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Troubles mentaux chez les adolescents: causes, symptômes, consultation d'un psychologue adolescent. Diagnostic psychologique État psycho-émotionnel d'un adolescent

Le diagnostic psychologique est effectué par des outils de psychodiagnostic professionnels, avec lesquels seuls les psychologues professionnels travaillent et interprètent les résultats en tenant compte de l'ensemble de l'arsenal de données psychologiques sur une personne.

En conséquence, un portrait psychologique complet d'une personne est obtenu avec une prévision de comportement ultérieur et des changements de soi-même, dans le but de changer la qualité de sa vie, de choisir et de changer son chemin de vie.

Aucun test en ligne, désormais largement diffusé sur le réseau, ne vous remplacera par des diagnostics psychologiques professionnels, des recommandations individuelles tenant compte de votre personnalité, ainsi que, si vous le souhaitez, la possibilité de psychothérapie professionnelle, de psychocorrection et de conseil.

Orientations suggérées pour le psychodiagnostic:

Petite enfance (1-3 ans):

  • Diagnostic des actes mentaux moteurs-moteurs;
  • Diagnostics du développement neuropsychique des enfants;
  • Étude approfondie de l'enfant;

Enfance préscolaire (3-6 ans):

  • Détermination du niveau de maturité des processus nerveux;
  • Recherche sur la mémoire;
  • Étude de l'attention; Etude de la coordination œil-main;
  • Évaluation du niveau de perception;
  • Diagnostics des traits de personnalité et des états mentaux à l'âge préscolaire;
  • Signes de stress mental et tendances névrotiques;
  • Diagnostic de la santé sociale d'un enfant d'âge préscolaire;
  • Diagnostic psychologique de la préparation à l'école.

Âge de l'école primaire (7-11 ans);

  • Évaluation des processus mentaux (mémoire, attention, réflexion, perception);
  • Diagnostic des états mentaux et des traits de personnalité à l'adolescence (estime de soi, niveau d'aspirations, peurs, anxiété, agressivité, bien-être, évaluation du stress neuropsychique, dépression, diagnostic de comportement suicidaire); etc., à la demande des parents.
  • et autres moments à la demande des parents

Adolescence (12-16 ans)

  • Diagnostic du développement des processus mentaux (réflexion, attention, mémoire); Diagnostic des états mentaux et des traits de personnalité à l'adolescence (estime de soi, niveau d'aspirations, peurs, anxiété, agressivité, bien-être, évaluation du stress neuropsychique, dépression, diagnostic de comportement suicidaire); etc., à la demande des parents.
  • Diagnostic de l'orientation professionnelle de la personnalité.
  • Diagnostic psychologique du niveau de développement des processus cognitifs;
  • Diagnostics psychologiques complexes de la personnalité(estime de soi, anxiété, peurs, type de personnalité, capacités, propriétés du système nerveux, caractéristiques de tempérament, caractère, etc.).
  • Diagnostics des états mentaux et des traits de personnalité;
  • Diagnostic des caractéristiques émotionnelles et risque de maladies;
  • Diagnostic du stress neuropsychique;
  • Diagnostic psychologique du niveau de neurotisation de la personnalité;
  • et etc.

Métier

  • Orientation de la personnalité;
  • Évaluation des qualités professionnelles importantes;
  • Diagnostics des états mentaux et des traits de personnalité;
  • Comportement de la personnalité dans des situations stressantes;
  • Évaluation du syndrome d'épuisement professionnel.
  • Motivation de la personnalité;
  • Évaluation de l'adaptation psychologique professionnelle;
  • et etc.

Techniques projectives dans le diagnostic des conditions, des traits de personnalité de l'adolescence et de l'adolescence.

Diagnostic des états mentaux de la personnalité à l'adolescence.

Un état mental est une caractéristique de l'activité mentale d'une personne qui est stable pendant un certain temps. Les états mentaux occupent une position intermédiaire dans la classification des phénomènes mentaux entre les processus mentaux se produisant à un moment donné et les propriétés mentales d'une personne, ce qui sont des caractéristiques stables et stables d'une personne.

Les états émotionnels forment une humeur qui colore les processus mentaux pendant longtemps, détermine l'orientation du sujet et son attitude face aux phénomènes, événements, personnes.

Certains sentiments, états émotionnels deviennent dominants, dominants dans la structure de la personnalité et, par conséquent, peuvent sérieusement affecter la formation du caractère.

Le groupe de méthodes le plus courant pour diagnostiquer l'état fonctionnel sont les questionnaires visant à l'auto-évaluation de leur état psychologique par les sujets. Ce sont des méthodes subjectives et évaluatives pour diagnostiquer les états mentaux.

méthodes, qui sont des thermomètres à échelle, selon lesquels le sujet doit évaluer la gravité de chaque signe, en choisissant la figure nécessaire, du miel avec des paires d'états de mots. Ce groupe comprend les méthodes largement utilisées "SAN", "ACC", "Echelle-thermomètre pour évaluer l'état", etc.

Des techniques, qui sont des questionnaires, dans lesquels un certain nombre de signes décrivant une condition particulière sont donnés, peuvent également être utilisées. Le sujet a besoin d'évaluer dans quelle mesure ces signes lui sont propres sur le moment (ou habituellement) et d'exprimer son appréciation en choisissant l'une ou l'autre réponse. Dans ce cas, la réponse peut être sous une forme simple (oui, non) ou sous une forme différenciée plus complexe (non, pas du tout; peut-être; vrai; absolument vrai). Ce groupe comprend des techniques telles que «L'échelle de l'anxiété réactive et personnelle CH.D. Spielberger - Yu.L. Khanina », méthodologie de Taylor, questionnaire MBI, méthodologie« Forecast », méthodologie de diagnostic de l'état d'agression Bass A. - Darky A., etc.

Parmi les questionnaires les plus connus pour le diagnostic d'un état psychologique, on peut également citer le "Questionnaire of Neuropsychic Stress" de T.A. Nemchina, contenant 30 déclarations et une échelle.

Vous pouvez également pointer vers deux questionnaires proposés par A.O. Prokhorov: "Le questionnaire des états mentaux de l'élève" et "Le questionnaire des états mentaux de l'enseignant". Ces questionnaires contiennent (respectivement) 74 et 78 noms d'états spécifiques, tels que «excitation», «colère», «haine», «contrariété», «sensibilité», etc. Le sujet doit indiquer la gravité de chaque état psychologique.

Diagnostics du comportement non verbal de la personnalité d'un adolescent.

Le comportement non verbal est associé au monde intérieur de l'individu. Sa fonction ne se limite pas à accompagner ses expériences. Le comportement non verbal est une forme externe d'existence et de manifestation du monde mental d'une personne. À cet égard, l'analyse de la structure, du contenu du comportement non verbal individuel est une autre façon de diagnostiquer le niveau de développement d'une personnalité en tant que sujet de communication. Les éléments du comportement non verbal comprennent tous les mouvements corporels, l'intonation, le rythme, les caractéristiques supérieures de la voix, son organisation temporelle et spatiale.

Méthodes de diagnostic de la communication non verbale

Le terme «expression» est utilisé pour décrire la composante des émotions qui se manifeste principalement dans les complexes faciaux, ainsi que dans la posture de la parole. Le nombre d'études utilisant des techniques expérimentales pour enregistrer le comportement expressif a rapidement augmenté au cours des dernières décennies.

Techniques pour étudier l'expression émotionnelle.

La recherche d'expression a deux axes principaux: l'étude de (a) l'expression volontaire et (b) involontaire. Les chercheurs en comportement expressif utilisent trois techniques: l'observation directe, la photographie et l'enregistrement vidéo. Chacune de ces techniques présente à la fois des avantages et des inconvénients. Ni l'observation directe ni la photographie statique ne sont aussi complètes que l'enregistrement sur un magnétoscope

Utilisation de questionnaires.

Les méthodes psychologiques d'étude de la sphère émotionnelle d'une personne sont principalement basées sur des questionnaires et révèlent les caractéristiques émotionnelles d'une personne.

Dans le laboratoire de A.E. Olshannikova a développé quatre méthodes pour étudier l'émotivité: trois - pour identifier les moyens d'exprimer les émotions (expressivité).

Méthodes de diagnostic des émotions par expression faciale.

Les premières tentatives de création d'une méthodologie pour déterminer la capacité à reconnaître les émotions par l'expression du visage ont été entreprises par E. Boeing et E. Titchener, qui ont utilisé des dessins schématiques créés en 1859 par l'anatomiste allemand T. Piederit. Ils ont créé des images interchangeables de différentes parties du visage et, en les combinant, ont reçu 360 schémas d'expression faciale, qui ont été présentés aux sujets.

