Développement physique et mental des enfants d'âge préscolaire. Le rôle de la famille dans le développement de l'enfant d'âge préscolaire. Tests psychologiques et pédagogiques selon la méthodologie de Kushnir N.Ya. et des méthodes supplémentaires pour déterminer le développement mental des enfants de cinq ans.

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Ministère de l'éducation de la République du Bélarus

Établissement d'enseignement

"Université d'État de Gomel

nommé d'après Francysk Skaryna "

Département de biologie

Département de physiologie humaine et animale

THÈSE

CARACTÉRISTIQUE DU DÉVELOPPEMENT MENTAL ET PHYSIQUE DES ENFANTS D'ÂGE PRÉSCOLAIRE (SUR L'EXEMPLE DE GOMEL)

Exécuteur:

élève du groupe B-52

Korshak Lyudmila Ivanovna

Conseiller scientifique:

assistant Drozdov Denis Nikolaevich

Gomel 2012

Teneur

• introduction
• 1. Revue de la littérature
• 2.2 Méthodologie de recherche
• Conclusion
• Liste des sources utilisées

introduction

L'âge préscolaire est une période pendant laquelle il y a un enrichissement et une mise en ordre colossaux de l'expérience sensorielle de l'enfant, la maîtrise de formes spécifiquement humaines de perception et de pensée, le développement rapide de l'imagination, la formation de l'attention volontaire et de la mémoire sémantique.

Un rôle important dans la formation de la personnalité d'un enfant est également joué par un certain niveau de forme physique, la maîtrise de connaissances, de capacités motrices et d'aptitudes particulières.

De nombreux psychologues pensent qu'un enfant de six ans est psychologiquement prêt pour l'école et est assez développé physiquement.

Cependant, selon le psychologue russe N.Ya. Kushnir, les tentatives de mise en œuvre de cette disposition ne peuvent être qualifiées de totalement réussies. L'âge d'un enfant de six à sept ans est considéré comme transitoire. D'une part, cet âge peut être appelé l'âge préscolaire senior, d'autre part l'âge scolaire junior.

En règle générale, lorsqu'un enfant va à l'école, il a des capacités individuelles de développement physique et mental, qu'il a reçues au cours du processus d'éducation.

À l'heure actuelle, la question du développement mental et physique des enfants d'âge préscolaire devient pertinente, ainsi que, surtout, la croissance personnelle lorsque les enfants sont admis à l'école. Les enseignants et les psychologues analysent les principaux facteurs et conditions affectant le plein épanouissement d'un enfant d'âge préscolaire: la famille avec ses fondements et ses traditions, l'atmosphère de la famille; les établissements préscolaires, en particulier les jardins d'enfants, où la principale forme d'enseignement est l'occupation, ainsi que l'équipe des enfants avec ses relations interpersonnelles.

Le but travailler était une évaluation du développement mental et physique des enfants d'âge préscolaire.

Pratique évaluer du travail réside dans le fait que, sur la base des résultats de la recherche, pour établir le niveau général de développement des enfants de cinq et six ans, élevés dans une institution préscolaire. Portez une attention particulière aux enfants d'âge préscolaire qui sont en retard de développement et développez des recommandations pour eux sur la correction mentale de leur développement.

1. Revue de la littérature

1.1 Caractéristiques du développement physique des enfants d'âge préscolaire

Le développement physique d'un enfant est un processus complexe, qui se traduit par un changement de la taille du corps et du rapport des différentes parties du corps les unes aux autres. Le développement comprend la croissance (une augmentation de la masse d'un organisme, une modification du nombre de ses cellules ou de leur taille), la différenciation des organes et des tissus et la morphogenèse (l'acquisition de ses formes inhérentes par le corps).

Une caractéristique du processus de croissance du corps d'un enfant est son inégalité et son ondulation. Les périodes de croissance accrue sont suivies d'un certain ralentissement.

C'est dans la période de 5 à 7 ans qu'une augmentation du taux de croissance du corps en longueur (le soi-disant "saut à mi-hauteur") est observée, et les membres à ce moment se développent plus vite que le corps. Il y a une croissance intensive des os tubulaires des jambes et des bras, les courbures de la colonne vertébrale se forment, la structure des os change: le tissu cartilagineux est remplacé par de l'os. Les os contiennent plus de matière organique et sont alimentés en sang.

La colonne vertébrale d'un enfant en bonne santé ne prend une forme et une posture physiologique normales et constantes qu'à l'âge de 6 à 7 ans. La posture des enfants est instable et peut s'améliorer ou s'aggraver. Par conséquent, il est nécessaire de faire de l'exercice avec les enfants pendant la journée, pour éviter la courbure de la colonne vertébrale.

Les disques intervertébraux chez les enfants sont relativement plus épais que chez les adultes. Ils diminuent avec l'âge et deviennent moins élastiques.

De 3 à 7 ans, tout le crâne continue de croître, en particulier sa base. À l'âge de 7 ans, la croissance de la base du crâne en longueur se termine essentiellement et atteint presque la même taille que chez un adulte.

développement mental et physique préscolaire

La fusion de parties de l'os ethmoïde du crâne et l'ossification du conduit auditif se terminent à l'âge de six ans. La fusion des parties de l'occipital, de la partie principale et des deux moitiés des os frontaux du crâne à cet âge n'est pas encore terminée. Il y a des zones cartilagineuses entre les os du crâne, de sorte que la croissance du cerveau peut se poursuivre. (Le volume ou la circonférence de la tête d'un enfant à l'âge de six ans est d'environ 50 cm.). L'ossification des parties portantes de la cloison nasale ne s'arrête pas non plus.

Le méat auditif externe se forme dans l'os temporal à l'âge de 6 ans, lorsque sa longueur atteint 24 mm et sa largeur 17 mm. Au cours des 6 premières années de vie, des cellules aériennes du processus mastoïde de l'os temporal se forment. Le labyrinthe osseux de l'organe de l'audition est déjà formé à cette époque. Les sinus frontaux, qui à l'âge de 4 ans de la taille d'un pois, atteignent la taille d'une noisette à l'âge de 7 à 8 ans et seulement la moitié de la taille d'un adulte à 12 ans.

À la suite du "saut à mi-hauteur", la forme de la poitrine change, sa configuration typologique se manifeste, ce qui est étroitement lié au développement et à la fonctionnalité du tissu pulmonaire.

La croissance de la poitrine ralentit, sa mobilité augmente, le système cardiovasculaire est renforcé et l'appareil digestif est amélioré.

Pendant cette période, la fusion des tubercules de l'humérus commence avec son corps; dans l'articulation du coude, il y a déjà un noyau d'ossification, mais les condyles sont cartilagineux. Dans la main de l'enfant, les centres d'ossification de tous les os du poignet sont observés.

Dans les os du tarse, des points d'ossification apparaissent dans la période de 3 mois à 5 ans.

Dans les os du bassin, le cartilage en forme de X est bien exprimé dans la région de l'acétabulum, où une charge importante est transmise du corps aux membres. La crête cartilagineuse du fémur et son petit trochanter sont mal exprimés, à l'âge de 5 ans ils fusionnent en un seul os, des noyaux d'ossification apparaissent à l'extrémité supérieure du péroné. Chez les enfants de 4 à 5 ans, les os du tarse sont largement cartilagineux, seuls les noyaux de 1 et 2 des os sphénoïdes sont bien prononcés, le noyau d'ossification de la tubérosité calcanéenne est absent jusqu'à 7-8 ans.

Dans la période de cinq à sept ans, l'incomplétude de la structure du pied est également observée. À cet égard, il est nécessaire d'éviter l'apparition et la consolidation de pieds plats chez un enfant, qui peuvent être causées par des chaussures.

Parallèlement à la croissance du squelette, il y a une augmentation de la masse musculaire. Chez les enfants, les muscles représentent 20 à 25% du poids corporel.

