«RECOMMANDATIONS MÉTHODOLOGIQUES POUR LES PARENTS ET LES TRAVAILLEURS PÉDAGOGIQUES SUR LA PRÉVENTION DES COMPORTEMENTS DE DÉPENDANCE Éducatrice-psychologue AP Loshmanova. Recommandations pour les adultes concernant ... "

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TOGBOU "Centre d'accompagnement et de correction psychologique et pédagogique

relatives à l'interaction avec des enfants ayant divers problèmes

Enfant ayant des problèmes d'élocution

En aucun cas, n'associez l'échec de l'enfant à son défaut d'élocution.

Insistez objectivement sur la dignité de votre enfant.

Encouragez-le à interagir avec d'autres enfants.

Ne rappelez pas à votre enfant les traumatismes mentaux et les expériences désagréables.

Notez l'alternance de périodes d'amélioration et de détérioration de la parole. Analysez les situations et les environnements dans lesquels la parole s'améliore et encouragez ces situations à se développer.

Un enfant ayant des problèmes d'estime de soi Ne protégez pas votre enfant des activités quotidiennes, ne cherchez pas à résoudre tous les problèmes à sa place, mais ne le surchargez pas de ce qui est au-dessus de ses capacités. Laissez l'enfant faire les tâches à sa disposition et obtenez satisfaction de ce qu'il a fait.

Ne faites pas trop l'éloge de votre enfant, mais n'oubliez pas de le récompenser quand il le mérite. Rappelez-vous que la louange, comme la punition, doit être proportionnelle à l'acte.

Encouragez votre enfant à prendre des initiatives. Laissez-le être le leader dans tous les efforts, mais montrez également que les autres peuvent être meilleurs que lui dans quelque chose.

N'oubliez pas d'encourager les autres en présence de l'enfant.

Mettez l'accent sur la valeur de l'autre et montrez que votre enfant peut y parvenir.

Montrez par votre exemple l'adéquation de l'attitude face au succès et à l'échec. Évaluez vos capacités et les résultats du cas à haute voix.

Ne comparez pas votre enfant à d'autres enfants. Comparez-le à vous-même.

Il est bon de savoir que le niveau d'estime de soi n'est pas établi une fois pour toutes. Cela peut changer, en particulier pendant les périodes de transition et de crise dans la vie d'un enfant.

Enfant introverti Élargissez le cercle social de votre enfant, emmenez-le dans de nouveaux endroits et rencontrez de nouvelles personnes.

Insistez sur les bienfaits et l'utilité de la communication, dites à votre enfant quelles choses nouvelles et intéressantes vous avez apprises, ainsi que quel plaisir vous avez à communiquer avec telle ou telle personne ;

efforcez-vous de devenir un exemple de communicateur efficace pour votre enfant.

Soyez patient et préparez-vous à un travail de longue haleine qui doit passer en permanence lors de votre communication avec votre enfant.

Enfant agressif N'oubliez pas qu'interdire et élever la voix sont les moyens les plus inefficaces de surmonter l'agressivité. Ce n'est qu'en comprenant les raisons du comportement agressif et en les supprimant que vous pouvez espérer que l'agressivité de votre enfant sera supprimée.

Montrez à votre enfant un exemple personnel de comportement efficace. Évitez les accès de colère ou les déclarations peu flatteuses à propos de vos amis ou collègues devant lui.

Laissez votre enfant sentir à chaque instant que vous l'aimez et l'acceptez. N'hésitez pas à le caresser ou à le regretter encore une fois. Faites-lui voir ce qui est nécessaire et important pour vous.

Enfant en conflit Limitez la tendance de l'enfant à provoquer des querelles avec les autres.

Vous devez faire attention aux regards inamicaux les uns envers les autres ou aux marmonnements pour vous-même.

N'essayez pas de mettre fin au combat en blâmant l'autre enfant pour le combat et en protégeant le vôtre. Essayez de comprendre objectivement les causes de son apparition.

Après le conflit, discutez avec l'enfant des raisons de son apparition, identifiez les mauvaises actions de votre enfant qui ont conduit au conflit.

Ne discutez pas des problèmes de comportement devant votre enfant.

Vous ne devriez pas toujours vous impliquer dans les querelles d'enfants. Parfois, il vaut mieux observer le conflit, puisque les enfants eux-mêmes pourront trouver un langage commun.Recommandations aux parents et aux enseignants pour un impact ciblé sur la personnalité des enfants et adolescents difficiles.

Dans la pratique quotidienne, l'éducateur doit constamment corriger le comportement des élèves, développer les traits de personnalité et les traits de caractère nécessaires et surmonter les lacunes. Dans ces cas, l'éducateur utilise des méthodes et des techniques raisonnables d'influence pédagogique.

Il existe les groupes de techniques pédagogiques suivants :

Creative - aide à améliorer la relation entre l'éducateur et l'élève, l'établissement d'un contact émotionnel: 1) la manifestation de gentillesse, d'attention, de soins; 2) une demande ; 3) encouragement (approbation, éloge, récompense, confiance, satisfaction de certains intérêts et besoins, expression d'une attitude positive).

Lors de l'application des incitations, il convient de se conformer aux dispositions suivantes :

Seules les actions positives inhabituelles pour un élève donné ou dans des conditions données sont encouragées ;

Tout encouragement doit provoquer des émotions positives chez un enfant difficile ;

La forme et le prix de l'encouragement doivent compenser les difficultés que l'enfant a surmontées en faisant cet acte positif, ils doivent être significatifs pour une personnalité donnée, donc, ses caractéristiques individuelles doivent être prises en compte ;

Il devrait y avoir une récompense chaque fois qu'un acte extraordinaire est accompli ;

lorsque vous encouragez l'enfant, vous devez indiquer l'acte spécifique qui est la raison de la récompense ;

Rappelez-vous le point le plus important : quoi qu'il arrive, ne privez pas l'enfant des éloges et de la récompense qu'il mérite ;

Ne prenez jamais un cadeau de vous ou de quelqu'un d'autre ; l'enfant doit savoir que, malgré tout, il est bon. Et les enfants attendent d'eux chaque jour cette déclaration simple et principale des parents et des enseignants ;

L'enfant a besoin de sa propre part d'absence d'ordres, d'ordres, de persuasion des adultes, en particulier de suggestions monotones. Souvenons-nous de la suggestibilité de l'enfant. Respecter le secret de l'enfant ;

Si les circonstances l'exigent, donnez des ordres de manière décisive et ferme, mais toujours de bonne humeur et de bonne humeur ;

Tenez toujours compte de l'état de l'enfant;

N'humiliez pas votre enfant ;

Respectez la loi de l'intégrité personnelle. Définissez uniquement des actions, uniquement des actions spécifiques. Non pas « tu es mauvais », mais « tu as mal fait », pas « tu es cruel », mais « tu as agi cruellement ».

En violation des règles énumérées, il existe un risque de perdre un enfant ; 4) "faire progresser la personnalité" - apporter à l'élève un certain bénéfice, exprimer une opinion positive sur la personnalité, bien qu'il ne le mérite actuellement pas pleinement. Le paiement anticipé encourage les meilleurs ; 5) mouvement de rond-point. L'attitude différente de l'éducateur envers l'élève trouve sa propre réponse particulière dans chaque cas individuel.

Par exemple, un élève qui a commis un délit se trouve dans une situation très difficile, dans un stress extrême : un ami lui est hostile, le soupçonne ou l'accuse de quelque chose. Le conflit grandit, le dénouement approche. Dans de telles conditions, le soutien inconditionnel du maître par la puissance de son autorité impressionne fortement l'élève : il est surpris par l'imprévu des événements ;

le danger est passé, il est heureux. L'anxiété et la tension laissent place au soulagement et à la joie. Et bien sûr, l'élève est reconnaissant à son professeur pour le soutien. Ces minutes ne sont pas oubliées. L'enseignant devient pour lui une personne proche à qui l'on peut confier son intériorité. Naturellement, l'étudiant a le désir d'exprimer d'une manière ou d'une autre sa gratitude, à cet égard, il existe un désir de corriger le comportement. Il est plus facile d'exercer une influence pédagogique sur lui à l'avenir.

Une telle technique, associée à la protection de l'élève contre les accusations du collectif, A.S. Makarenko a appelé un mouvement de rond-point; 6) Le pardon.

La capacité de pardonner est la qualité la plus essentielle pour un enseignant. Le plus important est d'évaluer les faits avec sobriété. L'enseignant doit être capable de pardonner à n'importe qui en tout cas, de tout comprendre - de tout pardonner ; 7) la manifestation du chagrin; 8) la manifestation des compétences de l'enseignant, sa maîtrise.

Techniques qui contribuent à la formation du comportement correct chez l'élève :

Croyance et exemple. Une condamnation est à la fois une explication et une preuve de l'exactitude ou de la nécessité d'un certain comportement ou de la licéité d'une certaine action. L'exemple personnel est un argument important pour la justesse de l'enseignant.

Soutien moral et renforcement de la confiance en soi.

Participation à des activités intéressantes.

Éveiller des sentiments humains.

Exercice moral.

Techniques basées sur la compréhension de la dynamique des sentiments et des intérêts de l'élève :

1. Médiation. L'enseignant obtient les changements souhaités dans le comportement de l'élève non pas en indiquant directement comment se comporter, mais au moyen d'un lien intermédiaire.

2. Approche de flanc. L'enseignant, ayant découvert l'inconduite de l'élève, ne le condamne pas toujours et ne le punit pas, mais touche habilement à de tels sentiments qui activent un bon comportement. La conversation avec l'élève ne se concentre pas sur la violation parfaite, mais se déroule sur un plan différent, néanmoins, elle affecte le comportement de l'enfant difficile. C'est l'essence de l'approche d'accompagnement.

3. Activation des sentiments les plus intimes de l'élève. L'impact consiste à créer des circonstances qui évoquent des sentiments profondément cachés qui contribuent à nourrir de nobles aspirations.

Techniques inhibitrices directes et indirectes :

1.Constation de l'acte. Un énoncé direct d'un acte se caractérise par un énoncé qui met l'accent sur l'action donnée, un énoncé indirect d'une action est exprimé par un énoncé ou une action qui prouve à l'élève que son action est connue de l'enseignant.

2. Un cadeau inhabituel. « Le soir, l'institutrice a offert aux filles des bouquets de mauvaises herbes ramassées dans leurs rangs. Tout le monde a ri, ri et Raya et Taya. Mais il n'y avait plus de mauvaises herbes dans leurs lits ».

3. Condamnation. C'est une méthode d'attitude ouvertement négative de l'enseignant envers la violation des normes morales.

4.Punition. La punition ne fonctionne relativement bien que lorsque le comportement indésirable n'est pas encore devenu une habitude, et la punition elle-même est une surprise pour l'enfant.

La brutalité, le langage offensant, les châtiments corporels sont inacceptables.

5. Commandez.

6.Avertissement.

7. L'excitation au sujet d'une punition imminente.

8. Manifestation d'indignation.

Techniques auxiliaires :

1. Organisation de l'accompagnement externe d'un comportement correct. L'essentiel est la formation d'habitudes culturelles et morales à travers des exercices moraux qui contribuent à l'organisation répétée d'un comportement correct.

2. Refus d'enregistrer des infractions individuelles. La vertu de l'admission est qu'elle aide à maintenir des relations correctes avec les enfants, car elle empêche les reproches injustes, les abus de jugement et les punitions.

Nous avons donc examiné différentes manières d'influencer un enfant difficile.

Le meilleur instrument pour influencer l'âme d'un enfant est la parole des parents et des enseignants. En l'appliquant, il faut observer le sens des proportions, ne pas passer au cri. Crier est une ignorance pédagogique. Elle est perçue par les enfants comme une injustice. S'appuyer sur les meilleurs traits de personnalité d'un enfant difficile, avoir confiance en ses forces et ses capacités, lui faire confiance - c'est ce qui assurera le succès. Dans tous les cas, une chose est vraie :

quoi que fasse l'enfant, il a besoin de sympathie. Cela ne lui fera pas de mal, mais cela fera fondre la glace de la méfiance et de l'aliénation. C'est le premier pas des adultes sur le chemin de l'enfant pour le bien comprendre, l'accepter et l'aider à temps, pour se révéler plus pleinement dans les relations avec les autres.

La correction psychologique et pédagogique des enfants et des adolescents comprend les éléments suivants :

1. Travail ciblé sur l'éducation morale (cours d'éthique, conversations morales, consultations individuelles, etc.).

2. Actualisation de toutes les sources d'expérience morale des écoliers (travail éducatif, socialement utile, extrascolaire, relations entre élèves en classe, relations entre enfants et parents, avec les enseignants, enseignants avec les parents d'enfants, style de travail de l'ensemble pédagogique équipe de l'école).

3. L'introduction de critères moraux dans l'évaluation de tous les types d'activités et de manifestations de la personnalité des étudiants sans exception.

4. Le rapport optimal entre les formes d'activité pratique et d'éducation morale à différents stades, en tenant compte des caractéristiques de sexe et d'âge des étudiants.

mener des actions d'éducation psychologique et pédagogique Lors d'un travail correctif avec des élèves difficiles, les principes suivants doivent être respectés.

Le principe d'orientation vers le positif dans le comportement et le caractère d'un élève difficile. Ce principe suppose que l'enseignant doit d'abord voir le meilleur de l'élève et s'appuyer sur ce meilleur dans son travail avec lui. Les conditions de mise en œuvre de ce principe sont :

stimuler la connaissance de soi de l'élève de ses traits positifs;

la formation de qualités morales dans l'auto-évaluation de leur comportement ;

une attention constante aux actions positives de l'élève;

faire preuve de confiance envers l'élève;

la formation de sa croyance en sa propre force et en la possibilité d'atteindre les objectifs fixés;

stratégie optimiste dans la détermination des tâches éducatives et correctionnelles;

en tenant compte des intérêts des étudiants, de leurs caractéristiques individuelles, de leurs goûts, de leurs préférences, sur cette base, l'éveil de nouveaux intérêts.

Dans l'activité psychologique et pédagogique pratique, ce principe se traduit par les règles suivantes :

La prédominance des évaluations positives dans l'analyse du comportement des élèves ;

la manifestation d'une attitude respectueuse envers lui en communication avec un adolescent ;

Enseigner à l'élève la gentillesse et la bienveillance par l'enseignant ;

Protéger les intérêts d'un adolescent par un enseignant et un psychologue et l'assister dans la résolution de ses problèmes urgents ;

Une recherche constante par un enseignant et un psychologue d'options pour résoudre les problèmes éducatifs et correctionnels qui profiteront à chaque adolescent;

Formation par les enseignants en classe, école des relations humanistes, pour ne pas permettre l'humiliation de la dignité des adolescents.

Le principe d'adéquation sociale des mesures éducatives et correctionnelles.

Ce principe requiert la correspondance du contenu et des moyens d'enseignement et la correction de la situation sociale dans laquelle se trouve l'élève difficile.

Les conditions de mise en œuvre de ce principe sont les suivantes :

prendre en compte les particularités de l'environnement social d'un adolescent lors de la résolution de problèmes éducatifs et correctionnels;

coordination de l'interaction des institutions sociales qui influencent la personnalité d'un adolescent;

fournir un complexe d'aide sociale, psychologique et pédagogique à un adolescent;

la prise en compte de divers facteurs de l'environnement social (national, régional, type d'implantation, etc.) ;

correction d'une variété d'informations perçues par les élèves, y compris dans les médias.

Dans les activités pratiques de l'enseignant et du psychologue, ce principe se reflète dans les règles suivantes :

le travail éducatif et correctionnel est construit en tenant compte des particularités des relations sociales de l'adolescent ;

le travail éducatif et correctionnel doit être effectué non seulement à l'école, il est nécessaire d'utiliser largement et de prendre en compte les facteurs réels de la société;

il est nécessaire de corriger l'impact négatif de l'environnement sur l'enfant ;

tous les participants au processus éducatif et correctionnel doivent interagir.

Le principe d'individualisation de l'impact éducatif et correctionnel sur les adolescents difficiles. Ce principe implique la détermination d'une approche individuelle du développement social de chaque élève, des tâches spéciales qui correspondraient à ses caractéristiques individuelles, offrant à chaque élève l'occasion de se réaliser et de se dévoiler.

Les conditions de mise en œuvre du principe d'individualisation sont :

évaluation des changements dans les qualités individuelles d'un élève;

le choix de moyens particuliers d'influence pédagogique sur chaque enfant ;

prendre en compte les caractéristiques individuelles de l'enfant lors du choix des moyens éducatifs et correctionnels visant à son développement social;

donner aux élèves la possibilité de choisir de manière indépendante des façons de participer à des activités parascolaires.

le travail avec des écoliers difficiles devrait se concentrer sur le développement de chacun d'eux;

la recherche de moyens psychologiques et pédagogiques pour corriger le comportement d'un élève difficile doit être effectuée sur la base d'une interaction avec lui ;

un suivi constant de l'efficacité de l'impact pédagogique sur chaque élève.

Le principe du durcissement social des élèves difficiles.

Ce principe présuppose l'inclusion d'un adolescent dans des situations qui nécessitent de sa part des efforts volontaires pour surmonter l'impact négatif de l'environnement, le développement d'une immunité sociale, une position réflexive.

En activité psychologique et pédagogique, ce principe est mis en œuvre dans les règles suivantes :

inclusion des enfants dans la résolution de divers problèmes de relations sociales dans des situations réelles et simulées;

identification de la volonté volontaire de résoudre le problème des relations sociales;

stimuler la connaissance de soi des adolescents dans diverses situations sociales, déterminer leur position et la manière d'un comportement adéquat dans diverses situations;

aider les élèves difficiles à analyser les problèmes de relations sociales et à concevoir leur comportement dans des situations de vie difficiles.

Dans la pratique psychologique et pédagogique, ce principe est mis en œuvre dans les règles suivantes :

les problèmes de relations entre élèves difficiles doivent être résolus avec eux, et non pour eux ;

un adolescent ne doit pas toujours réussir facilement dans ses relations avec les gens : le chemin difficile vers le succès est la clé d'une vie réussie dans le futur ;

non seulement la joie, mais aussi la souffrance, les expériences éduquent une personne;

efforts volontaires pour surmonter les difficultés qu'une personne n'aura pas demain si elle n'est pas élevée aujourd'hui ;

on ne peut pas prévoir toutes les difficultés de la vie, mais il faut être prêt à les surmonter.

Lorsque vous grondez un enfant, n'utilisez pas les expressions : « Vous toujours », « Vous en général », « Vous êtes pour toujours ». Votre enfant est généralement et toujours bon, il vient de faire quelque chose de mal aujourd'hui, parlez-lui-en.

Ne vous séparez pas de l'enfant dans une querelle, réconciliez-vous d'abord, puis vaquez à vos affaires.

Essayez de garder l'enfant attaché à la maison, en rentrant à la maison, n'oubliez pas de dire: "Pourtant, comme c'est bien à la maison."

Inculquez à votre enfant la formule bien connue de la santé mentale :

"Tu es bon, mais pas meilleur que les autres."

Nos conversations avec les enfants sont souvent pauvres, alors lire un bon livre avec des enfants (même avec des adolescents) chaque jour enrichira grandement votre communication spirituelle.

Dans les disputes avec votre fils ou votre fille, cédez au moins parfois pour qu'il ne leur semble pas qu'ils ont toujours tort. Avec cela, vous et les enfants apprendrez à céder, à admettre les erreurs et les défaites.

Prévoyez du temps pour chaque enfant séparément. Aidez-les à faire le tri entre les émotions et les sentiments positifs et négatifs envers leur beau-père (belle-mère). Avec de la patience et de la tolérance, vous pouvez révéler les vrais sentiments des enfants.

Plus l'enfant est jeune, plus il est probable qu'il s'habitue à son beau-père (belle-mère).

Dans une famille avec un beau-parent, le parent doit maintenir la discipline (surtout lorsqu'il s'agit de punition) La colère latente se manifeste par la douleur ou la tristesse. Atteindre les sentiments les plus profonds des enfants nécessite une réponse empathique de la part des parents.

Apprenez aux enfants à reconnaître les sentiments mitigés, beaucoup ne savent peut-être pas que des sentiments opposés peuvent se produire en même temps et que c'est normal.

Ne négligez pas l'opinion de votre enfant.

Si le nouveau conjoint ne fait pas de mal à votre enfant (enfants), vous ne devez pas le critiquer en présence de l'enfant.

Ne menacez pas les enfants que vous rejetterez et les laisserez.

Si vos enfants n'aiment pas complètement votre nouveau conjoint (pas tout de suite), vous ne devriez pas les convaincre que dans ce cas, vous passerez simplement plus de temps avec eux. Il est conseillé de ne pas donner trop de pouvoir aux enfants au fil des événements. Tous les efforts doivent être faits pour les amener à s'entendre avec votre nouveau conjoint.

