Crise de trois ans. La crise de trois ans - que faire pour les parents. Symptômes d'une crise chez les enfants

Hier, votre bébé était si doux et obéissant, mais aujourd'hui, il fait des crises de colère, est impoli en toute occasion et refuse catégoriquement de répondre aux demandes de sa mère. Que lui est-il arrivé? Très probablement, l'enfant est entré dans la soi-disant crise de trois ans. D'accord, cela semble impressionnant. Mais comment les adultes devraient-ils réagir face à un comportement aussi enfantin et que faire pour les parents fatigués des caprices ?

Dans la littérature psychologique, une crise de trois ans est appelée une période de vie spéciale et relativement courte d'un enfant, qui se caractérise par des changements importants dans son développement mental. La crise ne survient pas forcément au troisième anniversaire, l'âge moyen de survenue est de 2,5 à 3,5 ans.

"Je ne veux pas! Je ne le ferai pas ! Ne pas! Moi-même! "

• La période d'entêtement commence à environ 1,5 an.
• En règle générale, cette phase se termine par 3,5 à 4 ans.
• Le pic d'entêtement se produit à 2,5-3 ans.
• Les garçons sont plus têtus que les filles.
• Les filles sont plus souvent méchantes que les garçons.
• Pendant la période de crise, des crises d'entêtement et de sautes d'humeur surviennent chez les enfants 5 fois par jour. Certains ont jusqu'à 19 fois.

Une crise est une restructuration d'un enfant, de sa croissance.

La durée et la gravité des manifestations de réactions émotionnelles dépendent en grande partie du tempérament de l'enfant, du style familial d'éducation et des caractéristiques de la relation entre la mère et le bébé. Les psychologues sont sûrs que plus les parents se comportent autoritaires, plus la crise devient brillante et aiguë. D'ailleurs, il peut augmenter avec le début de la visite.

Si récemment les parents ne comprenaient pas comment apprendre aux enfants à être indépendants, maintenant il y en a trop. Phrases « moi-même », « je veux / je ne veux pas » sont entendus régulièrement.

L'enfant est conscient de lui-même en tant que personne à part, avec ses propres désirs et besoins. C'est le néoplasme le plus important de cette crise de l'âge. Ainsi, une période aussi difficile se caractérise non seulement par des conflits avec la mère et le père, mais aussi par l'émergence d'une nouvelle qualité - la conscience de soi.

Et pourtant, malgré l'âge adulte apparent, le bébé ne comprend pas comment obtenir la reconnaissance et l'approbation des parents. Les adultes continuent de traiter l'enfant comme s'il était petit et inintelligent, mais pour lui, il est déjà indépendant et grand. Et une telle injustice le rend rebelle.

7 principaux signes d'une crise

Outre la recherche d'indépendance, la crise de trois ans présente d'autres symptômes caractéristiques, grâce auxquels elle ne peut être confondue avec les mauvais comportements et la maltraitance des enfants.

1. Négativisme

Le négativisme oblige le bébé à s'opposer non seulement à celui de sa mère, mais aussi à son propre désir. Par exemple, les parents proposent d'aller au zoo, mais le bébé refuse catégoriquement, bien qu'il veuille lui-même vraiment voir les animaux. Le fait est que les propositions viennent d'adultes.

La désobéissance et les réactions négatives doivent être distinguées. Les enfants désobéissants agissent selon leurs désirs, qui vont souvent à l'encontre des désirs de leurs parents. Soit dit en passant, le négativisme est souvent sélectif : l'enfant ne répond pas aux demandes d'un individu, le plus souvent d'une mère, et se comporte avec les autres comme avant.

Conseils:

Vous ne devez pas parler aux enfants sur un ton autoritaire. Si votre enfant a une attitude négative envers vous, donnez-lui l'occasion de se calmer et de s'éloigner des émotions excessives. Parfois demande, au contraire, de l'aide : "Ne t'habille pas, nous n'irons nulle part aujourd'hui.".

2. Entêtement

L'entêtement est souvent confondu avec la persévérance. Cependant, la persévérance est une qualité utile et volontaire qui permet au petit homme d'atteindre l'objectif, malgré les difficultés. Par exemple, pour finir de construire une maison de cubes, même si elle tombe en morceaux.

L'entêtement se distingue par le désir de l'enfant de tenir bon jusqu'au bout uniquement parce qu'il l'a déjà demandé une fois. Disons que vous avez invité votre fils à dîner, mais il refuse. Vous commencez à convaincre, et il répond : "J'ai déjà dit que je ne mangerai pas, donc je ne mangerai pas".

Conseils:

N'essayez pas de convaincre la miette, car vous le priverez de la chance de se sortir de la situation avec dignité. Une solution possible est de dire que vous laissez de la nourriture sur la table et qu'il peut manger quand il a faim. Cette méthode est mieux utilisée que pendant une crise.

3. Le despotisme

Le plus souvent, ce symptôme survient dans les familles avec un seul bébé. Il essaie de faire faire à sa mère et à son père ce qu'il veut. Par exemple, une fille exige que sa mère soit avec elle tout le temps. S'il y a plusieurs enfants dans la famille, alors les réactions despotiques se manifestent par de la jalousie : le bébé crie, piétine, pousse et prend les jouets de son frère ou de sa sœur.

Conseils:

Ne vous laissez pas manipuler. Et en même temps, essayez de faire plus attention aux enfants. Ils doivent se rendre compte que l'attention des parents peut être attirée sans scandales ni crises de colère. Attirez le bébé aux tâches ménagères - préparez le dîner pour papa ensemble.

4. Le symptôme de la dépréciation

Pour l'enfant, la valeur des anciens attachements disparaît - pour les gens, les poupées et les voitures préférées, les livres, les règles de comportement. Soudain, il commence à casser des jouets, à déchirer des livres, à crier des noms ou à grimacer devant sa grand-mère, d'une impolitesse totale. De plus, le lexique du bébé s'étoffe constamment, se remplissant, entre autres, de divers mots mauvais et même indécents.