Les muscles deviennent denses, leur force augmente. Les muscles de la poitrine, du dos et du bassin se développent particulièrement rapidement. Les petits muscles de la main et du pied sont encore au stade de développement.

L'âge de 3 à 7 ans est une période importante dans la formation de la fonction motrice volontaire, qui affecte en outre la maturation morphologique et le développement des capacités fonctionnelles de l'analyseur moteur.

En règle générale, les enfants ayant un niveau élevé de développement physique et d’état fonctionnel mènent un «mode de vie sain» actif, principalement avec l’aide de leurs parents et, deuxièmement, avec l’aide d’une équipe d’éducateurs préscolaires.

Les enfants ayant une faible forme physique - tombent très souvent malades et vont rarement à l'école maternelle. Ceci, à son tour, affecte négativement la nature de la performance mentale des enfants. Par conséquent, la tâche principale de l'éducateur est de surmonter de manière délibérée et cohérente le sous-développement des capacités motrices et des mouvements des enfants.

1.2 Caractéristiques du développement mental des enfants d'âge préscolaire

Dans chaque période, le développement des enfants se déroule de manière inégale: maintenant l'une ou l'autre tâche vient au premier plan dans le développement de la personnalité (maintenant physique, maintenant mentale, maintenant morale, maintenant travail, maintenant esthétique) tout en résolvant simultanément d'autres problèmes d'éducation.

La particularité du développement des enfants de 6 à 7 ans réside dans les énormes possibilités de formation en eux des qualités mentales qui doivent être développées chez un enfant, en s'appuyant sur ses prérequis naturels (naturels) et les types les plus appropriés à l'âge. d'activité.

Une caractéristique remarquable du développement de l'enfant est que la nature elle-même a développé une capacité étonnante pour le développement et l'amélioration individuels continus et sans fin.

Cependant, ce besoin et la capacité du corps de l'enfant à changer et à s'améliorer constamment ne sont qu'une condition préalable au développement mental réussi de la personnalité. Le développement mental est le processus de formation de l'activité cognitive des enfants, le développement de leurs sentiments et de leur volonté, la formation de divers traits de personnalité (tempérament, caractère, capacités, intérêts). ()

Lors de l'organisation du travail sur l'éducation et l'éducation des enfants de 6 à 7 ans, il est nécessaire de donner une quantité suffisante d'impressions externes qui assureraient le travail actif du cerveau.

Les impressions externes, les influences éducatives des adultes doivent être variées, car le cerveau de l'enfant qui mûrit est très sensible à la surcharge, se lasse rapidement d'une activité monotone.

La caractéristique du développement d'un enfant est sa propre participation à son propre développement. À l'âge préscolaire, il existe des formes de développement personnel telles que l'orientation vers une personne ou une équipe, l'adaptation, l'imitation et les débuts naissants de l'auto-éducation.

L'auto-éducation en tant que forme la plus élevée de participation d'un enfant à son développement à l'âge de 6-7 ans est possible dans les manifestations élémentaires, mais elle n'est pas décisive, car elle suppose une autogestion du développement, une grande conscience de soi, ce qui n'est pas encore disponible pour les enfants d'âge préscolaire.

Le développement des enfants de 6 à 7 ans est caractérisé par le phénomène d'accélération, c'est-à-dire accélération du développement physique et mental. Les psychologues expliquent le développement mental accéléré par le flux accru d'informations que les enfants reçoivent de diverses sources - radio, télévision, communication avec les adultes et les pairs, lecture de livres, apprentissage, etc. ...

Dans la période préscolaire, les fonctions analytiques et synthétiques du cerveau sont activement améliorées, la différenciation des cellules nerveuses se poursuit et, à la fin de la période, le cortex cérébral a une structure similaire à celle du cortex des adultes.

Les capacités intellectuelles de l'enfant se développent rapidement, les jugements se forment, les enfants maîtrisent la parole motrice et les formes grammaticales de la parole commencent à se former.

Avec le développement de l'enfant, non seulement les formes et les types de son activité physique s'enrichissent, mais sa structure devient plus complexe. Un nouveau type d'activité apparaît - l'activité mentale.

L'enfant comprend d'abord l'action qu'il exécute, puis commence à la planifier, se fixe un objectif, réfléchit à un moyen de l'atteindre, raisonne, critique et corrige.

Les enfants de six ans s'intéressent non seulement à un nouveau sujet pour lui, mais veulent également connaître sa structure, son but, son mode d'utilisation, son origine. Le motif qui pousse l'enfant d'âge préscolaire à manipuler des objets est l'intérêt cognitif. Sur cette base, les enfants d'âge préscolaire montrent clairement que le désir des enfants de s'engager dans une activité mentale augmente.

À l'âge préscolaire, des changements notables se produisent, à la fois dans le contenu des sentiments et dans la forme de leur évolution.

Les sentiments qui ont surgi plus tôt s'approfondissent et deviennent plus stables, diversifiés et clairement exprimés.

À l'âge préscolaire, l'enfant maîtrise intensément la parole comme moyen de communication: à l'aide de la parole, il apprend à parler d'événements qui sont importants pour lui, partage ses impressions.

Le développement de la parole va dans plusieurs directions: son utilisation pratique dans la communication avec d'autres personnes est améliorée, en même temps, la parole devient la base de la restructuration des processus mentaux, un instrument de réflexion. Dans certaines conditions d'éducation, l'enfant commence non seulement à utiliser la parole, mais aussi à prendre conscience de sa structure, ce qui est important pour la maîtrise ultérieure de l'alphabétisation.

Par rapport à la petite enfance, le vocabulaire d'un enfant d'âge préscolaire triple généralement. Dans le même temps, la croissance du vocabulaire dépend directement des conditions de vie et de l'éducation.

Et à l'âge de six ans, l'offre de l'enfant augmente tellement qu'il peut facilement expliquer avec une autre personne toute question liée à la vie quotidienne et relevant de ses intérêts.

Le fait que l'enfant apprenne les formes grammaticales de la langue et acquière un large vocabulaire actif lui permet de passer à la parole contextuelle à la fin de l'âge préscolaire.

Les possibilités de communication entre les enfants d'âge préscolaire et les adultes s'élargissent, son contenu s'approfondit, ce qui est facilité par le niveau atteint de développement de la parole.

À l'âge préscolaire, un enfant se caractérise par des actions volontaires - observation, examen, recherche. L'enfant perçoit les objets autour de lui de manière significative, les analysant. La perception est un processus actif complexe qui comprend l'analyse et la synthèse des informations entrantes. ...

L'enfant, non seulement distingue les couleurs, les formes, les tailles des objets et leur position, mais il peut aussi représenter les formes les plus simples et les peindre dans une couleur donnée.

Dans le même temps, le principe figuratif, très fort à cette époque, empêche souvent l'enfant de tirer des conclusions correctes sur ce qu'il observe.

À l'âge de quatre à sept ans, selon J. Piaget, il y a une conceptualisation progressive de l'activité mentale, qui amène un enfant d'âge préscolaire à la pensée préopératoire. La pensée est un processus actif de réflexion du monde objectif à l'aide de mots et d'images.

La pensée de l'enfant d'âge préscolaire reste largement visuelle, y compris des éléments d'opérations mentales abstraites, qui peuvent être considérées comme un changement progressif par rapport à l'âge précoce précédent.

Si, dans la petite enfance, la principale forme de pensée d'un enfant est visuellement efficace, alors l'âge préscolaire est la période de domination de la pensée visuelle-figurative. À un âge préscolaire plus avancé, des éléments de pensée plus mature - logique verbale commencent à apparaître.

L'enfant d'âge préscolaire pense au figuré, il n'a pas encore acquis la logique adulte du raisonnement.

