était rempli d'un élément en forme de S, sous lequel se trouvait un ornement de ruban, rappelant sémantiquement un méandre grec, le motif ci-dessus a été trouvé uniquement sur les rideaux de porte. Le bord intérieur des bordures latérales était bordé de triangles interconnectés. La bande de la bordure inférieure était constituée de motifs végétaux (principalement des trèfles). La deuxième rangée de la bordure inférieure était décorée de volutes zoomorphes en forme de corne, associées à des triangles. La bande séparant les deux niveaux de la bordure était constituée de losanges interconnectés, qui, à leur tour, étaient reliés aux extrémités avec la bordure intérieure des bordures latérales. Les éléments supérieurs de tous les motifs ornementaux de bordure font face au centre du tapis-rideau. Le champ central se présente sous la forme de deux grands losanges, bordés d'une petite bande. Les losanges sont divisés en quatre plans par un ornement en forme de croix. Lorsque deux losanges ont été réunis et avec des bordures, des triangles ont été formés, décorés d'un ornement anthropomorphe sous la forme d'une figure féminine stylisée avec les bras reposant sur ses côtés (la déesse patronne du foyer), le même ornement était situé au-dessus de l'entrée à la yourte.

La yourte de mariage des jeunes mariés se distinguait par sa décoration et son aspect élégant - otav(cadeau du père de la mariée). A.P. Arkhipov l'a décrit ainsi: "Selon les anciens concepts de Nogai, ce chariot chéri doit certainement être brodé, décoré et nettoyé de la main des jeunes et de ses âmes sœurs et parents." En termes d'apparence et d'intérieur conséquences il était possible de déterminer non seulement le bien-être matériel de la famille, mais également des qualités de la mariée telles que la diligence, la précision et la compétence. Chaque otav soigneusement recouvert d'un tapis de feutre ak kiiz en laine blanche. Un tel tapis était également accroché aux murs de la yourte dans sa partie intérieure. fond blanc ak kiizaà l'origine brodé de fils de laine marron, et plus tard, pour donner ak kiizu pittoresques et colorés, des fils de différentes couleurs ont été utilisés. Les motifs végétaux étaient utilisés dans la décoration des tapis blancs. Au dessus ak kiiz ceint de larges rubans de laine à motifs à franges.

Otav avait un rideau de porte en feutre luxueusement décoré kelinshek esik kiiz, sa taille était standard. Les femmes qui ont aidé à le fabriquer, en cours de feutrage, ont souhaité à la fille du bonheur dans la vie de famille, un bon mari, une bonne belle-mère, des enfants en bonne santé, longue vie, richesse. Le rideau de porte a été réalisé selon la technique de l'appliqué. Les motifs favoris étaient les ornements géométriques et zoomorphes. Découpés dans des tissus bleus, verts, rouges, jaunes, noirs, ils avaient une signification symbolique. Cousant des ornements de différentes couleurs, les artisanes ont souhaité à la mariée ce qui suit: bleu (symbole du ciel) - toujours un ciel clair au-dessus de sa tête, jaune (symbole de la raison) - nature complaisante, blanc (symbole de vérité, joie, bonheur, pureté) - chasteté, noir (symbole de la terre) - richesse, vert (symbole du printemps, fertilité) - enfants en bonne santé, rouge (symbole de la jeunesse, feu, soleil) - beauté.

Au-dessus de la porte, de part et d'autre, dans un certain ordre, ils ont suspendu ou attaché quatre bandes brodées de feutre rectangulaire - deux grandes - 95 x 33 cm. et deux plus petits - 93 x 28 cm. (généralement rouge). Au-dessus de la porte, couvrant une partie du toit, était attaché manglashay- feutrine découpée en forme de triangle. D'après S.V. Farforovsky: "Avec l'entrée de la mariée à otav au-dessus était renforcé un creux triangulaire, brodé de divers morceaux de matière colorée. Une telle moitié était un signe que dans ce otave les jeunes mariés vivent.

Une autre caractéristique prononcée de la yourte des jeunes mariés est sa tungglik- un drapeau de mariage en feutre, mesurant 62 x 97 cm, garni sur la face avant d'applications de tissu de coton rouge, bleu, noir en forme de boucles en forme de corne, de spirales, de cercles, de triangles, de figures cruciformes.

