Éducation sexuelle. Éducation sexuelle pour les jeunes étudiants. L'éducation sexuelle en famille. Peur de parler à un enfant

Mais les sentiments sont si bons.

Qui brûlent magnifiquement, fièrement,

Que l'amour commence.

Mais pas du corps

Et du coeur, tu entends

E. Assadov

« La nouvelle matière « Éthique et psychologie de la vie familiale », nous, les parents, avons accueilli avec approbation : enfin, l'école a pris le virage de la vie. Mais très vite il y a eu la déception... Le fait que ces cours donnent peu aux adolescents et, en plus, discréditent la famille elle-même, je peux en juger d'après certaines conversations entre ma fille et ses amis... "

"Laissez vos cours aux jeunes et aux crédules... Je sais quoi, où et combien... Et soyez tranquille, je ne vivrai pas pire que les autres..."

« Un élève de 8e année vous écrit. J'ai 14 ans. Qu'est-ce qui m'a poussé à écrire cette lettre ? Une fois j'ai trouvé dans le placard le livre "L'harmonie du mariage" (ma mère l'a pris à un voisin)...Honnêtement, j'aurais lu plus, mais ma mère, découvrant la perte de la "littérature interdite" (enfants de moins de 16 ans), m'a enlevé ton livre avec les mots : "Il lit aussi, sans vergogne"..."

« Maman me dit : « Étudie, apprends des connaissances, les garçons viendront plus tard ». Et je ne l'écoute pas. Eh bien, comment ne pas m'habiller du mieux possible, ne pas essayer de plaire, alors qu'il y a déjà eu des succès et, peut-être, qu'il y en aura plus... "

"Je n'ai pas trouvé de réponse à la question qui me tourmentait, le fait est que j'aimerais apprendre à embrasser correctement, mais ce n'est indiqué nulle part. Beaucoup de gens disent qu'une fille devrait pouvoir embrasser comme un gars, et même mieux. J'ai déjà embrassé plusieurs mecs différents, mais je n'ai rien eu d'agréable... Je m'appelle Lena, j'aurai bientôt 17 ans ».

Par coïncidence, la lettre suivante est venue de la même ville :

« Votre livre, L'harmonie du mariage, dit que l'intimité est une grande joie pour une femme. Mes amis et moi sommes très préoccupés par cette question: à quel âge devez-vous commencer à avoir des relations sexuelles ... Envoyez la réponse "à la demande" ...

Julie, 16 ans.

En plus de ces petites lettres, nous ne savons rien des filles qui nous ont écrit - de quelles familles elles sont, comment elles étudient, avec qui elles sont amies. Mais néanmoins, on peut, tout à fait sans crainte de se tromper, dire qu'ils n'étaient pas du tout engagés dans l'éducation sexuelle ou ne l'étaient manifestement pas assez. Personne ne leur a inspiré une idée aussi populaire il y a plusieurs décennies : mourir, mais ne donnez pas un baiser sans amour.

Malheureusement, il y a pas mal d'histoires similaires (ou de filles similaires). Nous pouvons en juger au moins par les publications de Komsomolskaya Pravda. Quelle est la raison pour ça? Sans aucun doute, et la biologie (accélération), mais surtout - l'auto-élimination de l'éducation sexuelle des mères, souvent plus occupées par leurs propres problèmes, le manque de relations étroites entre les petites-filles et les grands-mères.

Bien sûr, prononcer des peines est simple, des centaines de fois plus facile que de s'engager directement dans l'éducation (pas seulement sexuelle). Et nous comprenons cela et sympathisons avec nos femmes, qui ont été secouées par l'agitation et les files d'attente (les mères sont encore plus impliquées avec les filles). Mais après tout, il faut faire quelque chose, car "si ce n'est vous, alors qui? .." En outre, nous parlons de ce qui nous est le plus cher - nos enfants.

Dans ce chapitre, bien qu'il ne soit pas le premier parmi d'autres consacré à l'éducation, nous aborderons quelques questions théoriques générales. Pourquoi exactement dedans ? Car bien que les principes et les méthodes d'éducation sexuelle soient fondamentalement les mêmes pour les enfants et les adolescents, les parents savent mieux comment élever les bébés, et les principales difficultés commencent lorsque les enfants atteignent l'adolescence.

Par éducation, nous entendons un ensemble de mesures visant à créer (développer) un stéréotype clair de comportement dans certaines situations spécifiques. Comme on peut le voir d'après la définition, l'orientation de l'éducation, son contenu est déterminé par les tâches, les conditions, et donc il ne peut pas y avoir une personne élevée en général (bien que, malheureusement, pas élevée du tout), et peut-être une personne élevé dans un, trois, dix, etc. n. directions.

Ces vérités sont connues de tous, et il n'est pas nécessaire d'y prêter beaucoup d'attention. Pour plus de clarté, considérons un exemple. Ainsi, dès le plus jeune âge, tous les garçons, jeunes hommes, hommes savent qu'ils sont obligés de céder la place aux femmes dans les transports en commun. Tous ces hommes bien informés peuvent-ils être considérés comme des gens instruits ? Certainement pas, car l'éducation ne se manifeste que dans l'action, dans le comportement.

Quelles sont les méthodes d'éducation? Elles sont au nombre de cinq : les consignes orales (conversations, notations, remarques, cris, conseils, interdictions, explications, etc.) ; instructions écrites (livres, brochures, lettres, notes, journaux, etc.); installations cinématographiques et télévisuelles; exemple personnel; expérience personnelle. L'efficacité de ces méthodes varie et dépend de divers facteurs difficiles à expliquer, mais les deux derniers sont probablement les plus efficaces.

L'objectif principal de l'éducation sexuelle d'une fille-fille est d'éduquer une femme prête à la vie de famille. Cela signifie qu'elle, une fille-fille, doit se réaliser en temps opportun en tant que représentante de la moitié féminine de l'humanité, maîtriser les compétences en matière d'hygiène, et également être capable de se comporter en fonction de l'âge et d'établir correctement des relations avec des représentants du sexe opposé dans chaque des périodes d'âge.

La femme a toujours été, est et sera sans doute la gardienne du foyer familial, la personnification de la famille en général. Existe-t-il une famille sans femme ? À proprement parler, non. Même si pour une raison tragique (décès, divorce) aujourd'hui elle n'est pas présente dans la maison, une femme jette les bases de la famille. Naturellement, ce haut destin d'une femme exige d'elle une responsabilité spéciale, même pas élevée, mais la plus haute. Et ce sentiment doit être élevé dès la petite enfance.

L'incapacité de nombreux hommes à tenir un marteau, un tournevis et des pinces est devenue le sujet de conversation de la ville. Bien sûr que c'est une honte. Eh bien, qu'en est-il de l'« impuissance » des jeunes femmes à l'égard de la coupe et de la couture, de l'impuissance dans la cuisine et la mise en conserve pour l'hiver ? L'incapacité des jeunes femmes à s'occuper des nouveau-nés est particulièrement inacceptable - et bien souvent, emmailloter, se baigner, préparer des mélanges et des décoctions sont un secret pour elles avec sept phoques.

Quand et qui peut et devrait le mieux enseigner tout cela à une femme ? Sans aucun doute, mère et grand-mère - vous ne pouvez pas vous fier uniquement aux cours d'économie domestique à l'école. Quelle est la meilleure façon d'enseigner ? Probablement, si dès l'enfance vous tracez le cercle de certaines responsabilités et qu'il n'est pas intrusif d'aider d'abord à les remplir, puis de contrôler l'accomplissement. Si dans la famille, outre la fille, il y a aussi un enfant plus petit, lui confiant de s'occuper de lui, nous élevons une future bonne mère.

Les experts ont vérifié que la force musculaire des bras des filles et des garçons (non impliqués dans le sport) est la même jusqu'à environ 12 ans, et parfois les filles en ont même plus que leurs camarades de classe. Mais les filles sont battues. Pourquoi? D'abord parce qu'ils ne sont pas prêts psychologiquement à riposter. A son fils, papa (et maman) répète régulièrement : "Tu es un homme, tu dois pouvoir redonner..." Et la fille ? Le plus souvent, ils lui disent: "Dites au professeur que Vovka offense." Et en général, ce comportement des adultes s'avère correct.

L'éducation du sens de son genre doit être réalisée à toutes les périodes d'âge, mais au fil des ans, elle doit être remplie de nouveaux contenus.

Les filles et les filles, en grandissant, doivent inculquer l'estime de soi, l'honneur féminin et la timidité. Ce sont là des notions assez complexes, malheureusement, pas toujours univoques, et d'ailleurs, elles sont difficiles à doser. Parfois, une surdose d'estime de soi transforme une fille en une fierté froide et arrogante, et la réalisation de l'exclusivité féminine se transforme en une petite main blanche ordinaire et égoïste. Il est encore plus difficile d'éduquer le concept nécessaire de l'honneur et de la timidité des filles. Cela vaut la peine de "ne pas donner" - et il n'y aura rien de sacré pour la fille (c'était donc, apparemment, avec les auteurs des lettres données au début du chapitre), cela vaut la peine de "transmettre" - et le terrain pour de futurs conflits familiaux surgissent.

« ... Après avoir reçu votre lettre, j'ai commencé à pratiquer l'autohypnose avec diligence. Mais rien ne se passe. Je ne peux pas m'empêcher de retenir mes désirs, je ne peux pas embrasser mon mari, répondre au baiser, encore moins m'embrasser. Même après tant (plus de dix) séances d'auto-entraînement, je ne peux pas me permettre d'être nue devant mon mari, même une seconde. Il devient terriblement honteux qu'il le voie sous cette forme..."

Un point très important dans l'éducation sexuelle est la communication en temps opportun des informations nécessaires sur l'hygiène de son genre et l'inculcation des compétences d'hygiène nécessaires. En ce qui concerne les filles, il s'agit principalement d'informations sur les menstruations. Bizarrement et tristement, mais pour un nombre important de filles, la première menstruation a été une surprise totale, ou du moins un phénomène méconnu et donc effrayant.

Chaque fille âgée de 10 à 11 ans doit être informée par sa mère de ce qu'est la menstruation, de son déroulement et des règles d'hygiène à suivre à ce moment-là. Bien que la menstruation soit un processus physiologique tout à fait normal, qui se produit tôt ou tard chez toutes les filles, elles s'avèrent souvent être un test sérieux pour le corps. - Par conséquent, il est parfois nécessaire d'être dispensé de cours d'éducation physique, de participer à des compétitions, etc. Il est interdit de nager dans des réservoirs et des piscines ouverts les jours de saignements mensuels, mais il est recommandé de prendre une douche tous les jours et effectuer un lavage hygiénique si possible.

La menstruation n'est pas toujours établie immédiatement. Mais les filles ne le savent peut-être pas. Si, comme cela arrive parfois, la mère a oublié une telle opportunité, des situations de conflit surgissent.

Pour que l'éducation sexuelle soit pleinement réalisée et donne l'effet escompté, les parents, mais surtout une mère, doivent connaître les phases de la puberté de leur fille. Dans la zone médiane de la partie européenne de notre pays, à laquelle appartient la Biélorussie, la période de puberté commence à 8-9 ans et se termine à environ 18 ans. Il distingue deux phases - pré-pubertaire (pré-sexuelle) et pubertaire. La durée de chacun d'eux est de 4 à 5 ans.

Parmi les repères externes (la principale différence, bien sûr, réside dans le fonctionnement des glandes endocrines, les modifications du fond hormonal du corps), la première phase se caractérise par l'apparition de caractères sexuels secondaires chez la fille et l'apparition de menstruation, dans la deuxième phase, la formation des signes secondaires se termine et le cycle menstruel est enfin établi. À la fin de la période, la croissance du squelette s'arrête.

En moyenne, pour la plupart des filles, le moment suivant de l'apparition des caractères sexuels secondaires peut être considéré comme normal : 9-10 ans - croissance active des os du bassin et arrondi des hanches ; 10-11 - croissance des mamelons, des poils pubiens, début de la croissance des glandes mammaires; 11-12- changement notable dans les organes génitaux externes. Vers cette époque, on note un bond dans la croissance du tronc, les jambes étant principalement allongées. Le deuxième bond - après 14 ans - se produira en raison de la croissance du haut du corps. À l'âge de 12-13 ans, une pigmentation apparaît sur les mamelons et une augmentation de la taille des glandes mammaires se poursuit. Les saignements utérins devraient commencer entre 9 et 15 ans.

