Une augmentation de la température avec toxicose. Toxicose précoce pendant la grossesse : causes, diagnostic, traitement

13.06.2019

Toxicose pendant la grossesse. Toxicose précoce. Toxicose tardive. Comment se battre

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La grossesse est un mystère de la nature. Pensez-y : neuf mois dans le corps d'une femme... une autre personne a vécu ! Une toxicose pendant la grossesse survient toujours. Cependant, il existe une toxicose précoce et une toxicose tardive.

Rappelons-nous comment notre corps réagit à une simple écharde ou à un virus ? La toxicose précoce pendant la grossesse commence lorsque l'immunité de la femme enceinte prend son enfant pour un corps étranger et s'arrête lorsque la place ou le placenta du bébé se forme - 12-13 semaines.

Pour réduire le rejet, le corps de la mère commence un affaiblissement progressif de l'immunité. La protection de la femme enceinte "s'endort" afin de ne pas interférer avec la croissance normale, la formation du fœtus et des organes auxiliaires pendant la grossesse (placenta, membranes). Par conséquent, les phénomènes inconfortables accompagnant la toxicose pendant la grossesse, tels que nausées, vomissements, vertiges, etc., apparus au début de la grossesse chez presque toutes les mères, passent rapidement et ne dérangent plus.

L'une des théories selon lesquelles la toxicose survient pendant la grossesse est la théorie des neuro-réflexes. Les troubles des connexions entre le système nerveux central et les organes internes jouent un rôle important dans le développement de la maladie. Pendant la grossesse, de nombreuses femmes deviennent plus maussades, irritables et pleurnichardes. À ce moment-là, les structures sous-corticales du cerveau commencent à fonctionner, alors que généralement chez l'homme, le cortex est plus actif.

Les structures sous-corticales organisent la plupart des réflexes de défense, et la nature sage fait fonctionner cette partie du cerveau de la mère plus efficacement. Le centre du vomissement est situé dans les structures sous-corticales, ainsi que dans les zones olfactives.

La toxicose pendant la grossesse s'accompagne de vomissements légers, modérés et excessifs. Le plus souvent, une forme bénigne est observée jusqu'à 4 fois par jour. Avec cette forme, une perte de poids non significative est possible, jusqu'à 3 kg. Avec des vomissements modérés, il y a une forte diminution du poids corporel, une déshydratation, une fièvre jusqu'à 38 ° C, une tachycardie (palpitations cardiaques), une hypotension (pression artérielle basse) sont possibles. La toxicose pendant la grossesse sous cette forme conduit généralement à une hospitalisation. Une analyse intempestive des causes de toxicose pendant la grossesse et l'absence de traitement peuvent conduire à diverses pathologies et même à l'interruption de grossesse. Les vomissements excessifs sont extrêmement rares, mais une telle toxicose pendant la grossesse s'accompagne de vomissements diurnes et nocturnes, de températures supérieures à 38 ° C, d'une accélération du rythme cardiaque (100 battements / s ou plus).

Une des manifestations de la toxicose peut être une salivation abondante, jusqu'à un litre par jour. Cette forme de toxicose pendant la grossesse est bénigne et ne nécessite pas de traitement. La dermatose de la femme enceinte est une maladie de peau qui survient pendant la grossesse et disparaît après l'accouchement. Ils apparaissent généralement sous forme de démangeaisons, moins souvent sous forme d'urticaire (petite éruption cutanée), d'eczéma suintant ou sec (lésions de la peau), d'érythème (rougeur persistante de la peau). Des démangeaisons peuvent survenir pendant toute période de grossesse dans la région génitale, et parfois sur toute la surface du corps. Dans les cas graves, les démangeaisons sont atroces, peuvent provoquer insomnie, dépression, irritabilité.

Et donc, toxicose pendant la grossesse, comment traiter:

Tout d'abord, ne cédez pas à la panique : oui, tout le monde est malade, c'est comme ça que ça devrait être..., tout le monde s'en inquiète, et vous pouvez le gérer.
Mangez une croûte de pain de seigle ou des craquelins sans quitter votre lit.
Le matin, une décoction d'herbes de menthe, de valériane, de calendula, d'achillée millefeuille aide. Ces plantes ont un effet bénéfique sur l'estomac, arrêtent les crampes et calment les nerfs.
Lorsqu'une attaque soudaine de nausée survient, surtout dans un lieu public, vous devez avoir sous la main des craquelins salés, des fruits secs, de la mandarine, du citron, des noix, de la menthe ou de la gomme, des graines de carvi, tout ce que vous préférez.
Le miel, comme remède le plus universel, une cuillère à jeun.
Essayez de manger plus d'aliments liquides ou semi-liquides, pas d'aliments chauds.
Pour certains, une longue matinée de sommeil aide.
Il faut éviter les aliments difficiles à digérer, ainsi que les aliments frits et salés.
Parfois, les médecins prescrivent du chophytol (un agent cholérétique à base de plantes) comme remède pour soulager la toxicose pendant la grossesse.

Il existe une toxicose pendant la grossesse au troisième trimestre et une toxicose tardive. Dans ce cas, le métabolisme eau-sel est perturbé. La toxicose tardive pendant la grossesse est causée par des dysfonctionnements du système nerveux central.

Ils disent que les causes de la toxicose tardive pendant la grossesse n'ont pas encore été étudiées. Peut-être s'agit-il d'un conflit immunitaire entre la mère et l'enfant, ou peut-être d'une perturbation du fonctionnement des reins, d'une modification de l'équilibre hormonal. Les principaux risques que comporte la toxicose tardive au cours de la grossesse sont le diabète sucré et l'hypertension artérielle.

De plus, le rôle clé qui affecte la toxicose tardive est le stress ou l'âge d'une femme enceinte : le risque est plus élevé pour les femmes de moins de 20 ans ou de plus de 35 ans. La toxicose tardive n'a pas toujours des manifestations aussi prononcées que des nausées ou des vomissements.

Soyez patient, il existe de nombreuses méthodes de lutte, choisissez-les vous-même. Cependant, comme la grossesse, la toxicose pendant la grossesse est un phénomène temporaire.

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Un test de grossesse à domicile détermine la grossesse en fonction de la quantité d'hormone chorionique humaine dans l'urine. Le contenu de cette hormone dans le corps double environ tous les 2 à 3 jours, et atteint son maximum pendant la période de 7 à 12 semaines de grossesse. Dans cet article : Quand faire un test de grossesse Quelle est la différence entre une "bandelette de test", une tablette et un test de grossesse à jet d'encre. Quel test de grossesse choisir (note du test, fabricants, mode d'emploi).

Les nausées sont l'un des signes de grossesse qui sont devenus littéralement le sujet de conversation de la ville. La toxicose devient un malheur pour la plupart des femmes enceintes. Mais peu de gens savent comment faire face à cette condition. Tous les médecins des cliniques prénatales ne donneront pas de bons conseils sur la façon de vaincre la toxicose sans médicament. Pourtant, de tels moyens existent.

Une alimentation variée pendant la grossesse est une condition préalable à la bonne santé du bébé et de la mère. Une bonne nutrition vous aidera à vivre une grossesse facilement et sans douleur. Le régime alimentaire d'une femme enceinte doit être équilibré en fonction du moment de la grossesse.

Selon les statistiques, 15 à 20 % de toutes les grossesses se terminent par des fausses couches. Dans la plupart des cas, cela se produit lorsque la femme ne se rend pas encore compte qu'elle est enceinte. Mais parfois, cela arrive à ceux qui se sont déjà attachés à leur ventre et sont tombés amoureux de lui.

Les grossesses tardives sont de plus en plus fréquentes dans notre vie. Les femmes modernes, dans l'air du temps, planifient de plus en plus l'apparition de leur premier enfant après 30 ans. Selon les statistiques, au cours des 20 dernières années, le nombre de femmes qui ont donné naissance à leur premier enfant à cet âge a triplé. Cela est dû au fait que de plus en plus de couples essaient d'abord de "se relever", de faire carrière, d'acquérir un logement séparé. Et seulement après cela, ils décident d'avoir un bébé dans la famille.

Le premier mouvement fœtal que nous remarquons se produit généralement entre 18 et 20 semaines. Mais en fait, le mouvement fœtal commence à la fin de la 8e semaine de grossesse. Ces mouvements ne sont pas encore coordonnés, l'embryon flotte librement dans le liquide amniotique et touche rarement la paroi de l'utérus.

Tout le monde devine intuitivement que les crampes musculaires sont causées par des anomalies dans le corps. Avec une douleur aussi désagréable, la question se pose immédiatement : qu'est-ce qui ne va pas chez moi, qu'est-ce qui manque, quelles sont les causes des crampes musculaires ? Et particulièrement souvent, les crampes pendant la grossesse surviennent dans la seconde moitié de la grossesse, lorsque le bébé commence à grandir plus vite et prend plus de vitamines et de minéraux de la mère.

