Quelle est la particularité des vêtements japonais, les principales tendances de la mode. Quel est le style vestimentaire japonais

18.07.2019

La plupart des gens imaginent les Japonais uniquement en kimono ou en costume strict, dans lesquels ils travaillent 23 heures par jour, collectionnent des nanorobots, dessinent des anime et mangent des sushis.

Mais à la fin du siècle dernier, la mode au pays du soleil levant a radicalement changé grâce aux adolescents qui se sont regroupés dans d'innombrables sous-cultures, créant un style unique. Les nouvelles tendances de la mode ont commencé à s'infiltrer très rapidement dans la culture japonaise et à se répandre dans d'autres pays.

Aujourd'hui, les vêtements japonais modernes sont une débauche de couleurs et d'accessoires de fantaisie que seuls les Japonais peuvent proposer. Nous ne savons pas comment les gens de notre pays sont prêts pour des tenues aussi extravagantes, mais si votre vie manque de couleur, vous voulez que tout le monde fasse attention à vous, et les mamies à l'entrée sont si complètement folles, alors le style japonais des vêtements est pour vous...

Style japonais pour les gars et les filles

Comme nous l'avons dit, il existe de nombreuses sous-cultures et styles différents au Japon. Nous avons compilé notre TOP-10. Aller!

VisuelKei

Ces gars sont très similaires à nos emojis. Les mêmes coiffures, franges, yeux noirs et vêtements déchirés. Les adeptes de ce style aiment choquer le public avec leur apparence (d'où le nom) et donc ils portent des hauts-de-forme, des bandages sur le visage, des corsets et peignent des choses inimaginables sur leur visage.

Combinaison de couleurs noir, rouge et blanc; détails en cuir, objets métalliques et accessoires insolites sont autant de visual kei.

Décor

Vous pouvez entendre les représentants de ce style bien avant qu'ils n'apparaissent. Pourquoi? Oui, car ils sont simplement accrochés avec toutes sortes d'arcs, de perles, de porte-clés, de badges, etc. En général, le nom du style parle de lui-même. Donc, si vous aimez beaucoup les décorations, pesez-vous constamment avec elles et que vous êtes appelé "arbre du Nouvel An", alors vous pouvez répondre en toute sécurité: "Je ne suis pas un arbre, mais un" décor "et vous ne comprenez rien !" Et repartez avec fierté et une forte sonnerie.

Cosplay

Ce style est basé sur l'amour des Japonais pour les animes et les jeux informatiques. Ici, ce type de passe-temps est tellement développé que presque tous les Japonais ont leur propre personnage de dessin animé ou d'ordinateur préféré, qu'ils imitent dans presque tout, et tout d'abord dans les vêtements, bien sûr. Nous en avons aussi beaucoup en Russie. Cependant, il est étrange qu'ils ne soutiennent pas le fabricant national. Représenter Sailor Moon est facile, et vous essayez de « cosplayer » Cheburashka ?

Kawaii

Ce style montre aussi l'indifférence des Japonais aux dessins animés. Kawai diffère du Cosplay en ce que dans le premier cas, les garçons et les filles considèrent les personnages mignons : les jouets et les animaux comme leurs « icônes » de style. Par conséquent, l'expression d'argot "kawaii" est mignonne.

Kigurumi

En 2004, le style Kigurumi devient un véritable phénomène de mode. Cela est apparu grâce aux filles qui passaient toute la journée dans la rue et avaient besoin de vêtements confortables. Par manque d'argent, ils ont choisi une excellente option pour le prix - des vêtements bon marché, composés de combinaisons en forme d'animaux et vendus dans des magasins comme "Party Supplies". Maintenant, de telles combinaisons sont devenues populaires dans les grandes villes de notre pays.

Tekenokozoku

Le style japonais des vêtements takeokozoku est davantage lié à la sous-culture de la danse, qui a été l'une des premières à émerger dans le quartier de Harajuku - la Mecque actuelle de la mode au Japon. Les principales caractéristiques sont des accessoires et des sifflets de couleur néon.

Plus tard, un magasin est apparu avec presque le même nom "Takenoko". Il est devenu le principal fabricant de vêtements pour les représentants du style de cette sous-culture, qui, soit dit en passant, était influencée par les vêtements nationaux. Les costumes sont amples et amples dans des tons rose vif, bleu ou violet avec des broderies de hiéroglyphes.

Style de vêtements pour filles japonaises

Lolita

Un style très féminin et mignon qui conviendra à toutes les filles. De jolies robes aux couleurs pastel avec des volants et des volants, des nœuds et des boucles délicates. Les Lolitas aiment aussi l'abondance de bijoux, bien qu'ici ils soient complètement différents : parapluies, épingles à cheveux avec nœuds et cœurs - le tout dans des tons calmes.

Ko Gal

Les représentants du style Ko Gal font tout pour paraître aussi jeune que possible. Ils se blanchissent souvent les cheveux, utilisent des autobronzants et raccourcissent leurs uniformes scolaires. Ils portent également des chaussettes hautes, qu'il faut parfois coller à leurs jambes pour qu'elles tiennent bien.

Ganguro

De tels "ganguros" peuvent être vus dans n'importe quelle ville russe, en particulier dans la province. Au Japon, le ganguro est considéré comme un style glamour, mais cette apparence n'est guère attrayante. Les filles qui suivent le style ganguro passent la majeure partie de leur vie dans des salons de bronzage afin de devenir aussi brunes que possible. Les vêtements sont souvent roses et extrêmement vulgaires. Il est même effrayant de décrire le maquillage - un ton brun foncé, un eye-liner noir, des ombres claires, des lignes claires incompréhensibles sur le visage et un rouge à lèvres clair.

Morifille(Maury fille)

D'une autre manière, ce style s'appelle "la fille du fourré". Ce style est très similaire au français dans ses tons et ses accessoires, car mori peut être appelé l'incarnation de la romance et de la féminité.
C'est peut-être le style de vêtements le plus adéquat que nous ayons présenté.

Filles Mori Elles portent des tenues superposées et de jolies petites robes avec une abondance de dentelle et de volants, préférant la plupart du temps le vintage. Aussi, les « nymphes de la forêt » aiment les imprimés floraux délicats et les carreaux, les accessoires en cuir naturel et les bijoux dorés. Ils n'utilisent pratiquement pas de produits cosmétiques, mais ils peuvent parfois se toucher légèrement les joues avec du blush.