Façons de soutenir votre enfant sans louange

1. Essayez d'exprimer votre opinion personnelle : "J'aime...". « J'apprécie... », « Ça m'a beaucoup aidé... » (au lieu de : « Tu es bon à... », (« Tu es meilleur à... »). Les enfants sont capables de percevoir votre réaction sincère à leurs actions, mais ils peuvent devenir confus ou se sentir mal à l'aise d'obtenir une estimation clairement surestimée, qui doit encore être justifiée.

2. Faites preuve de confiance dans les capacités de vos enfants. «Je suis tellement content que vous ayez assommé les tapis pour le week-end, ils sont si lourds.

Maintenant, je sais que j'ai une vraie aide." Mais pas comme ça :

"Pour ton âge, tu es doué" ou "Excellent dessin". En d'autres termes, permettez aux enfants de juger par eux-mêmes de leurs propres capacités. Il est bon de se poser la question : « Qu'en penses-tu toi-même ? et donner à l'enfant la liberté d'évaluer ses capacités.

3. Remarquez à quel point le travail de votre enfant a été difficile. « La terre est si solide ! au lieu de : "Eh bien, tu es assez fort pour déterrer un tel lit!" Laissez-le découvrir ce que vous avez laissé entre les lignes.

4. Remarquez les réussites et les efforts de l'enfant. « Mais il y a encore un mois, vous pouviez y aller et revenir une fois ! » « Tu as travaillé dessus pendant une heure !

« Je vois que votre relation avec votre frère s'est améliorée ces derniers temps ! » Dans notre monde, on accorde trop d'importance au résultat final, au détriment des efforts déployés pour l'atteindre, de sorte que les enfants peuvent facilement se désintéresser sans votre soutien dans leurs efforts. Et essayez de ne pas tout gâcher en disant à la fin qu'ils sont "capables de bien plus".

5. Ne manquez pas l'occasion de célébrer la contribution de l'enfant à la cause commune.

Puisque nous nous efforçons d'établir une atmosphère de coopération au sein de la famille, et non de compétition, essayez d'évaluer correctement les situations dans lesquelles les enfants font preuve de prudence, de courtoisie et essaient d'aider.

Une simple expression d'appréciation: "Merci!" "Merci de votre aide!" « Bravo d'avoir aidé votre sœur ! »

6. Ne manquez pas l'occasion de commenter le résultat positif des actions de votre enfant. L'enfant sera très heureux si vous dites : « Maintenant, il sera beaucoup plus facile pour moi de travailler » ou « La pièce a l'air beaucoup plus propre maintenant », parce qu'il sait que c'est vrai.

Alors, essayez de souligner l'importance des efforts, de célébrer les réalisations de l'enfant (même les plus petites), l'importance des résultats de ses actions et sa contribution à la cause commune, ainsi que les réelles difficultés qu'il a rencontrées en le faisant. Tout ce que vous dites doit sembler sincère et véridique. Laissez les enfants apprécier les bonnes choses qu'ils ont faites. N'oubliez pas qu'il y a beaucoup de bonnes choses, nous ne sommes tout simplement pas habitués à concentrer notre attention sur le nm, et cela peut augmenter considérablement le degré de confiance des enfants dans leurs capacités.

Règles de la pédagogie familiale · Ne jamais se laisser aller, râler, jurer, gronder l'autre et l'enfant.

· Oublier le mal tout de suite, se souvenir toujours du bien.

· Mettre l'accent dans le comportement des enfants non pas sur les mauvais côtés, mais sur les bons côtés de leurs réussites, soutenir plus activement le désir de devenir meilleur.

· Il est bon d'éduquer sur le positif, d'impliquer les enfants dans des activités utiles.

Ne donnez pas à l'enfant l'occasion de montrer de mauvaises choses, de dire plus souvent :

"C'est comme ça que les adultes ne se comportent pas!"

· Montrez à l'enfant combien de mal il s'inflige à lui-même et aux autres par ses actions négatives.

· Il est conseillé de parler avec lui comme avec un adulte : sérieux, respectueux, profondément motivé.

Sexe Causes typiques des déviations comportementales chez les enfants :

Négligence dans la famille

Manque d'unité dans les exigences du père et de la mère,

Se livrer aux caprices et aux caprices d'un enfant

Punition physique

Isolement psychologique dans une salle de classe,

Microenvironnement négatif, développement insuffisant de la capacité de freinage, les gens se souviennent!

Avant de faire un commentaire, posez-vous les questions suivantes :

Dans quel état suis-je maintenant ?

· Que vais-je réaliser avec ma remarque ?

· Y aura-t-il assez de temps non seulement pour gronder, mais aussi pour expliquer pourquoi il est impossible de faire ceci ou cela ?

· Ma remarque ne sera-t-elle pas « cent et unième » d'affilée ? Avez-vous assez d'endurance et de patience pour tout cela? Sinon, ne commentez pas.

Savoir comprendre l'âme de l'enfant ou la relation entre parents et enfants adolescents Que faire si votre fils ou votre fille « échappe à tout contrôle », on ne sait pas pourquoi ils sont devenus impudents, désobéissants ? En attendant, le secret d'un tel comportement inadéquat, de l'avis des parents, des adolescents est simple :

les adolescents de 15-17 ans ne sont plus ces enfants qui perçoivent le monde des adultes comme quelque chose d'inaccessible, non critiquable. Ce sont déjà des garçons et des filles, capables à un degré ou à un autre d'évaluer leurs actions et leurs actes. Cet âge est instable, mais c'est à ce moment qu'une personne devient progressivement différente des autres, c'est-à-dire devient un individu. D'où les écarts naturels de comportement - ils sont dictés, pour ainsi dire, par la loi de croissance, qui ne peut être annulée.

Des enfants différents qui grandissent dans des familles différentes, avec des parents différents.

Mais voici ce qui est surprenant : les devises de vie des enfants devenus adultes sont les mêmes et ils vivent selon certaines, souvent similaires à un même schéma. Le programme de "dispatching" que les parents ont posé à leurs enfants aide quelqu'un à éviter soigneusement les pièges au cours de sa vie, tandis que quelqu'un, au contraire, se casse le front contre chaque contre-pilier.

Les parents deviennent impuissants lorsqu'ils ferment les yeux sur les lois inévitables de la formation d'une jeune personnalité, les ignorent d'un assaut puissant : « Ne fais pas ça ! », « N'essaye pas d'y aller ! », « Tu as pas le droit d'être ami avec ça!" Et fort, quand ils ne contredisent pas le fait que la recherche d'une ligne de conduite par les enfants se déroule sous leurs yeux. Il est clair que la seconde voie n'assure pas contre les échecs, mais elle laisse intacte une réserve de confiance entre les parents et un adolescent, qui n'a plus besoin de cacher ses actes et ses intentions à ses parents.

Il est d'une importance vitale pour un adolescent, tout d'abord, de communiquer avec ses pairs, cela ne peut être ignoré. C'est parmi ses pairs qu'il reçoit la confirmation de son importance. D'où l'envie de toutes sortes de "rencontres" d'adolescents, d'associations informelles. Si les parents s'efforcent de détruire cette envie avec une pression décisive, alors l'effet est le plus souvent le contraire. Et si extérieurement l'adolescent semble obéir aux parents, ce qu'ils perçoivent à tort comme un accord avec leur point de vue, alors intérieurement il se cache, s'éloigne encore plus des parents.

Pour, disons, interdire à un adolescent d'aller à une « rencontre », il n'y a pas besoin de beaucoup d'intelligence. Il est beaucoup plus difficile de trouver une compréhension mutuelle, de montrer à votre enfant que vous comprenez ses intentions et ses désirs et êtes prêt à le rencontrer à mi-chemin, si nécessaire - à discuter avec lui, si nécessaire - à le gronder, mais sans un ton dictatorial, surtout sans mal, cris et scandale.

N'oubliez pas que votre fils ou votre fille commence à peine à se familiariser avec le monde complexe et contradictoire des adultes, qu'ils font face à de nombreuses difficultés. Votre enfant vous semble têtu, voire impudent ? Ne vous précipitez pas pour devenir nerveux, crier, insulter, n'essayez pas de "l'écraser" sous vos opinions et croyances. Sinon, vous courez le risque d'élever une personne lâche, manquant d'initiative, lâche qui sera très dure pour une vie indépendante.

Tact, attention, bienveillance, confiance, sincérité, amour - ce sont les "armes" les plus efficaces dans la recherche de contact avec les enfants en pleine croissance. Souvenons-nous de cela.

La vie est certainement dure, mais pas si difficile. Certains parents, cependant, passeront de nombreuses années dans un état général de fatigue et de stress. Vous remplirez vos journées de toutes sortes de choses, de responsabilités et d'obligations inutiles qui ne procurent pas d'avantages à long terme. De précieuses réserves d'énergie seront gaspillées sur ce qui semble seulement important pour le moment. En conséquence, ces années seront assombries par l'irritation et le désespoir. Un indicateur assez précis de cela est les cris constants, les menaces, les punitions et la moralisation des enfants.

L'une des erreurs les plus courantes des familles est lorsque les parents veulent à la fois étudier, travailler à temps plein, rénover un appartement, construire un chalet d'été, faire des heures supplémentaires, cultiver un potager et élever des enfants.

Ce sont des plans impensables. Le corps humain ne peut pas supporter un tel stress. Et lorsque la force physique est épuisée, une chose intéressante se produit avec les émotions. Ils cessent également d'être normaux.

L'esprit, le corps et l'esprit sont des voisins très proches et sont souvent chargés de maladies les uns des autres.

Les trois sections de notre corps sont étroitement liées les unes aux autres et elles font tous les hauts et les bas ensemble, comme un tout.

Par conséquent, il est nécessaire de soutenir toute la triade : esprit, corps et esprit. Si une partie se brise, alors toute la voiture commence à tomber en panne.

La parentalité a quelque chose à voir avec la course à pied sur une longue distance, où les participants doivent apprendre à se fixer le bon rythme. La parentalité est un marathon et il faut calculer le rythme pour tenir 20 voire 30 ans. C'est le secret de la victoire.

Conseils pour les parents

Passez plus de temps avec vos enfants. Trouvez au moins une demi-heure dans la journée où vous n'appartenez qu'à l'enfant. En ce moment, la chose la plus importante est ses actes, ses soucis, ses joies et ses échecs.

Savoir écouter l'enfant jusqu'au bout, et surtout, comprendre en profondeur l'âme de l'enfant, le mobile de telle ou telle action.

N'essayez pas de crier souvent et de punir votre enfant, surtout sans le mériter ou sans comprendre.

Ne détruisez pas vos émotions négatives sur l'enfant.

Rencontrez l'enfant après l'école calmement, ne lui posez pas mille questions, laissez-le se détendre (rappelez-vous comment vous vous sentez après une dure journée de travail).

Si vous voyez que l'enfant est gêné, mais est silencieux, ne l'interrogez pas, laissez-le se calmer, alors il le lui dira lui-même.

Vient maintenant une période difficile et cruciale dans la vie de vos enfants. Se préparer aux examens et les réussir demande beaucoup d'efforts physiques et mentaux.

Pendant cette période, les parents doivent aider l'enfant à s'adapter psychologiquement. Il est nécessaire de créer une atmosphère amicale et émotionnellement positive à la maison, pour bien organiser la routine quotidienne. Lorsque vous envoyez votre fils ou votre fille à l'examen, ne l'instruisez pas ce jour-là, mais souhaitez-lui du succès, du soutien, trouvez quelques mots gentils. Il a une journée difficile devant lui.

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À l'heure actuelle, notre société a commencé à parler sérieusement et est préoccupée par le problème de la toxicomanie - la preuve en est le matériel dans les médias imprimés et électroniques. Oui, il y a une augmentation quantitative prononcée de ces phénomènes, il y a un "rajeunissement" des substances psychoactives, et les garçons et les filles sont représentés ici presque également ... - en un mot, la situation est plus que triste et alarmante.

Aujourd'hui, la toxicomanie est un contributeur majeur à tous les troubles du comportement et de la personnalité et est un facteur majeur nuisant à la santé physique et mentale d'une nation. En outre, la toxicomanie, en particulier la toxicomanie et l'alcoolisme, sous-tend la manifestation de comportements antisociaux et criminels, de vandalisme et de terrorisme dans toutes les tranches d'âge de la population, en particulier chez les jeunes. La toxicomanie est une maladie grave caractérisée par une dépendance physique et mentale aux drogues. Les ennuis peuvent arriver à n'importe quelle famille. Les adolescents tombent malades à cause d'un excès d'inquiétude de la part de leurs parents et de familles ayant des problèmes matériels et psychologiques. C'est pourquoi un destinataire très important des activités de prévention est la famille de l'enfant.

CHERS PARENTS!

Aujourd'hui, l'alcool et les drogues font désormais partie de l'environnement des jeunes. C'est la réalité dans laquelle vivent nos enfants. Il est impossible d'isoler un enfant de cette réalité en interdisant simplement la consommation de drogues, la fréquentation des discothèques et la marche à certains endroits.

COMMENT GARDER LES ENFANTS DE CE MAL ?

La meilleure façon est de travailler avec votre enfant en pleine croissance.

Apprenez à voir le monde à travers les yeux d'un enfant. Pour cela, il est utile de se souvenir au même âge, de votre premier contact avec l'alcool, le tabac.

Apprenez à écouter. Comprenez comment votre enfant vit, quels sont ses pensées et ses sentiments.

Parlez de vous pour permettre à votre enfant de parler plus facilement de vous.

Ne pas interdire catégoriquement. Poser des questions. Exprimer votre opinion.

Apprenez à votre enfant à dire non. Il est important qu'il ait ce droit dans la famille. Il lui sera alors plus facile de résister à la pression de ses pairs qui lui proposent de la drogue.

Partagez et soutenez les préoccupations de votre enfant.

Apprenez à votre enfant à résoudre les problèmes, pas à les éviter. S'il ne peut pas le faire tout seul, essayez de résoudre le problème avec lui.

CHERS MAMANS ET PAPA!

Nous grandissons, et les questions que nous vous posons ainsi que le monde entier des adultes grandissent avec nous :

Qu'est-ce que la drogue ?

Comment modifient-ils l'état de conscience ? Comment se développe la dépendance ?

Pourquoi les gens les utilisent-ils (d'ailleurs, depuis plusieurs décennies) ?

Et pourquoi pas?

Et comment faire le bon choix ?

Si nous ne recevons pas de votre part une réponse qui nous aiderait à comprendre ce problème, nous enquêterons nous-mêmes sur cette réalité.

SIGNES ET SYMPTMES DE LA CONSOMMATION DE DROGUES

Pâleur de la peau Pupilles dilatées ou rétrécies Yeux rougis ou embrumés Parole lente Mauvaise coordination des mouvements Marques d'injection Feuilles de papier enroulées Seringues, petites cuillères, capsules. Biberons Indifférence croissante Sortie de la maison et absentéisme à l'école Troubles de la mémoire Incapacité à se concentrer Sautes d'humeur fréquentes et brusques Augmentation du secret et de la tromperie Bâclé Ces symptômes sont indirects. Pour confirmer l'abus de drogues et la dépendance à celles-ci, une consultation avec un narcologue est requise.

QUE FAIRE, SI

SONT SOUPÇONNÉS ?

1. Ne niez pas vos soupçons.

2. Ne paniquez pas. Même si votre enfant a essayé une drogue, cela ne veut pas dire qu'il est toxicomane.

3. Ne vous en prenez pas à l'enfant avec des accusations.

4. Parlez à votre enfant de façon honnête et confidentielle. Ne commencez pas une conversation avant d'avoir maîtrisé vos sentiments.

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6. Il est important que vous soyez vous-même un modèle. Votre enfant voit tous les jours comment vous gérez vous-même vos dépendances, même si elles ne sont pas aussi dangereuses qu'une drogue.

7. Consultez un spécialiste. La dépendance chimique ne disparaît pas d'elle-même. Cela ne fait qu'empirer. Vous pouvez vous rendre à une consultation anonyme avec un psychologue ou un narcologue. Si votre enfant refuse de vous accompagner, vous viendrez.

ORGANISATION DU TRAVAIL AVEC LES PARENTS

Planifier:

1. Diagnostic des principaux problèmes du développement des enfants en tant que condition pour déterminer le thème de l'éducation parentale.

2. Possibilités de formes actives d'éducation en travaillant avec les parents.

3. Détermination des spécificités des tâches et des formes de participation parentale au programme de prévention des établissements d'enseignement.

4. Organisation de conseils pour les parents.

Forme de travail :

1. Travaillez en mini-groupes.

2. Discussion des résultats des travaux.

3. Rapports du groupe de travail.

4. Enregistrement des documents définitifs.

Déroulement de la leçon :

1. À l'aide de l'annexe n° 1, remplissez le questionnaire au nom d'un parent imaginaire. Tirez une conclusion sur le degré de risque de toxicomanie.

2. Connaître les spécificités des tâches des activités de prévention directe avec les parents. Faites une liste de sujets pour les cours de l'année (pour un certain âge parallèle).

3. Connaître les spécificités des tâches de prévention indirecte avec les parents. À l'aide de l'annexe n° 2, n° 3, n° 4, le texte du 2e module du programme de ressources, élaborez un sujet de cours avec les parents pendant un an (pour un certain niveau d'âge).

4. Préciser les tâches et les formes d'aide ciblée aux parents d'enfants à risque. Faites un plan de travail pour l'année.

INFORMATIONS POUR L'HTE (!)

Une cible très importante des activités de prévention est la famille de l'enfant.

Résumer l'expérience de travail avec les familles d'enfants et d'adolescents consommateurs de drogues montre que la famille peut agir :

- comme facteur de fixation de la dépendance psychologique aux drogues ;

- comme facteur provoquant la poursuite de l'usage de drogues ;

- comme facteur d'efficacité du travail psychothérapeutique et de réadaptation ;

Les principales formes de travail de prévention avec les parents :

- consultations individuelles ;

- consultations de groupe, rencontres parents-professeurs ;

- éducation complète des parents (conférences, ateliers, discussions de groupe, échange d'expériences en éducation familiale) ;

- l'organisation d'activités de loisirs communes avec les enfants ;

- organisation d'événements communs et d'heures de cours avec les enfants ;

Le succès de la prévention dépend en grande partie de la capacité des enseignants à établir des contacts avec les parents, en particulier les enfants à problèmes. La recherche suggère que les adultes qui comptent pour un enfant ont souvent tendance à transférer leurs responsabilités les uns aux autres.

Les sondages sociologiques sur les raisons de l'abus de substances psychoactives par les enfants indiquent que les parents associent plus souvent son risque à l'école, tandis que les enseignants pointent une influence plus importante de la famille. Il est important pour les éducateurs de travailler avec les causes probables et le « refus » de coopérer, qu'ils rencontrent souvent de la part des parents. En règle générale, si les parents «laissent» le contact et ne peuvent pas influencer le comportement de l'enfant, il s'agit plus probablement de leur malheur que de «la faute». Cela suggère que les ressources éducatives de la famille ont été épuisées et que nous sommes en fait confrontés à un comportement défensif. Apparemment, dans cette situation, les parents eux-mêmes ont besoin de soutien. Le respect de certains principes vous permettra d'entretenir avec les parents un dialogue nécessaire à l'éducation des enfants :

1. Ne pas faire la leçon, mais inviter à la coopération. L'expérience à l'école montre que souvent les enseignants, anticipant les objections des parents, engagent une conversation sur un ton impérieux avec des « intonations » instructives. Un tel début met immédiatement le parent dans la position de l'offensé et l'oblige à se défendre, blâmant l'enseignant pour tout et protégeant l'enfant. Naturellement, il ne peut être question ici de coopération. C'est une autre affaire si l'enseignant essaie de comprendre les sentiments des parents et fait preuve de bienveillance et d'attention à leur point de vue. Il est alors possible de développer des actions communes pour une éducation adéquate de l'élève.

2. Être dans une position de partenariat avec les parents. En aucun cas un enseignant ne doit prendre position « d'en haut » pour ne pas susciter de résistance parentale. Dans le même temps, la position « d'en bas » est également néfaste, car elle peut conduire à des actions manipulatrices de la part des parents.

3. Montrez aux parents votre attitude positive envers leur enfant.

Le contact psychologique survient immédiatement, dès que l'enseignant montre qu'il voit des traits positifs dans le caractère de l'enfant, sympathise avec lui et même l'aime. Lorsque les parents voient le regard amical de l'enseignant et sentent qu'il se soucie du bien-être de leur enfant, les protections psychologiques sont inutiles et la coopération s'installe.