Presque tous les produits en feutre utilisés dans les rituels de mariage étaient décorés d'un motif duva- une amulette. Souvent trouvé sur une ceinture large conséquences, sur un drapeau de mariage, le long des bords de tapis de feutre, sur des vêtements pour hommes et pour femmes. Dans le carrosse des noces kuyme schéma duva dans le passé, il avait une signification magique et protectrice et ses racines remontaient à des siècles. On peut également supposer que les éléments duva avec leur pouvoir magique, ils protégeaient la demeure des Nogais, y compris la demeure des jeunes mariés, des mauvais esprits, des troubles, du mauvais œil, des caprices des forces malveillantes.

L'hétérogénéité sociale de la société Nogai se manifeste également dans la décoration intérieure de l'habitation. Parmi les aulbays et autres personnes riches, les yourtes avaient les meilleurs meubles, y compris des tapis, des nattes de feutre de laine de haute qualité avec des finitions riches, des rideaux de soie, des sacs polochons brodés, des coffres et une literie riche. La décoration intérieure de la yourte Nogai a été facilement décrite par GB Ananiev: «Après avoir franchi le seuil du wagon, du côté nord de celui-ci, vous pouvez voir un miroir avec une sorte de cadre coloré, des sacs bourrés de différentes robes, qui sur le côté nord à l'extérieur sont recouverts de la peau d'un poulain ou d'une chèvre, avec brodé dessus sur le côté droit il y a un lit aux côtés inclinés, peint de différentes couleurs vives; sur le lit, il y a plusieurs oreillers avec des taies d'oreiller en coton colorées, un matelas et une couverture; une corde est généralement attachée au-dessus du lit avec divers costumes masculins et féminins accrochés dessus. Près du lit, plus près des portes, il y a une étagère sur laquelle sont placées des tasses, des cuillères et des louches en argile et en bois, un fin roseau tissé avec une corde - un tamis. « Il y avait toujours un coffre spacieux à côté du lit. La literie y était posée. Le lit était recouvert d'un rideau. Tout cela était placé dans l'ordre traditionnel contre les murs, afin de ne pas encombrer la place au centre de l'habitation. Les meilleurs tapis et moquettes en feutre ont été utilisés pour recouvrir la partie du sol destinée aux loisirs, en particulier tor - place d'honneur. Les murs étaient suspendus de l'intérieur avec des nattes de feutre à motifs de soie et de laine de 70 à 80 cm de large et des sacs pour ranger les articles ménagers étaient suspendus aux murs. Le sol était recouvert de nattes de roseau, et par-dessus elles étaient brodées et de simples nattes de feutre, tandis que les riches avaient aussi des tapis.

Nogaï Kiyiz, décorant richement l'intérieur de la yourte, ont été divisés en deux types - tapis mural là kiiz et moquette Tosev Kiiz remplacement de la moquette. Des tapis muraux en feutre étaient suspendus sur les côtés de la yourte de l'intérieur, ils étaient à leur tour divisés en un tapis de maintien. tutûv kiyiz et tapis de taille Beldemey. Tutuv kiyiz servait d'ornement à la moitié supérieure des parois latérales de la yourte, il était réalisé en grandes tailles et décoré d'un grand ornement strict. Tapis en feutre Beldemey accroché en dessous tutu kiiza sur toute la circonférence de la yourte. Une partie intégrante de l'art du feutre Nogai était le tapis de feutre blanc de la mariée. ak kiiz, en laine blanche et décoré de fils de laine marron.

Les tapis de sol étaient fabriqués en différentes tailles et couleurs. Ils étaient toujours plus épais que ceux des murs, et les motifs étaient appliqués en utilisant la méthode du tucking et du matelassage à motifs, ils, comme les tapis muraux, étaient de plusieurs types, donc clés cubaines- un tapis marron, en laine marron, son champ central a été laissé sans ornement, ne décorant que les bords avec un motif. Il y avait un autre type de tapis clés cubaines, qui servait à recouvrir les couchettes en bois, il était décoré de grands motifs zoomorphes, répétés symétriquement sur tout le champ du produit. Un autre type de tapis de literie est un tapis de feutre hétéroclite. alabaï kiiz pour sa fabrication, on utilisait de la laine blanche et brune.