Il est à la mode d'utiliser des éléments traditionnels des costumes nationaux dans les collections de créateurs. Ce n'est pas surprenant, car les éléments ethniques sont divers et laissent libre cours à l'imagination des designers. n'a pas fait exception et est activement démontrée sur les podiums des créateurs de mode européens. Nous vous expliquerons quelles sont ses caractéristiques et comment elles sont interprétées par les créateurs de mode dans cet article.

La culture japonaise est unique en ce sens que vous pouvez trouver des caractéristiques intéressantes qui n'ont pas leur place dans d'autres cultures.

Kimono. Ce sont des vêtements traditionnels japonais. Les chemisiers et les robes des créateurs de mode européens suivent de près les silhouettes et les proportions des kimonos.
Chemisiers à manches larges.
Geta - sandales-bancs sur une plate-forme en bois, qui sont fixées de la même manière que des tongs.
Zori - sandales en tissu, paille, cuir, semblables aux ardoises ordinaires.
Les tabi sont des chaussettes qui ont un pouce séparé.
Hakami - une jupe en jambe large.
Spectre de couleurs. Les couleurs contrastées sont considérées comme traditionnelles - le blanc, le rouge et le noir, qui sont activement utilisés dans les costumes japonais.
Tenues superposées.
Ventilateur.
Garniture dorée, présence de pompons.
La présence de bijoux. Des pinces à cheveux et des créoles ont leur place dans les cheveux, de larges bracelets ornent les poignets, et des boucles d'oreilles volumineuses dans les oreilles.
Imprimés fleuris. Le jardin japonais est diversifié et extraordinairement beau, car il est rempli non seulement de sakura, mais aussi de diverses fleurs émettant des arômes agréables et symbolisant une certaine idée, apportant un message de vie et de chance à une personne.

1. pion. Est la personnification du romantisme et de l'amour.
2. lotus. C'est un symbole de perfection, de pureté immaculée et de soleil éternel. Les Japonais la considèrent comme une fleur sacrée digne de révérence et d'admiration.
3. Œillet. Un œillet blanc est considéré comme une garantie d'amour.
4. chrysanthème. C'est l'emblème national de ce pays merveilleux, qui parle de grand bonheur et de longue vie.
5. iris. C'est une autre fleur vénérée et respectée par les Japonais. L'iris jaune symbolise les nouveaux commencements et la nouvelle vie, et est aussi une fleur de la passion.
6. hortensia. Est la personnification du désir de liberté.
7. sakura. Il parle à la fois de la fragilité du monde créé et du renouveau d'une beauté immaculée.
8. Cactus. Il parle de la fugacité du temps. Le cactus n'a pas de feuilles, mais il est plein d'épines, ce qui fait penser au printemps de la vie et de l'être.
9. camélia. C'est un attribut d'une vie modeste et de vues réservées.
10. dahlia. Un symbole d'impermanence.

Une telle variété de couleurs vives et la fleur ne pouvaient tout simplement pas passer devant les yeux des créateurs de mode!

Code vestimentaire japonais

Pour ressembler à une japonaise, il ne suffit pas de mettre de belles tenues. En plus des chemisiers et des robes de style japonais, des règles simples doivent être collectées, qui sont également une caractéristique de cette tendance de la mode.

Les vêtements d'été doivent être faits de tissus naturels légers (coton, lin, soie)
Gardez vos chaussettes propres en tout temps
Le port de tatouages et de piercings est inacceptable
Vous ne pouvez pas porter de tenues révélatrices, sexy et vulgaires.

Le kimono est une robe nationale portée non seulement par les hommes, mais aussi par les femmes. La geisha japonaise est une femme intelligente et instruite qui est la compagne d'un homme, et pas du tout une dame de petite vertu, comme beaucoup le pensent. Traditionnellement, une geisha porte un kimono en tissu coûteux et décoré de divers éléments.

L'interprétation moderne du kimono est une blouse d'inspiration asiatique avec un ruban noir sous la ligne de buste et un col en V au niveau du cou. Ce chemisier se marie bien avec un jean ou un pantalon. La couleur traditionnelle de ce vêtement est une combinaison de rouge et de noir avec des imprimés floraux lumineux. Les créateurs présentent des blouses et des robes kimono dans d'autres couleurs, par exemple, rose-marron, noir et blanc, rose-blanc, marron-blanc, bleu-blanc, etc., ce qui apporte une touche de style japonais à une tenue moderne, mais ne fait pas une femme européenne complètement comme une femme japonaise.

Éléments de l'image japonaise dans les vêtements

En plus des fleurs et des couleurs vives, le look japonais peut également contenir :

Éléments d'anime. Les images de dessins animés sur des T-shirts, des T-shirts, des robes et des tuniques ont fière allure sur les jeunes et les personnes âgées d'aujourd'hui.
Tenues superposées... Nous en avons déjà parlé, maintenant nous notons que pour créer un look multicouche, vous pouvez porter une robe sans manches juste au-dessus des genoux, ainsi qu'un jean indigo brillant, une tunique en mousseline transparente et des bijoux en forme de bracelets et boucles d'oreilles .
Des chaussures. Le look peut inclure des ballerines ou des chaussures à talons hauts. Les chaussures traditionnelles des femmes japonaises sont les geta (chaussures à semelle en bois) et les sabots, mais elles ne sont portées que pour les fêtes.
Ceinture obi large. Sa largeur est de 20-30 centimètres. Obi est un symbole de la responsabilité d'une personne, un degré élevé de concentration de son attention et un signe d'équilibre.
Tissage de satin lors de la décoration de tenues.
La présence d'éléments végétaux - papillons, oiseaux dans un ornement lumineux... Et ce n'est pas surprenant, car non seulement les oiseaux poussent dans le jardin japonais, mais aussi des animaux étonnants y vivent.

Les créateurs de mode dorlotent les connaisseurs de vêtements japonais avec leurs collections. Que peut-on y voir ?