Il existe de nombreuses théories essayant d'expliquer les causes et les mécanismes de développement de la toxicose précoce, parmi lesquelles hormonale, réflexe, allergique, immunitaire, etc. Le rôle principal dans ce processus est aujourd'hui attribué aux réarrangements dans le travail du système nerveux central comme latent névrose. Cela ne veut pas dire que la jeune mère est nerveuse, juste au niveau des structures sous-corticales profondes du cerveau, il y a en quelque sorte une analyse incorrecte des changements généraux du corps, plus l'apparition de nouvelles hormones. N'oubliez pas les changements possibles de la pression artérielle. Après tout, une pression artérielle très basse et élevée peut se manifester par des nausées et des vomissements ; cependant, ces conditions sont généralement accompagnées de maux de tête. Les obstétriciens-gynécologues ont noté que la survenue d'une toxicose précoce est plus typique chez les femmes enceintes atteintes de maladies chroniques, avec des grossesses multiples, chez les femmes trop jeunes ou, au contraire, d'un âge plus avancé.

Selon les statistiques, plus de la moitié des femmes interrogées se plaignent de vomissements. Mais seulement environ 10 % des femmes vomissent si souvent que leur état nécessite une hospitalisation. Les nausées, en revanche, sont encore plus fréquentes, bien que ni les modifications du goût et de l'odorat, ni les nausées, et encore plus les vomissements ne soient en aucun cas des compagnons "obligatoires" de la grossesse, comme certains le pensent.

Il existe trois degrés de gravité des vomissements chez la femme enceinte, en fonction de la fréquence de son apparition.

1 degré. Les vomissements ne se produisent pas plus de 5 fois par jour, alors que le bien-être de la femme reste satisfaisant, la température corporelle n'augmente pas, la fréquence cardiaque et la pression artérielle restent dans les limites normales. Les analyses de sang et d'urine sont également normales. Il n'y a aucun signe de déshydratation, la peau et les muqueuses visibles conservent leur hydratation normale. La perte de poids est possible, mais elle est faible, ne dépasse pas 3 kg en une semaine et demie à deux semaines. Les vomissements peuvent survenir à jeun ou être provoqués par des odeurs piquantes (les odeurs peuvent être évaluées par la femme elle-même comme désagréables, mais cela ne veut pas dire qu'elles sont vraiment les mêmes : par exemple, les déodorants, les désodorisants, les arômes floraux, etc. ). Manger peut aussi provoquer des vomissements.

2ème degré. Il s'agit d'un état modéré. Les vomissements surviennent jusqu'à 10 fois par jour. Une femme perd plus de 3 kg en une à une semaine et demie. L'état de santé de la femme enceinte est également altéré: faiblesse générale, des vertiges apparaissent, la température corporelle peut même augmenter légèrement, le pouls s'accélère (mais pas plus de 100 battements par minute), la pression artérielle est légèrement réduite et l'acétone est détectés dans les analyses d'urine et de sang. La peau et les muqueuses maintiennent une hydratation normale.

3 degré. Vomissements sévères, indomptables, excessifs, plus de 20 fois par jour. Même un simple tour de tête peut provoquer des crises de vomissements. L'état de la femme se détériore fortement, même la nuit n'apporte pas de soulagement, les vomissements continuent et ne permettent pas de dormir. Une femme ne peut ni manger ni boire, à cause de cela, une déshydratation sévère du corps s'installe, le métabolisme en général est perturbé, la perte de poids peut dépasser 10 kg. La température corporelle augmente (parfois même jusqu'à 38 ° C), la pression artérielle chute, une tachycardie (contraction cardiaque rapide) se produit - plus de 120 battements par minute, la peau et les muqueuses sont sèches. Même la quantité d'urine diminue (en raison de la perte importante de liquide avec le vomi et de l'incapacité de reconstituer cette perte en buvant). La fonction excrétrice des reins est également altérée. Dans l'analyse de l'urine, une grande quantité d'acétone et d'autres troubles sont déterminés, et dans les tests sanguins, la créatinine est fortement augmentée. Heureusement, de tels vomissements graves pendant la grossesse sont rares. Les vomissements du deuxième et, bien entendu, du troisième degré nécessitent une hospitalisation obligatoire.

Dans les cas de vomissements les plus graves, la question de l'interruption de grossesse peut se poser. Cela peut arriver dans les situations suivantes :

en cas de vomissements indomptables et d'absence d'effet du traitement ;
avec des vomissements sévères continus;
avec une perte de poids corporelle prononcée et croissante;
avec une augmentation de l'acétone dans l'urine, de la créatinine dans le sang, de la bilirubine dans le sang et d'autres signes d'insuffisance rénale-hépatique;
avec des violations du système nerveux central.

Le traitement d'une forme bénigne est effectué à domicile, mais toujours sous contrôle médical de l'état de la femme (poids, tension artérielle, pouls, analyses d'urine). Une femme a besoin d'organiser une atmosphère calme et conviviale, une nuit de repos complète, si possible, la protéger des odeurs et des produits provoquant des vomissements.

Vous devez manger en petites portions. Certains aliments peuvent aider à réduire les nausées et les vomissements. Ce sont les coings, pommes, jus de pomme, grenades, infusion ou décoction de citron, thé vert, pamplemousse, orange, chicorée, fruits secs, raisins secs, graines de courge, cornichons, choucroute, pommes marinées, préférées des femmes enceintes. Il n'est pas du tout nécessaire que tout cela vous convienne personnellement. Souvent, une femme choisit un remède « salvateur » pour elle-même.

Comme aide, la médecine traditionnelle propose les recettes suivantes. Vous pouvez choisir une ou plusieurs options pour vous-même, en fonction des réactions allergiques possibles, des sensations gustatives et de l'efficacité pour vous personnellement.

Prenez également le rhizome de Valerian officinalis, fruits d'anis ordinaire, feuilles d'épilobe à feuilles étroites, fleurs de tilleul à petites feuilles, fleurs de calendula officinalis, pousses de myrtilles, fruits d'aubépine rouge sang. Verser une cuillère à soupe du mélange broyé dans un moulin à café avec 2 tasses d'eau bouillante et chauffer 10 minutes au bain-marie, puis insister encore 2 heures dans un endroit tiède, égoutter. Prendre l'infusion chaude pendant un tiers de verre jusqu'à 6 fois par jour, selon les besoins.
Mélangez à parts égales les fruits de l'aubépine rouge sang, les feuilles de la mûre grise, les feuilles du tussilage, les feuilles du rêve commun, les fruits de l'églantier cannelle, les feuilles de fraise des bois, l'herbe de menthe poivrée. L'infusion est préparée et prise de la même manière que dans la recette précédente.
Préparez un mélange à parts égales de racine de guimauve, de racine de chicorée commune, de feuilles d'épilobe à feuilles étroites, de baies de sorbier, de pousses de myrtille, de fleurs de calendula. Cuire et prendre de la même manière que dans la recette précédente.
Dans des proportions égales, mélangez et broyez les fruits de l'anis ordinaire, le rhizome de la gravilata urbaine, les feuilles d'épilobe à feuilles étroites, l'herbe de menthe poivrée, l'agripaume à cinq lobes, la graine de lin. Versez une cuillère à soupe de matières premières avec 2 tasses d'eau bouillante et chauffez 15 minutes au bain-marie en évitant de faire bouillir. Versez l'infusion dans un thermos et insistez encore une heure, filtrez, ajoutez du miel ou du sucre au goût.

Prendre un tiers de verre tiède 4 à 5 fois par jour.

Mélangez également les feuilles de mûre avec du gris, des graines de lin, des cynorrhodons à la cannelle, des fruits d'anis, des fleurs de viorne ordinaire, des fleurs de trèfle des prés, un rhizome de gravilata urbaine, de l'agripaume à cinq lobes. Brasser et boire comme dans la recette précédente.
Prenez des parts égales de fruits d'anis ordinaire, de fruits d'aubépine rouge sang, de fleurs de tilleul à petites feuilles, de jeunes feuilles de framboisier, de fleurs de calendula, de feuilles de rêve commun. Faites infuser une cuillère à soupe du mélange broyé avec 2 tasses d'eau bouillante, chauffez 15 minutes au bain-marie en évitant de faire bouillir, insistez sous le couvercle pendant 40 minutes, filtrez, ajoutez du miel au goût. Boire chaud, si nécessaire, dans un quart - un tiers de verre jusqu'à 5 - 6 fois par jour.

Vous pouvez simplement manger une cuillère à dessert de miel quelques minutes avant un repas.