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Conseils:

Essayez de distraire les enfants avec d'autres jouets. Au lieu de voitures, prenez le constructeur, au lieu de livres, choisissez le dessin. Regardez souvent des images sur le sujet : comment se comporter avec les autres. Ne lisez tout simplement pas les cours magistraux, il vaut mieux jouer les réactions dérangeantes de l'enfant dans des jeux de rôle.

5. L'obstination

Ce symptôme désagréable de crise est impersonnel. Si le négativisme concerne un adulte en particulier, alors l'obstination vise le mode de vie habituel, tous les actes et objets que les proches proposent à l'enfant. Elle se rencontre souvent dans des familles où il y a des désaccords sur la question de l'éducation entre maman et papa, les parents, etc. L'enfant cesse simplement de répondre à toutes les exigences.

Conseils:

Si le bébé ne veut pas nettoyer les jouets tout de suite, emmenez-le dans d'autres activités - par exemple, dessinez. Et après quelques minutes, vous constaterez qu'il commencera lui-même à mettre des voitures dans le panier, sans votre rappel.

6. Émeute

Un enfant de trois ans essaie de prouver aux adultes que ses désirs ont autant de valeur que les leurs. Pour cette raison, il entre en conflit pour n'importe quelle raison. Il semble que l'enfant soit dans un état de "guerre" non déclarée avec les autres, protestant contre chacune de leurs décisions : "Je ne veux pas et je ne veux pas!".

Conseils:

Essayez de rester calme, amical et écoutez les opinions des enfants. Cependant, insistez sur votre décision en ce qui concerne la sécurité des enfants : "Vous ne pouvez pas jouer avec un ballon sur la route!"

7. Volonté personnelle

La volonté personnelle se manifeste dans le fait que les enfants luttent pour l'indépendance, et ce indépendamment de la situation spécifique et de leurs propres capacités. L'enfant veut acheter indépendamment n'importe quel produit dans le magasin, payer à la caisse, traverser la route sans tenir la main de sa grand-mère. Il n'est pas surprenant que de tels désirs ne provoquent pas beaucoup de plaisir chez les adultes.

Conseils:

Laissez votre bébé faire ce qu'il veut. S'il fait ce qu'il veut, il obtiendra une expérience inestimable, s'il échoue, il le fera la prochaine fois. Bien entendu, cela ne s'applique qu'aux situations absolument sans danger pour les enfants.

Consultation vidéo : Crise 3 Ans, 8 manifestations de la crise. Ce que les parents doivent savoir

Que doivent faire les parents ?

Tout d'abord, les adultes doivent comprendre que le comportement des enfants n'est pas un mauvais héritage ou une nature nuisible. Votre enfant est déjà grand et souhaite devenir indépendant. Il est temps de construire une nouvelle relation avec lui.

1. Réagissez de manière équilibrée et calme. Il ne faut pas oublier que le bébé, par ses actions, teste la force des nerfs parentaux et recherche les points faibles sur lesquels il peut être pressé. De plus, vous ne devez pas crier, vous effondrer sur les enfants et encore plus punir physiquement - des méthodes dures peuvent aggraver et prolonger le cours de la crise ().
2. Fixez-vous des limites raisonnables. Il n'est pas nécessaire de marteler la vie d'une petite personne avec toutes sortes d'interdits. Cependant, il ne faut pas aller à l'autre extrême, sinon, à cause de la permissivité, vous risquez d'élever un tyran. Trouvez le " juste milieu " - des limites raisonnables, au-delà desquelles il est catégoriquement impossible de dépasser. Par exemple, il est interdit de jouer sur la route, de marcher par temps froid sans coiffe, de sauter le sommeil diurne.
3. Encouragez l'autonomie. Tout ce qui ne présente pas de danger pour la vie d'un enfant, un enfant peut essayer de le faire, même si en cours d'apprentissage quelques tasses se cassent (). Votre bébé veut peindre sur du papier peint ? Fixez un papier à dessin au mur et donnez des marqueurs. Montre un réel intérêt pour votre lave-linge ? Une petite bassine d'eau tiède et des vêtements de poupée vous détourneront longtemps des tours et caprices.
4. Donnez le droit de choisir. La sagesse parentale suggère de donner même à un tout-petit de trois ans le choix entre au moins deux options. Par exemple, ne lui imposez pas de vêtements de dessus, mais proposez-lui de sortir avec une veste verte ou rouge :). Bien sûr, vous prenez toujours des décisions sérieuses, mais vous pouvez céder sur des choses sans scrupules.

Comment faire face aux caprices et aux crises de colère ?

Dans la plupart des cas, le mauvais comportement des enfants de trois ans - caprices et réactions hystériques - vise à attirer l'attention des parents et à obtenir la chose désirée. Comment une mère doit-elle se comporter pendant une crise de trois ans pour éviter des crises de colère constantes ?

1. Lors d'une explosion émotionnelle, il est inutile d'expliquer quelque chose au bébé. Cela vaut la peine d'attendre qu'il se calme. Si vous vous sentez hystérique dans un lieu public, essayez de détourner l'attention du « public » et de détourner l'attention de l'enfant. Rappelez-vous quel genre de chat vous avez vu dans la cour, combien de moineaux étaient assis sur une branche devant la maison.
2. Essayez d'atténuer les accès de colère à l'aide du jeu. La fille ne veut pas manger - asseyez-vous à côté de la poupée, laissez la fille la nourrir. Cependant, bientôt le jouet se lassera de manger seul, donc une cuillère pour la poupée, et la seconde pour le bébé (voir la vidéo en fin d'article).
3. Pour éviter les caprices et les crises de colère lors d'une crise, apprenez à négocier avec les enfants avant de commencer toute action. Par exemple, avant d'aller faire du shopping, mettez-vous d'accord sur l'impossibilité d'acheter un jouet coûteux. Essayez d'expliquer pourquoi vous ne pouvez pas acheter cette machine à écrire. Et n'oubliez pas de demander ce que le bébé aimerait recevoir en retour, offrez votre propre version du divertissement.

À minimiser la manifestation de crises de colère et de caprices, nécessaire:

• rester calme sans montrer d'irritation;
• apporter à l'enfant attention et soins;
• proposez à l'enfant lui-même de choisir un moyen de résoudre le problème ( "Que feriez-vous si vous étiez moi?");
• découvrir la raison de ce comportement ;
• reporter la conversation jusqu'à la fin du scandale.