4. Mener un dialogue constructif avec les parents. N'essayez pas de défendre votre propre position à tout prix, mais efforcez-vous de conjuguer vos efforts pour changer la situation. Discutez du problème, et non des traits de personnalité de l'élève (les traits de personnalité sont une question de psychologie). Tenir compte des intérêts personnels des parents; rechercher des options conjointes. Avec cette approche, de nombreux problèmes peuvent être résolus sans l'aide d'un psychologue, bien que l'encadrement qualifié de ce dernier augmente l'efficacité et la qualité d'un tel travail.

Les principaux blocs d'activités de prévention avec les parents.

Révélateur. Il s'agit de familiariser les parents avec les principaux signes de l'utilisation des tensioactifs chez l'enfant. Diagnostic primaire de la situation à l'aide d'un questionnaire (voir Annexe #1). De plus, il est obligatoire d'informer les parents des services d'aide en cas de suspicion de consommation de substances psychoactives ou d'établissement du fait de consommation.

Informer les parents des faits de distribution ou d'usage de substances psychoactives par l'enfant (voir aussi l'annexe n°2 à la leçon n°5).

« Prévention indirecte ». Il représente l'essentiel du dispositif de prévention. La tâche principale de la prévention est de discuter des conditions d'éducation familiale afin d'augmenter les ressources personnelles de l'enfant. Le contenu de ce bloc comprend les principaux sujets de la partie développementale correctionnelle du programme de ressources, qui sont conçus en relation avec l'éducation familiale.

Par exemple, le bloc de communication peut être présenté dans les rubriques suivantes :

« Conflit avec un enfant, motifs et modalités de résolution » ;

« Négativisme d'un enfant - Sources et mode de comportement des parents » ;

« Quand il y a un conflit dans la famille » ;

« L'enfant ne m'écoute pas » ;

Les thèmes des cours peuvent être élaborés sur la base d'un diagnostic préalable des problèmes de l'éducation familiale (vous pouvez utiliser la méthodologie en annexe).

Il est censé travailler avec des situations problématiques d'éducation familiale, d'échange d'expériences en éducation familiale, de discussion sur les traditions familiales, etc.

Il est également important d'organiser des activités communes avec les enfants (loisirs, horaires de cours, randonnées, excursions, événements sportifs, etc.) « Prévention directe ». Mise en œuvre du modèle d'information dans le travail avec les parents. Informer les parents sur les facteurs de risque, les conséquences médicales, juridiques et autres de la toxicomanie.

Discussion sur les facteurs de risque familiaux de la toxicomanie.

Les thèmes principaux des cours :

1. Facteurs de risque contribuant à la consommation de drogues et de substances toxiques par les enfants et les adolescents.

2. Motifs de consommation de drogues, de substances toxiques et d'alcool chez les enfants et les adolescents.

3. Comment résister à la toxicomanie.

4. Recherche de ressources internes au risque de formation d'addiction.

5. Comment abandonner le médicament.

6. Comment protéger vos enfants.

7. Conférence d'information « Qu'est-ce qu'une drogue ? »

(Il est conseillé de ne pas s'attarder sur la forme traditionnelle des conférences, mais après quelques informations, se tourner vers des formes interactives - discussions de groupe, ateliers, etc.)

Le travail ciblé avec les parents d'enfants à risque a un contenu particulier. Avec les parents et les enfants du premier groupe à risque (voir.

classification pour la leçon), lorsque des cas isolés de consommation de substances psychoactives sont identifiés, avec une formation appropriée, des spécialistes scolaires peuvent être engagés.

Dans d'autres cas, le contenu du travail peut très probablement dépasser le cadre de la prévention pédagogique. On parle de consultations et de travaux de groupes de formation pour les codépendants, notamment dans le cas de l'usage systématique de substances psychoactives par les enfants. Cette assistance peut être fournie par des spécialistes spécialement formés (psychologues, médecins, éducateurs sociaux). Il n'est pas toujours approprié de développer un tel travail en milieu scolaire.

Parler à un enfant - comment ?

Règles pour une communication efficace Une communication efficace implique un respect mutuel, où les enfants et les adultes peuvent exprimer leurs croyances et leurs sentiments ouvertement et sans crainte de critique ou de jugement, en sachant qu'ils seront acceptés. L'acceptation signifie montrer que vous comprenez les sentiments de l'enfant, même si vous ne partagez pas ses croyances.

Un bon auditeur est concentré sur ce qui est dit. Il regarde l'enfant dans les yeux, répète souvent : « Je t'écoute attentivement ! Parfois il se tait, parfois il répond.

Tout en écoutant l'enfant, laissez-le comprendre et sentir que vous comprenez son état, les sentiments associés à l'événement dont il vous parle. Pour ce faire, écoutez, puis répétez dans vos propres mots ce qu'il vous a dit. Vous ferez d'une pierre trois coups :

L'enfant s'assurera que vous l'entendez;

L'enfant pourra s'entendre comme de l'extérieur et prendre davantage conscience de ses sentiments ;

L'enfant s'assurera que vous le comprenez correctement.

Écouter l'enfant, observer ses expressions faciales et ses gestes, les analyser.

Parfois, les enfants nous assurent qu'ils vont bien, mais un menton tremblant ou des yeux brillants parlent de quelque chose de complètement différent. Lorsque les mots et les expressions faciales ne correspondent pas, privilégiez toujours les expressions faciales, les expressions faciales, la posture, les gestes, le ton de la voix.

Soutenez et encouragez l'enfant sans paroles. Souriez, étreignez-vous, faites un clin d'œil, tapotez l'épaule, hochez la tête, regardez dans les yeux, prenez votre main.

Soyez attentif au ton de votre voix lorsque vous répondez aux questions de votre enfant. Votre ton "parle" aussi clairement que vos mots. Il ne devrait pas se moquer.

Vous n'avez peut-être pas de réponses toutes faites à toutes les questions.

Lorsque vous encouragez votre enfant, continuez la conversation, montrez que vous êtes intéressé par ce qu'il vous dit.

Choisissez le bon moment pour parler. Assurez-vous que les informations que l'enfant reçoit sont correctes. Parlez à votre enfant des mythes les plus courants sur le tabac et l'alcool et développez-les.

Réfléchissez un instant à la façon dont vous parlez à votre fils ou à votre fille.

Critiquez-vous souvent, vous rappelez-vous quelque chose, menacez-vous, sermonnez-vous ou faites-vous la morale, interrogez-vous, ridiculisez-vous, trouvez-vous à redire et grognez-vous ? Ces méthodes courantes de communication avec les enfants, même avec les meilleures intentions des parents, entraînent la perte de bonnes relations, rendent la communication difficile et appauvrie. Imaginez que vous faites la leçon à vos amis ou que vous les critiquez en vous moquant d'eux. Il est peu probable qu'ils restent vos amis pendant longtemps.

Traiter vos enfants comme vos meilleurs amis peut améliorer votre relation.

Il peut sembler étrange au profane que l'estime de soi soit directement liée à la consommation de tabac, d'alcool ou même de drogues. Cependant, des recherches ont montré que les personnes qui abusent de ces substances ont généralement une faible estime de soi. De même, un enfant qui a une estime de soi positive et élevée est susceptible d'avoir suffisamment d'estime de soi pour arrêter de consommer de l'alcool et des drogues. Il résistera plus activement à la pression des autres que celui qui se considère « pire que les autres ».

Encouragez, félicitez l'enfant pour ses efforts et ses efforts ainsi que pour ses réalisations. Remarquez même les plus petits succès. Comprenons que la diligence et la persévérance sont souvent plus importantes que le résultat.

Aidez les enfants à se fixer des objectifs réalistes. Si eux-mêmes ou leurs parents attendent trop, l'échec peut être dévastateur pour leur personnalité. Votre enfant doit savoir que ses réalisations personnelles, même si elles sont objectivement petites par rapport aux autres, vous causeront la même fierté et la même admiration que les plus hautes réalisations et victoires des autres.

Lorsque vous corrigez des erreurs, critiquez les actions et les actions, pas l'enfant lui-même.

Donnez à votre enfant une vraie responsabilité. Les enfants qui ont des tâches ménagères se considèrent comme importants dans la famille. Ils perçoivent l'accomplissement de leurs devoirs comme un accomplissement.

Montrez et dites aux enfants que vous les aimez. Bisous, câlins, les mots "je t'aime" contribuent au fait que l'enfant se voit positivement, s'accepte. Les enfants ne sont jamais trop vieux pour ne pas se faire dire qu'ils sont les plus aimés et les plus chers.

Chaque famille a son propre système de valeurs. Il n'y a pas de normes parentales uniformes qui empêchent la consommation de tabac et d'alcool. Votre enfant est plus susceptible d'observer comment les valeurs familiales affectent votre comportement et d'adopter vos normes de comportement, d'attitudes et de croyances.

Exemples de valeurs familiales liées à la prévention de la consommation de tabac, d'alcool et de drogues chez les enfants et les adolescents :

Avoir une croyance personnelle ou religieuse qui nie la consommation d'alcool ou de drogues ;

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Caractéristiques du comportement addictif chez les adolescents. Tests psychologiques afin de déterminer les signes d'un comportement addictif chez les adolescents (le niveau d'utilisation de substances psychoactives - alcool, tabac), orientations d'un travail de prévention.

Envoyez votre bon travail dans la base de connaissances est simple. Utilisez le formulaire ci-dessous

Les étudiants, les étudiants diplômés, les jeunes scientifiques qui utilisent la base de connaissances dans leurs études et leur travail vous seront très reconnaissants.

introduction

1.1 Caractéristiques du comportement addictif chez les adolescents

1.2 Méthodes et principes du travail social et pédagogique sur la prévention des conduites addictives chez les adolescents

1.3 Activités d'un éducateur social pour prévenir les conduites addictives chez les adolescents

2.1 L'expérience de vérification

2.2 Expérience formative

2.3 Expérience de contrôle

Conclusion

Bibliographie

Annexe 1

Annexe 2

Annexe 3

Annexe 4

introduction

Chaque personne aspire à un état confortable, mais, malheureusement, dans la vie de tous les jours, cela n'est pas toujours réalisable. Il y a toujours de nombreux facteurs qui « interfèrent avec la vie ». Dans de tels cas, une personne ressent un malaise psychologique. La plupart des gens pour sortir d'un état de stress utilisent: leurs ressources internes, se tournent vers des amis, des proches pour obtenir de l'aide ou simplement attendent - "le temps guérit", considérant les périodes "à problèmes" comme un phénomène naturel de la vie.

Les gens utilisent diverses façons de gérer le stress, de soulager la fatigue et de se détendre. Pour certains c'est de la nourriture, pour d'autres c'est du sport, de la musique, des jeux informatiques, de la pêche, de la lecture, du travail, de la collection, etc. Normalement, ces méthodes de maintien du confort psychologique n'interfèrent pas, mais aident plutôt et font partie intégrante d'une vie pleine de sang, saturée d'émotions et de communication. Si cette méthode est mise au premier plan, éclipsant tout le reste « vital », « humain », on peut parler de l'émergence de conduites addictives. La probabilité de dépendance est plus élevée chez les personnes qui survivent difficilement, même à court terme et à des difficultés « mineures », ne savent pas comment faire face au stress quotidien.

La toxicomanie et l'alcoolisme sont l'un des problèmes les plus importants et les plus complexes de notre société. La nouvelle augmentation du nombre de toxicomanes chez les enfants et les adolescents crée des conditions préalables à une menace pour la sécurité nationale du pays associée à une épidémie de toxicomanie chez les jeunes. La situation actuelle entraîne un besoin urgent d'actions décisives et actives dans l'organisation de la prévention de la toxicomanie.

Dans le domaine de l'éducation, la prévention est une priorité pour résoudre les problèmes liés à la formation d'une dépendance négative : il est plus facile de prévenir une maladie que de guérir A.A. Yudkin. Comportement addictif des élèves : organisation du travail préventif // Enseignant sibérien. - Mai-juin 2003. - N° 3 (27). ... Concernant les enjeux de prévention de la toxicomanie et de l'alcoolisme, il est nécessaire de prendre en compte la multidimensionnalité de ce phénomène, et, par conséquent, la complexité de construire un système de mesures préventives. L'école moderne dans ses activités, comme auparavant, aspire à l'unité des processus d'enseignement et d'éducation. L'établissement d'enseignement a un rôle de premier plan dans l'organisation parmi les étudiants de la prévention des comportements indisciplinés, de la violation des normes morales, de l'éthique, ainsi que dans l'organisation du travail sanitaire et éducatif pour prévenir le tabagisme, l'alcoolisme et la toxicomanie.

Très souvent, la consommation de substances psychoactives par les mineurs est un symptôme de troubles de la vie personnelle ou sociale (familiale). Mauvaise alimentation, sédentarité, stress, perte du sens de la vie - tels sont les facteurs qui conduisent les enfants, les adolescents et les jeunes à consommer de l'alcool, du tabac, des drogues. Les adolescents « abandonnent » la sphère de l'éducation, mènent une vie marginale et commettent des délits. Cela présuppose la priorité des influences pédagogiques et socio-psychologiques pour aborder les questions de prévention des conduites addictives en milieu éducatif. « Se fier uniquement à l'expérience des narcologues dans la prévention du tabagisme, de l'alcoolisme, de la toxicomanie et de la toxicomanie ne signifie rien du tout ... la lutte contre les mauvaises habitudes indépendamment de la formation d'un mode de vie sain n'a pas de sens, car aucune des mauvaises habitudes n'est un phénomène primaire, elle comble le vide dans le système éducatif exactement là où la santé et un mode de vie sain occupent l'une des dernières places dans le système d'orientation des valeurs d'un enfant ou d'un adolescent. »Kolbanov V.V., Zaitsev G.K. La valeurologie à l'école : Guide méthodologique. - SPb. : Education-AST, 1992.S. 29.

Compte tenu de tout ce qui précède, le sujet de l'ouvrage « Travail social et pédagogique sur la prévention des comportements addictifs chez les adolescents » peut être considéré comme pertinent et opportun.

L'objet de la recherche est le comportement addictif des adolescents.

Le sujet de travail est un travail social et pédagogique sur la prévention des conduites addictives chez les adolescents.

Objectif du travail : Analyser les travaux sociaux et pédagogiques sur la prévention des conduites addictives chez les adolescents.

Tâches de travail:

1. Mener une analyse théorique des fondements des activités d'un éducateur social pour prévenir les conduites addictives chez les adolescents.

2. Diagnostiquer la tendance des adolescents à adopter un comportement addictif.

3. Organiser et mener un travail social et pédagogique pour prévenir les comportements addictifs des étudiants dans un établissement d'enseignement.

Méthodes de travail : Analyse théorique de la littérature sur le sujet, expérimentation, expérimentation sociale et pédagogique, méthodes statistiques de traitement des données.

Chapitre I. Fondements théoriques des activités d'un éducateur social pour la prévention des conduites addictives chez les adolescents

1.1 Caractéristiques du comportement addictif chez les adolescents

Le comportement addictif est le désir d'échapper à la réalité en modifiant l'état mental de manière artificielle : en prenant toutes substances (alcool, drogues, tranquillisants...) ..).

Les étapes de la formation à l'addiction Je souhaite réaliser une formation. Un guide pour un formateur débutant travaillant dans la prévention du VIH/SIDA, de la toxicomanie et des infections sexuellement transmissibles. - Novossibirsk : Projet humanitaire, 2000.S. 154. :

1. Début (point de départ) - l'émergence et la fixation dans la conscience du lien entre l'expérience d'un changement intense de l'état mental et la consommation d'une certaine substance (ou la mise en œuvre de toute action). Une personne prédisposée au comportement addictif au moment de réaliser cette connexion sur le plan émotionnel comprend : « Ceci est à moi ! ».

La fixation se produit indépendamment du fait qu'une personne ait vécu des émotions positives ou négatives - l'essentiel est l'intensité de l'expérience.

2. Rythme addictif - une certaine fréquence d'orientation vers les moyens de dépendance est établie, jusqu'à présent uniquement aux moments de malaise psychologique.

L'établissement d'un rythme addictif est facilité par :

a) traits de personnalité (faible tolérance aux difficultés même à court terme),

b) vie personnelle difficile (maladie et décès de proches, perte d'emploi),

c) choix limité de stratégies pour faire face au stress.

Plusieurs années peuvent s'écouler entre le premier et le deuxième stade.

3. La dépendance en tant que partie de la personnalité. Une augmentation du rythme addictif forme un stéréotype de réponse à l'inconfort psychologique. ("Je me suis disputé - je dois manger une barre de chocolat"). Deux personnalités apparaissent chez une personne - "saine" et "addictive". "Sain" cherche à communiquer, a peur de la solitude. « Addictive », au contraire, recherche la solitude, ne peut communiquer qu'avec les mêmes « addicts » (par exemple : les collectionneurs préfèrent communiquer avec les mêmes collectionneurs, et uniquement à propos de la collection). Cette étape s'accompagne d'une lutte interne entre les deux composantes de la personnalité, et ici il peut encore y avoir des périodes de cessation de la dépendance ou le remplacement d'une dépendance par une autre. À ce stade, de nombreux toxicomanes ont l'illusion d'un contrôle total sur leurs émotions et la justesse de leur comportement. Une personne communiquant avec un toxicomane, dans cette période, a le sentiment de communiquer avec différentes personnes. (Seulement aujourd'hui, une personne a promis de ne plus jamais jouer dans un casino, demain elle peut tricher pour gagner de l'argent pour le jeu, après-demain - vous blâmer vicieusement pour tout.) Un toxicomane dans un état de lutte pour "son propre sentiment » ne peut être dissuadé. Pour tous les arguments il aura une réponse toute prête : « Les timbres sont plus importants pour moi que les gens, ils ne vous laisseront jamais tomber… », « Tous les gens boivent… », « On vit une fois, on mange un autre gâteau. ..".

4. Dominance de la dépendance. À ce stade, une personne est plongée dans la toxicomanie et isolée de la société. Il y a une violation des relations interpersonnelles - il ne peut pas communiquer même avec les mêmes toxicomanes. Les gens autour à ce stade remarquent que "ce n'est pas la même personne", l'ancienne personnalité "est partie", s'est effondrée.

5. Catastrophe. La dépendance détruit non seulement la psyché, mais aussi la santé. Il y a un mépris général de soi, de son corps, de l'hygiène personnelle. Les addictions non pharmacologiques détruisent également la santé (la boulimie conduit à l'obésité, le jeu conduit aux maladies cardiaques). Il n'est plus possible de revenir à l'ancienne vie, puisque la partie saine de la personnalité a déjà été détruite. La personne a perdu sa famille, ses diplômes, son emploi, elle a de sérieux problèmes financiers. Par conséquent, les toxicomanes sont des contrevenants fréquents.

Conclusion : tous les types d'activité addictive conduisent à une rupture avec le cercle social précédent, le monde des vraies sensations, des vraies personnes avec leurs soucis, leurs espoirs et leurs souffrances.

Types de comportements addictifs :

1. Dépendance chimique :

a) Dépendance aux substances psychoactives

b) Alcool

c) Médicaments

d) Comprimés (tranquillisants, barbituriques, etc.)

e) Tabac

2. Dépendances non chimiques :

a) Trop manger

b) Jeûne

c) Collecte

d) Sexy

e) Le jeu

f) Le bourreau de travail

g) Jeux informatiques, Internet

h) Le fanatisme religieux

si un. mouvement dans la musique et le sport

j) Regarder des « feuilletons »

k) Co-dépendance

Dans les cas de dépendances non chimiques, nous parlons de la fixation constante de l'attention sur certains objets (timbres, livres, armes) ou activités - types d'activités (sexe, travail, manger de la nourriture, s'occuper d'un mari alcoolique, communiquer avec un l'ordinateur). Cela prend des dimensions telles qu'il commence à contrôler la vie d'une personne, la rend impuissante, la prive de la volonté de résister à la dépendance. Ces objets ou activités remplacent progressivement les contacts normaux avec les gens, l'amour, les soins à leurs proches, le repos, l'ambition saine dans le travail, le besoin d'un soutien amical de la vie d'une personne. Dans la vie d'une personne en bonne santé, tout se complète harmonieusement.

Dans les dépendances chimiques, l'attention se concentre sur un ou plusieurs produits chimiques qui modifient l'état mental. Dans ce cas, la vie d'une personne dépendante (alcoolique ou toxicomane) est détruite beaucoup plus rapidement et ses proches sont impliqués dans cet ouragan de destruction.

Il est plus commode de considérer l'effet destructeur du comportement addictif sur le modèle bio-psycho-socio-spirituel de l'addiction. Son essence est la suivante: toute dépendance / dépendance affecte tous les aspects de la vie d'une personne - elle détruit le corps, la psyché, les relations avec les gens.