Selon la description de la décoration extérieure et intérieure de la yourte, il est clair qu'il s'agit presque d'un musée d'art populaire, où tous les types d'art populaire Nogai sont concentrés dans une si petite pièce confortable. Un trépied en fer avec un chaudron se tenait près du foyer et toutes sortes d'armes étaient accrochées au mur de la yourte - la famille Nogai vivait dans un tel environnement, où la vision du monde et les principes esthétiques du peuple Nogai sont révélés avec la plus grande complétude et la cohérence de l'habitation traditionnelle, qui incarne le modèle et l'image du monde environnant.

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Dès que le Nogai a décidé d'épouser son fils, il a immédiatement réuni un conseil de famille, qui a choisi une épouse pour le gars. Personne ne s'intéresse à l'opinion du marié lui-même, la question est tranchée par les frères aînés et d'autres hommes adultes du côté du père.

Dans de rares cas, l'épouse du chef de famille est invitée au conseil. Mais cela ne se produit que si vous avez besoin de clarifier certaines données sur le futur élu. Après tout, elle a été choisie très soigneusement et scrupuleusement. Tout d'abord, le statut social et matériel de la fille a été évalué. En deuxième place, ses données externes, ses compétences économiques et son éducation.

Mise en relation

Le mariage Nogai, après avoir choisi une épouse, entre dans une nouvelle étape - le jumelage. Parmi les entremetteurs, il y a toujours un vénérable vieillard qui connaît parfaitement tous les rites et traditions. Le jour fixé, il arrive avec d'autres hommes à la maison de la mariée. Même si le marié n'était pas cher au cœur de la jeune fille ou de ses proches, les entremetteurs ont été reçus avec les honneurs.

Lors de la première visite, il n'est pas d'usage de donner une réponse, les entremetteurs devront venir une ou deux fois de plus. Et dans l'intervalle entre les visites des entremetteurs, les parents de la fille se renseignent sur le marié. S'il convient comme futur mari pour sa fille, les parents lors de la deuxième visite des entremetteurs leur donnent une réponse affirmative. Après cela, la date du mariage est fixée, les préparatifs commencent.

Kalym

Après l'annonce de la date du mariage, le montant de la dot est attribué. Le mariage Nogai implique un grand kalym. En plus de lui, le marié paie l'excédent également en espèces. En raison du fait que peu de gens peuvent se permettre une telle dot, la mariée est parfois volée. Ceci est fait pour que les proches de la mariée abaissent la barre de la taille du kalym.

La mariée et sa mère préparent non seulement la dot, mais cousent également des vêtements pour les futurs membres de sa famille. C'est une tâche difficile et difficile, cela prend beaucoup de temps et d'efforts.

Petit mariage Nogai

Un petit mariage Nogai a lieu après les fiançailles officielles. A cette époque, kalym est remis, des cadeaux pour les femmes de la mariée. Les invités qui arrivent sont traités avec diverses gourmandises et la mariée dit au revoir à sa tenue de fille (écharpe rouge). Une robe de mariée et une écharpe blanche ont déjà été préparées pour elle, ce qu'une femme mariée doit porter après le mariage.

Avant le mariage, la mariée s'est rendue chez ses futurs parents. Avec cette visite, elle semblait les inviter au mariage. Il est à noter que la date du mariage a été choisie avec l'aide d'astrologues. Leur parole était décisive, car ils connaissaient les dates les plus prospères pour cette célébration.

Le jour le plus important

Le mariage Nogai a généralement lieu à l'automne ou au printemps. Elle diffère de la fête traditionnelle en ce qu'elle ne se contente pas de manger et de boire. Même s'il convient de noter que la table de mariage Nogai regorge toujours de friandises. Il y a surtout des plats de la cuisine nationale.

Selon la tradition, des courses sont organisées ce jour-là, diverses compétitions sont organisées. Lors de la même célébration, les jeunes mariés dansent leur première danse - lezginka. Pendant la danse, les invités donnent aux jeunes mariés non seulement des cadeaux, mais aussi de l'argent. C'est le premier capital que les futurs mari et femme ont gagné ensemble.

Yourte Nogai - grande
(terme) et petit, portable

(otav) - représenté
typique des peuples nomades
le wagon est de forme ronde.