Dans le contexte d'un apprentissage ciblé, les enfants peuvent atteindre un niveau de réflexion plus élevé. À la suite d'une activité d'orientation polyvalente spécialement organisée, les enfants forment des images correctes, précises et riches, des idées significatives sur les objets, qui deviennent la base du développement de la pensée. Modéliser la composition sonore d'un mot contribue à la formation de l'audition phonémique et, sur sa base, à une maîtrise plus efficace de la lecture et de l'écriture.

La pensée d'un enfant de six ans se distingue par l'égocentrisme, une attitude mentale particulière, due au manque de connaissances nécessaires à la solution correcte de certaines situations problématiques.

L'enfant aspire à la connaissance, et l'assimilation même de la connaissance se fait à travers les nombreux «pourquoi?», «Comment?», «Pourquoi?».

L'âge préscolaire est l'âge du développement intensif de la mémoire. La mémoire est le processus d'accumulation, de stockage et de reproduction des informations entrantes. Cependant, la mémoire d'un enfant d'âge préscolaire présente un certain nombre de caractéristiques spécifiques.

La mémoire capture les événements et les informations qui sont importants pour l'enfant et les stocke. Un enfant de six ans peut mémoriser à volonté. Lorsque la mémorisation devient une condition du jeu réussi ou est importante pour la réalisation des aspirations de l'enfant. Cependant, la mémorisation involontaire reste plus productive.

Le développement de la mémoire conduit à une restructuration des intérêts et des motivations de l'activité de l'enfant. Pour la première fois dans la vie, à l'âge préscolaire, l'intérêt commence à être déterminé par l'expérience stockée dans la mémoire.

L'activité cognitive de l'enfant, visant à explorer le monde qui l'entoure, organise son attention sur les objets étudiés pendant longtemps, jusqu'à ce que l'intérêt se tarisse. L'attention est un état d'esprit exprimé en concentration sur quelque chose.

La sélectivité de l'attention volontaire de l'enfant d'âge préscolaire est fonction de son activité ludique spontanée, puisque dans le jeu, il dirige volontairement son attention vers ce dont il a besoin pour cela.

Bien que les enfants de six ans puissent réguler arbitrairement leur comportement, l'attention involontaire prédomine. Les enfants ont du mal à se concentrer sur des activités monotones et peu attrayantes.

Le principal résultat du développement de tous les types d'activité, d'une part, est la maîtrise de la modélisation en tant que capacité mentale centrale, d'autre part, la formation d'un comportement volontaire.

1.3 Le rôle de la famille dans le développement de l'enfant d'âge préscolaire

Une fois né, le bébé entre dans une certaine relation avec l'environnement et les gens. C'est dans le système de ces relations que se forme sa personnalité. C'est un processus long et difficile au cours duquel un enfant apprend les normes morales avec l'aide d'adultes.

L'enfant d'âge préscolaire se distingue par sa curiosité, qui se reflète dans ses interminables questions «pourquoi?», «Pourquoi?». L'enfant développe le désir de s'exercer dans des actions, des actes dans lesquels il essaie de montrer son indépendance.

Une influence particulière sur le développement de la curiosité et des intérêts cognitifs est exercée par les activités conjointes des parents et des enfants, que chaque famille peut organiser. Au cours de ces activités, les membres âgés de la famille encouragent raisonnablement les efforts de l'enfant, fournissent un soutien et une assistance en temps opportun face aux difficultés et évaluent positivement les résultats obtenus. Tout cela renforce les intérêts cognitifs et la curiosité de l'enfant d'âge préscolaire.

Un enfant de 3 à 6 ans maîtrise les éléments de l'enseignement, est engagé dans le jeu, le mannequinat, le travail, la construction et d'autres activités organisées par des adultes.

Pendant l'enfance préscolaire, le degré de conscience change lorsque les enfants suivent les règles. Les enfants de 5 à 6 ans suivent déjà les règles non pas par habitude, mais consciemment, en comprenant leur signification.

Le principal moyen d'influence d'un adulte sur le développement de la personnalité des enfants est l'organisation des conditions pour l'assimilation pratique des normes morales par eux. La première de ces conditions est le modèle de l'adulte, ses attitudes et ses actions. L'enfant est enclin à imiter, à adopter la manière des adultes, à leur emprunter le bilan des personnes, des choses, des événements. Les modèles de comportement présentés dans les histoires et les contes de fées sont également importants. Il est très important pour un enfant d'évaluer les actions des adultes, les actions de ses pairs, lui-même, des personnages de contes de fées.

L'enfant apprend des règles de conduite qui se complexifient avec le temps. En présentant des demandes aux enfants et en évaluant leurs actions, les adultes amènent les enfants à suivre les règles. Peu à peu, les enfants eux-mêmes commencent à évaluer leurs actions, en se basant sur l'idée du type de comportement que les autres attendent d'eux. Il y a un processus d'assimilation de l'expérience et de son individualisation, c'est-à-dire la conscience de soi. C'est ainsi que se forme la personnalité.

Le jeu est l'activité principale d'un enfant d'âge préscolaire et, par conséquent, le développement personnel de l'enfant se déroule sur sa base. Le jeu forme en lui des qualités importantes, y compris le collectivisme. En copiant les activités des adultes, en les imitant dans des jeux de rôle et des intrigues, l'enfant apprend plus profondément la réalité qui l'entoure, se familiarise avec la vie des gens, leur travail. Dans le jeu, les enfants développent non seulement la pensée, mais aussi l'imagination. En jouant, l'enfant accomplit certaines tâches et certains objectifs, obéit à ses règles, ce qui éduque et renforce sa volonté. À travers le jeu, les éducateurs et les parents présentent l'enfant sous une forme accessible aux normes sociales et morales. Par conséquent, l'une des tâches importantes d'un éducateur est d'organiser les activités des enfants. Remplissant un certain rôle, l'enfant distingue les règles et normes acceptées dans l'environnement social qui l'entoure. Ils deviennent les règles de son comportement de jeu.

Le jeu contribue à la formation de l'estime de soi de l'enfant d'âge préscolaire. Il crée des opportunités favorables pour la satisfaction et le développement du besoin de l'enfant d'affirmation de soi et de reconnaissance.

Dans le jeu, comme dans le principal type d'activité des enfants d'âge préscolaire, les processus mentaux sont activement formés ou reconstruits, allant du plus simple au plus complexe.

Il est également important que la capacité de prendre le point de vue d'une autre personne, un partenaire du jeu, de regarder les choses depuis sa position soit activement formée dans le jeu.

Il est également extrêmement important que dans le processus d'activité ludique, l'imagination de l'enfant se forme comme base psychologique de la créativité, ce qui rend le sujet capable de créer quelque chose de nouveau dans divers domaines d'activité et à différents niveaux de signification.

Dans le jeu, il détermine lui-même comment se comporter dans une situation donnée, ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire. L'enfant n'attend pas l'approbation des autres pour cela. Il est récompensé par les sentiments de satisfaction et de joie qu'il éprouve en remplissant son rôle. Il est à noter que les éléments du jeu de rôle apparaissent et commencent à se développer à un jeune âge.

Bien entendu, tant l'enfant d'âge préscolaire que la «société des enfants» se développent dans d'autres types d'activités. Mais le jeu revêt une importance particulière dans ce processus. C'est l'activité principale de la période préscolaire et, comme aucune autre activité, répond aux caractéristiques de la psyché de l'enfant, est la plus caractéristique et la plus caractéristique de lui.

Actuellement, il existe un problème aigu d’élever des enfants dans des familles dysfonctionnelles, ce qui nuit au développement moral et mental des enfants.

Les familles dont les parents abusent de l'alcool sont appelées familles à risque social, puisque le comportement de leurs membres adultes, leur mode de vie ne correspond pas aux exigences de la société. Dans de telles familles, des individus présentant des écarts de développement moral et mental se forment plus souvent, ce qui constitue un danger pour la société.

