Les conversations avec les enfants peuvent être. Leçon I. Acceptation inconditionnelle. Amour, attention et indifférence

Règles simples pour entretenir de merveilleuses relations avec les enfants

Le livre de Gippenreiter est basé sur les idées de Thomas Gordon, énoncées dans ses livres Parental Activity Training (1970) et Teacher Activity Training (1975). Le livre est complété par des idées et des applications pratiques développées par d'autres auteurs en psychologie étrangère et nationale (parmi les scientifiques nationaux - tout d'abord, L.S.Vygotsky, A.N. Leontyev, P.Ya. Galperin).

Les psychologues ont découvert un schéma très important : la majorité des parents qui cherchent une aide psychologique pour des enfants difficiles eux-mêmes ont souffert de conflits avec leurs propres parents dans leur enfance.

Les experts sont arrivés à la conclusion que le style d'interaction parentale est involontairement « enregistré » (imprimé) dans la psyché de l'enfant... Cela se produit très tôt, même à l'âge préscolaire, et, en règle générale, inconsciemment.

À l'âge adulte, une personne le reproduit de manière naturelle : la plupart des parents élèvent leurs enfants comme ils ont été élevés dans leur enfance.

"Personne ne s'est soucié de moi, et rien n'a grandi", dit papa, ne remarquant pas qu'il a grandi comme une personne qui ne le juge pas nécessaire et ne sait pas comment s'occuper de son fils, établir des relations amicales et chaleureuses avec lui.

Une autre partie des parents est plus ou moins consciente de ce qu'est exactement l'éducation correcte, mais dans la pratique, ils éprouvent des difficultés. Il arrive que des connaissances théoriques fassent du mal aux parents : ils découvrent qu'ils font « tout va mal », essaient de se comporter d'une nouvelle manière, « craquent rapidement », perdent confiance en leurs capacités, se culpabilisent et se stigmatisent, voire verser de l'irritation sur les enfants ...

De tout ce qui a été dit, il faut conclure : les parents doivent non seulement être éduqués, mais aussi apprendre à communiquer correctement avec les enfants.

Leçon I. Acceptation inconditionnelle

Adopter un enfant à coup sûr- signifie l'aimer non pas parce qu'il est beau, intelligent, capable, excellent élève, etc., mais juste comme ça, juste parce qu'il l'est !

Les parents disent: "Si tu es bon, alors je t'aimerai." Ou : « N'attendez pas de bonnes choses de moi jusqu'à ce que vous arrêtiez... (soyez paresseux, combattez, soyez grossier), vous ne commencez pas... (bien étudier, aider à la maison) ».

Dans ces phrases, on dit directement à l'enfant qu'il est accepté sous condition, qu'il est aimé ou qu'il sera aimé, "si seulement...".

La raison de l'évaluation des enfants réside dans la ferme conviction que les récompenses et les punitions sont les principaux outils pédagogiques. Vous louez l'enfant - et il sera fortifié dans la bonté, punissez-le - et le mal reculera. Mais il y a un schéma : plus un enfant est grondé, pire il devient.

Si, malgré les farces, vous aimez les enfants, ils grandiront et abandonneront les mauvaises habitudes et actions. Ils se respecteront toujours, ils auront un sentiment de paix intérieure et d'équilibre. Cela leur permettra de contrôler leur comportement et de réduire leur anxiété.

Sinon (si vous n'aimez les enfants que lorsqu'ils sont obéissants, s'il vous plaît) les enfants ne ressentiront pas un amour sincère, ils deviendront peu sûrs d'eux, cela réduira leur estime de soi, conduira à l'infériorité, peut les empêcher de se développer pour le mieux, les enfants pense qu'il est inutile d'essayer de plaire aux adultes.

Les psychologues ont prouvé que le besoin d'amour, d'appartenance, c'est-à-dire le besoin d'un autre, l'un des besoins humains fondamentaux. Sa satisfaction est une condition nécessaire au développement normal de l'enfant. Ce besoin est satisfait lorsque vous dites à votre enfant qu'il vous est cher, nécessaire, important, qu'il est juste bon. De tels messages sont contenus dans des regards amicaux, des touches douces, des mots directs.

Profitez de votre enfant. Fermez les yeux pendant une minute et faites comme si vous rencontriez votre meilleur ami. Comment montrez-vous que vous êtes content pour lui, qu'il est cher et proche de vous ?

Maintenant, il vous sera plus facile de le faire réellement, avant tout autre mot et question : votre propre enfant rentre de l'école et vous montrez que vous êtes heureux de le voir. Ce sera bien si tout le monde continue cette réunion dans le même esprit encore quelques minutes.

Faites un câlin à votre enfant au moins 4 fois par jour(les salutations du matin et un baiser le soir ne comptent pas). 4 câlins sont absolument nécessaires pour tout le monde juste pour survivre, et pour le bien-être il faut au moins 8 câlins par jour ! Pas seulement pour un enfant, mais aussi pour un adulte.

Mots doux . Il faut informer l'enfant : « Comme tu es bien né avec nous », « Je suis content de te voir », « Je t'aime bien », « J'aime quand tu es à la maison », « Je me sens bien quand nous sommes ensemble…".

Nous ne suivons pas toujours nos appels aux enfants : « pas comme ça », « mauvais », « tout le monde s'ennuie », « pure punition », « je suis mieux sans toi ». Les enfants nous comprennent littéralement ! Ils sont sincères dans leurs sentiments et donnent une sincérité absolue à toute phrase prononcée par un adulte.

Les enfants éprouvent du ressentiment, de la solitude et parfois du désespoir. Il leur semble que leurs parents « ne sont pas amis avec eux », ils ne parlent jamais « humainement », « piquent », « crient », ils n'utilisent que des verbes impératifs : « fais-le ! », « emporte-le ! », « Apportez-le !", " lavez-le !" Plus les parents s'énervent contre l'enfant, se retirent, le critiquent, plus vite il en vient à la généralisation : « Ils ne m'aiment pas ».

Les arguments des parents : « Je tiens à toi » ou « Pour ton bien » les enfants n'entendent pas. Plus précisément, ils peuvent entendre les mots, mais pas leur sens. Ils ont leur propre service de comptabilité émotionnelle.

Le ton est plus important que les mots, et s'il est dur, colérique ou simplement strict, alors la conclusion est toujours sans ambiguïté : "Ils ne m'aiment pas, ils ne m'acceptent pas." Parfois, cela est formalisé pour l'enfant non pas tant par des mots que par le sentiment d'être mauvais, « pas si », malheureux.

Voyez comment vous parvenez à accepter votre enfant : Au cours de la journée, comptez combien de fois vous vous êtes adressé à votre enfant avec des déclarations émotionnellement positives (salutation joyeuse, approbation, soutien) et combien de fois avec des déclarations négatives (reproche, remarque, critique). Si le nombre d'appels négatifs est égal ou supérieur au nombre d'appels positifs, alors vous ne vous débrouillez pas bien avec la communication.

Essayons de comprendre quelles raisons empêchent les parents d'accepter inconditionnellement un enfant.

Attitude éducative

« Comment vais-je le serrer dans mes bras s'il n'a pas encore appris ses leçons ? La discipline d'abord, puis les bonnes relations. Sinon je vais tout gâcher."

Pour des « considérations pédagogiques », maman prend le chemin des remarques critiques, se retrouve dans un cercle vicieux de mécontentement et de conflits. Où est l'erreur ? Une erreur au tout début : discipliner non pas avant, mais après l'établissement de bonnes relations, et uniquement sur la base d'elles.

L'enfant est né non planifié

Les parents voulaient vivre pour leur propre plaisir, alors ils n'en ont pas vraiment besoin.

Nous avons rêvé d'un garçon, mais une fille est née.

L'enfant est tenu responsable de la rupture de la relation conjugale

Par exemple, un fils ressemble à un père, les gestes, les expressions faciales évoquent une aversion sourde chez les maieri.

Attitude parentale améliorée

Une tentative de compenser ses échecs dans la vie, ses rêves ou ses désirs non réalisés, de prouver au conjoint qu'ils sont nécessaires, irremplaçables, « le poids du fardeau » que l'on doit porter.

Leçon II. Aide des parents à un enfant. Avec attention!

L'enfant ne se débrouille pas tout seul

Que faire dans les cas où un enfant fait « MAL », n'obéit pas, agace ou fait quelque chose de « mal », mal, avec des erreurs. Vous voulez intervenir, enseigner, montrer.

En général, différents enfants réagissent différemment à leurs parents « ça devrait être mal, mais comme ça » : certains sont tristes et perdus, d'autres sont offensés, d'autres se rebellent : « Si c'est mauvais, je ne le ferai pas du tout ! ». Comme si les réactions étaient différentes, mais elles montrent toutes que les enfants n'aiment pas ce genre de traitement.

Pourquoi? Beaucoup de choses nous semblent simples. Mais lorsque nous montrons et imposons cette "simplicité" à un enfant pour qui c'est effectivement difficile, alors nous agissons injustement. L'enfant a le droit de s'offusquer de nous !

Comment pointer correctement les erreurs pour enseigner ?

Connaître les erreurs est utile et souvent nécessaire, mais vous devez faire attention à les signaler. Premièrement, ne remarquez pas toutes les erreurs ; deuxièmement, il vaut mieux discuter de l'erreur plus tard, dans une atmosphère calme, et non au moment où l'enfant est féru d'affaires ; enfin, les remarques doivent toujours être formulées dans le cadre d'une approbation générale.

Un enfant est plus tolérant envers ses erreurs que les adultes. Il est déjà satisfait du fait qu'il réussisse. Nous, parents, voulons obtenir de meilleurs résultats avec des commentaires. Et il s'avère souvent tout le contraire.

Règle 1. Ne vous mêlez pas des affaires auxquelles l'enfant est occupé s'il ne demande pas d'aide. Avec votre non-ingérence, vous l'informerez : « Vous allez bien ! Vous pouvez certainement le gérer. "

Liste des cas égoïstes

Faites une liste des choses que votre enfant peut faire tout seul, mais pas toujours parfaitement.

Confiez certaines choses à votre enfant et essayez de ne pas interférer avec leur mise en œuvre. Encouragez les efforts de l'enfant, quels que soient les résultats.

Discutez des erreurs de l'enfant : rappelez-vous 2-3 erreurs, en particulier les plus ennuyeuses. Prenez le temps et le ton juste pour en parler.

Quatre résultats d'apprentissage

1. Les connaissances qu'il recevra ou la compétence qu'il maîtrisera.
2. Entraîner la capacité générale d'apprendre, c'est-à-dire de s'enseigner soi-même (résultat moins évident).
3. Trace émotionnelle de la leçon : satisfaction ou déception, confiance ou manque de confiance en ses capacités.
4. Une marque sur votre relation avec lui si vous avez participé aux cours. Ici, le résultat peut aussi être soit positif (ils étaient satisfaits l'un de l'autre), soit négatif (la tirelire du mécontentement mutuel s'est reconstituée).

N'oubliez pas que les parents risquent de se concentrer uniquement sur le premier résultat (appris ? Appris ?). N'oubliez pas les trois autres. Ils sont beaucoup plus importants.

Ne critiquez pas, ne corrigez pas l'enfant. Et si vous montrez également un intérêt sincère pour son travail, vous ressentirez à quel point le respect mutuel et l'acceptation de l'autre, si nécessaires pour vous et lui, augmenteront.

Leçon III Zone à faire ensemble

Quand un enfant a besoin d'aide

Si l'enfant a rencontré une difficulté sérieuse à laquelle il ne peut pas faire face seul, alors la position de non-intervention n'est pas adaptée, elle ne peut que faire du mal.

Règle 2. Si l'enfant est difficile et qu'il est prêt à accepter votre aide, assurez-vous de l'aider. En même temps : 1. Ne prends sur toi que ce qu'il ne peut pas faire lui-même, laisse-lui faire le reste. 2. Au fur et à mesure que votre enfant apprend de nouvelles actions, transférez-les progressivement vers lui.

Les règles 1 et 2 ne se contredisent pas, mais renvoient simplement à des situations différentes. Dans les situations où la Règle 1 s'applique, l'enfant ne demande pas d'aide et proteste même lorsqu'elle lui est donnée. La règle 2 est utilisée si un enfant demande directement de l'aide ou se plaint qu'il « ne fonctionne pas », « ne fonctionne pas », qu'il « ne sait pas comment », ou même abandonne le travail qu'il a commencé après les premiers revers. Chacune de ces manifestations est un signal qu'il Besoin d'aide.

Allons ensemble : c'est très bien de commencer par ces mots. Ces mots magiques ouvriront la porte de l'enfant au monde de nouvelles compétences, connaissances, passe-temps.

Zone de développement proximal de l'enfant

Cette règle est basée sur une loi psychologique découverte par L.S. Vygotsky "zone de développement proximal de l'enfant". À chaque âge, pour chaque enfant, il existe un éventail limité de tâches qu'il peut accomplir seul. En dehors de ce cercle, il existe des cas qui ne lui sont accessibles qu'avec la participation d'un adulte, ou qui lui sont inaccessibles du tout.

Habituellement, les enfants sont actifs et ils s'efforcent constamment de prendre en charge ce que vous faites. Demain, l'enfant fera lui-même ce qu'il a fait aujourd'hui avec sa mère. La zone des affaires ensemble est la réserve d'or de l'enfant, son potentiel pour l'avenir.

Le désir de l'enfant de conquérir tous les nouveaux « territoires » d'affaires est très important, et il doit être protégé comme la prunelle de ses yeux. Assurez-vous de marquer les premiers, même les petits succès indépendants de l'enfant, félicitez-le (et en même temps vous-même!).

Au fur et à mesure que votre enfant apprend de nouvelles actions, transférez-les progressivement vers lui.

Comment protéger l'activité naturelle de l'enfant ? Comment ne pas boucher, le noyer ?

Il s'avère qu'il y a un double danger pour les parents :

Danger 1. Trop tôt pour transmettre votre part à l'enfant ;

Danger 2. implication des parents trop longue et persistante.

Leçon IV. Leçon quatre. « Et s'il ne veut pas ?

Difficultés d'interaction et conflits et comment les éviter

Un problème typique : l'enfant maîtrise complètement bon nombre des tâches obligatoires, mais il ne fait pas tout cela.

Raisons de la "désobéissance":

1. Vous n'êtes peut-être pas allé jusqu'au bout. Après tout, il vous semble qu'il lui est facile de remettre tous les jouets à leur place. Probablement, s'il demande "Allons-y ensemble", alors ce n'est pas en vain : peut-être qu'il c'est toujours difficile de s'organiser.

2. Peut-être qu'il a juste besoin du vôtre participation, soutien moral.

3. La racine de la persistance négative et du rejet réside dans expériences négatives... C'est peut-être le problème de l'enfant lui-même, mais le plus souvent il se pose entre vous et l'enfant, dans votre relation avec lui.

« J'aurais fait la vaisselle pendant longtemps, mais mes parents auraient alors pensé qu'ils m'avaient vaincu. »

Comment régler la situation de désobéissance ?

Ton amical et chaleureux. C'est la principale condition de réussite, et si votre participation n'aide pas, si l'enfant refuse votre aide, arrêtez-vous et écoutez comment vous communiquez avec lui.

Communication sur un pied d'égalité. Ensemble signifie sur un pied d'égalité. Vous ne devez pas prendre position sur l'enfant ; les enfants lui sont très sensibles, et toutes les forces vives de leur âme se rebellent contre elle. Puis ils résistent au "nécessaire", sont en désaccord avec "l'évidence", défient "l'indiscutable".