Par exemple: dépendance aux jeux informatiques, Internet entraîne une perturbation de l'activité du système nerveux central (SNC), en conséquence - maux de tête, troubles de la concentration, perte de mémoire, insomnie. Une personne qui consacre beaucoup de temps à un ordinateur est physiquement incapable de communiquer avec les gens, ou la communication devient formelle.

La prise en compte des aspects psychologiques de la prévention des conduites addictives des mineurs passe par la définition du phénomène de disposition psychologique à l'usage de substances psychotropes, c'est-à-dire l'identification de telles caractéristiques psychologiques des adolescents, qui sont une sorte de « maillon faible » dans la processus de socialisation de l'individu. Ce sont ces caractéristiques psychologiques qui les poussent à « s'évader de la réalité » dès la première rencontre avec des difficultés.

Utilisant des substances psychotropes, un adolescent poursuit principalement l'objectif de changer son état mental. Par conséquent, trouver les causes psychologiques de l'alcoolisme et de la toxicomanie chez les adolescents revient à répondre à la question : pourquoi veulent-ils modifier leur état mental par une voie artificielle (chimique) ?

Lors de l'analyse des facteurs qui déterminent le comportement addictif des mineurs, vous devez toujours utiliser l'humeur subjonctive. Cela est dû au fait qu'aucun des facteurs n'est fondamental, décisif. Même un certain ensemble de facteurs ne prédétermine rien sans ambiguïté, puisque dans ce cas aussi, l'abus de substances psychotropes peut ou non l'être. Des conditions de vie difficiles, une éducation familiale inappropriée, un faible niveau éducatif et culturel de l'environnement social environnant affectent de nombreux enfants vivant en Russie, mais tous les adolescents placés dans ces conditions ne deviennent pas alcooliques ou toxicomanes. Dans le même temps, les prérequis psychophysiologiques défavorables (psychopathies, accentuations de caractère, développement de la personnalité psychopathique, dysfonctionnements cérébraux et lésions organiques du cerveau, fardeau héréditaire) ne sont pas non plus fatals, et en eux-mêmes (c'est-à-dire sans combinaison avec des facteurs sociaux) ne peuvent pas devenir le principal déterminant de la dépendance chimique. Au contraire, beaucoup d'enfants qui nous intéresseront à l'avenir socialisent assez normalement, obtiennent même des résultats élevés dans l'activité professionnelle. Par conséquent, un rôle plus important est joué par la façon dont ces facteurs sont réfractés dans la psyché de l'enfant, comment les événements de la vie et les diverses circonstances sont perçus par lui. Cela explique le fait qu'un enfant, issu du milieu social le plus défavorable, dans une atmosphère familiale négative, grandit comme une personne digne, et l'autre, issu d'une famille complètement aisée et aisée, occupant une position sociale assez élevée, devient toxicomane. ou alcoolique.

La recherche de la « structure de la personnalité » d'un alcoolique ou toxicomane, ainsi que les tentatives d'identification du « profil spécifique » d'une personne prédisposée à l'usage de substances psychotropes, sont des tâches extrêmement difficiles. Des études de ce genre ont été menées principalement par des scientifiques étrangers à l'aide de nombreux tests de personnalité. Les résultats ont montré qu'il existe un certain nombre de similitudes communes aux personnes qui abusent de drogues ou d'alcool. En particulier, il s'agit d'un faible développement de la maîtrise de soi, de l'autodiscipline ; faible résistance à toutes sortes d'effets indésirables, incapacité à surmonter les difficultés; instabilité émotionnelle, tendance à réagir de manière inadéquate aux circonstances frustrantes, incapacité à trouver une issue productive à une situation traumatique Abdirov N.M., Iktynbaev M.K. Un adolescent dans l'orbite de la toxicomanie : problèmes, mises en garde : Monographie. - Karaganda, 1997. S. 61.

Il est facile de voir que ces traits sont caractéristiques non seulement des alcooliques et des toxicomanes, mais aussi des personnes simplement mal adaptées socialement. De plus, de telles caractéristiques de la personnalité sont souvent observées à l'adolescence, surtout si cette période de développement est compliquée, dans le contexte de difficultés antérieures pour élever un enfant.

Par conséquent, l'attirance de l'adolescent pour l'usage de substances psychotropes est le signe d'une détresse personnelle plus profonde. La base de ce symptôme est la disposition psychologique de l'adolescent à consommer des substances psychotropes. Se formant progressivement, progressivement, il se réalise à la première occasion, c'est-à-dire en cas de situation correspondante. Malgré la surprise apparente, l'impulsivité, le comportement addictif de l'adolescent, son alcoolisme ou sa toxicomanie sont l'aboutissement logique de l'évolution précédente.

Le manque de préparation psychologique à l'utilisation de substances psychoactives lui confère au contraire une sorte de "marge de sécurité" lui permettant de résister aux effets néfastes de l'environnement. Ce n'est pas un hasard si dans le même groupe d'une école professionnelle ou dans une brigade de travail, où existent des traditions alcooliques persistantes, certains mineurs commencent à abuser de l'alcool puis à trop boire, tandis que d'autres restent indifférents, bien qu'ils participent à des fêtes communes, obéir aux normes du groupe. Même l'usage occasionnel de drogues ou d'autres substances toxiques, par lequel sont passés de nombreux adolescents appartenant à des groupes de rue, reste pour certains un épisode. L'usage de substances psychotropes par des adolescents qui n'ont pas de préparation psychologique pour cela n'est généralement pas fixé comme une forme habituelle de comportement et, à mesure qu'ils vieillissent, l'acquisition de la maturité personnelle passe « par elle-même », sans l'intervention de médecins et l'utilisation de toute autre mesure d'influence.

L'identification de la disposition psychologique à utiliser des substances psychotropes nécessite une nouvelle approche pour résoudre le problème de l'alcoolisme et de la toxicomanie des mineurs. Elle consiste à déplacer l'accent du problème de l'alcoolisme vers les problèmes d'une personne qui abuse de l'alcool, vers le problème de la personnalité. Autrement dit, la concentration sur le fait même de l'abus étant dépassée, la naïveté d'une telle idée des finalités du travail anti-alcool devient évidente : "si seulement ils ne buvaient pas, le reste suivra". En fait, la solution au problème de l'alcoolisme et de la toxicomanie va au-delà d'une seule sphère d'abus Zavyalov V. Yu. Aspects psychologiques de la formation de la dépendance à l'alcool. - Novossibirsk : Nauka, 1988.S. 27.

La disposition psychologique à consommer des substances psychotropes consiste en l'incapacité de percevoir adéquatement les situations associées au besoin de surmonter les difficultés de la vie, d'établir des relations avec les autres et de bien réguler son comportement. Ce phénomène est une combinaison de certains traits de personnalité qui entravent l'adaptation sociale normale d'un adolescent. Étant une éducation personnelle, la préparation psychologique au comportement addictif ne se manifeste pas toujours, étant pour ainsi dire à l'état latent (latente). Elle s'actualise dans une situation de difficulté à satisfaire les besoins sociaux importants d'une personne.

Considérons une situation développementale typique d'un adolescent « difficile à éduquer » qui, pour diverses raisons, reçoit constamment des commentaires et des réprimandes de la part des enseignants, n'étudie pas bien et ne rencontre pas la compréhension et le soutien des parents, car ils ne savent pas comment (ou ne veulent pas) adopter la bonne position pédagogique et rechercher des méthodes adéquates d'influence pédagogique.

Dans ce cas, un certain nombre de besoins sociaux des adolescents sont frustrés :

a) la nécessité d'une évaluation positive des adultes qui sont importants pour lui (puisqu'une évaluation négative des parents est généralement la conséquence d'une évaluation négative d'un enseignant) ;

b) le besoin d'estime de soi (puisqu'un faible rendement scolaire est généralement associé à un développement insuffisant des capacités et de l'intelligence) ;

c) le besoin de communication (l'avis d'un enseignant à l'adolescence détermine en grande partie l'avis de l'équipe, et une faible évaluation des performances scolaires ne contribue pas à l'amélioration de la position de l'élève dans le système de relations interpersonnelles en classe) Vasilyuk FE Psychologie des Expériences. - M. : Université d'État de Moscou, 1988.S. 125.

La principale caractéristique d'un comportement adolescent frustré est la perte de son objectif significatif d'origine. Cependant, ses actions et son comportement dans son ensemble peuvent être assez utiles, mais la réalisation d'un nouvel objectif n'a pas de sens par rapport à l'objectif initial ou au motif de son comportement et de ses activités. En conséquence, l'objectif initial est perdu et un objectif différent est réalisé chez l'adolescent - se débarrasser des expériences émotionnelles négatives causées par des influences traumatiques (évaluation négative de l'enseignant, négligence des camarades de classe, etc.).

Pour les adolescents difficiles, la situation de difficulté à atteindre le désir est très souvent adéquate à la situation d'impossibilité de satisfaire les besoins. Ceci, en règle générale, est associé soit à leurs caractéristiques personnelles, soit à des stéréotypes de comportement préalablement appris, qui permettent d'éviter des expériences émotionnelles négatives en situation d'échec. L'absence d'une habitude développée de surmonter les difficultés, le désir de retrouver rapidement un état de bien-être émotionnel poussent l'adolescent à reconsidérer la situation, négativement évaluée par les adultes, à l'imaginer comme telle dans laquelle il n'y a pas besoin de faire d'efforts volontaires. . Naturellement, tous les mécanismes du comportement protecteur ne sont pas reconnus par l'adolescent, il cherche juste intuitivement des solutions qui le satisfont. Un rôle important à cet égard est joué par le fait que la plupart des adolescents difficiles, malgré de nombreuses expériences de vie négatives, restent intérieurement infantiles. Atteindre le maximum de bien-être émotionnel possible dans ces conditions, lutter pour la vie « selon le principe du plaisir » sont les motifs déterminants et formateurs de sens de l'infantilisme. Par conséquent, la conscience de soi de l'adolescent n'est dirigée que "le long de la ligne de moindre résistance", ce qui détermine l'inclusion de mécanismes de protection de son comportement Shabalin V. Comportement addictif à l'adolescence et à l'adolescence. - M. : VECHE, 2003.S. 192.

Les mécanismes de protection du comportement d'une personne sont des processus involontaires et inconscients destinés à la soulager de la perception d'informations psycho-traumatiques indésirables, à éliminer l'anxiété et la tension. Leur action est généralement de courte durée et dure aussi longtemps qu'un « répit » est nécessaire pour une nouvelle activité. Cependant, si l'état de bien-être émotionnel est fixé pour une longue période et remplace essentiellement l'activité, alors le confort psychologique est atteint au prix d'une distorsion de la perception de la réalité, ou d'une auto-tromperie.

La protection psychologique, déformant la réalité pour procurer un bien-être émotionnel momentané, opère sans tenir compte de la perspective à long terme. Son objectif est atteint par la désintégration des comportements, souvent associée à l'émergence de déviations dans le développement de la personnalité.

Avec la croissance des informations négatives, des critiques, des échecs inévitables en violation du processus de socialisation, la défense psychologique, qui permettait temporairement à l'adolescent de percevoir le mal-être objectif de manière illusoire-positive, devient de moins en moins efficace. En cas d'inefficacité de son action, ou de formation insuffisante, lorsqu'une menace d'effondrement névrotique surgit, l'adolescent cherche instinctivement une issue et la trouve souvent dans l'environnement extérieur. L'usage de substances psychotropes fait également partie des moyens externes de protection contre une situation traumatique.

L'unité des mécanismes psychologiques sous-jacents à l'alcoolisme, à la toxicomanie, aux manifestations névrotiques, aux réactions psychotiques, aux suicides est notée par les auteurs nationaux et étrangers Pyatnitskaya IN L'abus d'alcool et le stade initial de l'alcoolisme. - M. : Médecine. 1988., Eidemiller EG, Kulikov SA, Cheremisin OV Étude de l'image « Je » chez les adolescents ayant un comportement addictif / Recherche psychologique et psychothérapie en narcologie. - L., 1989.S. 74-79. ...

Ainsi, les personnes qui sont confrontées à l'impossibilité de changer leur état émotionnel négatif de manière productive et qui ne disposent pas de méthodes efficaces de défense psychologique, sont confrontées à un choix : la névrose ou l'usage de substances psychotropes. Si le contrôle social est suffisamment élevé et interdit la consommation d'alcool (drogues), la possibilité de névrose est grande. En l'absence de contrôle social avec la disponibilité d'alcool (drogues), la disposition psychologique actualisée à utiliser des substances psychotropes, en règle générale, est réalisée et la personne devient alcoolique (toxicomane).

En d'autres termes, les personnes caractérisées par une telle disposition psychologique, dans une situation de difficulté à satisfaire les besoins sociaux vitaux, sont prédisposées à l'alcoolisme ou à la névrose. Dans ce cas, ils se divisent en deux groupes : les individus plus impulsifs, autoritaires et extravertis empruntent la voie de l'alcoolisme ; plus conformistes, les introvertis deviennent névrosés.

L'actualisation de la disposition psychologique à utiliser des substances psychotropes est déterminée par les raisons internes et externes suivantes pour Munyagisenyi E. L'influence de faits défavorables du microenvironnement sur la formation d'un comportement addictif chez les adolescents // Sciences psychologiques et éducation. - Numéro 4. - 2001. :

1.l'incapacité d'un adolescent à sortir de manière productive d'une situation de difficulté pour répondre à des besoins vitaux urgents ;

2. méthodes non formées ou inefficaces de protection psychologique d'un adolescent, lui permettant de soulager au moins temporairement le stress émotionnel;

3. la présence d'une situation traumatisante dont l'adolescent ne trouve pas de sortie constructive.

Dans de telles conditions, l'adolescent est impuissant face à des états émotionnels négatifs accablants. Fuyant instinctivement la désintégration des fonctions mentales et l'émergence de manifestations névrotiques, il recourt au changement d'état par des moyens artificiels (chimiques).

A l'adolescence, des états de tension émotionnelle, d'inconfort mental, dont les causes ne sont pas reconnues, surviennent très souvent. Cette étape critique du développement de la personnalité est parfois si douloureuse qu'un adolescent cherche involontairement à y survivre au sens plein du terme « sous anesthésie ».

Des études expérimentales menées dans un groupe d'adolescents qui consomment occasionnellement des drogues confirment la présence de tension mentale et de tendances à des formes irrationnelles de comportement protecteur dans le contexte de mécanismes non formés (inefficaces) de défense psychologique Maksimova N.Yu. Sur la tendance des adolescents aux conduites addictives // Questions de psychologie. - N° 11. - 2001..

La disposition psychologique à l'usage de substances psychotropes, facteur systémique d'émergence de l'alcoolisme et de la toxicomanie, sert en même temps de critère pronostique de ces phénomènes. En d'autres termes, après avoir déterminé qu'un adolescent a une telle préparation, il est sûr de dire qu'une situation traumatique le conduira soit à l'abus d'alcool (drogue), soit à la névrose, soit au suicide. N'importe lequel de ces résultats sera une tragédie pour l'adolescent et sa famille, une perte pour la société.

L'identification en temps opportun de la disposition psychologique d'un adolescent à utiliser des substances psychotropes permet une prévention précoce des déviations de son comportement, contribue au développement de méthodes de diagnostic de la tendance des adolescents aux comportements addictifs et au développement de programmes psychocorrectifs pour les groupes à risque.

1. 2 ... Méthodes et principes du travail social et pédagogique sur la prévention des conduites addictives chez les adolescents

Le système de mesures préventives et correctives est associé à la création d'une motivation alternative chez les adolescents par rapport aux besoins négatifs émergents, les conduisant à un choix délibéré. Des traits de personnalité préservés et au moins des éléments de motivation positive deviennent la base sur laquelle un programme d'assistance et de soutien pour les adolescents ayant un comportement addictif peut être construit Ovcharova R.V. Ouvrage de référence de l'éducateur social. - M. : SK "Sphère", 2001. S. 152..

Il comprend les activités suivantes :

1. Formes de travail en groupe, y compris psychothérapeutiques, qui :

a) ouvrir la possibilité de nouer des relations humaines normales dans des situations de vie pertinentes pour chacun, stimuler les nouveaux concepts émergents de « je », de nouveaux modèles d'identification ;

b) assurer la formation d'un sentiment d'appartenance aux voisins, excluant l'isolement dans l'environnement ; protection contre le stress chronique; élargissement des perspectives temporelles.

Les exercices que les participants réalisent en même temps - jeux de rôles, formations, etc. - permettront d'acquérir une nouvelle expérience d'interaction avec les autres en incluant une variété de sensations de sentiments - des plus inoffensives aux plus époustouflantes. Non seulement se jouent des scènes de la vie bien connues des adolescents, mais on tente de pénétrer dans le monde inconnu des adultes. Elle permet d'élargir les idées sur la vie, sur ses capacités, ses sentiments, de régler des problèmes, d'essayer des rôles d'adultes, de comprendre « de l'intérieur » ses parents, ses professeurs, ses éducateurs, ses proches, et donc de faire un pas de plus vers la croissance.

2. Formes individuelles de travail, y compris la correction du comportement et un large éventail d'influences - des formations de groupe aux activités intéressantes sur un sujet (y compris le travail), l'orientant professionnellement, contribuant à la construction d'une interaction positive avec les autres, élargissant ses contacts avec d'autres enfants et la société.

3. Correction des attitudes envers l'avenir par l'orientation professionnelle et la formation d'attitudes envers le choix d'une carrière sous la direction d'un spécialiste qualifié par la fixation et le développement de significations personnelles des changements en cours dans les relations sociales, la rationalisation ciblée de ses activités, la détermination de perspectives immédiates et lointaines, mise en évidence et prise de conscience des différents systèmes de valeurs.

Il existe plusieurs types de travaux préventifs :

1. Prévention primaire - mesures visant à empêcher l'apparition d'une maladie, d'un processus ou d'un problème.

2. Prévention secondaire - mesures visant à détecter et arrêter ou modifier pour le mieux l'évolution d'une maladie, d'un processus ou d'un problème le plus tôt possible.

3. Prévention tertiaire - arrêter ou ralentir l'évolution d'une maladie, d'un processus ou d'un problème et leurs conséquences, même si l'état (pathologique) sous-jacent persiste.

La prévention primaire ressemble à :

a) campagnes d'information dans les médias,

b) fournir des équipements de protection appropriés,

c) proposer des comportements alternatifs dans un environnement social et culturel donné.

La prévention secondaire comprend :

a) des campagnes d'information ciblées (basées sur des relations directes dans la société),

b) disposition des recours et explication de leur utilisation,

c) l'utilisation de moyens pharmacologiques et autres pour influencer une personne spécifique,

d) des modifications à la loi afin de transformer positivement une société soumise à un niveau de risque élevé, ainsi que pour empêcher la propagation de ce phénomène,

e) la formation des enseignants et des personnes mettant en œuvre des programmes de prévention.

La prévention des rechutes comprend :

a) transmission d'informations et formation de personnes spécifiques,

b) les actions directes de traitement et de réhabilitation,

c) la création de structures et d'organisations spécifiques (base de traitement et de réadaptation).

La première exigence de toute activité de prévention est la fourniture d'informations qui parviennent directement au destinataire et l'impliquent dans un travail actif.

Deuxième exigence : l'information doit être replacée dans un contexte précis. Ce contexte doit être enrichi et retravaillé en fonction de l'émergence d'innovations, ainsi que sous l'influence des réactions individuelles ou collectives des destinataires, en fonction de leurs besoins et de leurs ressentis.

Dans les activités de prévention, toute information doit être :

a) corriger,

b) correspondant à la réalité,

c) complet,

d) disponible,

e) placé dans le bon contexte,

f) systématisé,

g) la situation correspondante dans la société,

h) visant à obtenir le maximum d'intérêt des destinataires.

Ainsi, le terme « prévention » englobe tous les types d'activités dont le but est d'empêcher l'émergence et le développement d'un certain phénomène dans une société donnée.

L'objectif principal de la prévention de la toxicomanie et de l'alcoolisme est de créer une situation dans la société dans laquelle les membres de cette société ne consomment pas de substances psychoactives (sauf en cas de nécessité médicale), ce qui signifie qu'ils ne se font pas de mal ni à leur entourage.

L'efficacité du travail de prévention dans les établissements d'enseignement dépend en grande partie de sa coordination. Mener des événements individuels (mois, actions de masse, activités parascolaires, etc.) ne donnera pas le résultat souhaité s'ils sont mis en œuvre séparément des autres. L'activité préventive, centrée sur les enseignants, les élèves et leurs parents, est un système intégral, destiné de manière coordonnée à tous les participants au processus éducatif. Une telle coordination des actions garantit pleinement la mise en œuvre réussie des stratégies de prévention qui sous-tendent la politique scolaire en matière d'abus de substances psychoactives par les élèves L.A. Cherkashina, N.A. Sklyanova, A.I. Rukavishnikov. et autres Prévention de la toxicomanie à l'école : Guide méthodologique. Livre deux. Partie 1 et 2. - Novossibirsk, 2001.S. 31.