Certains parents, après avoir lu notre article, diront qu'ils n'ont pas observé de telles manifestations négatives chez leurs enfants de trois ans. En effet, parfois une crise de trois ans se déroule sans symptômes évidents. Cependant, l'essentiel dans cette période n'est pas comment cela se passe, mais à quoi cela peut conduire. Un signe certain du développement normal de la personnalité d'un enfant à ce stade d'âge est l'émergence de qualités psychologiques telles que la persévérance, la volonté et la confiance en soi.

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Lorsque le bébé atteint l'âge de trois ans, des changements évidents commencent à se produire dans son comportement et pas pour le mieux. Il commence à être capricieux et sans lui, il peut organiser une crise de colère ou refuse d'obéir. Qu'arrive-t-il soudainement à un bébé obéissant et affectueux ? Pourquoi se comporte-t-il ainsi ? Et la raison réside dans la "crise de trois ans", qui est vécue par presque chaque enfant et ses parents. Il est très important que les adultes réagissent correctement à de telles manifestations du caractère de leur enfant et l'aident à surmonter cette étape difficile de sa vie.

Tous les enfants vivent une crise de trois ans à des moments différents, mais celle-ci est d'environ deux ans et demi à trois ans et demi. Cette période ne dure pas longtemps et est en quelque sorte une transition ou une restructuration d'un jeune âge au début de la croissance. Chez les garçons et les filles, les signes de crise peuvent se manifester de différentes manières et dépendent des caractéristiques individuelles de l'enfant et de son tempérament. Bien entendu, les relations familiales et les méthodes parentales jouent également un rôle.

Le premier signe d'une crise est l'entêtement. Quoi qu'on lui demande, il répondra : « Je ne veux pas ! », « Ne fais pas ! », « Moi-même ! ». Cela peut commencer dès l'âge de 1,5 à 2 ans et ne se terminera qu'à l'âge de quatre ans. La phase la plus émotionnelle apparaît à l'âge de trois ans. Pendant cette période, les caprices et l'entêtement peuvent être observés de cinq à vingt fois par jour. Dans le même temps, les filles sont plus souvent capricieuses et les garçons têtus. Les signes d'une crise peuvent s'aggraver en fréquentant la maternelle.

Un enfant de trois ans commence à se sentir comme une personne indépendante avec son propre caractère et ses désirs. Cette innovation dans la personnalité du bébé marque le début de changements dans sa vie. Le devenir se produit à la fois dans les conflits avec les adultes, dans l'apprentissage de nouvelles choses et dans la formation de la conscience de soi. L'enfant commence à se sentir adulte, et les parents et les grands-mères zozotent avec lui. L'enfant n'aime pas cela, une protestation interne apparaît, qui se traduit par des caprices et de l'entêtement.

Les principaux signes de la crise

Ces signes n'incluent pas le mauvais comportement de l'enfant ou son désir de nuire, ils ont leurs propres caractéristiques.

Négativisme

Cette manifestation est sélective. La demande de maman ou de papa peut ne pas être satisfaite catégoriquement, mais les souhaits du reste de la famille sont satisfaits. Le négativisme empêche même un enfant de réaliser ses propres désirs, sans parler des demandes des parents ou d'autres adultes. Il veut toujours s'opposer et contredire tout et tout le monde. L'enfant ignore tout ce que proposent les adultes (même une promenade préférée au parc sur une balançoire).

De telles réactions négatives ne doivent pas être confondues avec une désobéissance commune. Un enfant vilain a le plus souvent une attitude négative à l'égard des demandes parentales, et il répond volontiers aux siennes.

Mesures d'influence :

• le ton dominant par rapport à l'enfant est catégoriquement contre-indiqué;
• les parents ne doivent pas insister sur eux-mêmes si l'enfant n'est pas d'accord avec eux. Il est préférable de faire ce que le bébé veut à ce moment-là. "Si tu ne veux pas dormir, d'accord, va jouer !" ou "Si vous ne voulez pas vous habiller dehors, ne le faites pas, aujourd'hui la marche est annulée!" etc.
• un bébé à l'esprit négatif et trop émotif devrait être laissé seul pendant un certain temps.

Entêtement

Il convient de noter tout de suite que la persistance et l'entêtement sont des choses complètement différentes. La persévérance favorise chez l'enfant la volonté, la capacité d'atteindre son objectif et de mener à terme le travail commencé afin d'obtenir un résultat positif. Le bambin persévérant pliera la pyramide ou collectionnera les puzzles pour enfants jusqu'à ce qu'il réussisse.

Un enfant têtu a un objectif complètement différent. Il ne veut atteindre son objectif que parce qu'il l'a déjà atteint une fois. Une fois il a refusé d'aller manger quand il a été appelé, et maintenant, même s'il a faim, il n'ira toujours pas à cause de son entêtement.

Des mesures d'influence qui ne conviennent qu'en temps de crise :

• pas besoin d'insister sur leur demande aux parents ou d'essayer de convaincre le bébé de différentes manières ;
• faites en sorte que votre enfant se sente comme un « gagnant » ;
• si vous refusez de manger, laissez un dîner ou un petit-déjeuner cuisinés sur la table et dites que le bébé peut manger quand il veut.

Despotisme

Les signes de despotisme dans les familles nombreuses et dans les familles avec un enfant sont différents. Dans une famille nombreuse, la tyrannie ressemble à de la jalousie. L'enfant essaie d'attirer l'attention sur lui en retirant le jouet à son frère ou à sa sœur, il peut même pousser ou frapper l'un d'eux. Et dans une famille avec un enfant, le despotisme est le désir que toutes les demandes du bébé soient satisfaites de manière inconditionnelle, toujours et instantanément. Maman et papa devraient faire ce que leur bébé veut.