Dans un petit nombre de cas (environ 2,5%), une puberté prématurée est observée, caractérisée par le fait que les caractères sexuels secondaires apparaissent avant 8 ans et les menstruations avant 9 ans. Un peu plus souvent (4–7%) il y a une déviation opposée - un développement sexuel retardé. Dans le même temps, les caractéristiques sexuelles secondaires sont absentes à l'âge de 14-15 ans et les saignements utérins - à 16 ans. L'un et l'autre déviations devraient inciter les parents à se méfier et servir de base à une visite obligatoire chez des spécialistes - un endocrinologue et un gynécologue.

Au cours de la deuxième phase de la puberté, de nombreuses filles, comme les jeunes hommes, développent de l'acné sur le visage, leur peau et leurs cheveux deviennent gras et la transpiration augmente. Cela est dû au début du fonctionnement actif des glandes endocrines et au déséquilibre qui en résulte dans le fond hormonal dû à la production d'une grande quantité d'hormones sexuelles. Ce phénomène est physiologique, normal, disparaît sans aucun traitement, mais il donne aux filles beaucoup de minutes désagréables, et donc la mère doit non seulement expliquer la raison de la "détérioration" des cheveux et de l'apparence en général, mais aussi aider sa fille conserve la "forme". Dans certains cas, vous devez acheter du shampoing ou du savon spécial, prendre un bain ou une douche plus souvent et changer votre linge. Cela pourrait sembler des bagatelles, mais il ne faut pas oublier que nous parlons d'adolescents.

Malheureusement, souvent, le déséquilibre hormonal persiste pendant plusieurs années et l'acné dite de l'adolescence ne disparaît pas à 16 ans, voire à 19 ans. À cause d'elles, les filles s'inquiètent, s'isolent, commencent à éviter les compagnies, ne vont pas aux soirées de détente et de danse. Un complexe d'infériorité typique se développe. En principe, les médecins d'autres spécialités (endocrinologues, dermatologues) devraient fournir une assistance pour l'acné juvénile. Nous avons commencé à parler des anguilles parce que certains jeunes ont l'idée (on en juge par les notes et les lettres que nous recevons souvent lors des conférences) que l'activité sexuelle réduit voire guérit complètement de telles « parures ». Les garçons et les filles nous posent des questions à ce sujet.

Nous devons répondre aux deux négativement - non, ni la présence ou l'absence à la fois de rapports sexuels séparés et d'activités sexuelles régulières n'affecte l'acné de l'adolescent. Pour preuve, on peut citer des jeunes hommes, pour la plupart engagés dans la masturbation (et du point de vue physiologie, il n'y a pas de différence entre l'autosatisfaction et les rapports sexuels normaux - l'éjaculation se produit dans les deux cas) - ils souffrent de l'acné encore plus souvent que les filles.

De la même manière que les garçons, bien que beaucoup moins fréquemment, les filles peuvent aussi se masturber. Il n'est pas nécessaire d'en faire des tragédies, mais il est nécessaire de prendre des mesures dès l'enfance qui empêcheraient une telle habitude. Quelles sont les mesures ? Nous en avons déjà parlé - pour lutter contre les vers, en particulier les oxyures; assurez-vous que pendant le sommeil vos mains sont sur la couverture ou sous votre joue ; ne laissez pas rester allongé au lit pendant une longue période. Il est important de garder le vagin et le périnée propres, ainsi que d'inculquer des compétences professionnelles et sportives.

Les filles en général, mais surtout en phase pubertaire, se caractérisent par un intérêt pour leur propre apparence. Et comme les critères d'évaluation, par exemple la silhouette, sont pratiquement les mêmes pour les femmes de tout âge (minceur, taille, etc.), de nombreuses filles à la recherche du "standard" commencent à se limiter à la nourriture ou à utiliser toutes sortes de régimes alimentaires défectueux. Cela ne doit être fait en aucun cas. Pendant la période de croissance et de maturation, le corps a besoin d'une alimentation équilibrée et nutritive, et son insuffisance peut entraîner de graves problèmes de santé. Il est possible d'obtenir la formation d'une belle silhouette sans dommage, de plus, avec des avantages pour la santé, en faisant de l'éducation physique ou de la gymnastique corrective.

L'éducation sexuelle des adolescentes ne doit pas se limiter à des informations sur les menstruations, l'acné, la nutrition et l'hygiène personnelle. L'apparition de règles régulières témoigne de la restructuration en cours de tout l'organisme et, bien sûr, des modifications de l'état psychophysiologique, à propos desquelles c'est à partir de cet âge que la fille doit recevoir les premières informations sur l'activité sexuelle.

Bien sûr, il n'y a pas de contestation, engager une conversation sur le sexe avec une fille de 13-14 ans n'est pas facile. Mais c'est nécessaire. Il est préférable qu'il y ait une raison valable à cela, mais vous ne devriez pas attendre trop longtemps pour cela - vous pourriez être en retard. Il est inutile d'avertir que vous devez bien vous préparer à une telle conversation avec votre fille. Et pas seulement dans le choix des formulations et des termes, bien que cela soit d'une grande importance, mais aussi dans le choix du comportement, de l'intonation et des expressions faciales. Vous ne pouvez pas montrer que cette conversation est difficile pour vous et est différente des conversations sur d'autres sujets. Plus votre comportement est naturel, moins l'attention de votre fille sera focalisée sur le problème. Dans le même temps, il ne faut pas donner à la conversation une touche de dédain, de peu d'importance - la fille doit réaliser l'importance de la vie sexuelle.

Vous ne pouvez pas enduire de peinture noire sur tous, sans exception, les jeunes hommes, prétendument uniquement intéressés par l'intimité, cela peut paralyser le moment le plus heureux de la vie de la fille - le moment du premier amour ... Mais il est nécessaire d'éveiller l'estime de soi, la fille l'honneur et l'orgueil, pour convaincre que le véritable amour ne commence pas l'intimité, que l'amour est supérieur aux plaisirs purement corporels et qu'un jeune homme qui, comme il arrive encore parfois, déclare : « Si vous n'acceptez pas l'intimité, alors vous ne 't love », n'est tout simplement pas digne d'amour, et en tout cas lui-même n'est pas amoureux.

Il y a deux erreurs principales dans l'éducation sexuelle des filles. Certaines mères (et, naturellement, les mères devraient de plus en plus parler aux filles de ces sujets) ignorent complètement les problèmes de la vie sexuelle, tandis que d'autres, leur accordant une attention suffisante, ne les traitent que du côté négatif.

De toute évidence, la première option ressemble au comportement d'une autruche cachant sa tête du danger sous son aile. Le silence n'empêche pas les filles d'apprendre à connaître le problème, mais il est très important de savoir de qui et de quel type de connaissances elles acquièrent. C'est bien si des enseignants, des professionnels de la santé, des mamans de petites amies ou des livres intelligents. Et si de simples connaissances, de filles au comportement douteux (pour être honnête, il y en a aussi), ou, pire encore, de personnes capables de raconter à une fille inexpérimentée quarante boîtes d'histoires à des fins mercenaires ...

La deuxième option pour le comportement des mères n'est pas meilleure que la première. Et parce que le fruit défendu est toujours sucré, et parce que, comme il a été dit quelques lignes plus haut, la source d'information - la mère - n'est pas la seule à laquelle la fille puise des informations et des idées sur le monde, sur la vie. Le cinéma, la télévision, les livres, le comportement de la mère elle-même avec le père (et les enfants sont toujours observateurs) disent à la fille quelque chose de très différent des déclarations de la mère. Et, naturellement, il y a un doute sur la validité des paroles de la mère. Et donc le désir de vérifier qui a raison.

Les filles sexuellement mûrissent un peu plus tôt que leurs pairs et sont donc principalement attirées par les jeunes hommes plus âgés qu'elles. Et cela entraîne dans certains cas des conséquences indésirables, telles que la consommation de boissons alcoolisées et le tabagisme, le début précoce de l'activité sexuelle.

Et la nicotine et l'alcool, pour ainsi dire, et restent des poisons. Et pour un jeune organisme en croissance, ils sont destructeurs, que ce soit un garçon ou une fille. Mais les conséquences de l'empoisonnement sont encore pires pour les filles. Après tout, ce sont de futures mères. Il faut leur rappeler (ils devraient le savoir dans le programme scolaire) que les ovules sont pondus dans les ovaires avant la naissance et qu'ils arrivent ensuite à maturité. Par conséquent, les influences négatives s'accumulent, se cumulent et, par conséquent, des enfants naissent avec certaines malformations, des morts ou même une femme perd la capacité de devenir mère. Cela devrait être rappelé et répété aux filles sans relâche depuis l'enfance.

Le concept d'« éducation sexuelle » en relation avec les filles inclut également la prévention de nombreuses maladies infectieuses et catarrhales de la sphère génito-urinaire. Lavage irrégulier, hypothermie des organes pelviens... Malheureusement, les occasions de tomber malade sont nombreuses. Et cela augmente l'importance de la prévention.

Une tâche importante de l'éducation sexuelle est d'élaborer des règles de conduite avec les membres du sexe opposé. Vous devez constamment contacter des garçons, des jeunes hommes, des jeunes, des hommes. Et la relation avec eux devrait être individuelle, mais en général, il devrait y avoir quelque chose de caractéristique, de commun dans le comportement.

Puisqu'il est impossible de considérer les caractéristiques individuelles en raison de leur diversité, arrêtons-nous au moins sur les caractéristiques générales. Tout d'abord, apparemment, dans les relations avec tous les hommes, une fille est obligée de se souvenir de sa position exceptionnelle dans la nature. Autrement dit, elle doit rester (ou devenir) féminine, belle, faible (et donc forte). Elle doit savoir et se rappeler que la plus haute destinée dans la vie est la naissance de son espèce, la continuation de la course, et non la joie et le plaisir momentanés. De plus, considérant que ce dernier à l'adolescence conduit souvent au chagrin, et non à la joie. Et cette déclaration est basée sur les faits suivants. Sur les 100 cas dans lesquels des lycéennes (moins de 17 ans) ont dû recourir à des avortements en fin de grossesse, dans 97 toutes les relations entre amants ont été rompues. Toujours à l'initiative des hommes. Et seuls trois couples ont gardé leur amitié. Ces chiffres sont assez éloquents. Nous ne voulons pas dire que tous les 97 garçons ou hommes (et il y en avait pas mal de ces derniers) poursuivaient l'objectif de ne s'amuser qu'avec telle ou telle fille. Non, bien sûr, beaucoup croyaient sincèrement qu'ils aimaient leur élu. Cependant, l'amour s'est avéré instable et est mort dès le premier cri des parents ou des enseignants.

La prochaine tâche de l'éducation sexuelle, nous appellerions la chasteté. Et non pas cette chasteté dont le symbole est l'hymen intact, mais la chasteté des pensées, des relations, des rencontres. Pour que ni un ami, ni un ami, et encore plus la première personne qu'il rencontre, ne pense même qu'il lui serait facile de parvenir à une intimité avec cette fille.

Souvent, le mauvais comportement des filles entraîne de graves traumatismes mentaux, des viols, d'innombrables troubles d'une personnalité brisée. De nombreux habitants de Minsk se souviennent encore de l'incident qui s'est produit la veille de l'une des soirées du Nouvel An, qui s'est terminé tragiquement pour les deux partenaires, bien que le coupable soit, sans aucun doute, un lycéen.

... Ils ne se connaissaient pas, mais étonnamment rapidement, à partir de la troisième ou de la quatrième phrase, ils sont passés à "vous". Elle s'est «ajoutée» un an et s'est présentée comme une étudiante, il «a abandonné» cinq ans et s'est appelé professeur adjoint. De plus, il a ajouté qu'il avait des "disques du monde" et un appartement très confortable, bien qu'il s'agisse d'un célibataire. Et elle avait autant de temps libre qu'elle le voulait. Et maintenant, ayant acheté une bouteille de vin et un gâteau, ils montent au septième étage.

Elle n'avait jamais goûté de vin auparavant, mais tenant la marque, elle but hardiment un verre. Elle ne s'est pas indignée lorsque l'homme l'a assise sur ses genoux et a commencé à l'embrasser. Elle ne repoussa pas la main avec laquelle il déboutonna délicatement les boutons de la robe. Et alors seulement... Et alors seulement, d'un bond, elle se jeta par la fenêtre. Heureusement, la fenêtre donnait sur la zone où la neige n'était pas nettoyée et il y avait une énorme congère. Elle a survécu, bien qu'il y ait eu plusieurs fractures graves.