Broyez 2 cuillères à soupe de baies de viorne fraîches, versez-les avec un verre d'eau bouillante et chauffez au bain-marie pendant 10 minutes, filtrez, ajoutez un peu de miel. Prendre un tiers d'un verre d'infusion tiède avant les repas 3 à 4 fois par jour.
Prenez 2 cuillères à soupe de feuilles d'argousier, de menthe poivrée, d'églantier à la cannelle, versez un litre d'eau bouillante dans un thermos et laissez reposer 2 heures, égouttez. Ajoutez du miel et du jus de citron au goût, buvez un demi-verre frais après les repas ou entre les repas, si des nausées surviennent.
Pressez le jus de 250 g de canneberges, refroidissez le jus, faites bouillir le gâteau dans 4 verres d'eau, ajoutez une cuillère à soupe de feuilles de menthe et laissez reposer 15 minutes sous le couvercle. Filtrer, dissoudre 2 à 3 cuillères à soupe de miel dans un bouillon chaud (au goût), laisser refroidir à température ambiante, ajouter le jus de canneberge réfrigéré et une cuillère à café de jus de citron (vous pouvez simplement jeter une tranche de citron dans un verre). Boire un demi-verre après les repas ou entre les repas, frais ou tiède au choix, en cas de nausées.
Faites infuser une cuillère à soupe d'églantier à la cannelle haché, en ajoutant quelques tranches de pommes fraîches ou séchées, versez un verre d'eau chaude, chauffez 15 minutes au bain-marie, filtrez. Boire un demi-verre 2 à 3 fois par jour au lieu du thé.
Le jus de citrouille réfrigéré seul ou avec l'ajout de miel et (ou) de jus de citron, buvez plusieurs gorgées au cours de la journée au besoin.

Presque tout le monde sait que pendant la grossesse commence à se sentir malade le matin. Ce signe est considéré comme aussi vrai que les non moins célèbres « envies de salé ». Mais, contrairement à l'amour spontané pour les concombres, la plupart des femmes qui attendent la naissance d'un bébé doivent vraiment faire face à la toxicose. Alors, qu'est-ce que la toxicose précoce et comment cette condition peut-elle être soulagée ?

Quand débute la toxicose pendant la grossesse ?

A quel moment le malaise va commencer, pas un seul médecin ne pourra le dire, d'autant plus que 40 à 50% des femmes enceintes ne souffrent en principe pas de toxicose. Mais statistiquement, il a été constaté que chez la plupart des femmes enceintes, les symptômes commencent à apparaître à la 5e ou 6e semaine de grossesse et se poursuivent jusqu'à la fin du premier trimestre (12e semaine), après la fin de la formation du placenta, l'inconfort commence à décliner et à disparaître complètement.

Dans de rares cas, la toxicose peut se manifester dès la 2ème semaine et se poursuivre jusqu'à la 15ème (c'est par exemple souvent le cas des grossesses multiples). Si après la fin du premier trimestre l'état ne s'améliore pas, il est logique de consulter un médecin, un diagnostic rapide aidera à éviter le développement de pathologies plus graves.

En plus des nausées et des vomissements, d'autres signes de toxicose précoce comprennent :

augmentation de la salivation;
abaisser la pression artérielle;
tachycardie;
somnolence et fatigue;
dermatite (démangeaisons cutanées).

Dans la forme aiguë, des complications plus graves telles que l'asthme bronchique ou des spasmes musculaires surviennent également.

Causes de l'apparition de la toxicose dans les premiers stades

Il n'existe pas de version unique et scientifiquement prouvée expliquant pourquoi le début de la grossesse s'accompagne souvent de cette condition désagréable. Il existe plusieurs hypothèses, aucune n'excluant l'autre :

Contexte hormonal. Le premier trimestre est l'étape de restructuration complète du corps d'une femme pour remplir une nouvelle fonction. Ce processus s'accompagne de la production de fortes doses d'hormones qui, malgré leur besoin, n'ont pas toujours un effet positif sur l'état général.
Réponse immunitaire. Initialement, le corps de la mère perçoit le fœtus comme un objet étranger, puisque son ADN n'est qu'à moitié le même que le sien. Par conséquent, le système immunitaire réagit à « l'invasion », qui se traduit par un malaise.
Hypothèse réflexe nerveux... Alors que le fœtus s'attache à la paroi de l'utérus, il irrite les récepteurs internes, entraînant une excitation accrue dans la structure sous-corticale, qui est, entre autres, responsable de l'odorat, du goût et du réflexe nauséeux. Au fil du temps, le corps de la mère s'habitue au nouveau stimulus et l'effet négatif disparaît.
Cause psychosomatique (psychogène). Il existe une opinion selon laquelle les symptômes de la toxicose sont associés au stress excessif, aux peurs et aux inquiétudes de la future mère, à son impréparation à la grossesse et à l'accouchement. Contre cette hypothèse, il y a le fait que de nombreuses femmes ressentent les premiers signes de toxicose avant même d'avoir pris connaissance de leur nouvelle situation.

Il existe également un certain nombre de facteurs dont la présence peut aggraver l'évolution de la toxicose précoce. Ceux-ci inclus:

la présence de mauvaises habitudes (tabagisme, alcool, drogues);
prédisposition héréditaire;
maladies gastro-intestinales chroniques ou aiguës;
maladies infectieuses graves;
en surpoids;
état psycho-émotionnel instable, stress.

Malheureusement, même l'absence de tous les facteurs ci-dessus ne garantit pas que le début de la grossesse se déroulera sans complications. Même les jeunes femmes qui mènent une vie saine peuvent souffrir de toxicose.

Est-il possible de prévenir l'apparition d'une toxicose?

Il n'y a pas de méthodes garanties pour prévenir la toxicose précoce, mais si certaines recommandations sont suivies, son intensité peut être réduite, et dans certains cas même complètement évitée. Même au stade de la planification de la grossesse, vous devez :

refuser de mauvaises habitudes;
subir un examen et un traitement complets (maladies infectieuses, microflore opportuniste);
ajuster la routine quotidienne et la nutrition;
préparer psychologiquement la grossesse et l'accouchement à venir (de préférence avec un spécialiste).

Malheureusement, aucune de ces méthodes ne donne un résultat à 100 % ; les scientifiques n'ont pas encore inventé une « pilule » qui peut se débarrasser de la toxicose.

Que faire en cas de toxicose précoce ?

Comme déjà mentionné, il n'y a pas de traitement spécifique pour cette condition. Dans de rares cas, lorsque la toxicose devient aiguë et peut causer de réels dommages à la santé de la femme et du fœtus, après l'hospitalisation, une thérapie est prescrite avec des médicaments utilisés pour soulager les symptômes et leurs conséquences. Mais ces médicaments ont un effet très puissant et ne sont indiqués que dans les situations où l'absence de traitement peut affecter négativement l'état du corps de la mère et l'activité vitale du fœtus.

Comme il n'y a pas un tel danger avec la toxicose ordinaire, aucun traitement spécifique n'est prescrit. Habituellement, le médecin se limite à des recommandations générales concernant la routine quotidienne et l'alimentation, qui peuvent affecter positivement l'état physique et mental de la femme enceinte et aider à transférer plus facilement la toxicose. Afin de ne pas provoquer une détérioration du bien-être, il convient de respecter les règles suivantes:

dormir suffisamment (au moins 8 heures par jour);
abandonner les sports actifs;
ne pas trop manger, préférer une alimentation modérée et fractionnée à une nourriture abondante;
boire au moins 2 litres de liquide (surtout en cas de vomissements réguliers);
ne vous couchez pas immédiatement après avoir mangé;
ne pas manger chaud ou froid (les aliments doivent être légèrement plus chauds que la température ambiante);
Éviter les aliments qui ont un goût ou une odeur vous rend nauséeux
faire des promenades régulières au grand air;
si possible, limiter les déplacements dans les transports en commun et refuser de voyager dans le métro ;
au premier signe de nausée, vous devez manger quelque chose (noix, fruits, fruits secs, croûtons non aromatisés conviennent à une collation saine) ou boire de l'eau acidifiée (boisson aux fruits, thé au citron);
assurez-vous de prendre votre petit-déjeuner ;
se conformer à toutes les prescriptions du médecin.

Au cours du premier trimestre de la grossesse, les femmes souffrant de toxicose souffrent souvent d'une diminution ou d'un manque total d'appétit. En aucun cas, vous ne devez refuser de manger, car c'est pendant cette période que se forment tous les organes et systèmes du fœtus, ce qui n'est pas possible sans un afflux constant de substances utiles et nutritives. Mais vous ne devriez pas vous forcer à manger à tout prix, il est ennuyeux de privilégier les collations petites mais fréquentes et de choisir pour elles la nourriture qui semble toujours savoureuse et agréable.

Quand consulter un médecin ?