Vestes, imperméables, pantalons et robes à la silhouette droite et ample, cachant tous les avantages et inconvénients de la silhouette féminine
Gilets pour hommes, qui se transforment pratiquement en une jupe pour femme moelleuse en bas
Chemisiers blancs légers en matière transparente à manches larges, nœuds volumineux
Jupes et robes de style business, imitant un kimono, avec des tours et des fronces
Des tenues aux formes nettes et fluides à partir de tissus brillants et d'éléments décoratifs en forme de pompons.

S'il vous arrive de visiter le Japon, vous serez sûrement surpris par les tenues que les jeunes choisissent pour eux-mêmes. Vous pensez sûrement que vous verrez des jeunes femmes aux cheveux noirs dans des tenues modestes, mais ce n'est pas du tout le cas.

Harajuku. C'est l'un des endroits au Japon où les jeunes ont l'habitude de s'habiller dans ce style. Progressivement, Harajuku s'est répandu dans tout le Japon et a même dépassé les frontières du pays. Le style implique l'utilisation de couleurs de fruits juteux dans les tenues, le port de chaussures à semelles en bois et de kimonos. Les vêtements peuvent être complétés par des jeans, des shorts ou des culottes, des leggings à rayures, des sweat-shirts et un maquillage extraordinairement brillant et une couleur de cheveux acide, qui sont ornés de diverses épingles à cheveux décoratives. Le style se caractérise par la dominance des couleurs roses et noires, également connues dans le style Emo. Cependant, ce sont des tendances de mode complètement différentes qui n'ont rien en commun si ce n'est les couleurs choisies.
Lolita gothique. Le style est un mélange de nymphette gothique et naïve. Pour être digne de porter ce style de vêtements, vous devez posséder une bonne somme d'argent, car les costumes coûtent un peu moins cher que les accessoires. Les filles sont comme des poupées de porcelaine, qui sont habillées : de robes de poupées avec des corsets de couleur sombre, des chapeaux et des ceintures vintage, des gants en dentelle antique, des chaussures visibles sur une haute plate-forme.
Cosplay. Cette direction de l'anime, qui est venue des dessins animés japonais et des jeux informatiques. Il est très simple de créer une image dans ce style, il suffit de choisir votre personnage préféré et de copier son apparence. Souvent, lors de la création de tenues, vous devez recourir à l'aide d'ouvriers d'atelier et à des travaux d'aiguille.
Décora. Il consiste à décorer votre apparence et vos tenues avec divers accessoires. Il peut s'agir de bijoux, chapeaux, foulards, fourrures, etc.
Kawaii. Style d'anime de héros d'enfant.
Visual Kei. Le style des fans de punk et de glam rock. Les partisans du style se caractérisent par le port de coiffures lumineuses à partir de mèches de cheveux multicolores, de couleurs incongrues, de maquillage lumineux, de chaussures à plateforme haute et de piercings.

En tissant des articles et des attributs du style vestimentaire japonais dans votre garde-robe, gardez à l'esprit que leur prix est assez élevé. Ainsi, par exemple, une seule ceinture obi peut coûter à partir de 1000 dollars. Par conséquent, abordez soigneusement la composition de votre garde-robe et la sélection des objets japonais.

La nature, l'environnement et l'univers dans son ensemble ont eu un impact énorme sur l'humanité à tout moment. Mais avant le développement actif du progrès technique, cela était particulièrement évident. La culture japonaise est l'un des représentants les plus brillants de cette influence. Il représente un monde d'images et d'objets aux multiples facettes, étonnant et inhabituel. Chaque chose vit sa propre vie en combinaison harmonieuse avec l'espace environnant. évolué au cours des siècles et est un excellent exemple de la préservation d'une forme inchangée en combinaison avec un cycle de motifs et de nuances de couleurs.

Pour les Japonais, la nature a toujours été un point de référence et le plus haut exemple de beauté, selon lequel ils ont créé leurs idées d'élégance et de grâce. Dans le Japon ancien, la nature était traitée comme un être vivant, spiritualisé et sensible. Pierres, arbres, ruisseaux - tout était l'incarnation de l'esprit et de la divinité - kami. C'est pourquoi chaque matériau naturel représentait le soin particulier de l'artiste qui l'a travaillé, qu'il s'agisse d'arbres, d'argile ou. Dans chacun, le maître a essayé de découvrir sa propre beauté.

Le Japon est un petit pays entouré d'eau, avec un terrain difficile et des tremblements de terre. Le territoire limité a laissé une empreinte sur l'organisation de l'espace et de la représentation dans le développement de l'art japonais, dont une caractéristique est la miniature : voir le grand dans le petit.

Le costume national japonais se développe depuis un millénaire et demi. Il se caractérise par une relation complexe et multiforme de motif, de forme et de matériau, ainsi que par l'ornementation des tissus. La création de leurs propres compositions uniques a eu lieu en empruntant des échantillons étrangers (coréens et chinois).

Les tout premiers vêtements des Japonais ressemblaient à un poncho noué avec une ceinture. Pendant la saison froide, ils étaient portés en plusieurs morceaux, les mettant les uns sur les autres. À l'avenir, cela servira de base à la création d'un costume japonais en couches, qui pourrait être composé de 12 couches de vêtements.

Dans le Japon ancien, les hommes et les femmes portaient des vêtements à la taille : les hommes - hakamou et les femmes - mois... Hakama était une jupe composée de deux pièces de tissu distinctes (moitié avant et arrière) cousues à de longues ceintures. C'était assez long, atteignant les chevilles. En attachant les ceintures sur les côtés, elle a créé des coupes. Au centre de la moitié arrière, en règle générale, un entrepôt opposé était réalisé et sur le panneau avant, trois plis unilatéraux étaient posés symétriquement sur les côtés, s'étendant vers le bas.

Le costume japonais n'a jamais souligné la forme du corps, mais a servi comme une sorte de décoration. Le vêtement traditionnel du peuple était une veste de balançoire. haori, dont les planchers tombaient librement. Décontracté, généralement de couleurs sombres ou rayées, et festif - cérémonial - en soie noire avec des armoiries blanches.

Le kimono traditionnel était précédé de kosode- des vêtements portés par les hommes et les femmes. C'était une robe ample, de coupe droite avec un petit col et des manches longues. Au début, il était utilisé comme sous-vêtement, et depuis le XVIe siècle comme vêtement de dessus.