Au procès, l'homme, malgré toute la bassesse de son comportement, n'a pu que susciter la compréhension avec sa sincère surprise : « Oui, si je pouvais supposer qu'elle est vierge, et d'ailleurs, elle est aussi mineure, je le jure, Non seulement je ne l'aurais pas invitée chez moi. , je la prendrais par la main et la porterais à mes parents. Mais non. Elle se comporte comme une femme expérimentée..."

Un point important du programme d'éducation sexuelle pour les filles est l'élaboration de règles de conduite dans le mariage, y compris pendant la période d'intimité. Bien sûr, nous ne considérerons pas ici toute la variété des formes de relations et non pas les comportements de la nuit de noces, mais les principes d'éducation, qui doivent garantir un comportement correct dans toutes les situations.

Pour commencer, le comportement d'une fille ou d'une jeune femme qui se marie ou décide d'être intime avec un être cher doit être naturel. Elle ne doit ni se restreindre indûment, ni éveiller artificiellement. La fausseté dans une relation, quels qu'en soient les motifs, sera tôt ou tard révélée, surtout lorsque la fille se lasse de «jouer» le rôle d'une femme capricieuse.

Dans certaines jeunes familles, relativement peu de temps après le mariage, les femmes se laissent couler, perdre leur attrait extérieur (et tous les hommes aiment avec leurs yeux !), cessent de se soucier des tenues et des cosmétiques, de la silhouette et de la coiffure. Cela est souvent facilité par la grossesse et la garde d'enfants qui s'ensuit, lorsqu'il semble qu'il n'y a pas de temps pour penser à vous-même, mais la base, en règle générale, est toujours la paresse et le refus de penser à l'avenir. Mais le fondement d'un tel comportement est posé précisément à l'adolescence.

Cela semblera peut-être ridicule à quelqu'un, mais il est incontestable qu'enseigner à une fille-fille la propreté, les exercices du matin, les soins capillaires, etc. fait référence à l'éducation sexuelle et peut être non moins important pour établir des relations harmonieuses au sein de la famille. moments directement liés à la sexualité.

La dernière chose qu'il faut dire dans ce chapitre concerne les vêtements des filles.

Convenez que l'achat de vêtements est un phénomène moins fréquent dans la vie familiale que, par exemple, l'achat de pain. Et si vous devez acheter une chose assez chère et durable (des bottes, par exemple, un manteau ou un costume), alors il n'y a rien d'étrange à ce que cela soit discuté en famille pendant plusieurs jours.

Beaucoup de conversations - et pas seulement à la maison, mais aussi au travail, avec des amis ou des connaissances - et après l'achat. Même les hommes, pour être honnête, sont ravis d'entendre l'approbation du choix et des éloges - "tu as fière allure dedans (disons, un costume)!" Il n'est pas nécessaire de parler des femmes. On ne peut dire qu'avec une légère exagération que les femmes ne sont pas aussi importantes dans leur propre attitude envers les choses que l'admiration des autres autour d'elles.

Et comment achetons-nous des choses pour nos filles, et pas seulement les petites, mais aussi les adolescentes de 13 à 15 ans ? Eh bien, sinon dans le premier magasin que nous rencontrons, mais dans deux ou trois, nous choisissons, mais le plus souvent, nous avons pris cela plus rapidement et moins cher - "portez-le pour votre santé". Et on coupait sans raisonner les timides objections « Je n'aime pas ça » : « C'est trop peu de choisir ! ou "tu n'auras pas le temps d'endurer, en grandissant", ou pire encore : "à ton âge, tu sais ce que je portais..."

Sans aucun doute, nous sommes profondément désagréables pour les personnes pour qui les choses sont le but principal et unique de la vie. Mais nous parlons d'autre chose - que les parents doivent respecter leur enfant, au moins parfois prendre sa place, le regarder à travers les yeux de leurs pairs. Et non pas pour ridiculiser tous les « twists » de la mode qui coule à flot, mais pour comprendre que c'est tout aussi important pour un adolescent que pour un adulte, voire plus important.

Nous pensons qu'un adolescent, en particulier une fille, déjà âgé de 12 ans a le droit de participer à la discussion d'un futur achat. Bien sûr, des ajustements sont nécessaires, principalement sur le plan matériel, et du point de vue de la santé - pour que les exigences d'hygiène soient respectées et qu'il ne fasse pas froid, mais à tous autres égards le mot décisif doit rester avec l'adolescent. Vous pouvez discuter avec lui, essayer de le convaincre de quelque chose, de prouver quelque chose, mais vous ne pouvez pas (du moins ne devez pas) le réprimer uniquement par le fait que vous, adultes, êtes les « gérants du prêt » et pouvez faire ce que vous veux, sans compter avec ses désirs. Sinon, les enfants développent un complexe d'infériorité, qui s'aggrave, et pendant longtemps, l'humeur et le bien-être, ce qui, à son tour, affecte négativement leurs études et même leur santé.

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ÉDUCATION SEXUELLE DES FILLES FILLES

Mais les sentiments sont si bons.

Qui brûlent magnifiquement, fièrement,

Que l'amour commence.

Mais pas du corps

Et du coeur, tu entends

E. Assadov

« La nouvelle matière « Éthique et psychologie de la vie familiale », nous, les parents, avons accueilli avec approbation : enfin, l'école a pris le virage de la vie. Mais très vite il y a eu la déception... Le fait que ces cours donnent peu aux adolescents et, en plus, discréditent la famille elle-même, je peux en juger d'après certaines conversations entre ma fille et ses amis... "

"Laissez vos cours aux jeunes et aux crédules... Je sais quoi, où et combien... Et soyez tranquille, je ne vivrai pas pire que les autres..."

« Un élève de 8e année vous écrit. J'ai 14 ans. Qu'est-ce qui m'a poussé à écrire cette lettre ? Une fois j'ai trouvé dans le placard le livre "L'harmonie du mariage" (ma mère l'a pris à un voisin)...Honnêtement, j'aurais lu plus, mais ma mère, découvrant la perte de la "littérature interdite" (enfants de moins de 16 ans), m'a enlevé ton livre avec les mots : "Il lit aussi, sans vergogne"..."

« Maman me dit : « Étudie, apprends des connaissances, les garçons viendront plus tard ». Et je ne l'écoute pas. Eh bien, comment ne pas m'habiller du mieux possible, ne pas essayer de plaire, alors qu'il y a déjà eu des succès et, peut-être, qu'il y en aura plus... "

"Je n'ai pas trouvé de réponse à la question qui me tourmentait, le fait est que j'aimerais apprendre à embrasser correctement, mais ce n'est indiqué nulle part. Beaucoup de gens disent qu'une fille devrait pouvoir embrasser comme un gars, et même mieux. J'ai déjà embrassé plusieurs mecs différents, mais je n'ai rien eu d'agréable... Je m'appelle Lena, j'aurai bientôt 17 ans ».

Par coïncidence, la lettre suivante est venue de la même ville :

« Votre livre, L'harmonie du mariage, dit que l'intimité est une grande joie pour une femme. Mes amis et moi sommes très préoccupés par cette question: à quel âge devez-vous commencer à avoir des relations sexuelles ... Envoyez la réponse "à la demande" ...

Julie, 16 ans.

En plus de ces petites lettres, nous ne savons rien des filles qui nous ont écrit - de quelles familles elles sont, comment elles étudient, avec qui elles sont amies. Mais néanmoins, on peut, tout à fait sans crainte de se tromper, dire qu'ils n'étaient pas du tout engagés dans l'éducation sexuelle ou ne l'étaient manifestement pas assez. Personne ne leur a inspiré une idée aussi populaire il y a plusieurs décennies : mourir, mais ne donnez pas un baiser sans amour.

Malheureusement, il y a pas mal d'histoires similaires (ou de filles similaires). Nous pouvons en juger au moins par les publications de Komsomolskaya Pravda. Quelle est la raison pour ça? Sans aucun doute, et la biologie (accélération), mais surtout - l'auto-élimination de l'éducation sexuelle des mères, souvent plus occupées par leurs propres problèmes, le manque de relations étroites entre les petites-filles et les grands-mères.

Bien sûr, prononcer des peines est simple, des centaines de fois plus facile que de s'engager directement dans l'éducation (pas seulement sexuelle). Et nous comprenons cela et sympathisons avec nos femmes, qui ont été secouées par l'agitation et les files d'attente (les mères sont encore plus impliquées avec les filles). Mais après tout, il faut faire quelque chose, car "si ce n'est vous, alors qui? .." En outre, nous parlons de ce qui nous est le plus cher - nos enfants.

Dans ce chapitre, bien qu'il ne soit pas le premier parmi d'autres consacré à l'éducation, nous aborderons quelques questions théoriques générales. Pourquoi exactement dedans ? Car bien que les principes et les méthodes d'éducation sexuelle soient fondamentalement les mêmes pour les enfants et les adolescents, les parents savent mieux comment élever les bébés, et les principales difficultés commencent lorsque les enfants atteignent l'adolescence.

Par éducation, nous entendons un ensemble de mesures visant à créer (développer) un stéréotype clair de comportement dans certaines situations spécifiques. Comme on peut le voir d'après la définition, l'orientation de l'éducation, son contenu est déterminé par les tâches, les conditions, et donc il ne peut pas y avoir une personne élevée en général (bien que, malheureusement, pas élevée du tout), et peut-être une personne élevé dans un, trois, dix, etc. n. directions.

Ces vérités sont connues de tous, et il n'est pas nécessaire d'y prêter beaucoup d'attention. Pour plus de clarté, considérons un exemple. Ainsi, dès le plus jeune âge, tous les garçons, jeunes hommes, hommes savent qu'ils sont obligés de céder la place aux femmes dans les transports en commun. Tous ces hommes bien informés peuvent-ils être considérés comme des gens instruits ? Certainement pas, car l'éducation ne se manifeste que dans l'action, dans le comportement.

Quelles sont les méthodes d'éducation? Elles sont au nombre de cinq : les consignes orales (conversations, notations, remarques, cris, conseils, interdictions, explications, etc.) ; instructions écrites (livres, brochures, lettres, notes, journaux, etc.); installations cinématographiques et télévisuelles; exemple personnel; expérience personnelle. L'efficacité de ces méthodes varie et dépend de divers facteurs difficiles à expliquer, mais les deux derniers sont probablement les plus efficaces.

L'objectif principal de l'éducation sexuelle d'une fille-fille est d'éduquer une femme prête à la vie de famille. Cela signifie qu'elle, une fille-fille, doit se réaliser en temps opportun en tant que représentante de la moitié féminine de l'humanité, maîtriser les compétences en matière d'hygiène, et également être capable de se comporter en fonction de l'âge et d'établir correctement des relations avec des représentants du sexe opposé dans chaque des périodes d'âge.

La femme a toujours été, est et sera sans doute la gardienne du foyer familial, la personnification de la famille en général. Existe-t-il une famille sans femme ? À proprement parler, non. Même si pour une raison tragique (décès, divorce) aujourd'hui elle n'est pas présente dans la maison, une femme jette les bases de la famille. Naturellement, ce haut destin d'une femme exige d'elle une responsabilité spéciale, même pas élevée, mais la plus haute. Et ce sentiment doit être élevé dès la petite enfance.

L'incapacité de nombreux hommes à tenir un marteau, un tournevis et des pinces est devenue le sujet de conversation de la ville. Bien sûr que c'est une honte. Eh bien, qu'en est-il de l'« impuissance » des jeunes femmes à l'égard de la coupe et de la couture, de l'impuissance dans la cuisine et la mise en conserve pour l'hiver ? L'incapacité des jeunes femmes à s'occuper des nouveau-nés est particulièrement inacceptable - et bien souvent, emmailloter, se baigner, préparer des mélanges et des décoctions sont un secret pour elles avec sept phoques.

Quand et qui peut et devrait le mieux enseigner tout cela à une femme ? Sans aucun doute, mère et grand-mère - vous ne pouvez pas vous fier uniquement aux cours d'économie domestique à l'école. Quelle est la meilleure façon d'enseigner ? Probablement, si dès l'enfance vous tracez le cercle de certaines responsabilités et qu'il n'est pas intrusif d'aider d'abord à les remplir, puis de contrôler l'accomplissement. Si dans la famille, outre la fille, il y a aussi un enfant plus petit, lui confiant de s'occuper de lui, nous élevons une future bonne mère.