• ces enfants ont besoin d'une attention et d'une affection accrues;
• vous ne devez pas succomber aux manipulations de l'enfant;
• les parents doivent se comporter de manière à ce que les enfants comprennent que sans leurs caprices et leurs crises de colère, vous pouvez également attirer l'attention des parents ;
• impliquez l'enfant dans les tâches ménagères dans la cuisine, préparez un gâteau d'anniversaire ou un dîner pour papa ensemble.

Dévalorisation de l'important et intéressant

Tout ce à quoi votre bébé était si attaché (par exemple, un jouet, un animal de compagnie, un livre, etc.) commence à l'ennuyer et provoque même une réaction négative destructrice. Un enfant peut facilement déchirer son livre préféré, casser une machine à écrire, frapper un chaton. Dans la communication avec les adultes, la grossièreté et les pitreries se manifestent, les gros mots apparaissent dans le vocabulaire.

• reporter pour cette période toutes sortes de conversations éducatives et d'enseignements moraux;
• distrayez votre bébé avec d'autres activités. Par exemple, dessinez ensemble, faites une applique ou une carte de vœux. Vous pouvez lire un livre intéressant ou utiliser des jouets pour créer et montrer votre conte de fées.
• tout ce qui inquiète les parents pendant cette période, transmettez-le à vos miettes à travers des jeux de rôle, transférant des moments éducatifs à un jouet.

Manifestation d'obstination

Ce symptôme de crise se manifeste le plus souvent dans les familles où les parents ne parviennent pas à trouver un langage commun pour élever un enfant. Ces désaccords conduisent au fait que le bébé cesse d'obéir à tout le monde. Son obstination se manifeste dans tout ce que proposent les adultes - ce sont des objets ordinaires, une demande de se laver ou de se brosser les dents, une invitation à visiter ou à se promener.

Mesures d'influence :

• utilisez le changement d'activité comme moyen d'influence à cette étape (par exemple, au lieu de nettoyer vos jouets, invitez votre enfant à jouer au constructeur ou à dessiner). Si vous n'insistez pas sur l'exécution immédiate de votre demande, le bébé fera bientôt tout ce qui est nécessaire.

Vraie émeute

Un si petit rebelle sera constamment en conflit avec tout le monde et même "se battra". Il n'a besoin d'aucune raison significative pour répéter ou crier son « je ne le ferai pas ! » ou "Je ne veux pas!" Un bébé de trois ans veut une attention constante à lui-même et à l'accomplissement de tous ses caprices.

• écoutez calmement votre enfant;
• rester amical dans n'importe quelle situation;
• lorsqu'il s'agit de la vie et de la santé de votre enfant, vous devez insister sur votre solution au problème (par exemple, jouer près de la chaussée, des balançoires dangereuses ou des objets dangereux).

Obstination

La volonté personnelle est, en un sens, synonyme d'indépendance. Un enfant en pleine croissance veut tout faire lui-même - acheter du pain au magasin, traverser la route, ouvrir la porte avec une clé ou allumer la lumière. Certains de ces souhaits inquiètent les parents et les grands-mères, car « il est encore un enfant ».

• permettez à votre bébé de faire des choses qui ne menacent pas sa santé. Développer son autonomie est essentiel. À cet âge, en plus de la manifestation de l'indépendance, l'enfant doit également développer la patience et le désir d'obtenir un résultat positif.

Que doivent faire les parents ?

Essayez de comprendre que votre tout-petit grandit lentement et veut être indépendant. Essayez de passer avec lui à un nouveau niveau de relation.

• La durée de la crise à l'âge de trois ans dépend aussi largement de la réaction des parents. Il est impératif que vous restiez calme et judicieux en tout temps avec le comportement de votre enfant. Économisez vos nerfs et ne succombez pas aux provocations du bébé. Crier ou punir dans cette situation ne fera que du mal.
• Les restrictions et les interdictions devraient être raisonnables, mais la permissivité n'est pas ce qui est nécessaire dans cette situation. Les règles doivent être strictes, mais uniquement pour les choses et les actions vraiment importantes. La meilleure issue pour les enfants et les parents est le « juste milieu ».
• Toute tentative d'indépendance qui ne présente pas de danger pour la vie et la santé de l'enfant doit être encouragée. Cela s'applique au lavage, au nettoyage, à la cuisine, à la rénovation. Laissez le bébé, au mieux de ses capacités, participer à toutes les tâches ménagères avec maman et papa.
• Chaque enfant devrait avoir le choix. Par exemple, quel genre de robe ou de chemisier porter à la maternelle. Vous pouvez demander à votre bambin dans le magasin quel jus choisir ou quelle couleur acheter les gobelets. Même de telles situations sans importance pour les parents augmentent l'estime de soi de l'enfant et lui donnent confiance.

Pour réduire le nombre de caprices répétitifs et de crises de colère enfantines, vous devez montrer autant d'attention et d'amour parental à votre bébé. En effet, le plus souvent, un tel comportement des enfants vise précisément à attirer une telle réaction de la part des parents. Tenez compte des conseils des professionnels :

• Il n'est pas nécessaire d'essayer d'expliquer quelque chose à un enfant lors d'une explosion émotionnelle. Si cela se produit à la maison, laissez le bébé seul pendant un moment. Si ce comportement se manifeste dans un endroit bondé, alors tournez l'attention de votre bébé sur un bus qui passe, un chat qui court ou une belle fleur.
• Le flash affectif peut être éteint par le jeu. Essayez de divertir votre enfant avec un spectacle de marionnettes pour enfants ou une chanson amusante, un jeu de sport familial ou une activité pour animaux de compagnie.
• N'oubliez pas les mesures préventives. Avant d'aller au magasin ou de visiter, essayez de vous mettre d'accord à l'avance avec votre enfant sur le développement possible des événements afin d'éviter les crises de colère. N'oubliez pas d'offrir quelque chose en échange de ce que vous ne devriez pas.

Les caprices et les crises de colère des enfants seront beaucoup moins si:

• Les parents eux-mêmes ne seront pas ennuyés et resteront calmes ;
• Du côté des adultes, le bébé recevra une quantité suffisante d'affection et d'attention ;
• Les adultes seront capables d'identifier à temps la cause du « mauvais » comportement de l'enfant ;
• Les parents ne régleront pas les choses avec l'enfant tant qu'il ne se sera pas calmé.