La politique scolaire dépend en grande partie de la position des enseignants, des parents et des élèves, de l'interaction dans la prévention de toutes les organisations et départements intéressés, tels que les administrations de district, les services sociaux, la police, les organismes publics et les centres de loisirs.

L'intégrité du système de travail sur la prévention de la toxicomanie est assurée par un certain nombre de principes qui sous-tendent l'approche scientifique et méthodologique des activités de prévention Kulakov S.A. Diagnostic et psychothérapie des conduites addictives chez les adolescents. - M. : Education-AST, 1998.S. 327. :

1. Le principe du caractère scientifique. C'est le plus important dans la prévention de la toxicomanie. Le domaine de l'information est formé à l'aide de matériaux scientifiques et littéraires, basés sur l'expérience pratique de spécialistes.

2. Le principe de coopération. Il suppose la coopération et l'unité d'action à la fois de tous les participants au processus éducatif dans la mise en œuvre de la politique antidrogue à l'école, et des services intéressés sur le territoire du microdistrict, de la ville.

3. Le principe du soutien politique et public. La mise en œuvre de ce principe est une condition nécessaire au succès de la propagande antidrogue. Ce n'est qu'avec le soutien de l'administration, des organisations publiques et des médias que l'on peut obtenir de réels résultats d'activités.

4. Le principe d'activité de tous les participants aux activités de prévention de la toxicomanie. Il implique la participation active des enseignants, des élèves, des parents dans la planification et la mise en œuvre du travail de prévention anti-drogue.

5. Le principe de former de vrais objectifs clairs et de fixer des objectifs. Les tâches des activités de prévention de la toxicomanie doivent être réelles, adaptées aux conditions de l'établissement d'enseignement, tenir compte des capacités du personnel scolaire et être soutenues par les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.

6. Le principe d'évaluer l'efficacité et l'efficience de la mise en œuvre des programmes de prévention de la toxicomanie. Les méthodes d'évaluation de l'efficacité et de la qualité des résultats du travail de prévention de la toxicomanie devraient être définies au tout début de l'activité envisagée. L'importance de développer des critères d'évaluation réside dans le fait qu'ils permettent de suivre les résultats des travaux aux étapes intermédiaires de la mise en œuvre du programme afin de coordonner et d'ajuster l'efficacité et la qualité de toutes les activités de prévention.

Les programmes de prévention de la toxicomanie comprennent les blocs suivants :

a) analyse de la situation : description du quartier scolaire ; type d'école; conditions d'apprentissage à l'école; le nombre d'élèves, d'enseignants, de parents ; nombre de familles monoparentales; l'état de santé des élèves et des enseignants ; le nombre de fumeurs qui consomment de l'alcool, des drogues (selon une enquête anonyme ou des informations d'un narcologue de district) ; le nombre d'élèves ayant des troubles du comportement qui sont à risque de comportement addictif ; participation des parents au processus éducatif (participation aux travaux du comité de parents, participation aux réunions de parents, organisation des classes et des vacances scolaires, aide à la réfection de l'école, etc.) ;

b) analyse des ressources disponibles : disponibilité des services de traitement de la toxicomanie dans la zone ; coopération de l'inspecteur de district, du pédiatre et des médecins adolescents, relations avec les organismes publics et les centres de loisirs ; le fonctionnement des cercles, sections, clubs scolaires ; mettre en œuvre des mesures de prévention (cours, heures de cours, conversations, jeux de rôle, etc.) ; participation au travail de prévention des enseignants, des éducateurs sociaux, des psychologues, des parents ;

c) l'analyse des facteurs contribuant au risque d'impliquer les élèves dans la consommation de tabac, d'alcool et de drogues ;

d) l'analyse des facteurs qui entravent le développement de comportements addictifs chez les élèves ;

e) déterminer les domaines prioritaires de l'établissement d'enseignement et fixer les buts et objectifs du travail de prévention ;

f) un plan d'activités qui doit être mis en œuvre pour obtenir le résultat souhaité, comprenant les activités scientifiques et méthodologiques, psychologiques, médicales et sociales de l'école, le travail avec les parents (amphithéâtre des parents, "Parent University", questionnaires, tests suivis d'une discussion , etc.) , travailler sur le micro-site ;

g) détermination des artistes interprètes ou exécutants et des participants à la mise en œuvre des activités planifiées ;

h) les résultats attendus ;

i) critères d'évaluation de l'efficacité des activités de prévention antidrogue d'un établissement d'enseignement.

L'efficacité et l'efficience du programme de prévention sont en grande partie assurées sous réserve de sa polyvalence et de sa pérennité. Prévention de la toxicomanie. École, famille : manuel. - Ekaterinbourg, 2000.S. 50.

1.3. Activités d'un éducateur social pour prévenir les conduites addictives chez les adolescents

Le travail préventif d'un enseignant social est effectué dans les domaines suivants Organisation des activités des centres d'aide sociale aux familles et à l'enfance et des centres d'aide psychologique et pédagogique à la population pour prévenir l'abandon des enfants. // Fondation russe pour les réformes sociales. - M. : Éducation, 2001.S. 63. :

1. Etude et identification des causes des conduites addictives chez l'enfant et l'adolescent.

2. Prévention du développement de l'orientation asociale, criminelle et pathologique de la personnalité.

3. Organisation d'activités spéciales vérifiées psychologiquement et pédagogiquement avec les adolescents à risque.

4. Interaction avec d'autres professionnels et services sociaux associés impliqués dans le processus socio-pédagogique préventif pour l'intégration des efforts éducatifs.

Ainsi, l'activité d'éducateur social implique la mise en œuvre des fonctions suivantes :

une recherche;

b) avertissement, prophylactique ;

c) correctionnel et développemental, réadaptation;

d) développer l'interaction au nom de la résolution des problèmes de l'enfant.

La direction de recherche du travail préventif implique l'étude de la situation sociale de développement des enfants ayant besoin d'un soutien pédagogique, en obtenant les informations les plus complètes sur le niveau de leur développement social. Les informations de ce type sont généralement disponibles auprès des membres de l'équipe administrative, des enseignants, des maîtres de classe, du psychologue scolaire et des parents.

L'éducateur social collecte et construit des informations basées sur les idées des spécialistes travaillant avec les enfants. Il identifie les contrevenants systématiques aux règles et règlements de l'école (absences fréquentes aux cours, comportement provocateur, désobéissance aux exigences générales, tabagisme, langage grossier, etc.). Le groupe suivant est composé d'élèves qui violent les normes morales et légales dans la famille, dans la rue, dans la cour, à l'école (insultes aux camarades de classe, aux enfants, aux enseignants, recours à la force physique pour régler les problèmes, vol, coercition, dégradation des meubles et autres objets de l'intérieur de l'école, etc.).

L'éducateur social apprend tout sur la composition sociale de la famille et, si possible, examine les contacts de ses clients potentiels à l'extérieur de l'école.

Après cela, la communication directe et l'établissement de contacts avec l'adolescent commencent.

Il est important de tirer une conclusion quant à savoir s'il est possible de compter sur l'interaction avec les proches: à quel point ils se soucient du sort de l'enfant et s'ils sont prêts à participer activement à l'évolution de la situation.

Il est également important d'identifier le style pédagogique qui s'est développé en relation avec cet enfant à l'école et en famille. A cet effet, il est possible d'utiliser la méthode d'expertise du style pédagogique, incluant les indicateurs suivants Garifullin R.R. Prévention des drogues cachées : Un guide pratique pour les éducateurs et les parents. - M. : SK Sfera, 2002.S. 72. :

1. L'attitude de l'enseignant vis-à-vis des instances d'autonomie de la classe :

a) développe, s'appuie sur des organes d'autonomie gouvernementale ;

b) les ignore, n'y attache pas d'importance ;

c) supprime les organes d'auto-gouvernement, les sélectionne personnellement, sans tenir compte de l'opinion du collectif de la classe.

2. Mesures préférées du comportement et de stimulation des élèves :

a) préfère les encouragements à la punition, n'oublie pas de féliciter l'élève pour sa réussite ;

b) fait preuve d'une attitude neutre vis-à-vis des réussites et des méfaits des élèves ;

c) préfère les punitions aux incitations ; au moindre oubli de l'enfant, il y a une séparation, un appel des parents, etc.

3. Résoudre les situations de conflit en classe :

a) lorsqu'un conflit survient, il essaie d'en comprendre objectivement les causes, est capable d'admettre son erreur ;

b) s'éloigne de la résolution d'une situation de conflit, ne s'en aperçoit pas ;

c) dans le conflit prend une position offensive, supprime les autres.

4. Rigidité des exigences :

a) exigeant avec modération, capable d'entrer dans des circonstances qui n'ont pas permis à l'étudiant de répondre correctement à l'exigence de l'enseignant ;

b) dans les relations avec les étudiants fait preuve de connivence, ne sait pas exiger l'accomplissement de ses instructions et instructions ;

c) est catégorique, ne pardonne pas aux étudiants le moindre écart par rapport à leurs exigences, ne reconnaît pas les circonstances atténuantes.

5. Distance de communication :

a) est en contact étroit avec les élèves, jouit de la confiance des enfants, est capable de parler avec eux en toute confiance ;

b) n'attache pas d'importance aux relations avec les élèves, communique peu en dehors du cours ;

c) garde catégoriquement ses distances, communique avec les gars sur un ton officiel, conforme à des conversations purement commerciales.

En règle générale, trois groupes d'enseignants peuvent être distingués : le style impératif, le style collaboratif et le style connivence. Sur la base de l'avis d'expert, l'éducateur social peut juger des caractéristiques du climat psychologique de la classe où étudie l'enfant. Dans le même but, une technique sociométrique peut être utilisée, qui permet d'identifier dans une équipe ce que l'on appelle « l'indice d'isolement » de certains de ses membres.

Les informations reçues fournissent à l'éducateur social du matériel pour construire une stratégie de travail visant à résoudre les problèmes individuels de l'enfant. Un éducateur social peut utiliser les stratégies suivantes E.S. Menshikova. Programmes de prévention de l'abus d'alcool et de drogues pour adolescents // Psychologie familiale et thérapie familiale. - 1997. - N° 2. S.88-105. :

1. Travailler directement avec l'enfant . Cette stratégie a lieu dans le cas où l'environnement de l'enfant est extérieurement relativement sûr, mais pour une raison ou une autre, il commence à montrer une tendance à violer les normes socioculturelles, tombe sous une mauvaise influence. Dans de tels cas, l'éducateur social cherche à développer sa position subjective. La base d'une telle stratégie est une attention accrue aux réalisations et aux succès de l'enfant, une aide à la réalisation de soi et l'augmentation de son statut parmi ses pairs. L'orientation principale de cette stratégie est de se concentrer sur le potentiel personnel de l'enfant lui-même, pour aider à changer l'attitude envers les moyens d'affirmation de soi en utilisant les possibilités de soutien psychologique des spécialistes de l'école.

2. Travailler avec l'environnement pédagogique et « adulte » de l'enfant. Cette stratégie est choisie dans les cas où se forme une opinion publique négative assez stable sur l'enfant, qui ne fait qu'aggraver une situation déjà défavorable et contribue au développement d'un comportement addictif. D'autres associent les actions négatives de l'enfant à sa dépravation générale. Une telle condamnation généralisée non pas tant du délit que de l'enfant lui-même, la manifestation d'une attitude négative généralisée à son égard suscite une réponse de sa part. C'est ainsi que se forme la confrontation, qui contribue à renforcer ces traits négatifs dans la structure de la personnalité de l'enfant. La tâche principale que l'éducateur social résout dans de tels cas est de réorienter les vues de l'environnement adulte sur l'enfant et d'unir les efforts pour le soutenir, ce qui, bien sûr, peut contribuer à la création de conditions favorables à son épanouissement et à bien-être psychologique positif dans la société. Un changement d'attitude des autres contribue au développement de tendances positives dans la position de l'enfant lui-même, ce qui lui permet de construire avec lui un travail pour comprendre ses propres problèmes, de former un intérêt à être accepté et non rejeté par son environnement le plus proche - camarades de classe, professeurs, voisins, amis. L'une des tâches sociales et pédagogiques importantes résolues par un enseignant social dans le cadre de cette stratégie est la création de conditions favorables pour qu'un enfant choisisse un groupe ou une communauté scolaire positivement orienté comme référence.

3. Travailler avec l'environnement de l'enfant de l'enfant dans le système de l'espace organisé. Cette stratégie devient nécessaire lorsqu'un enfant est soit isolé, soit soumis à des moqueries et des attaques constantes de la part de ses pairs, ou, au contraire, se considère comme bien supérieur à tout le monde, une personnalité exceptionnelle, exceptionnelle, un leader, un meneur à à qui tout le monde doit obéir. Dans ce cas, l'éducateur social, avec d'autres spécialistes, effectue un travail d'amélioration des relations dans l'environnement d'un enfant ou en équipe, pour développer une orientation humaniste des relations. Sa tâche est de développer la motivation de l'enfant à rechercher l'aide de spécialistes, ainsi que de créer les conditions de son insertion dans le système normal de la vie (aide à la recherche d'un emploi ou au choix d'un nouvel établissement d'enseignement). Le contenu principal de cette ligne stratégique est de changer l'attitude de l'enfant face à la situation actuelle, de l'aider à se libérer de la conscience de son malheur, de l'isolement ou d'une estime de soi et d'une exclusivité insuffisamment élevées, qui sont de nature scandaleuse.

4. Travailler avec les enfants dans des structures non organisées (informelles). C'est peut-être le domaine le plus difficile et le moins étudié de l'activité sociale et pédagogique. En règle générale, les groupes informels sont extrêmement fermés aux adultes, en particulier aux enseignants. Par conséquent, seule une influence indirecte est possible. La stratégie est basée sur la manifestation par les adultes d'un intérêt sincère et authentique pour ce qu'un enfant vit et respire, sur quels principes se construit sa communication dans un groupe particulier, ce qui est précieux qu'il obtient en participant à de telles associations. L'absence de condamnation et de critique explicite de la part d'un adulte aide à lever les barrières dans la communication, rend les enfants plus ouverts. Un éducateur social qui a réussi à trouver le contact avec un enfant qui est dans une association informelle peut davantage utiliser les aspects les plus forts et positifs de l'activité de ce dernier et l'impliquer progressivement dans des activités prosociales.

Les axes stratégiques mis en évidence, bien sûr, n'épuisent pas toutes les options possibles pour l'activité d'un éducateur social. Chacun peut avoir sa propre trajectoire en fonction de la situation spécifique et de l'individualité du client.

Formes de travail préventif comprennent l'éducation, la conversation, le conseil, la thérapie sociale, le divertissement et la thérapie par les loisirs.

Le conseil consiste à s'intéresser aux problèmes spécifiques de l'enfant, aux raisons de leur apparition et à un travail commun pour les repenser. La base de l'influence socio-thérapeutique est la fourniture d'une assistance et d'un soutien pour résoudre les problèmes de l'enfant. La thérapie sociale peut avoir lieu à un niveau individuel sur la base d'un travail direct avec le client, selon les spécificités de la situation actuelle, les caractéristiques de sa personnalité et implique des manières indirectes d'influencer le travail avec l'environnement du client, avec l'environnement qui entrave ou entrave son développement social. La thérapie sociale comprend également une méthode qui est classiquement appelée « attirer et captiver les enfants ». Elle consiste à contaminer l'enfant avec n'importe quelle idée, lui donner envie de participer aux activités proposées, tout en lui donnant un rôle actif. Certains chercheurs identifient l'ergothérapie individuelle comme l'une des méthodes. On suppose qu'au cours du travail, l'enfant sera capable de trouver des moyens de se réaliser, d'échapper à des passe-temps inutiles et de gagner de l'argent pour les besoins quotidiens. La thérapie sociale peut également avoir lieu au niveau du groupe. Parmi les formes de thérapie sociale de groupe, les formations pour la croissance personnelle, l'autorégulation, le comportement de rôle, divers types de thérapie par le jeu, les bagues musicales et les discothèques, les rencontres sont particulièrement connues. L'éducateur social, avec les enfants, organise des soirées musicales et des discothèques et définit des tâches pédagogiques visant à développer des compétences de communication, une culture du comportement lors d'événements de masse.

Chapitre II. Organisation d'un travail social et pédagogique pour prévenir les conduites addictives des étudiants dans un établissement d'enseignement

2.1 L'expérience de vérification

Le but de l'expérimentation : Réaliser des tests psychologiques afin de déterminer les signes d'un comportement addictif chez les adolescents.

Objectifs de l'expérience :

1. Détermination du niveau indicatif de consommation de substances psychoactives (alcool, tabac) ; connaissance à leur sujet ; les compétences de les abandonner; comportement en situation de consommation de drogue/alcool.

2. Diagnostic de la personnalité des adolescents (identification de traits de caractère anormaux, caractéristiques de l'estime de soi, etc.).

L'expérience a impliqué 24 adolescents, élèves de la 7e année de l'école secondaire n°37 à Ob, dans la région de Novossibirsk.

Pour déterminer les connaissances des adolescents sur les substances psychoactives, les aptitudes à les rejeter, les comportements en situation de consommation de drogue/alcool, nous avons utilisé une technique spécialement développée par des psychologues pour adolescents « Check yourself ».

Instruction: Nous proposons un test qui vous aidera à déterminer à l'avance à quel point la nicotine, l'alcool, les drogues sont dangereux pour vous et à évaluer votre force pour les combattre. Choisissez l'une des options de réponse.

1. Que pensez-vous de la « brume bleue » ?

a) Un fumeur empoisonne la pièce et transforme tout le monde autour de lui en fumeurs passifs.

b) Chacun doit décider lui-même où et combien fumer.

c) Il est permis de fumer uniquement dans les zones strictement désignées.

2. L'examen arrive bientôt, vous êtes nerveux. Votre copain vous propose une pilule "calmante". Le prendrez-vous ou le refuserez-vous ?

a) Je le prendrai si je suis complètement sorti.

b) Je ne le prendrai pas, car j'ai peur de ne pas pouvoir obtenir le même la prochaine fois, et l'habitude apparaîtra.

c) Je n'ai pas besoin d'un « calmant » artificiel.

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Caractéristiques du comportement addictif chez les adolescents. Tests psychologiques afin de déterminer les signes d'un comportement addictif chez les adolescents (le niveau d'utilisation de substances psychoactives - alcool, tabac), orientations d'un travail de prévention.