La yourte de type terme était pliable et la yourte de type otav était non pliable. Terme appartenait aux yourtes du sous-type turc occidental, et les noms des parties constituantes et leurs formes étaient similaires aux yourtes kazakhes, kirghizes et autres.

Le squelette de la yourte (turlak) était formé de treillis pliants en bois, appelés différemment par différents groupes de Nogais ( ergenek, kerege, corde), fabriqués à partir de perches de noyer (turluk). Ils ont donné à la yourte une forme ronde en plan et ont été fixés sur le dessus avec des poteaux en bois en forme de dôme ( avyk ), convergeant en haut au centre vers un rebord en bois ( tundyk ). Un sommet en treillis (shagarak) était attaché au sommet du rebord, qui servait de cheminée et de fenêtre. La porte (bouchon), constituée d'une ou deux ailes en bois s'ouvrant vers l'extérieur, était fixée à une caisse (enege). Le seuil de la porte s'appelait la bossa. En hiver, la porte était isolée avec un morceau de feutre spécial (esik). Les planches de la yourte, formant des treillis, étaient attachées avec des lanières de cuir brut.

A l'extérieur, la charpente de la yourte était recouverte de feutre, et l'intérieur était isolé en hiver avec une natte (shipta), les riches étaient isolés avec des tapis. Par mauvais temps, le trou de fumée était fermé avec un morceau de feutre spécial (faucille, oorke). Le sol était recouvert de feutre et de tapis. Au centre de la yourte se trouvait un foyer (tandoor) pour se chauffer par temps froid et cuisiner. Il y avait certainement un attribut important de la vie nomade - un trépied en fer (oshak).
Les riches ont recouvert la yourte en plusieurs couches de feutre blanc, les pauvres - gris. Un témoin oculaire témoigne : "Les tentes riches sont couvertes d'une moitié blanche de dandy, avec des rubans et des tresses rouges, et les pauvres ont du gris"

Les yourtes étaient disposées en rangées. Chaque rangée formait les yourtes des gens d'une grande famille. Ainsi, un petit quart d'une colonie connexe a été créé. Au centre se dressait la yourte de l'aîné des parents, le chef de tout le quartier.
L'orientation de l'entrée de la yourte dans la grande majorité était vers le sud, moins souvent - vers l'est. Apparemment, l'orientation dépendait parfois des conditions climatiques de la région (direction du vent). Les particularités de l'orientation de la yourte peuvent également être jugées à partir des données comparatives suivantes. À propos de l'ancienne tradition des nomades au XIIIe siècle.

« Ils placent le lit du maître du côté nord. La place d'une femme est toujours du côté est, c'est-à-dire à gauche du propriétaire de la maison, lorsqu'il est assis sur son lit, tournant le visage vers le sud. La place des hommes est du côté ouest, c'est-à-dire à droite. Les hommes, entrant dans la maison, ne peuvent en aucun cas accrocher leur carquois du côté des femmes.

Six siècles plus tard, au XIXe siècle G. Ananiev a noté que chez les Nogais «le côté nord, qui est juste devant les portes, est considéré comme une place d'honneur dans le wagon, et cet endroit est plus garni d'oreillers que d'autres. L'hôtesse ou la femme aînée est assise dans un wagon sur son côté droit (c'est-à-dire à gauche de son mari), où se trouvent les chaudières, les vivres et toutes les bonnes choses, et le reste des femmes la sert principalement.

L'intérieur de la yourte, les noms des lieux et leur répartition sont intéressants en termes comparatifs. Ici, une coïncidence presque complète se révèle entre les Nogaïs, les Kirghizes, les Kazakhs, les Karakalpaks. Le signe le plus distinctif est la présence dans la yourte d'un lieu où l'on fait du feu, une place d'honneur - tor (ter). Apparemment, d'autres termes viennent du mot "tor" (ter): "torelik" (terelik), "tore" (tere) - juge, arbitre, car "tor" est le lieu du chef de famille, et sa parole était perçu en toutes circonstances sans aucun doute.

Nogai : pôle - uyk, cercle supérieur - tundyk, porte - esik, seuil - bossa ;

Kirghize : pôle - uuk, cercle supérieur - tyundyuk, porte - esik, seuil - pieds nus.