Il y a un autre type de problème: extérieurement, la famille est également assez prospère, mais les parents sont constamment occupés à acquérir des choses ou à organiser leur vie personnelle. Personne n'est sérieusement impliqué dans l'éducation des enfants dans de telles familles. Les intérêts et les besoins de l'enfant ne sont pas pris en compte, le monde intérieur de l'enfant ne semble pas mériter une considération sérieuse. Les parents ne créent pas de conditions pour les jeux et les activités des enfants, il n'y a pas de temps libre, de sport, de lecture de livres.

Les familles où aucune demande n'est faite à l'enfant, où tous ses caprices sont satisfaits, ce qui crée la base de la formation de l'égoïsme, de l'arrogance et du manque de respect envers les autres, doivent également être classées comme dysfonctionnelles. Une famille élève une personne qui ne veut compter avec personne, y compris ses propres parents.

Ainsi, les causes les plus typiques de problèmes dans la famille sont: l'alcoolisme, les conflits ouverts et latents entre les parents et les autres membres de la famille, l'orientation des parents uniquement vers le soutien matériel de l'enfant, le manque de souci pour son éducation et son développement spirituel. Toutes ces raisons sont généralement combinées les unes aux autres.

Dans un certain nombre de familles, des problèmes surviennent en rapport avec le divorce des parents. La période de rupture familiale est particulièrement difficile pour les enfants. À la maternelle, ils sont capricieux, têtus, renfermés, en larmes. Une famille incomplète formée à la suite d'un divorce peut devenir dysfonctionnelle.

Dans la plupart des familles dysfonctionnelles, lorsque tous les soins ménagers et parentaux incombent à la mère. Cela conduit à son surmenage, à son irritabilité, ce qui provoque des querelles et, en fin de compte, affecte négativement le système nerveux fragile de l'enfant.

Comme vous pouvez le voir, les parents ignorent souvent le dysfonctionnement de leur famille, ainsi que les conséquences désastreuses auxquelles cela peut entraîner.

2. Objet, programme et méthodologie de recherche

2.1 Objet et programme de recherche

L'objet de la recherche est de 106 enfants d'âge préscolaire. L'examen a eu lieu à la maternelle n ° 3 de la colonie de Loeva et à la crèche - jardin d'enfants n ° 114 à Gomel. L'étude a inclus 3 échantillons, qui sont présentés dans le tableau 1.

Tableau 1 - Le nombre d'enfants d'âge préscolaire interrogés

Le programme de recherche comprenait les tâches suivantes:

1) Détermination du niveau de développement mental des enfants d'âge préscolaire selon la méthodologie de N. Ya Kushnir;

2) Utilisation de techniques supplémentaires développées pour les enfants de cinq ans;

3) Mesure des indicateurs anthropométriques chez les enfants d'âge préscolaire;

4) Faites une analyse des résultats des enfants examinés.

2.2 Méthodologie de recherche

Tests psychologiques et pédagogiques, développés par N.Ya. Kushnir. autorisé à identifier chez les enfants:

niveau de mémorisation volontaire;

le niveau de développement de la pensée;

niveau d’autorégulation.

Des méthodes supplémentaires ont également été incluses pour déterminer le développement mental des enfants de cinq ans. Ces techniques ont permis d'identifier:

niveau de réflexion visuelle-action;

niveau de pensée figurative et logique;

mémoire basée sur la reconnaissance.

Mesurer les enfants, sur la base desquels on peut juger du degré de leur condition physique du corps, comprend:

hauteur debout, voir;

poids corporel, kg;

tour de poitrine au repos, voir

2.2.1 Tests psychologiques et pédagogiques selon la méthodologie de Kushnir N.Ya. et des méthodes supplémentaires pour déterminer le développement mental des enfants de cinq ans

L'enquête commence par une conversation introductive et confidentielle qui vous permet d'entrer en contact informel avec l'enfant. Dans ce cas, les résultats ne sont pas évalués. Ensuite, l'enseignant passe directement aux tests.

1. Révéler le niveau de mémorisation volontaire

Méthodologie "Apprendre dix mots". Les enfants se voient offrir dix mots d'une et deux syllabes: livre, lune, sonnerie, miel, eau, fenêtre, glace, jour, tonnerre, frère. Niveau élevé: après la première lecture au moins 4-5 mots, après le quatrième - 8-10 mots; niveau intermédiaire: après la première lecture au moins 3-4 mots, après le quatrième - 6-7 mots; bas niveau: après la première lecture pas plus de 3 mots, après le quatrième - 4-5 mots.

2. Révéler le niveau de développement de la pensée

Méthode "Nom en un mot". L'enfant se voit proposer dix phrases.

les pommes, les prunes, les poires sont ...

un chien, un chat, un ours c'est ...

table, banc, lit - c'est ...

t-shirt, veste, robe - c'est ...

la main, le visage, les oreilles sont ...

rouge, noir, jaune c'est ...

chaussures, bottes, bottes sont ...

Nastya, Julia, Sasha - c'est ...

fromage, viande, pain - c'est ...

assiette, tasse, fourchette - c'est ...

L'enfant doit généraliser les concepts. Évaluation des résultats: 1-2 erreurs ont été commises - 3 points, 3-4 erreurs commises - 2 points, 5-6 erreurs commises - 1 point. Niveau élevé: 8-10 points, niveau moyen: 4-7 points, niveau bas: 0-6 points.

3. Révéler le niveau d'autorégulation

Méthodologie «Oui» et «Non». On demande à l'enfant de répondre aux questions, mais on ne peut y répondre par les mots «oui» ou «non».

1) Avez-vous beaucoup d'amis, copines?

2) Vous aimez écrire, lire, compter?

3) Aimez-vous aller à la maternelle?

4) Voulez-vous aller à l'école?

5) Aidez-vous les parents à la maison?

6) Aimez-vous les animaux?

Niveau élevé: l'enfant retient le désir de répondre par les mots «oui» ou «non», réfléchit à la réponse, niveau intermédiaire: l'enfant remplace les mots «oui» ou «non» par un hochement de tête affirmatif et négatif, bas niveau: l'enfant ne suit pas la règle.

Sur la base des résultats de l'examen, la valeur moyenne des indicateurs du niveau de développement mental est déduite pour chaque enfant.

4. Technique "Découpez la figure"

Cette technique est destinée au psychodiagnostic de la pensée visuelle efficace des enfants âgés de 4 à 5 ans. Sa tâche est de découper rapidement et précisément les figures dessinées dessus à partir de papier. La figure 1 montre différentes formes dans les six carrés dans lesquels elle est divisée. Lors du test, ce dessin est proposé à l'enfant non pas dans son ensemble, mais dans des carrés individuels. Pour cela, l'expérimentateur le coupe au préalable en six carrés.

L'enfant reçoit à son tour les six carrés avec des dessins (l'ordre de leur présentation est marqué par des numéros sur les dessins eux-mêmes), des ciseaux et la tâche de couper toutes ces figures aussi rapidement et précisément que possible. (Le premier des carrés est simplement coupé en deux avec des ciseaux le long de la ligne horizontale dessinée.)

Évaluation des résultats

Au cours de l'évaluation des résultats obtenus, cette technique prend en compte le temps et l'exactitude de l'exécution de la tâche par l'enfant:

10 points - toutes les figures ont été sculptées par l'enfant en 3 minutes au maximum et les contours des figures sculptées ne diffèrent pas de plus de 1 mm de ceux spécifiés.

8-9 points - tous les personnages sont découpés par un enfant en 3 à 4 minutes, et leur

les contours diffèrent des originaux de 1 mm à 2 mm.

6-7 points - toutes les figures sont sculptées par un enfant en 4 à 5 minutes et leurs contours diffèrent des originaux de 2-3 mm.