Méthode L.S. Vygodsky pour sauver l'enfant et lui-même des «directives» est confirmé par la recherche scientifique et pratique.

Moyens externes de l'organisation. Un enfant apprend à s'organiser et à organiser ses affaires plus facilement et plus rapidement s'il est aidé à un certain stade par des moyens externes : des images pour un rappel, une liste de choses à faire, des notes, des schémas ou des instructions écrites.

De tels moyens ne sont plus les mots d'un adulte, ils les remplacent. L'enfant peut les utiliser tout seul, puis il est à mi-chemin pour faire face seul au problème.

Pensez à des moyens externes qui pourraient remplacer votre participation à l'entreprise de tel ou tel enfant. Il peut s'agir d'un réveil, d'une règle ou d'un accord, d'un tableau, d'une liste de choses à faire le matin ou de vêtements nécessaires en images, d'un tableau spécial sur lequel chaque membre de la famille (maman, papa et deux écoliers) peut épingler n'importe lequel de ses messages (rappels et demandes, juste de brèves informations, insatisfaction envers quelqu'un ou quelque chose, gratitude pour quelque chose).

Parents trop attentionnés : ils veulent plus pour leurs enfants que les enfants eux-mêmes. Il arrive qu'un parent soit prêt à enseigner ou à aider autant qu'il le souhaite et suit son ton - il ne se fâche pas, ne commande pas, ne critique pas, mais les affaires ne vont pas. Les parents veulent quelque chose, pour ainsi dire, au lieu d'un enfant. Il est difficile de vouloir quand votre père et votre mère « courent devant » à l'un de vos désirs !

La combinaison d'une trop grande activité éducative des parents et de l'infantilisme, c'est-à-dire immaturité, enfants - typique et naturel. Pourquoi?

La personnalité et les capacités de l'enfant ne se développent que dans l'activité qu'il exerce de son plein gré et avec intérêt.

« Vous pouvez traîner un cheval dans l'eau, mais vous ne pouvez pas le faire boire », dit un sage proverbe. Plus le parent est persistant, plus la matière scolaire la plus intéressante, la plus utile et la plus nécessaire sera mal aimée.

Par amour ou pour de l'argent ? Face à la réticence de l'enfant à faire tout ce qui lui est dû - étudier, lire, aider à la maison - certains parents empruntent la voie de la "corruption". Ils acceptent de « payer » l'enfant (avec de l'argent, des choses, des plaisirs) s'il fait ce qu'ils veulent qu'il fasse.

Cette voie est très dangereuse, sans parler du fait qu'elle n'est pas très efficace. Habituellement, cela se termine par l'augmentation des revendications de l'enfant - il commence à exiger de plus en plus en avant - et les changements promis dans son comportement ne se produisent pas.

Pourquoi? Pour comprendre la raison, nous devons nous familiariser avec un mécanisme psychologique très subtil, qui n'est que récemment devenu l'objet de recherches spéciales par les psychologues. Dans une expérience, un groupe d'étudiants a été payé pour jouer à un puzzle qu'ils aimaient jouer. Bientôt, les étudiants de ce groupe ont commencé à jouer beaucoup moins souvent que leurs camarades qui ne recevaient aucune rémunération.

Le mécanisme qui est ici, ainsi que dans de nombreux cas similaires (exemples quotidiens et recherches scientifiques) est le suivant : une personne est engagée avec succès et enthousiasme dans ce qu'elle choisit pour elle-même, selon sa motivation intérieure. S'il sait qu'il recevra un paiement ou une récompense pour cela, alors son enthousiasme diminue et toutes les activités changent de caractère : maintenant, il n'est plus occupé à « créativité personnelle », mais à « gagner de l'argent ».

Comment éviter les situations et les conflits de coercition ?

Des conflits coercitifs surviennent lorsqu'un enfant ne fait pas ce qui est « nécessaire », et cela ruine l'humeur des deux. Comment faire avancer les choses ?

Tout d'abord, cela vaut la peine d'examiner de plus près ce qui intéresse le plus votre enfant. Certaines activités vous sembleront vides, voire nuisibles. Cependant, n'oubliez pas : ils sont importants et intéressants pour lui et doivent être traités avec respect. Mieux encore, si vous pouvez participer à ces activités, partagez sa passion.

Il est bon que votre enfant vous dise ce qui est exactement intéressant et important pour lui dans ces domaines, et que vous puissiez les regarder à travers ses yeux, comme de l'intérieur de sa vie, en évitant les conseils et les évaluations. C'est très bien si vous pouvez participer à ces activités de l'enfant, partager avec lui le passe-temps.Les enfants dans de tels cas sont très reconnaissants envers leurs parents.

Il y aura un autre résultat d'une telle participation : à la suite de l'intérêt de votre enfant, vous pourrez commencer à lui transmettre ce que vous jugez utile : des connaissances supplémentaires, et une expérience de vie, et votre vision des choses, et même un intérêt pour la lecture.

De nombreuses activités proposées aux enfants par les parents ou les enseignants, et même avec des demandes et des reproches : ils ne survivent pas. En même temps ils sont bons Ils sont « greffés » sur des loisirs existants.

Règle 3. Progressivement, mais régulièrement, libérez-vous des soins et de la responsabilité des affaires personnelles de votre enfant et transmettez-les-lui.

Le transfert de responsabilité de leurs actes, actions, puis de la vie future est le plus grand soin que vous puissiez leur apporter. Cette préoccupation est sage. Cela rend l'enfant plus fort et plus confiant, et votre relation plus calme et plus joyeuse.

Prenez un morceau de papier, divisez-le verticalement en deux « Soi » « Ensemble ». Énumérez tous les cas ensemble par accord. Voyez ce que vous pouvez déplacer de la colonne « Ensemble » à « Moi-même ». N'oubliez pas que chacune de ces pièces est une étape importante vers la croissance d'un enfant.

Le processus de transfert de responsabilité à l'enfant de son cas est très difficile. Cela doit commencer par les petites choses. Mais même à propos de ces petites choses, les parents sont très inquiets, car ils doivent risquer le bien-être temporaire de leur enfant.

Règle 4. Si cela ne menace pas la vie ou la santé, laissez votre enfant faire face aux conséquences négatives désagréables de ses actions (ou inaction). Ce n'est qu'alors qu'il deviendra conscient.

Nous devons délibérément permettre aux enfants de faire des erreurs afin qu'ils apprennent à être indépendants.

Il n'est pas toujours nécessaire d'aider l'enfant dans ses actes : parfois, vous pouvez simplement vous asseoir à côté de lui et l'écouter. Vous pouvez même aider avec le silence.

"Et si, malgré toutes mes souffrances, rien ne marche : il (elle) ne veut rien, ne fait rien, est en guerre avec nous, et nous ne le supportons pas non plus ?"- Soyez patient et continuez à suivre les règles ! Le résultat sera, ne perdez pas espoir.

Leçon V. Écoute active

Quand un enfant est contrarié, offensé, a échoué, quand il est blessé, honteux, effrayé, quand il a été traité grossièrement, injustement, quand il est très fatigué, des actions pratiques - montrer, enseigner, diriger - vous ne pouvez pas l'aider.

Si l'enfant a un problème émotionnel, il doit être écouté activement. Écouter activement un enfant, c'est lui « rendre » dans une conversation ce qu'il vous a dit, tout en désignant, en appelant « par son nom » son sentiment ou son expérience.

Vous ne pouvez pas laisser l'enfant seul avec ses expériences. Après tout, avec leurs conseils et leurs remarques critiques, les parents informent en quelque sorte l'enfant que son expérience n'est pas importante, elle n'est pas prise en compte.

Vous devez lui faire comprendre que vous connaissez son expérience (état), « l'entendre ». Les réponses basées sur la méthode de l'écoute active montrent que le parent a compris la situation intérieure de l'enfant, est prêt à en entendre davantage, à l'accepter.

Cette sympathie littérale du parent fait une impression très spéciale sur l'enfant. Les parents qui ont demandé à « exprimer » les sentiments de l'enfant font état de résultats inattendus et miraculeux.

Règles de la conversation par la méthode de l'écoute active.

1. Si vous voulez écouter un enfant, assurez-vous de se tourner pour lui faire face.

2. Il est important que son et votre les yeux étaient au même niveau.

Votre position par rapport à lui et votre posture sont les premiers et les plus forts signaux indiquant à quel point vous êtes prêt à l'écouter et à l'entendre.

3. Si vous parlez à un enfant bouleversé ou bouleversé, tu ne devrais pas lui poser de questions... Il est souhaitable que vos réponses sonnent en affirmative.

Fils (avec un air lugubre) : Je ne traînerai plus avec Petya !
Parent : Vous êtes très offensé par lui.

Cette phrase est appropriée. Cela montre que le parent est à l'écoute de la « vague émotionnelle » du fils, qu'il entend et accepte son chagrin. "Et ce qui est arrivé?" ou « Pourquoi es-tu offensé par lui ? » - des phrases qui sont formulées comme une question et ne reflètent pas la sympathie.

4. Très important dans la conversation « Gardez une pause »... Après chaque remarque, il est préférable de garder le silence.

Ce temps appartient à l'enfant ; ne le remplissez pas de vos pensées et commentaires. Une pause aide l'enfant à comprendre son expérience et à sentir plus pleinement que vous êtes là. Il est également bon de garder le silence après la réponse de l'enfant - peut-être qu'il ajoutera quelque chose. Si les yeux de l'enfant ne vous regardent pas, mais sur le côté ou au loin, alors continuez à vous taire, un travail intérieur très important et nécessaire se déroule en lui.

5. Si l'enfant a fourni suffisamment d'informations, il est parfois utile répétez ce qui, comme vous le comprenez, est arrivé à l'enfant, puis désignez - nommez "par son nom" son sentiment ou son expérience sous une forme affirmative.

Parfois, les parents ont peur que l'enfant perçoive la répétition de ses mots comme une imitation. Cela peut être évité en utilisant d'autres mots ayant le même sens.

SON (avec un air sombre) : Je ne sortirai plus avec Petya !
LE PERE : Tu ne veux plus être ami avec lui. (Répétition de ce qui a été entendu).
FILS : Oui, je ne veux pas...
LE PERE (après une pause) : Vous êtes offensé par lui... (Désignation de sentiment).

Bien sûr, il peut arriver que dans la réponse vous n'ayez pas deviné avec exactitude ce qui s'est passé ou ce que ressent l'enfant. Ne soyez pas gêné, dans la phrase suivante, il vous corrigera. Soyez attentif à son amendement et montrez que vous l'avez accepté.

Sentiments possibles : vous étiez bouleversé et offensé, vous étiez blessé et vous étiez en colère, vous étiez embarrassé et contrarié, vous aviez peur.

Résultats de conversation sur la méthode d'écoute active

La conversation par écoute active est très inhabituelle dans notre culture, et il n'est pas facile de la mener. Cependant, cette méthode gagnera rapidement votre sympathie lorsque vous verrez les résultats qu'elle donne :

1. L'expérience négative de l'enfant disparaît ou diminue. Un schéma remarquable : la joie partagée est doublée, le chagrin partagé est divisé par deux.

2. L'enfant, s'étant assuré que l'adulte est prêt à l'écouter, commence à parler de plus en plus de lui-même. Parfois, au cours d'une conversation, tout un enchevêtrement de problèmes et de frustrations se déroule de manière inattendue. Combien de fois laissons-nous les enfants seuls avec un tas de soucis, à un moment où quelques minutes d'écoute calmeraient l'enfant.

3. L'enfant lui-même avance dans la résolution de son problème. Des résultats positifs peuvent déjà être trouvés au cours de la conversation avec l'écoute active de l'enfant. Peu à peu, les parents commencent à détecter des changements de nature plus générale.

Les enfants sont transformés : Les parents rapportent comme un miracle que les enfants eux-mêmes commencent assez rapidement à les écouter activement.

Les parents se transforment : les parents remarquent quelque chose de nouveau en eux-mêmes; devenir plus sensible aux besoins et aux peines de l'enfant, plus facile à accepter ses sentiments "négatifs". Les parents commencent à trouver en eux plus de patience, moins d'irritation, il vaut mieux voir comment et pourquoi l'enfant est malade. De nombreux parents rapportent que l'écoute active les a aidés à entrer en contact avec leurs enfants pour la première fois.

Est-il nécessaire, tout en écoutant l'enfant, de répondre par des phrases détaillées ? Pas nécessaire du tout. Parfois, les enfants parlent sans fermer la bouche de tout ce qui s'est passé. Ensuite, tout ce dont l'enfant a besoin, c'est de votre présence et de votre attention. Les psychologues ont appelé cette méthode "Ecoute passive"- passif, bien sûr, uniquement vers l'extérieur. Ici sont utilisés des phrases et des mots courts, des interjections, juste des signes mimétiques qui disent que vous écoutez et répondez aux sentiments des enfants : "Oui, oui...", "Aha !", "Vraiment ?", "Dis m'en plus... ", " Intéressant ", " Vous venez de le dire ! ", " À peu près... ", " Et quoi ? ", " Merveilleux ! " des expériences négatives.

Et comment écouter un enfant s'il n'y a pas le temps ? Comment l'interrompre ? Si vous n'avez pas le temps, il vaut mieux ne pas commencer. Vous devez avoir du temps à perdre. Dès les tentatives commencées et interrompues d'écouter l'enfant, il ne peut qu'être déçu. Pire encore, une conversation bien entamée est brusquement interrompue par le parent. Avec la répétition de tels cas, l'enfant peut développer seulement la méfiance envers son père, et il commencera à évaluer les tentatives d'écoute active comme moyen de gagner confiance en lui, de sorte qu'il frappera plus tard plus douloureusement. De telles erreurs sont particulièrement dangereuses si vous n'avez toujours pas eu un bon contact avec l'enfant et que vous ne faites que les premiers pas.

Une idée fausse courante parmi les parents est que l'écoute active est un moyen d'amener votre enfant à faire ce que vous voulez qu'il fasse (par exemple, l'amener à faire ses devoirs). Pas du tout, l'écoute active est un moyen d'établir un meilleur contact avec un enfant, un moyen de lui montrer que vous l'acceptez inconditionnellement avec tous ses refus, ses ennuis, ses expériences. Si l'enfant soupçonne que vous vous attendez à l'influencer d'une nouvelle manière « en votre faveur », alors la résistance à vos tentatives ne fera qu'augmenter.

Leçon VI. 12 contre un

Interférence avec l'écoute active de l'enfant

Les psychologues ont identifié les types de déclarations parentales traditionnelles (réponses automatiques), qui sont de véritables freins à l'écoute active de l'enfant.

1. Commandes, commandes :« Arrêtez tout de suite ! », « À emporter ! », « Sortez le seau ! », « Vite au lit ! »
Dans ces phrases catégoriques, l'enfant entend la réticence des parents à approfondir son problème, ressent un manque de respect pour son indépendance. De tels propos évoquent un sentiment d'impuissance, voire d'abandon « en difficulté ».

En réponse, les enfants résistent généralement, « grognent », s'offusquent et sont têtus.

2. Avertissements, mises en garde, menaces :« Si tu n'arrêtes pas de pleurer, je m'en vais », « Regarde, peu importe comment ça empire », « Ça se reproduira et je m'emparerai de la ceinture ! », « Si tu ne viens pas temps, blâmez-vous.

Les menaces sont inutiles si l'enfant vit maintenant une expérience désagréable. Ils ne feront que le conduire dans une plus grande impasse.

Avec la répétition fréquente des menaces, les enfants s'y habituent, cessent d'y répondre. Puis les parents passent des paroles aux actes, des punitions faibles aux punitions plus fortes, parfois cruelles (ceinture).