La phase de crise dans la vie d'un enfant passera beaucoup plus facilement si la relation entre l'enfant et les parents est chaleureuse et confiante.

Crise de 3 ans : comment communiquer avec un enfant pendant cette période (vidéo)

- une étape de transition du développement mental entre la petite enfance et l'âge préscolaire. Il se caractérise par une restructuration radicale de la structure de la personnalité - l'enfant commence à réaliser la présence de volonté (arbitraire), l'activité, la capacité de faire un choix, d'agir de manière indépendante. La crise se manifeste par des symptômes émotionnels et comportementaux : négativisme, entêtement, obstination, auto-volonté, réactions de protestation, despotisme. Le diagnostic est effectué par un psychiatre, un psychologue à travers la conversation, l'observation. Lors des consultations, les parents sont informés des moyens de corriger les manifestations de la crise.

informations générales

Les périodes de crise de développement diffèrent des périodes stables par l'apparition de changements qualitatifs dans la psyché, la présence d'un conflit entre les nouveaux besoins de l'enfant et les relations sociales établies, les formes d'activité. Les symptômes d'une crise de trois ans sont observés entre 2,5 et 3,5 ans, le résultat est la séparation psychologique de l'enfant de la maman, du papa, des sœurs aînées, des frères. La gravité, l'intensité des symptômes vont des caprices subtils aux crises de colère fréquentes et régulières, au négativisme constant, à la résistance aux adultes. Quelles que soient les caractéristiques du cours, la période de transition se termine par l'apparition de nouvelles formations nécessaires à un développement ultérieur correct - conscience de soi, qualités volitives, indépendance.

Causes de la crise de trois ans

L'enfant cherche à établir des règles, des normes, à établir des relations basées sur des rôles sociaux, des qualités personnelles. Dans le même temps, les parents conservent les modèles de comportement antérieurs - orientation vers une activité objective, limitation du champ des opportunités de manifestations d'indépendance. Le conflit s'accompagne de querelles avec des adultes. La sévérité de cette période est déterminée par l'effet combiné de certains facteurs :

• Autoritarisme. Le désir des adultes d'établir des normes strictes, l'exigence d'obéissance inconditionnelle supprime la volonté, l'indépendance du bébé. La crise se déroule avec des réactions de rébellion, de résistance ouverte aux parents.
• Hyper-soin. Soins parentaux excessifs dans les conditions de formation de la personnalité de l'enfant, l'indépendance croissante devient la cause du négativisme, de l'obstination et de la désobéissance. L'intensité de la surprotection est directement corrélée à la durée et à l'intensité de la crise.
• Composition familiale. Avec des frères et sœurs impliqués dans l'éducation, la crise est généralement plus facile. L'enfant a plus d'options, des options pour nouer des relations. Les frères et sœurs sont plus flexibles et changent de comportement plus rapidement.
• Tempérament. L'intensité, la stabilité, la facilité d'apparition des réactions émotionnelles sont en partie déterminées par les caractéristiques innées du système nerveux. Les conflits provoquent une plus grande réponse des colériques, mélancoliques.
• État de santé. La gravité des déviations émotionnelles et comportementales est déterminée par la présence de maladies chez l'enfant. Les enfants malades souffrent souvent d'une dépendance accrue à l'égard de leur mère, le développement de l'indépendance est retardé, la crise survient plus tard, se déroule sans heurts. Dans les maladies neurologiques, le déséquilibre des processus d'excitation-inhibition se manifeste par une plus grande instabilité émotionnelle, une hypertrophie des manifestations de crise.

Pathogénèse

Les nouvelles formations de la crise sont un nouveau niveau de conscience de soi, d'indépendance, de construction de relations sociales, de régulation volontaire de l'activité. Des changements positifs sont cachés derrière des symptômes négatifs - désobéissance, obstination, caprices, crises de colère. La base des troubles émotionnels et comportementaux est l'inadéquation des circonstances sociales aux besoins et aux capacités modifiés de l'enfant. La motivation des actions est désormais associée non pas au contenu de la situation, mais à la relation.

La position sociale du bébé se reconstruit, il commence à se séparer des adultes non pas physiquement, comme lors de la crise de 1 an, mais psychologiquement. Une idée de soi en tant que personnalité surgit, l'image du "je" se forme comme un système de désirs, de besoins, de volonté, d'activité. Pour tester de nouvelles possibilités, l'enfant oppose ses actions aux actions des adultes - il argumente, s'obstine, refuse. La direction des actions est déterminée par la personnalité, et non par les désirs de l'enfant, comme auparavant.

Symptômes d'une crise de trois ans

Le déroulement de la phase de crise est décrit par un « symptôme sept étoiles » (L. S. Vygotsky). A l'âge de trois ans, le comportement des enfants est caractérisé par l'entêtement, le négativisme, l'auto-volonté, l'obstination, les protestations, la dévalorisation, le despotisme. Le négativisme est une réponse négative, un refus provoqué par une situation d'interaction avec un adulte. Les réactions surviennent de manière sélective envers certaines personnes. La différence entre le négativisme et la désobéissance ordinaire est que l'affect et l'action sont séparés : l'enfant veut réaliser l'activité proposée (se promener, écouter un conte de fées), mais refuse. Le négativisme permet de mettre en avant ses propres motivations, de faire preuve d'indépendance.

L'entêtement s'accompagne d'une tendance persistante à l'activité choisie par l'enfant. L'aspect social est la présentation de demandes à un adulte, l'adhésion implacable à ses propres paroles et promesses. Il est important que le bébé reste attaché à sa décision, quelles que soient les circonstances (il a froid, mais ne rentre pas à la maison). La différence entre l'entêtement et la persévérance est de suivre l'action choisie contre ses propres désirs, les demandes d'un adulte. L'obstination est une tendance négative contre les normes d'éducation, de style de vie et le système de relations. L'enfant montre de l'insatisfaction à l'égard du jeu, des rituels quotidiens, des activités de loisirs et de la maternelle. Avec cette réaction, il accentue sa propre opinion.