INTRODUCTION Chapitre I. Fondements théoriques des activités d'un éducateur social pour la prévention des toxicomanies comportement actif chez les adolescents 1.1 Ajouter des fonctionnalités comportement hilarant des adolescents 1.2 Méthodes et principes du travail social et pédagogique sur la prévention des dépendances p comportement des adolescents 1.3 Activités d'un éducateur social en prévention de la toxicomanie comportement différent chez les adolescents Chapitre II. Organisation du travail social et pédagogique pour prévenir les conduites addictives des élèves dans un établissement d'enseignement 2.1 Vérification de l'expérience 2.2 Expérience formative 2.3 Expérience témoin Conclusion Bibliographie Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 4 INTRODUCTION Chaque personne aspire à un état confortable, mais, malheureusement, dans la vie de tous les jours, cela n'est pas toujours réalisable. Il y a toujours de nombreux facteurs qui « interfèrent avec la vie ». Dans de tels cas, une personne ressent un malaise psychologique. La plupart des gens utilisent leurs ressources intérieures pour sortir d'un état de stress : ils se tournent vers leurs amis, leurs proches pour obtenir de l'aide, ou tout simplement attendent - "le temps guérit", considérant que les périodes "à problèmes" sont un phénomène naturel de la vie. faire face au stress, soulager la fatigue, se détendre. Pour certains c'est de la nourriture, pour d'autres c'est du sport, de la musique, des jeux informatiques, de la pêche, de la lecture, du travail, de la collection, etc. Normalement, ces méthodes de maintien du confort psychologique n'interfèrent pas, mais aident plutôt et font partie intégrante d'une vie pleine de sang, saturée d'émotions et de communication. Si cette méthode est mise au premier plan, éclipsant tout le reste « vital », « humain », on peut parler de l'émergence de conduites addictives. La probabilité de dépendance est plus élevée chez les personnes qui éprouvent à peine des difficultés, même à court terme et «mineures», ne savent pas comment faire face au stress quotidien.La toxicomanie et l'alcoolisme sont l'un des problèmes les plus importants et les plus complexes de notre société. La nouvelle augmentation du nombre de toxicomanes chez les enfants et les adolescents crée des conditions préalables à une menace pour la sécurité nationale du pays associée à une épidémie de toxicomanie chez les jeunes. La situation actuelle entraîne un besoin urgent d'actions décisives et actives dans l'organisation de la prévention de la toxicomanie. Comportement addictif des élèves : organisation du travail préventif // Enseignant sibérien. - Mai-juin 2003. - N° 3 (27). ... Concernant les enjeux de prévention de la toxicomanie et de l'alcoolisme, il est nécessaire de prendre en compte la multidimensionnalité de ce phénomène, et, par conséquent, la complexité de construire un système de mesures préventives. L'école moderne dans ses activités, comme auparavant, aspire à l'unité des processus d'enseignement et d'éducation. L'établissement d'enseignement a un rôle de premier plan dans l'organisation parmi les étudiants de la prévention des comportements indisciplinés, de la violation des normes morales, de l'éthique, ainsi que dans l'organisation du travail sanitaire et éducatif pour prévenir le tabagisme, l'alcoolisme et la toxicomanie. Très souvent, la consommation de substances psychoactives par les mineurs est un symptôme de troubles de la vie personnelle ou sociale (familiale). Mauvaise alimentation, sédentarité, stress, perte du sens de la vie - tels sont les facteurs qui conduisent les enfants, les adolescents et les jeunes à consommer de l'alcool, du tabac, des drogues. Les adolescents « abandonnent » la sphère de l'éducation, mènent une vie marginale et commettent des délits. Cela présuppose la priorité des influences pédagogiques et socio-psychologiques pour aborder les questions de prévention des conduites addictives en milieu éducatif. « Se fier uniquement à l'expérience des narcologues dans la prévention du tabagisme, de l'alcoolisme, de la toxicomanie et de la toxicomanie ne signifie rien du tout ... la lutte contre les mauvaises habitudes indépendamment de la formation d'un mode de vie sain n'a pas de sens, car aucune des mauvaises habitudes n'est un phénomène primaire, elle comble le vide dans le système éducatif exactement là où la santé et un mode de vie sain occupent l'une des dernières places dans le système d'orientation des valeurs d'un enfant ou d'un adolescent. »Kolbanov V.V., Zaitsev G.K. La valeurologie à l'école : Guide méthodologique. - SPb.: Education-AST, 1992. P. 29. Compte tenu de tout ce qui précède, le thème de l'ouvrage "Travail socio-pédagogique sur la prévention des conduites addictives chez les adolescents" peut être considéré comme pertinent et opportun. de l'étude est les conduites addictives des adolescents Sujet du travail - Travail social et pédagogique sur la prévention des conduites addictives chez les adolescents Objectif du travail : Analyser le travail social et pédagogique sur la prévention des conduites addictives chez les adolescents Objectifs : 1. Mener une analyse théorique des fondements des activités d'un éducateur social pour prévenir les conduites addictives chez les adolescents. Diagnostiquer la tendance des adolescents aux comportements addictifs. 3. Organiser et réaliser un travail socio-pédagogique sur la prévention des conduites addictives des élèves dans un établissement d'enseignement.Méthodes de travail : Analyse théorique de la littérature sur le sujet, tests, expérimentation socio-pédagogique, méthodes statistiques de traitement des données. Chapitre I. Théorique fondements des activités d'un éducateur social sur la prévention des conduites addictives chez les adolescents 1.1 Caractéristiques du comportement addictif chez les adolescents Le comportement addictif est le désir d'échapper à la réalité en modifiant l'état mental de manière artificielle : en prenant toutes substances (alcool, drogues, tranquillisants...) ..) Étapes de formation à l'addiction Je souhaite réaliser une formation. Un guide pour un formateur débutant travaillant dans la prévention du VIH/SIDA, de la toxicomanie et des infections sexuellement transmissibles. - Novossibirsk : Projet humanitaire, 2000.S. 154. : 1. Le début (point de départ) est l'émergence et la fixation dans la conscience du lien entre l'expérience d'un changement intense de l'état mental et la prise d'une certaine substance (ou la mise en œuvre d'une action). Une personne prédisposée au comportement addictif au moment de réaliser cette connexion sur le plan émotionnel comprend : « C'est à moi ! » La fixation se produit indépendamment du fait que la personne a vécu des émotions positives ou négatives - l'essentiel est l'intensité de l'expérience. Rythme addictif - une certaine fréquence de recours à l'addiction s'établit, jusqu'à présent uniquement aux moments d'inconfort psychologique.L'établissement d'un rythme addictif est facilité par : a) des traits de personnalité (faible tolérance des difficultés même de courte durée), b) des difficultés vie personnelle (maladie et décès d'êtres chers, perte d'emploi) c) choix limité de stratégies pour faire face au stress.Il peut s'écouler plusieurs années entre la première et la deuxième étape. La dépendance en tant qu'élément de la personnalité. Une augmentation du rythme addictif forme un stéréotype de réponse à l'inconfort psychologique. ("Je me suis disputé - je dois manger une barre de chocolat"). Deux personnalités apparaissent chez une personne - "saine" et "addictive". "Sain" cherche à communiquer, a peur de la solitude. « Addictive », au contraire, recherche la solitude, ne peut communiquer qu'avec les mêmes « addicts » (par exemple : les collectionneurs préfèrent communiquer avec les mêmes collectionneurs, et uniquement à propos de la collection). Cette étape s'accompagne d'une lutte interne entre les deux composantes de la personnalité, et ici il peut encore y avoir des périodes de cessation de la dépendance ou le remplacement d'une dépendance par une autre. À ce stade, de nombreux toxicomanes ont l'illusion d'un contrôle total sur leurs émotions et la justesse de leur comportement. Une personne communiquant avec un toxicomane, dans cette période, a le sentiment de communiquer avec différentes personnes. (Seulement aujourd'hui, la personne a promis de ne plus jamais jouer au casino, demain elle pourra tricher afin d'obtenir de l'argent pour le jeu, après-demain - vous blâmez vicieusement pour tout. ) Un toxicomane dans un état de lutte pour « son propre sentiment » ne peut être dissuadé. Pour tous les arguments, il aura une réponse toute prête : "Les timbres sont plus importants pour moi que les gens, ils ne vous décevront jamais...", "Tous les gens boivent...", "On vit une fois, on mange un autre gâteau ..." 4. Dominance de la dépendance. À ce stade, une personne est plongée dans la toxicomanie et isolée de la société. Il y a une violation des relations interpersonnelles - il ne peut pas communiquer même avec les mêmes toxicomanes. Les gens autour à ce stade remarquent que "ce n'est pas la même personne", l'ancienne personnalité "est partie", s'est effondrée. Catastrophe. La dépendance détruit non seulement la psyché, mais aussi la santé. Il y a un mépris général de soi, de son corps, de l'hygiène personnelle. Les addictions non pharmacologiques détruisent également la santé (la boulimie conduit à l'obésité, le jeu conduit aux maladies cardiaques). Il n'est plus possible de revenir à l'ancienne vie, puisque la partie saine de la personnalité a déjà été détruite. La personne a perdu sa famille, ses diplômes, son emploi, elle a de sérieux problèmes financiers. Par conséquent, les toxicomanes sont de fréquents contrevenants à la loi.Conclusion: tous les types d'activité addictive conduisent à une rupture avec le cercle de communication précédent, le monde des sensations réelles, des personnes réelles avec leurs inquiétudes, leurs espoirs, leurs souffrances.Types de comportements addictifs : 1 . Dépendances chimiques : a) Dépendance aux substances psychoactives b) Alcool) Drogues d) Comprimés (tranquillisants, barbituriques, etc.) e) Tabac 2. Dépendances non chimiques: a) Manger avec excès b) Golodaniev) Collectionner e) Sexuel e) Jeux d'argent) Workaholizmzh) Jeux informatiques, Internetz) Fanatisme religieux) Fan. mouvements dans la musique et les sports) Regarder des " feuilletons " k) Co-addiction Dans les cas de dépendances non chimiques, nous parlons de fixation constante de l'attention sur certains objets (marques, livres, armes) ou activités - types d'activités (sexe, travail, manger, s'occuper d'un mari alcoolique, communiquer avec un ordinateur). Cela prend des dimensions telles qu'il commence à contrôler la vie d'une personne, la rend impuissante, la prive de la volonté de résister à la dépendance. Ces objets ou activités remplacent progressivement les contacts normaux avec les gens, l'amour, les soins à leurs proches, le repos, l'ambition saine dans le travail, le besoin d'un soutien amical de la vie d'une personne. Dans la vie d'une personne en bonne santé, tout se complète harmonieusement.Dans les addictions chimiques, l'attention est fixée sur une ou plusieurs substances chimiques qui altèrent l'état mental. Dans ce cas, la vie d'une personne dépendante (alcoolique ou toxicomane) est détruite beaucoup plus rapidement et ses proches sont impliqués dans cet ouragan de destruction. Il est plus commode de considérer l'effet destructeur du comportement addictif sur le modèle bio-psycho-socio-spirituel de l'addiction. Son essence est la suivante : toute addiction / addiction affecte tous les aspects de la vie d'une personne - elle détruit le corps, le psychisme, les relations avec les gens. Par exemple : l'addiction aux jeux informatiques, Internet entraîne une perturbation du système nerveux central (SNC) , en conséquence - - maux de tête, troubles de la concentration, perte de mémoire, insomnie. Une personne qui consacre beaucoup de temps à un ordinateur est physiquement incapable de communiquer avec les gens, ou la communication devient formelle. La prise en compte des aspects psychologiques de la prévention des conduites addictives des mineurs passe par la définition du phénomène de disposition psychologique à l'usage de substances psychotropes, c'est-à-dire l'identification de telles caractéristiques psychologiques des adolescents, qui sont une sorte de « maillon faible » dans la processus de socialisation de l'individu. Ce sont ces caractéristiques psychologiques qui le poussent à « s'évader de la réalité » dès la première rencontre avec des difficultés.En utilisant des substances psychotropes, un adolescent poursuit avant tout l'objectif de changer son état mental. Par conséquent, trouver les causes psychologiques de l'alcoolisme et de la toxicomanie chez les adolescents revient à répondre à la question : pourquoi veulent-ils modifier leur état mental par une voie artificielle (chimique) ?Lors de l'analyse des facteurs qui déterminent le comportement addictif des mineurs, il faut toujours utilisez le mode subjonctif. Cela est dû au fait qu'aucun des facteurs n'est fondamental, décisif. Même un certain ensemble de facteurs ne prédétermine rien sans ambiguïté, puisque dans ce cas aussi, l'abus de substances psychotropes peut ou non l'être. Des conditions de vie difficiles, une éducation familiale inappropriée, un faible niveau éducatif et culturel de l'environnement social environnant affectent de nombreux enfants vivant en Russie, mais tous les adolescents placés dans ces conditions ne deviennent pas alcooliques ou toxicomanes. Dans le même temps, les prérequis psychophysiologiques défavorables (psychopathies, accentuations de caractère, développement de la personnalité psychopathique, dysfonctionnements cérébraux et lésions organiques du cerveau, fardeau héréditaire) ne sont pas non plus fatals, et en eux-mêmes (c'est-à-dire sans combinaison avec des facteurs sociaux) ne peuvent pas devenir le principal déterminant de la dépendance chimique. Au contraire, beaucoup d'enfants qui nous intéresseront à l'avenir socialisent assez normalement, obtiennent même des résultats élevés dans l'activité professionnelle. Par conséquent, un rôle plus important est joué par la façon dont ces facteurs sont réfractés dans la psyché de l'enfant, comment les événements de la vie et les diverses circonstances sont perçus par lui. Cela explique le fait qu'un enfant, issu de l'environnement social le plus défavorable, dans une atmosphère familiale négative, grandit comme une personne digne, et l'autre, issu d'une famille complètement prospère et riche, occupant une position sociale assez élevée, devient un toxicomane. ou alcoolique.« Alcoolique ou toxicomane, ainsi que les tentatives d'identification du « profil spécifique » d'une personne prédisposée à l'usage de substances psychotropes, sont des tâches extrêmement difficiles. Des études de ce genre ont été menées principalement par des scientifiques étrangers à l'aide de nombreux tests de personnalité. Les résultats ont montré qu'il existe un certain nombre de similitudes communes aux personnes qui abusent de drogues ou d'alcool. En particulier, il s'agit d'un faible développement de la maîtrise de soi, de l'autodiscipline ; faible résistance à toutes sortes d'effets indésirables, incapacité à surmonter les difficultés; instabilité émotionnelle, tendance à réagir de manière inadéquate aux circonstances frustrantes, incapacité à trouver une issue productive à une situation traumatique Abdirov N.M., Iktynbaev M.K. Un adolescent dans l'orbite de la toxicomanie : problèmes, mises en garde : Monographie. - Karaganda, 1997. S. 61. Il est facile de voir que ces traits sont caractéristiques non seulement des alcooliques et des toxicomanes, mais aussi simplement des personnes peu adaptées socialement. De plus, de telles caractéristiques de la personnalité sont souvent observées à l'adolescence, surtout si cette période de développement s'accompagne de complications, sur fond de difficultés antérieures pour élever un enfant. Par conséquent, l'attirance de l'adolescent pour l'usage de substances psychotropes est le signe d'une mal-être. La base de ce symptôme est la disposition psychologique de l'adolescent à consommer des substances psychotropes. Se formant progressivement, progressivement, il se réalise à la première occasion, c'est-à-dire en cas de situation correspondante. Malgré la surprise apparente, l'impulsivité, le comportement addictif d'un adolescent, son alcoolisme ou sa toxicomanie sont l'aboutissement logique de l'évolution précédente.Le manque de préparation psychologique à l'usage de substances psychoactives lui donne au contraire une sorte de "marge de sécurité" qui offre une opportunité de résister à l'influence défavorable de l'environnement. Ce n'est pas un hasard si dans le même groupe d'une école professionnelle ou dans une brigade de travail, où existent des traditions alcooliques persistantes, certains mineurs commencent à abuser de l'alcool puis à trop boire, tandis que d'autres restent indifférents, bien qu'ils participent à des fêtes communes, obéir aux normes du groupe. Même l'usage occasionnel de drogues ou d'autres substances toxiques, par lequel sont passés de nombreux adolescents appartenant à des groupes de rue, reste pour certains un épisode. L'usage de substances psychotropes par des adolescents qui n'ont pas de préparation psychologique pour cela n'est généralement pas fixé comme une forme habituelle de comportement et, à mesure qu'ils vieillissent, l'acquisition de la maturité personnelle passe « par elle-même », sans l'intervention de médecins et l'utilisation de toute autre mesure d'influence. L'identification de la disposition psychologique à utiliser des substances psychotropes nécessite une nouvelle approche pour résoudre le problème de l'alcoolisme et de la toxicomanie des mineurs. Elle consiste à déplacer l'accent du problème de l'alcoolisme vers les problèmes d'une personne qui abuse de l'alcool, vers le problème de la personnalité. Autrement dit, la concentration sur le fait même de l'abus étant dépassée, la naïveté d'une telle idée des finalités du travail anti-alcool devient évidente : "si seulement ils ne buvaient pas, le reste suivra". En fait, la solution au problème de l'alcoolisme et de la toxicomanie va au-delà d'une seule sphère d'abus Zavyalov V. Yu. Aspects psychologiques de la formation de la dépendance à l'alcool. - Novossibirsk : Nauka, 1988. S. 27. La disposition psychologique à consommer des substances psychotropes consiste en l'incapacité de percevoir adéquatement les situations associées au besoin de surmonter les difficultés de la vie, d'établir des relations avec les autres et de réguler correctement son comportement. Ce phénomène est une combinaison de certains traits de personnalité qui entravent l'adaptation sociale normale d'un adolescent. Étant une éducation personnelle, la préparation psychologique au comportement addictif ne se manifeste pas toujours, étant pour ainsi dire à l'état latent (latente). Elle s'actualise dans une situation de difficulté à satisfaire les besoins sociaux importants d'une personne.Considérons une situation développementale typique d'un adolescent « difficile à éduquer » qui, pour diverses raisons, reçoit constamment des commentaires et des réprimandes de la part des enseignants, n'étudie pas bien. et ne rencontre pas la compréhension et le soutien des parents, car ils ne savent pas (ou ne veulent pas) adopter la bonne position éducative et recherchent des méthodes adéquates d'influence pédagogique. Dans ce cas, un certain nombre de besoins sociaux de l'adolescent sont frustré : a) le besoin d'une évaluation positive des adultes qui sont importants pour lui (puisqu'une évaluation négative des parents est généralement la conséquence d'une évaluation négative de l'enseignant) ; b) le besoin d'estime de soi (puisqu'une faible la performance scolaire est généralement associée à un développement insuffisant des capacités et de l'intelligence); c) le besoin de communication (l'opinion d'un enseignant à l'adolescence détermine en grande partie l'opinion de l'équipe, et une faible performance scolaire ne contribue pas à améliorer la position de l'étudiant dans le système de relations interpersonnelles dans l'équipe de classe) Vasilyuk F.E. Psychologie de l'expérience. - M. : MGU, 1988. S. 125. La principale caractéristique du comportement frustré d'un adolescent est la perte de son objectif originel significatif. Dans le même temps, ses actions et son comportement dans son ensemble peuvent être assez utiles, mais la réalisation d'un nouvel objectif n'a aucun sens par rapport à l'objectif initial ou au motif de son comportement et de ses activités. En conséquence, l'objectif initial est perdu et l'adolescent en réalise un autre - se débarrasser des expériences émotionnelles négatives causées par des influences traumatiques (évaluation négative de l'enseignant, négligence des camarades de classe, etc.). ... Ceci, en règle générale, est associé soit à leurs caractéristiques personnelles, soit à des stéréotypes de comportement préalablement appris, qui permettent d'éviter des expériences émotionnelles négatives en situation d'échec. L'absence d'une habitude développée de surmonter les difficultés, le désir de retrouver rapidement un état de bien-être émotionnel poussent l'adolescent à reconsidérer la situation, négativement évaluée par les adultes, à l'imaginer comme telle dans laquelle il n'y a pas besoin de faire d'efforts volontaires. . Naturellement, tous les mécanismes du comportement protecteur ne sont pas reconnus par l'adolescent, il cherche juste intuitivement des solutions qui le satisfont. Un rôle important à cet égard est joué par le fait que la plupart des adolescents difficiles, malgré de nombreuses expériences de vie négatives, restent intérieurement infantiles. Atteindre le maximum de bien-être émotionnel possible dans ces conditions, lutter pour la vie « selon le principe du plaisir » sont les motifs déterminants et formateurs de sens de l'infantilisme. Par conséquent, la conscience de soi de l'adolescent n'est dirigée que "le long de la ligne de moindre résistance", ce qui détermine l'inclusion de mécanismes de protection de son comportement Shabalin V. Comportement addictif à l'adolescence et à l'adolescence. - M. : VECHE, 2003. S. 192. Les mécanismes protecteurs du comportement de la personnalité sont des processus involontaires et inconscients destinés à la sauver de la perception d'informations psychotraumatiques indésirables, à éliminer l'anxiété et la tension. Leur action est généralement de courte durée et dure aussi longtemps qu'un « répit » est nécessaire pour une nouvelle activité. Dans le même temps, si l'état de bien-être émotionnel est fixé pour une longue période et remplace essentiellement l'activité, alors le confort psychologique est atteint au prix d'une distorsion de la perception de la réalité, ou d'une auto-tromperie. afin de procurer un bien-être émotionnel momentané, agit sans tenir compte de la perspective à long terme. Son objectif est atteint par la désintégration des comportements, souvent associée à l'émergence de déviations dans le développement de la personnalité. Avec la croissance des informations négatives, des critiques, des échecs inévitables en violation du processus de socialisation, la défense psychologique, qui permettait temporairement à l'adolescent de percevoir le mal-être objectif de manière illusoire-positive, devient de moins en moins efficace. En cas d'inefficacité de son action, ou de formation insuffisante, lorsqu'une menace d'effondrement névrotique surgit, l'adolescent cherche instinctivement une issue et la trouve souvent dans l'environnement extérieur. L'utilisation de substances psychotropes fait également partie des méthodes externes de protection contre une situation traumatique. L'unité des mécanismes psychologiques sous-jacents à l'alcoolisme, à la toxicomanie, aux manifestations névrotiques, aux réactions psychotiques, aux suicides est notée par les auteurs nationaux et étrangers Pyatnitskaya IN L'abus d'alcool et le premier alcoolisme de scène. - M. : Médecine. 1988., Eidemiller EG, Kulikov SA, Cheremisin OV Étude de l'image « Je » chez les adolescents ayant un comportement addictif / Recherche psychologique et psychothérapie en narcologie. - L., 1989.S. 74-79. Ainsi, les personnes qui sont confrontées à l'impossibilité de changer leur état émotionnel négatif de manière productive et qui ne disposent pas de méthodes efficaces de défense psychologique, sont confrontées à un choix : la névrose ou l'usage de substances psychotropes. Si le contrôle social est suffisamment élevé et interdit la consommation d'alcool (drogues), la possibilité de névrose est grande. En l'absence de contrôle social avec la disponibilité d'alcool (drogues), la disposition psychologique actualisée à utiliser des substances psychotropes, en règle générale, est réalisée et la personne devient alcoolique (toxicomane). En d'autres termes, les personnes caractérisées par une telle préparation psychologique, dans une situation de difficulté à satisfaire les besoins sociaux vitaux sont prédisposés à l'alcoolisme ou à la névrose. Dans ce cas, ils se divisent en deux groupes : les individus plus impulsifs, autoritaires et extravertis empruntent la voie de l'alcoolisme ; les personnes plus conformistes et introverties souffrent de névrose. Les raisons internes et externes suivantes pour Munyagisenya E. provoquent l'actualisation de la disposition psychologique à utiliser des substances psychotropes. L'influence de faits défavorables du microenvironnement sur la formation d'un comportement addictif chez les adolescents // Psychologique Sciences et éducation. - Numéro 4. - 2001. : 1. l'incapacité de l'adolescent à sortir de manière productive de la situation de difficulté pour répondre à des besoins vitaux urgents ; 2. méthodes non formées ou inefficaces de protection psychologique d'un adolescent, lui permettant de soulager au moins temporairement le stress émotionnel ; 3. la présence d'une situation traumatisante dont l'adolescent ne peut trouver une issue constructive.Dans de telles conditions, l'adolescent est impuissant face à des états émotionnels négatifs accablants. Fuyant instinctivement la désintégration des fonctions mentales et l'émergence de manifestations névrotiques, il recourt à un changement d'état par des moyens artificiels (chimiques).A l'adolescence, des états de tension émotionnelle, d'inconfort mental, dont les causes ne sont pas reconnues, surviennent très souvent. . Cette étape critique du développement de la personnalité est parfois si douloureuse que l'adolescent cherche involontairement à y survivre au sens plein du terme «sous anesthésie». Sur la tendance des adolescents aux conduites addictives // Questions de psychologie. - N° 11. - 2001. La disposition psychologique à l'usage de substances psychotropes, facteur systémique d'émergence de l'alcoolisme et de la toxicomanie, sert en même temps de critère pronostique de ces phénomènes. En d'autres termes, après avoir déterminé qu'un adolescent a une telle préparation, il est sûr de dire qu'une situation traumatique le conduira soit à l'abus d'alcool (drogue), soit à la névrose, soit au suicide. N'importe lequel de ces résultats sera une tragédie pour l'adolescent et sa famille, une perte pour la société. L'identification en temps opportun de la disposition psychologique de l'adolescent à utiliser des substances psychotropes permet de prévenir précocement les déviations de son comportement, contribue au développement de méthodes de diagnostic des adolescents. tendance au comportement addictif, et le développement de programmes psychocorrectifs pour les groupes à risque. 