La robe nationale des Japonais est "kimono"... Ce mot s'est répandu aux XVIIe - XIXe siècles et vient de l'expression "Kiru mono"- "mettre la chose". Elle s'appliquait à tous les types de vêtements : quotidiens et festifs. Et à la fin du 19ème siècle, il est devenu associé aux vêtements d'épaule supérieurs. Le kimono se distingue par sa simplicité de coupe et présente des différences insignifiantes entre les versions féminine et masculine. Mais en principe, il n'y avait que deux tailles de kimono - adulte et enfant. Dans la philosophie orientale, une grande importance est accordée aux côtés gauche et droit. Au Japon, le gauche est associé à la vie et le droit à la mort, donc les vivants mettent leurs vêtements du côté droit et les morts sont mis à droite au-dessus du gauche.

Malgré le fait que tous les kimonos avaient pratiquement la même forme et le même design, ils présentaient une grande variété d'ornements. Les dessins parlaient du rang d'une personne, de son âge, de la saison de l'année et même de l'humeur du propriétaire. Les motifs naturels sont devenus l'un des plus appréciés de la tradition japonaise : fleurs de cerisier, pousses de bambou, branches de pin... Même si les kimonos des hommes sont plus monochromes et austères que ceux des femmes. Le modèle du kimono étant constitué de panneaux droits, le champ pour la broderie et la peinture était suffisant. Dans les temps anciens, il y avait 200 lois (!), Selon lesquelles les costumes étaient créés. Et au fil du temps, un kimono sombre avec cinq blasons est devenu le vêtement habituel de l'intelligentsia créative.

Pensez aux coiffures japonaises. J'ai toujours été surpris par leur excentricité et leur complexité. Mais il s'avère que jusqu'au 15ème siècle, les femmes japonaises portaient les cheveux lâches, et ce n'est qu'alors qu'elles ont commencé à les coiffer dans leurs coiffures. La tradition des coiffures complexes utilisant des postiches, de l'huile et de la cire s'est établie axobime- les premières pionnières de la mode féminine. C'étaient des musiciens, des danseurs, des conteurs, qui étaient invités aux vacances en joyeuses compagnies. Jusque-là, seuls les hommes pouvaient utiliser de l'huile et de la cire pour les cheveux.

Bien sûr, ils ont également abordé les décorations de leurs structures sur la tête de manière créative. Des peignes décoratifs, des bâtons de bambou, des épingles à cheveux en bois, en métal, en corail et en écaille de tortue et des fleurs traditionnelles ont été utilisés. Il a fallu beaucoup de temps pour créer de telles coiffures, elles n'étaient donc pas faites tous les jours et, pour des raisons de sécurité, elles dormaient sur des rouleaux spéciaux. Les chapeaux étaient rarement portés, ils étaient remplacés par des parapluies par temps chaud ou pluvieux. Lorsqu'elles travaillaient ou marchaient, les femmes japonaises pouvaient porter des chapeaux de paille plats à larges bords et, pendant la saison fraîche, des capes comme une capuche. Une femme japonaise en costume national ressemble à une image mystérieuse qui peut être regardée avec intérêt pendant longtemps.

Avec des accessoires sous forme de sacs, les japonais ne sont pas non plus si simples. Les sacs à main et les sacs à main sont apparus dans les temps anciens précisément parce qu'il n'y avait pas de poches dans les vêtements. Et où mettez-vous ce que vous devez avoir avec vous à tout moment ? Les poches sont apparues dans les vêtements européens depuis longtemps, mais dans les kimonos japonais, elles manquent toujours. Pendant longtemps, tous les objets nécessaires, comme une pipe, une pochette ou des boîtes, étaient attachés à la ceinture à l'aide d'un petit porte-clés - nous le savons tous comme netsuke... Le prototype de netsuke était des bâtons et, au 17ème siècle, ils se sont transformés en petites sculptures.

Et que portaient les Japonais aux pieds ? Ils n'avaient pas de bas, et au lieu d'eux, ils portaient des chaussettes courtes en soie ou en coton avec d'épaisses semelles de laine. Ils les portaient partout : à la maison, dans la rue, dans les temples, dans les théâtres.

Ils étaient probablement les seuls à pouvoir penser à de telles chaussures que les Japonais portaient. Bancs en bois - obtenir un, qui est devenue la chaussure nationale japonaise, n'avait, à mon avis, pas l'air élégante et grossière, et il était probablement gênant de s'y déplacer. C'est vrai qu'il y avait encore zori- chaussures à semelles souples, fixées à la jambe avec des lanières de cuir. Il y avait donc encore le choix).

Et, bien sûr, les éventails sont un accessoire essentiel pour les Japonais, chacun étant une œuvre d'art merveilleuse, fascinante à regarder. Une sorte de pantomime d'éventail leur est associée - "la langue de l'éventail, prononcée par le mouvement des mains". Le Japon est le berceau des éventails pliants. Ils étaient fabriqués à partir de hinoki - cyprès japonais. Chaque touriste visitant le Japon considère qu'il est obligatoire d'acheter un éventail en mémoire du pays. Et dans les anciens enseignements orientaux du Feng Shui, une très grande importance est attachée à l'éventail. Les danseurs japonais utilisaient souvent des éventails en dansant.

Une grande influence sur la transformation du costume a été jouée par des acteurs japonais qui n'étaient pas dans le cadre strict des lois, mais pouvaient se permettre ce qui était considéré comme indécent chez les autres citoyens. L'éclat et la splendeur de leurs tenues ont fasciné le public et les plus audacieux se sont mis à commander les mêmes tenues, richement décorées de peintures, peintes de peintures et de poèmes. Au début, c'est devenu l'apanage des riches Japonais, et plus tard des citadins ordinaires les ont rejoints. Acteurs de théâtre Kabukiétaient des modèles pour les hommes et les femmes.

Au fil du temps, le costume japonais a subi des modifications mineures liées à la longueur des manches et, par conséquent, à la longueur de la robe. La ceinture s'est allongée à 3,6 mètres de longueur et environ 26,8 de largeur, se transformant en une ceinture "obi".