L'inscription précoce dans une clinique prénatale et des examens réguliers avec un gynécologue réduisent considérablement les risques de développer des complications. Le médecin effectue non seulement la pesée et les mesures, mais prescrit également des tests sanguins et urinaires, sur la base des résultats desquels il est possible d'identifier le problème à un stade précoce. Malheureusement, il existe des situations où vous devez contacter un gynécologue de manière imprévue, sans attendre le prochain rendez-vous. Les symptômes suivants peuvent être à l'origine d'un tel traitement :

une forte détérioration de l'état de santé général, une baisse de la pression artérielle, une tachycardie accrue (accélération du rythme cardiaque);
vomissements fréquents (plus de trois fois par jour) qui interfèrent avec l'apport alimentaire normal;
troubles de la fonction urinaire (y compris une diminution de la quantité d'urine);
perte de poids rapide (plus de 1 kg par semaine);
douleur et inconfort dans l'abdomen.

Des vomissements excessifs, combinés à une nutrition insuffisante, peuvent entraîner une déshydratation et un épuisement du corps, une violation de l'équilibre eau-sel et un dysfonctionnement du foie et des reins, pouvant affecter par la suite d'autres organes. En règle générale, dans de telles situations, un traitement hospitalier est nécessaire.

Enfin

La toxicose précoce doit être perçue comme un mal inévitable par lequel passent la plupart des femmes enceintes. Certains médecins soutiennent même qu'une telle détérioration de l'état est un bon signe, car elle indique que tous les processus nécessaires se déroulent dans le corps et qu'il n'y a pas d'écart significatif. Néanmoins, pendant la grossesse, il est particulièrement important de surveiller votre propre santé et d'informer votre médecin de tout inconfort.

En particulier pour-Elena Kichak

La toxicose précoce de la femme enceinte est une pathologie fréquente associée à la grossesse, se développe au cours du premier trimestre et se caractérise par divers troubles multiples. Les plus constants d'entre eux sont les troubles des fonctions du système nerveux central, les troubles du fonctionnement du système vasculaire et les processus métaboliques. Comment atténuer l'évolution de la toxicose et est-il possible d'y faire face?

Causes de toxicose

Il n'y a pas de consensus parmi les scientifiques sur les causes et la pathogenèse de la pathologie. Personne ne doute d'un seul facteur étiologique - la présence et le développement de l'ovule et de ses composants individuels. Ceci est confirmé par le fait que dans les cas de leur élimination pour une raison quelconque, il y a un arrêt brutal de la toxicose aux premiers stades.

En relation avec les mécanismes de développement de la toxicose précoce, diverses théories ont été proposées - neurogène, neuroendocrine, réflexe, allergique, immunitaire, cortico-viscérale. Le plus populaire est l'idée de toxicose en tant que syndrome d'inadaptation du corps, résultant de l'évolution rapide des conditions de son fonctionnement. De multiples mécanismes sont impliqués dans le développement du syndrome, qui, si possible, sont pris en compte pour décider quoi faire avec le développement de la pathologie.

Au moins une bonne compréhension générale des mécanismes de développement de la maladie permet de comprendre comment y faire face. Dans le développement de la toxicose précoce, l'état fonctionnel du système nerveux central et les troubles de sa relation avec le fonctionnement des organes internes, en particulier du tube digestif, jouent un rôle important. Ces troubles s'expriment par la prédominance des processus d'excitation dans les structures sous-corticales du système nerveux central sur les processus d'inhibition.

La plupart des auteurs associent la prédominance des processus d'excitation à un dysfonctionnement de l'appareil récepteur des organes génitaux internes d'une femme, causé par diverses interventions chirurgicales, une intoxication passée et des maladies inflammatoires, des avortements antérieurs, des fausses couches, etc.

Il est également possible qu'aux premiers stades de la gestation, une violation du lien physiologique entre le corps de la femme et le trophoblaste, dont les fonctions sont l'implantation de l'ovule, la fourniture de la nutrition embryonnaire, la liaison des anticorps maternels et la prévention des leur entrée dans la circulation sanguine fœtale.

Dans les structures sous-corticales du cerveau, dans la formation réticulaire, dans la moelle allongée, se trouvent des centres étroitement liés de l'odorat, de la salivation, des vomissements, des centres respiratoires et vasomoteurs.

En raison de modifications de l'appareil récepteur de l'utérus ou des voies nerveuses conductrices, les impulsions provenant des parties périphériques du système nerveux vers le cerveau (dans le contexte de la prédominance des processus d'excitation) peuvent être perverties, ce qui provoque un réponse d'autres centres du cerveau.

À cet égard, l'acte émétique est généralement précédé de signes tels qu'une sensation de nausée, une augmentation de la salivation, ainsi que des troubles autonomes sous forme de spasme des vaisseaux périphériques, se manifestant par une pâleur de la peau, une augmentation de la fréquence cardiaque et une approfondissement de la respiration.

Les liens déterminants dans la pathogenèse de la maladie sont considérés comme des violations de la régulation neuroendocrinienne par tous les types de métabolisme, ainsi que la famine et la déshydratation partielles ou complètes du corps.

En cas de progression des vomissements ou de la salivation, un trouble de l'équilibre eau-sel survient avec une carence prédominante en ions potassium, et la déshydratation augmente progressivement. Dans ce contexte, les types de métabolisme des protéines, des glucides et des graisses sont également perturbés, les réserves de glycogène dans le foie et les muscles sont consommées, les processus de catabolisme (carie) sont activés et le poids corporel diminue.

Dans ces conditions, l'oxydation physiologique des acides gras est impossible, ce qui entraîne une accumulation de produits sous-oxydés du métabolisme des graisses, ce qui entraîne une augmentation des corps cétoniques dans le sang, la composition acido-basique du sang est perturbé par un passage au côté acide et la saturation en oxygène du sang diminue.

Ces changements généraux sont initialement de nature fonctionnelle. Mais à mesure qu'ils augmentent, les fonctions du foie, des reins, des poumons, du cœur et du système nerveux central sont perturbées.

Les troubles végétatifs en début de grossesse peuvent également être causés par des déséquilibres hormonaux dans le corps d'une femme, en particulier dus à une augmentation de la concentration de gonadotrophine chorionique humaine (hCG). Ce fait est corroboré par la toxicose plus fréquente et plus grave aux premiers stades de la grossesse avec dérive kystique, dans laquelle les taux de HCG dans le sang sont particulièrement élevés.

Ils provoquent le développement d'une toxicose précoce principalement :

maladies inflammatoires antérieures de l'endomètre et des appendices utérins;
maladies chroniques de l'estomac, des intestins, de la vésicule biliaire, du pancréas;
autres maladies chroniques (rein, foie, endocrinopathie, etc.);
invasions helminthiques;
manque de préparation psychologique à la grossesse, instabilité neuropsychique, excitabilité accrue, situations stressantes et états dépressifs (même modérément exprimés), lésions cérébrales (commotion cérébrale, contusion) ;
prédisposition héréditaire;
tension artérielle instable;
maladies infectieuses aiguës;
en surpoids.

Comment la toxicose se manifeste dans les premiers stades

La toxicose précoce pendant la grossesse peut se manifester sous diverses formes. Les plus fréquents d'entre eux sont les vomissements des femmes enceintes et le ptyalisme (salivation abondante), les dermatoses sont moins fréquentes, principalement sous forme de démangeaisons chez les femmes enceintes. D'autres formes de gestose précoce, telles que les dermatoses sous forme d'eczéma, d'impétigo herpétiforme, etc., l'ostéomalacie (ramollissement des os), l'asthme bronchique de la femme enceinte, la polynévrite, le syndrome convulsif, la dégénérescence graisseuse aiguë du foie sont extrêmement rares.

Quand débute la toxicose en début de grossesse ?

Ses manifestations les plus fréquentes sous forme de vomissements et de ptyalisme accompagnent la grossesse de la 5e à la 6e semaine. On les trouve chez 50 à 60% des femmes enceintes, mais dans la plupart des cas, ils sont facilement tolérés et ne représentent aucune menace pour l'organisme. Parmi celles-ci, seulement 8 à 10 % des femmes ont besoin de soins médicaux pour toxicose en début de grossesse.

Combien de temps dure la toxicose en début de grossesse ?

Cela dépend des facteurs défavorables qui l'accompagnent et des caractéristiques individuelles du corps de la femme. Plus cet état pathologique se développe tôt, plus il dure et plus il dure longtemps. En règle générale, les nausées, les vomissements et la salivation excessive s'arrêtent d'eux-mêmes à 12-13 semaines de grossesse, lorsque les processus de formation du placenta se terminent. Dans de rares cas, la période d'adaptation du corps à la grossesse dure un peu plus longtemps - jusqu'à 14-15 semaines.