Les experts ont vérifié que la force musculaire des bras des filles et des garçons (non impliqués dans le sport) est la même jusqu'à environ 12 ans, et parfois les filles en ont même plus que leurs camarades de classe. Mais les filles sont battues. Pourquoi? D'abord parce qu'ils ne sont pas prêts psychologiquement à riposter. A son fils, papa (et maman) répète régulièrement : "Tu es un homme, tu dois pouvoir redonner..." Et la fille ? Le plus souvent, ils lui disent: "Dites au professeur que Vovka offense." Et en général, ce comportement des adultes s'avère correct.

L'éducation du sens de son genre doit être réalisée à toutes les périodes d'âge, mais au fil des ans, elle doit être remplie de nouveaux contenus.

Les filles et les filles, en grandissant, doivent inculquer l'estime de soi, l'honneur féminin et la timidité. Ce sont là des notions assez complexes, malheureusement, pas toujours univoques, et d'ailleurs, elles sont difficiles à doser. Parfois, une surdose d'estime de soi transforme une fille en une fierté froide et arrogante, et la réalisation de l'exclusivité féminine se transforme en une petite main blanche ordinaire et égoïste. Il est encore plus difficile d'éduquer le concept nécessaire de l'honneur et de la timidité des filles. Cela vaut la peine de "ne pas donner" - et il n'y aura rien de sacré pour la fille (c'était donc, apparemment, avec les auteurs des lettres données au début du chapitre), cela vaut la peine de "transmettre" - et le terrain pour de futurs conflits familiaux surgissent.

« ... Après avoir reçu votre lettre, j'ai commencé à pratiquer l'autohypnose avec diligence. Mais rien ne se passe. Je ne peux pas m'empêcher de retenir mes désirs, je ne peux pas embrasser mon mari, répondre au baiser, encore moins m'embrasser. Même après tant (plus de dix) séances d'auto-entraînement, je ne peux pas me permettre d'être nue devant mon mari, même une seconde. Il devient terriblement honteux qu'il le voie sous cette forme..."

Un point très important dans l'éducation sexuelle est la communication en temps opportun des informations nécessaires sur l'hygiène de son genre et l'inculcation des compétences d'hygiène nécessaires. En ce qui concerne les filles, il s'agit principalement d'informations sur les menstruations. Bizarrement et tristement, mais pour un nombre important de filles, la première menstruation a été une surprise totale, ou du moins un phénomène méconnu et donc effrayant.

Chaque fille âgée de 10 à 11 ans doit être informée par sa mère de ce qu'est la menstruation, de son déroulement et des règles d'hygiène à suivre à ce moment-là. Bien que la menstruation soit un processus physiologique tout à fait normal, qui se produit tôt ou tard chez toutes les filles, elles s'avèrent souvent être un test sérieux pour le corps. - Par conséquent, il est parfois nécessaire d'être dispensé de cours d'éducation physique, de participer à des compétitions, etc. Il est interdit de nager dans des réservoirs et des piscines ouverts les jours de saignements mensuels, mais il est recommandé de prendre une douche tous les jours et effectuer un lavage hygiénique si possible.

La menstruation n'est pas toujours établie immédiatement. Mais les filles ne le savent peut-être pas. Si, comme cela arrive parfois, la mère a oublié une telle opportunité, des situations de conflit surgissent.

Pour que l'éducation sexuelle soit pleinement réalisée et donne l'effet escompté, les parents, mais surtout une mère, doivent connaître les phases de la puberté de leur fille. Dans la zone médiane de la partie européenne de notre pays, à laquelle appartient la Biélorussie, la période de puberté commence à 8-9 ans et se termine à environ 18 ans. Il distingue deux phases - pré-pubertaire (pré-sexuelle) et pubertaire. La durée de chacun d'eux est de 4 à 5 ans.

Parmi les repères externes (la principale différence, bien sûr, réside dans le fonctionnement des glandes endocrines, les modifications du fond hormonal du corps), la première phase se caractérise par l'apparition de caractères sexuels secondaires chez la fille et l'apparition de menstruation, dans la deuxième phase, la formation des signes secondaires se termine et le cycle menstruel est enfin établi. À la fin de la période, la croissance du squelette s'arrête.

En moyenne, pour la plupart des filles, le moment suivant de l'apparition des caractères sexuels secondaires peut être considéré comme normal : 9-10 ans - croissance active des os du bassin et arrondi des hanches ; 10-11 - croissance des mamelons, des poils pubiens, début de la croissance des glandes mammaires; 11-12- changement notable dans les organes génitaux externes. Vers cette époque, on note un bond dans la croissance du tronc, les jambes étant principalement allongées. Le deuxième bond - après 14 ans - se produira en raison de la croissance du haut du corps. À l'âge de 12-13 ans, une pigmentation apparaît sur les mamelons et une augmentation de la taille des glandes mammaires se poursuit. Les saignements utérins devraient commencer entre 9 et 15 ans.

Dans un petit nombre de cas (environ 2,5%), une puberté prématurée est observée, caractérisée par le fait que les caractères sexuels secondaires apparaissent avant 8 ans et les menstruations avant 9 ans. Un peu plus souvent (4–7%) il y a une déviation opposée - un développement sexuel retardé. Dans le même temps, les caractéristiques sexuelles secondaires sont absentes à l'âge de 14-15 ans et les saignements utérins - à 16 ans. L'un et l'autre déviations devraient inciter les parents à se méfier et servir de base à une visite obligatoire chez des spécialistes - un endocrinologue et un gynécologue.

Au cours de la deuxième phase de la puberté, de nombreuses filles, comme les jeunes hommes, développent de l'acné sur le visage, leur peau et leurs cheveux deviennent gras et la transpiration augmente. Cela est dû au début du fonctionnement actif des glandes endocrines et au déséquilibre qui en résulte dans le fond hormonal dû à la production d'une grande quantité d'hormones sexuelles. Ce phénomène est physiologique, normal, disparaît sans aucun traitement, mais il donne aux filles beaucoup de minutes désagréables, et donc la mère doit non seulement expliquer la raison de la "détérioration" des cheveux et de l'apparence en général, mais aussi aider sa fille conserve la "forme". Dans certains cas, vous devez acheter du shampoing ou du savon spécial, prendre un bain ou une douche plus souvent et changer votre linge. Cela pourrait sembler des bagatelles, mais il ne faut pas oublier que nous parlons d'adolescents.

Malheureusement, souvent, le déséquilibre hormonal persiste pendant plusieurs années et l'acné dite de l'adolescence ne disparaît pas à 16 ans, voire à 19 ans. À cause d'elles, les filles s'inquiètent, s'isolent, commencent à éviter les compagnies, ne vont pas aux soirées de détente et de danse. Un complexe d'infériorité typique se développe. En principe, les médecins d'autres spécialités (endocrinologues, dermatologues) devraient fournir une assistance pour l'acné juvénile. Nous avons commencé à parler des anguilles parce que certains jeunes ont l'idée (on en juge par les notes et les lettres que nous recevons souvent lors des conférences) que l'activité sexuelle réduit voire guérit complètement de telles « parures ». Les garçons et les filles nous posent des questions à ce sujet.

Nous devons répondre aux deux négativement - non, ni la présence ou l'absence à la fois de rapports sexuels séparés et d'activités sexuelles régulières n'affecte l'acné de l'adolescent. Pour preuve, on peut citer des jeunes hommes, pour la plupart engagés dans la masturbation (et du point de vue physiologie, il n'y a pas de différence entre l'autosatisfaction et les rapports sexuels normaux - l'éjaculation se produit dans les deux cas) - ils souffrent de l'acné encore plus souvent que les filles.

De la même manière que les garçons, bien que beaucoup moins fréquemment, les filles peuvent aussi se masturber. Il n'est pas nécessaire d'en faire des tragédies, mais il est nécessaire de prendre des mesures dès l'enfance qui empêcheraient une telle habitude. Quelles sont les mesures ? Nous en avons déjà parlé - pour lutter contre les vers, en particulier les oxyures; assurez-vous que pendant le sommeil vos mains sont sur la couverture ou sous votre joue ; ne laissez pas rester allongé au lit pendant une longue période. Il est important de garder le vagin et le périnée propres, ainsi que d'inculquer des compétences professionnelles et sportives.

Les filles en général, mais surtout en phase pubertaire, se caractérisent par un intérêt pour leur propre apparence. Et comme les critères d'évaluation, par exemple la silhouette, sont pratiquement les mêmes pour les femmes de tout âge (minceur, taille, etc.), de nombreuses filles à la recherche du "standard" commencent à se limiter à la nourriture ou à utiliser toutes sortes de régimes alimentaires défectueux. Cela ne doit être fait en aucun cas. Pendant la période de croissance et de maturation, le corps a besoin d'une alimentation équilibrée et nutritive, et son insuffisance peut entraîner de graves problèmes de santé. Il est possible d'obtenir la formation d'une belle silhouette sans dommage, de plus, avec des avantages pour la santé, en faisant de l'éducation physique ou de la gymnastique corrective.

L'éducation sexuelle des adolescentes ne doit pas se limiter à des informations sur les menstruations, l'acné, la nutrition et l'hygiène personnelle. L'apparition de règles régulières témoigne de la restructuration en cours de tout l'organisme et, bien sûr, des modifications de l'état psychophysiologique, à propos desquelles c'est à partir de cet âge que la fille doit recevoir les premières informations sur l'activité sexuelle.

Bien sûr, il n'y a pas de contestation, engager une conversation sur le sexe avec une fille de 13-14 ans n'est pas facile. Mais c'est nécessaire. Il est préférable qu'il y ait une raison valable à cela, mais vous ne devriez pas attendre trop longtemps pour cela - vous pourriez être en retard. Il est inutile d'avertir que vous devez bien vous préparer à une telle conversation avec votre fille. Et pas seulement dans le choix des formulations et des termes, bien que cela soit d'une grande importance, mais aussi dans le choix du comportement, de l'intonation et des expressions faciales. Vous ne pouvez pas montrer que cette conversation est difficile pour vous et est différente des conversations sur d'autres sujets. Plus votre comportement est naturel, moins l'attention de votre fille sera focalisée sur le problème. Dans le même temps, il ne faut pas donner à la conversation une touche de dédain, de peu d'importance - la fille doit réaliser l'importance de la vie sexuelle.

Vous ne pouvez pas enduire de peinture noire sur tous, sans exception, les jeunes hommes, prétendument uniquement intéressés par l'intimité, cela peut paralyser le moment le plus heureux de la vie de la fille - le moment du premier amour ... Mais il est nécessaire d'éveiller l'estime de soi, la fille l'honneur et l'orgueil, pour convaincre que le véritable amour ne commence pas l'intimité, que l'amour est supérieur aux plaisirs purement corporels et qu'un jeune homme qui, comme il arrive encore parfois, déclare : « Si vous n'acceptez pas l'intimité, alors vous ne 't love », n'est tout simplement pas digne d'amour, et en tout cas lui-même n'est pas amoureux.

Il y a deux erreurs principales dans l'éducation sexuelle des filles. Certaines mères (et, naturellement, les mères devraient de plus en plus parler aux filles de ces sujets) ignorent complètement les problèmes de la vie sexuelle, tandis que d'autres, leur accordant une attention suffisante, ne les traitent que du côté négatif.

De toute évidence, la première option ressemble au comportement d'une autruche cachant sa tête du danger sous son aile. Le silence n'empêche pas les filles d'apprendre à connaître le problème, mais il est très important de savoir de qui et de quel type de connaissances elles acquièrent. C'est bien si des enseignants, des professionnels de la santé, des mamans de petites amies ou des livres intelligents. Et si de simples connaissances, de filles au comportement douteux (pour être honnête, il y en a aussi), ou, pire encore, de personnes capables de raconter à une fille inexpérimentée quarante boîtes d'histoires à des fins mercenaires ...

La deuxième option pour le comportement des mères n'est pas meilleure que la première. Et parce que le fruit défendu est toujours sucré, et parce que, comme il a été dit quelques lignes plus haut, la source d'information - la mère - n'est pas la seule à laquelle la fille puise des informations et des idées sur le monde, sur la vie. Le cinéma, la télévision, les livres, le comportement de la mère elle-même avec le père (et les enfants sont toujours observateurs) disent à la fille quelque chose de très différent des déclarations de la mère. Et, naturellement, il y a un doute sur la validité des paroles de la mère. Et donc le désir de vérifier qui a raison.

Les filles sexuellement mûrissent un peu plus tôt que leurs pairs et sont donc principalement attirées par les jeunes hommes plus âgés qu'elles. Et cela entraîne dans certains cas des conséquences indésirables, telles que la consommation de boissons alcoolisées et le tabagisme, le début précoce de l'activité sexuelle.