Dans les années 1970, à l'Université de Californie, P. Ekman et al. Ont développé une méthode qui a reçu son nom abrégé (FAST -FacialAffectScoringTechnique). Le test a un atlas des normes de photo d'expression faciale pour chacune des six émotions. La photo standard pour chaque émotion est représentée par trois photographies pour trois niveaux du visage: pour les sourcils - front, yeux - paupières et la partie inférieure du visage. Des options pour différentes orientations de la tête et directions du regard sont également présentées.

CARAT - une technique développée par R. Buck est basée sur la présentation de diapositives, qui capturent la réaction d'une personne considérant des scènes de la vie environnante, de contenu différent. Le sujet doit reconnaître en regardant la diapositive quelle scène la personne observe.

Le test PONS ("profil de sensibilité non verbale") comprend 220 fragments de comportement présentés dans divers éléments d'expression (uniquement la posture, uniquement l'expression du visage, etc.) Le sujet du test doit choisir parmi les deux définitions proposées une seule liée au fragment observé du comportement expressif de la personne.

En utilisant les capacités de ce test, D.Archer a créé le test SIT (tâches interactives situationnelles), qui diffère des méthodes précédentes en ce que les enregistrements vidéo de scènes de tous les jours sont utilisés comme matériel de démonstration et que des critères clairs pour l'adéquation de leur compréhension sont trouvés.

Pour déterminer la capacité à reconnaître les émotions par l'expression du visage, le test FMST a été développé - G. Dale.

VIRGINIE. Labunskaya a développé une méthode de «fixation verbale des signes d'expression des états émotionnels». Cette méthode est une version modifiée de la méthode du portrait verbal. Le participant à la recherche doit décrire une grande variété de caractéristiques de l'autre personne. Le sujet est invité à décrire les signes expressifs de six états émotionnels.

Les difficultés à étudier les émotions sont dues au fait que dans de nombreux cas, elles doivent être artificiellement évoquées dans des conditions de laboratoire, simulées. Récemment, une voie a été esquissée pour l'étude des émotions survenant naturellement pendant les jeux informatiques. Un jeu informatique permet d'enregistrer simultanément de nombreux paramètres des manifestations des émotions: moteur, électrophysiologique, parole.

L'étude de l'expression émotionnelle: l'expressivité externe des émotions, l'activité du comportement sous l'influence des émotions et la violation de la parole et du comportement sous l'influence des émotions. + techniques pour le type de tempérament.

Sections: Service psychologique scolaire

La situation sociale du développement de l'adolescent

L'âge en question attire rarement l'attention particulière des chercheurs. Elle est considérée comme l'une des périodes les plus stables de la vie d'une personne - les adultes ne remarquent pas (ou presque pas) de nouveaux problèmes dans leurs relations avec les enfants, c'est peut-être pourquoi ils se «reposent» des inquiétudes des parents et des enseignants, communiquant avec les enfants dix a douze.

En psychologie du développement russe, l'âge à l'étude tombe sur la période du début de l'adolescence. D'une manière ou d'une autre, l'école est l'espace social le plus important (à l'exception de la famille et des voisins), où se déroulent les événements de la vie de l'enfant, dans lequel il résout ses problèmes de développement les plus importants.

On pense que le plus important d’entre eux est l’établissement et la mise en place de liens sociaux. La solution à ce problème particulier suppose l'expérience de soi-même en tant que propriétaire du secret de son propre moi (qui est opaque pour les autres). L'enfant commence à protéger intensivement les limites de son propre espace psychologique en utilisant une variété de moyens qui considèrent l'observateur comme une apparence de secret, comme s'il s'agissait d'un sous-texte dans les relations de l'enfant avec les autres. En même temps, cela est dû à la structuration de leur espace psychologique - les enfants ont toutes sortes de cachettes, d'endroits isolés, de cahiers, de collections (pour eux-mêmes). Ils décorent (du mieux qu'ils peuvent) leurs effets personnels - vélos, cahiers, livres, lit, etc. Cela ressemble souvent à des dommages ou des taches, car il est loin de la perfection esthétique. Ainsi, les enfants désignent l'appartenance d'une chose, elle acquiert en quelque sorte des propriétés plus personnelles, devient la sienne. C'est la chose qui a d'abord les propriétés d'un secret pour l'enfant, que lui seul connaît. Une telle chose «secrète» dénote le degré de permissibilité de l'influence d'autrui. Les limites de l'espace psychologique deviennent tangibles, même leur destruction accidentelle provoque une tempête de sentiments chez l'enfant. Il semble que c'est ainsi que naît quelque chose de nouveau avec des liens sociaux. Ils commencent à être régulés par une mesure d'influence délibérée, et c'est la capacité de dire «non» à une autre personne, et la démonstration de soi-même «pas réel», quand on peut faire semblant, inventer ou, comme on dit, ne pas manipuler seulement les autres, mais aussi vous-même.

Les enfants de cet âge peuvent inventer leur propre biographie, surtout lorsqu'ils rencontrent de nouvelles personnes pour eux-mêmes, et cette connaissance ne peut pas devenir longue. Il s'agit d'une forme particulière de mensonge, qui n'est associée à aucune punition ou simplement à des conséquences. Habituellement, les parents connaissent rarement son existence, ce n'est que dans une analyse rétrospective qu'un adulte peut trouver des faits sur un tel comportement à la «fin de l'enfance» (10-12 ans). C'est l'une des options, comme l'appellent les enfants, des mensonges blancs. Souvent, son contenu s'inspire de secrets de famille probables - origine, degré de parenté, proximité avec des figures d'autorité, etc. Un enfant peut «tester» ces faits fictifs de sa propre biographie en communication avec ses pairs, mais généralement ils ne suscitent pas beaucoup d'intérêt pour eux. Ce phénomène devrait être très important, bien que, malheureusement, il ait été peu étudié dans la littérature spécialisée. On peut supposer qu’un degré suffisamment élevé de sa distribution indique la nécessité de tels «auto-tests» en tant que moment du développement de l’enfant. En plus de ce phénomène, en tant que facette supplémentaire de «s'essayer soi-même», il est possible d'explorer le changement des intérêts de lecture des enfants. À la fin de leur enfance, ils sont plus attirés par la littérature sur leurs pairs et leur vie réelle, sur les événements et les aventures possibles. Dans la réalité psychique de l'enfant, les conditions apparaissent pour la mise en œuvre de l'influence du réalisateur sur sa propre vie.

Un enfant essaie ses propres possibilités de changement dans ses relations avec d'autres personnes, en se concentrant sur le contenu de son concept de soi et le concept d'une autre personne, là où l'éducation la plus importante apparaît - une unité de mesure des relations, une mesure de droiture, comme M. Abramov. (1) Cette unité naît de l'expérience de l'impact d'une autre personne sur les limites de l'objet de l'espace psychologique («Tu as cassé mon jouet», «Tu as ruiné mon dessin», «Tu as jeté mes bâtons») et est associée à l'expérience de la douleur ou des sentiments négatifs fondés sur la perte du sujet d'une partie de ses propriétés. Un objet qui a été influencé de manière destructrice par une autre personne devient défectueux et faux.

Les jeunes adolescents donnent souvent l'impression de pédants, ils sont très inquiets si la justesse qu'ils savent est violée, en particulier par rapport à eux-mêmes, par exemple, l'injustice, à leur avis, se manifeste.

La mesure de l'exactitude est associée à la prise de conscience par les enfants du fait que les relations entre les personnes se construisent sur la base de normes. Ces normes sont étrangères à la personne elle-même, elles doivent être maîtrisées pour que les autres ne blessent pas, détruisant les limites de l'espace psychologique. La mesure de l'exactitude, l'exigence de s'y conformer, est à la base du développement de la conscience morale d'un enfant, visant à préserver et à développer les limites de l'espace psychologique en renforçant son opacité pour les autres. Le ressentiment des enfants de cet âge envers les adultes est presque toujours associé au fait qu'ils violent les limites de l'espace psychologique, rendent le moi secret de l'enfant évident pour les autres. Il est difficile d'observer l'état d'un enfant dont la mère a honte devant toute la classe pour avoir sauté l'école. La mère pense qu'elle fait la bonne chose, mais personne ne sait vraiment quelle peur du test a arrêté le garçon de dix ans devant la porte de l'école. Il avait peur d'être un mauvais élève, il avait peur d'être un «mauvais élève», il avait honnêtement peur, il a honnêtement construit ses relations avec les adultes comme un bon (bon) garçon, mais ça n'a pas marché.

Le psychologue contemporain Lorenz Kohlberg a exploré les attitudes des enfants face aux dilemmes moraux. L'enfant a été placé dans une situation de dilemme moral imaginaire, dans lequel il n'était pas un participant, mais pouvait évaluer la position d'une personne pour qui le respect des normes correctes entrait en conflit avec les intérêts d'autres personnes. Les enfants devaient évaluer un acte spécifique d'une personne comme bon ou mauvais.