Vomissements des femmes enceintes

Dans le cours normal de la grossesse, des nausées et des vomissements peuvent apparaître 2 à 3 fois au cours de la journée, mais généralement le matin. De tels phénomènes ne conduisent pas à une violation de l'état général. Certaines femmes notent la soi-disant "toxicose du soir", qui n'est pas différente des nausées, des vomissements ou de la salivation excessive le matin.

Ce terme n'est pas une caractéristique d'une forme distincte de pathologie et n'a qu'un sens quotidien. Les symptômes du soir surviennent à la suite d'une fatigue psychologique à la fin de la journée de travail, d'une violation du régime alimentaire, d'une consommation excessive de nourriture le soir et du manque de marche au grand air.

De nombreux médecins considèrent ces symptômes comme physiologiques et ne nécessitent pas de soins médicaux particuliers. Certains auteurs considèrent directement la gestose comme une affection dans laquelle les nausées et les vomissements ne sont pas associés à la prise alimentaire, apparaissent plusieurs fois par jour et s'accompagnent souvent d'une hypersalivation, d'une modification du bien-être général, d'une diminution de l'appétit et du poids corporel, d'une perversion du goût et de l'odorat.

La sévérité de l'état pathologique permet de distinguer différents degrés de sévérité, en fonction du choix du principal remède contre la toxicose à un stade précoce. Il existe 3 degrés de gravité des vomissements chez la femme enceinte :

I degré - facile;
II degré - modéré;
III degré - sévère (vomissements excessifs).

Degré léger

Les violations sont principalement de nature fonctionnelle. La fréquence des vomissements au cours de la journée ne dépasse pas 5 fois, mais il y a presque toujours une sensation de nausée. Les nausées et les vomissements sont généralement associés à une odeur désagréable ou à une prise de nourriture, moins souvent à jeun. Cette condition entraîne une diminution de l'appétit et une humeur dépressive, de l'apathie et une diminution de la capacité de travailler.

La diminution du poids corporel est en moyenne inférieure à 3 kg en 1 semaine (jusqu'à 5 % du poids corporel initial). Parfois, une très légère sécheresse de la peau et des muqueuses est possible. Dans le même temps, l'état général de la femme enceinte n'est pas perturbé, les données d'un examen objectif et des études cliniques sur le sang et l'urine restent principalement dans la norme admissible.

Les vomissements du premier degré de sévérité disparaissent souvent d'eux-mêmes ou sont facilement traitables, mais chez 10 à 15 % des femmes, cette pathologie s'aggrave.

Degré moyen

A ce stade, les dysfonctionnements du système nerveux central s'intensifient, les troubles végétatifs et métaboliques sont plus prononcés, se traduisant par un glissement de l'état acido-basique du sang vers l'acidose.

Les vomissements ne sont plus associés à la prise alimentaire et se répètent jusqu'à 6 à 10 fois ou plus en 1 jour. Le poids corporel pendant 10-14 jours, en moyenne, diminue de 2-3 kg (de 6 à 10% du poids corporel d'origine). L'état général en souffre - l'apathie et la faiblesse apparaissent, parfois (dans de rares cas) la température corporelle s'élève à 37,5°. Une sécheresse modérée de la peau et des muqueuses visibles se développe. Dans 5 à 7% des cas, il y a un léger jaunissement de la sclérotique et de la peau, la langue est recouverte d'une fleur blanche, une constipation survient, le volume d'urine excrété diminue à 700-800 ml.

De plus, il existe une instabilité de la fréquence cardiaque, la fréquence du pouls augmente jusqu'à 90-100 battements par minute, la pression artérielle systolique diminue modérément (jusqu'à 110-100 mm Hg). Dans les analyses cliniques, une légère diminution du nombre d'érythrocytes et d'hémoglobine, une diminution de la teneur en chlorures, une cétonurie modérée (acétone dans les urines) sont possibles. Une thérapie adéquate en milieu hospitalier est presque toujours efficace.

Si dans les premiers stades de la grossesse la toxicose n'est pas réduite à ce stade, dysfonctionnement des systèmes nerveux central et endocrinien (fonction du corps jaune, des glandes surrénales, de l'hypophyse), troubles de la composition hydroélectrolytique du sang et de tous les processus métaboliques, etc., aggravent encore les troubles métaboliques et conduisent à une évolution plus sévère de la maladie.

Vomissements excessifs

La toxicose précoce sévère est rare. Elle se caractérise par des symptômes d'intoxication sévère et des troubles de tous les types de métabolisme, un trouble du fonctionnement de tous les systèmes et organes, pouvant aller jusqu'à des modifications dystrophiques de ces derniers.

Le vomissement se produit avec n'importe quel mouvement du corps, ingestion de nourriture ou de liquide, répété jusqu'à 20 fois ou plus par jour, accompagné de nausées constantes et d'une salivation abondante. Le poids corporel diminue rapidement (de 8 kg en moyenne en 1,5 semaine). La condition est très grave - il y a une aversion pour la nourriture, une faiblesse sévère, des vertiges et des maux de tête, une faiblesse, parfois une euphorie non motivée apparaissent.

Une sécheresse sévère et une faible turgescence de la peau sont notées, près de 30% ont leur jaunissement. On note également une sécheresse et un jaunissement des muqueuses, ce qui indique une intoxication du foie, une forte diminution et même une disparition de la couche adipeuse sous-cutanée, un enduit épais sur la langue et lors de l'examen de la cavité buccale, une odeur d'acétone se fait sentir. .

Le pouls est supérieur à 100 battements par minute, la pression artérielle (systolique) est réduite à 100 et moins, le volume quotidien d'urine excrété est inférieur à 700 ml et une constipation prolongée est notée. La température du corps reste à des nombres subfébriles (40-80%), mais s'élève parfois jusqu'à 38 °. Dans l'analyse clinique du sang - augmentation de l'hémoglobine (due à l'épaississement du sang), de la bilirubine et de la créatinine, diminution des protéines totales et violation du rapport de leurs fractions. Dans les tests d'urine, un nombre accru de leucocytes, de cylindres et d'acétone est déterminé.

Dans les cas graves, sans la fourniture de soins médicaux adéquats, une insuffisance hépatique-rénale aiguë, une confusion, un coma suivi de la mort se développent.

Pentalisme

La survenue d'une salivation abondante s'explique par les mêmes mécanismes et irritation du centre de salivation. De plus, les perturbations locales des glandes salivaires et de leurs canaux, associées aux processus de changements hormonaux dans le corps, jouent un certain rôle. En particulier, les œstrogènes ont un effet stimulant sur l'épithélium des glandes salivaires.

La bave en tant que forme indépendante de prééclampsie précoce est relativement rare. Le plus souvent, il accompagne les vomissements, entraîne une macération de la muqueuse et de la peau des lèvres, a un effet négatif sur l'état mental et perturbe le sommeil. La perte de salive peut atteindre 1 litre ou plus au cours de la journée, ce qui entraîne une déshydratation modérée du corps, une diminution des protéines totales et du poids corporel. Cette manifestation de toxicose précoce est relativement facile à traiter.

Qu'est-ce qui aide à la toxicose dans les premiers stades?

Principes de traitement

Le traitement de la toxicose en début de grossesse (avec un degré léger) est effectué en ambulatoire. Il s'accompagne de la surveillance constante obligatoire du gynécologue pour l'état général du patient, le contrôle du poids corporel, ainsi que des études cliniques et biochimiques en laboratoire du sang et de l'urine. Il est recommandé à une femme de changer fréquemment son environnement (promenades au grand air, communication avec des amis, etc.).

Une bonne nutrition est d'une grande importance pour la toxicose en début de grossesse. Il consiste en des repas fréquents et fractionnés (en petites portions), qui ne devraient être qu'à volonté. Les aliments doivent être à température ambiante, bien transformés et hachés.

Il est conseillé de le prendre en position horizontale avec la tête surélevée, surtout le matin, et en cas de toxicose « du soir » - le soir, respectivement. Même si l'odeur des plats cuisinés provoque nausées, bave et vomissements, il est conseillé d'observer la faim pendant environ 3 jours, mais avec la prise de liquides minéraux alcalins non gazeux (Essentuki, Borjomi).

Le régime alimentaire de la toxicose au début de la grossesse doit être composé d'une variété d'aliments facilement digestibles, riches en protéines et en oligo-éléments et à l'exclusion des épices. Les liquides sous forme d'eau minérale sans gaz doivent également être consommés en volumes limités 6 fois par jour. Les aliments riches en vitamine B 6 - avocats, poitrines de poulet, haricots, poisson, noix - aident à réduire la sensation de nausée.