3. Moralité, sermons, sermons :« Il faut bien se comporter », « Tout le monde doit travailler », « Il faut respecter les adultes ».

La répétition sans fin de phrases éculées pour la "cent et unième fois" n'y change généralement rien. Les enfants ressentent la pression de l'autorité extérieure, parfois de la culpabilité, parfois de l'ennui, et le plus souvent tous pris ensemble.

Le fait est que les enfants sont élevés moins avec les mots qu'avec l'atmosphère de la maison. Si tout le monde dans la famille travaille, s'abstient de mots durs, ne ment pas, partage les devoirs - soyez assuré que l'enfant sait comment se comporter correctement.

Si un enfant enfreint le "code de conduite", il vaut la peine de voir si quelqu'un de la famille ne se comporte pas de la même manière. Si cette raison disparaît, il est fort probable que votre enfant « dépasse » à cause de son trouble intérieur, sa détresse émotionnelle. Dans les deux cas, l'enseignement verbal est le moyen le plus malheureux d'aider la cause.

Cela signifie-t-il qu'il n'est pas nécessaire de parler avec les enfants des normes morales et des règles de comportement ? Pas du tout. Cependant, cela ne devrait pas être fait seulement dans leurs moments calmes, et pas dans une atmosphère tendue. Sinon, nos paroles ne font qu'alimenter le feu.

4. Astuces, solutions toutes faites :"Et tu le prends et tu me dis...", "Pourquoi n'essayes-tu pas...", "À mon avis, tu dois aller t'excuser", "Si j'étais toi, je rendrais la monnaie."

En règle générale, nous ne lésinons pas sur de tels conseils. De plus, nous considérons qu'il est de notre devoir de les donner aux enfants. Souvent comme un exemple de moi-même : "Quand j'avais ton âge..."

Cependant, les enfants ne sont pas enclins à suivre nos conseils. Et parfois ils se révoltent ouvertement : « Tu fais ceci et je le fais différemment », « C'est facile pour toi de dire ça ! "," Je sais sans toi ! "

Qu'est-ce qui se cache derrière les réactions négatives de l'enfant? Le désir d'être indépendant, de prendre des décisions par vous-même. Après tout, nous, les adultes, ne sommes pas toujours agréables aux conseils des autres. Et les enfants sont beaucoup plus sensibles que nous. A chaque fois qu'on conseille quelque chose à un enfant, on l'informe en quelque sorte qu'il est encore petit, inexpérimenté, et qu'on est plus malin que lui, on sait tout d'avance.

La position des parents « d'en haut » irrite les enfants, et surtout, ne leur donne pas envie d'en dire plus sur leur problème.

Souvent, les enfants eux-mêmes en viennent à la même chose que nous avons essayé de leur conseiller auparavant ! Mais ils doivent prendre leurs propres décisions - c'est leur chemin vers l'indépendance. Il est très important de donner cette opportunité aux enfants, même si c'est, bien sûr, plus difficile que de donner des conseils.

5. Preuve, raisonnement logique, notation, "conférences":« Il est temps de savoir qu'il faut se laver les mains avant de manger », « Vous vous laissez distraire sans cesse, alors vous faites des erreurs », « Combien de fois vous ai-je dit ! Si vous n'obéissez pas, blâmez-vous. "

Et ici les enfants répondent : « Laisse-moi tranquille », « Assez », « Autant que possible », « Assez ! Je suis fatigué!".

Au mieux, ils cessent de nous entendre, une « barrière sémantique » ou une « surdité psychologique » apparaît.

6. Critiques, réprimandes, accusations :« À quoi ça ressemble ! », « J'ai encore tout fait de travers ! », « Tout à cause de vous ! »

De telles phrases ne peuvent jouer aucun rôle éducatif. Ils provoquent chez l'enfant soit une défense active : attaque, déni, ressentiment ; ou le découragement, la dépression, l'auto-déception et la faible estime de soi créent de nouveaux problèmes.

Les remarques et les commandes deviennent la principale forme de communication avec l'enfant.

Bagage négatif de l'enfant

Regardons combien l'enfant entend pendant la journée des commandes et des commentaires. Multipliez ces déclarations par le nombre de jours, de semaines, d'années pendant lesquelles l'enfant entend tout. Vous obtiendrez un énorme bagage d'impressions négatives sur vous-même, et même de la part des personnes les plus proches. Pour équilibrer d'une manière ou d'une autre ce fardeau, il doit prouver à lui-même et à ses parents qu'il vaut quelque chose. La toute première et la plus simple (elle est suggérée par le style parental) est de critiquer les exigences des parents eux-mêmes. Qu'est-ce qui peut sauver la situation ?

1. Essayez de prêter attention non seulement aux aspects négatifs, mais aussi aux aspects positifs du comportement de votre enfant.

2. N'ayez pas peur que les mots d'approbation dans son discours le ruinent.

3. Parfois, les parents pensent que l'enfant sait déjà qu'il est aimé, il n'est donc pas nécessaire de lui exprimer des sentiments positifs. Ce n'est pas du tout comme ça.

4. Nous vient-il à l'esprit que les enfants interprètent notre comportement, nos mots et nos expressions faciales si littéralement ? Tenons-nous toujours compte du fait que les enfants perçoivent le monde en noir et blanc : soit définitivement oui, soit définitivement pas ?

5. Survivriez-vous vous-même bien sous le bombardement constant de critiques de la part de votre personne la plus proche ? Ne vous attendriez pas à des mots gentils, ne les attendriez-vous pas ?

7. Éloge : "Bien joué, eh bien, vous n'êtes qu'un génie !"

Après tout ce qui a été dit, la recommandation de ne pas féliciter l'enfant semblera étrange. Cependant, il faut distinguer entre louange et encouragement (approbation) : il y a un élément d'appréciation dans l'éloge.

Quel est le problème avec les éloges ?

1. Lorsqu'un parent loue souvent, l'enfant commence vite à comprendre : là où il y a des éloges, il y a une réprimande. Louant dans l'un, il sera condamné dans l'autre.

2. L'enfant peut devenir accro à la louange : attendez, cherchez-la. ("Pourquoi ne m'as-tu pas félicité aujourd'hui?")

3. Enfin, il peut soupçonner que vous n'êtes pas sincère, c'est-à-dire louange pour vos raisons. (Ce n'est pas vrai, tu dis ça exprès pour que je ne m'énerve pas !)

d'accord

Lorsque vous répondez au succès, il est préférable d'exprimer vos sentiments en utilisant les pronoms « je » ou « moi » au lieu de « vous ». (Je suis très content ! J'ai aimé ceci et cela.)

8. Injures, ridicule :"Crybaby-wax", "Ne soyez pas des nouilles", "Eh bien, juste un club!", "Lazy!"

Tout cela est le meilleur moyen de repousser l'enfant et de l'"aider" à perdre confiance en lui-même. Dans de tels cas, les enfants s'offusquent et se défendent : « Qu'est-ce que c'est ? », « Bon, je serai comme ça ».

9. Devinettes, « interprétations » :« Je suppose que tu t'es encore battu », « Je peux toujours voir que tu triches à nouveau », « Je peux voir à travers toi et même à deux mètres sous toi ! »

Aucun des gars (et même des adultes) n'aime être « compris » ? Cela ne peut être suivi que d'une réaction défensive, d'un désir de s'éloigner du contact.

10. Enquête, enquête :« Non, vous me dites toujours », « Qu'est-ce qui s'est passé après tout ? Je le découvrirai de toute façon "," Pourquoi as-tu encore eu un égalité ? "," Pourquoi tu te tais ? "

Ce type d'erreur est proche des conjectures, des " interprétations ".

Il est difficile de ne pas poser de questions dans une conversation. Néanmoins, il vaut mieux essayer de remplacer les phrases interrogatives par des phrases affirmatives. La question ressemble à de la curiosité froide, et la phrase affirmative ressemble à de la compréhension et de la participation.

11. Compassion en paroles, persuasion, remontrance.

Bien sûr, l'enfant a besoin de sympathie, mais pas formelle. Dans les phrases «Calme-toi», «Ne t'inquiète pas», «Ne fais pas attention», «Je te comprends», «Je sympathise avec toi», «Il sera submergé, il y aura des tourments», l'enfant peut entendre négligence de ses soucis, déni ou sous-estimation de son expérience.

Au lieu d'une phrase, il est préférable de serrer l'enfant contre vous.

12. Perdre du plaisir, éviter la conversation

Fils : "Tu sais, papa, je déteste cette chimie et je n'y comprends rien."
Papa : « Que de points communs entre nous !

Papa fait preuve d'humour, mais le problème demeure. Et que pouvons-nous dire de mots tels que « Laissez-moi tranquille », « Pas à vous de décider », « Vous êtes toujours avec vos plaintes ».

Adressage habituel ou écoute active de l'enfant ?

Traitement habituel avec conseils, reproches, ce n'est pas non plus "naturel", mais des phrases apprises par l'expérience.

L'écoute active repose sur les principes de respect de la personnalité de l'enfant, de reconnaissance de ses droits sur ses propres désirs, sentiments et erreurs, d'attention à ses préoccupations et de rejet de la position parentale « d'en haut ».

Tous les types de réponses que nous avons analysés ne doivent pas être utilisés à la place de l'écoute active, c'est-à-dire lorsque l'enfant a un problème émotionnel. S'il est calme ou si vous sentez que vous avez déjà un contact émotionnel, alors vous pouvez parler plus librement : poser des questions, donner des conseils, etc.

Et si l'enfant insiste sur l'impossible, et en même temps pleure ou est très contrarié ? Quoi qu'il en soit, essayez de l'écouter activement. Vos premières phrases, dans lesquelles il entend la participation, peuvent adoucir quelque peu la situation. Ensuite, essayez de rêver avec lui de l'impossible.

Leçon VII Sentiments des parents. Comment décoller pour être ?

Nous, parents, sommes aussi inquiets et en colère, fatigués et offensés. C'est aussi difficile pour nous avec des enfants, parfois même douloureux...

Tout d'abord, soyons clairs sur les situations dont nous parlons. Très probablement à propos de ceux où le parent est plus inquiet. En d'autres termes, ces situations sont à l'opposé de celles que nous avons traitées jusqu'à présent en discutant des problèmes émotionnels de l'enfant.

En mettant en scène les émotions du parent et de l'enfant sous la forme de deux "lunettes", on obtient deux situations. Quand l'enfant éprouve plus, son « verre » est plein ; le parent est relativement calme, le niveau dans son « verre » est bas. Et une autre situation : le parent est rempli d'émotions, l'enfant n'est pas particulièrement inquiet.

Règle 5. Si par son comportement l'enfant vous cause des expériences négatives, parlez-lui-en.

« Si j'accepte un enfant, cela signifie-t-il que je ne devrais jamais être en colère contre lui ? » Non, ce n'est pas le cas. En aucun cas, vous ne devez cacher et encore plus accumuler vos sentiments négatifs. Ils doivent être exprimés, mais exprimés d'une manière particulière.

En aucun cas, vous ne devez garder des sentiments négatifs en vous: vous ne devez pas supporter en silence le ressentiment, réprimer la colère, maintenir une apparence calme avec une forte excitation.

Vous ne pouvez tromper personne avec de tels efforts : ni vous-même ni votre enfant, car plus de 90 % des informations sur notre état intérieur sont transmises par des signaux non verbaux. Et il est très difficile de les contrôler, cela « perce » et se traduit par des paroles ou des actions dures.

Comment pouvez-vous parler de vos sentiments à votre enfant pour que ce ne soit pas destructeur pour lui ou pour vous ?

Règle 6. Lorsque vous parlez de vos sentiments à un enfant, parlez à la première personne : parlez de vous et de votre expérience, pas de lui et de son comportement.

I-messages

Les propositions doivent contenir pronoms personnels : moi, moi, moi.

« Quel genre de look vous avez ! » contre "Je n'aime pas ça quand les enfants circulent échevelés, et j'ai honte des opinions des voisins."

"Arrête de ramper ici, tu es sur le chemin." contre "C'est difficile pour moi de me préparer pour le travail quand quelqu'un rampe sous mes pieds, et je trébuche tout le temps."

« Ne pourriez-vous pas être plus silencieux. contre "Je suis très fatigué de la musique forte."

Il y a peu de différence entre les messages « je » et « vous ». Cependant, en réponse au « vous-message », l'enfant est offensé, défendu, défensif. Il est donc conseillé de les éviter. Après tout, chaque "vous-message", en fait, contient une attaque, une accusation ou une critique.

L'auto-message présente plusieurs avantages :

Il vous permet d'exprimer des sentiments négatifs sous une forme qui ne nuit pas à l'enfant. Certains parents essaient de réprimer les accès de colère pour éviter les conflits. Cependant, cela ne conduit pas au résultat souhaité. Il est impossible de supprimer complètement vos émotions, les enfants sont des "psychologues" subtils et observateurs : l'enfant sait toujours si nous sommes en colère ou non. Et s'ils sont en colère, il peut à son tour être offensé, retiré ou entrer dans une querelle ouverte. Il s'avère que c'est le contraire : au lieu de la paix, il y a la guerre.

2. Le « I-message » permet aux enfants de nous connaître, nous parents. Nous nous cachons souvent des enfants avec l'armure de « l'autorité », que nous essayons de maintenir à tout prix. Nous portons le masque « d'éducateur » et avons peur de le soulever ne serait-ce qu'un instant. Parfois, les enfants sont étonnés d'apprendre que maman et papa peuvent ressentir quelque chose ! Cela fait une impression indélébile sur eux. L'essentiel est que cela rende un adulte plus proche, plus humain.

3. Lorsque nous exprimons ouvertement et sincèrement nos sentiments, les enfants deviennent sincères, commencent à ressentir : les adultes leur font confiance, et on peut aussi leur faire confiance.

4. En exprimant nos sentiments sans ordre ni réprimande, nous laissons aux enfants le soin de prendre leurs propres décisions. Et puis ils commencent à prendre en compte nos désirs et nos expériences.

Il faut éviter les erreurs :

1. En commençant par « I-message », les parents terminent la phrase par « You-message » :

L'erreur peut être évitée en utilisant phrases impersonnelles, pronoms indéfinis, mots généralisants: "Ça m'énerve quand les enfants se plaignent." ou "Je n'aime pas quand les gens s'assoient à table avec les mains sales."

2. L'erreur suivante est causée par la peur d'exprimer un sentiment de vrai pouvoir... Par exemple, si vous êtes horrifié à la vue de votre fils qui frappe son petit frère sur la tête avec un cube, alors votre exclamation doit exprimer la force de ce sentiment. La phrase "Je n'aime pas quand les garçons font ça" ne convient pas ici, l'enfant se sentira faux.

Règle 7. N'exigez pas de l'enfant l'impossible ou le difficile à faire. Au lieu de cela, voyez ce que vous pouvez changer dans votre environnement.

Changez les termes et les problèmes disparaissent: certains parents mettent des barrières temporaires aux fenêtres, enlèvent tout ce qui casse plus haut, sortent les meubles coûteux de la pièce pour que l'enfant puisse se déplacer librement, collent du papier peint pas cher dans sa chambre avec le verso pour qu'il puisse dessiner dessus.

Règle 8. Pour éviter des problèmes ou des conflits inutiles, mesurez vos propres attentes avec les capacités de l'enfant.

Il est inutile d'exiger d'un enfant l'impossible ou le très difficile, pour lequel il n'est pas encore prêt. Mieux vaut changer quelque chose en dehors de cela, en l'occurrence, vos attentes.