Le besoin de faire preuve d'indépendance est réalisé par l'auto-volonté - une démonstration de l'initiative d'action, inadéquate aux possibilités et aux conditions. Le besoin de respect, de reconnaissance des opinions, des désirs de l'enfant se concrétise par des réactions de protestation. Le désir de faire preuve de volonté, d'indépendance, d'indépendance s'exprime en provoquant des conflits avec les adultes. Les querelles fréquentes conduisent à la dépréciation. L'enfant reconnaît l'insignifiance, l'insignifiance des personnes, des choses, des activités qu'il aimait auparavant. Commence à jurer, taquiner, appeler les noms des parents, casser ses jouets préférés. Le désir de despotisme surgit comme un besoin de contrôler les autres, de régner. Elle se manifeste par des ordres aux parents, de la jalousie, de la manipulation.

Complications

La crise s'accompagne de changements dans les relations, la sphère affective, le système de valeurs de l'enfant. Des expériences profondes et intenses forment des conflits internes et externes. Une période difficile peut provoquer des réactions névrotiques. Les enfants développent une énurésie, des terreurs nocturnes, des cauchemars, un bégaiement. Une aggravation extrême de la crise se manifeste par des crises hystériques : l'enfant crie, pleure, tombe par terre, martèle avec ses poings, se cambre. Il y a un risque de blessure lors d'une crise de colère. Une crise prolongée conduit à la formation de traits de personnalité hystériques - les symptômes deviennent des traits de caractère de l'enfant.

Diagnostique

Dans la plupart des cas, la crise passe sans l'intervention des médecins, les adultes perçoivent les changements de comportement de l'enfant comme un stade naturel de développement qui se termine d'eux-mêmes. Avec des symptômes graves, les parents demandent conseil à des spécialistes - psychologue, neurologue, psychiatre. Le diagnostic est effectué par des méthodes cliniques et physiques :

• Conversation. Une enquête clinique permet de connaître l'historique, l'heure d'apparition des symptômes, leur fréquence, leur gravité, leur durée. Les principaux marqueurs de la crise sont le négativisme, l'entêtement, l'obstination et la volonté personnelle.
• Observation. Au cours de la conversation, le spécialiste observe le comportement du bébé. Les symptômes se manifestent le plus clairement dans les interactions occasionnelles entre les parents et les enfants.
• Inspection. En cas de crises hypobuliques (hystériques, convulsions), un neurologue procède à un examen physique. Évalue la sensibilité, la force musculaire, le tonus, les réflexes, la coordination des mouvements. Réalise des diagnostics différentiels de crise avec des maladies neurologiques.

Surmonter les symptômes négatifs de la crise se produit plus rapidement avec un changement d'attitude envers le bébé mûr, l'acceptation de ses nouveaux besoins et opportunités. Les psychologues mènent des consultations individuelles, des conférences de groupe, informent les parents sur les méthodes de communication, l'interaction avec un enfant et l'organisation des passe-temps. Principes généraux:

Avec la correction correcte de la relation avec l'enfant qui grandit, la crise de trois ans passe plus en douceur, plus calmement, se termine après quelques mois. Les néoplasmes de ce stade de développement sont l'émancipation psychologique de l'enfant de l'adulte, l'émergence de l'estime de soi, l'évaluation de ses propres actions. Les qualités volitives, l'indépendance se développent activement, les relations sociales se compliquent. La prévention d'une évolution prolongée de la crise, des complications névrotiques et psychopathiques consiste à créer de nouvelles conditions de développement - en établissant des relations, en tenant compte des besoins changeants de l'enfant.

Votre enfant grandit, et seul avec l'âge Problèmes et de complètement différents viennent. Vous pouvez enfin oublier les couches et les curseurs, mais ils sont remplacés par des jouets cassés, vous pouvez maintenant dormir paisiblement la nuit, mais toute la journée, vous courrez après votre enfant comme un écureuil dans une roue. Maintenant, votre bébé est heureux de montrer son personnage, et ses caprices peuvent parfois vous rendre fou.

Pourquoi cela arrive-t-il? De nombreux psychologues appellent cette période crise trois ans. On pense que cette crise est la plus aiguë de toutes. L'enfant devient incontrôlable, pour aucune raison tombe en colère. Son comportement ne rentre dans aucun cadre. Il semble que l'enfant puisse déjà parler, marcher, manger, mais les parents ne sont pas capables de comprendre son comportement.

Naturellement, la crise de l'âge passe avec le temps. Mais si les parents connaissent son principal panneaux, il leur sera plus facile de l'accepter et de l'expérimenter.

Quels sont les signes de cette crise ?

1. Négativisme.

L'enfant répond catégoriquement à toute proposition des parents "Non"... Il refuse tout simplement. Cette réaction n'est pas causée par la proposition elle-même, mais par le fait qu'elle a été faite par un adulte. L'enfant cherche à tout faire à l'envers, même si cela est contraire à son propre désir.

1. Entêtement.

Très souvent, nous voyons une photo d'un enfant qui pleure dans un magasin. Ses parents ne lui ont pas acheté ce qu'il a demandé. Et il ne s'agit pas du tout d'éducation. Il s'agit d'une crise de trois ans. Ce comportement du bébé n'est pas basé sur le désir d'avoir un jouet, mais sur le sien demande, ce qui doit être fait par les parents.

1. Obstination.

Un enfant se manifeste afin de violer les règles et les normes d'éducation, de comportement. L'enfant commence se faire plaisir, de faire tout ce qu'il lui a été interdit de faire.

1. Volonté personnelle.

L'enfant démontre son indépendance... Il commence à comprendre la différence entre les enfants et les adultes, et s'efforce d'être comme ces derniers.

1. Manifestation.

Le premier apparaît conflits avec le monde extérieur. Le gamin jure avec absolument tout le monde, essaie d'imposer son opinion, est impoli.

1. Despotisme.

L'enfant veut que tous ses désirs soient satisfaits, et peu importe les moyens par lesquels il y parviendra.

Ce comportement des enfants est une conséquence de la formation personnalité et la conscience de soi. L'enfant manifeste son « je », il se perçoit comme un individu, et tout ce qui l'entoure passe par le prisme de ses compétences et connaissances personnelles.