À partir de médicaments, des complexes de vitamines et de minéraux, des sédatifs légers d'origine végétale - teinture d'aubépine, agripaume, ainsi que des antihistaminiques tels que Diphenhydramine et Tavegil sont utilisés. De plus, des pilules contre les nausées et les vomissements sont recommandées - Torecan, Cerucal, Thietylpérazine, Métoclopramide, Ondansétron et à l'hôpital - les mêmes médicaments par voie intramusculaire ou intraveineuse (jet ou goutte à goutte), ainsi que les neuroleptiques Droperidol ou Halopéridol. En cas de salivation abondante, une solution d'atropine en gouttes est recommandée.

Comprimés contre les nausées et les vomissements avec toxicose

Des séances de psychothérapie, d'acupuncture, des cours de physiothérapie sous forme d'iontophorèse aux ions calcium, d'électroanalgésie centrale, d'iontophorèse aux ions novocaïne ou brome sur la zone du col, etc. peuvent également être prescrits.

Pour le traitement à domicile, des remèdes populaires sont également utilisés pour la toxicose aux premiers stades, qui comprennent une décoction refroidie de racine de gingembre, des morceaux de gingembre ou de graines de fenouil à mâcher, qui sont des antiémétiques assez efficaces, ou des infusions de feuilles de mélisse, de menthe, de graines d'aneth , fleurs de camomille.

Des préparations à base de plantes sont également recommandées, constituées, par exemple, de feuilles de citronnier avec des herbes de mélisse, de thym, de feuilles d'origan et de fleurs de lavande. Le rinçage de la bouche avec des infusions de sauge, de camomille, de décoction d'écorce de chêne, une solution de menthol aide à réduire la gravité des nausées et de la salivation.

Les cas de sévérité modérée et sévère, la préservation persistante de la température corporelle subfébrile, la présence d'acétone dans les urines sont une indication d'hospitalisation. Dans les premiers jours du traitement hospitalier, du repos, un régime de famine, seule l'administration intraveineuse et intramusculaire de vitamines et d'antiémétiques et d'autres médicaments sont prescrits, en raison de l'impossibilité de les utiliser en interne avec des vomissements fréquents. Le programme de traitement comprend également des stéroïdes glucocorticoïdes (pour la toxicose précoce sévère) par voie intraveineuse ou intramusculaire.

Le lien le plus important dans le traitement des patients hospitalisés pour éliminer l'intoxication est la restauration du volume de liquide et la correction de l'état acido-basique du sang par perfusion intraveineuse (si nécessaire, jet-goutte) à l'aide de solutions cristalloïdes (contenant du sel et du glucose). et des substituts de protéines.

Un degré sévère d'état pathologique est une indication de traitement dans les unités de soins intensifs, et l'absence d'effet ou l'efficacité insuffisante du traitement effectué dans les trois jours est une indication directe d'interruption artificielle de la grossesse.

Mise à jour : novembre 2018

La toxicose au début de la grossesse cause de nombreux problèmes à la femme enceinte, perturbe son mode de vie et son sommeil habituels et, dans les cas graves, nécessite un traitement hospitalier. La toxicose précoce pendant la grossesse est un phénomène assez fréquent et est observée chez 50 à 60% des femmes enceintes, c'est pourquoi beaucoup considèrent les phénomènes de toxicose précoce comme les premiers signes de grossesse. En réalité, une grossesse sans toxicose est tout à fait normale, car la grossesse n'est pas une maladie et ne doit donc pas aggraver l'état de la femme.

Toxicose précoce : définissons le concept

La toxicose précoce fait référence aux complications gestationnelles, c'est-à-dire dues à l'émergence et au développement d'une nouvelle vie dans le corps d'une femme. La toxicose précoce est basée sur des conditions pathologiques qui reflètent les effets négatifs de la grossesse sur le corps d'une femme. La toxicose se développe en raison d'une violation des processus d'adaptation du corps féminin pour porter un fœtus. Cette complication se manifeste par de nombreux troubles neuroendocriniens (troubles du système nerveux autonome et du cerveau, du système endocrinien et du système circulatoire, processus métaboliques et défaillances immunologiques).

Classification de la toxicose

La toxicose des femmes enceintes est également appelée gestose et est subdivisée en précoce et tardive. Pour plus de commodité, les troubles qui se sont développés au cours de la première moitié de la grossesse sont appelés toxicose précoce et la survenue de cette complication après 20 semaines est appelée gestose (toxicose tardive).

La toxicose précoce comprend :

vomissements des femmes enceintes (légers à modérés);
vomissements excessifs (indomptables) des femmes enceintes;
ptyalisme ou hypersalivation (salivation).

La prééclampsie comprend :

hydropisie (gonflement massif);
néphropathie légère, modérée et sévère;
prééclampsie;
éclampsie.

Il existe encore des formes rares de toxicose qui peuvent survenir à tout âge gestationnel, mais se développent généralement au premier trimestre :

dermatoses ou prurit;
ictère ou atrophie jaune aiguë du foie;
ostéomalacie (ramollissement des os);
tétanie (convulsions des membres, du visage);
l'asthme bronchique.

Conditions d'occurrence

Le moment du développement de la toxicose pendant la grossesse est différent et tombe sur sa première moitié, c'est-à-dire jusqu'à 20 semaines. Il est difficile de répondre avec certitude quand la toxicose débute, car son apparition peut être due à divers facteurs supplémentaires. Chez un petit nombre de femmes, les signes de cette maladie apparaissent avant même le retard de la menstruation, c'est-à-dire environ 2 semaines après un rapport sexuel non protégé, lorsque l'ovule fécondé s'est attaché à la paroi de l'utérus et commence à sécréter activement des hormones. Mais, en règle générale, les symptômes de toxicose commencent à apparaître à partir de 5 à 6 semaines de gestation.

Combien de temps dure la toxicose pendant la grossesse? Et il n'y a pas de réponse unique à cette question. La durée de la toxicose dépend du nombre de fruits, du moment de son apparition, des maladies concomitantes et d'autres facteurs. Habituellement, les signes de complications s'estompent progressivement vers la fin du premier trimestre, c'est-à-dire vers 12-13 semaines. En cas de grossesse multiple, les symptômes de toxicose sont plus prononcés et disparaissent au bout de 15 à 16 semaines. L'état d'une femme qui n'a pas de toxicose n'est pas considéré comme un écart par rapport au déroulement normal de la grossesse. Cela témoigne plutôt de sa santé physique et de son équilibre. La seule chose qui devrait être alarmante est le fait que la grossesse se déroulait, par exemple, avec une toxicose très sévère, qui s'est soudainement arrêtée. Dans de tels cas, une grossesse gelée doit être exclue, lorsque le fœtus a cessé de se développer, mais que la fausse couche ne s'est pas produite.

Causes

Les causes de la toxicose pendant la grossesse sont réduites à une seule chose - la présence de l'ovule dans la cavité utérine, qui grandit et se développe. A ce jour, il existe de nombreuses théories qui tentent d'expliquer le mécanisme des anomalies survenant dans le corps maternel au cours de la toxicose précoce :

Théorie des neuroréflexes

Selon cette théorie, l'apparition d'une toxicose précoce est due à la croissance de l'ovule, qui irrite les récepteurs de l'endomètre, ce qui entraîne une excitabilité accrue des formations sous-corticales. Ces structures sous-corticales contiennent le centre du vomissement et le centre olfactif, ainsi que des zones responsables de la régulation du tube digestif, de la circulation sanguine et de la respiration et d'autres fonctions corporelles. À la suite de l'irritation des récepteurs de la muqueuse utérine, des réactions autonomes se produisent sous forme de nausées et de vomissements, de tachycardie et de salivation dues au vasospasme. Mais dès la fin du 1er trimestre, le corps de la mère s'adapte à ces irritations et les symptômes de toxicose disparaissent.

Théorie hormonale

Les tenants de cette théorie expliquent l'apparition de la toxicose par des changements hormonaux, notamment par une augmentation de la sécrétion de gonadotrophine chorionique, qui stimule la croissance et le renforcement des villosités choriales, leur introduction dans la paroi utérine et la dégradation des tissus placentaires de la mère. côté. À 12-13 semaines, la concentration d'hCG commence à diminuer dans le sang et les symptômes de toxicose diminuent.

Théorie psychogène

On a remarqué que la toxicose précoce se développe beaucoup plus souvent chez des femmes émotives et impressionnables, qui sont plongées dans l'abîme des expériences par le fait même du début de la grossesse.

Théorie immunologique

Cette théorie est basée sur l'étrangeté de l'ovule pour le corps de la mère. À la suite de cela, le corps de la femme enceinte commence à produire des anticorps contre l'embryon, ce qui provoque l'apparition d'une toxicose.

Théorie toxique

Cette théorie existe depuis longtemps et explique les signes de toxicose (nausées et vomissements) par l'empoisonnement du corps maternel avec des substances nocives dont la production est produite par le fœtus ou le placenta ou dans des troubles métaboliques.

Toutes les théories existantes ont le droit d'exister et de se compléter.