Les noms des différentes parties de la yourte, certaines des techniques associées à ses détails individuels, les scientifiques associent à leur caractère anthropomorphique. Et à cet égard, ils sont similaires aux Nogai. Par exemple, les représentations des nomades de la région Asie centrale-Kazakhstan (Kazakhs, Kirghizes, Karakalpaks, etc.) associées à la yourte sont de nature anthropomorphique. Ainsi, la charpente de la yourte dans son ensemble est appelée uydin suyegi, c'est-à-dire "squelette", "colonne vertébrale de la yourte" ; sa partie arrière - arcades, c'est-à-dire "arrière"; barres latérales - jean-das, c'est-à-dire "bassin, os du bassin". Des caractéristiques anthropomorphes peuvent également être retrouvées dans les noms des différentes parties de la charpente de la yourte : le centre de la yourte est appelé kindik (« cordon ombilical ») ; le lieu de flexion des rails du dôme est uyk-uyktyn iygy ("épaule"); base - upka-karyn ("ventre"); nids du cercle du dôme, dans lesquels sont insérés des rails du dôme - chèvres ("yeux"), etc. Tous ces noms se retrouvent également chez les Nogais.

Le placement des membres de la famille, des invités, ainsi que de la décoration intérieure et des ustensiles est très similaire. Sur le côté droit (sur kolda) du chef de famille, le mâle à moitié assis, sur le côté gauche ( sol kolda) de la place d'honneur, les épouses étaient assises par ancienneté, plus près de la porte - belles-filles . C'est-à-dire qu'il y avait une division de la yourte en parties mâles et femelles.

Le deuxième type d'habitation portative des Nogais était la yourte otav, contrairement au terme, c'était une yourte non séparable transportée sur une charrette à deux roues. Sa décoration dans les détails ressemblait à la construction d'une yourte terme. Apparemment, sur sa base, le développement de la yourte de type terme a eu lieu. Otav, on peut supposer, est un type plus ancien d'habitation Nogai, dont les ancêtres l'ont transporté non assemblé. Déjà au XVIe siècle. A. Jenkinson a remarqué que les Nogais installaient leurs maisons en forme de tente sur des chariots et les transportaient d'un endroit à l'autre.

La tradition de l'utilisation de petites yourtes chez les Nogaïs, en particulier du type otavs, comme habitation séparée pour les jeunes mariés, est ancrée dans l'Antiquité.

Dans la seconde moitié du XIXème siècle. La yourte otav était utilisée par les Nogais uniquement comme yourte de mariage pour les jeunes mariés. Sur le dôme, il était décoré de feutre spécialement fabriqué avec divers ornements, ressemblant à un drapeau sur une yourte. Une telle yourte était placée à côté du terme.

Jusqu'au début du 20ème siècle. dans la zone steppique aride, la yourte de type terme servait d'habitation. La population utilisait à la fois une habitation permanente de type uy, ainsi qu'une yourte comme local d'été.

Les premières habitations sédentaires sont apparues sur les sites des colonies d'hiver. Il existe une opinion selon laquelle "l'un des premiers types d'habitations sédentaires était une pirogue (erme kazy), à la construction de laquelle les Nogais ont eu recours lors de la transition vers la vie sédentaire". Les Nogais possédaient des pirogues, mais elles ne servaient guère d'habitations permanentes. Au contraire, les pirogues ont été utilisées comme une buanderie.
Lors de la transition vers la vie sédentaire, il était probablement plus facile de construire une habitation au sol, ressemblant à une yourte en forme. Au milieu du XVIe siècle. M. Bronevsky a écrit que les habitations de la mer Noire Nogai "sont faites d'arbres minces, enduits de boue, de boue ou de fumier et recouverts de roseaux". Au XXe siècle. AA Shennikov, sur la base d'une étude de documents et de sources approfondis, est parvenu à la conclusion que parmi les Nogais de la mer Noire, la maison "n'avait clairement rien à voir ni avec les échantillons" hautement testés "de Saint-Pétersbourg, ni avec les maisons des colons allemands, ou avec les huttes des paysans russes. Évidemment, les Nogais ont créé eux-mêmes leur propre type de maison. Ce type de maison avait une cuisine - auvent (ayatyui) et des chambres (ichyuy). Parmi les Kouban et les autres groupes Nogai, les termes marqués sont connus depuis longtemps et ils sont encore utilisés aujourd'hui. C'est compréhensible. Comme nous l'avons vu, aux XVIII-XIX siècles. il y avait de fréquentes migrations de Nogais d'une région à l'autre. Par conséquent, les techniques de construction qui sont apparues dans un domaine sont devenues connues dans d'autres. Les maisons étaient à plusieurs chambres. Au fur et à mesure que les fils se sont mariés, de nouvelles pièces ont été ajoutées à la maison. Des maisons à plusieurs chambres en briques d'adobe ont également été découvertes dans la ville de Madzhary, dans le Caucase du Nord, qui était la résidence de Khan Dzhanibek. Les portes et les fenêtres des maisons étaient orientées au sud. Le toit était à pignon, le sol était en terre. Les ustensiles de cuisine étaient généralement rangés dans le couloir. Il y avait aussi un foyer, au-dessus duquel un fumeur était installé. Un fumeur est une cheminée ronde tissée à partir de fines tiges, se rétrécissant vers le haut. Au centre de cette cheminée, sur une tige transversale (elle était en fer à la fin du XIXe siècle), une chaîne avec un crochet (tagan) était accrochée pour accrocher la chaudière. Au début du XXe siècle. a commencé à construire des fours de style russe.