4-5 points - tous les personnages sont découpés par un enfant dans un temps de 5 à 6 minutes, et leur

les contours diffèrent des originaux de 3-4 mm.

2-3 points - tous les personnages sont découpés par un enfant dans un temps de 6 à 7 minutes, et leur

les contours diffèrent des originaux de 4 à 5 mm.

0-1 point - l'enfant n'a pas terminé la tâche en 7 minutes et le

les chiffres diffèrent des originaux de plus de 5 mm.

résultats à propos de niveau razettiya

10 points, c'est très élevé. 8-9 points - haut.

4-7 points - moyenne. 2-3 points - faible. 0-1 point est très bas.

Figure 1 - Contours des figures découpées pour la technique des "figures découpées"

5. Méthodologie "Qu'est-ce qui est superflu ici?"

Cette technique est destinée aux enfants de 4 à 5 ans et reproduit la précédente pour les enfants de cet âge. Il est conçu pour étudier les processus de pensée figurative-logique, les opérations mentales d'analyse et de généralisation chez un enfant. Dans la méthodologie, les enfants se voient proposer une série d'images (Figure 2), qui montrent différents objets, accompagnées des instructions suivantes:

"Dans chacune de ces images, l'un des quatre objets représentés dessus est superflu. Regardez attentivement les images et déterminez quel objet est superflu et pourquoi." Il faut 3 minutes pour résoudre le problème.

Évaluation des résultats

10 points - l'enfant a résolu la tâche qui lui avait été assignée en moins d'une minute, en nommant les objets inutiles dans toutes les images et en expliquant correctement pourquoi ils ne le sont pas.

8 à 9 points - l'enfant a résolu le problème correctement en un temps allant de 1 minute à 1,5 minute.

6-7 points - l'enfant a fait face à la tâche en un temps de 1,5 à 2,0 minutes.

4-5 points - l'enfant a résolu le problème en un temps de 2,0 à 2,5 minutes.

2-3 points - l'enfant a résolu le problème en un temps de 2,5 minutes à 3 minutes.

0-1 point - l'enfant n'a pas terminé la tâche en 3 minutes.

Conclusions sur le niveau de développement

10 points, c'est très élevé.

8-9 points - haut.

4-7 points - moyenne.

2-3 points - faible.

0-1 point est très bas.

Figure 2 - Images de la méthode "Qu'est-ce qui est superflu ici?"

6. Méthode "Reconnaître les chiffres"

C'est une technique de reconnaissance. Ce type de mémoire apparaît et se développe chez les enfants en ontogenèse l'un des premiers. Le développement de ce type dépend de manière significative de la formation d'autres types de mémoire, y compris la mémorisation, la préservation et la reproduction.

Dans la méthodologie, les enfants se voient proposer les images illustrées à la figure 3, accompagnées des instructions suivantes:

"Il y a 5 images alignées devant vous. L'image de gauche est séparée du reste par une double ligne verticale et ressemble à l'une des quatre images consécutives à droite de celle-ci. Vous devez rechercher et pointer à une image similaire dès que possible. "

Tout d'abord, pour un test, on demande à l'enfant de résoudre ce problème dans les images montrées dans la ligne numérotée 0, puis une fois que l'expérimentateur est convaincu que l'enfant a tout compris correctement, il a la possibilité de résoudre ce problème sur les images numéroté de 1 à 10.

L'expérience est menée jusqu'à ce que l'enfant ait résolu les 10 problèmes, mais pas plus de 1,5 minute, même si l'enfant n'a pas résolu tous les problèmes à ce moment-là.

Évaluation des résultats

10 points - l'enfant a terminé toutes les tâches en moins de 45 secondes.

8-9 points - l'enfant a fait face à toutes les tâches en un temps de 45 à 50 secondes.

6-7 points - l'enfant a fait face à toutes les tâches proposées dans un laps de temps de 50 à 60 secondes.

4-5 points - l'enfant a fait face à toutes les tâches en un temps de 60 à 70 secondes.

2-3 points - l'enfant a résolu tous les problèmes en un temps de 70 à 80 secondes.

0-1 point - l'enfant a résolu tous les problèmes en y passant plus de 80 secondes.

Conclusions sur le niveau de développement

10 points, c'est très élevé.

8-9 points - haut.

4-7 points - moyenne.

2-3 points - faible.

Figure 3 - Images pour la technique "Reconnaître les figures"

Ce test a été quantifié. Pour chacun des tests, selon les données obtenues, le rapport a été trouvé selon la formule 1:

y \u003d, (1)

y - coefficient caractérisant le niveau pour chacun des indicateurs;

x - le nombre de réponses correctes, le nombre de mots ou le temps pendant lequel l'enfant a fait face à la tâche;

n est le nombre total de sujets.

2.2.2 Etude du niveau de condition physique des enfants de six ans

Un examen du niveau de condition physique des enfants de six ans est organisé lors des cours dans la salle de sport de la maternelle. Les mesures suivantes sont prises:

1) mesure de la croissance - réalisée à l'aide d'un stadiomètre. Le sujet doit se tenir sur la plate-forme du stadiomètre, en touchant le support vertical avec les talons, les fesses, la région interscapulaire et l'arrière de la tête. Le résultat complet est enregistré;

2) mesure du tour de poitrine - mesurée avec un ruban à mesurer. Le sujet lève les mains, le ruban se touche pour qu'il passe le long des coins inférieurs des omoplates. À l'avant, la bande passe le long du point médian du sternum et s'adapte parfaitement au corps. L'indicateur est mesuré en pause;

3) détermination du poids corporel - les mesures sont effectuées à l'aide de balances médicales;

Pour chaque groupe, pour chaque indicateur, la valeur moyenne, l'écart type et l'erreur moyenne ont été calculés m .

=, (2)

x - la valeur de la fonction; n - nombre de valeurs

, (3)

x 2 - la somme des carrés des différences entre chaque valeur de l'entité et la moyenne;

n- 1 - le nombre de degrés de liberté, égal au nombre d'objets dans le groupe sans un.

, (4)

Les données obtenues sont traitées statistiquement.

3. Résultats de la recherche et leur discussion

3.1 Analyse des résultats sur le développement physique des enfants d'âge préscolaire

Selon les résultats de l'étude, il a été constaté qu'il n'y avait aucun écart par rapport à la norme chez les enfants en développement physique. Les données sont présentées dans les tableaux 2, 3, 4.

Tableau 2 - Données statistiques sur la taille du corps

Tableau 3 - Statistiques sur le poids corporel

Tableau 4 - Données statistiques sur le tour de poitrine

À partir des tableaux 2, 3, 4, on peut voir que pour les garçons et les filles du groupe d'âge 5-6 ans, il n'y avait pas de différence significative et d'écart des indicateurs considérés par rapport à la frontière de la norme (Kholodov Zh.K., Kuznetsov VS Théorie et méthodologie de l'éducation physique et du sport: manuel, 2e éd. - M.: Académie, 2002. - 480 p.) Pour ces groupes d'âge.

3.2 Analyse des résultats sur le développement mental des enfants d'âge préscolaire

Tableau 5 - Résultats d'une enquête sur la mémorisation volontaire chez les enfants de cinq ans

Non du candidat	garçons
Mémorisation arbitraire

Image 1

En analysant le tableau 5, il faut dire que la valeur moyenne des garçons ne diffère pas beaucoup de la valeur moyenne des filles. Mais d'après la figure 1, on peut voir que les garçons, selon les données initiales, ont montré un résultat plus élevé que les filles.

Tableau 6 - Résultats de l'enquête sur la pensée chez les enfants de cinq ans

Non du candidat	garçons
Pensée

Figure 2

Sur la base des données du tableau 6, il s'ensuit que la valeur moyenne des garçons est égale à la valeur moyenne des filles. À partir de là, à partir de la figure 2, on peut voir que, selon les données initiales, les résultats des filles et des garçons sont presque les mêmes.