Et la nicotine et l'alcool, pour ainsi dire, et restent des poisons. Et pour un jeune organisme en croissance, ils sont destructeurs, que ce soit un garçon ou une fille. Mais les conséquences de l'empoisonnement sont encore pires pour les filles. Après tout, ce sont de futures mères. Il faut leur rappeler (ils devraient le savoir dans le programme scolaire) que les ovules sont pondus dans les ovaires avant la naissance et qu'ils arrivent ensuite à maturité. Par conséquent, les influences négatives s'accumulent, se cumulent et, par conséquent, des enfants naissent avec certaines malformations, des morts ou même une femme perd la capacité de devenir mère. Cela devrait être rappelé et répété aux filles sans relâche depuis l'enfance.

Le concept d'« éducation sexuelle » en relation avec les filles inclut également la prévention de nombreuses maladies infectieuses et catarrhales de la sphère génito-urinaire. Lavage irrégulier, hypothermie des organes pelviens... Malheureusement, les occasions de tomber malade sont nombreuses. Et cela augmente l'importance de la prévention.

Une tâche importante de l'éducation sexuelle est d'élaborer des règles de conduite avec les membres du sexe opposé. Vous devez constamment contacter des garçons, des jeunes hommes, des jeunes, des hommes. Et la relation avec eux devrait être individuelle, mais en général, il devrait y avoir quelque chose de caractéristique, de commun dans le comportement.

Puisqu'il est impossible de considérer les caractéristiques individuelles en raison de leur diversité, arrêtons-nous au moins sur les caractéristiques générales. Tout d'abord, apparemment, dans les relations avec tous les hommes, une fille est obligée de se souvenir de sa position exceptionnelle dans la nature. Autrement dit, elle doit rester (ou devenir) féminine, belle, faible (et donc forte). Elle doit savoir et se rappeler que la plus haute destinée dans la vie est la naissance de son espèce, la continuation de la course, et non la joie et le plaisir momentanés. De plus, considérant que ce dernier à l'adolescence conduit souvent au chagrin, et non à la joie. Et cette déclaration est basée sur les faits suivants. Sur les 100 cas dans lesquels des lycéennes (moins de 17 ans) ont dû recourir à des avortements en fin de grossesse, dans 97 toutes les relations entre amants ont été rompues. Toujours à l'initiative des hommes. Et seuls trois couples ont gardé leur amitié. Ces chiffres sont assez éloquents. Nous ne voulons pas dire que tous les 97 garçons ou hommes (et il y en avait pas mal de ces derniers) poursuivaient l'objectif de ne s'amuser qu'avec telle ou telle fille. Non, bien sûr, beaucoup croyaient sincèrement qu'ils aimaient leur élu. Cependant, l'amour s'est avéré instable et est mort dès le premier cri des parents ou des enseignants.

La prochaine tâche de l'éducation sexuelle, nous appellerions la chasteté. Et non pas cette chasteté dont le symbole est l'hymen intact, mais la chasteté des pensées, des relations, des rencontres. Pour que ni un ami, ni un ami, et encore plus la première personne qu'il rencontre, ne pense même qu'il lui serait facile de parvenir à une intimité avec cette fille.

Souvent, le mauvais comportement des filles entraîne de graves traumatismes mentaux, des viols, d'innombrables troubles d'une personnalité brisée. De nombreux habitants de Minsk se souviennent encore de l'incident qui s'est produit la veille de l'une des soirées du Nouvel An, qui s'est terminé tragiquement pour les deux partenaires, bien que le coupable soit, sans aucun doute, un lycéen.

... Ils ne se connaissaient pas, mais étonnamment rapidement, à partir de la troisième ou de la quatrième phrase, ils sont passés à "vous". Elle s'est «ajoutée» un an et s'est présentée comme une étudiante, il «a abandonné» cinq ans et s'est appelé professeur adjoint. De plus, il a ajouté qu'il avait des "disques du monde" et un appartement très confortable, bien qu'il s'agisse d'un célibataire. Et elle avait autant de temps libre qu'elle le voulait. Et maintenant, ayant acheté une bouteille de vin et un gâteau, ils montent au septième étage.

Elle n'avait jamais goûté de vin auparavant, mais tenant la marque, elle but hardiment un verre. Elle ne s'est pas indignée lorsque l'homme l'a assise sur ses genoux et a commencé à l'embrasser. Elle ne repoussa pas la main avec laquelle il déboutonna délicatement les boutons de la robe. Et alors seulement... Et alors seulement, d'un bond, elle se jeta par la fenêtre. Heureusement, la fenêtre donnait sur la zone où la neige n'était pas nettoyée et il y avait une énorme congère. Elle a survécu, bien qu'il y ait eu plusieurs fractures graves.

Au procès, l'homme, malgré toute la bassesse de son comportement, n'a pu que susciter la compréhension avec sa sincère surprise : « Oui, si je pouvais supposer qu'elle est vierge, et d'ailleurs, elle est aussi mineure, je le jure, Non seulement je ne l'aurais pas invitée chez moi. , je la prendrais par la main et la porterais à mes parents. Mais non. Elle se comporte comme une femme expérimentée..."

Un point important du programme d'éducation sexuelle pour les filles est l'élaboration de règles de conduite dans le mariage, y compris pendant la période d'intimité. Bien sûr, nous ne considérerons pas ici toute la variété des formes de relations et non pas les comportements de la nuit de noces, mais les principes d'éducation, qui doivent garantir un comportement correct dans toutes les situations.

Pour commencer, le comportement d'une fille ou d'une jeune femme qui se marie ou décide d'être intime avec un être cher doit être naturel. Elle ne doit ni se restreindre indûment, ni éveiller artificiellement. La fausseté dans une relation, quels qu'en soient les motifs, sera tôt ou tard révélée, surtout lorsque la fille se lasse de «jouer» le rôle d'une femme capricieuse.

Dans certaines jeunes familles, relativement peu de temps après le mariage, les femmes se laissent couler, perdre leur attrait extérieur (et tous les hommes aiment avec leurs yeux !), cessent de se soucier des tenues et des cosmétiques, de la silhouette et de la coiffure. Cela est souvent facilité par la grossesse et la garde d'enfants qui s'ensuit, lorsqu'il semble qu'il n'y a pas de temps pour penser à vous-même, mais la base, en règle générale, est toujours la paresse et le refus de penser à l'avenir. Mais le fondement d'un tel comportement est posé précisément à l'adolescence.

Cela semblera peut-être ridicule à quelqu'un, mais il est incontestable qu'enseigner à une fille-fille la propreté, les exercices du matin, les soins capillaires, etc. fait référence à l'éducation sexuelle et peut être non moins important pour établir des relations harmonieuses au sein de la famille. moments directement liés à la sexualité.

La dernière chose qu'il faut dire dans ce chapitre concerne les vêtements des filles.

Convenez que l'achat de vêtements est un phénomène moins fréquent dans la vie familiale que, par exemple, l'achat de pain. Et si vous devez acheter une chose assez chère et durable (des bottes, par exemple, un manteau ou un costume), alors il n'y a rien d'étrange à ce que cela soit discuté en famille pendant plusieurs jours.

Beaucoup de conversations - et pas seulement à la maison, mais aussi au travail, avec des amis ou des connaissances - et après l'achat. Même les hommes, pour être honnête, sont ravis d'entendre l'approbation du choix et des éloges - "tu as fière allure dedans (disons, un costume)!" Il n'est pas nécessaire de parler des femmes. On ne peut dire qu'avec une légère exagération que les femmes ne sont pas aussi importantes dans leur propre attitude envers les choses que l'admiration des autres autour d'elles.

Et comment achetons-nous des choses pour nos filles, et pas seulement les petites, mais aussi les adolescentes de 13 à 15 ans ? Eh bien, sinon dans le premier magasin que nous rencontrons, mais dans deux ou trois, nous choisissons, mais le plus souvent, nous avons pris cela plus rapidement et moins cher - "portez-le pour votre santé". Et on coupait sans raisonner les timides objections « Je n'aime pas ça » : « C'est trop peu de choisir ! ou "tu n'auras pas le temps d'endurer, en grandissant", ou pire encore : "à ton âge, tu sais ce que je portais..."

Sans aucun doute, nous sommes profondément désagréables pour les personnes pour qui les choses sont le but principal et unique de la vie. Mais nous parlons d'autre chose - que les parents doivent respecter leur enfant, au moins parfois prendre sa place, le regarder à travers les yeux de leurs pairs. Et non pas pour ridiculiser tous les « twists » de la mode qui coule à flot, mais pour comprendre que c'est tout aussi important pour un adolescent que pour un adulte, voire plus important.

Nous pensons qu'un adolescent, en particulier une fille, déjà âgé de 12 ans a le droit de participer à la discussion d'un futur achat. Bien sûr, des ajustements sont nécessaires, principalement sur le plan matériel, et du point de vue de la santé - pour que les exigences d'hygiène soient respectées et qu'il ne fasse pas froid, mais à tous autres égards le mot décisif doit rester avec l'adolescent. Vous pouvez discuter avec lui, essayer de le convaincre de quelque chose, de prouver quelque chose, mais vous ne pouvez pas (du moins ne devez pas) le réprimer uniquement par le fait que vous, adultes, êtes les « gérants du prêt » et pouvez faire ce que vous veux, sans compter avec ses désirs. Sinon, les enfants développent un complexe d'infériorité, qui s'aggrave, et pendant longtemps, l'humeur et le bien-être, ce qui, à son tour, affecte négativement leurs études et même leur santé.

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Lev Kruglyak

Éducation sexuelle

Avant-propos

Chaque personne veut être heureuse et chaque parent veut voir ses enfants heureux. Le bonheur présuppose l'une de ses composantes importantes, la joie de communiquer en famille, un sentiment d'amour, des relations harmonieuses avec les autres. Il est impossible de surestimer le rôle des parents dans le façonnement de la capacité de leurs enfants à profiter de la vie, à aimer, à se comprendre mutuellement avec leurs proches, à se sentir heureux avec les femmes ou les hommes, à établir des relations harmonieuses avec le sexe opposé, à prendre des décisions raisonnables et à être responsables de eux.

Les parents sont les premiers à commencer l'éducation sexuelle de leurs enfants, même s'ils n'en veulent pas eux-mêmes et ne le savent pas. En même temps, l'essentiel de l'éducation se transmet par l'exemple des parents eux-mêmes et par leurs attitudes. Le processus d'éducation sexuelle consiste à inculquer à l'enfant une prise de conscience du sens de son propre sexe, le respect du sexe opposé et la compréhension de ses différences par rapport au sien, le développement de la capacité à prendre en compte les caractéristiques spécifiques du sexe opposé dans le processus de communication. Et, bien sûr, l'éducation sexuelle fait partie intégrante de l'éducation sexuelle.

Une mauvaise éducation sexuelle peut entraîner une altération du développement psychosexuel de l'enfant, supprimer ou déformer les futures manifestations de la sexualité. Les conséquences de cela sont importantes. Des difficultés de communication avec le sexe opposé, une hostilité envers ses représentants, une sorte d'unification sexuelle, des problèmes de création et de maintien des relations familiales, des violations diverses, souvent très graves et difficiles à corriger de la sexualité, sont possibles. Il convient de dire qu'une éducation défectueuse est presque toujours associée à l'incompétence des éducateurs: leur ignorance des caractéristiques du développement sexuel de l'enfant et, par conséquent, des réactions incorrectes à ce développement, leurs propres attitudes incorrectes sur les questions de relations de genre.

Dans la société russe moderne, l'attitude envers la sexualité change, elle est devenue plus libérale et la discussion sur ce sujet est devenue plus ouverte. Au niveau gouvernemental, la pertinence de développer de nouvelles approches pour enseigner aux adolescents et à leurs parents sur les questions de comportement sexuel et reproductif, l'éthique des relations familiales et matrimoniales est discutée. Des organisations étatiques et publiques impliquées dans la protection de la santé reproductive et sexuelle des adolescents apparaissent et se développent - cliniques, amis des jeunes, groupes de bénévoles, consultations de jeunes, etc. Elles donnent aux adolescents l'opportunité de parler de la sexualité, de ses conséquences, de discuter de leur expériences, leurs expériences et leurs attentes en la matière. Cependant, tout cela ne peut remplacer la contribution parentale à l'éducation sexuelle de leurs propres enfants, puisque c'est dans la famille que sont en grande partie posés les fondements de l'identité de genre et des futures manifestations de la sexualité.