A la fin du XIXème siècle. les riches Kuban Nogais avaient des maisons recouvertes d'étain. Des maisons similaires ont été construites avec une véranda ouverte donnant sur la cour. Il y avait aussi des volets (kapak).
Les Nogais de la région de la Basse Volga ont construit des huttes en bois avec plusieurs pièces, semblables aux maisons de leurs voisins - Russes et Tatars. Le passage à la vie sédentaire s'accompagne de l'attribution de terres à la population et du début de la construction de maisons. Des sources rapportent que «vers 1785, les Kundrovites ont été rendus dépendants des autorités du comté de la ville de Krasny Yar, ils ont été obligés de payer des droits de zemstvo, on leur a donné des terres au-delà de la Volga pour errer en hiver et en été ... ils ont conseillé pour démarrer deux villages actuels, Seitovka et Khozhetaevka".
Pendant la période de transition vers la vie sédentaire, la steppe Nogais a conservé une yourte utilisée comme kunat (invité). Ils se sont noyés pour la plupart avec de la bouse (tezek) - du fumier pressé. Une grosse lampe servait d'éclairage. | Les Nogai, qui vivaient au bord de la mer, remplissaient leurs lampes d'huile de phoque. Dès la fin du 19ème siècle a commencé à utiliser une lampe à pétrole (nap shyrak, mai shyrak).
Dans la cour (azbar, karaldy) derrière la maison, il y avait des locaux pour les moutons (kotan), les bovins (aran). Derrière eux se trouvait une chambre pour les agneaux (tolle). Tolle était une pirogue, isolée avec des roseaux et de la paille. En hiver, les chevaux étaient gardés à kuren - dans un espace ouvert, clôturé de tous côtés par un terrain. Pour les oiseaux, il y avait des chambres séparées en broussailles, obma
recouvert d'argile. Toute la cour" de la steppe Nogai, qui ne possédait pas d'arche, était entourée d'un rempart. "
"Jusqu'aux années 1940, les maisons avaient principalement deux pièces, séparées par un couloir au milieu. Dans les années 1950, on a commencé à construire des maisons carrées avec trois pièces et une véranda vitrée. Récemment, les maisons à un étage et demi et à deux étages sont souvent construit, dans lequel il y a un garage en dessous, une cuisine, une salle de bains, une buanderie.La maison est placée au fond de la cour sur une hauteur (80-100 cm) et dans la zone de steppe sur une fondation inférieure.Dans la zone aride zone, traditionnellement pour une utilisation en été, ils construisent des habitations en pisé avec un toit à pignon en argile, un banc dans la chambre (taktamet) .
Dans l'habitation moderne Nogai, de nombreux détails des maisons ont conservé les noms qui désignaient les détails de la yourte. Par exemple, esik, kapyz - une porte, ^yzik - une corniche, beldeu - la fondation d'une maison entourée d'une solution séparée, bosaga - un seuil, enege - un cadre de porte et de fenêtre, kapak - des volets, ozhak - une cheminée , etc.