Facteurs prédisposants

Pourquoi la moitié des femmes ont-elles une toxicose précoce, tandis que l'autre moitié est exempte de cette condition désagréable ? Un certain nombre de certains facteurs augmentent le risque de développer et l'évolution sévère d'une toxicose précoce :

maladies somatiques chroniques (pathologie rénale, hypertension, gastrite, ulcère gastroduodénal, colite, obésité, pathologie du SNC, maladies cardiovasculaires);
surmenage et stress prolongé ou persistant ;
mauvaise nutrition, famine;
mauvaises habitudes;
physique asthénique d'une femme;
désavantage social;
maladies inflammatoires chroniques des organes génitaux;
histoire de l'avortement;
âge (moins de 17 ans et après 35 ans);
des antécédents d'altération du réflexe de déglutition et d'antipéristaltisme œsophagien ;
activité accrue du centre de vomissement;
grossesse non désirée ou trop désirée (par exemple, après un traitement de fertilité à long terme).

Manifestations cliniques

Comme déjà indiqué, le début de la toxicose coïncide avec le moment où une femme découvre la grossesse, c'est-à-dire environ 5 à 6 semaines. La future maman éprouve de la faiblesse, de la somnolence le jour et des insomnies la nuit, elle est irritable et déprimée. De plus, elle s'inquiète de la bave et des nausées, des vomissements et des manies olfactives. L'appétit de la femme enceinte est réduit ou absent, et une perte de poids, pouvant aller jusqu'à des pertes importantes, est également possible.

La toxicose précoce ne peut pas être classée par semaines de grossesse, qu'elle soit présente ou non. La seule chose que l'on peut noter est qu'avec l'augmentation de l'âge gestationnel, les signes de complications apparaissent plus prononcés, mais à la fin du 1er trimestre ils disparaissent progressivement. Le symptôme le plus courant d'une complication est le vomissement. Il ne se produit pas plus de 3 fois par jour, souvent le matin, à jeun, mais n'entraîne pas de violation de l'état général de la femme enceinte.

Vomir

Si des vomissements surviennent, qui surviennent plus de trois fois par jour et ne sont pas associés à la prise de nourriture, en plus d'une diminution de l'appétit, des modifications du goût et de l'odorat, une léthargie et une perte de poids corporel indiquent une toxicose précoce. Les vomissements des femmes enceintes sont classés selon leur gravité :

Degré léger

La fréquence des crises de vomissements atteint 5 par jour, une femme perd du poids de 1 à 3 kg par semaine, mais l'état général n'en souffre pas. L'apathie et la diminution de la capacité de travail sont possibles. Il y a un certain changement dans l'hémodynamique : légère tachycardie (jusqu'à 90 par minute) et hypotension (110/60). Les selles et le débit urinaire ne souffrent pas, les analyses sanguines et urinaires générales sont normales.

Degré moyen

Avec une augmentation des crises de vomissements jusqu'à 10 fois par jour, qui s'accompagne d'une détérioration de l'état général, de troubles métaboliques pouvant aller jusqu'au développement d'une acidocétose, ils parlent de gravité modérée. Les vomissements s'accompagnent souvent de salivation, ce qui aggrave la perte de liquides et de nutriments. La perte de poids d'une femme enceinte par semaine varie de 3 à 5 kg, éventuellement l'épuisement. La future maman éprouve une faiblesse importante, apathique. La peau est pâle, la langue est enduite et sèche. La température peut monter jusqu'à 37,5 degrés. La fréquence cardiaque augmente jusqu'à 90 - 100 par minute, la pression artérielle diminue (100/60). Dans l'ALK, il peut y avoir une diminution de l'hémoglobine (anémie), et une étude de la composition acido-basique du sang confirme l'acidose. La diurèse diminue à 800 - 700 ml par jour, certaines femmes enceintes souffrent de constipation.

Degré sévère

Des vomissements sévères ou excessifs s'accompagnent du développement de troubles graves de plusieurs organes. La fréquence des vomissements atteint 20 fois par jour, il y a une salivation abondante, des nausées constantes. L'état de la femme enceinte est difficile, les aliments et les liquides ne restent pas dans l'estomac, le sommeil est perturbé. La femme se plaint de maux de tête et de douleurs musculaires, de vertiges. Une adynamie est notée, la femme enceinte perd rapidement du poids, jusqu'à 3 kg par semaine. La couche graisseuse sous-cutanée s'amincit, la peau est flasque et sèche, la langue est sèche, enduite, l'odeur de l'acétone se fait sentir de la bouche. La température monte jusqu'à 38 degrés. La tachycardie et l'hypotension sont importantes (inférieures à 90/60 et supérieures à 110 battements par minute). La diurèse est réduite et est inférieure à 700 ml par jour.

Dans l'analyse biochimique du sang, l'azote résiduel, l'urée et la bilirubine augmentent. Dans le KLA et les leucocytes. Les taux d'albumine, de cholestérol, de potassium et de chlorure sont également réduits. L'OAM contient des protéines et des moulages, de l'urobiline et des pigments biliaires, des érythrocytes et des leucocytes. Cétonurie importante (réaction à l'acétone).

Pentalisme

En deuxième position parmi les signes de toxicose précoce se trouve la salivation, qui peut être à la fois une forme indépendante de complication et accompagner les vomissements. Avec une salivation intense, la femme enceinte perd plus d'un litre et demi de salive, ce qui s'accompagne d'une déshydratation sévère, d'une diminution des protéines et des sels minéraux et d'un inconfort psychologique.

Dermatose

Il est rare et se manifeste généralement par un prurit diffus ou local (au niveau de la vulve). Les démangeaisons intenses interfèrent avec le sommeil, la dépression et l'irritabilité. Le diagnostic différentiel est effectué avec le muguet, les réactions allergiques et le diabète sucré.

L'asthme bronchique

Les cas de développement de l'asthme bronchique chez les femmes enceintes comme l'une des formes de toxicose sont assez rares. L'évolution de la maladie est sévère. Elle se manifeste par des crises d'étouffement et de toux sèche. Différencier de l'asthme bronchique commun, qui s'est produit avant la conception.

Ostéomalacie et tétanie

Ces complications se développent en raison d'une violation du métabolisme du calcium et du phosphore dans le corps d'une femme. Avec l'ostéomalacie, le tissu osseux est relâché, ce qui entraîne une fracture osseuse. Avec la tétanie, on note des crampes musculaires: spasme des muscles des bras ("main d'obstétricien") et spasme des muscles des jambes ("jambe de ballerine"), avec spasme des muscles faciaux - "bouche de poisson".

La relation entre la toxicose et le nombre de grossesses

La plupart des femmes pensent que si la première toxicose a eu lieu, c'est-à-dire lors de la première grossesse, elle se produira certainement au cours de la prochaine période de gestation. En fait, c'est une illusion. Toutes les grossesses (c'est-à-dire la même femme) se déroulent de manières différentes, qui dépendent de nombreux facteurs (âge de la femme enceinte, nombre d'embryons, maladies transférées, pathologie chronique, conditions de vie, etc.). Par exemple, lors de la première grossesse, qui s'est déroulée sans complications et s'est terminée par un accouchement indépendant, il n'y a pas eu de telle complication. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas non plus de toxicose lors de la deuxième grossesse.

La toxicose et le sexe de l'enfant sont-ils liés ?

Les futures mères sont des personnes superstitieuses et croient fermement à tous les signes associés à la période de mise au monde d'un fœtus. Beaucoup pensent que la toxicose précoce survient nécessairement pendant la grossesse d'une fille, bien que cette affirmation n'ait pas été confirmée scientifiquement. Deviner qui naîtra, un garçon ou une fille, est certes intéressant, mais se fier à la forme de l'abdomen, à la gravité de certains signes de grossesse, à l'intensité de la toxicose est un exercice futile. Aujourd'hui, il est possible de déterminer le sexe du futur bébé uniquement par échographie, mais cette méthode n'offre pas une garantie à 100 %. Le médecin peut confondre les boucles du cordon ombilical du périnée fœtal avec le scrotum et parler de grossesse en tant que garçon, ou, à l'inverse, ne pas voir les testicules du fœtus mâle, car il les a «cachés» (situés dans une position inconfortable pour l'examen ).

Il devient clair que ni la probabilité de développer cette complication, ni l'intensité des symptômes ne dépendent du sexe de l'enfant. La gravité de la toxicose ne dépend pas plutôt du sexe de l'embryon, mais de son nombre.