L'enfant manifeste une volonté, qui en psychologie a un nom autonomie... Il ne veut plus recevoir la garde de ses parents, il essaie de prendre toutes les décisions tout seul. Si la crise ne se déroule pas de manière assez expressive, cela indique un retard dans la formation des côtés affectif et autonome de l'individu. Au lieu d'indépendance, il y a un sentiment de honte et d'indécision. Pour cette raison, vous ne devez pas limiter l'enfant pendant cette période, il est important qu'il passe par ce chemin de formation de la personnalité. Parents doit soutenir l'enfant, être sur un pied d'égalité avec lui, mais en même temps ne pas permettre la permissivité.

L'article raconte la crise de l'âge de trois ans, comment elle se manifeste et comment aider l'enfant et les parents à y faire face le plus tôt possible.

C'est tellement agréable de voir comment l'enfant grandit et se développe, comment il apprend tout, comment il fait déjà beaucoup. Et soudain, il arrive un moment où parents et amis cessent de reconnaître le bébé, quand il devient un enfant méchant - ce moment peut être désigné comme une crise de l'âge.

Crise 3 ans enfants symptômes

La première crise d'âge dans la vie d'une personne survient à l'âge de trois ans. C'est durant cette période que l'enfant passe du plus jeune âge au préscolaire.

Dans ces moments, les mécanismes personnels existants du bébé sont fortement et radicalement reconstruits, l'enfant acquiert de nouveaux contours de sa conscience, de sa personnalité. D'autres approches se développent en relation avec les autres.

La crise de trois ans, les psychologues appellent une période plutôt conditionnelle, qui pour différents enfants se produit à différentes périodes. Cette période peut être comprise entre deux et quatre ans.

La durée de cette crise est également conditionnelle et prend un temps court, de l'ordre de plusieurs mois. La gravité et l'intensité de cette période dépendent directement de l'enfant en question.

Les psychologues proposent de caractériser la crise de trois ans comme un « symptôme sept étoiles » :

• Despotisme

Ce signe se manifeste par le fait que le bébé essaie de faire preuve d'un pouvoir despotique et de soumettre tout d'abord ses parents et de les forcer à satisfaire tous ses caprices.

• Dépréciation

L'enfant perd la valeur de tout ce qui était important avant cette période de sa vie. Cela peut être des scandales avec les parents, une attitude négligente envers les jouets les plus préférés, un comportement de hooligan dans le bac à sable

• Émeute de protestation

La formation de la volonté, de l'indépendance et de l'autonomie peut se manifester par un comportement rebelle. L'enfant commence à exiger une attitude sérieuse envers son indépendance.

Dans les cas où l'enfant n'a pas l'impression que ses parents écoutent son opinion, il commence à protester. La protestation concernera certainement le comportement antérieur, l'ancienne relation, l'ancien cadre.

• Obstination

"Je suis moi-meme!" - cette phrase caractérise l'un des symptômes d'une crise de trois ans. Pas toujours un enfant, ayant le désir de satisfaire un besoin cognitif, peut évaluer ses forces et ses capacités, ce qui conduit inévitablement à des conflits supplémentaires avec les parents.

Les parents ne sont pas toujours prêts à se rendre compte que l'enfant n'essaye pas d'interférer avec eux, mais montre seulement l'activité et la curiosité nécessaires pour affirmer la personnalité de l'enfant, pour former une incitation à améliorer son « moi » et son développement personnel.

• Obstination

Ce symptôme se caractérise par une opposition non pas à une personne en particulier, mais aux normes et aux systèmes qui se sont développés dans l'ensemble de la famille. C'est l'éducation, les relations et le mode de vie de la famille.

• Entêtement

Cet indicateur se manifeste par le fait qu'un enfant ne s'écartera en aucun cas de ce qui est requis simplement parce qu'il exige ce qu'il veut d'un adulte. Très probablement, l'enfant n'abandonnera pas sa décision, même si les circonstances changent.

Il y a une ligne fine entre l'entêtement et la persistance à atteindre un objectif. Les parents doivent apprendre à distinguer les deux.

• Négativisme

Le négativisme s'exprime en opposition à une personne spécifique - par exemple, à la maison un seul des parents et à la maternelle un seul des éducateurs.

Le comportement sélectif de l'enfant consiste à faire tout le contraire, mais pas de la manière suggérée par un parent ou un tuteur en particulier.

Crise 3 ans : comment doivent se comporter les parents ?

Pendant la période où l'enfant apprend à prendre conscience de lui-même dans ce monde, quand psychologiquement commence à se séparer de ses parents, quand l'enfant commence à comprendre et à accepter son « je », quand l'estime de soi du bébé commence à émerger, les parents doivent être particulièrement attentifs à leur enfant.

Afin de soutenir leur enfant dans cette période difficile, afin de contribuer au cours précoce de l'inévitable crise de l'âge, les parents doivent suivre quelques conseils :

• Les parents devraient renoncer à la surprotection et commencer à se rendre compte que l'enfant grandit et a droit à l'indépendance. Pour ce faire, vous pouvez essayer de déterminer l'éventail des responsabilités que le bébé peut assumer seul et lui permettre de les assumer.

IMPORTANT : Ne refusez pas votre enfant s'il vous propose son aide pour des questions, par exemple, pour le ménage de l'appartement, même si, à votre avis, il ne fera que vous déranger. Les exceptions ne peuvent être que les cas dangereux pour l'enfant, par exemple, travailler avec de l'électricité.