De nombreux psychologues utilisent les résultats obtenus par L. Kohlberg pour étudier les caractéristiques du développement moral d'un enfant en particulier, en se concentrant sur le contenu des étapes de développement décrites par lui. Ils sont indiqués dans le tableau, en tenant compte des limites d'âge approximatives.

Niveau

Années d'âge

Que signifie se comporter correctement

Pourquoi se comporter correctement
0 4 Comportez-vous comme vous le souhaitez. Ce que je fais est juste Pour obtenir des récompenses et éviter les punitions.
1 5-6 Faites ce que les adultes vous disent de faire Pour éviter les ennuis
2 6-8 Se comporter avec les autres selon la façon dont ils me traitent Afin de ne pas manquer votre
3 8-12 Répondre aux attentes des autres; apporter de la joie aux autres Pour que les autres pensent bien à moi et que je me sens bien dans ma peau
pensée
4 12-… Répondre aux demandes sociales Contribuer à la stabilité de la société, être un bon citoyen

Pour les enfants au début de l'adolescence, la tendance est de «répondre aux attentes des autres». La volonté de répondre à l'influence des autres se conjugue avec la nécessité de protéger les limites de son espace psychologique pour se préserver, c'est l'une des principales contradictions de cette période, qui se résout en créant, maîtrisant une mesure de la correction (c'est-à-dire justifiée, justifiée, nécessaire) dans la régulation des relations des autres à soi-même et je le suis à moi-même.)

Dans le courant dominant de la résolution de la contradiction principale de cet âge, à travers l'incarnation de la mesure expérimentée de la justesse dans ses capacités à organiser sa vie, l'enfant maîtrise la qualité humaine la plus importante du travail acharné. Un dur travail- ce n'est pas une qualité volontaire, c'est l'une des propriétés fondamentales et intégrales d'une personne, qui est associée à la perception de la vie comme réalisable conformément à ses propres efforts pour l'organiser, c'est-à-dire que l'attitude envers la vie se manifeste avec diligence, qui pourrait s’exprimer ainsi: ma vie ».

À ce moment, toutes les compétences de travail de l'enfant sont incluses dans son espace psychologique en tant qu'éléments stables qui l'organisent, puisque toutes ses compétences sont associées à l'expérience de l'opportunité d'efforts consacrés à organiser son I. À cette époque, un enfant moderne à un rythme très rapide permet de maîtriser de nombreuses compétences «adultes» liées au travail sur les machines (ordinateur, voiture, etc.), au travail avec des outils, c'est-à-dire des outils. Ce sont leurs propriétés qui, en quelque sorte, incarnent les objectifs ultimes possibles de l'action, ce qui rend les initiatives de l'enfant utilisant ces outils assez spécifiques.
et faisable.

Dans les conditions modernes, cette préparation potentielle des enfants à l'organisation de la vie se réalise dans des conditions où la réalité sociale elle-même est très complexe et le concept d'une vie bien équipée devient très vague.

Cela pose un problème très difficile pour les adolescents pour construire une mesure de la justesse dans l'évaluation et la compréhension des relations sociales. La compétence d'un enfant qui se déploie dans une activité objective ne se manifeste pas nécessairement dans les relations sociales ou à l'école.

Développement de l'intelligence à l'adolescence

L'école dans la culture moderne devient un outil spécial avec ses propres buts et objectifs, elle devient cette école à l'école, qui doit être maîtrisée selon des lois spécifiques, qui semblent souvent assez fantastiques (1).
Armé d'imagination et de capacité à agir selon des règles (calquées sur les relations adultes), l'enfant est à l'école. L'imagination l'aide à agir.
L'enfance scolaire est une étape dans la formation de la personnalité d'un enfant. Son contenu peut être brièvement présenté comme suit: apprenez à corréler les propriétés générales et particulières, génériques et spécifiques des objets, des choses et des phénomènes, les relations humaines, apprenez à organiser votre comportement en fonction de ces propriétés.
Les exigences, les règles dans les relations avec les autres, les normes d'actions objectives révèlent les schémas des objets. Le monde est ordonné par un système de connaissances et de concepts scientifiques qu'un enfant doit maîtriser.

Les jugements de l'enfant sont basés sur l'expérience quotidienne, exprimée en mots comme moyen de réflexion. Type de pensée scientifique, que l'enfant acquiert à l'école, l'oriente vers des modèles culturels généraux, des normes, des standards, des modèles d'interaction avec le monde extérieur. Le concept de nombre, de parole, d'image littéraire, etc., les actions avec les propriétés du monde objectif, qui forment la base de la pensée scientifique, mettent à la disposition de l'expérience directe de l'enfant des aspects de la réalité qui lui étaient inaccessibles dans l'expérience personnelle.

Outre les connaissances, les livres - manuels sont inclus dans la vie d'un enfant. Travailler avec eux est l'une des premières étapes pour maîtriser les compétences d'auto-éducation.
Sous la direction de l'enseignant, l'élève apprend à travailler le texte, de la même manière qu'il apprend à comprendre la tâche pédagogique, apprend à vérifier son travail selon le modèle, apprend à l'évaluer correctement.

La vie d'un enfant entre dialoguenon seulement avec un enseignant, mais aussi avec texte scientifique.La particularité d'un tel dialogue est qu'il forme une image scientifique du monde chez l'enfant - il ouvre devant lui des régularités objectivement existantes, qui deviennent progressivement des éléments de sa pensée. Parallèlement à l'assimilation du contenu du système de concepts scientifiques, l'enfant maîtrise les méthodes d'organisation du travail éducatif.

Actions planification, contrôle, évaluationacquérir un contenu différent, car l'action dans le système des concepts scientifiques suppose une identification claire de ses étapes individuelles interdépendantes. Que suis-je en train de faire? Comment fais-je? Pourquoi est-ce que je fais cela et pas autrement? En réponse à de telles questions sur ses propres actions, la réflexion naît d'une propriété qualitativement nouvelle de la psyché humaine.

Le plus jeune adolescent commence à se concentrer sur des schémas d'action culturels généraux, qu'il maîtrise en dialogue avec les adultes.Le dialogue suppose nécessairement une compréhension mutuelle, la possibilité et la nécessité d'accepter le point de vue d'une autre personne. En ce sens, la communication d'un adolescent plus jeune avec un enseignant lui ouvre de nouvelles formes de coopération avec les autres. Dès la sixième année, un élève peut exercer un contrôle non seulement sur son propre travail, mais aussi sur le travail de ses camarades de classe, peut faire un travail éducatif de manière indépendante ou en tandem avec un ami. De nouveaux types de coopération avec d'autres personnes améliorent le système d'évaluation morale de l'enfant, y introduisent une nouvelle qualité - l'évaluation du travail effectué, à la fois de ses propres efforts et des efforts des autres. La pensée scientifique est le résultat d'un travail éducatif.

La spécificité de l'enseignement est qu'il est par nature arbitraire, c'est-à-dire qu'il n'est pas déterminé par les propriétés externes et situationnelles des choses. Lors de la résolution, par exemple, du problème du nombre de pommes pour une situation d'apprentissage, peu importe que ces pommes soient savoureuses ou non, de quelle couleur elles sont. Afin de mettre en évidence les propriétés essentielles et les relations des choses, l'enfant doit apprendre à se poser un problème d'apprentissage (que dois-je faire?), Trouver des moyens de le résoudre (comment et avec quoi puis-je le résoudre?), Évaluer lui-même (que puis-je faire?), se contrôler (est-ce que je fais la bonne chose?). Tout cela se forme progressivement en activités éducatives de l'enfant.Mais sans l'aide d'adultes, l'enfant n'apprendra pas à se contrôler.

Lorsqu'un enfant apprend à se fixer le but d'une action éducative et à trouver les moyens d'y parvenir, son comportement acquiert les caractéristiques d'un véritable arbitraire.

L'arbitraire du comportement, la gestion de ses processus mentaux, le plan d'action interne seront déterminés par le contenu des relations de l'enfant et des interactions avec les adultes en tant que porteurs de modes d'action socialement significatifs et de relations véritablement morales.

Un adulte contribuera au développement de l'individualité d'un enfant s'il forme en lui un type de pensée théorique et scientifique, ce qui lui permet de prêter attention aux connexions et aux relations les plus essentielles du monde qui l'entoure. Mais en aucun cas toujours dans leur travail, les enseignants et les parents remplissent les conditions nécessaires au plein développement mental du sous-bois. Et «on voit souvent comment les élèves, passant de classe en classe, sont de plus en plus accablés par le fardeau de l'apprentissage, combien d'entre eux l'évitent», écrit le célèbre professeur Sh.A. Amonashvili.