Traitement

J'ai été torturé par la toxicose, comment puis-je y faire face ? Une question similaire est souvent entendue par les gynécologues des cliniques prénatales. De plus, les futures mères demandent à leurs proches et à leurs proches. Bien sûr, les nausées et vomissements constants ne sont pas un plaisir, mais suivre des recommandations simples aidera à soulager la toxicose :

adhésion à un régime;
prendre des complexes multivitaminés;
créer un environnement calme, prendre des sédatifs légers (infusion de valériane et d'agripaume);
promenades dans les parcs forestiers, déplacements fréquents hors de la ville;
ventilation fréquente de la pièce, surtout avant le coucher;
sommeil complet (au moins 8 heures par jour);
physiothérapie;
aromathérapie;
respect du régime quotidien avec repos diurne obligatoire;
abandonner les mauvaises habitudes, y compris être dans des endroits enfumés.

Régime

Le respect de certaines règles du régime alimentaire d'une femme enceinte présentant cette complication aidera à éliminer ou au moins à réduire les nausées et les vomissements:

Température des aliments

Vous ne devez pas manger d'aliments trop chauds (plus de 60 degrés) ou froids (moins de 15 degrés). Les aliments doivent être à température ambiante ou légèrement réchauffés. Les aliments chauds ou froids perturbent non seulement le processus digestif, mais irritent également la muqueuse de l'estomac et provoquent des nausées et des vomissements.

Régime

Manger avec toxicose doit être fractionné, la fréquence des repas doit aller jusqu'à 5 à 6 fois par jour et en petites portions. Un tel régime permet une meilleure absorption des nutriments, n'augmente pas la charge sur le tube digestif, aide à normaliser les selles et atténue les symptômes de cette complication (à jeun, l'inconfort augmente). Il est important de respecter l'heure du dernier repas, pas plus de deux heures avant le coucher.

Transformation culinaire

Il est recommandé de privilégier les aliments bouillis, cuits au four ou cuits à la vapeur. L'extinction est autorisée. Les aliments frits doivent être exclus, car ils inhibent non seulement le processus de digestion et d'assimilation des aliments, mais augmentent également la charge sur le foie et l'estomac, provoquant ainsi des accès de vomissements. Tous les produits des plats doivent être écrasés ou hachés finement, ce qui contribue à leur meilleure assimilation.

Régime d'alcool

La consommation de liquide gratuit n'est pas de 2 litres par jour. La préférence doit être donnée aux eaux minérales alcalines sans gaz, aux tisanes et décoctions, à l'eau bouillie ordinaire. Il vaut la peine de renoncer au thé, au café et au cacao, ainsi qu'aux boissons gazeuses sucrées. Vous ne devez pas consommer de liquide 30 minutes avant les repas, pendant les repas et 1h30 après. Un bon remède contre la toxicose est le thé vert et les infusions de camomille, de menthe ou de sauge.

Refus des produits semi-finis, des aliments épicés et des viandes fumées

Tous les conservateurs, colorants et stabilisants contenus dans les produits semi-finis sont des produits chimiques qui perturbent la digestion et aggravent la toxicose. Il vaut la peine de refuser de prendre des aliments gras et épicés, des viandes fumées, des saucisses, des aliments en conserve et des fast-foods.

un peu de jeûne

Même si les pensées de nourriture provoquent des nausées et des vomissements, il est utile de mourir de faim pendant 3 à 4 jours et de ne pas prendre de médicaments.

Il n'y a que ce que tu veux

Ne supprimez pas vos désirs en vous forçant à manger. Si vous ne voulez pas de tel ou tel plat, alors vous n'en avez pas besoin. Vous pouvez prendre soin de vous et manger ce que vous voulez sur le moment - il y a une forte probabilité que la nourriture soit absorbée.

Bien mastiquer les aliments

Mâcher lentement et complètement vous aidera non seulement à vous sentir mieux avec moins de nourriture, mais cela améliorera également l'absorption des nutriments et supprimera les nausées et l'aversion pour la nourriture.

"Régime sec"

En cas de vomissements d'intensité modérée, lorsque la nourriture n'est que partiellement absorbée, il est utile de passer au régime dit sec, c'est-à-dire d'abandonner les soupes et les céréales semi-liquides. Ils peuvent être remplacés par des pommes de terre bouillies et des œufs, du pain (de préférence séché ou d'hier) avec du beurre ou du pâté (poisson, viande). Il est conseillé de prendre les aliments en position allongée.

Premier petit déjeuner

Le premier petit-déjeuner doit être pris en charge à l'avance. Le soir, il faut mettre des biscuits secs, une banane ou une poignée de fruits secs sur la table de chevet. Immédiatement après le réveil, sans sortir du lit, vous devriez prendre une petite collation. Ceci est particulièrement utile pour les femmes qui ont des nausées le matin.

En cas de salivation, se rincer la bouche avec une décoction d'écorce de chêne, une infusion de camomille, de menthe ou de sauge sont efficaces. Mâcher des bonbons à la menthe et des bonbons durs peut également aider à réduire la salivation et les nausées. Une future maman, souffrant de nausées et de vomissements constants, sera aidée par une « trousse de premiers soins », qui n'est pas difficile à toujours emporter dans un sac à main. Ce peut être un sachet de crackers, crackers ou noix, les mêmes fruits secs (abricots secs et pruneaux) et une bouteille de boisson légèrement acidifiée (thé faiblement infusé avec une tranche de citron, eau avec un peu de jus de citron et de miel, jus de canneberge dilué ). Boire une boisson acide augmentera sans aucun doute la salivation, mais supprimera efficacement les nausées.

Une attention particulière doit être accordée aux fruits et légumes frais. Pour les vomissements modérés, il est préférable de consommer le fruit cuit au four. Les fibres végétales sont nécessaires pour une fonction intestinale normale, des selles régulières, en plus des fruits frais (canneberges, kiwi, groseilles, cerises, airelles, grenades - c'est-à-dire des baies et des fruits "avec acidité") et des légumes contiennent une grande quantité de vitamines.

Physiothérapie et méthodes non traditionnelles

À partir de procédures physiothérapeutiques, l'électrophorèse endonasale avec des vitamines B, l'électrosommeil et la galvanisation du cerveau sont utilisées. De telles procédures suppriment l'activité du centre des vomissements dans le cerveau.

Parmi les méthodes non conventionnelles, l'acupuncture, l'aromathérapie (inhalation d'huiles d'agrumes, de menthe et d'argousier) et les remèdes homéopathiques sont utilisés, mais seulement après avoir consulté un médecin.

Hospitalisation

Les femmes enceintes présentant des vomissements modérés et indomptables sont soumises à une hospitalisation. Les femmes enceintes souffrant de vomissements sévères sont dans l'unité de soins intensifs. À l'hôpital, une thérapie par perfusion intensive est prescrite afin de restaurer le volume de sang circulant (éliminer la déshydratation), de détoxifier et de nutrition parentérale. Des cristalloïdes (solutions de Ringer et de glucose, trisol, disol) et des émulsions grasses avec des acides aminés sont prescrits. L'introduction de vitamines (riboflavine et thiamine, acide ascorbique) et d'actovegin est également indiquée.

Le régime thérapeutique et protecteur et l'élimination des émotions négatives à l'hôpital permettent de normaliser le travail du système nerveux central. Afin de bloquer le réflexe nauséeux, les éléments suivants sont prescrits :

atropine;
antipsychotiques (dropéridol, halopéridol);
diphenhydramine et pipolfen (en raison d'un effet sédatif prononcé);
Hofitol, Essentiale (améliorer la fonction hépatique);
splénine (normalise le métabolisme de l'azote);
comprimés pour toxicose: polyphepan et charbon actif (adsorbent les toxines des intestins);
le métoclopromide (cerucal) n'est prescrit que dans des cas extrêmes, car il est contre-indiqué au 1er trimestre (il peut provoquer un avortement spontané).

Question Réponse

Comment se débarrasser de la toxicose, en particulier des nausées constantes?

Si le seul souci est la nausée, sans vomissement, vous ne devez pas recourir à des médicaments. Il vaut la peine de suivre les recommandations générales (alimentation, promenades fréquentes, bon sommeil).

Je vomis même en me brossant les dents. Que faire?

Cela vaut la peine de changer de dentifrice. Si les vomissements persistent, abandonnez temporairement cette procédure, remplacez le rinçage de la bouche par des infusions d'herbes médicinales ou des baumes et élixirs dentaires.

J'ai constamment envie de cornichons ou de tomates. N'est-ce pas nocif ?

Si vous voulez du salé, alors le corps n'a pas assez de sodium. Si les cornichons ou les tomates ne provoquent pas de nausées et de vomissements, ils ne sont pas interdits, mais, bien sûr, dans des limites raisonnables.

J'ai déjà 23 semaines, mais j'ai toujours des nausées et des vomissements comme au début. Que faire?

Il est nécessaire d'être examiné par un gastro-entérologue et un neurologue, qui excluront les maladies du tube digestif et les troubles du système nerveux. Si la pathologie n'est pas retrouvée, vous devez revoir votre alimentation.