Tableau 7 - Résultats de l'enquête d'autorégulation chez les enfants de cinq ans

quantité sondé	garçons
Autorégulation

figure 3

À l'instar du tableau 6, le tableau 7 montre que les valeurs moyennes des garçons et des filles sont les mêmes. Il ressort de la figure 3 que les garçons ne diffèrent pas beaucoup des filles dans les données de base.

Tableau 8 - Résultats d'une enquête sur la pensée visuelle-action chez les enfants de cinq ans

Non du candidat	garçons
Pensée visuelle-action

Graphique 4

D'après les résultats du tableau 8, on constate que la valeur moyenne des garçons est 0,1 unité de plus que celle des filles. Si nous considérons la figure 4, alors d'après les données initiales, on peut voir que les garçons obtiennent de meilleurs résultats que les filles.

Tableau 9 - Résultats d'une enquête sur le développement de la mémoire chez les enfants de cinq ans

Non du candidat	garçons

Figure 5

En analysant le tableau 9, il faut dire que les filles ont une valeur moyenne plus élevée que les garçons. Sur la base de la figure 5, on peut voir que selon les données initiales, les filles affichent des résultats plus élevés.

Tableau 10 - Résultats d'une enquête sur la pensée figurative-logique chez les enfants de cinq ans

Non du candidat	Garçons
Pensée figurative et logique

Graphique 6

D'après les résultats du tableau 10, il s'ensuit que les filles et les garçons atténuent les différences dans la moyenne. La figure 6 ne montre pas beaucoup de différence dans les résultats des filles et des garçons.

Tableau 11 - Résultats d'une enquête sur la mémorisation volontaire chez les enfants de six ans

Non du candidat	garçons
Mémorisation arbitraire

Graphique 7

Sur la base des données du tableau 11, il s'ensuit que la valeur moyenne des garçons est inférieure à la valeur moyenne des filles. De là, à partir de la figure 7, on peut voir que, selon les données initiales, les résultats des filles dépassent les résultats des garçons.

Tableau 12 - Résultats de l'enquête sur le développement de la pensée chez les enfants de six ans

Non du candidat	garçons
Pensée

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Caractéristiques et étapes de la formation du développement mental chez les enfants d'âge préscolaire plus âgés. Les jeux didactiques et leur impact sur le développement mental de l'enfant. Développement de lignes directrices pour le travail pratique des éducateurs, des méthodologistes et des parents.

La relation entre l'éducation physique et l'éducation mentale se manifeste directement et indirectement.

Le lien direct réside dans l'impact direct de l'éducation physique sur le niveau de développement des capacités mentales des personnes impliquées dans le développement des situations cognitives pendant les cours, associé à l'étude et à l'amélioration de la technique des mouvements, augmentant leur économie et leur précision, comme ainsi que des situations problématiques de complexité variable, nécessitant des décisions indépendantes, des actions actives et une approche créative pour résoudre les tâches assignées.

Un lien indirect est que la promotion de la santé et une augmentation de l'activité vitale générale du corps conduisent à une plus grande productivité de l'activité mentale.

La relation entre le développement physique et les performances mentales des enfants est devenue une question d'étude de nombreuses études expérimentales menées à la fois dans notre pays et à l'étranger.

Dans des études menées sur trois ans dans la ville de Varna (Bulgarie), l'effet de la natation sur l'état de santé, le niveau de développement des qualités motrices et les changements dans l'activité d'attention des enfants ont été étudiés comme un indicateur de leurs performances mentales. . La performance mentale générale des écoliers a été déterminée à l'aide d'un test psychologique, en tenant compte du nombre de signes traités par unité de temps avant et après la baignade. Les enfants des groupes expérimentaux, dont le programme d'éducation physique se distinguait par un contenu accru de cours en piscine, d'exercices et de jeux, trouvaient en moyenne 3 lettres de plus dans le texte bouclé que les enfants du groupe témoin, et plus tard ils dépassaient leurs pairs grades 1 et 2. La morbidité dans les groupes expérimentaux avec un régime accru d'activité physique était en moyenne 4 fois plus faible que dans le contrôle. Un effet positif significatif sur le niveau de développement des qualités motrices a également été trouvé.

Recherche d'O.L. Bondarchuk a montré que les exercices de natation contribuent à la formation d'une activité mnémonique volontaire et conduisent à une augmentation significative du volume de la mémoire à court terme chez les enfants. Lorsque plus de 300 écoliers ont été examinés, il a été constaté que leur mémoire à court terme est capable de ne pas retenir plus de 8 à 10 mots. Après avoir utilisé un programme spécial dans une piscine, le volume de la mémoire volontaire à court terme des enfants du groupe expérimental a augmenté de 4 à 6 unités, ce qui était significativement plus élevé que lors du travail avec des enfants qui ne visitaient pas la piscine.

La relation entre l'activité cognitive et motrice des enfants de 7 à 9 ans a été établie. Selon les recherches de G.A. Kadantseva (1993), les capacités de vitesse, de coordination et de force-vitesse ont le lien le plus étroit avec les tests caractérisant l'activité cognitive. Ceci est probablement dû au fait que le développement de toute qualité motrice est associé, d'une part, à l'amélioration de l'activité mentale (amélioration des fonctions mentales: mémoire, attention, perception, sans laquelle l'activité pratique est impossible), et, d'autre part, avec le développement des mécanismes du système nerveux central, parmi lesquels la maturation de la partie corticale de l'analyseur moteur et la formation de ses connexions avec d'autres parties du cerveau jouent un rôle majeur.

Des recherches menées sur deux ans auprès d'élèves de la 2e à la 4e année ont montré que les écoliers-nageurs se distinguent par un développement physique plus harmonieux. En harmonie, 72,4% des garçons et 67,8% des filles dans les classes sportives et, respectivement, 57,2% et 52,4% dans les classes non sportives. Les élèves des classes sportives ont des valeurs absolues plus élevées de longueur et de poids corporel, de tour de poitrine, de CV, d'IPC, des indicateurs plus élevés de dynamométrie du dos et de la main. Ils avaient un pouls plus rare au repos, un temps de récupération plus court après un test fonctionnel et de meilleurs indicateurs de la vitesse de la réaction viso-motrice lors de la distinction des couleurs. Les écoliers des classes sportives ont une plus grande résistance au rhume et aux maladies virales. Dans les classes ordinaires, les personnes souvent malades représentent 5,8%, dans le sport il n'y en a pas. Une évaluation complète de l'état de santé a établi que les élèves des classes sportives appartiennent aux classes I et II gr. santé (il n'y avait pas d'élèves du 3ème groupe). Dans les classes ordinaires au 1er groupe. appartenaient à 18,7% des écoliers et à III - 9,3%.

La natation a un effet positif non seulement sur le développement de capacités physiques et fonctionnelles spéciales, mais également sur le développement général des adolescents. Cela se traduit par l'amélioration progressive de tous les indicateurs du développement physique, psychomoteur et intellectuel, ainsi que par la formation et le maintien de relations positives entre les indicateurs du développement psychomoteur et intellectuel. Par rapport aux écoliers du même âge qui ne pratiquent pas le sport, les jeunes nageurs se distinguent par un niveau de développement plus élevé des fonctions psychomotrices complexes (vitesse et précision des actions de coordination complexes) et des processus mentaux.

Ainsi, lorsque nous apprenons aux enfants à nager, nous ne parlons pas seulement du développement de qualités motrices spéciales, mais de la formation dans leur processus de la sphère mentale, sensorielle et émotionnelle de l'enfant, de l'impact positif du développement psychomoteur sur l'intelligence des écoliers. .