Pour aider les enfants à apprendre, il est nécessaire d'imaginer clairement que l'élément le plus important de la pensée scientifique qu'un enfant maîtrise à l'école n'est pas seulement de mettre en évidence l'essentiel du monde qui l'entoure, mais aussi la capacité à étayer, évaluer, contrôler son actions, son choix d’une méthode d’action particulière. Cela signifie que pour évaluationrésultats d'apprentissage, les adultes devraient partir de critères spéciaux qui reflètent les véritables indicateurs du développement de l'enfant, et non le succès dans la réalisation de certaines actions privées, quoique plutôt complexes.

S'il y a un adolescent plus jeune dans la famille, alors qu'on l'interroge sur les affaires de l'école: quelle note il a reçue aujourd'hui ou ce qu'il a appris aujourd'hui. La différence des questions reflète également l'essence du problème du déclin de l'intérêt pour l'apprentissage au début de l'adolescence. Dans la question de l'évaluation, seul le résultat est involontairement accordé de l'importance, et l'évaluation mesure les capacités, le travail acharné et d'autres qualités de l'élève. Le résultat d'apprentissage est très important, mais il ne s'exprime pas uniquement dans l'évaluation. Il s'exprime dans les connaissances et compétences réelles de l'enfant. La difficulté vient du fait que les parents, souvent sans s'en rendre compte, adaptent leur attitude envers l'enfant en fonction de sa réussite scolaire. La réussite d'un enfant dans l'apprentissage est déterminée par de nombreux facteurs, y compris la confiance des parents en sa force et ses capacités, l'aide et le soutien réels des parents, et pas simplement une autre notation sur une mauvaise note ou des efforts insensés pour réécrire les devoirs à plusieurs reprises.

Pour changer l'attitude envers le succès et l'échec de l'enfant dans l'apprentissage, vous devez comprendre ce qui les a causés. Peut-être qu'une idole se trouve sur son chemin, qui, selon Sukhomlinsky, attend l'enfant à l'école. Une idole est une évaluation. L'évaluation prend souvent beaucoup d'importance dans la vie d'un enfant. Du côté de l'adulte, il doit d'abord présupposer de tels critères connus de l'enfant lui-même. Ensuite, l'évaluation devient significative, et l'enfant apprend à évaluer ses progrès dans l'assimilation du matériel. L'auto-apprentissage encouragera l'enfant à continuer d'apprendre. Les parents peuvent faire beaucoup pour leurs enfants à cet égard s'ils essaient de voir par eux-mêmes le côté significatif de l'évaluation et d'enseigner cette vision de l'enfant, sans se concentrer aveuglément sur la signification sociale des évaluations.

La recherche moderne montre qu'un enfant ne peut pas être constamment dans une situation de consommation de connaissances toutes faites. Il veut et sait comment lui apprendre. Soyez actif, indépendant dans les activités éducatives et cognitives. Il apparaît et se forme en elle en tant que personne. Pour que cela se produise, afin que l'enfant soit aussi avide de connaissances qu'à l'âge préscolaire, et aspire à agir comme un adulte, les parents doivent à tous égards l'encourager dans ses études, en accueillant les plus petites réussites et en ne se concentrant pas sur les échecs temporaires. Ce n'est parfois pas facile à faire, cela nécessite le travail conjoint d'un enseignant et des parents. Mais il se justifie d'autant plus que son but est toujours noble: la création de conditions favorables au développement de l'individu. Venir à l'école non seulement à la demande de l'enseignant, non seulement en affirmant son «parti pris», mais aussi en tant que personne partageant les mêmes idées, en tant que personne intéressée par le développement de votre enfant - ce sont de nouvelles relations pour les parents qui surviennent avec l'admission d'un enfant à l'école. Leur mise en œuvre n'est pas moins difficile que la restructuration des idées sur l'enfant lui-même et ses propres méthodes d'éducation. Mais ils doivent être construits de manière digne, car vous et l'enseignant êtes pour l'enfant les représentants du monde adulte, où il a tellement hâte d'arriver.

Le jeune adolescent ne développe encore que des manières générales de s'orienter dans les propriétés essentielles des choses et des phénomènes. Il apprend juste à faire la distinction entre l'accidentel et le licite dans tous les domaines de la vie humaine, il ne fait que développer des critères pour s'évaluer lui-même et les autres. Il apprend simplement à agir du point de vue de son évaluation, en choisissant arbitrairement un mode de comportement. Si les adultes ne lui donnent pas des évaluations réelles et significatives, il les remplacera par des fétiches et des idoles qui couvrent l'essence des choses et des relations humaines. Sans voir, sans savoir, n'ayant pas de motifs de libre choix et d'évaluation, il continuera sur les propriétés aléatoires des choses. sur les stéréotypes et les modèles.

Le processus de prise de conscience de soi, etc. tout d'abord, une composante aussi importante de celle-ci que l'estime de soi est étroitement corrélée à divers états psychologiques de l'adolescent, en particulier, tels que l'anxiété, les peurs, le doute de soi, etc. Ce sont une sorte d'indicateurs émotionnels du développement de l'estime de soi et de la conscience de soi.

Comme le note A.I. Zakharov, les peurs éprouvées par les adolescents sont en grande partie dues à l'une des principales contradictions de cet âge: la contradiction entre le désir de l'adolescent d'être lui-même, de préserver son individualité et en même temps d'être avec tout le monde, c'est-à-dire appartenir à un groupe, correspondre à ses valeurs et à ses normes. »Pour le résoudre, l'adolescent a deux moyens: soit de se replier sur lui-même au prix de perdre les liens avec ses pairs, soit de renoncer à l'excellente liberté, à l'indépendance des jugements et appréciations et se soumettre totalement au groupe.le choix de l'égocentrisme ou du conformisme Cette situation contradictoire dans laquelle se trouve un adolescent est l'une des principales sources de ses peurs, qui ont un conditionnement social évident;

L'un des premiers endroits de cette série est la peur de ne pas être soi-même, en fait, cela signifie la peur du changement. Son «provocateur», ce sont les expériences de l'adolescent provoquées par des changements dans l'image de son corps. Par conséquent, les adolescents ont tellement peur de leur propre laideur physique et mentale, qui s'exprime paradoxalement dans leur intolérance à ce genre de carences des autres ou dans des pensées obsessionnelles sur la laideur de leur silhouette.

Pour les adolescents, les craintes d'attaque, d'incendie et de maladie sont également caractéristiques, ce qui est particulièrement typique pour les garçons, ainsi que les éléments et l'espace confiné, qui sont plus typiques pour les filles. Tous ont la nature de la peur et sont associés d'une manière ou d'une autre à la peur de la mort.

Le nombre de peurs dans le domaine des relations interpersonnelles, notées aux âges précédents, augmente également à cet âge. L'un des stimulants de ces peurs est le manque de relations émotionnellement chaleureuses avec les parents, ainsi que des relations conflictuelles avec eux. Cela rétrécit le cercle social de l'adolescent et le laisse seul avec ses pairs. La valeur de la communication à cet âge étant extrêmement élevée, l'adolescent a peur de perdre ce seul canal de communication.

Les conséquences des peurs sont multiples, mais les principales sont l'insécurité croissante, à la fois en soi et chez les autres. Le premier devient une base solide pour la suspicion, et le second - la suspicion. En conséquence, cela se transforme en une attitude préjugée envers les gens, en conflit et en isolement du «je». A.I. Zakharov qualifie tout cela de manifestation de peurs obsessionnelles ou d'anxiété. La peur obsessionnelle (anxiété) est perçue par un adolescent comme quelque chose d'étranger, allant involontairement, comme une sorte d'obsession. Les tentatives pour y faire face par elles-mêmes ne font que contribuer à son renforcement et à une augmentation de l'anxiété. "

Il a été constaté qu'à l'âge de 13-14 ans, le sentiment d'anxiété est significativement plus élevé qu'à l'âge de 15-16 ans. Dans le même temps, si dans le premier, il reste pratiquement inchangé, dans le second, il diminue considérablement à 15 ans par rapport à la période précédente, et à 16 ans, il augmente à nouveau fortement. Et encore un fait intéressant. Si à 13-14 ans (7e à 8e année), il n'y a pas de différence dans le niveau d'anxiété chez les garçons et les filles, alors

À 16 ans (10e année), les filles ont un niveau plus élevé que les garçons. Ainsi, l'anxiété à l'âge de 13-14 ans est une caractéristique d'âge qui chevauche les caractéristiques individuelles de développement, dont il faut tenir compte pour empêcher le développement mental d'un adolescent.

En comparant la dynamique de l'anxiété à la dynamique de l'estime de soi, il est facile de découvrir leur étroite interdépendance. et surtout au lycée. Plus l'estime de soi est élevée et adéquate, moins il y a d'anxiété et plus de confiance en soi et en ses capacités.