Par exemple, il est impossible pour un garçon de cinq ans de faire la queue pendant longtemps au même endroit.

Tous les parents ont des attentes sur ce que leur enfant peut ou devrait déjà faire et ce qu'il ne devrait pas faire. Si les attentes sont trop élevées, des expériences parentales négatives en résultent.

Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas « relever la barre » pour l'enfant, c'est-à-dire éduquer en lui l'esprit pratique, la responsabilité, l'obéissance. Cela doit être fait à tout âge. Mais ne mettez pas la barre trop haute. Et l'essentiel est de surveiller votre réaction. Savoir que votre enfant atteint de nouveaux sommets et que les ratés sont inévitables peut ajouter beaucoup de patience et vous mettre plus à l'aise avec ses échecs.

Règle 9. N'essayez pas de prendre en charge les problèmes émotionnels de l'enfant.

Il s'agit des expériences de l'enfant et de notre excitation excessive sur les enfants.

Avez-vous entendu des enfants : « Arrêtez de pleurer (nerveux, panique), tu ne fais que m'entraver avec ça !"?

Derrière cela se cache le besoin des enfants de se séparer émotionnellement de leurs parents : apprendre à être indépendants face à des situations stressantes voire dangereuses. Bien sûr, en même temps, ils peuvent avoir besoin de notre participation, mais la participation est délicate, discrète.

Mais qu'en est-il de vos propres expériences ? Tôt ou tard, il faut prendre un risque : pour la première fois, laisser son fils traverser la rue seul, permettre à sa fille mûre de fêter la nouvelle année en compagnie de ses pairs. Notre inquiétude est justifiée et, bien entendu, nous devons prendre toutes les précautions en notre pouvoir. Mais comment parlez-vous à votre enfant ?

Lorsqu'un enfant fait face à une véritable épreuve, il lui est plus facile de faire un choix s'il connaît notre amour, notre inquiétude. "Je-message" ne lui donnera pas une raison de faire "malgré", à sa manière, de commettre un acte précipité et téméraire.

Que faire si le « message I » ne fonctionne pas ? L'enfant désobéit-il ? Ne pensez pas que le « I-message » et les autres méthodes que nous maîtrisons sont de nouvelles façons d'obtenir rapidement des résultats pratiques. Par exemple, demandez à votre enfant d'étudier à la maison, de porter un foulard ou d'arrêter d'aller au cinéma. Leur finalité est complètement différente : établir un contact avec l'enfant, améliorer la compréhension mutuelle avec lui, l'aider à gagner en autonomie et en responsabilité. Comme vous pouvez le voir, les objectifs sont plus éloignés et beaucoup plus généraux.

Comment envoyer un « I-Message » si je suis très en colère ou en colère contre un enfant ? Les psychologues pensent que la colère est le plus souvent un sentiment secondaire. Elle surgit sur la base d'une autre expérience primaire. Par conséquent, si vous voulez lancer une phrase de colère à votre enfant, attendez et essayez de vous rendre compte du sentiment initial.

Par exemple, un enfant a été très impoli avec vous. Votre première réaction peut être le ressentiment, la douleur. Vous avez entendu beaucoup de paroles peu flatteuses à son sujet lors de la réunion des parents et avez vécu amertume, déception, chagrin, honte. Le bébé revient avec trois heures de retard, ce qui vous rend terriblement anxieux. Le premier sentiment est la joie et le soulagement ! Ce sont ces premiers sentiments qui s'expriment le mieux : " Dieu merci! Vous êtes entier ! Je m'inquiétais tellement !»

Leçon VIII Comment résoudre les conflits

Comment et pourquoi surgissent des conflits entre parents et enfants ? De toute évidence, l'affaire est dans le conflit d'intérêts entre le parent et l'enfant. Satisfaire les désirs d'un côté signifie empiéter sur les intérêts de l'autre et provoque de fortes expériences négatives : irritation, ressentiment, colère.

Par exemple : Soudain, on découvre qu'il n'y a pas de pain dans la maison. Maman demande à sa fille d'aller au magasin. Mais cette section sportive va bientôt commencer et elle ne veut pas être en retard. Maman demande à "se mettre à sa place", la fille fait de même.

En cas de conflit d'intérêts, un problème se pose à la fois pour l'enfant et pour le parent. Les deux verres sont remplis à ras bord.

Il est impossible de ne pas du tout conduire à des conflits : personne n'est à l'abri du fait que nos désirs et ceux de notre enfant divergent un jour.

Moyens non constructifs de résoudre les conflits

Lorsque les contradictions commencent, certains parents ne voient pas d'autre issue, comment insister par eux-mêmes, tandis que d'autres pensent qu'il vaut mieux céder, en gardant la paix.

C'est ainsi qu'apparaissent deux modes non constructifs de résolution des conflits, connus sous le nom général de « Un seul gagne ».

Le parent gagne

Les parents enclins à utiliser cette méthode croient qu'il est nécessaire de vaincre l'enfant, de briser sa résistance. Donnez-lui carte blanche, pour qu'il « s'assoie sur son cou », « fasse ce qu'il veut ».

Sans s'en apercevoir, ils montrent aux enfants un exemple de comportement douteux : « toujours faire ce qu'il veut, quelles que soient les envies de l'autre ». Et les enfants sont très sensibles aux manières de leurs parents et les imitent dès la petite enfance. Ainsi, dans les familles où des méthodes autoritaires et énergiques sont utilisées, les enfants apprennent rapidement à faire de même. Ils semblent rendre la leçon enseignée aux adultes, puis « la faux la trouve sur la pierre ».

Il existe une autre version de cette méthode : gentiment, mais pas avec insistance, demander à l'enfant de réaliser son désir. Cela s'accompagne souvent d'explications avec lesquelles l'enfant est finalement d'accord. Cependant, si une telle pression est une tactique constante des parents, avec l'aide de laquelle ils atteignent leur objectif, l'enfant apprend une autre règle: "Mes intérêts personnels (désirs, besoins) ne comptent pas, vous devez toujours faire ce que veulent les parents ou la demande ». Dans certaines familles, les enfants sont vaincus depuis des années. Ils grandissent agressifs ou passifs. Mais dans les deux cas, ils accumulent de la colère, du ressentiment, la relation ne peut pas être qualifiée de proche et de confiance.

Seul l'enfant gagne

Le long de ce chemin, des parents qui ont peur du conflit, ou qui sont prêts à se sacrifier constamment « pour le bien de l'enfant », ou les deux.

Dans ces cas, les enfants grandissent comme égoïstes, non habitués à l'ordre, incapables de s'organiser. Tout cela n'est peut-être pas si perceptible au sein de la "conformité générale" familiale, mais dès qu'ils sortent de la maison et s'impliquent dans une cause commune, ils commencent à éprouver de grandes difficultés. À l'école, au travail, dans n'importe quelle entreprise, plus personne ne veut les gâter. Avec leurs exigences surestimées envers les autres et leur incapacité à rencontrer les autres, ils restent seuls, se heurtent souvent au ridicule et même au rejet.

Dans une telle famille, les parents accumulent une insatisfaction sourde à l'égard de leur propre enfant et de leur sort. Dans la vieillesse, les adultes « éternellement conformes » sont souvent seuls et abandonnés.

Conclusion : les conflits familiaux mal résolus, petits et grands, produisent inévitablement un « effet d'accumulation ». Et sous son influence, des traits de caractère se forment, qui se transforment ensuite en destin des enfants et des parents. Il est donc très important d'être attentif à tout conflit d'intérêts entre vous et votre enfant.

Une manière constructive de résoudre les conflits : Les deux parties gagnent : à la fois le parent et l'enfant

Cette façon de résoudre avec succès leur conflit repose sur deux compétences de communication : l'écoute active et le « je-message ».

Étape 1. Clarification de la situation de conflit

Premièrement, le parent écoute l'enfant. Précise quel est son problème, à savoir : ce qu'il veut ou ne veut pas, ce dont il a besoin ou est important, ce qui le rend difficile, etc.

Il le fait dans le style de l'écoute active, c'est-à-dire qu'il exprime nécessairement le désir, le besoin ou la difficulté de l'enfant. Après cela, il parle de son envie ou problème en utilisant le formulaire "I-message".

Il faut commencer par écouter l'enfant. Une fois que l'enfant s'est assuré que vous entendiez son problème, il est beaucoup plus disposé à entendre le vôtre et participera également à la recherche d'une solution commune.

Dès qu'un adulte commence à écouter activement l'enfant, la gravité du conflit qui se prépare s'atténue. Ce qui apparaît au premier abord comme un « simple entêtement » commence à être perçu par le parent comme un problème digne d'attention. Ensuite, il y a une volonté de rencontrer l'enfant à mi-chemin.

Après avoir écouté l'enfant, vous devez lui faire part de votre désir ou de votre problème. C'est un moment très crucial. Il est tout aussi important pour votre enfant d'en savoir plus et plus précisément sur votre expérience que vous ne le faites à ce sujet. Assurez-vous que votre déclaration est sous la forme « I-message » et non « You-message ».

Par exemple : C'est dur et offensant pour moi de faire le ménage seul (au lieu de : « Tu mets tout sur moi seul »), C'est difficile pour moi d'aller si vite (au lieu de : « Tu m'as complètement chassé »), - Tu sais, j'attendais vraiment ce programme avec impatience (au lieu de : « Tu ne sais pas que je le regarde tous les jours ?! »).

Il est également important d'envoyer un « message » précis dans une situation de conflit pour une autre raison : un adulte doit réfléchir à ce à quoi son besoin exactement est enfreint par les actions ou les désirs de l'enfant. Par exemple : le fils a décidé de dépenser l'argent accumulé en chewing-gum et en timbres. Cependant, les parents voulaient qu'il achète un jeu à la place du chewing-gum. Quel besoin personnel des parents serait blessé si le garçon achetait du chewing-gum ? Oui Non! Cela signifie qu'il n'y avait tout simplement aucun motif de conflit.

C'est interdit. Malheureusement, bien souvent, les parents recourent aux interdictions sans hésitation. "C'est impossible et c'est tout !". Et si l'enfant demande pourquoi c'est impossible, alors il ajoute : Nous ne devons pas vous signaler. »

Souvent, il n'y a rien de plus derrière ce « ne devrait pas » si ce n'est d'affirmer son autorité ou de maintenir son autorité parentale. Si vous essayez d'être responsable au moins envers vous-même, il se peut qu'il n'y ait plus rien derrière ce « ne peut » que le désir d'affirmer votre pouvoir ou de soutenir votre autorité parentale.

Et qu'est-ce qui se passerait si l'enfant est en danger, et il insiste tout seul ? Si la vie de l'enfant dépend de l'urgence de vos actions, alors, bien sûr, vous devez agir avec énergie, sans permettre les objections. Cependant, l'ordre et l'interdiction comme principaux moyens de prévention de tout danger, non pleinement réalisés par l'enfant, ne sont pas adaptés. Une polémique éclate souvent autour d'une telle question : le bébé doit-il être autorisé à toucher la bougie allumée s'il n'écoute pas le mot « non » et continue d'atteindre le feu ? Et plus les enfants sont grands, plus il peut être coûteux de payer pour leur propre expérience.

Il n'y a bien sûr pas de réponse universelle ici. Mais il convient de rappeler qu'en protégeant systématiquement les enfants du danger, nous pouvons les exposer à un danger encore plus grand, car nous les privons de la responsabilité de leurs actes. Dans le même temps, la pratique réussie de la résolution conjointe des conflits peut être une bonne école pour augmenter la vigilance et la discrétion chez un enfant.

Étape 2. Collecte des propositions

Cette étape commence par la question : « Comment pouvons-nous être ?

Après cela, vous devez absolument attendre, donner à l'enfant la possibilité d'être le premier à proposer une solution (ou des solutions), et ensuite seulement proposer vos options. En même temps, pas une seule proposition, même la plus inappropriée, de votre point de vue, n'est rejetée d'emblée. Dans un premier temps, les propositions sont simplement saisies dans le panier. S'il y a beaucoup de phrases, vous pouvez les écrire sur une feuille de papier.

Étape 3. Évaluation des propositions et sélection des plus appropriées

A ce stade, une discussion commune des propositions a lieu. À ce stade, les « parties » connaissent déjà les intérêts de l'autre et les étapes précédentes contribuent à créer une atmosphère de respect mutuel.

Tout d'abord, chaque participant est entendu. Deuxièmement, chacun se penche sur la position de l'autre. Troisièmement, il n'y a ni irritation ni ressentiment entre les « parties ». Quatrièmement, il y a une opportunité de réaliser vos vrais désirs. Les gars apprennent une excellente leçon sur la façon de résoudre ensemble des problèmes "difficiles". La pratique des parents montre qu'avec la répétition de telles situations, le règlement pacifique des différends devient une habitude pour les enfants.

Et qu'est-ce qui se passerait si vous ne trouvez pas de solution qui convienne à tout le monde ? La crainte de ne pas trouver de solution acceptable pour tous ne se confirme généralement pas. La méthode suppose l'intérêt des deux parties à une solution commune. Dans ce cas, l'ingéniosité et la volonté de se rencontrer sont éveillées.

Étape 4. Détailler la décision

Supposons que la famille décide que le fils est déjà grand et qu'il est temps pour lui de se lever seul, de prendre son petit-déjeuner et d'aller à l'école. Cela libérera maman des tracas du début et lui donnera la possibilité de dormir suffisamment.

Cependant, une solution ne suffit pas. Nous devons apprendre à l'enfant à utiliser le réveil, montrer où se trouve la nourriture, comment réchauffer le petit-déjeuner, etc.

Étape 5. Exécution de la solution, vérification

Prenons cet exemple : la famille a décidé d'alléger le fardeau de la mère, de répartir plus équitablement les tâches ménagères. Après avoir traversé toutes les étapes, nous avons pris une décision définitive. Ce serait bien de l'écrire sur un morceau de papier et de l'accrocher au mur.

Supposons que le fils aîné ait de telles responsabilités : sortir les poubelles, faire la vaisselle le soir, acheter du pain et emmener le frère cadet au jardin. Si avant le garçon ne faisait pas tout cela régulièrement, des pannes sont possibles au début.

Ne le blâmez pas pour chaque échec. Mieux vaut attendre quelques jours. À un moment opportun, quand il a le temps et que vous et personne n'est ennuyé, vous pouvez lui demander : « Eh bien, comment allez-vous ? Est-ce que ça marche? "

Meilleur; si l'enfant lui-même parle des échecs. Ils sont peut-être trop nombreux. Ensuite, il convient de préciser quelle, à son avis, la raison.

Peut-être que quelque chose n'a pas été pris en compte, ou qu'une aide est nécessaire ; ou il aurait préféré une autre mission "plus responsable".

En conclusion, je constate que cette méthode ne laisse personne avec un sentiment d'échec. Au contraire, il invite à la coopération dès le début, et à la fin tout le monde y gagne.

Et comment se comporter si un conflit éclatait entre enfants ? Pire encore, si le parent ajoute sa voix élevée au cri élevé : « Arrête maintenant ! » en règle générale, il s'avère être le plus jeune. Cela peut conduire au ressentiment gâté et persistant du plus jeune et à la jalousie du plus âgé.

Dans la plupart des cas, c'est une bonne idée de laisser les enfants le découvrir. Vous pouvez envoyer un "I-message" comme ceci : "Je n'aime pas quand un tel cri monte dans la maison", "J'aime quand les enfants s'occupent de leurs propres affaires".

Mais il y a des moments où un parent est impliqué dans la résolution du conflit d'un enfant en tant que médiateur. Ensuite, la voie constructive s'avère très utile.