Une nouvelle étude menée par des chercheurs finlandais suggère que le fait d'être actif joue un rôle clé dans le développement mental d'un enfant, en particulier à l'école primaire. Les chercheurs ont découvert que de bons résultats scolaires peuvent être liés au bien-être physique. Une bonne forme physique chez les garçons est importante.

Expérience

Des chercheurs de l'Université de Finlande orientale ont constaté que les garçons avaient de meilleures compétences en lecture et en comptage au cours de leurs trois premières années d'école, qui étaient en bonne forme physique et actifs. Par le concept d'activité, les scientifiques entendaient à la fois la marche ou le vélo et le comportement pendant la récréation.

Les risques d'un mode de vie sédentaire sont de plus en plus documentés. Un mode de vie sédentaire pendant l'enfance augmente le risque de maladies chroniques telles que les problèmes cardiovasculaires à l'âge adulte.

En 2012, la Mayo Clinic a rapporté que 50 à 70% des Américains passent 6 heures ou plus assis dans une journée complète, et 20 à 35% des gens passent 4 heures ou plus assis devant la télévision.

Les auteurs soutiennent que le niveau d'activité physique est en baisse, alors que rien de bon ne doit être attendu d'un mode de vie sédentaire, comme regarder la télévision. Des recherches antérieures ont également suggéré que de faibles niveaux d'activité physique affectent négativement le rendement scolaire des enfants.

D'autres études ont trouvé un lien entre la culture physique et les performances scolaires, mais les auteurs disent que les données sont limitées, car il faut plus de temps et d'efforts pour analyser et classer les données de personnes ayant différents niveaux d'activité, avec des habitudes complètement uniques.

Activité physique contre passivité

Dans leur étude, publiée dans PLoS ONE, les auteurs écrivent qu '«il n'y a pas d'études prospectives comparant la relation entre les différents types d'activité physique (AP) et les modes de vie sédentaires aux capacités d'apprentissage des enfants».

Ils ont déjà étudié différents types de comportement chez les élèves de première année et ont essayé de relier les résultats aux performances des enfants en arithmétique et en lecture. Le test a été suivi par 186 enfants finlandais qui ont participé aux trois premières années de scolarité.

Ils ont constaté que des niveaux élevés d’activité physique affectaient les capacités arithmétiques des enfants et que l’exercice n’améliorait que les résultats aux tests de mathématiques.

Les améliorations des résultats scolaires étaient les plus marquées chez les garçons. Ceux qui préféraient courir et sauter pendant leur temps libre obtenaient de meilleurs résultats que les garçons qui passaient du temps assis après l'école. De bons résultats d'apprentissage sont également associés à une utilisation modérée de l'ordinateur.

Les scientifiques n'ont pas pu parvenir à de telles conclusions concernant les filles. Cela peut peut-être s'expliquer par les différences entre les sexes, mais la relation entre l'activité physique ou la passivité et la réussite mentale n'est pas si perceptible chez les femmes.

«Les enfants doivent bouger davantage pendant le changement. Ils restent longtemps assis au bureau de l'école, donc une activité vigoureuse ne fera de mal à personne, mais seulement aidera. De plus, ce style de comportement ne fera qu’améliorer la réussite personnelle. »

La recherche a montré qu'il existe des différences significatives entre les garçons et les filles en termes d'impact du rôle de l'activité physique. De plus, une activité physique excessive chez les femmes ne fait qu'aggraver les performances scolaires.

L'exercice est sans aucun doute très bon pour le développement mental d'un enfant. Il est possible de stimuler le corps d'un enfant avec l'esprit logique pour la première fois depuis des années d'études, et ce sera une grande victoire pour votre enfant, mais si vous ne développez pas de santé physique, ces avantages diminueront avec le temps. À l'avenir, en raison de l'émergence de maladies chroniques, le développement mental des enfants sera considérablement réduit.

L'enfant se développe et grandit. L'activité physique est très bénéfique pour cela. Par conséquent, vous n'avez pas besoin de forcer constamment l'enfant à s'asseoir à la table et à ne pas effectuer de mouvements, mais uniquement à enseigner, lire, etc. Et les enfants ne pourront pas rester assis longtemps dans un état calme, si auparavant ils ne couraient pas, c'est-à-dire qu'ils ne pratiquaient pas d'activité physique. Mais il est très important que l'enfant n'en fasse pas trop, car il ne maîtrise pas sa fatigue. Il est très important que les parents arrêtent l'enfant à temps en modifiant le type d'activité.

Il y a un fait intéressant: si un enfant peut mieux contrôler son corps, il mémorise mieux la théorie et peut l'appliquer en pratique pendant longtemps.

Pour un enfant d'âge scolaire, faire de l'exercice le matin, des jeux de plein air et des charges peu lourdes le soir suffisent amplement. Même si ce minimum n'est pas atteint, ce n'est pas très bon, cela aura un bon effet sur le développement mental de l'enfant. Par exemple, le processus métabolique s'aggravera, ce qui conduit au fait que l'enfant ne devient pas attentif, incapable de penser logiquement.

De nombreux sports ont un bon impact sur le développement mental d'un enfant. La gymnastique est considérée comme la meilleure. Mais il y en a d'autres, par exemple, le football, le basket-ball, la natation.

Les parents qui ont la possibilité d'inscrire leur enfant dans une sorte de section d'exercice et de sport. Les professionnels y travaillent généralement, et pour votre enfant, ils sélectionneront un type individuel de robots, un horaire de cours. Cela jouera un grand rôle, et quand il rentrera à la maison, il pourra s'asseoir immédiatement pour mener à bien ses missions.

L'impact de l'exercice sur le développement mental des enfants demande beaucoup d'attention et demande beaucoup de force et de patience. Par exemple, si un enfant a besoin d'apprendre quelque chose, il est préférable de commencer par un échauffement physique ou de le laisser jouer à des jeux en plein air avec d'autres enfants. Cela aidera non seulement à apprendre le verset plus facilement, mais aussi à bien étudier à l'école. En outre, l'enfant améliorera sa santé.

Il est nécessaire de se rappeler qu'un mode de vie actif a un bon effet sur la circulation sanguine.Par conséquent, les éléments si utiles pour un jeune enfant d'âge préscolaire sont dispersés dans tout le corps de l'enfant. Il existe des récepteurs dans tout le corps de l'enfant, à partir desquels des signaux sont envoyés au cerveau de l'enfant. Si vous effectuez un nombre suffisant d'exercices, l'enfant sera bien développé, à la fois physiquement et mentalement. Pour qu'un enfant soit bien développé, il a besoin de manger normalement. Et vous ne pouvez obtenir une quantité suffisante de nutriments que par le système digestif, pour lequel une très grande activité physique n'est pas nécessairement nécessaire. Dans ce cas, il y aura un appétit sain, un robot normal du système digestif.
De nombreux facteurs ont un effet positif sur le développement mental des enfants. La chose la plus importante pour les parents est de surveiller ce processus, et de l'arrêter si l'enfant en fait trop, de savoir à quel point l'exercice lui convient. Et puis votre enfant sera intelligent, en bonne santé et physiquement développé.

Cultivez en bonne santé!

«Dans un corps sain - un esprit sain» - ce slogan signifie traditionnellement que tout en maintenant la santé physique, une personne maintient la santé de son âme. Des scientifiques de différents pays ont prouvé qu'il existe un lien inextricable entre la santé physique d'une personne et le niveau de son intelligence.

Peut-être que quelqu'un est sûr que plus une personne lit toutes sortes de littérature, plus son activité mentale augmente et sa mémoire s'améliore. Cependant, ce n'est pas tout à fait vrai.

Des études menées par des neurophysiologistes suisses ont montré qu'il a un effet bénéfique sur le fonctionnement du cerveau, jusqu'à la possibilité de la formation de nouvelles cellules nerveuses, une bonne condition physique du corps, en particulier le système cardiovasculaire. Par conséquent, une personne qui fait régulièrement du jogging ou va au gymnase, essayant de maintenir sa santé physique, améliore en même temps son état mental et mental.