Ainsi, les parents sont confrontés à une tâche importante mais aussi difficile. Parler « de sexe » avec vos enfants peut être délicat. Affecté par le manque d'expérience de telles conversations, l'intimité de la question. Les parents craignent de commencer ces conversations trop tôt ou trop tard, ils peuvent dire trop ou pas ce qui est nécessaire, ils ne peuvent pas décider quels mots peuvent et doivent être utilisés dans de tels cas et lesquels ne devraient pas.

Quoi, quand et comment dire à l'enfant? Le livre présenté aidera à répondre à toutes ces questions. Son avantage important est la disponibilité d'une présentation avec une approche assez large et compétente du problème du développement psychosexuel des enfants et des adolescents. Il contient des aspects théoriques des relations entre les sexes, les réflexions de l'auteur et des recommandations claires et simples pour les parents. Et dans le contexte du manque de littérature orientée vers la pratique pour les parents sur l'éducation sexuelle, la pertinence du livre devient encore plus élevée. Nous espérons qu'après l'avoir lu, il vous sera plus facile de commencer à parler avec vos enfants « sur un sujet sexuel » en temps opportun, et de parler avec compétence, honnêteté et ouvertement. Et, peut-être, pour le faire librement, elle aidera à effectuer un travail interne avec soi-même, à prendre le contrôle de ses propres complexes et problèmes.

Fedorova A.I., docteur en sciences médicales, professeur au département de sexologie, Université de médecine de l'État du Nord-Ouest

introduction

Par une chaude soirée d'automne, alors que les principaux travaux du jardin étaient presque terminés, nous nous sommes réunis dans une datcha voisine pour parler de la vie. Ce jour-là, il y avait des enfants et petits-enfants des environs : quatre filles et deux garçons de treize à dix-huit ans. Leurs visages montraient des signes évidents d'une période de transition. Chacun d'eux avait sa propre opinion sur l'amour. Certains avaient déjà leur propre expérience, d'autres en rêvaient encore et d'autres encore avaient déjà subi des déceptions.

Nous poursuivons le sujet de l'éducation sexuelle, que nous avons commencé à considérer dans la partie précédente de l'article. L'éducation sexuelle d'un enfant d'âge préscolaire. Et dans cet article, nous parlerons de l'éducation sexuelle des filles.

Ce qu'un adolescent doit savoir

Votre enfant doit tout savoir sur :

- Des informations complètes sur les changements survenus dans le corps pendant la puberté;

- Informations de base sur les formes de comportement sexuel ;

- Informations de base sur la sexualité (hétéro =, homo =, bi =) ;

- Informations de base sur les maladies sexuellement transmissibles.

- Méthodes de contraception.

- Les principaux signes de grossesse.

Les sujets suivants devraient également être abordés :

- la sexualité fausse et exagérée proposée dans les produits pornographiques, ainsi que l'exploitation des participants à son tournage ;

- une compréhension de ce qu'est la masturbation et qu'un adolescent n'est pas obligé d'être sexuellement actif avec d'autres personnes ;

- idées déformées sur l'apparence et la silhouette « idéales » créées par la publicité commerciale populaire.

Quand le fils de ma nièce avait un an (dans l'article précédent
Éducation sexuelle d'un enfant d'âge préscolaire
J'ai écrit qu'à cette époque, elle était mineure), il s'est avéré qu'elle était à nouveau enceinte, déjà à 4 mois. Quand Olya (le nom a été changé) est venue nous demander conseil et aide, mon mari lui a demandé :

- Eh bien, pourquoi vis-tu comme ça, comment en es-tu arrivé là ? Comment se fait-il que vous ayez à peine accouché d'un enfant et que vous soyez déjà enceinte du second et à une date ultérieure ?

- Mes parents ne m'ont pas élevé. Je savais qu'il y avait des enfants du sexe, mais je n'avais aucune idée que tout serait comme ça. Je ne savais pas qu'il fallait se protéger, je ne savais pas non plus qu'il est possible de se faire avorter et qu'elles se font à un certain moment.

À l'âge de 15 ans, j'ai été envoyé pour une échographie pour la première fois. Ils ont donné un coupon et un parrainage. Et je suis venu au bureau, j'ai donné le coupon. Le médecin a commencé l'examen et a commencé à me crier dessus que je n'étais pas préparé.

- Ne saviez-vous pas qu'une échographie s'accompagne d'une vessie pleine ? Tout le monde le sait!

Et elle m'a envoyé boire de l'eau. J'avais honte de NE PAS SAVOIR. Pourquoi est-ce arrivé? Parce que le médecin référent, qui explique la même chose tous les jours, est tellement habitué au fait que TOUT LE MONDE sait quoi faire avant une échographie, elle ne pensait même pas que j'allais pour la première fois et ne le savait pas . Expliquez-moi tout de suite, je n'aurais pas à me mettre dans une situation embarrassante.

Ce que nous savons depuis longtemps, ce qui est une clarté totale pour nous, pour un enfant, est inconnu. Clarté parfaite pour une femme qui a subi plusieurs avortements que les avortements se font avant 12 semaines, une inconnue pour une jeune fille qui ne connaît que le mot avortement lui-même. Et la tâche de la mère est de s'assurer que sa fille ne se retrouve pas dans une telle situation. Dites à l'avance ce qui se passe dans certains cas. Laissons les fondements éthiques de la question. Le péché n'est pas un péché, les femmes le font, et une petite femme doit tout savoir à l'avance afin d'essayer de ne pas se mettre dans cette situation. Prévenu est prévenu. Ce ne sont pas des mots creux. C'est la vérité de la vie. Si une fille sait que lorsqu'elle vient seule chez un jeune homme, elle finira probablement dans son lit, elle réfléchira à l'avance si elle doit y aller ou non. Et si elle est naïve, alors il y aura des larmes.

Mon mari et moi avons convenu ainsi, tout ce qui concerne la question
relation d'un homme à une femme
- c'est sa tâche de le dire à sa fille. Il est impossible de nier l'influence du père sur
éducation sexuelle fille et mère - au fils. Si vous avez des enfants, alors vous vous êtes rendu compte que le fils va épouser la mère et la fille va épouser le père. Ce n'est pas un non-sens enfantin. C'est une période de croissance très grave, l'enfant associe le parent du sexe opposé à tous les autres hommes et femmes. La mère pour le fils est la personnification de toutes les femmes, le père pour la fille - tous les hommes. En choisissant une paire pour nous-mêmes, nous ne pensons même pas à ce que nous recherchons par les parents. Si nous aimons nos parents, alors nous leur ressemblons. Si vous ne les aimez pas, nous recherchons des personnes qui ne leur ressemblent pas. De toute façon, tout le choix est par rapport à nous, parents, combien les parents sont-ils importants à
parentalité
et pour leur suite vie de famille heureuse.

Mon père a 58 ans, avec ma mère relation amoureuse rivalité constante. Il semble que je veuille visiter, mais toute réunion se termine par un scandale. Je lui demande:

Pourquoi ne peux-tu pas vivre ?

Et tout ça depuis l'enfance. Ma grand-mère est une personne très dominatrice, elle a dû tout réaliser elle-même. Elle l'exigeait aussi des enfants, alors qu'il lui semblait toujours qu'il n'en sortirait rien. Elle y cherchait des défauts.

- Irka (la sœur du père) et moi semblons être la pire de toutes.

Je lui dis : « Et ma mère a fait la même chose avec nous.

- Ils cherchent une épouse par sa mère, alors j'ai choisi une telle mère pour vous.

N'attendez pas un certain âge, si vous avez des questions, répondez maintenant.

Nous sommes venus avec notre fille au magasin. Il y a un comptoir de préservatifs et de lubrifiants devant la caisse. Et tout est si beau. Ma fille a choisi un pot plus intéressant, et court vers moi :

Maman, je peux prendre ça ?

Lecture - Lubrification.

- Non, c'est pour les hommes. Ceci est appliqué au pénis. Ceci est un lubrifiant.

Puis la fille a vu le préservatif. Dieu merci, nous avons vécu au point qu'ils sont vendus aux caisses de tous les magasins, et les gens ont enfin appris à ne pas hésiter à les utiliser. C'est notre santé et même notre vie.

- Maman, qu'est-ce que c'est ?

Ceci est un préservatif.

Quand j'avais 8 ans, j'ai trouvé des préservatifs de mes parents, je les ai imprimés et j'ai vu des balles en caoutchouc ordinaires. Je les ai amenés à l'école, nous les avons gonflés, nous nous sommes amusés. Aucun de nous ne savait ce que c'était et pourquoi. Quand je suis rentré chez moi, ma mère avait déjà découvert que j'avais disparu et, m'attrapant, elle m'a demandé d'un ton menaçant :

As-tu porté ça à l'école ?

Si elle avait demandé d'une manière différente et sur un ton différent, je lui aurais tout dit. Mais son ton même disait qu'il n'était PAS POSSIBLE de le porter à l'école. J'ai eu peur et j'ai dit NON. N'effrayez jamais les enfants si vous voulez qu'ils soient honnêtes avec vous. Les enfants ressentent tous votre peur, votre colère. Même si vous le dites amicalement.

Naturellement, après une telle conversation avec ma mère, il ne m'est jamais venu à l'idée de lui demander ce que c'était vraiment et à quoi ça servait ? Et pourquoi avait-elle si peur ? Même si c'était intéressant pour moi.

Je ne fais pas de telles erreurs avec ma fille. Je suis heureux que ma fille puisse me poser des questions sur ces choses sans hésitation. Parce que je peux l'armer avec les connaissances nécessaires. La question des préservatifs m'a été utile, alors j'en ai profité comme excuse pour parler des maladies et des décès que ces maladies entraînent.

Je lui ai acheté un préservatif, je l'ai ouvert. Expliqué à quelles fins il est nécessaire, en termes simples, quelque chose comme ceci :

- Les préservatifs sont utilisés comme moyen de protection contre les infections. Les hommes les mettent sur le pénis. Tous les gens tombent malades avec quelque chose. Si vous avez mal à la gorge et que vous toussez sur une personne en bonne santé, elle peut tomber malade. Par conséquent, vous vous cachez derrière un mouchoir ou une main en société. Et il y a des maladies qui peuvent être contractées en ayant des relations sexuelles. Pour éviter que cela ne se produise, ils mettent un préservatif. Toute l'infection y reste. Par conséquent, vous ne devriez jamais ramasser des préservatifs usagés dans la rue. Beaucoup de gens qui n'ont pas appris à nettoyer après eux-mêmes les jettent par la fenêtre. Si tu les vois, ne les ramasse pas et apprends ça à tes amis, tout à coup ils ne savent plus et maman a oublié de le dire.

Il y aura des questions comme celle-ci :

Maman, où étais-je jusqu'à ce que je sois dans ton ventre ?

C'est une question difficile, et les parents doivent y trouver eux-mêmes une réponse. Personne ne le sait avec certitude. Je l'ai dit.

- Eh bien, tu étais assis sur un nuage avec des jumelles dans les mains, choisissant ton papa et maman. Vous nous avez choisis et nous sommes heureux.

Cette réponse convient tout à fait à notre enfant. Et elle dit souvent :

- Comme je suis content de t'avoir choisi. Je t'aime tellement.

Bien-être à toi et ta famille, Larisa Kim.

Dr Christian Verdu, gynécologue

Dr Jean Cohen, obstétricien-gynécologue, ancien médecin-chef de la clinique gynécologique de la Faculté de médecine

Dr Jacqueline Cantan, gynécologue

Dr Gilbert Tordjman, psychomatologue, membre de la Société Française de Psychomatologie, Diplômé en Gynécologie et Pédiatrie

Illustrations de Philippe Doré

Editeur : MOSCOU "DOM" 1990, FONDS SOVIETIQUE POUR L'ENFANCE DU NOM D'APRÈS. V. I. LÉNINE

Traduit par T. Bolshakova

Modèle M. Shamota

Éditeur T. Gromova



André Lvoff, Jean Monod

(Lauréats du prix Nobel de médecine)

La simplicité et la clarté de la présentation n'enlèvent rien au mérite scientifique du livre. Le texte est merveilleusement illustré et le choix des couleurs donne aux choses réelles une touche d'irréalité, pour ainsi dire.

Nous ne connaissons aucun autre livre consacré à un sujet aussi complexe et délicat. éducation sexuelle en famille ce serait tellement chanceux.

Le quotidien libéral de gauche du soir "Le Monde" ("Le Monde")

L'expérience montre que de nombreux parents eux-mêmes obtiennent beaucoup d'informations dans des publications conçues même pour les plus petits... Ce livre devrait être d'une valeur inestimable pour les enseignants de cette matière. Un chef-d'œuvre de clarté, de franchise, de pédagogie et de tact. Merveilleuses illustrations : une combinaison d'estampes, de photographies, de schémas, de dessins... Sans aucun doute le meilleur livre sur le sujet éducation sexuelle pour les jeunes étudiants.