Une autre caractéristique de la formation de la conscience de soi d'un adolescent est un sentiment accru d'estime de soi. Il semble souvent à un adolescent qu'ils veulent l'humilier. Pour lui, comme indiqué ci-dessus, en général, un besoin accru de gentillesse humaine est caractéristique. Il réagit douloureusement au mensonge, au faux-semblant, même s'il se comporte souvent lui-même de cette manière.

Ainsi, bien que les adolescents de 15 à 16 ans aient tous les aspects de la conscience de soi de la personnalité, il n'est pas nécessaire de parler de son exhaustivité et de sa formation. Cette conclusion est également vraie pour la période du début de l'adolescence (16-17 ans).

Quant au jeune âge de l'adolescent, il est difficile de parler de l'état de préparation structurelle de la conscience de soi. Certains de ses composants sont en cours de formation.

En savoir plus sur le thème «Je» et les états psycho-émotionnels d'un adolescent:

  1. Socialisation de la personnalité d'un adolescent comme étape dans la formation de la conscience de soi
  2. Évaluation complète de l'état de santé des enfants et des adolescents
  3. DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE ET NERVO-MENTAL D'UN ENFANT. ÉVALUATION GLOBALE DE LA SANTÉ DES ENFANTS. ÉVALUATION DE L'ÉTAT FONCTIONNEL DU SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE CHEZ LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS

introduction

Chapitre I. Conditions mentales et caractéristiques d'âge du sujet

1.1. Caractéristiques psychologiques de l'adolescence 10

1.1.1. Caractéristiques psychologiques des différentes étapes de l'adolescence 24

1.2. Conditions mentales à différentes périodes d'âge 30

1.2.1. Caractéristiques des états mentaux à l'adolescence 47

Chapitre II. Caractéristiques phénoménologiques des états mentaux des adolescents

2.1. Organisation et méthodes de recherche sur les états mentaux, les processus et les traits de personnalité à l'adolescence 59

2.2. Caractéristiques phénoménologiques des états mentaux des adolescents 72

2.2.1. Caractéristiques des états mentaux typiques à différents stades de l'adolescence 81

2.2.2. Soulagement des états mentaux typiques à différents stades de l'adolescence 97

Chapitre III. Caractéristiques de la relation entre les états mentaux, les processus et les traits de personnalité à l'adolescence

3.1. La relation entre les états mentaux et les processus mentaux à l'adolescence 121

3.2. Caractéristiques de la relation entre les états mentaux et les traits de personnalité à l'adolescence 156

Conclusion et conclusions 180

Littérature 183

Applications 207

Introduction au travail

Pertinence du sujet de recherche.L'étude des états mentaux en psychologie moderne est particulièrement pertinente, car grâce à la fonction intégratrice des états, l'unité du mental est assurée, ce qui entraîne la formation d'une structure psychologique intégrale de la personnalité, comprenant des propriétés, des états, des processus. et leurs interconnexions. Pour la pratique psychologique, l'importance des études sur les états mentaux est associée à leur influence sur l'efficacité de tous les types de vie humaine.

L'analyse des recherches sur le problème des états mentaux nous permet de conclure qu'en plus d'un petit nombre de travaux réalisés dans le courant dominant de la psychologie générale (VAGanzen, ND Levitov, AO Prokhorov, etc.), l'étude des états a été réalisée dans le cadre de disciplines psychologiques spéciales: psychologie de l'ingénieur (L.G.Dikaya, A.B. Leonova, A.I. Fukin et autres), psychologie du sport (V.L.Marishchuk, V.K.Safonov, O.A. Chernikova, etc.), psychologie de l'éducation (VP Balakirev, TN Vasilieva, LMStrakhova, etc.), psychologie médicale (BD Karvasarsky, TANemchin, etc.), etc.

Dans le même temps, de nombreux chercheurs notent que les états mentaux d'une personne doivent certainement être considérés en tenant compte de la période d'âge, car chacune des périodes de développement laisse son empreinte sur la conscience, l'intensité, le nombre et la qualité des états vécus, le capacité à les réguler (SV Velieva, G N. Gening, A.O. Prokhorov, Yu.E. Sosnovikova et autres). Cela est dû au fait que l'actualisation et la répétition d'états mentaux typiques entraînent à leur tour des changements dans le développement mental de l'adolescent, affectant la sphère cognitive de la personnalité et la formation de propriétés psychologiques (AO Prokhorov, EB Tsagarelli, etc.). L'influence des états est médiée par la situation sociale de développement, les activités dirigeantes et les caractéristiques psychologiques de la personnalité. Dans ce contexte, la signification théorique et pratique est l'étude

la relation des états mentaux avec les processus mentaux et les traits de personnalité à différentes périodes d'âge, sous l'influence des déterminants ci-dessus.

L'étude des états mentaux à l'adolescence est particulièrement pertinente. Caractéristiques de l'adolescence (conflit accru, anxiété, dépendance aux pairs, préoccupation pour les questions de genre, recherche de son «image de soi», sens de l'âge adulte, réflexion, etc.) et de la crise de l'adolescence, que certains scientifiques (DB Elkonin, TV Dragunov et autres) sont considérés comme les plus difficiles, contribuent à l'émergence d'une instabilité émotionnelle aiguë. Dans les conditions modernes, le problème de la complication constante de l'activité éducative, qui se traduit par une augmentation du nombre de matières étudiées, de la quantité totale d'informations et de la nécessité d'une autodétermination professionnelle suffisamment précoce, s'ajoute aux problèmes typiques. de l'adolescence. La difficulté réside également dans le fait que, dès la préparation à l'activité professionnelle, les adolescents ne sont pas encore prêts à se traiter à l'âge adulte et, en particulier, à réguler efficacement leurs états mentaux, ce qui ne peut qu'affecter la productivité des activités et des relations avec autres.

Les états mentaux des adolescents, qui sont le facteur le plus important de l'activité et du développement, de la formation des fonctions mentales et de la personnalité, ont été peu étudiés en psychologie du développement, ce qui se manifeste en théorie dans l'exhaustivité insuffisante des caractéristiques psychologiques de cet âge. groupe, réduisant l'efficacité de la formation, de l'éducation, de l'interaction avec les enfants et du développement en général ... Le noté contradictionidentifié problèmede cette étude: identifier les caractéristiques des états mentaux des adolescents.

Un objetrecherche - caractéristiques psychologiques des adolescents de différents groupes d'âge.

Choserecherche - états mentaux et caractéristiques de leur relation avec les processus mentaux et les traits de personnalité chez les adolescents.

butla recherche consistait en une étude comparative des caractéristiques des états mentaux typiques et de leur relation avec les processus mentaux et les traits de personnalité à différents stades de l'ontogenèse adolescente.

Hypothèsela recherche est basée sur l'hypothèse que les états mentaux des enfants à différents stades de l'adolescence sont caractérisés par une phénoménologie spécifique, dont les manifestations sont associées aux processus mentaux et aux propriétés de la personnalité en développement.

Pour atteindre l'objectif et tester l'hypothèse, il a fallu résoudre les tâches suivantes:

    Identifier et décrire les caractéristiques des états mentaux typiques des adolescents de différents groupes d'âge (pré-adolescent - 10-11 ans; plus jeune adolescent - 12-13 ans; adolescent moyen - 14-15 ans; adolescent plus âgé - 16-17 ans ans).

    Explorez la relation entre les processus mentaux et les états mentaux qui surviennent à divers stades de l'adolescence.

    Explorez la relation entre les états mentaux et les traits de personnalité à différentes étapes de l'adolescence.

Fondements méthodologiques et méthodes de recherche.La recherche a été menée sur la base de l'approche sujet-activité développée dans les travaux de S.L. Rubinshtein, A.V. Brushlinsky, K.A. Abulkhanova-Slavskaya et d'autres, qui considèrent la psyché et le développement non pas comme un phénomène indépendant distinct, mais comme une partie intégrante de l'activité, ainsi que les principes d'hétérochronie et de développement inégal mis en avant par L.S. Vygotsky et la structure par âge proposée par D.B. Elkonin et autres. Les principes théoriques et conceptuels

idées sur les états mentaux de non-équilibre d'une personne et leurs fonctions d'intégration A.O. Prokhorov.

La méthode d'organisation de l'étude était la méthode des tranches d'âge. Pour étudier les états mentaux, la méthodologie de A.O. Prokhorov "Soulagement de l'état mental". Des méthodes de mémorisation des mots et des formes géométriques, des tests de relecture, des tableaux de Gorbov, des tableaux de Gorbov-Schulte, des colonnes de nombres, SHTUR, la technique de Raven, les "Proposals" et la technique "Circles" de Varteg ont été utilisés pour diagnostiquer les processus mentaux.