2 ... Méthodes et principes du travail social et pédagogique sur la prévention des conduites addictives chez les adolescents Le système de mesures préventives et correctives est associé à la création d'une motivation alternative chez les adolescents par rapport aux besoins négatifs émergents, les conduisant à un choix délibéré. Des traits de personnalité préservés et au moins des éléments de motivation positive deviennent la base sur laquelle peut être construit un programme d'aide et de soutien pour les adolescents ayant des comportements addictifs R.V. Ovcharova Ouvrage de référence de l'éducateur social. - M. : SK "Sphere", 2001. S. 152. Il comprend les activités suivantes : 1. Formes de travail de groupe, y compris le travail psychothérapeutique, qui : a) ouvrent la possibilité de former une nouvelle expérience de relations humaines normales dans des situations vitales pour chacun et pour tous, stimulent les concepts émergents de « je », de nouveaux modèles d'identification ; b) assurer la formation d'un sentiment d'appartenance à un proche, excluant l'isolement dans l'environnement ; protection contre le stress chronique; Élargissement des perspectives temporelles.Les exercices, qui sont effectués en même temps par les participants aux cours - jeux de rôle, formations, etc. - aideront à acquérir une nouvelle expérience dans l'interaction avec les autres en incluant une variété de sensations - des plus inoffensif à époustouflant. Non seulement se jouent des scènes de la vie bien connues des adolescents, mais on tente de pénétrer dans le monde inconnu des adultes. Cela aide à élargir les idées sur la vie, sur ses capacités, ses sentiments, à comprendre les problèmes, à essayer des rôles d'adultes, à comprendre «de l'intérieur» ses parents, ses enseignants, ses éducateurs, ses proches et, par conséquent, à franchir une autre étape. vers la croissance. Formes individuelles de travail, y compris la correction du comportement et un large éventail d'influences - des formations de groupe aux activités intéressantes sur un sujet (y compris le travail), l'orientant professionnellement, contribuant à la construction d'une interaction positive avec les autres, élargissant ses contacts avec d'autres enfants et la société 3. Correction des attitudes envers l'avenir par l'orientation professionnelle et la formation d'attitudes envers le choix d'une carrière sous la direction d'un spécialiste qualifié par la fixation et le développement de significations personnelles des changements en cours dans les relations sociales, la rationalisation ciblée de ses activités, l'identification des perspectives immédiates et lointaines, l'identification et la prise de conscience des différents systèmes de valeurs. types de travaux préventifs : 1. Prévention primaire - mesures visant à prévenir l'apparition d'une maladie, d'un processus ou d'un problème. 2. Prévention secondaire - mesures visant à détecter et arrêter ou modifier pour le mieux l'évolution d'une maladie, d'un processus ou d'un problème le plus tôt possible. 3. Prévention tertiaire - arrêter ou ralentir l'évolution d'une maladie, d'un processus ou d'un problème et de leurs conséquences, même si l'état (pathologique) sous-jacent persiste. La prévention primaire consiste à : a) des campagnes d'information dans les médias, b) à fournir des moyens de protection appropriés , c) offrir un comportement alternatif dans cet environnement social et culturel. La prévention secondaire comprend : a) des campagnes d'information ciblées (basées sur les relations directes dans la société), b) la fourniture de remèdes et l'explication de leur utilisation, c) l'utilisation de moyens pharmacologiques et autres pour influencer une personne spécifique, d) des modifications de la loi dans le but de transformer positivement une société soumise à un niveau de risque élevé, ainsi que afin d'empêcher la propagation de ce phénomène, e) la formation des enseignants et des personnes mettant en œuvre des programmes de prévention, des actions de réadaptation, c) la création d'actions spécifiques structures et organisations (base de traitement et de réadaptation). La première exigence de toute activité de prévention est la fourniture d'informations qui parviennent directement au destinataire et l'implique dans un travail actif. La deuxième exigence : l'information doit être placée dans un certain contexte ... Ce contexte doit être enrichi et traité en fonction de l'émergence d'innovations, ainsi que sous l'influence de la réaction individuelle ou collective des destinataires, en fonction de leurs besoins et de leurs ressentis.Dans les activités de prévention, toute information doit être : a) correcte , b) pertinent à la réalité, c) complet , d) accessible, e) placé dans le bon contexte, f) systématisé, g) la situation appropriée dans la société, h) visant à atteindre l'intérêt maximum des destinataires. Le terme "prévention" comprend tous les types d'activités, le but qui est d'empêcher l'émergence et le développement d'un certain phénomène dans une société donnée. Le but principal de la prévention de la toxicomanie et de l'alcoolisme est de créer une situation dans la société dans laquelle les membres d'une étant donné la société, ne consomment pas de substances psychoactives (sauf en cas de nécessité médicale), ce qui signifie qu'elles ne nuisent pas à elles-mêmes et aux autres. L'efficacité du travail de prévention dans les établissements d'enseignement général les attentes dépendent en grande partie de sa coordination. Mener des événements individuels (mois, actions de masse, activités parascolaires, etc.) ne donnera pas le résultat souhaité s'ils sont mis en œuvre séparément des autres. L'activité préventive, centrée sur les enseignants, les élèves et leurs parents, est un système intégral, destiné de manière coordonnée à tous les participants au processus éducatif. Une telle coordination des actions assure pleinement la mise en œuvre réussie des stratégies de prévention qui sous-tendent la politique scolaire en matière de toxicomanie chez les élèves L. Cherkashina. A., Sklyanova N.A., Rukavishnikov A.I. et autres Prévention de la toxicomanie à l'école : Guide méthodologique. Livre deux. Partie 1 et 2. - Novossibirsk, 2001. S. 31. La politique scolaire dépend en grande partie de la position des enseignants, des parents et des élèves, de l'interaction dans la prévention de toutes les organisations et départements intéressés, tels que les administrations de district, les services sociaux, la police, le public organisations, centres de loisirs.L'intégrité du système de travail sur la prévention de la toxicomanie est assurée par un certain nombre de principes qui sous-tendent l'approche scientifique et méthodologique des activités de prévention Kulakov SA Diagnostic et psychothérapie des conduites addictives chez les adolescents. - M. : Education-AST, 1998.S. 327. : 1. Principe scientifique. C'est le plus important dans la prévention de la toxicomanie. Le domaine de l'information est formé à l'aide de matériaux scientifiques et littéraires, basés sur l'expérience pratique de spécialistes. 2. Le principe de coopération. Il suppose la coopération et l'unité d'action à la fois de tous les participants au processus éducatif dans la mise en œuvre de la politique antidrogue à l'école, ainsi que des services intéressés sur le territoire du microdistrict, de la ville. Le principe du soutien politique et public. La mise en œuvre de ce principe est une condition nécessaire au succès de la propagande antidrogue. Ce n'est qu'avec le soutien de l'administration, des organisations publiques et des médias que l'on peut obtenir de vrais résultats. Le principe de l'activité de tous les participants aux activités de prévention de la toxicomanie. Suppose la participation active des enseignants, des élèves, des parents dans la planification et la mise en œuvre du travail de prévention anti-drogue. Le principe de former de vrais objectifs clairs et de fixer des objectifs. Les tâches des activités de prévention de la toxicomanie doivent être réelles, adaptées aux conditions de l'établissement d'enseignement, tenir compte des capacités du personnel scolaire et être soutenues par les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs fixés. Le principe d'évaluer l'efficacité et l'efficience de la mise en œuvre des programmes de prévention de la toxicomanie. Les méthodes d'évaluation de l'efficacité et de la qualité des résultats du travail de prévention de la toxicomanie devraient être définies au tout début de l'activité envisagée. L'importance de développer des critères d'évaluation réside dans le fait qu'ils permettent de suivre les résultats des travaux aux étapes intermédiaires de la mise en œuvre du programme afin de coordonner et d'ajuster l'efficacité et la qualité de toutes les activités de prévention. a) analyse de la situation : description du quartier scolaire ; type d'école; conditions d'apprentissage à l'école; le nombre d'élèves, d'enseignants, de parents ; nombre de familles monoparentales; l'état de santé des élèves et des enseignants ; le nombre de fumeurs qui consomment de l'alcool, des drogues (selon une enquête anonyme ou des informations d'un narcologue de district) ; le nombre d'élèves ayant des troubles du comportement qui sont à risque de comportement addictif ; participation des parents au processus éducatif (participation aux travaux du comité de parents, participation aux réunions de parents, organisation des classes et des vacances scolaires, aide à la réfection de l'école, etc.) ; b) analyse des ressources disponibles : disponibilité des services de traitement de la toxicomanie dans la zone ; coopération de l'inspecteur de district, du pédiatre et des médecins adolescents, relations avec les organismes publics et les centres de loisirs ; le fonctionnement des cercles, sections, clubs scolaires ; mettre en œuvre des mesures de prévention (cours, heures de cours, conversations, jeux de rôle, etc.) ; participation au travail de prévention des enseignants, des éducateurs sociaux, des psychologues, des parents ; c) analyse des facteurs contribuant au risque d'impliquer les élèves dans la consommation de tabac, d'alcool et de drogues ; d) analyse des facteurs qui entravent le développement de comportements addictifs chez les élèves ; e) la détermination des domaines d'activité prioritaires de l'établissement d'enseignement et la fixation des buts et objectifs du travail de prévention ; f) un plan d'action qui doit être mis en œuvre pour obtenir le résultat souhaité, y compris les activités scientifiques et méthodologiques, psychologiques, médicales et sociales de l'école, le travail avec les parents (amphithéâtre des parents, "Parent University", questionnaires, tests suivis d'une discussion, etc.), travail sur le micro-site ; g) identification des interprètes et des participants à la mise en œuvre des activités prévues ; h) résultats attendus ; i ) critères d'évaluation de l'efficacité des activités de prévention antidrogue d'un établissement d'enseignement. Le programme ilactique est largement assuré à condition de sa polyvalence et de sa pérennité. Prévention de la toxicomanie. École, famille : manuel. - Iekaterinbourg, 2000.S. 50. 1.3. Activités d'un éducateur social pour prévenir les conduites addictives chez les adolescents Le travail préventif d'un enseignant social est effectué dans les domaines suivants Organisation des activités des centres d'aide sociale aux familles et à l'enfance et des centres d'aide psychologique et pédagogique à la population pour prévenir l'abandon des enfants. // Fondation russe pour les réformes sociales. - M. : Éducation, 2001.S. 63. : 1. Etude et identification des causes des conduites addictives chez l'enfant et l'adolescent 2. Prévention du développement d'une orientation asociale, criminelle et pathologique de la personnalité 3. Organisation d'activités spéciales vérifiées psychologiquement et pédagogiquement avec des adolescents à risque. Interaction avec d'autres spécialistes et services sociaux connexes impliqués dans le processus socio-pédagogique préventif, pour l'intégration des efforts éducatifs.Ainsi, les activités d'un éducateur social impliquent la mise en œuvre des fonctions suivantes: a) recherche;b) préventive, préventive; c) correctionnel et développemental, réadaptation ; d) développer l'interaction au nom de la résolution des problèmes de l'enfant. La direction de la recherche du travail préventif implique l'étude de la situation sociale du développement des enfants ayant besoin d'un soutien pédagogique, en obtenant l'information la plus complète sur le niveau de leur développement social. Les informations de ce type sont généralement disponibles auprès des membres de l'équipe administrative, enseignants, maîtres de classe, psychologue scolaire, parents… L'éducateur social collecte et construit des informations à partir des réflexions des spécialistes travaillant avec les enfants. Il identifie les contrevenants systématiques aux règles et règlements de l'école (absences fréquentes aux cours, comportement provocateur, désobéissance aux exigences générales, tabagisme, langage grossier, etc.). Le groupe suivant est composé d'élèves qui violent les normes morales et légales dans la famille, dans la rue, dans la cour, à l'école (insultes aux camarades de classe, aux enfants, aux enseignants, recours à la force physique pour régler les problèmes, vol, contrainte, dégradation des mobilier et autres objets de l'intérieur de l'école L'éducateur social apprend tout sur la composition sociale de la famille et, si possible, étudie les contacts de ses clients potentiels à l'extérieur de l'école. Ensuite, commence la communication directe et l'établissement de contacts avec l'adolescent. est important de conclure s'il est possible de compter sur l'interaction avec les proches : à quel point ils se soucient du sort de l'enfant et s'ils sont prêts à participer activement à l'évolution de la situation. Il est tout aussi important d'identifier le style pédagogique qui s'est développé par rapport à cet enfant à l'école et en famille. A cet effet, il est possible d'utiliser la méthode d'expertise du style pédagogique, incluant les indicateurs suivants Garifullin R. R. Prévention cachée de la toxicomanie : Un guide pratique pour les éducateurs et les parents. - M. : SK Sfera, 2002.S. 72. : 1. L'attitude de l'enseignant envers les organes d'autonomie de classe : a) développe, s'appuie sur les organes d'autonomie ; b) les ignore, n'y attache pas d'importance ; c) supprime les organes d'autonomie, les sélectionne personnellement, sans tenir compte l'avis du collectif de classe 2. Mesures préférées de correction du comportement et de stimulation des élèves : a) préfère les encouragements à la punition, n'oublie pas de féliciter l'élève pour sa réussite ; b) montre une attitude neutre envers les réussites et les méfaits des élèves ; c) préfère la punition aux incitations ; au moindre oubli de l'enfant, il y a une séparation, un appel des parents, etc. 3. Résoudre des situations conflictuelles en classe : a) lorsqu'un conflit survient, il essaie d'en comprendre objectivement les causes, est capable d'admettre son erreur ; b) évite de résoudre une situation conflictuelle, ne s'en aperçoit pas ; c) dans un conflit prend une offensive position, supprime les autres. 4. Rigidité des exigences : a) exigeant avec modération, capable d'entrer dans des circonstances qui n'ont pas permis à l'élève de répondre correctement à l'exigence de l'enseignant ; b) dans les relations avec les élèves, il fait preuve de connivence, ne sait pas exiger l'accomplissement de ses instructions et instructions ; c) catégorique, ne pardonne pas aux étudiants les moindres écarts par rapport à leurs revendications, n'admet pas de circonstances atténuantes. 5. Distance dans la communication : a) est en contact étroit avec les élèves, jouit de la confiance des enfants, est capable de parler avec eux de manière confidentielle ; b) n'attache pas d'importance aux relations avec les élèves, communique peu en dehors du cours ; c) garde avec insistance son à distance, communique avec les enfants sur un ton officiel, dans le courant dominant des conversations purement commerciales. En règle générale, il existe trois groupes d'enseignants : le style impératif, coopératif et complice. Sur la base de l'avis d'expert, l'éducateur social peut juger des caractéristiques du climat psychologique de la classe où étudie l'enfant. Dans le même but, une technique sociométrique peut être utilisée, qui permet d'identifier ce que l'on appelle "l'indice d'isolement" de certains membres de l'équipe. Les informations obtenues fournissent à l'enseignant social un matériau pour construire une stratégie de travail visant à résoudre problèmes individuels de l'enfant. Un éducateur social peut utiliser les stratégies suivantes E.S. Menshikova. Programmes de prévention de l'abus d'alcool et de drogues pour adolescents // Psychologie familiale et thérapie familiale. - 1997. - N° 2. S.88-105. :un. Travailler directement avec l'enfant . Cette stratégie a lieu dans le cas où l'environnement de l'enfant est extérieurement relativement sûr, mais pour une raison ou une autre, il commence à montrer une tendance à violer les normes socioculturelles, tombe sous une mauvaise influence. Dans de tels cas, l'éducateur social cherche à développer sa position subjective. La base d'une telle stratégie est une attention accrue aux réalisations et aux succès de l'enfant, une aide à la réalisation de soi et l'augmentation de son statut parmi ses pairs. L'orientation principale de cette stratégie se concentre sur le potentiel personnel de l'enfant lui-même, en aidant à changer l'attitude envers les moyens d'affirmation de soi en utilisant les possibilités de soutien psychologique des spécialistes de l'école. Travailler avec l'environnement pédagogique et « adulte » de l'enfant. Cette stratégie est choisie dans les cas où se forme une opinion publique négative assez stable sur l'enfant, qui ne fait qu'aggraver une situation déjà défavorable et contribue au développement d'un comportement addictif. D'autres associent les actions négatives de l'enfant à sa dépravation générale. Une telle condamnation généralisée non pas tant du délit que de l'enfant lui-même, la manifestation d'une attitude négative généralisée à son égard suscite une réponse de sa part. C'est ainsi que se forme la confrontation, qui contribue à renforcer ces traits négatifs dans la structure de la personnalité de l'enfant. La tâche principale que l'éducateur social résout dans de tels cas est de réorienter les vues de l'environnement adulte sur l'enfant et d'unir les efforts pour le soutenir, ce qui, bien sûr, peut contribuer à la création de conditions favorables à son épanouissement et à bien-être psychologique positif dans la société. Un changement d'attitude des autres contribue au développement de tendances positives dans la position de l'enfant lui-même, ce qui lui permet de construire avec lui un travail pour comprendre ses propres problèmes, de former un intérêt à être accepté et non rejeté par son environnement le plus proche - camarades de classe, professeurs, voisins, amis. L'une des tâches socio-pédagogiques importantes résolues par un enseignant social dans le cadre de cette stratégie est de créer des conditions favorables pour qu'un enfant choisisse un groupe ou une communauté scolaire positivement orienté comme référence. Travailler avec l'environnement de l'enfant de l'enfant dans le système de l'espace organisé. Cette stratégie devient nécessaire lorsqu'un enfant est soit isolé, soit soumis à des moqueries et des attaques constantes de la part de ses pairs, ou, au contraire, se considère comme bien supérieur à tout le monde, une personnalité exceptionnelle, exceptionnelle, un leader, un meneur à à qui tout le monde doit obéir. Dans ce cas, l'éducateur social, avec d'autres spécialistes, effectue un travail d'amélioration des relations dans l'environnement d'un enfant ou en équipe, pour développer une orientation humaniste des relations. Sa tâche est de développer la motivation de l'enfant à rechercher l'aide de spécialistes, ainsi que de créer les conditions de son insertion dans le système normal de la vie (aide à la recherche d'un emploi ou au choix d'un nouvel établissement d'enseignement). Le contenu principal de cette ligne stratégique est de changer l'attitude de l'enfant face à la situation actuelle, de l'aider à se libérer de la conscience de son malheur, de l'isolement ou d'une estime de soi et d'une exclusivité insuffisamment élevées, qui sont de nature scandaleuse. Travailler avec des enfants dans des structures non organisées (informelles). C'est peut-être le domaine le plus difficile et le moins étudié de l'activité sociale et pédagogique. En règle générale, les groupes informels sont extrêmement fermés aux adultes, en particulier aux enseignants. Par conséquent, seule une influence indirecte est possible. La stratégie est basée sur la manifestation par les adultes d'un intérêt sincère et authentique pour ce qu'un enfant vit et respire, sur quels principes se construit sa communication dans un groupe particulier, ce qui est précieux qu'il obtient en participant à de telles associations. L'absence de condamnation et de critique explicite de la part d'un adulte aide à lever les barrières dans la communication, rend les enfants plus ouverts. Un éducateur social qui a réussi à trouver le contact avec un enfant qui est dans une association informelle peut encore utiliser les aspects les plus forts et positifs de l'activité de ce dernier et l'impliquer progressivement dans des activités prosociales.Les axes stratégiques identifiés n'épuisent certainement pas tous les possibles options pour l'activité d'un professeur social. Chacun peut avoir sa propre trajectoire, en fonction de la situation spécifique et de l'individualité du client. comprend l'éducation, la conversation, le conseil, la thérapie sociale, le divertissement et la thérapie par les loisirs.Le conseil consiste à s'attaquer aux problèmes spécifiques de l'enfant, à leurs causes et à travailler ensemble pour les repenser. La base de l'influence socio-thérapeutique est la fourniture d'une assistance et d'un soutien pour résoudre les problèmes de l'enfant. La thérapie sociale peut avoir lieu à un niveau individuel sur la base d'un travail direct avec le client, selon les spécificités de la situation actuelle, les caractéristiques de sa personnalité et implique des manières indirectes d'influencer le travail avec l'environnement du client, avec l'environnement qui entrave ou entrave son développement social. La thérapie sociale comprend également une méthode qui est classiquement appelée « attirer et captiver les enfants ». Elle consiste à infecter l'enfant avec n'importe quelle idée, lui donner envie de participer aux activités proposées, lui donner un rôle actif dans tout cela. Certains chercheurs identifient l'ergothérapie individuelle comme l'une des méthodes. On suppose qu'au cours du travail, l'enfant sera capable de trouver des moyens de se réaliser, d'échapper à des passe-temps inutiles et de gagner de l'argent pour les besoins quotidiens. La thérapie sociale peut également avoir lieu au niveau du groupe. Parmi les formes de thérapie sociale de groupe, les formations pour la croissance personnelle, l'autorégulation, le comportement de rôle, divers types de thérapie par le jeu, les bagues musicales et les discothèques, les rencontres sont particulièrement connues. L'éducateur social, avec les enfants, organise des soirées musicales et des discothèques et définit des tâches pédagogiques visant à développer les compétences de communication, une culture du comportement lors des événements de masse. Organisation d'un travail social et pédagogique pour prévenir les conduites addictives des étudiants dans un établissement d'enseignement 2.1 L'expérience de vérification Le but de l'expérimentation : Réaliser des tests psychologiques afin de déterminer les signes d'un comportement addictif chez les adolescents Les objectifs de l'expérimentation : 1. Détermination du niveau indicatif de consommation de substances psychoactives (alcool, tabac) ; connaissance à leur sujet ; les compétences de les abandonner; comportement en situation de consommation de drogue/alcool 2. Diagnostic de la personnalité des adolescents (identification de traits de caractère anormaux, caractéristiques de l'estime de soi, etc.) L'expérience a impliqué 24 adolescents, élèves de la 7e année du secondaire n° 37, Ob, région de Novossibirsk. Pour déterminer les connaissances des adolescents sur les substances psychoactives, les compétences pour leur refuser le comportement en situation de consommation de drogue/alcool, nous avons utilisé une technique spécialement développée par des psychologues pour adolescents « Check yourself ». nicotine, alcool, drogues sont pour vous et combattez-les. Choisissez l'une des réponses. 1. Que pensez-vous de la « brume bleue » ? A) Un fumeur empoisonne la pièce et transforme tout le monde autour de lui en fumeurs passifs. B) Chacun doit décider lui-même où et combien fumer. C) Vous ne pouvez fumer que dans des endroits strictement désignés. zones 2. Examen à venir, vous êtes nerveux. Votre copain vous propose une pilule "calmante". Allez-vous le prendre ou le refuser ? A) Je le prendrai si je suis complètement sorti. B) Je ne le prendrai pas, car j'ai peur de ne pas pouvoir obtenir le même la prochaine fois, et le l'habitude apparaîtra. C) Je n'ai pas besoin d'un "calmant" artificiel 3. A la fête, "l'herbe" tourne en rond. Vos amis s'éternisent, et vous ?