Il faut bien sûr commencer par écouter chacune des parties. En même temps, il est très important d'observer le principe suivant : si vous écoutez actuellement un enfant et qu'il commence à sentir que vous vous plongez dans son problème, faites savoir à l'autre d'une manière ou d'une autre qu'il sera écouté avec la même attention. Assurez-vous que l'autre enfant est très jaloux du ton de votre conversation, et l'absence de réprimande, une note apaisée dans votre voix peut l'amener à conclure que vos sympathies sont du côté de « l'ennemi ». Par conséquent, en essayant d'écouter les expériences de l'un, avec un bon regard, toucher, hocher la tête, envoyer des signaux à l'autre : « Oui, je me souviens de vous aussi, et bientôt je serai prêt à vous écouter attentivement. "

Autorité et autoritarisme

Un autoritaire est une personne qui lutte pour le pouvoir et, en utilisant la force, obtient l'obéissance des autres. Une personne autoritaire dont l'influence sur les actions d'autrui repose sur la reconnaissance et le respect de son opinion, de ses qualités personnelles : compétence, justice, etc.

Pour un petit enfant, les parents sont des créatures qu'il vénère et adore. Aux yeux de l'enfant - papa est le plus fort, le plus intelligent, le plus juste; maman est la plus belle, gentille, merveilleuse.

Les parents ont cette autorité simplement parce qu'ils sont adultes et que l'enfant est encore petit, inepte, faible. Il "absorbe" inconsciemment de ses parents toutes sortes de comportements, goûts, opinions, valeurs, normes morales.

Mais avec le temps, le rapport de force change. Il y a inévitable égalité des chances pour les enfants et les parents. Il arrive un moment critique où l'autorité parentale cesse de dépendre des avantages de l'âge adulte.

Que se passe-t-il alors ? Les parents sont confrontés à un choix dramatique entre une autorité bien méritée et l'autoritarisme.

La voie de l'autoritarisme est absolument sans issue. Le pouvoir calculé sur l'obéissance inconditionnelle ou la peur du châtiment cesse de fonctionner. L'enfant entre tôt ou tard dans la lutte pour l'indépendance. Parfois, il s'agit d'ouvrir la guerre. Et le plus dangereux, c'est le sentiment de ne pas pouvoir revenir en arrière.

Il n'y a qu'un seul choix : comprendre que le chemin de la maltraitance des enfants est sans espoir et conduira tôt ou tard à une rupture des relations. Un adulte perd sa crédibilité s'il commence à s'appuyer sur des inhibitions, des pressions et des ordres. Il garde son autorité s'il reste un modèle de force et d'expérience.

Leçon IX Et la discipline ?

Les enfants n'ont pas seulement besoin d'ordre et de règles de comportement, ils les veulent et les attendent. Cela crée un sentiment de sécurité et rend la vie compréhensible.

Les enfants sont parfois plus disposés à maintenir l'ordre que les adultes. La raison en est le désir de familier, de rituels quotidiens.

Les enfants sentent intuitivement que le « non » parental cache leur inquiétude à leur égard.

Les enfants ne se rebellent pas contre les règles elles-mêmes, mais contre la manière dont elles sont « appliquées ». Comment trouver des moyens de discipliner les enfants sans conflit ? C'est la tâche la plus difficile de l'éducation, cela dépend si l'enfant grandit en tant que personne intérieurement collectée et responsable ou non.

Règles pour maintenir une discipline sans conflit

1. Les règles (restrictions, exigences, interdictions) doivent nécessairement être présentes dans la vie de chaque enfant.

Ceci est particulièrement utile pour les parents qui cherchent à déranger le moins possible leurs enfants et à éviter les conflits avec eux. En conséquence, ils commencent à suivre l'exemple de leur propre enfant. Il s'agit d'un style parental permissif.

2. Il ne devrait pas y avoir trop de règles (restrictions, exigences, interdictions) et elles devraient être flexibles.

Cette règle met en garde contre l'autre extrême - l'éducation dans l'esprit de "serrer les vis", c'est-à-dire. style de communication autoritaire.

Les deux règles, prises ensemble, présupposent un sens particulier des proportions, une sagesse particulière du parent lorsqu'il s'agit de décider des questions sur les « faire », « devrait » et « ne peut pas ».

4 zones de couleur du comportement de l'enfant

Trouver le juste milieu entre les styles permissifs et autoritaires aidera à l'image de 4 zones de couleurs du comportement des enfants : vert, jaune, orange et rouge.

Zone verte

En vert, nous mettons tout ce que l'enfant est autorisé à sa propre discrétion ou son désir. Par exemple, à quels jouets jouer, quand s'asseoir pour les cours, dans quel cercle s'inscrire, avec qui être ami...

Zone jaune

La liberté relative est dans la zone jaune. Il est autorisé à agir de son propre choix, mais dans certaines limites. mais soumis à certaines règles. Par exemple, vous pouvez vous asseoir pour les cours quand vous le souhaitez, mais terminer le travail à 20 heures. Vous pouvez marcher dans votre jardin, mais n'allez pas plus loin.

Ce domaine est important car c'est là que l'enfant apprend à discipline interne par le mécanisme de l'extérieur - vers l'intérieur. Dans un premier temps, le parent aide l'enfant à contenir ses pulsions immédiates, à être circonspect et à apprendre à se contrôler précisément à l'aide des normes et règles établies dans la famille. Progressivement, en s'habituant à ces règles, l'enfant les suit sans trop de stress. Cependant, cela ne se produit que s'il n'y avait pas de conflits constants autour des règles.

Par conséquent, l'acceptation sans conflit par l'enfant des exigences et des restrictions devrait être l'objet de votre préoccupation particulière. Dans chaque cas, essayez d'expliquer calmement (mais brièvement !) la cause de votre demande. Dans le même temps, veillez à souligner ce qui reste exactement à l'enfant pour son libre choix. Lorsque les enfants se sentent respectés pour leur sentiment de liberté et d'autonomie, ils peuvent plus facilement accepter les restrictions parentales.

Zone orange

Dans la zone orange, il existe de telles actions de l'enfant que les adultes ne souhaitent pas accueillir, mais en raison de circonstances particulières, elles sont désormais autorisées.

Nous savons que les exceptions ne font que prouver les règles ; il ne faut pas avoir peur de telles exceptions si elles sont effectivement rares et justifiées. Mais les enfants sont très reconnaissants envers leurs parents pour leur volonté de répondre à leur demande spéciale. Ensuite, ils sont encore plus disposés à suivre les règles dans des situations normales.

zone rouge

Dans la zone rouge se trouvent les actions de l'enfant qui sont inacceptables en toutes circonstances. Ce sont nos « non » catégoriques, auxquels nous ne faisons aucune exception.

On ne peut pas battre, pincer ou mordre sa mère, jouer avec le feu, casser des choses, offenser les petits… Cette liste « mûrit » avec l'enfant et l'amène à de sérieuses normes morales et interdits sociaux.
Ainsi, toutes les zones prises ensemble nous disent que la règle est la règle de la lutte, et qu'il est tout à fait possible de trouver un « juste milieu » entre la volonté de comprendre - et d'être ferme, entre la flexibilité - et l'intransigeance dans le processus de discipline.

3. Les exigences parentales ne doivent pas entrer en conflit avec les besoins essentiels de l'enfant.

Activité excessive des enfants. Par exemple, les parents sont souvent agacés par l'activité "excessive" des enfants : pourquoi doivent-ils autant courir, sauter, jouer bruyamment, grimper aux arbres, jeter des pierres, tirer sur n'importe quoi, attraper tout, l'ouvrir, le démonter. .?

La réponse est simple : tout cela et bien plus encore est une manifestation des besoins naturels et très importants pour le développement des enfants en matière de mouvement, de cognition, d'exercice. Ils ont bien plus que des adultes pour bouger, explorer, essayer. Interdire de telles actions, c'est comme essayer de bloquer une rivière profonde. Il vaut mieux veiller à orienter sa course dans une direction confortable.

Vous pouvez explorer les flaques, mais seulement en bottes hautes ; il est également possible de démonter la montre, mais uniquement si elle est ancienne et n'a pas fonctionné depuis longtemps ; vous pouvez jouer au ballon, mais pas à l'intérieur et loin des fenêtres ; vous pouvez même jeter des pierres sur la cible si vous veillez à ce que personne ne soit blessé.

Âge scolaire... Dès l'âge de dix ou onze ans, il devient particulièrement important pour les enfants de communiquer avec leurs pairs. Ils se réunissent en groupes, grands ou petits, passent plus souvent du temps à l'extérieur de la maison et prennent en compte l'opinion des enfants plutôt que celle des adultes.

Les enfants cessent souvent d'obéir à leurs parents, et les conséquences peuvent être dangereuses. Pour éviter les complications, les parents doivent faire particulièrement attention aux interdictions « ne pas être amis », « ne pas marcher », « ne pas porter », « ne pas participer… »

Vous devez vous assurer que l'enfant ne les perçoit pas comme une menace pour son statut dans le groupe d'enfants. Le plus terrible pour lui, c'est de devenir un "mouton noir" ou un objet de ridicule, d'être rejeté ou rejeté par les mecs. Et si sa position parmi ses pairs est d'un côté de l'échelle et son « non » parental de l'autre, alors le premier l'emportera probablement sur le premier.

La patience et la tolérance, et même une attitude philosophique vous aideront à comprendre la mode adolescente, les mots, les expressions, la musique, les coiffures. La mode chez les adolescentes est comme la varicelle - les gars la ramassent et la portent sous une forme plus ou moins sérieuse, et après 2 ans, ils sourient eux-mêmes en regardant en arrière.

Valeurs de la vie. Que reste-t-il aux parents à part la patience ? Beaucoup, et surtout - rester les conducteurs de valeurs plus générales, non éphémères : respect de la personnalité d'autrui, noblesse, honnêteté.

De nombreuses valeurs peuvent être discutées avec l'enfant et mises en œuvre dans une relation avec lui. L'enfant l'espère.

4. Les règles (restrictions, exigences, interdictions) doivent être convenues entre adultes.

Il est impossible pour un enfant d'apprendre les règles, de s'habituer à la discipline quand maman dit une chose, papa en dit une autre et grand-mère dit autre chose. Il s'habitue à atteindre son objectif en divisant les rangs des adultes. Les relations entre les membres adultes de la famille ne s'améliorent pas.

Si l'un des parents n'est pas d'accord, il vaut mieux se taire, puis discuter et se mettre d'accord sans l'enfant.

La cohérence dans le respect des règles est tout aussi importante. Si votre enfant s'est couché à 10 heures du soir au lieu de 9 pendant deux jours consécutifs, alors le troisième jour il vous sera difficile de le coucher à l'heure, il objectera raisonnablement qu'hier et avant-hier vous l'avez "autorisé".

Il convient de rappeler que les enfants testent constamment nos exigences de "force" et, en règle générale, n'acceptent que ce qui ne se prête pas au relâchement. Sinon, ils apprennent à insister, à gémir, à extorquer.

5. Le ton sur lequel l'exigence ou l'interdiction est communiquée doit être amical et explicatif plutôt qu'impératif.

Toute interdiction est difficile pour un enfant, et si elle est prononcée sur un ton colérique ou impérieux, elle devient doublement difficile.

Explication de la raison. Nous avons déjà dit que la question "Pourquoi pas?" vous ne devriez pas répondre : « Parce que je l'ai dit », « Je l'ai commandé ainsi », « Vous ne pouvez pas, c'est tout ! » Il faut expliquer brièvement : "Il est déjà tard", "C'est dangereux", "Ça peut planter..."

L'explication doit être courte et répétée une fois. Si l'enfant redemande, ce n'est pas parce qu'il ne vous a pas compris, mais il lui est difficile de surmonter son désir. Ce que vous avez déjà fait vous aidera ici : l'écoute active, par exemple. Les ordres et les "You-messages" aggravent la résistance de l'enfant.

Il vaut mieux construire des propositions sous une forme impersonnelle.« Ne joue pas avec des allumettes » au lieu de « Tu n'oses pas jouer avec des allumettes ! » ; « Ils mangent des bonbons après le dîner » au lieu de : « Remettez les bonbons maintenant ! » ; « Il ne faut pas tirer la queue du chat », au lieu de : « Arrêtez de torturer le chat ! ».

Discussion des difficultés possibles. Cela peut être très utile, anticiper la difficulté de l'enfant à répondre aux exigences et en discuter à l'avance. Vous pouvez offrir un choix d'autres possibilités. L'enfant acquerra un peu plus d'expérience de la discipline sans conflit.

Les sanctions. Et si l'enfant n'obéit pas ?

Si les 5 règles sont respectées, le nombre de désobéissances, votre enfant sera réduit de nombreuses fois, voire disparaîtra complètement.

Et pourtant, personne n'est à l'abri des malentendus, et il viendra un moment où vous devrez réagir à un comportement manifestement mauvais.

Punition physique

Les châtiments corporels insultent, aigrissent, intimident et humilient les enfants. Ils ont plus de résultats négatifs que positifs.

Conséquence naturelle de la désobéissance

La conséquence naturelle de la désobéissance est l'un des types de punition qui vient de la vie elle-même, et d'autant plus précieuse qu'elle est il n'y a personne à blâmer dans de tels cas, mais soi-même.

Un gamin griffé par un chat, ou un écolier qui a reçu une note pour une leçon non apprise, peut-être pour la première fois, ressentira le sens et la nécessité vitale des exigences parentales.

De toute façon, nous ne pourrons jamais « jeter de la paille » là où notre enfant peut « tomber ». Mais alors, quand il échoue, vous pouvez beaucoup l'aider. L'écoute active est ici irremplaçable : elle aide l'enfant à tirer une conclusion indépendante de ce qui s'est passé.

Vous ne devez pas dire à l'enfant: "Si vous n'avez pas obéi, blâmez-vous." Premièrement, l'enfant se souvient parfaitement de votre avertissement, et deuxièmement, il est maintenant bouleversé et sourd aux commentaires ; troisièmement, il lui est difficile d'admettre son erreur et il est prêt à contester votre innocence.

Conséquences conditionnelles de la désobéissance

Ce type de punition est plus fréquent et vient du parent. Tout commence par un avertissement : « si vous ne le faites pas... alors... ».

De telles punitions sont appelées conséquences conditionnelles de la désobéissance, car elles découlent naturellement des actions de l'enfant et sont imposées par les parents à leur discrétion.

De telles punitions ne peuvent toujours pas être évitées, mais lors de leur application, il est bon de respecter une règle très importante.

6. Il vaut mieux punir un enfant en le privant de bonnes choses qu'en lui faisant du mal.

Les enfants ont un bon sens de l'équité : c'est juste quand un parent ne leur donne pas de leur temps parce qu'ils sont contrariés ou en colère.

Par exemple, les enfants apprécient beaucoup ces traditions familiales. Lorsqu'un parent leur porte une attention particulière, et que c'est intéressant avec lui, c'est de vraies vacances pour l'enfant. Cependant, en cas de désobéissance ou d'inconduite, le « jour férié » de ce jour-là ou de cette semaine est annulé.

Et si le parent est toujours "pas le temps", toute éducation se limite aux exigences, remarques et punitions "moins" ? Dans de tels cas, la discipline est beaucoup plus difficile. Mais l'essentiel est le danger de perdre le contact avec l'enfant: après tout, le mécontentement mutuel, inévitable ici, va s'accumuler et se séparer.