Les traits de personnalité des sujets ont été étudiés à l'aide de la méthodologie de R. Cattell (version jeunesse - 14PF) et d'un questionnaire pour évaluer les sphères de la communication, de la volonté, des émotions, de l'intelligence, de l'estime de soi - N.M. Peisakhov, ainsi que le questionnaire que nous avons développé pour déterminer la gravité du sentiment de l'âge adulte.

Pour le traitement statistique, nous avons utilisé des critères paramétriques de communication (analyse de corrélation de Pearson) et des différences (test t de Student).

L'échantillon était composé d'adolescents âgés de 10 à 17 ans, d'élèves de niveau intermédiaire et supérieur (5e à 11e année) d'un établissement d'enseignement secondaire général. Au total, 1062 sujets ont participé à l'étude: 502 garçons et 560 filles. La recherche a été menée pendant la période d'activité éducative.

La nouveauté scientifique de la recherche réside dans le fait que pour la première fois dans le travail:

    Identifier les états mentaux, déterminer leur relief et leur structure, typiques des adolescents. Un trait caractéristique de l'adolescence était la présence d'états et d'états «de bout en bout», typiques seulement pour certaines sous-périodes de cet âge.

    L'interrelation des états mentaux avec les particularités des processus mentaux dans diverses sous-périodes de l'adolescence est montrée. Il s'exprime dans la plus grande influence des états sur les processus mnémotechniques et

influence différenciée sur la pensée, l'imagination, l'attention à différents stades du développement de l'adolescent.

    Les caractéristiques de la relation entre les traits de personnalité et les états mentaux, typiques des adolescents, ont été trouvées. Ces relations se caractérisent par la plus grande proximité d'interconnexions entre les états mentaux et les propriétés émotionnelles et intellectuelles de l'individu. La spécificité de l'influence du sentiment de l'âge adulte, des propriétés volitives et de l'estime de soi sur les états mentaux à différentes périodes de l'adolescence est mise en évidence.

    On montre qu'il y a une différence d'âge où le nombre de corrélations des états mentaux avec les processus et les traits de personnalité commence à augmenter, ce qui indique l'hétérochronie et le développement inégal de la personnalité de l'adolescent.

Signification théoriquel'étude consiste en ce que ses résultats complètent les idées scientifiques sur les états mentaux et leurs caractéristiques d'âge, et élargissent également la base théorique et empirique de la psychologie du développement en décrivant les modèles de relations entre les états mentaux et les processus mentaux et les traits de personnalité à l'adolescence. Établi à la fois des conditions typiques de «bout en bout», caractéristiques de toute l'adolescence, et des conditions spécifiques, caractéristiques de ses sous-périodes individuelles. Théoriquement importants sont les résultats qui indiquent la présence d'une certaine cyclicité liée à l'âge des changements d'états mentaux, des transformations structurelles de ces états et la spécificité de leurs relations avec les processus mentaux et les traits de personnalité, reflétant l'hétérochronisme et l'inégalité du développement de la personnalité de l'adolescent. traiter.

Importance pratiquedu travail réside dans le fait que dans le système éducatif, les résultats obtenus peuvent servir de base au développement de nouvelles technologies pédagogiques d'enseignement, d'éducation et de développement

adolescents, ainsi que pour améliorer la formation psychologique générale des étudiants des universités. Les résultats de l'étude permettent de combler le fossé en psychologie générale, éducative et développementale concernant les états mentaux des adolescents et peuvent être recommandés pour l'inclusion de ces données dans les cours de pédagogie et de psychologie pour les étudiants des universités pédagogiques et des universités, les étudiants de cours de formation avancée pour enseignants, etc. Les «sentiments de l'âge adulte» peuvent être utilisés en psychologie du développement et en psychologie de l'éducation. Les dispositions suivantes sont portées à la défense:

    Chaque étape d'âge de l'adolescence est caractérisée par la spécificité de la manifestation des formes et des structures des états mentaux: on observe la dominance de certains aspects de la structure.

    La relation entre les états mentaux et les processus est caractérisée par une modification de l'intensité de l'interaction à différents stades du développement de la personnalité des adolescents. Les traits caractéristiques sont un changement dans la fréquence de corrélation des états et processus mentaux, la stabilité des connexions avec les processus mnésiques dans une relation différenciée avec d'autres processus au cours de l'ontogenèse adolescente. Il a été constaté que la pensée est plus influencée par les états d'activation et de somnolence, d'attention et d'imagination - des états d'activation et de peur.

    Un trait caractéristique de la relation entre les états mentaux et les traits de personnalité est la stabilité des liens avec les propriétés émotionnelles et intellectuelles, tout en différenciant les liens avec le sens de l'âge adulte, les propriétés volitives, la sociabilité, l'estime de soi dans diverses sous-périodes du développement de la personnalité de l'adolescent. .

4. L'une des confirmations de l'hétérochronie et du développement inégal
la personnalité d'un adolescent est la différence d'âge lorsque le
une augmentation du nombre de corrélations des états mentaux avec les processus et
Traits de personnalité.

La fiabilité des résultats a été assurée par une analyse approfondie du problème dans la détermination des positions théoriques et méthodologiques initiales; l'utilisation de méthodes de statistiques mathématiques adaptées aux objectifs, aux buts et à la logique de la recherche; test d'hypothèses expérimentales et empiriques; analyse quantitative et qualitative du matériel empirique.

Approbation et mise en œuvre des résultats. Des propositions théoriques et empiriques et des résultats de recherche ont été discutés lors de la Conférence scientifique et pratique régionale (Naberezhnye Chelny, 2001), du IIIe Congrès de la Société russe de psychologie (Saint-Pétersbourg, 2003), de la I Conférence scientifique et pratique panrusse "Modern Technologies dans l'éducation du système russe "(Penza, 2003), la conférence scientifique et méthodologique panrusse" Modernisation de l'éducation. Aspect régional "(Vologda, 2003), XIe conférence scientifique et pratique panrusse" Spiritualité, santé et créativité dans le système de contrôle de la qualité de l'éducation "(Kazan, 2003), conférence scientifique et pratique russe" Problèmes réels de l'éducation à le stade actuel »(Bugulma, 2003).

Mise en œuvre. Les résultats de la recherche de thèse ont été utilisés dans le processus éducatif dans la préparation des spécialistes de la Faculté de psychologie de l'Institut d'économie, de gestion et de droit (Kazan). Ces études ont servi de base à des consultations individuelles d'élèves et d'enseignants dans les écoles de la République du Tatarstan.

Il y a 12 publications sur le thème de la thèse avec un volume total de 2,5 pp.

Structure de travail.La thèse comprend une introduction, trois chapitres, une conclusion, des conclusions, une bibliographie, qui comprend 237 titres, et quatre annexes. L'ouvrage contient 11 tableaux et 18 figures. Le volume total est de 206 pages dactylographiées, hors pièces jointes.

Caractéristiques psychologiques de l'adolescence

L'étude de la psychologie de l'adolescence est l'une des principales directions de l'étude de la psychologie du développement (LS Vygotsky, IS Kon. AE Lichko. DB Elkonin. E. Erickson. Et al.). Divers aspects de l'adolescence sont décrits de manière suffisamment détaillée dans la littérature psychologique. L'adolescence est le domaine où la recherche est la plus abondante. Malgré cela, il n'y a même pas une seule périodisation de l'adolescence, tant les approches de cette période sont différentes selon les cultures, les théories différentes et lorsque l'on considère divers aspects de l'adolescence.

Les limites de l'adolescence dans la littérature médicale, pédagogique, psychologique, sociologique et juridique moderne, étrangère et nationale, sont comprises de différentes manières. L'adolescence (l'adolescence) d'E. Erickson n'est donc pas séparée de l'adolescence et prend l'âge de 12 à 18 ans. L'inconvénient de cette périodisation peut être appelé le mélange de deux périodes d'âge en une seule, car l'adolescence et l'adolescence présentent des différences significatives dans la maturation physique, les activités dirigeantes, les intérêts, etc. Dans la jurisprudence, les mineurs sont considérés comme des personnes âgées de 14 à 17 ans. Le principal inconvénient de ces périodisations est la conventionnalité du début et de la fin de la période et le manque de prise en compte des différences de sexe dans la caractérisation de la période. Dans les manuels modernes de psychologie du développement et du développement, les limites de l'adolescence diffèrent également. Par exemple, B.C. Mukhina a entre 11-12 et 15-16 ans; de E.E. Sapogova - de 9-11 à 14-15 ans, et dans le manuel édité par T.D. Martsinkovskaya, diverses périodisations sont données sans préciser la périodisation prise comme base.