Comportement addictif (de l'anglais addiction - addiction, vicious addiction) - l'une des formes de comportement déviant, déviant, avec la formation d'un désir d'échapper à la réalité. Un tel sevrage se produit (est réalisé) en modifiant artificiellement son état mental par la prise de certaines substances psychoactives. L'acquisition et l'utilisation de ces substances entraînent une fixation constante de l'attention sur certains types d'activités.

La présence d'un comportement addictif indique une adaptation altérée aux conditions modifiées du micro- et macro-environnement. L'enfant, par son comportement, « hurle » sur la nécessité de lui apporter une aide d'urgence, et les mesures dans ces cas nécessitent davantage des mesures préventives, psychologiques, pédagogiques et éducatives que des mesures médicales.

Les conduites addictives sont une étape transitoire et se caractérisent par l'abus d'une ou plusieurs substances psychoactives en association avec d'autres troubles du comportement, parfois à caractère criminel.

Traditionnellement, le comportement addictif comprend : l'alcoolisme, la toxicomanie, la toxicomanie, le tabagisme, c'est-à-dire la dépendance chimique.

Alcoolisme - une maladie mentale chronique qui se développe à la suite d'un abus prolongé de boissons. Une telle maladie en soi n'est pas un trouble mental, mais des psychoses peuvent l'accompagner. L'intoxication alcoolique peut devenir un provocateur de psychoses endogènes. Au dernier stade de cette maladie, la démence (démence) se développe.

Dépendance - un état douloureux caractérisé par des phénomènes de dépendance psychique et physique, un besoin pressant d'usage répété et répété de drogues psychoactives, qui se traduit par une attirance irrésistible.

La toxicomanie est une maladie qui se manifeste par une dépendance mentale et parfois physique à une substance ne figurant pas sur la liste officielle des drogues.

L'alcoolisme, la toxicomanie et la toxicomanie créent une dépendance.

Selon la définition de l'OMS, l'addiction est « un état d'intoxication périodique ou chronique provoqué par l'usage répété d'une substance naturelle ou synthétique ».

La toxicomanie est divisée en mentale et physique.

Dépendance mentale caractérisé par un désir irrésistible ou une envie irrésistible d'utiliser une substance psychoactive, une tendance à augmenter sa dose pour obtenir l'effet souhaité, le rejet de la substance provoque un inconfort mental et de l'anxiété.

Dépendance physique - un état où la substance utilisée devient constamment nécessaire au maintien du fonctionnement normal de l'organisme et s'inscrit dans le schéma de son maintien en vie. La privation de cette substance donne lieu au syndrome de sevrage (syndrome de sevrage), qui prétend être des troubles somatiques et neurologiques.

La plupart des dérives du comportement des mineurs : négligence, délinquance, consommation de substances psychoactives, reposent sur une source : l'inadaptation sociale, dont les racines se trouvent dans une famille inadaptée. Un enfant socialement inadapté, un adolescent, étant dans une situation de vie difficile, est une victime dont les droits au plein développement ont été gravement bafoués. Selon la définition acceptée, l'inadaptation sociale signifie une violation de l'interaction de l'individu avec l'environnement, caractérisée par l'impossibilité de réaliser son rôle social positif dans des conditions micro-sociales spécifiques, correspondant à ses capacités.

Le motif principal du comportement des adolescents sujets à des comportements addictifs est la fuite d'une réalité insupportable. Mais le plus souvent, il y a des raisons internes, telles que des échecs scolaires persistants et des conflits avec les parents, les enseignants, les pairs, des sentiments de solitude, une perte de sens à la vie, un manque total d'exigence à l'avenir et un échec personnel dans tous les types d'activités, et beaucoup plus. De tout cela, je veux m'enfuir, me noyer et changer mon état mental, bien que temporairement, mais pour le "meilleur" côté.

La vie personnelle, les activités éducatives et leur environnement sont considérés par eux le plus souvent comme « gris », « ennuyeux », « monotone », « apathique ». Ces enfants n'arrivent pas à trouver en réalité des domaines d'activités qui puissent attirer leur attention, captiver, éduquer et provoquer une réaction émotionnelle. Et ce n'est qu'après avoir consommé diverses substances psychoactives qu'ils atteignent un sentiment d'exaltation sans réellement améliorer la situation.

Considérons l'un des types de comportement addictif - le tabagisme.

Si vous découvrez que votre enfant, votre fils ou votre fille fume. Que faire? C'est une surprise pour vous. La première pensée qui me vient à l'esprit est de punir sévèrement, de l'interdire une fois pour toutes, pour que cela ne se reproduise plus jamais. Cependant, ne nous précipitons pas.

1. La punition est-elle un outil de sevrage tabagique ? De nombreux parents pensent que plus la punition est sévère pour fumer, mieux cela fonctionnera. Or c'est loin d'être le cas, la punition durcit l'enfant, détruit les relations de confiance avec les parents, provoque des ressentiments, mais ne conduit pas toujours à l'arrêt du tabac. Tous les partisans des méthodes « cruelles » le savent : une punition sera suivie d'une autre, encore plus sévère. Mais l'adolescent continue de fumer. La punition n'élimine pas les causes du tabagisme précoce ! Cela ne fait que nuire à la confiance de l'enfant dans ses parents.

2. Dois-je être intimidé par les conséquences du tabagisme ? Lorsqu'ils découvrent qu'un enfant fume, les parents cherchent généralement à l'informer d'urgence des dangers du tabagisme. Dans le même temps, voulant obtenir immédiatement l'effet souhaité, ainsi que des informations utiles et importantes pour un adolescent, ils donnent des informations inutiles. Par exemple, ils évoquent les méfaits du tabagisme dans un futur lointain : dans 50 ans vous aurez un cancer, un mauvais cœur, un mauvais teint…

Une telle "récupération" différée de dizaines d'années ne fait pas l'impression attendue sur l'adolescent. L'avenir lointain lui semble peu probable. De plus, de nombreux adolescents ne comprennent pas qu'il est difficile d'arrêter de fumer. Ils croient qu'ils peuvent arrêter de fumer quand ils le veulent. Cette illusion doit être détruite.

Les parents ont souvent recours à des informations peu fiables mais intimidantes, par exemple : « Si vous fumez, vos cheveux et vos dents vont tomber », « Vous deviendrez mentalement handicapé », etc. Ces informations, bien sûr, font peur à un adolescent s'il est méfiant. , peut-être conduire à un trouble mental - pour provoquer une peur constante pour votre santé. En même temps, avec le temps, un adolescent deviendra convaincu de la fausseté de cette information (après tout, les émissions de télévision et les magazines de vulgarisation scientifique sont accessibles à tous) et perdra confiance en ses parents, non seulement à cause du problème du tabagisme. .

N'intimidez pas un adolescent, les informations sur les dangers du tabac doivent être exactes et à jour.

3. Pourquoi les adolescents violent-ils l'interdiction de fumer ?

Les adolescents ne sont pas autorisés à fumer. Cette exigence légitime doit être respectée dans l'intérêt des enfants eux-mêmes. Cependant, cette interdiction équitable est violée par les adolescents si un certain nombre de conditions sont violées :

Lorsque l'interdiction est de nature externe, formelle : vous ne pouvez pas fumer à la maison ou à l'école, mais dans la rue, dans la cour, vous le pouvez, personne ne fera de commentaire, bien que désormais, selon la loi, il soit interdit de fumer en public des endroits;

Lorsque l'interdiction n'est pas motivée. Souvent, les adultes ne prennent pas la peine de justifier leurs allégations. Comme, par exemple, dans un tel dialogue : « Vous ne pouvez pas fumer » - « Pourquoi ? - "Parce que c'est impossible...".

Une telle "justification", peut-être, satisfera le plus jeune étudiant, mais pas l'adolescent, qui est enclin à analyser les déclarations des adultes.

Lorsque l'interdiction est « injuste ». Souvent, tant les parents que les enseignants font appel à la « âge adulte » d'un adolescent, exigent de lui une indépendance dans les actions et la prise de décision. Et en même temps, ils fument avec lui, démontrant ainsi clairement « l'abîme » qui sépare les « vrais » adultes des « faux » adultes.

Le tabagisme ouvert des adultes est perçu par les adolescents comme un privilège d'âge, fumer devient à leurs yeux un attribut matériel de l'âge adulte.

Fumer par les parents et les enseignants en présence d'adolescents est inacceptable ! Les interdictions de fumer pour les adolescents doivent être justifiées et motivées.

4. Quel est l'impact des parents fumeurs sur le début du tabagisme chez les enfants ? ?

À la question : « Votre enfant fumera-t-il ? - la majorité des parents qui fumaient ont répondu négativement. Malheureusement, les statistiques disent autre chose : 80% des fumeurs ont grandi dans des familles où les parents fumaient, par conséquent, les parents ne réalisent pas leur "contribution" à l'initiation des enfants au tabagisme et à d'autres mauvaises habitudes.

Dès son plus jeune âge, un enfant voit de belles boîtes de cigarettes, briquets, cendriers dans la maison, et joue souvent avec. Il voit ses parents et leurs invités fumer et s'habitue peu à peu à la fumée du tabac. L'enfant cherche à imiter ses parents, adopte leur vraie attitude quotidienne face au tabagisme, ce qui ne constitue pas des propos sur la nocivité de cette habitude.

Les adultes ne perdront pas leur autorité s'ils avouent ouvertement aux enfants leur faiblesse : ils peuvent se débarrasser de cette dépendance. Cela créera la bonne attitude envers le tabagisme chez les enfants et augmentera la confiance dans les parents.

5. Que faire si un adolescent commence encore à fumer ?

Tout d'abord, réfléchissez aux raisons spécifiques de l'émergence de cette mauvaise habitude et n'essayez pas de l'arrêter avec une punition sévère pour le moment.

Se familiariser avec la littérature disponible, d'autres matériels et sources contenant des informations étayées sur les effets nocifs du tabagisme sur la santé, en particulier sur le corps de l'adolescent, et transmettre ces informations à sa conscience. Dans le même temps, ne donnez pas à l'adolescent d'informations fausses et effrayantes.

Créer et maintenir un environnement de confiance dans une relation avec un fils ou une fille. Ayant appris l'émergence d'une mauvaise habitude, n'humiliez pas ou ne punissez pas un adolescent, ne faites pas semblant de ne plus l'aimer. Choisissez le bon moment et, dans une conversation calme et confidentielle, essayez de discuter du problème avec lui.

L'interdiction de fumer doit être non seulement argumentée scientifiquement, mais aussi motivée dans la vie de tous les jours. Dans le même temps, rappelez-vous qu'un débordement émotionnel peut conduire au fait que l'adolescent se retire et qu'il devient beaucoup plus difficile de l'aider.

Fumer à l'adolescence est souvent le signe de problèmes familiaux. Cela peut notamment signifier que votre enfant n'est pas satisfait de son rôle dans la famille et a besoin d'aide pour se sentir plus mature.

Portez une attention particulière à la relation de l'adolescent avec ses pairs, essayez de le protéger de l'influence d'amis fumeurs.

N'oubliez pas qu'étant donné que les causes du tabagisme mûrissent progressivement, il n'est pas possible de vaincre cette habitude immédiatement. Par conséquent, les parents doivent être patients et ne pas essayer de résoudre le problème avec une pression décisive.

Si vous fumez vous-même, alors demandez-vous si vous étiez un exemple pour votre enfant ?

6. Comment répondre à la question « Pourquoi les adultes fument-ils si c'est si nocif ? »

Quand vous dites à un adolescent que fumer est nocif, vous entendez souvent en réponse que ce n'est pas vrai, parce que de nombreux adultes fument, en particulier les enseignants et les médecins, et qu'il n'est pas rare que des fumeurs vivent jusqu'à un âge avancé. Pourquoi les adultes fument-ils et le tabagisme affecte-t-il l'espérance de vie ? Malheureusement, parmi la population adulte de notre pays, environ 50% des hommes et 10% des femmes fument. La plupart d'entre eux ont commencé à fumer dès l'enfance. Près de 80 % des fumeurs adultes aimeraient arrêter et ont essayé, mais en vain. Parmi les fumeurs réguliers, un peu plus de 20 % parviennent à arrêter de fumer, car le fumeur est trop accro à la cigarette et devient son esclave.

Cette dépendance au tabac est plus prononcée chez ceux qui ont commencé à fumer dès l'enfance. Il est assez caractéristique qu'à la fin de leurs études à l'institut, plus de la moitié des étudiants fumeurs souhaitent arrêter de fumer en raison de la détérioration de leur santé - et c'est à l'apogée, lorsqu'une personne a toutes les chances d'être en bonne santé, lorsqu'elle a devant nous les années les plus intéressantes et les plus fructueuses.

Le fait que fumer n'affecte pas l'espérance de vie est une illusion, un mythe. Un schéma psychologique est simplement déclenché : une personne ne se souvient que de bonnes choses, par exemple : la longue vie d'un être cher qui a fumé. En réalité, les fumeurs vivent rarement jusqu'à un âge avancé, mais de tels cas sont frappants et ont un effet calmant sur les fumeurs.

Si les parents ou les bons amis d'un adolescent fument, il est conseillé de discuter avec eux du problème du tabagisme. En règle générale, la réponse est sans ambiguïté - c'est une mauvaise habitude dont vous ne pouvez pas vous débarrasser. Bien sûr, parmi les fumeurs, il existe également des "suicides" qui ne croient pas aux méfaits du tabac et espèrent ne pas être affectés par le drame des conséquences du tabagisme - le développement de maladies chroniques et la mort prématurée. Ces personnes sont semblables à celles qui traversent la rue au mauvais endroit ou à un feu rouge. Parfois, ça réussit...

Parfois, les gens commencent à fumer à l'âge adulte. Les raisons en sont différentes, mais c'est souvent l'influence des autres. Pour que les fumeurs causent un triple préjudice - à eux-mêmes, aux autres (tabagisme passif) et à ceux qui fument.

Pour prévenir le tabagisme, il est nécessaire de dispenser des cours de prévention du tabagisme, ainsi que des mesures préventives à l'échelle de l'école. Par exemple, pour organiser un concours de dessins reflétant les méfaits du tabac (Tabac et enfants, méfaits du tabac, publicité anti-tabac, etc.), un quiz anti-tabac, « L'essai d'une cigarette ».

Les enfants apprennent à vivre avec la vie

 ​ Si un enfant est constamment critiqué, il apprend à haïr.

 ​ Si un enfant vit dans l'inimitié, il apprend à être agressif.

 ​ Si un enfant est ridiculisé, il devient renfermé.

 ​ Si un enfant grandit dans le reproche, il apprend à vivre avec la culpabilité.

 ​ À mesure qu'un enfant grandit dans la tolérance, il apprend à accepter les autres.

 ​ Lorsqu'un enfant est encouragé, il apprend à croire en lui-même.

 ​ Lorsqu'un enfant est félicité, il apprend à être reconnaissant.

 ​ Si un enfant grandit pour être honnête, il apprend à être juste.

 ​ Si un enfant vit en sécurité, il apprend à croire aux gens.

 ​ Lorsqu'un enfant est soutenu, il apprend à se valoriser.

 ​ Si un enfant vit dans la compréhension et la convivialité, il apprend à trouver l'amour dans ce monde.

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