Zone de joie

Vous devez avoir une réserve de grandes et petites vacances. Imaginez quelques activités avec votre enfant ou quelques activités familiales, des traditions qui créeront une zone de joie. Faites en sorte que certaines de ces activités ou activités soient régulières pour que l'enfant les attende et sache qu'elles viendront certainement à moins qu'il ne fasse quelque chose de très mal. Ne les annulez que s'il y a une faute vraiment tangible et que vous êtes réellement contrarié. Cependant, ne menacez pas de les annuler pour des bagatelles.

La zone de joie est le "fond d'or" de votre vie avec votre enfant. C'est à la fois une zone de développement proximal, et la base de votre communication bienveillante avec lui, et une source de discipline sans conflit.

Enfants méchants.

Si la communication avec votre enfant vous apporte plus d'inquiétudes et de chagrin que de joie ou, ou a atteint une impasse, ne désespérez pas !

Il est de coutume de blâmer les enfants méchants. Ils recherchent la méchanceté, des gènes forts, etc. En fait, les « difficiles » ne comprennent généralement pas les « pires », mais surtout les plus sensibles et facilement vulnérables. Ils « dérapent » sous l'influence des pressions et des difficultés de la vie, réagissant plus fortement que les enfants plus résilients.

D'où la conclusion : un enfant « difficile » n'a besoin que d'aide - et en aucun cas de critique ou de punition.

Les raisons de la désobéissance persistante de l'enfant doivent être recherchées au plus profond de son psychisme. Il semble en surface qu'il « n'obéit tout simplement pas », « ne veut tout simplement pas comprendre », mais en fait la raison est différente. Et, en règle générale, c'est émotionnel, pas rationnel. De plus, il n'est reconnu ni par l'adulte ni par l'enfant lui-même. D'où la conclusion : de telles raisons doivent être connues.

Les psychologues ont identifié 4 causes principales de troubles graves du comportement chez les enfants

1. Lutte pour l'attention. Si l'enfant ne reçoit pas la quantité d'attention nécessaire, ce qui est nécessaire pour un bien-être émotionnel normal, alors il trouve sa propre façon de la recevoir - la désobéissance.

Une forte nature enfantine sait exiger le méchant, bien que le plus souvent sous une forme dure et agaçante.

De temps à autre, les parents s'arrachent à leurs affaires, affluent de commentaires... On ne peut pas dire que ce soit très agréable, mais l'attention est toujours reçue. Mieux que rien.

2. Lutte pour l'affirmation de soi contre l'autorité parentale et la tutelle excessives. La fameuse exigence du « moi-même » d'un enfant de 2 ans persiste tout au long de l'enfance, surtout chez les adolescents. Les enfants sont très sensibles à l'atteinte à ce désir.

Mais c'est surtout difficile lorsque les parents communiquent avec eux sous forme d'instructions, de remarques et de craintes. Les parents pensent que de cette manière, ils inculquent à leurs enfants les bonnes habitudes, leur apprennent à commander, à prévenir les erreurs et, en général, à éduquer.

C'est nécessaire, mais la question est de savoir comment le faire. Si les commentaires et les conseils sont trop fréquents, les ordres et les critiques trop durs et les peurs trop exagérées, alors l'enfant commence à se rebeller. L'enseignant est confronté à l'entêtement, à l'auto-volonté, aux actions malgré. Le sens d'un tel comportement est de défendre le droit de montrer qu'il est une personne.

3. Désir de vengeance. Les enfants sont offensés par leurs parents. Les raisons peuvent être très différentes : les parents sont plus attentifs aux plus jeunes ; la mère s'est séparée du père et le beau-père est apparu dans la maison; l'enfant a été excommunié de la famille (mis à l'hôpital, envoyé chez sa grand-mère) ; les parents se disputent constamment ...

Il existe de nombreux motifs isolés d'offense : une remarque acerbe, une promesse non tenue, une punition injuste...

Et encore une fois, au fond de son âme, l'enfant expérimente et dakhe souffre, mais en surface - tout de même des protestations, de la désobéissance, de mauvais résultats à l'école.

Le sens du "mauvais" comportement dans ce cas peut être exprimé comme suit: "Tu m'as fait du mal - que ce soit mauvais pour toi aussi! .."

4. Perte de confiance en votre propre succès. Un enfant vit son malheur dans un domaine de la vie et des échecs surviennent dans un domaine complètement différent.

Par exemple : un enfant n'a pas de relation en classe, et le résultat sera un apprentissage négligé ; sinon, l'échec scolaire peut conduire à un comportement de défi à la maison.

Ce « déplacement du malheur » se produit en raison de la faible estime de soi de l'enfant. Ayant accumulé l'expérience des échecs et des critiques dans son discours, il perd généralement confiance en lui. Il en arrive à la conclusion : « Il n'y a rien à essayer, tout de même ça ne marchera pas.

C'est dans l'âme, mais par son comportement extérieur il montre : « Je m'en fiche », « Et que ce soit mauvais », « Et je serai mauvais ! ».

Les aspirations des enfants difficiles sont assez positives et naturelles, et expriment le besoin de chaleur et d'attention de la part des parents, de reconnaissance de leur personnalité, un sens de la justice, un désir de réussite.

Le problème avec les enfants « difficiles » est que, d'une part, ils souffrent fortement de l'incapacité à répondre à ces besoins et, d'autre part, des tentatives de combler cette pénurie par des moyens qui ne comblent rien.

Ils ne savent pas comment faire autrement, et donc toute violation grave du comportement de l'adolescent est un signal d'appel à l'aide. Par son comportement, il nous dit : « Je me sens mal ! Aide-moi!"

Les expériences parentales sont un miroir du problème émotionnel caché de l'enfant

Un parent peut aider un enfant, mais vous devez d'abord comprendre la cause profonde de la désobéissance.

Le parent doit faire attention à ses propres sentiments. Quelle réaction émotionnelle avez-vous lorsque vous désobéissez à nouveau ? Un fait étonnant - les expériences des parents sont un miroir du problème émotionnel latent de l'enfant.

Si l'enfant a du mal à attirer l'attention, le parent devient irrité.
Si l'opposition à la volonté des parents, alors ce dernier surgit la colère.
Si la raison cachée est la vengeance, alors la réponse du parent est le ressentiment.
Lorsque l'enfant vit profondément sa propre détresse, le parent est à la merci d'un sentiment de désespoir et parfois de désespoir.

Les sentiments sont différents et vous pouvez comprendre lequel convient à votre cas.

Cela s'avère être un cercle vicieux. Plus l'adulte est insatisfait, plus l'enfant est convaincu que ses efforts ont atteint le but, et il les renouvelle avec une énergie renouvelée.

Le travail des parents est d'essayer ne pas réagir de la manière habituelle, c'est-à-dire ce que l'enfant attend de vous et briser ainsi le cercle vicieux.
Les émotions s'allument presque automatiquement, en particulier dans les conflits avec l'expérience. Et pourtant, vous pouvez changer la nature de la communication ! Vous pouvez arrêter, sinon l'émotion, alors la remarque et les actions punitives.

Si va se battre pour attirer l'attention, vous devez trouver un moyen de montrer à votre enfant votre attention positive à son égard : imaginez des activités communes, des jeux ou des promenades.

Quant aux désobéissances habituelles, il vaut mieux les ignorer. Au bout d'un moment, l'enfant découvrira qu'ils ne fonctionnent pas et le besoin d'eux, grâce à votre attention positive, disparaîtra.

Si la source des conflits est lutte pour l'affirmation de soi, alors ils devraient changer leur contrôle sur les affaires de l'enfant : il est important pour eux d'accumuler l'expérience de leurs propres décisions et même des échecs.

Pendant la période de transition dans votre relation, évitez de formuler des exigences auxquelles, selon votre expérience, il ne répondra probablement pas. Au contraire, ce que l'on peut appeler la « méthode d'ajustement » aide beaucoup : vous ne contestez pas la décision qu'il a prise, mais vous vous entendez avec lui sur les détails et les conditions de sa mise en œuvre.

La compréhension que l'entêtement et la volonté personnelle d'un enfant ne sont qu'une forme de prière qui vous agace : « Laissez-moi enfin vivre mon esprit » aidera à vous débarrasser de la pression inutile et de la dictature.

Si vous vous sentez blessé, vous devez alors vous demander : qu'est-ce qui a fait que l'enfant vous a blessé ? Quel genre de douleur a-t-il? Qu'avez-vous offensé ou l'offensez-vous constamment? Ayant compris la raison, nous devons, bien sûr, essayer de l'éliminer.

La situation la plus difficile est celle d'un parent désespéré et perdu confiance en leurs capacités adolescent.

Le comportement intelligent du parent dans ce cas est arrêter d'exiger un comportement « approprié »... Cela vaut la peine de « remettre à zéro » vos attentes et vos revendications. Votre enfant peut sûrement faire quelque chose et est même très capable de quelque chose. Mais pour l'instant, vous l'avez tel qu'il est. Trouvez le niveau de tâche qui lui est disponible. C'est votre point de départ à partir duquel vous pouvez commencer à avancer. Organisez des activités communes avec lui, lui-même ne peut pas sortir de l'impasse.
En même temps, aucune critique ne devrait être autorisée à son encontre.

Cherchez un moyen de le récompenser, même le plus petit succès. Cela vaut la peine d'essayer de faire des enseignants vos alliés aussi. Vous verrez : les toutes premières réussites inspireront votre enfant.

Il est inutile de s'attendre à ce que vos efforts pour établir la paix et la discipline dans la famille aboutissent au succès dès le premier jour. Les principaux efforts doivent être dirigés vers la conversion de vos émotions négatives (irritation, colère, ressentiment, désespoir) en actions constructives.

Dans un sens, vous devez vous changer vous-même. Mais c'est la seule façon d'élever votre enfant « difficile ».

Une dernière chose à savoir est que la première fois que vous essayez d'améliorer la relation, votre enfant peut renforcer son mauvais comportement ! Il ne croira pas tout de suite à la sincérité de vos intentions et les vérifiera.

Leçon X "Un pichet" de nos émotions

Sentiments destructeurs de la première couche.

Commençons par les émotions les plus désagréables - colère, colère, agression. Ces sentiments sont destructeurs parce que violent la personne elle-même (son psychisme, sa santé) et ses relations avec les autres et sont à l'origine de conflits.

Ces émotions se manifestent dans le comportement extérieur d'une personne. C'est le cas, malheureusement, des injures et des insultes, des querelles et des bagarres, des punitions, des actions « méchantes », etc.

Les psychologues pensent que : la colère est un sentiment secondaire. Nous pouvons placer les expériences de douleur, de ressentiment, de peur, d'agacement sous les sentiments de colère et d'agressivité, comme causes de ces émotions destructrices (II couche de la « cruche »).

Sentiments douloureux de la deuxième couche.

Tous les sentiments de la deuxième couche sont passifs, ils contiennent de la souffrance. Ils ne sont pas faciles à exprimer, ils sont généralement silencieux à leur sujet. Pourquoi? Par peur de l'humiliation, pour paraître faible. Parfois, une personne elle-même ne les réalise pas (« Je suis juste en colère, mais pourquoi je ne sais pas ! »)

Il est souvent enseigné de cacher les sentiments de ressentiment et de douleur de l'enfance : « Ne pleure pas, tu ferais mieux d'apprendre à te battre !

La cause des sentiments « douloureux » est le manque de satisfaction des besoins.

Troisième couche : besoins

Chaque personne a besoin de nourriture, de sommeil, de chaleur - ce sont les besoins dits organiques.

Besoins liés à la communication, et au sens large - à la vie d'une personne parmi les gens : une personne a besoin d'être aimée, comprise, reconnue, respectée, pour que quelqu'un ait besoin de lui et soit proche, pour qu'elle réussisse dans affaires, étudier, au travail, pour qu'il puisse se réaliser, développer ses capacités, s'améliorer, se respecter.

Ces besoins sont toujours à risque ! Tout besoin peut être insatisfait, ce qui conduit à la souffrance et éventuellement à des émotions "destructrices".

Le bonheur dépend du climat psychologique de l'environnement dans lequel une personne grandit, vit et travaille. Et aussi du bagage émotionnel accumulé dans l'enfance. Et le climat et les bagages dépendent du style de communication, et surtout, des parents avec l'enfant.

Quatrième couche : l'estime de soi

L'attitude envers soi-même se situe en dessous de la couche des besoins.

Les psychologues ont consacré beaucoup de recherches à ces expériences d'eux-mêmes. Ils les appellent différemment : perception de soi, image de soi, auto-évaluation, estime de soi, sentiment d'estime de soi.

L'estime de soi affecte grandement la vie et même le destin d'une personne. Par exemple, les enfants ayant une faible estime de soi, mais tout à fait capables, étudient moins bien, s'entendent mal avec leurs pairs et leurs enseignants et réussissent moins bien plus tard dans la vie adulte.

Autre fait important : le fondement de l'estime de soi est posé très tôt, dans les toutes premières années de la vie d'un enfant, et dépend de la façon dont ses parents le traitent. S'ils le comprennent et l'acceptent, tolèrent ses « défauts » et ses échecs, il grandit avec une attitude positive envers lui-même. Si l'enfant est constamment "élevé", critiqué et formé, son estime de soi s'avère faible, imparfaite.

Dans l'enfance, nous apprenons sur nous-mêmes uniquement à partir des paroles et des attitudes de nos proches. Un petit enfant n'a pas de vision intérieure. Son image de lui-même se construit de l'extérieur ; il commence à se voir comme les autres le voient.

Cependant, dans ce processus, l'enfant ne reste pas passif. Une autre loi de tous les êtres vivants est à l'œuvre ici : lutter activement pour ce dont dépend la survie. Une attitude positive envers soi-même est la base de la survie psychologique, et l'enfant la recherche et même se bat constamment pour elle.

Il attend de nous la confirmation qu'il est bon, qu'il est aimé, qu'il peut faire face aux choses réalisables. Quoi que fasse l'enfant, il a besoin que nous reconnaissions son succès.

Il suffit de voir comment il aborde le nouveau jour : avec un sourire ou des pleurs, c'est un sentiment de bien-être intérieur ou de malheur que l'enfant éprouve.

À chaque adresse à l'enfant - par la parole, l'acte, l'intonation, le geste, les sourcils froncés et même le silence, nous l'informant non seulement de nous-mêmes, de notre état, mais toujours de lui, et souvent - principalement de lui.

À partir des signes répétés de salutation, d'approbation, d'amour et d'acceptation, l'enfant développe un sentiment : "Je vais bien", "Je vais bien", et à partir de signaux de condamnation, de mécontentement, de critique - le sentiment "quelque chose ne va pas avec moi », « Je suis mauvais ».

Protéger et élever un enfant, nous devons être conscients du message que nous envoyons à son sujet maintenant. L'enfant perçoit le plus souvent la punition comme un message: "Tu es mauvais!", Critique des erreurs - "Tu ne peux pas!"

Parfois, le désir de l'enfant d'être « bon » pousse les enfants à chercher des moyens de se « réparer » eux-mêmes en s'auto-punissant. La punition, et plus encore l'autopunition d'un enfant, ne fait qu'aggraver son sentiment de malheur et de malheur. Du coup, il arrive enfin à la conclusion : « Tant pis, tant pis ! Et je serai mauvais !" C'est le défi derrière lequel se cache l'amertume du désespoir.

L'enfant défavorisé continue d'être puni, critiqué, puis complètement rejeté dans la famille et à l'école.

Problèmes des différents niveaux du "pichet" des émotions

Niveau 1 : émotions destructrices

L'enfant est en colère contre sa mère : "Tu n'es pas bon, je ne t'aime pas !" On sait déjà que derrière sa colère il y a de la douleur, du ressentiment, etc. (couches I et II de notre schéma). Dans ce cas, il est préférable de écouter activement, deviner et appeler son sentiment « passif ».