Il convient de souligner que les auteurs ci-dessus considèrent l'adolescence comme une période unique, mais il existe également des périodisations qui y distinguent un certain nombre de sous-périodes. Par exemple, Sherrod, Haggeity et Featherman notent que la définition d'un adolescent en anglais (adolescent) inclut les personnes âgées de 13 à 19 ans. Cependant, ces tranches d'âge sont trop générales pour décrire le processus de développement complexe à un âge donné, il est donc proposé de diviser la période d'adolescence en deux: le début de l'adolescence (11-14 ans) et l'adolescence moyenne ou plus âgée (15-19 ans). . Dans la physiologie de l'âge russe, différentes limites de l'adolescence sont adoptées pour les garçons et les filles, car le développement se déroule à des rythmes différents et diffère qualitativement chez les enfants de sexes différents, et les sous-étapes suivantes sont distinguées: 1) hypophyse (de 8-10 à 9-12 ans chez les filles et de 10-13 à 12-14 ans chez les garçons); 2) activation des gonades (de 9-12 à 10-13 ans chez les filles et de 12-14 à 12-16 ans chez les garçons); 3) stéroïdogenèse maximale (de 10-13 à 11-14 ans chez les filles et de 12-16 à 15-17 ans chez les garçons); 4) la formation finale du système reproducteur (de 11-14 à 15-16 ans pour les filles et de 15-17 à 17-18 ans pour les garçons). Cette périodisation est valable pour analyser le taux de puberté, mais elle ne prend pas en compte les caractéristiques psychologiques de l'adolescence, qui peuvent être considérées comme le principal inconvénient. L.S. Vygotsky distingue deux phases de l'adolescence: négative (phase de pulsions) et positive (phase d'intérêts). La première phase est associée à l'effondrement et au dépérissement du système d'intérêts précédemment établi et aux processus de maturation et à l'émergence des premières pulsions organiques. Les symptômes de la première phase de l'adolescence sont caractérisés par une extrême variabilité, une dépendance situationnelle, une hétérogénéité et une complexité de comportement. La seconde phase est caractérisée par la maturation d'un nouveau noyau d'intérêts. L.I. Bozovic pense également que l'adolescence comporte deux phases: 12-15 ans et 15-17 ans.

L'une des périodisations les plus courantes de l'adolescence est la périodisation de D. B. Elkonin, qui, sur la base des critères de changement des principales formes d'activité, la divise en deux étapes: l'âge du collège (11-15 ans), lorsque la communication est l'activité principale, et l'âge du lycée (15-17 ans) ), lors de l'activité professionnelle éducative. Cependant, il convient de noter que dans l'école moderne, même dans les classes supérieures, le travail socialement utile ne reçoit pas toujours une importance aussi grande qu'auparavant. Par conséquent, la question se pose de savoir s'il est possible de considérer l'activité dans les grades supérieurs comme des intérêts éducatifs et professionnels, ou des intérêts professionnels, des compétences de recherche et la capacité à faire des projets de vie se forment plus tard, au cours de la période de formation professionnelle dans un secondaire spécialisé ou établissement d'enseignement supérieur.

Cette ambiguïté dans la périodisation de l'adolescence est due au fait que l'une de ses caractéristiques les plus importantes est l'hétérochronisme et un développement inégal. Donc, déjà L.S. Vygotsky distingue trois lignes de maturation: organique, sexuelle et sociale, qui commencent à diverger à l'adolescence. B. Livehude propose de faire la distinction entre le rythme biologique, le développement mental et spirituel, qui se déroulent à des rythmes différents tout au long de la vie. UN V. Mudrik propose de distinguer quatre types d'âge: l'âge chronologique - le nombre d'années vécues par un individu donné, l'âge physiologique - le degré de développement physique d'une personne, l'âge psychologique - le degré de développement mental, l'âge pédagogique - le degré de maîtrise la culture d'une société donnée.

Caractéristiques des états mentaux à l'adolescence

Comme indiqué ci-dessus, l'adolescence est l'une des étapes les plus importantes de la formation de la personnalité, lorsque les enfants présentent à la fois des traits d'enfance et d'adulte. Des caractéristiques inhérentes uniquement à l'adolescence peuvent être observées dans l'étude des états mentaux des enfants d'une période d'âge donnée.

E.P. Ilyin note que les états mentaux vécus par les adolescents sont largement associés à la communication, qui détermine à la fois leur contenu et leur caractère. Dans le même temps, les adolescents conservent une attitude négative envers eux-mêmes, c'est pourquoi cet âge se caractérise par une prédisposition aux émotions négatives et un décalage dans la sphère motivationnelle.

E.P. Ilyin identifie les caractéristiques suivantes caractéristiques de la sphère émotionnelle des adolescents:

1. Excitabilité émotionnelle très élevée, grâce à laquelle les adolescents se distinguent par leur irascibilité, manifestation violente de leurs sentiments, passion: ils se lancent avec ardeur dans une affaire intéressante, défendent passionnément leurs opinions, sont prêts à «exploser» à la moindre injustice envers eux-mêmes et leurs camarades;

2. Une plus grande stabilité des expériences émotionnelles par rapport aux élèves plus jeunes;

3. Disponibilité accrue à ressentir la peur, se manifestant par l'anxiété;

4. Incohérence des sentiments: par exemple, ils peuvent défendre ardemment leur camarade, bien qu'ils comprennent qu'il mérite d'être condamné.

5. L'apparition de l'anxiété non seulement au sujet de l'évaluation des adolescents par les autres, mais aussi de l'estime de soi;

6. Sentiment d'appartenance à un groupe très développé, à cause duquel les adolescents ressentent la désapprobation de leurs camarades de manière plus aiguë et douloureuse que la désapprobation des adultes; on craint souvent d'être rejeté par le groupe;

7. Présenter des exigences élevées en matière d'amitié, qui est basée sur des intérêts communs, des sentiments moraux;

8. Manifestation d'un sens civil du patriotisme.

Dans l'étude des états mentaux de l'adolescence, Yu.E. Sosnovikova identifie les groupes d'états négatifs suivants:

1) Inconfort interne, irritabilité, absence de but, quand il est difficile de rassembler ses pensées, de contrôler ses actions. La volonté est réduite, les émotions sont désinhibées, les pensées ne sont pas collectées. Les adolescents sont subordonnés à la situation et peuvent commettre des actions défavorables sous son influence sans avoir aucune intention particulière de le faire.

2) Insatisfaction exprimée, hostilité, attitude négative envers les autres, qui ne vise pas un certain objet, une action ou une personne, mais s'étend à presque tous ceux qui se trouvent à proximité.

3) Des conditions proches de l'agressivité, de la pugnacité, de la colère, de la grossièreté, qui provoquent des conflits avec les pairs et les adultes.

4) Explosions affectives - combat, impolitesse, insultes, discipline.

Yu.E. Sosnovikava a constaté que les états négatifs surviennent plus souvent dans un contexte de fatigue, c'est-à-dire à la fin de la journée ou de la semaine de travail. Néanmoins, malgré l'ampleur de la gamme de manifestations des états négatifs, il existe des différences individuelles significatives associées aux attitudes et à la réussite des adolescents.

Les états positifs les plus souvent vécus par les adolescents sont (ibid.): 1) Les états de bonne humeur joyeuse accrue, d'exaltation, de disposition, d'activité émotionnelle, de sociabilité. 2) Un état de joie orageuse, de plaisir à réaliser ce que vous voulez, lorsque vous réussissez dans les études ou le sport, en regardant des films ou en écoutant de la musique, etc. 3) Le désir d'une activité physique vigoureuse. 4) Les états de performance intellectuelle, qui sont le plus souvent associés à des efforts volontaires.

La plupart des états émotionnels et intellectuels positifs des adolescents ne sont pas de nature consciente et sont causés par des causes externes, tandis que les états volitifs sont conscients et causés par des causes internes.

LEUR. Mirziev a constaté que les lycéens et les étudiants éprouvent le plus souvent 29 états mentaux émotionnels (inspiration, peur, amour, douleur mentale, peur, etc.), 6 états mentaux volitifs (paresse, impuissance, insécurité, etc.), 5 états mentaux intellectuels (perplexité, doute, etc.), 5 états psychophysiologiques (stress, dépression, fatigue, etc.). Parlant d'états émotionnels, 27% des personnes interrogées ont admis qu'elles éprouvent plus d'excitation que les autres états, 14% - inspiration et joie, 10% - indignation, suivie de peur, etc. Parmi les états volitifs, 30% connaissent le plus souvent la paresse, 15% - l'attente, 12% - l'incertitude, 10% - l'indécision. Parmi les états intellectuels, 23% des répondants ont choisi la méditation, 18% - le doute, 6% - la dualité, etc. Parmi les états psychophysiologiques, 18% des répondants éprouvent de la fatigue, 9% - calme, 5% - dépression, stress, dépression.