En 1720, la loi « sur la limitation du luxe » est adoptée, qui sert de motif à l'émergence d'un nouveau critère du goût et forme la base du concept Iki- "Sens du style". L'essence de l'iki était le manque de franchise, c'est-à-dire la capacité de combiner le cadre strict de l'interdiction avec une part de défi. Cet art est parfaitement maîtrisé par les râteaux urbains, mécènes des théâtres et des quartiers gays et des geishas. Par exemple, il était considéré comme le plus chic de commander une peinture de doublure pour un simple haori à l'artiste le plus célèbre Edo (Tokyo moderne).

Tout cela est dans le style traditionnel japonais. Mais les changements dans l'arène politique au cours des 120 dernières années l'ont affecté d'une manière cardinale. Le premier magazine de mode est apparu au Japon en 1890, et au début du siècle dernier, les fashionistas et les fashionistas japonaises se sont permis de s'habiller selon la dernière mode associée au boom du jazz. Au tournant des XIXe et XXe siècles, lorsque le Japon ouvrit ses frontières, la population locale se familiarisa avec les costumes européens et les hommes furent les premiers à les utiliser dans leur garde-robe. Mais la plupart des gens ont adopté les nouvelles traditions avec prudence et ont parfois combiné des éléments traditionnels japonais avec des éléments européens d'une manière très amusante.

Les designers japonais ont toujours surpris le public par leur innovation et leur créativité, bien que le concept de "mode japonaise" n'existe pas depuis longtemps. Dans la seconde moitié du 20e siècle, tout a changé. Des concepteurs tels que Hanae Mori, Kenzo Takada, Yohji Yamamoto, Issei Miyake, Rei Kawakubo- sont devenus les maîtres de la mode mondiale. Pour les créateurs de mode japonais, la passion pour la mode européenne, devenue "bonne forme", a servi de prétexte à la création d'une nouvelle mode créative qui renie tout ce qui est ancien.

A Paris et à New York, Kenzo et Miyake, et dans les années 80 - Yamamoto et Kawakubo, ont présenté au public des vêtements qui ont ruiné toutes les idées sur la mode française et mondiale. Avec leurs étranges silhouettes droites, géométriques ou complètement informes, ils ont choqué le public. Et à la fin de la décennie, les designers japonais étaient déjà considérés comme les plus avancés non seulement en technologie, mais aussi en mode.

Takada a créé des collections dans le style du théâtre Kabuki avec des couleurs vibrantes et saturées. Les critiques français ont qualifié la première collection de Kawakubo de "Hiroshima - chic", affirmant que ses modèles ne sont pas du tout adaptés à la vie. Ils sont vraiment si étranges qu'il est assez difficile d'imaginer une personne dans la rue ou dans un lieu public dans une telle tenue. Mais de manière inattendue, cette direction a trouvé ses fans et a fortement influencé la mode des années 80.

Yamamoto, comme Hanae Mori, s'est inspiré du costume européen, le remplissant d'éléments orientaux. Une palette de couleurs ascétique, composée de deux couleurs principales - noir et blanc, coupe asymétrique, a fait de Yamamoto la gloire d'un philosophe et romantique. Les Japonais n'ont pas été les premiers à introduire le noir dans la mode. coco Chanel ou smoking Yves Saint Laurent), mais ce sont eux qui l'ont élevé au rang de culte. Par conséquent, avec une créativité incroyable, la mode japonaise peut être assez ascétique.

La différence fondamentale entre les designers japonais et européens est qu'ils perçoivent les vêtements de manière dynamique, ils ont donc été les premiers à proposer des modèles - des transformateurs. Et l'attention portée au Japon aux tissus, à leur couleur, leur motif, leur texture et leur confort, est le point de départ des artisans japonais à ce jour. Les vêtements japonais ont leur propre philosophie et compréhension de la beauté intérieure et spirituelle. Le style japonais fait référence au sens folklorique.

De nos jours, il est assez difficile de rencontrer une Japonaise ou une Japonaise en costume national. La mode japonaise a fait un bond énorme du costume traditionnel aux vêtements modernes. Le Japon est un pays très développé en termes de technologie et cela affecte le développement de l'industrie de la mode. Tester des matériaux modernes, créer des vêtements insolites - c'est en grande partie le mérite des Japonais. Et la combinaison du kimono et de la technologie moderne est très originale.

La mode de rue a un grand impact sur les créateurs japonais contemporains. Les tendances apparues en Europe dans les années 60 ont atteint le Japon. De nos jours, la mode de rue migre sur les podiums du monde et les créateurs sont parfois contraints de modifier leurs collections sous l'influence de la rue. La ville la plus célèbre, où se concentrent un grand nombre de destinations jeunesse à la mode, est Tokyo, et son quartier Harajuku est un lieu de pèlerinage pour les touristes en prévision de voir des gens inhabituellement vêtus. Bien que inhabituel - c'est encore mal dit. Si vous n'êtes pas familier avec, qui se compose de nombreuses directions, je vous conseille de vous familiariser. Vous serez surpris et peut-être choqué. Les fashionistas européennes sont très loin des japonaises.

En 2007 Jean Galliano a présenté au public une collection sur un thème japonais dans le style de l'origami. C'est un art populaire traditionnel japonais consistant à plier le papier d'une certaine manière. Pour une meilleure étude, Galliano et son équipe se sont rendus au Japon. Leurs efforts n'ont pas été vains et la collection est fantastique !

Le plus grand nombre de boutiques avec des vêtements inhabituels de créateurs européens, américains et japonais sont ouvertes au Japon. Par conséquent, il est très difficile de dire quel est le style japonais moderne. C'est plutôt une combinaison de vêtements traditionnels avec des tendances modernes. Les designers européens font aussi assez souvent référence au style japonais.

C'est depuis longtemps devenu un phénomène unique et irremplaçable et chaque année, son influence et sa popularité ne font que croître. Du cosplay au designer Yohji Yamamoto, vous pouvez rencontrer n'importe qui dans les rues de Tokyo et surtout dans le quartier le plus branché de la capitale, Harajuku.

"Lisa" vous parlera de 10 styles uniques de mode de rue japonaise que vous ne verrez nulle part ailleurs dans le monde.

Il est peu probable que Nabokov ait pu deviner que le titre de son roman et l'image de l'héroïne trouveraient leur vie dans le monde de la mode, et pas seulement occidental, mais japonais.