Hebdomadaire de droite "L" Express

L'originalité du livre réside dans le fait qu'il s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes. La rigueur scientifique n'exclut pas l'information psychologique et même psychanalytique. On parle même aux enfants de la libido, des relations œdipiennes. Les auteurs rompent avec la tradition puritaine, selon laquelle toute chair est pécheresse, et vie sexuelle autorisé uniquement pour la procréation. Enfin, l'innocence des filles, un tabou social, fait l'objet d'une évaluation impartiale. Cela peut choquer le grand public, mais cela élargit considérablement notre compréhension.

Le quotidien communiste L'Humanité

Pour la première fois en France, de tels travaux ont été menés à une époque où, malgré les craintes de certains parents et la résistance du gouvernement, personne ne nie la nécessité informations sexuelles à la fois dans la famille et à l'école... Bref, nous avons devant nous le résultat d'une remise en cause décisive des valeurs traditionnelles.


Passons à une lecture amusante et utile :

Un dimanche après-midi, toute la famille : papa, maman, les jumeaux Sophie et Thierry, 7 ans, François, frère aîné, 14 ans, Martina, 12 ans, et le chien Uranus sont allés rendre visite à tante Nicole.

François adorerait aller au cinéma, mais comme tout le monde y va... Martina était très contente et fière, car sa mère lui permettait de choisir elle-même des cadeaux pour tante Nicole. Et pas que des cadeaux ! Les jumeaux regardèrent leur tante alors qu'elle détachait les sacs avec excitation. Et il y a des petites chemises, des casquettes et des chemisiers tricotés par maman et Martina. En les remerciant, Nicole lui montre un joli berceau bleu et blanc.

- C'est tout pour le bébé ? demanda Sophie.

"Oui, c'est pour le bébé de tante Nicole", a déclaré maman.

Thierry était surpris :

- Mais il ne l'est pas, cet enfant, où est-il ?

Maman a emmené les jumeaux à une Nicole souriante et a dit :

- Regardez comme ma tante s'est rétablie ces derniers temps. C'est parce que le bébé est là dans le ventre. Mais il naîtra très bientôt.


Les enfants ont été clairement surpris, mais aucune autre question n'a été posée. Sophie s'est occupée de sa poupée et Thierry a commencé à jouer avec le chien de tante Nicole. Les femmes discutaient de quelque chose, les hommes regardaient un match de football à la télévision. Ensuite, ils ont bu du thé et tout le monde a discuté joyeusement d'un événement qui allait bientôt se produire dans la famille - la naissance d'un bébé.

Le temps passe vite. Il est déjà 6h, il est temps de rentrer. Sur le chemin du retour, Sophie et Thierry se taisaient. Arrivés chez eux, ils se sont enfermés dans leur chambre, mais au bout d'un moment ils se sont tournés vers leur mère avec une question qui les avait tourmentés tout ce temps :

« Vous avez dit que le bébé de tante Nicole était dans son ventre. Comment est-ce arrivé, nous ne pouvons tout simplement pas comprendre!

Papa s'est approché, a assis les gars devant lui et a commencé l'histoire :

- C'est une très longue histoire. Savez-vous comment tante Nicole et oncle Jacques se sont rencontrés ? Ils ont étudié ensemble à l'institut pendant plusieurs années, se sont habitués à travailler ensemble et à se préparer aux examens.

Le soir, ils allaient au cinéma, au théâtre, aux concerts. Ils étaient très bien ensemble, ils discutaient souvent, se disputaient, riaient, ils ne voulaient pas se séparer. Après avoir réussi leurs examens finaux, ils sont partis en vacances avec des amis. La compagnie était joyeuse. Ils ont nagé, joué au volley-ball, pris un bain de soleil et dansé le soir. Nicole et Jacques dansaient presque toujours ensemble. Ils sont tombés amoureux l'un de l'autre. Ils voulaient vraiment s'embrasser. C'est ainsi que leur amour a commencé.


En un mot, ils ne se sont plus jamais séparés, ils ont décidé de toujours, toujours être ensemble. Et ils se marièrent, s'installèrent dans une petite maison. Jacques a aidé Nicole à tout arranger, à créer du confort. Bientôt, les jeunes mariés ont commencé à penser à l'enfant.

Eh bien, comment se passe l'enfant, je vais vous expliquer maintenant. Écoutez, les enfants, moi attentivement.

Le fait est que les enfants sont faits par papa et maman. Et pour cela certains organes du corps servent, ils sont appelés sexuels... Eux, comme le cœur, les poumons, le cerveau, travaillent en permanence et leur travail n'est pas visible à l'œil nu.


Regardez la montre : les aiguilles se déplacent lentement le long du cadran, mais pour voir les nombreuses roues tourner à l'intérieur, il faut ouvrir le couvercle de la montre.


Pour vous décrire comment ils fonctionnent organes génitaux, vous devez imaginer une personne comme de l'intérieur. La montre contient de minuscules particules qui ne peuvent être vues qu'à travers une loupe. Les plus petites particules du corps humain ne sont visibles qu'au microscope (c'est une loupe, seulement très puissante). Ces particules construisent un monde étonnant, complexe et merveilleux.

Comparons maintenant hommes et femmes, garçons et filles. Un homme est le plus souvent plus grand qu'une femme, ses épaules sont plus larges. Lorsqu'il est déshabillé, on peut voir les poils dans le bas-ventre.

Thierry est encore petit, il n'a pas encore de poils, mais il a déjà, comme tous les hommes, comme ton papa, une poche de peau, dans laquelle se trouvent deux boules, appelées testicules, et une sorte de tube - un membre. Testicules et pénis - ce ne sont pas tous les organes génitaux... Tout comme les aiguilles d'une montre, ce n'est qu'une partie du mouvement. Que verrons-nous si nous examinons le corps de Thierry ? Nous verrons deux canaux minces et incurvés qui proviennent de deux boules. Ces deux canaux se connectent un peu plus haut dans l'abdomen et se jettent dans un autre canal, d'où et l'urine pénètre dans le pénis masculin.

L'urine est le seul liquide qui sort du pénis d'un petit garçon. Mais parfois, un autre fluide sort d'un membre d'un homme adulte. Cela vient des testicules. Si vous examinez une goutte de ce liquide au microscope, vous verrez le mouvement de nombreux "têtards" avec une grosse tête et une longue queue mobile. Ces minuscules particules sont appelées spermatozoïdes (quel mot difficile !). C'est d'eux qu'il faut pour faire des enfants..

Maintenant, regardons la femme ! Elle est plus petite, plus mince qu'un homme, ses épaules sont plus étroites et ses hanches sont plus larges. Et ses seins ne ressemblent pas à de petits bourgeons, comme ceux d'un homme, elle est plus bombée. Dans le bas-ventre, une femme a des poils, comme un homme, mais il n'y a pas de testicules ni de membre.

Pour voir ses parties génitales, nous devons regarder dans son ventre, comme si nous regardions une horloge. Et là, nous verrons deux boules, appelées ovaires, d'où il y a deux tubes (deux canaux), plus épais et plus courts que chez les hommes. Ces tubes entrent dans une poche à paroi épaisse en forme de poire qui est creuse à l'intérieur, c'est l'utérus. Cette poche se rétrécit vers le bas et passe dans un canal appelé vagin. L'ouverture vaginale est située entre les faces internes des cuisses de la femme. Si vous regardez ces ovaires au microscope, vous pouvez voir de minuscules points qui ressemblent à des têtes d'épingle.

C'est la cellule germinale (ovule). Ces cellules mûrissent dans le corps d'une femme comme des fruits. Et chaque mois, une cellule mature quitte l'ovaire, descend dans un petit tube et atteint l'utérus. Quand l'un des petits spermatozoïdes rencontre l'une des cellules germinales, ils fusionnent pour donner naissance à un bébé ! Regardez bien cette image !

Beaucoup de spermatozoïdes sont entrés dans le vagin, l'un d'eux s'est approché très près d'un ovule mature, qui se trouve dans un petit tube. Les spermatozoïdes se collent à la cellule, puis, en se connectant et en se mélangeant, ils forment une boule appelée fœtus. Le fruit est divisé d'abord en deux parties, puis en quatre, puis en huit, et ainsi de suite. Mais ces particules restent liées les unes aux autres. Cette boule est devenue comme une framboise ou une mûre. Le fœtus grandit de plus en plus, se déplace dans la trompe et se dirige vers l'utérus. C'est ainsi que papa et maman ont créé un futur garçon ou une très jolie fille !

- Le fœtus s'attache à la paroi de l'utérus et ne bouge plus, le sang de la mère circule à travers la paroi de l'utérus. Et ce sang apporte tout le nécessaire au développement et à la croissance du fœtus. Il grandit constamment, change de forme et prend lentement l'apparence d'un petit être humain. Il se sent bien et au chaud dans ce grand sac où il grandit et se développe. Neuf mois après la rencontre du spermatozoïde avec l'ovule, l'enfant est prêt à naître.


Cette fois, tous les neuf mois, c'est le moment de la grossesse pour maman. Au cours des quatre premiers mois, le bébé est formé. Mais il est encore très petit. Si la future mère se regarde dans le miroir, elle ne remarquera aucun changement. Il conserve encore sa "forme". Au cinquième mois, le bébé grossit et l'utérus, très élastique, s'étire progressivement. Pendant cette période, vous pouvez remarquer un léger arrondi du ventre.

À la fin du sixième mois, le bébé pèse déjà environ un kilogramme et atteint une longueur de 20 à 30 centimètres. Le ventre de maman devient plus gros et plus rond. Elle le cache dans des vêtements plus amples et plus confortables. L'enfant, afin de prendre le moins de place possible, se recroqueville en boule dans l'utérus. Comme un chaton endormi ! Il bouge souvent, mais, en règle générale, se couche la tête en bas. Encore 2,5 à 3 mois et la grossesse de tante Nicole prendra fin. L'enfant doit être né et un nom doit être choisi. Mais Nicole ne peut pas le faire, car elle ne sait pas encore si un petit garçon ou une petite fille naîtra !


Cependant, les enfants, sachez qu'un enfant a un sexe pour tous les neuf mois ! Cela dépend du sperme qui a rencontré l'ovule : certains d'entre eux peuvent faire un garçon, et l'autre peut faire une fille. Garçon ou fille, mais le bébé ne peut plus rester dans l'utérus. Elle est trop à l'étroit pour lui là-bas, et l'utérus ne peut plus s'étirer, au contraire, il est prêt à se contracter pour faire sortir le garçon. Maintenant, Nicole le sentira et comprendra que la naissance de l'enfant commence. Elle prépare ce jour depuis longtemps. L'oncle Jacques prendra la valise où Nicole a rangé les affaires des enfants, et ils iront ensemble à la maternité. Là, une infirmière, qu'on appelle sage-femme, rencontrera tante Nicole et sera avec elle tout le temps jusqu'à la naissance du bébé.


Nicole n'a pas du tout peur de l'accouchement. Depuis plusieurs mois, elle suit des cours spéciaux pour femmes enceintes avec un médecin et une sage-femme. Ils parlent, montrent en images comment se passe l'accouchement et expliquent ce qu'il faut pour que tout se passe bien. Tante Nicole s'est rendu compte que pour un accouchement réussi, il faut être en forme. Au début, elle a appris à respirer très profondément et régulièrement pour que l'oxygène pénètre dans le corps. Elle a aussi fait de la gymnastique spéciale : ce sont des exercices légers, mais ils rendent le corps plus souple.

Enfin, comme tous les sportifs, elle ne mange rien qui puisse nuire à sa santé et à celle de son bébé. Il faut éviter les différents assaisonnements et sauces, afin de ne pas grossir. Elle ne boit pas de vin ni de café, ne fume pas. Après tout, le vin, le café et le tabac ont un grand effet sur le système nerveux ! La future maman doit être calme et courageuse, car l'accouchement est un processus douloureux et parfois assez long : plusieurs heures.

- Comment naît un enfant ?