Organisation et méthodes de recherche sur les états mentaux, les processus et les traits de personnalité à l'adolescence

Échantillon de sujets. Le but de cette étude étant d'étudier les caractéristiques des états mentaux à l'adolescence, l'échantillon était composé d'adolescents âgés de 10 à 17 ans, c'est-à-dire d'élèves des classes moyennes et supérieures (5 à 11 ans) d'une école secondaire. Conformément à la périodisation de A.E. Lichko, les adolescents ont été divisés en sous-groupes d'âge: pré-adolescent - 10-11 ans - 155 personnes (80 - hommes, 75 - femmes), les plus jeunes adolescents - 12-13 ans - 184 personnes (80 - hommes, 104 - femmes ), adolescent moyen - 14-15 ans - 209 personnes (104 - hommes, 105 - femmes), adolescent senior - 16-17 ans - 215 personnes (93 - hommes, 122 femmes).

Ainsi, au premier stade de l'étude, 763 adolescents âgés de 10 à 17 ans ont participé à l'étude: 357 hommes et 406 femmes. En outre, 127 adolescents ont participé à l'étude pour compiler un questionnaire pour déterminer la gravité des sentiments de l'âge adulte.

Au deuxième stade, l'étude portait sur 172 adolescents âgés de 10 à 17 ans (94 hommes et 78 femmes), également répartis en sous-groupes d'âge: pré-adolescent - 10-11 ans - 42 personnes (23 hommes, 19 - femmes), adolescent junior - 12-13 ans - 47 personnes (28 - hommes, 19 - femmes), adolescent moyen - 14-15 ans - 47 personnes (25 - hommes, 22 - femmes), adolescent senior - 16-17 ans - 36 personnes (18 - hommes, 18 - femmes).

Au total, 1 062 sujets ont participé à diverses études.

Étapes de la recherche expérimentale. Lors de la première étape, les états mentaux typiques des adolescents ont été identifiés qui surviennent lors des activités éducatives. De plus, les principales raisons de l'émergence de ces conditions et les méthodes de régulation des états mentaux les plus souvent utilisées par les adolescents ont été identifiées. A ce stade ont été utilisés: la méthode des questionnaires et des entretiens. L'étude a été menée individuellement, avec de petits groupes d'adolescents et dans les salles de classe.

L'analyse théorique a montré qu'à l'adolescence il y a un sens spécifique de l'âge adulte. Cependant, il n'existe aucune méthode pour étudier ce sentiment. À l'aide d'un questionnaire, il a été constaté que les adolescents comprennent le concept de «maturité, maturité». Cette enquête portait sur 127 adolescents plus âgés (51 hommes, 76 femmes). Les qualités identifiées par les adolescents comme des traits distinctifs d'un adulte sont présentées dans le tableau 1.

Sur la base des résultats de l'enquête, un questionnaire a été élaboré pour déterminer le niveau d'expression du sentiment de l'âge adulte chez les adolescents.

Au deuxième stade, une étude empirique des états mentaux typiques des adolescents et de leur relation avec les processus mentaux dans l'activité éducative a été réalisée; et aussi une étude de la relation entre les états mentaux et les traits de personnalité des adolescents.

Nous avons étudié les conditions typiques de toutes les sous-périodes de l'adolescence (peur, joie, activation, somnolence) et les conditions typiques de cette sous-période (intérêt et renouveau - en pré-adolescence, fatigue - en adolescence plus âgée)

Les caractéristiques du changement de la gravité des paramètres des états mentaux typiques des adolescents (processus mentaux, réactions physiologiques, expérience et comportement) dans divers sous-groupes d'âge de l'adolescence ont été révélées.

Lorsque les adolescents ont connu des états mentaux typiques, des processus mentaux tels que la mémoire (mémoire verbale et figurative à court et long terme), l'attention (productivité, stabilité, commutation, concentration, capacité d'attention), la pensée et l'imagination ont été étudiés.

De plus, les traits de personnalité des sujets ont été identifiés, ainsi que les traits de personnalité caractéristiques de l'adolescence, à l'aide du questionnaire de l'auteur pour déterminer la sévérité du sentiment de l'âge adulte.

Pour traiter les résultats, les méthodes statistiques de l'analyse de corrélation de Pearson ont été utilisées, la fiabilité des différences a été évaluée à l'aide du test t de Student. Des figures, des tableaux, des histogrammes et des graphiques radar sont utilisés pour illustrer les résultats.

La relation entre les états mentaux et les processus mentaux à l'adolescence

Cette section analyse les différences entre les états, ainsi qu'entre l'expérience d'un état dans différentes sous-périodes d'âge (tableau 10). Les indicateurs moyens des processus mentaux dans diverses sous-périodes de l'adolescence sont présentés à l'annexe 3.

Remarque: la revitalisation / la vigilance et l'intérêt sont des conditions spécifiques de la pré-adolescence, et la fatigue est de l'adolescence plus âgée, donc ils ne sont pas pris en compte dans les autres sous-périodes d'âge.

Le tableau montre qu'au niveau de signification de p 0,01 à l'âge pré-adolescent, les processus mentaux ont le plus de corrélations avec l'état d'activation et encore moins avec l'état de peur. Dans la plus jeune adolescence, les processus mentaux ont le plus de corrélations avec l'état de somnolence. La même image, comme dans l'adolescence plus jeune, est observée au milieu de l'adolescence, bien que dans cette sous-période d'âge, le nombre de corrélations de la peur avec les processus se rapproche du nombre de corrélations de la somnolence. La diminution de la cohérence entre les processus mentaux et les états de la sous-période à la sous-période de l'adolescence (jusqu'à l'adolescence plus âgée) est cohérente avec les données de G.N. Gening, qui a révélé une tendance similaire chez les jeunes écoliers.

À l'adolescence plus âgée, le nombre de corrélations entre les processus et les états mentaux est beaucoup plus élevé que dans les sous-périodes d'âge précédentes. Le nombre de corrélations de la peur, de l'activation et de la somnolence avec les processus de l'adolescence plus âgée est environ deux fois le nombre de corrélations dans l'adolescence plus jeune et moyenne, et la joie est trois fois plus élevée. Le nombre de corrélations de processus et d'états mentaux dans l'adolescence plus âgée est comparable au nombre de corrélations dans la pré-adolescence, cependant, dans ce cas, il y a une légère augmentation. L'état de somnolence a également le plus de corrélations avec les processus mentaux. le moins de tous - la peur.

On peut supposer que la diminution de la relation de la plupart des états (joie, activation et somnolence) avec les processus mentaux de la pré-adolescence au milieu de l'adolescence indique une augmentation de la stabilité des processus. Cette tendance ne correspond pas seulement à l'état de peur, dont le nombre de corrélations avec les processus croît tout au long de l'adolescence. Cela est peut-être dû au fait qu'à l'école et à la maison, l'appel à la punition en cas d'échec ou de mauvais comportement prévaut traditionnellement. En conséquence, l'accent mis sur le fait d'éviter la punition et, par conséquent, la peur, en tant qu'état habituel, est consolidé et motive au maximum l'activité. Une forte augmentation du nombre de corrélations de tous les états avec des processus à l'adolescence plus âgée est associée à l'approche des adolescents de la phase pré-critique de la crise de 17 ans (tout comme à l'âge pré-adolescent - avant la crise adolescente) .

Lors de l'analyse des résultats de l'étude et de leurs corrélations, des différences non seulement quantitatives, mais aussi qualitatives ont été révélées dans l'influence des états mentaux sur les processus mentaux dans différentes sous-périodes d'âge. Les corrélations entre les indicateurs des processus mentaux et les états mentaux dans différentes sous-périodes de l'adolescence sont indiquées dans les figures.

Considérez les caractéristiques de la relation entre les états mentaux et divers types de mémoire (verbale à court et à long terme, figurative à court et à long terme) (Fig. 11).

La relation des états avec différents types de mémoire à l'âge pré-adolescent (10-11 ans) peut se refléter sous la forme d'une figure (Fig. 11).

Il existe une corrélation à un niveau de signification de p 0,01 entre l'indicateur de mémoire verbale à court terme et les états de joie, d'activation (relation positive) et de revitalisation / vivacité (relation négative). Dans la plus grande mesure, ce type de mémoire est associé à la capacité de maîtrise de soi dans les états de joie et d'activation: meilleure est cette capacité, plus la mémoire verbale à court terme est productive dans les états susmentionnés. Cela suggère que la maîtrise de soi et l'autorégulation des états chez les enfants de 10 à 11 ans sont encore imparfaites, situationnelles, dépendantes du niveau de développement volontaire, et leur formation intensive se poursuit. En état de revitalisation / revitalisation, ce type de mémoire est associé, tout d'abord, aux particularités de la parole. Cependant, ce lien est négatif: avec une augmentation de l'activité, du tempo et du volume de la parole dans un état d'animation / animation, la mémoire verbale à court terme se détériore, car l'attention est dispersée entre la parole et la mémorisation.