Quelle est la base de cette relation?

L'exercice favorise la production de certaines substances dans le cerveau qui améliorent son activité.

Pour Ingegard Ericsson, 9 ans - un employé de l'Université de Malmö en Suède a mené une enquête auprès d'enfants qui sont des élèves du primaire. Sur 220 enfants, 91 personnes ne faisaient de l'activité physique que deux fois par semaine, les autres s'entraînaient quotidiennement et pouvaient varier l'activité physique, l'augmentant pour le développement des capacités motrices. Naturellement, les indicateurs de la condition physique de ce groupe d'élèves étaient significativement plus élevés. De plus, après neuf ans d'études, il s'est avéré que les indicateurs de développement mental de ces enfants dépassent également les résultats de leurs pairs.

Des études ont montré que les enfants plus stressés physiquement étaient plus capables de concentration mentale. De plus, en tant qu'élèves de deuxième année, ils parlaient beaucoup mieux l'anglais et le suédois, s'acquittant facilement de tâches difficiles en mathématiques.

En 2009 les scientifiques suédois Mikael Nilsson et Georg Kuch de l'Université de Göteborg a étudié les jeunes en âge de devenir militaire. Le test a impliqué 1 million 200 000 personnes qui ont été testées pour déterminer le niveau de développement physique et mental, et leur capacité à faire face à des problèmes logiques a été évaluée. Il s'est avéré que les capacités mentales sont directement liées à l'état du système cardiovasculaire.

Pour être à nouveau convaincus des conclusions, les scientifiques ont étudié ces trois dernières années des informations sur état physique et mental des conscrits... Les chercheurs se sont une fois de plus assurés que les jeunes qui surveillaient leur santé physique, exerçaient leur corps et en termes de développement mental, étaient à leur meilleur, comparés à des pairs indifférents à l'activité physique, qui présentaient même des signes de dégradation.

Ainsi, nous pouvons conclure qu'en chargeant le système cardiovasculaire avec une marche rapide, un jogging léger, des squats, ne permettant pas au cœur de se détendre et de succomber au vieillissement, vous pouvez augmenter vos capacités mentales.

DANS 2011 scientifiques de l'Université d'État de Géorgie a mené une expérience avec un groupe d'enfants obèses âgés de 7 à 11 ans. Les enfants ont augmenté les résultats des tests d'esprit vif après avoir bougé pour la première fois, jouer à des jeux extérieurs. Les participants au test ont été divisés en trois groupes. Le premier groupe d'enfants était engagé dans l'éducation physique tous les jours pendant 40 minutes pendant trois mois. Le deuxième groupe n'avait que 20 minutes par jour pour faire du sport, et le troisième ne faisait pas du tout d'éducation physique. Il s'est avéré que pour activer l'activité cérébrale, il n'est pas du tout nécessaire de s'épuiser en se soumettant à un effort physique. Il suffit de marcher vigoureusement pendant 20 minutes avant de passer le test pour faire travailler le cerveau 5% plus actif.

Une observation intéressante a été faite par des scientifiques américains à l'aide d'un scanner d'imagerie par résonance magnétique. Au cours de l'expérience, nous avons étudié la structure du cerveau d'enfants âgés de 9 à 10 ans, responsable de l'attention et de l'activité motrice - le noyau basal. Certains des enfants avaient une bonne forme physique, tandis que d'autres étaient plus faibles. Ainsi, chez trois enfants sur quatre qui étaient physiquement mieux développés, le noyau basal avait une taille beaucoup plus grande.

L'exercice est également bénéfique pour les personnes âgées

Les chercheurs américains affirment que les personnes âgées qui ne négligent pas l'éducation physique, en particulier en plein air, ont des taux plus élevés de tests de mémoire. Pendant l'activité physique, l'activité de la partie du cerveau - l'hippocampe, responsable de la mémorisation, est activée. Au fil des années, l'hippocampe semble devenir plus petit en taille - «rétrécit», ce qui a un effet déplorable sur la capacité de mémorisation, et l'activité physique permet d'optimiser l'activité de certains centres cérébraux.

Cette conclusion a été confirmée en 2009 par des physiologistes de l'Université de l'Illinois et de l'Université de Pittsburgh (USA), qui ont mené une étude sur un groupe de personnes âgées en bonne forme physique. En fin de compte, ils ont montré des capacités de mémorisation assez élevées et la taille de leur hippocampe a très légèrement changé. Au cours de l'expérience, il a été demandé à ses participants de mémoriser l'emplacement des points colorés qui apparaissent sur l'écran du moniteur pendant un temps très court. Les résultats étaient directement liés à la taille de l'hippocampe.

Les scientifiques ont prouvé depuis longtemps que le cerveau a la capacité de former constamment de nouvelles connexions interneuronales, ses différentes parties peuvent changer de taille. Ces changements sont directement liés à l'apprentissage. Dès qu'une personne a compris quelque chose de nouveau, appris ce qu'elle ne pouvait pas auparavant, son cerveau stocke immédiatement les informations nécessaires, qui sont dues à la croissance ou au changement des neurones.

Il s'avère que la relation entre l'état physique et mental entraîne un changement dans certaines zones du cerveau, ce qui signifie que l'activité physique peut augmenter la croissance et activer le cerveau.

Les scientifiques - les neurophysiologistes ont continué à étudier la relation entre la taille de l'hippocampe et la capacité de se souvenir chez les personnes âgées. L'expérience a impliqué 120 personnes, dont l'âge dépassait largement la barre des 60 ans. Tous n'appartenaient pas à la catégorie des exercices réguliers, mais bougeaient pendant 30 minutes par jour. Un groupe de participants à l'expérience était composé de personnes qui marchaient à un rythme rapide pendant 40 minutes chaque jour. En marchant, leur fréquence cardiaque augmentait de 60 à 75%. Le deuxième groupe de participants a fait des exercices d'étirement, de maintien de l'équilibre, etc., tandis que la fréquence cardiaque est restée pratiquement inchangée.

Un an plus tard, tous les participants à l'expérience ont été examinés en utilisant l'imagerie par résonance magnétique et des tests spéciaux pour la mémoire. Les scientifiques ont été étonnés des résultats de la relation entre l'exercice et la taille de l'hippocampe.

Chez les personnes du premier groupe, la taille de l'hippocampe a augmenté de 2%, tandis que dans le reste, elle est devenue 1% plus petite. Naturellement, cela se reflétait directement dans la capacité de mémoriser.

Quel est le mécanisme de ce qui se passe?

Au cours de l'expérience, ses participants ont mesuré le niveau de facteur neurotrope cérébral (BDNF). Le BDNF est une protéine fabriquée par le cerveau. Avec son aide, la croissance et le développement des neurones se produisent. Cette protéine est particulièrement active dans l'hippocampe. Et tout le monde sait que l'une des maladies qui croît le plus rapidement et le plus jeune d'année en année de notre temps - la maladie d'Alzheimer, est associée à la perte de mémoire et à la démence sénile. L'une des raisons du développement de cette maladie est donc la quantité insuffisante de protéine BDNF dans l'hippocampe.

Il a maintenant été prouvé que les niveaux de BDNF, la taille de l'hippocampe et l'exercice sont des maillons d'une même chaîne.

Ainsi, l'activité physique sans fanatisme favorise la production de protéine BDNF, par conséquent, la mémoire s'améliore, la capacité d'apprentissage augmente, il y a une réelle opportunité de ne jamais faire face à la maladie d'Alzheimer, et ce fait a été prouvé. Par conséquent, sans perdre de temps, sortez en courant pour vous promener, faites du vélo, plongez dans la piscine, précipitez-vous vers la salle de sport et votre corps et votre cerveau vous en remercieront.