Le style est féminin et romantique. Des vêtements aux couleurs pastel douces avec beaucoup de dentelle, de nœuds et de volants. Les accessoires sous forme de chapeaux, parapluies, bas, chaussures compensées, etc. sont les bienvenus. Les filles font souvent des boucles et préfèrent un maquillage qui ressemble à des poupées de porcelaine.

Le style Lolita est l'un des plus populaires au Japon. Depuis qu'il est revenu dans les années 90 sous l'influence de la musique (comme beaucoup d'autres styles de la mode japonaise), en plus de 20 ans, il a réussi à acquérir de nombreux sous-styles en plus du classique "doux" Lolita. Lolitas gothiques sont un mélange de rococo et de baroque, et préfèrent les vêtements de couleur sombre. Les amoureux punk combinez des volants et de la dentelle avec des chaînes et des rivets. Représentants de sous-style Washington tissez des notes traditionnelles sous la forme d'un kimono avec des hiéroglyphes ou d'un parapluie en bambou dans le style Lolita. Il existe des sous-styles tels que Baby the Stars Shine Bright, Metamorphose, Angelic Pretty et ils ont tous leurs propres caractéristiques.

Les Visual Kei sont des éléments "fusionnés" d'emo, de gothique, de punk, mais dans une version japonaise. Initialement, le style est apparu sous l'influence de la musique rock japonaise, mais maintenant les adeptes de ce style veulent, avant tout, se démarquer et choquer avec leur look bizarre.

Pour ce faire, ils utilisent beaucoup de vêtements en cuir, des masques effrayants, des coiffures lumineuses et du maquillage sombre, des tatouages et des piercings. Combinaison de couleurs noir, rouge et blanc; détails en cuir, objets métalliques et accessoires insolites sont les principales caractéristiques distinctives de Visual Kei.

Le style est également souvent associé au steampunk (une version fantastique de l'ère victorienne), ils diluent donc souvent l'image avec des hauts-de-forme, des corsets, des lunettes à l'ancienne, des monocles, des pipes, etc.

Ko Gal

Le mot "gal" signifie "une fille qui aime les vêtements de marque" et "ko" vient du mot japonais "kodomo", qui signifie "enfant". Les filles habillées dans le style Ko Gal essaient de paraître aussi jeunes que possible. Ce sont les mêmes "écolières kawaii", mais pas à l'âge scolaire depuis longtemps.

Vous pouvez les reconnaître à toutes sortes d'accessoires mignons pour enfants (épingles à cheveux, papillons, volants), d'uniformes scolaires avec des jupes considérablement raccourcies et des leggings hauts, qui sont même collés aux mollets avec un outil spécial. Il existe d'innombrables types d'uniformes scolaires au Japon, mais les plus populaires sont : Marin fuku(chemisier blanc, jupe bleue, foulard et chaussettes hautes) et Robe de marin(uniforme "nautique", composé d'une jupe bleu marine et d'un chemisier blanc avec un style de col spécial, de sorte que l'image globale ressemble à un costume de marin. Une cravate courte ou un nœud est porté sur la poitrine. Des chaussettes hautes en blanc ou bleu foncé).

Les filles de Ko Gal peuvent souvent être vues avec des cheveux décolorés, un faux bronzage et des téléphones en coquillage avec des anneaux suspendus. Ils passent beaucoup de temps sur les sites de rencontres et dans les quartiers de Harajuku et Shibuya, où se trouvent les magasins les plus griffés de Tokyo.

Il y a aussi un sous-style Hime fille(hime - "princesse"), dont la principale caractéristique est de porter des vêtements rose vif prétentieux des marques les plus chères.

C'est un style qui a culminé dans les années 90, et maintenant vous ne pouvez trouver que quelques-uns de ses adeptes. Les principaux messagers du ganguro étaient déjà de jeunes femmes d'âge moyen, voulant désespérément retrouver leur jeunesse orageuse et donner un look méga-exotique.

Il peut être traduit par "visage noir" et le style diffère en ce que ses adeptes sont fous de bronzage. Et pas seulement quelques séances dans le spa-salon, mais le bronzage le plus extrême dans le solarium, suivi d'une tonification du visage dans une teinte encore plus foncée.

En plus du bronzage, le style se distingue par des mini-jupes, des chaussures sur une énorme plateforme, des cheveux décolorés ou multicolores et un maquillage vigoureux avec un eye-liner blanc ou noir.

Sukeban

Un style qui a également déjà survécu à sa popularité, mais qui influence toujours la mode. Surtout les filles indépendantes les plus progressistes du Japon moderne. Le fait est que dans la traduction du japonais " sue"Est une femme, et" interdire« Moyens » patron ». Sukeban s'appelait autrefois des gangs de femmes qui volaient et attaquaient les gens. Ces gangs sont apparus pour la première fois dans les années 1960 comme une alternative féminine aux gangs connus sous le nom de Bancho», qui a réuni des hooligans locaux qui rêvent de devenir yakuza (mafia japonaise).

Toutes les formations de Sukeban différaient par le nombre de participants, et la plus nombreuse était la Kanto Women's Delinquent Alliance - 20 000 jeunes filles. Les factions belligérantes, comme d'habitude, se sont souvent affrontées dans des combats de rue et des batailles. De plus, toutes les associations Sukeban avaient des règles strictes, pour non-respect desquelles elles étaient punies « par définition ».

Les filles Sukeban faisaient beaucoup de vélo, il y a donc pas mal d'éléments du mouvement des motards dans ce style.

Le style vestimentaire de Sukeban est de deux types principaux : le premier est le haut de l'uniforme du marin, et le bas est une jupe plissée jusqu'à la cheville, et le second est des vestes en cuir avec des rivets, des bottes à plateforme massives et un short court.

Dans le style urbain moderne de Tokyo, Sukeban a adopté des options mises à jour :

Takenokozoku

Le style Takenokozoku remonte aux années 1960-1970. et est rapidement devenu populaire auprès de la jeunesse à la mode de Harajuku. Takenokozoku est devenu si répandu qu'il y avait même un magasin (et maintenant une chaîne de magasins) "Takenoko", qui ne vend que ce style de vêtements.