• Les adultes doivent pouvoir tricher et, afin d'éviter les conflits, donner au bébé le droit de choisir. Par exemple, le droit de choisir une assiette dans laquelle il mangera de la soupe
• N'imposez pas de règles, mais demandez. Par exemple, demandez à votre enfant de vous faire traverser la rue par la main.
• Lorsque des crises se produisent, vous devez contrôler votre comportement - pas de crises ni de crises. Ce n'est que grâce à votre calme et à votre manque de réaction au comportement hystérique que l'enfant comprendra que de cette manière, il ne pourra certainement pas vous manipuler et, par conséquent, un tel comportement des miettes ne sera pas nécessaire.
• Vous ne devez pas vous disputer avec le bébé, éviter les conflits. Vous ne devriez pas essayer avec force de réprimer son entêtement - le bébé essaie simplement de développer ses compétences pour défendre son opinion
• Apprenez à céder à votre enfant dans les petites choses. Par exemple, au déjeuner, laissez-le manger d'abord sa côtelette préférée, et ensuite seulement la soupe.
• Apprenez à négocier avec votre enfant, mais assurez-vous de tenir vos promesses
• À l'âge de trois ans, il est important d'utiliser des techniques de jeu pour élever un enfant. Par exemple, si l'enfant refuse de marcher, vous pouvez l'inviter à promener son jouet préféré. À l'aide de jeux de rôle, le bébé peut être inculqué aux normes de comportement et aux règles de l'étiquette.

• À l'âge de trois ans, le bébé commence à être fier de ses réalisations, de ses succès - n'oubliez pas de féliciter le bébé pour toutes les petites choses et de le soutenir, c'est très important pour lui
• Les adultes ne doivent pas comparer leur bébé avec d'autres enfants, cela ne peut que provoquer une attitude négative envers ces derniers - à cet âge, l'enfant n'est pas encore capable de reconnaître le sentiment d'une saine rivalité. Dans ce cas, il est important de montrer à l'enfant qu'il grandit, se développe et qu'il fait des affaires à chaque fois que tout va mieux, et bien mieux qu'hier.
• En cas d'échec, vous ne devez pas donner à l'enfant des caractéristiques négatives qui peuvent très gravement blesser un bébé de cet âge et devenir la base de problèmes psychologiques à l'avenir. Dans tous les cas, soutenez l'enfant, expliquez-lui que si aujourd'hui quelque chose ne fonctionnait pas pour lui, à l'avenir, tout ira certainement.

Comment surmonter la crise d'un enfant de 3 ans ?

Dans toute entreprise, l'essentiel est la patience. Les parents devraient s'en souvenir.

En faisant preuve de patience et de sensibilité dans une période aussi difficile pour un enfant, les adultes pourront faciliter la vie d'absolument tout le monde. Ce comportement aidera les adultes à se rapprocher de l'enfant, à comprendre ses motivations et à aider l'enfant à se sentir important et nécessaire.

Caractéristiques de la communication entre un adulte et un enfant pendant une crise de trois ans : recommandations d'un psychologue

Presque toutes les opinions des psychologues sur la communication des adultes avec les enfants pendant la crise de l'âge de trois ans se réduisent aux mêmes recommandations. Ils peuvent être résumés comme suit :

• Les parents devraient apprendre à donner à leur enfant le droit de choisir afin que l'enfant puisse choisir et déterminer l'importance de la décision qu'il prend. Dans le même temps, les parents ne doivent pas oublier que, néanmoins, ils doivent définir eux-mêmes le cadre et les restrictions.
• Les adultes doivent soutenir l'enfant dans sa quête d'indépendance, le soutenir « je suis moi-même » et prendre en compte le coût du temps dans la planification de leurs affaires. Par exemple, commencez à vous préparer pour la rue dix minutes plus tôt que d'habitude, car l'enfant s'habillera indépendamment

• Les parents peuvent se faciliter la vie et celle de leur enfant s'ils apprennent à détourner son attention. Par exemple, un enfant ne veut pas aller rendre visite à son grand-père, mais vous pouvez concentrer son attention sur le choix d'un jouet qu'il emportera avec lui.
• L'adulte doit nécessairement faire l'éloge de son enfant, favoriser son indépendance, ne pas imposer son aide, mais toujours s'intéresser à s'il en a besoin. Si l'enfant répond par l'affirmative ou s'il vous demande de l'aide, cela ne devrait en aucun cas lui être refusé, même s'il a déjà fait face à cette tâche plusieurs fois par lui-même
• Les parents doivent apprendre à communiquer avec leur enfant en tant qu'adulte. Il est impératif de le consacrer à certaines tâches et problèmes ménagers, de lui demander conseil, voire de les écouter. En cas d'aide apportée par l'enfant, il est impératif de le remercier
• Tout adulte qui communique avec un enfant doit contrôler son comportement et agir exactement de la manière dont le comportement de l'enfant devrait être. L'enfant copie complètement le comportement des adultes avec lesquels il communique

• Pour toute mauvaise conduite de l'enfant, les adultes ne doivent pas trop gronder l'enfant, mais il est impératif que vous lui expliquiez pourquoi vous êtes en colère contre lui, pourquoi vous considérez son acte comme mauvais. Par exemple, dites à votre enfant que son acte vous offense beaucoup - vous ne devriez pas avoir peur de lui parler de vos émotions négatives.

IMPORTANT : Dans tous les cas, lorsqu'il commet un délit, l'enfant doit savoir que ce n'est pas lui qui est mauvais, mais juste son acte. Il faut expliquer à l'enfant qu'il est toujours aimé, mais tout le monde ira beaucoup mieux s'il n'agit pas mal.

• En établissant les limites de ce qui est permis, les adultes devraient comprendre qu'un enfant ne devrait pas avoir trop d'interdictions, l'enfant devrait rarement entendre "non". Les exigences des adultes doivent être les mêmes, elles doivent être claires pour l'enfant

Crise 3 ans chez les enfants Komarovsky

La crise de trois ans est facilement reconnaissable au changement de comportement de l'enfant. Mais comment faire face aux crises de colère émergentes, les caprices peuvent facilement être aidés par le médecin expérimenté Komarovsky dans une vidéo sur le sujet: Enfant coquin - École du docteur Komarovsky

La crise d'un enfant de trois ans n'est pas seulement un problème d'enfant. Cette période peut devenir très difficile pour le bébé comme pour l'adulte.

Avec de la patience, un peu de sagesse et les conseils ci-dessus, les adultes peuvent aider eux-mêmes et l'enfant à surmonter les difficultés de la crise de l'âge.

VIDÉO: Crise 3 ans ? 7 signes principaux. Partie 1

VIDÉO: Crise 3 ans. Que faire? Partie 2