Ce que vous ne devriez pas faire, c'est le juger et le punir en retour. Vous ne pouvez donc qu'aggraver son expérience négative (et la vôtre aussi).

Il est préférable de laisser vos mots d'éducation jusqu'au moment où la situation est calme et votre ton est amical.

Niveau 2 : Émotions passionnées

Si un enfant souffre ouvertement de douleur, de ressentiment, de peur, alors écoute active- irremplaçable. Cette méthode est directement destinée aux expériences de la couche II de notre schéma.

Si un parent éprouve les mêmes sentiments, il est préférable de les exprimer sous la forme d'un « message ».

Cependant, il est important de se rappeler que si le "verre" de l'enfant est également plein, ses oreilles peuvent ne pas vous entendre; écoutez-le d'abord.

Niveau 3 : Besoins

Que lui manque-t-il ? Si le mécontentement ou la souffrance de l'enfant se répète pour la même raison, s'il gémit constamment, demande à jouer, à lire ; ou, au contraire, il désobéit constamment, se bat, est impoli ... il est très probable que la raison en soit une sorte d'insatisfaction; ses besoins (III couche du régime). Il peut manquer de votre attention ou, au contraire, d'un sentiment de liberté et d'indépendance ; il peut souffrir d'une école négligée ou d'un échec scolaire.

Dans ce cas, l'écoute active seule ne suffit pas. Certes, vous pouvez commencer par cela, mais essayez ensuite de comprendre ce qui manque encore à votre enfant. Vous l'aiderez vraiment si vous passez plus de temps avec lui, si vous faites plus attention à ses activités ou, au contraire, cessez de le contrôler à chaque étape.

L'un des moyens les plus efficaces est de créer des conditions qui ne contredisent pas, mais répondent aux besoins de l'enfant. Il veut beaucoup bouger - bien organiser un open space; veut explorer les flaques d'eau - vous pouvez porter des bottes hautes; veut peindre de grandes images - un morceau supplémentaire de papier peint bon marché fera l'affaire. Je vous rappelle que ramer avec le courant est incomparablement plus facile que contre lui.

Comprendre les besoins de l'enfant, les accepter et y répondre par nos actions, c'est être activement à l'écoute de l'enfant au sens le plus large. Cette capacité se développe chez les parents à mesure qu'ils pratiquent de plus en plus la technique d'écoute active.

Niveau 4 : L'estime de soi, un sentiment d'estime de soi

"Tu m'es chère, et tout ira bien !"

Plus nous descendons dans les couches de notre diagramme, plus l'influence sur l'enfant du style de communication avec lui devient importante. À quel point il est bon, cher, capable ou mauvais, inutile, perdant - il n'apprend que des adultes et, surtout, de ses parents.

Si la couche la plus profonde - le sens émotionnel de soi - est constituée d'expériences négatives, de nombreux domaines de la vie de l'enfant sont bouleversés. Il devient « difficile » pour lui-même et pour son entourage. Il faut beaucoup d'efforts pour l'aider dans de tels cas.

Comment préserver l'estime de soi d'un enfant ?

Afin d'éviter une profonde discorde d'un enfant avec lui-même et le monde qui l'entoure, vous devez constamment maintenir son estime de soi ou son estime de soi.

1. Accepter inconditionnellement un enfant.

Acceptez chacun pour ce qu'il est : Mes enfants sont des enfants ordinaires. Ils se comportent comme tous les enfants du monde. Il y a beaucoup de choses ennuyeuses dans les bouffonneries des enfants, et elles le sont.

Jugement sans jugement uniquement. Vous pouvez exprimer votre « insatisfaction vis-à-vis des actions individuelles de l'enfant, mais pas de l'enfant dans son ensemble.

Vous pouvez condamner les actions de l'enfant, mais pas ses sentiments, à quel point ils sont indésirables ou « inappropriés ».

2. Écoutez activement ses expériences et ses besoins.

4. Ne pas interférer avec les activités auxquelles il fait face.

5. Aide lorsqu'on lui a demandé.

6. Maintenir le succès.

7. Partagez vos sentiments (c'est faire confiance).

8. Résoudre les conflits de manière constructive.

Pas de commandes négatives. Le subconscient ne retient pas le déni du « non ».

Choix sans choix ! (Allez-vous vous coucher maintenant ou allez-vous d'abord récupérer les livres ?)

Sautez le premier « NON », « NON ».

9. Faites preuve d'amour : étreignez-vous au moins 4, et de préférence 8 fois par jour.

Utilisez des phrases amicales dans la communication quotidienne.

Par exemple : je me sens bien avec toi. Je suis content de te voir. C'est bien que tu sois venu. J'aime la façon dont tu... tu me manques. Allons (assoyons-nous, faisons-le...) ensemble. Bien sûr, vous pouvez le gérer. C'est bien que nous vous ayons. Tu es mon bon.

Contact avec les yeux, ouvert, amical dans des conditions normales.

Faites très attention, concentrez-vous complètement sur l'enfant, afin que l'enfant se sente le plus important.

» ... Parce que dans le premier article je n'ai pas abordé une question assez importante : comment affectent-ils les enfants.

Qui ne veut pas que son enfant grandisse heureux. Pour réussir sa vie. Et pour cela, beaucoup de temps et d'efforts sont consacrés à l'éducation et à l'éducation. Et la communication quotidienne ne fait pas toujours l'objet d'une attention particulière.

Parfois, vous n'entendrez rien sur la cour de récréation. Mais qui n'a jamais été en colère contre son enfant ?

Très probablement, un tel parent ne sera pas trouvé. Malheureusement, c'est dans les moments d'irritation et de colère que nous ne prêtons pas attention aux mots que nous prononçons, aux comparaisons et aux « étiquettes » que nous donnons à nos enfants.

L'estime de soi de l'enfant

Combien de fois par jour est généralement répété :

- Votre chambre est un gâchis éternel.

- Vous ne savez pas comment (vous ne comprenez pas, vous ne savez pas, vous ne voulez pas...).

- Comportement horrible.

- Ignorant, sale, maladroit, perdant, stupide, gourmand, espiègle...

- Enfant moche.

- Vous n'avez pas de cervelle.

- Les mains poussent du mauvais endroit. Etc.

Et ce ne sont pas encore les définitions les plus grossières.

Tout cela se dépose dans le subconscient et affecte l'estime de soi future de l'enfant.

Et il est important que ces remarques soient généralement faites avec émotion. Et le plus souvent, TRÈS ÉMOTIONNEL !

Mais on sait que tous les mots fonctionnent mieux lorsqu'ils sont soutenus par des émotions. Et dans ce cas, peu importe : positif ou négatif. De tels mots sont instantanément enregistrés dans le subconscient.

Et l'enfant se sent déjà à l'intérieur de lui : nuisible, gourmand, malchanceux, sale, stupide, incapable de quoi que ce soit….

Un mot prononcé une fois peut ne pas avoir le meilleur effet sur le reste de votre vie.

Requêtes inutiles

Ensuite, nous utilisons souvent des requêtes (et parfois des commandes) en utilisant la particule "pas".

Mais le subconscient ne perçoit pas ce préfixe, et un ordre direct est obtenu pour continuer à faire ce que nous voulons sevrer.

- Ne pleure pas.

- Ne cours pas.

- Ne criez pas.

- Ne joue pas.

- Ne mens pas.

- Ne pas aller.

- Ne te tiens pas comme...

- Ne pas emporter

- Ne pas être nocif, etc.

Il est généralement inutile pour les jeunes enfants de parler de ce qu'ils ne font pas. Ils ne peuvent tout simplement pas comprendre comment ils peuvent « ne pas faire ». C'est pourquoi

Vous devez parler correctement à votre enfant

En premier , besoin d'apprendre à parler, enfant, pas ce pas à faire.

Par exemple : au lieu de « ne sautez pas » - « marchez avec moi calmement ».

Au lieu de "ne criez pas" - "jouez tranquillement".

Deuxièmement , rappelez-vous que chaque définition que vous utilisez pour nommer votre bébé affectera la formation de son amour propre. Par conséquent, parlez de lui comme vous aimeriez le voir à l'avenir.

Troisièmement , Lorsque vous parlez de vos enfants aux autres, vous ne devriez pas bien les caractériser. En présence d'un enfant, c'est absolument impossible à faire.

Mais même derrière les yeux, vous créez une image mentale négative. Dans ce cas, il vaut mieux s'abstenir de discuter ou de parler de problèmes afin de les résoudre, et pas seulement par intérêt.

Votre opinion sur votre enfant est justifiée. Si vous pensez et dites à tout le monde que le bébé est constamment malade, il lui sera difficile de communiquer avec ses pairs, il est difficile d'étudier, etc., alors ce sera le cas.

Autres conseils utiles d'un spécialiste sur la façoncomment parler correctement à un enfant , vous pouvez trouver dans le livre de Julia Gippenreiter « Communiquer avec l'enfant. Comment?" , que vous pouvez télécharger gratuitement sur la page .

Et ce n'est pas tout.

Le plus intéressant,

que TOUT ce qui précède est également vrai pour une femme ou un mari.

Si l'on caractérise constamment le second nmoitié, alors c'est exactement comme ça qu'il/elle sera pour vous.

Par conséquent, avant de jurer, réfléchissez, peut-être même dans la colère, vous devriez utiliser des mots qui apporteront , pas mal ?

La prochaine fois, parlons de l'importance d'un repos régulier.

Pourquoi les enfants prennent-ils à la légère les conseils et les avertissements de leurs parents ? Pourquoi devez-vous vous rappeler cent fois qu'il faut se laver les mains après une promenade et poser les jouets éparpillés avant d'aller se coucher ?

Il existe des raisons très spécifiques pour lesquelles les enfants perçoivent les informations différemment des adultes. Si vous connaissez ces raisons, il sera alors beaucoup plus facile de négocier avec l'enfant.

#1 Pourquoi ne nous entendent-ils pas ?

Les enfants et les jeunes se caractérisent par une intrépidité et une frivolité incroyables, qui terrifient souvent les adultes. Maman peut répéter cent fois qu'on ne peut pas mettre le doigt dans la prise (monter sur le toit du garage, rentrer tard, etc.).

Mais l'enfant n'entend tout simplement pas ces avertissements. Tout est dans les particularités de la psyché. Les enfants et les adolescents ne croient tout simplement pas que quelque chose de mal puisse leur arriver, de sorte que tous les ordres parentaux dépassent souvent la cible.

Les enfants, en général, pensent différemment et, souvent, voient les choses différemment. Par exemple, l'ordre dans une pièce du point de vue d'une mère et d'un enfant peut être complètement différent. Il peut sembler à la mère qu'un chaos complet règne dans la chambre du fils ou de la fille, et l'enfant peut croire que tout est rationnellement arrangé pour lui, puisque tout ce dont il a besoin est à portée de main.

Lorsque vous essayez de convaincre un enfant de quelque chose, vous devez vous rappeler que la pensée abstraite devient accessible aux enfants vers 10 ou même 15 ans. Par conséquent, les notations et les édifications fastidieuses, en règle générale, n'évoquent pas la moindre réponse dans l'âme de l'enfant. Dans le même temps, l'enfant peut être d'accord avec ce que ses parents lui disent et hocher joyeusement la tête en réponse à la question : « Tu comprends tout ?

En fait, la joie est due au fait que la conférence éducative ennuyeuse est terminée et que vous pouvez vaquer à vos occupations. Et du fait que les parents lui ont expliqué pendant une heure entière, l'enfant, très probablement, ne se souvenait pas d'un seul mot. Mais comment procéder ? Comment est-il nécessaire d'enseigner à l'enfant les règles de sécurité et de bonnes manières ? Pour que les efforts parentaux ne soient pas vains, vous devez être capable de parler avec l'enfant dans une langue qu'il comprend.

#2 La visibilité est le principe de base

Pour que l'enfant se souvienne de ce que les parents veulent lui inculquer, il est important qu'il non seulement entende ce qui a été dit, mais qu'il perçoive également l'information à travers les sens, c'est-à-dire qu'il puisse sentir et voir.

Ainsi, pour parvenir à la compréhension, il est nécessaire de créer une image et d'utiliser les sens de l'enfant. Cette façon de présenter l'information fonctionne non seulement avec les tout-petits, mais aussi avec les adolescents. Dans ce cas, ce qui a été dit est immédiatement « enregistré » dans le subconscient et n'est plus oublié.

#3 Apprendre en jouant

Pour un enfant, le jeu c'est la vie, c'est donc de manière ludique qu'il est le plus facile d'apprendre quoi que ce soit à un enfant, y compris les règles de sécurité. Un jeu de quinze minutes donnera à l'enfant des informations plus utiles qu'un cours magistral d'une heure.

Un autre moyen infaillible d'apprendre quelque chose à votre enfant est de lui raconter des histoires. Les enfants, compatissants avec les héros, se mettent involontairement à leur place. Ainsi, la sphère émotionnelle est impliquée, et cela, comme mentionné ci-dessus, contribue à la mémorisation des informations.

# 4 Apprendre entre les temps

La blague sur les étudiants: "Je savais, j'ai réussi, j'ai oublié" - a une base réelle. Ce qui est forcé de se souvenir disparaît instantanément de la tête. Il s'agit de protestation interne : une information sans intérêt, apparaissant à l'enfant comme inutile, qu'il n'assimile tout simplement pas.

Par conséquent, pour apprendre aux enfants à se comporter en toute sécurité et leur apprendre à commander, vous devez agir discrètement et essayer d'éveiller la curiosité. Plus les cours de parentalité sont organisés intéressants, plus ils seront bénéfiques. Si une maman ou un papa met un fils ou une fille devant eux et commence à donner une conférence, alors l'enfant, bien sûr, les écoutera.

Mais rien de ce qui a été dit ne sera déposé dans sa tête. Lorsque vous essayez d'enseigner quelque chose à votre enfant, surveillez constamment ses réactions. S'il a commencé à regarder sur le côté, à remuer sa jambe ou à bouger ses lèvres, vous pouvez être sûr qu'il ne vous entend plus et que ses pensées sont loin.

Bien sûr, si maman ou papa a le merveilleux don d'un bon conteur et sait comment garder l'intérêt de l'enfant, alors vous pouvez utiliser une méthode d'enseignement telle que les conférences. Sinon, vos efforts seront vains.

#5 Éliminer le déni

La psychologie de l'enfant est telle que toute interdiction suscite des oppositions. Par conséquent, si vous voulez que vos enfants vous écoutent, essayez d'exclure le déni de votre discours.

C'est-à-dire que vous devez dire : « Faites ceci et cela », mais la formulation : « Ne faites jamais ceci » est incorrecte. Et pour rendre les leçons encore plus visuelles, vous devez montrer à l'enfant les actions correctes par l'exemple.

Il est également inutile de poser à l'enfant des questions rhétoriques. Les questions qui ne nécessitent pas de réponse ne provoquent qu'une irritation sourde chez les enfants et font le contraire. Cette opposition est particulièrement visible à l'adolescence, lorsque les enfants réagissent avec acuité à une ironie inappropriée.

# 6 La répétition est la mère de l'apprentissage

Comment les informations sont-elles mémorisées ? Tout d'abord, il pénètre dans la mémoire, appelée mémoire à court terme, et après environ trois jours, les informations acquises sont soit oubliées, soit entrées dans la mémoire à long terme, où elles sont stockées pendant une longue période.