Les représentants du style Takenokozoku se réunissaient souvent en groupes et organisaient des jams de rue et des batailles de danse sur la musique populaire de l'époque.

Les principales caractéristiques de Takenokozoku sont des accessoires dans des tons néon, composés de perles et d'arcs, ainsi que des sifflets que les représentants de la sous-culture portent toujours avec eux.

Bosozoku et les Yankees

Les gangs de motards connus sous le nom de "Clans de la vitesse" ou Étaient populaires au Japon au début des années 1960. Dans les années 1970, des formations féminines de fans de motos cool, mentionnées ci-dessus, ont commencé à apparaître. "Sukeban"... Un peu plus tard, les gangs ont créé leur propre sous-culture appelée Yankees, qui combine des éléments des styles du Bosozoku masculin et du Sukeban féminin.

Le style Yankee est caractérisé par le sarashi - un tissu blanc qui est enroulé autour de la poitrine, une robe qui ressemble à une cape et un masque. Un peu plus tard, les vêtements sophistiqués ont été remplacés par des vestes en cuir plus modernes, des vestes en cuir, des pantalons en cuir, des bottes à bouts pointus et rivets, ainsi que des coiffures hautes brossées. Et, bien sûr, les Yankees n'apparaissent nulle part sans scooters et motos.

Ce style a émergé après un article du magazine FRUiTS en 1997, dans lequel le célèbre mannequin Aki Kobayashi s'exprimait et montrait son style individuel. Après cela, les filles de tout le Japon ont commencé à s'habiller de manière aussi unique et originale que possible. Le décor n'a pas de canons clairs, car toute l'idée est unique, mais l'image doit être aussi flashy et choquante que possible.

Habituellement, les filles mettent une énorme quantité de bijoux, d'épingles à cheveux, de rivets, de chaînes les plus brillants, choisissent des vêtements de couleurs néon vives, se teignent les cheveux de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, s'attachent des peluches et se "tissent" de toutes les manières possibles avec décor.

En 2004, le style Kigurumi est devenu un véritable phénomène et ne ralentit toujours pas, notamment lors de toutes sortes de festivités. Les filles qui passaient leur temps dans les quartiers de Shibuya avaient besoin de vêtements confortables, et leur choix s'est donc porté sur le survêtement à capuche animal bon marché qu'elles ont acheté chez Party Supplies.

Si tout a commencé avec les costumes de Winnie l'ourson et de Pikachu, vous pouvez désormais trouver un costume pour n'importe quel animal, personnage d'anime ou jouet pour enfants. En plus des costumes eux-mêmes, il y a des boucles d'oreilles, des sacs, des lunettes et d'autres accessoires en forme d'animaux. Le kigurumi gagne également en popularité dans le monde occidental : il est activement commandé sur Internet en tant que pyjama ou vêtements de maison confortables.

FRUITS (à la Harajuku)

Mecque de la mode japonaise - un quartier (ou "ville" comme on les appelle à Tokyo) Harajuku a toujours été la résidence principale de toutes les grandes fashionistas de la capitale et de tout le pays. Tout d'abord, la région est devenue célèbre grâce à sa tendance sous-culturelle. Harajuku Garuzu("Filles Harajuku"). Cette tendance se caractérise par des costumes flashy, une abondance de bijoux et une combinaison d'incongrus. Un costume peut combiner plusieurs styles à la fois : du gothique et du cyberpunk au clubwear néon.

Une influence particulière sur la sous-culture a été exercée par le magazine, qui a commencé à être publié par le photographe Shoichi Aoki, imprimant des photographies de la jeunesse à la mode Harajuku. Aoki a proclamé l'idée principale de la sous-culture FRUITS - le rejet des modèles d'apparence et une liberté absolue dans la façon dont vous vous habillez et vous exprimez à travers votre apparence. Par conséquent, il n'y a rien d'étrange si quelqu'un apparaît un jour dans un style militaire, et le lendemain - dans un kigurumi Pikachu, car un vrai style est une manifestation de son individualité sans regarder personne en arrière.

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Bien sûr, le cosplay doit être distingué séparément (s'habiller avec des costumes de personnages célèbres et faire de tels costumes), mais ce n'est pas seulement la mode ou même une sous-culture - c'est un mode de vie, un passe-temps, une activité et de la créativité , et juste un phénomène à très grande échelle au Japon et dans le monde entier.

La mode de rue japonaise gagne de plus en plus en popularité. Maintenant, dans les rues de Tokyo, vous pouvez rencontrer des hommes vêtus des vêtements de marque les plus à la mode, avec des looks à la mode européenne, des articles à la mode de marques populaires, une combinaison de styles différents - mais ils se distinguent tous par l'unicité et l'individualité du style. La mode de rue de Tokyo est difficile à introduire dans les canons - cette mode est trop diversifiée - mais, néanmoins, il est tout simplement impossible de ne pas la reconnaître.

Dans la saison printemps-été 2013, l'envie d'imprimés ethniques, d'éléments de costumes nationaux, ou même de certains styles folkloriques spécifiques, notamment japonais, est particulièrement perceptible. Apparemment, tout cela n'est pas sans raison. Après tout, une personne aspire toujours à la nature vivante, au naturel et à la simplicité. Et où est-il possible de trouver tout cela, n'importe comment dans le style folk. L'intérêt de l'Orient pour la mode s'est manifesté plus d'une fois. Pourtant, était-ce seulement la mode de l'Est qui a attiré l'attention des Européens, et la cuisine orientale, la philosophie orientale, les arts martiaux ?...

Et donc, encore une fois nous nous tournons vers l'Est ...

Le Japon est devenu l'une des tendances clés de la nouvelle saison. Satins, hauts, broderies rappelant la peinture sur vases de porcelaine, applications de fleurs, vestes en forme de kimono brodées de délicats brins de fleurs, tailleurs-pantalons comme ceux des Deyudoistes, sandales sur une plateforme haute. Et on voit tout cela dans les collections des créateurs de mode Prada, Dries Van Noten, Etro, Emilio Pucci, J. W. Anderson, Haider Ackermann, Cacharel, Mulberri, Chlo ? et de nombreuses autres marques bien connues.