- D'abord, l'utérus commence à s'ouvrir lentement, puis de plus en plus large, de plus en plus vite. L'enfant se dirige vers la sortie, mais comme l'ouverture de l'utérus est lente, il se déplace également lentement. Ensuite, la mère, afin d'aider le bébé, le pousse à chaque contraction. Depuis qu'elle a appris à respirer correctement et calmement, elle ne s'étouffe pas. Le bébé avance, avance et, enfin, sa tête apparaît dans l'ouverture du vagin, entre les jambes de la mère. Ce trou s'étire car la peau est très élastique. Une sage-femme ou un médecin aide un petit homme à venir au monde. La tête est apparue, et... Voilà l'homme est né !

Mais la corde qui reliait le bébé à la mère pendant les neuf mois, à travers laquelle il a reçu la nourriture nécessaire, les maintient étroitement ensemble, et le médecin l'a coupée. Il le fait rapidement et habilement, sans blesser ni la mère ni l'enfant. Le bébé n'a qu'une petite cicatrice que nous avons tous - c'est le nombril !


En respirant de l'air pour la première fois de sa vie, le bébé se met à crier. C'est ainsi qu'il est entré dans la vie. La sage-femme le montre à sa mère, très fatiguée mais heureuse. C'est fini. Maintenant maman peut s'endormir à côté du bébé...

L'enfant est encore très petit et sans protection. Dans ce monde d'adultes, il n'arrive toujours pas à s'en rendre compte tout seul, il ne comprend pas qu'il a froid. Il est emmailloté, couché dans un berceau.


Il a faim, mais ne sait pas comment faire ! Maman le nourrira avec du lait, qui apparaît immédiatement après l'accouchement dans son sein. Si elle le souhaite, elle peut lui donner du lait au biberon. Papa peut aussi donner le biberon. Maman et papa ont beaucoup de soucis au cours des premières semaines et des premiers mois de la vie d'un bébé. Ils doivent le peser, mesurer sa taille, pour s'assurer que l'enfant grandit et va mieux.

Lorsque le bébé salit la couche, elle doit être lavée et changée en vêtements propres. C'est beaucoup de travail, mais aussi de plaisir ! Grâce à ce bébé, les parents se sentent encore plus proches et s'aiment davantage.

L'enfant sait qu'il est aimé et trouve que la vie est merveilleuse. Il suit ses parents des yeux, leur sourit. Très vite il s'aperçoit qu'il y a des stylos, en les examinant, il marmonne très drôlement. Il aime être nu, branler ses jambes et jouer avec elles. Au bout d'un moment, maman lui demande de s'occuper de son propre petit pot. Le bébé n'aime pas trop ça, mais pour faire plaisir à sa mère, il obéit. Maintenant, il est propre et ne tache plus la couche.

Maintenant, il ne passe plus tout son temps au berceau. Il peut s'asseoir pendant des heures d'affilée et jouer avec des jouets. Jouer est amusant. Serez-vous capable de placer un cube au-dessus d'un autre ? Serez-vous capable d'enfiler les anneaux sur un bâton ? Si le jouet tombe loin, alors vous devez le chercher, et il rampe à quatre pattes rapidement, rapidement. Bientôt, le bébé remarque que vous pouvez rester sur vos jambes, tout comme papa et maman.

Et un beau jour, après bien des efforts, il marche, tout seul ! Ils le félicitent, tout le monde est heureux qu'il se débrouille maintenant sans l'aide d'adultes. Maman lui apprend à manger tout seul, à s'habiller. Mais il est encore petit, il a besoin d'affection et de soins. Il n'est vraiment heureux qu'avec papa et maman.

… Cet enfant, fièrement assis dans une voiture d'enfant, n'est plus un bébé. Il a trois ans. Il en sait déjà beaucoup, sait gérer différentes choses, invente de nouveaux jeux, raconte des histoires drôles, pose des questions.

Plusieurs années passent. Les parents ont décidé qu'il était temps pour le bébé d'aller à la maternelle. Le premier jour, c'est très triste de se séparer. Mais très vite il s'habitue aux autres enfants. L'enseignant leur apprend à dessiner, à distinguer les lettres. Pendant les pauses, elle organise des jeux, chante des chansons, discute avec chacun de ses élèves.

Le soir à la maison, papa et maman s'intéressent à la façon dont leur petit élève a passé la journée. Et chaque soir, il leur raconte de plus en plus d'histoires nouvelles.

Regardez ces deux enfants heureux ! Ils ont sept ans, tout comme toi. L'été dernier, vous aussi, vous étiez heureux de pouvoir courir nu sur la plage. Après toute une année d'études, qu'il est agréable de courir, nager, bronzer au soleil !


Pendant la pause entre le jeu de balle, les gars discutent sérieusement de quelque chose. Ils se posent des questions, car certaines choses leur paraissent encore floues. Ils parlent de leurs parents. Et les parents font la même chose que nous faisons aujourd'hui - ils expliquent aussi simplement et clairement que possible comment les enfants naissent.

Ces garçons et ces filles sont plus âgés que vous. Ils ressemblent plus à votre frère François de quatorze ans et à votre soeur Martin, douze ans. La fille s'admire dans le miroir. Elle est devenue grande et élancée, ses seins se développent, elle s'aime beaucoup. Les premiers poils sont apparus sous les aisselles et au bas du ventre. Maintenant, elle ressemble tellement à sa mère ! Le garçon avait aussi des poils sur le corps. La voix est devenue plus basse, presque comme celle de papa. Il est très fier de ses larges épaules et de ses hanches étroites.


À 19-20 ans, les garçons et les filles atteignent la taille adulte et ne grandissent plus. Les filles et les garçons aiment être ensemble. Ils marchent, vont au cinéma, échangent des livres et des disques et partent en vacances ensemble. Et un jour, un jeune homme et une fille remarquent à quel point ta tante Nicole et ton oncle Jacques s'aiment. Quand ils sont seuls, ils se disent des mots tendres, c'est très agréable pour eux de s'embrasser. Ils décident de vivre ensemble pour être encore plus proches. Ils se réjouissent des caresses et des baisers.

Un beau jour, ils sont très proches - et éprouvent un nouveau plaisir. C'est ce qu'on appelle le plaisir sexuel.... Au moment de la plus grande tendresse, les spermatozoïdes quittent le pénis de l'homme. Ils pénètrent dans le vagin de la femme, atteignent le petit tube et parfois le sperme rencontre l'ovule. De cette façon, s'ils le souhaitent, ils peuvent concevoir un enfant.


... Sophie et Thierry sont heureux d'être nés avec un si grand plaisir. Mais quelque chose d'autre surprend : papa leur a expliqué comment un bébé est né, mais il n'a rien dit sur les jumeaux, comme eux.

« D'accord, dit papa, je vais t'expliquer. C'est juste que ma mère n'avait pas un ovule fécondé dans son ventre, mais deux qui ont quitté les ovaires en même temps. Chaque ovule a rencontré son propre spermatozoïde et deux fœtus se sont formés. Il arrive parfois, bien que beaucoup moins souvent, que non pas deux, mais plus d'œufs soient fécondés, puis de nombreux fruits se forment. Mais comme ils sont trop nombreux, ils n'ont pas assez de place pour une croissance normale et les bébés naissent très petits et faibles. Néanmoins, il existe des familles où les parents ont réussi à élever cinq enfants nés en même temps.

Lorsque des jumeaux naissent, le travail prend plus de temps et est beaucoup plus difficile. Mais il y a diverses complications et la naissance d'un bébé. Par exemple, lorsqu'un enfant sort non pas avec sa tête, mais avec ses fesses.


Ou quand un enfant marche avec une tête, mais il est très grand, et sa mère est mince, avec des hanches étroites. Ensuite, la sage-femme ou le médecin doit aider la tête avec de grandes pinces. Il y a aussi des moments où une mère est endormie et elle subit une opération pour obtenir l'enfant. Cette opération s'appelle une césarienne. Ce n'est pas très dangereux et passe vite. Enfin, certains bébés naissent prématurément, à 7 ou 8 mois. Ces enfants sont encore très faibles, pas préparés à une vie indépendante. Ils doivent être placés dans un nid spécial appelé incubateur. Là, ils sont chauds, comme une mère dans le ventre, ils sont protégés de manière fiable contre les microbes et après un certain temps, ils rattraperont les bébés nés à temps.

Thierry, écoutant son père, caressait son chien qui gisait à ses pieds. Et soudain il demanda :

- Et les animaux, les chiens par exemple ? Font-ils leurs bébés de la même manière que les gens ?

Sophie éclata de rire.

- Chiens? Je ne sais pas. Mais pour les oiseaux, en tout cas, tout est différent. Vous savez qu'ils déposent des testicules.

- Et notre Uranus ? Sa mère est la chienne de l'oncle Jacques. Comment est-il né ?

- Cette maman chien a rencontré un autre chien, papa chien, et ils se sont accouplés comme indiqué sur la photo.

Le sperme du papa chien est entré dans le vagin de la maman chien. À l'intérieur d'elle, comme c'est presque toujours le cas chez nos amis à quatre pattes, il y avait plusieurs œufs matures.

Plusieurs fruits se sont formés, plusieurs semaines ont passé, et Uranus est né avec ses frères et sœurs.

Leur mère a beaucoup de mamelons, et il y avait assez de lait pour tout le monde, et quand Uranus a pu manger tout seul, nous l'avons emmené chez nous.

Maintenant sur les oiseaux. Vous dites que tout se passe différemment pour eux. À première vue, il semble que oui. Mais si nous pouvions regarder à l'intérieur du canari et du canari, comme nous regardons à l'intérieur de l'horloge pour regarder le mouvement d'horlogerie, nous verrions que les oiseaux ont aussi des organes génitaux. Le canari a des testicules et un petit pénis, grâce auquel les spermatozoïdes pénètrent dans l'abdomen de la mère canari. Et elle a des ovaires.

Les spermatozoïdes du canari sont combinés avec les œufs de la femelle. Beaucoup de ces œufs sont déjà arrivés à maturité et produisent de nombreux œufs. Mais avant que les poussins dans les œufs ne soient finalement formés, le canari pond l'œuf.

Les œufs sont protégés par une coquille, et pour les garder au chaud tout le temps, la femelle les couvre de son corps ; c'est ce qu'on dit : elle est assise sur des œufs.

Le poussin grandit à l'intérieur de l'œuf. Lorsque son bec devient assez fort, il brise la coquille et sort dans la lumière blanche. Il est déjà tellement adulte qu'il peut courir et chercher des céréales pour le petit-déjeuner et le déjeuner.

- Au fait, à propos des grains. Et comment tout cela se passe-t-il dans les plantes ? D'où viennent les nouvelles plantes ?

- La plupart du sexe masculin et féminin à la fois : ils ont à la fois des organes masculins et féminins. Chaque plante est à la fois mâle et femelle.

Certains, comme le maïs, ont des fleurs mâles et femelles sur la même tige.

D'autres, comme le palmier dattier, ont des semis mâles et femelles. Mais il y a très peu de telles plantes.

Prenez cette fleur comme exemple. Si nous le découpons, nous verrons qu'il, comme l'horlogerie, se compose de nombreuses particules minuscules. Ce sont les étamines, et c'est le pistil. Il y a beaucoup, beaucoup de points dans le pistil qui ressemblent à des têtes d'épingle - tout comme l'ovaire d'une femme ; ce sont les oeufs. Et la poudre jaune qui recouvre les étamines s'appelle pollen.

Lorsque le pollen atteint le pistil, des particules de celui-ci se confondent avec les œufs et à partir de cela, des graines se forment. Dans les fruits, les graines sont appelées graines. Chaque graine est envahie de fruits, c'est "l'enfant" que la plante met au monde. Certains fruits ont plus d'une graine à l'intérieur, mais beaucoup.

Le jardinier jette une graine dans le sol. Et si le jardinier n'est pas là, le vent transporte les graines à travers le monde. Plusieurs jours ou plusieurs semaines passent, la graine dans le sol gonfle, germe, elle sort du sol et atteint le soleil. Le temps passe, une nouvelle plante fleurit et tout recommence.

« Oui, s'exclame joyeusement Sophie, et surtout, les hommes et les femmes s'aiment et aiment leurs enfants.

… Maman a servi le dîner. Les jumeaux ne sont pas pressés de se mettre à table, ils réfléchissent à tout ce que papa a dit. Après tout, ils ont appris les merveilleux secrets de la nature vivante. Les chiots grandissent et deviennent des femelles et des mâles et font de nouveaux chiots. Les poulets se transforment en coqs et en poules - de nouveaux poulets sont nés. Les plantes fleurissent, les fleurs deviennent des fruits et les fruits donnent de nouvelles plantes. Les enfants deviennent des hommes et des femmes - de nouveaux bébés naissent. Un jour, ils auront leurs propres enfants...


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