Comment s'assurer que l'information est toujours mémorisée ? Il doit être brillant et intéressant, et vous devez y revenir périodiquement, en répétant ce que vous avez appris plus tôt. Seulement, vous devez le répéter non pas dans les mêmes mots, mais de différentes manières, ce sera beaucoup plus intéressant, ce qui signifie qu'on s'en souviendra mieux.

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Beaucoup de parents connaissent le livre de Julia Gippenreiter » Communiquez avec votre enfant. Comment?". Son auteur est professeur à l'Université d'État de Moscou, scientifique et enseignant. Dans son manuel pour les jeunes parents, elle parlait simplement magnifiquement des problèmes entre les générations, ainsi que des moyens de les résoudre.

Le livre de Julia Gippenreiter, professeur de psychologie, " Nous parlons avec l'enfant. Comment?« Sera pertinent à la fois pour les mamans et les papas nouvellement créés, et pour ceux qui ont eu lieu. Fondamentalement, la plupart des problèmes surviennent à un moment où les enfants entrent dans l'adolescence.

Ou vice versa - ils mettent trop d'efforts, avertissent et protègent l'enfant des soucis de la vie. Le nouveau-né, puis le nourrisson, ne parlent que leur propre langue. Il sourit, fredonne, et dès la naissance réagit aux conversations des adultes.

Le livre est écrit sous forme de cours magistral : il y a à la fois des leçons et des devoirs. Il contient de nombreux conseils, ainsi que des techniques toutes faites. Un gros avantage est que l'auteur ne parle pas en son nom de l'agencement du monde, ne recourt pas à des attaques émotionnelles, car de nombreux autres manuels présentent cet inconvénient. Le livre contient également de nombreux points qui poussent les parents à ce qu'ils savaient eux-mêmes, mais ne s'appliquaient pas.

Il est également intéressant de noter qu'il n'y a pas de généralisations et de nombreux conseils pratiques. Diverses situations controversées sont examinées en détail, et après elles " analyse sur les étagères»Le lecteur veut littéralement mettre les recommandations en pratique. Il existe de nombreux exemples de situations différentes, et presque toutes les mamans ou tous les papas pourront obtenir les informations dont ils ont besoin.

Des malentendus surviennent souvent. Pourquoi l'enfant parle-t-il très grossièrement à ses parents, n'établit-il pas de contact, ne fait-il pas ce que les adultes jugent nécessaire ? Les réponses à ces questions se trouvent dans la première édition » Communiquez avec votre enfant. Comment?».

L'auteur se concentre sur le fait que le bébé a besoin d'être aimé non pas pour quelque chose, mais juste comme ça. Il peut ne pas se comporter comme ses parents le souhaitent, il a ses propres conceptions du monde qui l'entoure, son opinion ne coïncide pas avec celle des adultes.

Mais si maman et papa l'aiment, alors ils devraient l'accepter pour qui il est, et non pour sa beauté, son intelligence et son succès. L'attention est également portée sur une question aussi brûlante que la punition pour un acte répréhensible. L'auteur le dit clairement : en aucun cas il ne faut dire au bébé qu'il va mal. C'est l'acte qui est mauvais, il ne peut donc pas être répété.

Un chapitre entier du livre est consacré au développement en aidant les adultes. Parfois, c'est aux miettes de devenir l'un de ceux qui ont besoin de son aide. Aussi souvent que possible, ils disent " faisons le ensemble».

L'attention est également portée sur le ton de la communication. En règle générale, les adultes fournissent toujours des directives qui limitent la liberté d'action et sont une raison pour créer des situations de conflit. Les nouveau-nés et les enfants plus âgés doivent être traités de manière amicale, joyeuse et affectueuse.

Il raconte aussi les conflits de générations, les facteurs provoquants, les modes de résolution constructifs et non constructifs.

L'auteur raconte dans les pages du livre la responsabilité, sa nécessité et son importance. Les adultes devraient progressivement se soulager de certains soucis et en transférer la responsabilité aux bébés. Il est impératif de leur permettre de faire face aux conséquences négatives de leurs actions et de leurs actes, car toute personne devient plus consciente après avoir acquis une expérience personnelle.

Comment parler à un nouveau-né

Comme déjà mentionné, vous devez communiquer correctement avec votre bébé dès la naissance. Maman doit répéter le bourdonnement après lui. Malgré le fait que le bébé soit encore assez petit, il comprend bien ces sons, il est entendu et il n'est pas seul. Cela permettra à votre enfant de bien se développer émotionnellement et d'éviter de nombreux problèmes à l'avenir.

Quand le bébé est déjà un peu plus grand, maman est à hauteur de ses yeux, on peut dire « sur la même longueur d'onde avec lui". Alors les enfants voient que les parents sont des personnes proches qui les entendent. De telles miettes absorbent les impressions comme une éponge, elles veulent toujours entrer en contact, donc toutes les petites choses sont importantes pour communiquer avec elles.

Comment parler correctement à un bébé

Il convient de noter que la communication avec les bébés jusqu'à un an doit être constamment améliorée. Par exemple, avec des miettes de 2-3 mois, vous devez parler avec affection, sur un ton joyeux, mais en même temps, vous devez développer vos compétences à l'aide de la parole.

À ce moment-là, le bébé commence à écouter son bourdonnement et les conversations des autres. De 3 à 6 mois - répétez après l'enfant les sons qu'il a appris. Il suivra les mouvements de la bouche et du visage. Dans la période de 6 à 9 mois, le bébé acquiert des compétences associatives, par exemple, il peut agiter son stylo au dit "au revoir".

Quelle est la bonne façon de parler à votre bébé quand il a 9 mois ? A cet âge, il sait déjà prononcer des lettres, des syllabes et même des mots entiers, répondre à des questions simples. Vous devez lui apprendre à répéter après un adulte.

Technique d'écoute active

Dans cette leçon, Yulia Borisovna enseigne aux parents : « écouter activement un enfant signifie « lui rendre » dans une conversation ce qu'il vient de dire, en indiquant son sentiment". Il est à noter que cette technique peut être utilisée aussi bien pour les tout-petits que pour les adolescents, et même pour les adultes.

La possession de cette technique permet aux enfants d'adopter le mode de communication parental et de leur apprendre à écouter activement les adultes. De plus, l'auteur prétend que cette technique transforme les parents eux-mêmes.

Le problème des sentiments des parents est également abordé. Les adultes, bien sûr, se fatiguent, tombent malades, se sentent mal et ne peuvent pas répondre adéquatement au bébé. Dans de telles situations, la technique "I - messages" est utilisée. Comment parler à un enfant dans ce cas ?

Un adulte doit être honnête au sujet de ses expériences et de ses sentiments causés par le comportement du bébé. Par exemple, quand ma mère a mal à la tête et qu'il fait du bruit, il faut dire qu'à un autre moment elle réagirait au bruit, mais maintenant elle se sent mal, et il devrait être plus calme. Il est important de vous concentrer sur vous-même et vos sentiments, et non sur le comportement de l'enfant ou de lui-même.

Les exigences parentales ne doivent pas entrer en conflit avec les besoins les plus importants des bébés, par exemple l'activité physique. De plus, les adultes doivent s'entendre sur les restrictions entre eux afin que cela ne fonctionne pas que maman interdise et que papa autorise la même chose.

L'accent est à nouveau mis sur le ton de la communication. Comment ne pas parler à un enfant ? Les interdictions ne doivent pas être communiquées sur un ton impératif, un ton amical-explicatif convient tout à fait.

De plus, le moment de la punition est décrit. L'auteur recommande, à ce titre, de priver quelque chose de bien, plutôt que de le traiter grossièrement.

Julia Gippenreiter essaie de la familiariser avec les bases de la psychologie de l'enfant, en racontant ce que le bébé apprend des paroles des autres. Quoi qu'il fasse, son succès doit être reconnu.

On peut résumer. Pour exclure les situations de conflit, vous avez besoin :

• Acceptez et aimez tel qu'il est;
• Écoutez activement, en prêtant attention aux expériences, même s'il est encore petit et parle sa propre langue - l'humiliation ;
• Ne pas s'immiscer dans les affaires qu'il peut faire seul, sans l'aide des autres ;
• Passez du temps de qualité ensemble, en privilégiant les activités que votre bébé aime. Les jeux actifs et le divertissement intellectuel doivent être présents ;
• Aidez-le s'il le demande ;
• Partagez vos sentiments ;
• Encourager et soutenir le succès ;
• Faites des efforts pour résoudre les conflits de manière constructive.

Les parents se plaignent souvent que les enfants adultes font les choses à leur manière et ignorent tout conseil. Bien sûr, c'est insultant. Parfois, la raison peut être un âge de transition, lorsque l'enfant ressemble à un hérisson et nie littéralement tout ce qui vient des parents. Mais faisons attention à une autre raison. Comment parlons-nous nous-mêmes à nos enfants ? L'enfant voit-il dans nos paroles un soutien, une volonté d'aider et de comprendre ? Aujourd'hui, nous allons vous dire sur quoi il est important de se concentrer dans la communication avec la jeune génération.

Cet article sera accompagné de sourires curieux, drôles, réconfortants, sincères et si bien-aimés d'enfants. Nous vous souhaitons de les voir plus souvent !

Qu'est-ce qui détermine le style de communication entre les parents et leur enfant ?

Le plus souvent, les parents choisissent la manière de communiquer avec l'enfant, en fonction de leur propre tempérament et de leurs idées, comment le faire correctement. Cela peut être une pression, de nombreuses exigences et un système de récompenses et de punitions sévères.

L'autre option est complètement opposée. Les parents essaient d'être toujours gentils et doux, ils permettent beaucoup, n'élèvent pas la voix et espèrent que l'enfant l'appréciera. Si l'enfant ne justifie pas la confiance, les mêmes pressions et restrictions sont utilisées.

La troisième option est probablement la plus réussie. Dans ce cas, les parents allient sévérité et douceur, selon la situation. Pensez à la façon dont votre famille communique. Vous pouvez trouver nos conseils utiles.

1. Constructions moins négatives.

Depuis l'enfance, nous sommes habitués au mot « non » et à la particule « non ». Nous parlons aussi avec nos enfants. Ne touchez pas à la bouilloire chaude ! Ne laissez pas tomber votre assiette ! Ne marchez pas dans une flaque d'eau ! En conséquence, l'enfant se sent comme un imbécile qui, sans contrôle parental, va sûrement marcher dans la boue, laisser tomber quelque chose et le casser.

Surtout, vous ne devez pas dire à un étudiant qu'il ne réussira pas l'examen, qu'il n'ira pas à l'université, qu'il ne réussira pas. L'enfant de telles déclarations ne commencera pas à essayer, il sera simplement bouleversé. Mieux vaut utiliser une forme positive dans la communication.

Prenez une serviette pour réorganiser la bouilloire.

Accrochez-vous bien à l'assiette, c'est lourd.

Concentrez-vous sur les mathématiques.

Faites vos devoirs de 4 à 5, puis jouez ou regardez un film.

De telles phrases traduisent vos plaintes et vos inquiétudes de manière constructive, encourageante et l'enfant se sent plus en confiance.

2. Expliquez pourquoi cela est nécessaire.

Nous sommes convaincus que les enfants comprennent les conséquences de certaines actions aussi clairement que nous.

C'est-à-dire que nous savons que si vous étudiez bien, vous pouvez passer des examens et entrer dans un bon institut, puis trouver un emploi prestigieux. Si vous nettoyez la pièce, il sera agréable d'y entrer. Si vous lisez beaucoup, votre vocabulaire s'améliorera et il deviendra plus intéressant de communiquer avec une telle personne.

Mais les enfants ne sont pas encore prêts à saisir la causalité à la volée. Ils comprennent que s'ils mangent, la sensation de faim disparaîtra, mais le lien entre un sujet mal aimé et un métier intéressant n'est pas encore évident pour eux.

Par conséquent, ne soyez pas paresseux pour expliquer que la physique complexe est utile non seulement à l'école (nous vous montrerons bientôt exactement où elle peut encore être nécessaire), donnez des exemples de citations amusantes tirées de livres qui peuvent être insérées avec succès dans une conversation, faisant rire l'interlocuteur. Vos explications fonctionneront beaucoup mieux que "J'ai dit, vite pour les cours!"

3. Questions avec une fin ouverte.

Pensez à votre intérêt pour la réussite de votre enfant. Par exemple, il est allé à la fête d'anniversaire d'un ami. Quelle sera votre question à son retour ? Le plus souvent, les parents demandent - avez-vous aimé? Et l'enfant répond par monosyllabes, oui ou non.

Comment vous intéressez-vous à sa vie scolaire? Le plus souvent, il s'agit d'une question : réussissez-vous bien à l'école ? Et, bien sûr, vous obtenez la réponse - oui. Ce n'est pas une très bonne voie pour comprendre. L'enfant ne dévoilera aucun détail de sa vie en réponse à une question formelle.

Par conséquent, essayez de le sortir de la coquille, posez des questions avec une fin ouverte, nécessitant une réponse détaillée.

Qu'est-ce que tu aimes dans les cours de biologie ?

Que peut-on détester en physique ?

Quel est l'exercice le plus amusant en éducation physique ?

Essayez de vous étirer au maximum, faites parler l'enfant.

Il n'est pas nécessaire d'aller trop loin, par exemple, demander avec persistance qui il aime. Regardez comme il est prêt à s'ouvrir, gardez la distance requise. Cette tactique de conversations détaillées et de détachement nécessaire ne fera que vous rapprocher.

4. Comprendre et accepter.

Souvent, même dès l'enfance, les parents disent à leurs enfants - " tu es un garçon, arrête de pleurer " ou " tu es une fille, arrête de crier et de courir partout ".

Si un enfant a peur d'entrer dans une pièce sombre, on lui dit qu'il n'y a rien à craindre, allez-y et c'est tout. Mais le fait est qu'à notre âge, il n'y a pas de monstres dans une pièce sombre. C'est nous, garçons et filles adultes, qui pouvons survivre à une insulte sans larmes et faire sans courir partout avec bonheur (et même pas toujours).

Chez les enfants, tout se passe un peu différemment. C'est la même chose à l'adolescence et à l'adolescence. S'ils viennent vers vous avec un message disant qu'ils détestent les maths, essayez de ne pas répondre que ce n'est pas un sujet de conversation, il vous suffit d'aller faire vos devoirs ! Sinon, votre enfant se retirera tout simplement et cessera de partager ses peines.

Enfant, lorsque vous vous plaigniez vous-même d'avoir peur de dormir dans une pièce sombre, cela vous aiderait beaucoup si votre mère disait - eh bien, je ne fermerai pas la porte et vous n'aurez pas peur.

Laissez la porte ouverte pour votre enfant. Ecoute le. Souvenez-vous de vous-même. Dites-leur que tout va bien, que vous ne pouvez pas tout aimer du tout. Réfléchissez ensemble à comment être. Peut-être que vous pouvez trouver un professeur qui peut vous aider à tomber amoureux de ce qui semblait terrible hier. L'essentiel est d'ouvrir votre cœur pour faire face aux peurs et aux problèmes de l'enfant.

Pour établir et maintenir une relation avec votre enfant, privilégiez les conversations.

Intéressez-vous sincèrement à la vie des enfants, discutez en détail de divers événements, émotions et sentiments, gardez un ton amical et n'appuyez pas inutilement. Vous verrez de quels miracles les simples conversations humaines sont capables !

L'essentiel est d'essayer de ne pas se laisser guider par les émotions, il vaut mieux essayer de prendre le parti de l'enfant. Très probablement, vous pourrez regarder beaucoup de choses avec des yeux différents.