Le style japonais, ce sont des kimonos doux, des coupes plates sans pinces, du satin brillant ou de la soie, des fleurs délicates, des dragons brodés. La base de la garde-robe japonaise est une robe de chambre en forme de tunique. Ce type de sous-vêtement est appelé juban, et un kimono est porté par-dessus le juban.

robes de style japonais

Le kimono est un vêtement ample zippé à manches longues et larges. Pour coudre un kimono, il fallait autrefois jusqu'à 9 mètres de tissu. Les manches ressemblaient à des sacs. Ils étaient souvent utilisés à la place des poches, car il n'y a pas de poches dans le costume folklorique japonais. Les manches de kimono étaient de différentes longueurs.

Chaque femme japonaise moderne a forcément dans sa garde-robe un kimono traditionnel en soie brodé de dragons ou de fleurs. Le kimono est la tenue nationale des Japonais, et c'est assez cher. Une longue et large ceinture obi est enfilée par-dessus le kimono, qui se noue dans le dos avec un énorme nœud. La ceinture mesure jusqu'à 20 cm de large. Mais si le kimono n'a pas de poches, où ranger les petites choses nécessaires dont une femme peut avoir besoin ? C'est très simple - les femmes japonaises les rangent soit dans les plis, soit dans l'ourlet des manches larges. Les kimonos sont des vêtements si vénérés que pour un mariage, les femmes japonaises en portent jusqu'à 12 à la fois, et ils sont exceptionnellement beaux. Comment?! Les kimonos sont placés les uns sur les autres, en tournant l'ourlet de chacun pour que vous puissiez voir toutes les couches précédentes.

Chaussures - geta - sabots en bois ressemblant à un banc, 10cm de haut. Geta était porté sur des chaussettes blanches - tabi avec un doigtier séparé pour le gros orteil.

Des éléments de vêtements tels que des kimonos, des chaussures à rubans sur des semelles épaisses en liège ou en corde, des attaches en forme de "huit" boucles, des ornements en forme de hiéroglyphes, des broderies d'oiseaux, de dragons et de plantes exotiques - tout cela orne les vêtements des japonais femmes.

Avec toute la variété d'imprimés sous forme de motifs abstraits ou de flore et de faune, ainsi que des solutions de couleurs dans les vêtements de style japonais, vous pouvez voir une combinaison de force, de courage et en même temps de fragilité, de tendresse, de féminité et d'aspiration pour l'avenir... Les Japonais sont dévoués à leurs traditions, et c'est en elles qu'ils tirent leur force.

C'est au Japon que l'attitude envers le paysage environnant est si poétique. Les Japonais considèrent la nature comme faisant partie d'une seule image cosmologique du monde, dans laquelle tout est interconnecté et ordonné.

En choisissant tel ou tel motif, les Japonais s'efforcent non seulement de reproduire l'authenticité visuelle (pivoine, chrysanthème, iris ou pin, cyprès, etc.), mais aussi de déterminer le lien de cette image avec quelque chose d'encore plus significatif. Les fleurs de cerisier qui tombent rappellent aux Japonais la fragilité et la variabilité de la vie humaine, des chrysanthèmes en fleurs - sur la longévité, une pivoine - un symbole de noblesse et de noblesse. Les combinaisons de couleurs dans les vêtements ont des noms poétiques: bleu et vert - "cloche", blanc et violet - "prune", blanc et rose - "pivoine", rose et vert - "pêche".

Certaines fleurs et animaux symbolisent les saisons : fleurs de prunier dans la neige - hiver ; fleurs de camélia, sakura ou saule - printemps; pivoine, lotus, coucou - été; chrysanthème, feuilles d'érable rouge, cerf - automne. Les Japonais attachaient une grande importance aux images sur leurs vêtements et les portaient en fonction de la saison.

Les motifs les plus préférés sont les oiseaux, les fleurs, les insectes, les animaux. Les ornements contiennent à la fois des armoiries (mondocoro) et des poèmes calligraphiques. Tous les motifs et éléments ornementaux ont toujours une signification secrète. Par exemple, une grue est un symbole de prospérité, de chance ; oiseaux, papillons, en particulier ceux assis sur des fleurs - sentiments amoureux, souffrance; radis - un symbole de force et de puissance; lotus - chasteté; orange - procréation; cerise (sakura) - tendresse; bambou - endurance et courage; un canard sur un rocher sous un arbre - bonheur conjugal et fidélité.

L'une des fleurs les plus appréciées des Japonais - le chrysanthème, à six pétales étalés en cercle, personnifiait le pouvoir impérial, le soleil illuminant le pays du soleil levant

Les chrysanthèmes étaient souvent utilisés sur les tissus de kimono.

Printemps-Été 2013, collection Kenzo

Le célèbre créateur de mode Kenzo a grandement contribué à la diffusion du style japonais dans les vêtements.

Le Japon, bien sûr, ce n'est pas seulement des kimonos, des fleurs et des dragons brodés - c'est avant tout la capacité d'observer et de contempler, de se fondre avec la nature, le monde environnant et l'espace. Pour les Japonais, il y a toujours eu et il y a toujours des idées pertinentes liées à la recherche de la vérité absolue. La vie des Japonais est simple, mais elle est entourée de belles petites choses. Mais à première vue, ce sont des bagatelles. Pour les Japonais, un rouleau de soie avec un paysage associé à un ikebana in tokonama ("niche de beauté"), que l'on trouve dans chaque maison, des céramiques, des nattes, divers objets d'art appliqué et bien plus encore sont d'une grande importance. Tout cela émerveille l'imagination des Européens et ravit. Parfois, les touristes viennent voir non pas les cerisiers en fleurs ou la beauté des pierres, mais comment les Japonais contemplent cette beauté.

Cette beauté naturelle, si étroitement liée au monde extérieur, a été utilisée par les créateurs de mode de marques célèbres dans leurs meilleurs travaux de conception. Très probablement, notre attention sera attirée par les couleurs pastel complexes et les tailleurs-pantalons en coton JW Anderson, les vestes Cacharel avec un motif floral japonais, les branches de sakura Mulberri, les vestes avec de larges ceintures souples (obi) Haider Ackermann, les kimonos courts en soie Pucci, japonais imprimés et broderies Etro. La simplicité et le naturel du style japonais permettent des variations infinies, glorifie la gaieté dans une combinaison harmonieuse de couleurs et d'ornements.