Pédagogie sociale. Qu'est-ce que la pédagogie sociale en tant que discipline

08.07.2019

sciences de la pédagogie sociale

L'analyse de la pédagogie sociale en tant que sphère de la connaissance scientifique est impossible sans une mise à jour des connaissances sur la science dans son ensemble. Comme on le sait, la science est une forme d'activité spirituelle des personnes visant à la production de connaissances sur la nature, la société et le processus de cognition lui-même.

Le but immédiat de la science est la compréhension de la vérité et la découverte de lois objectives sur la base de la généralisation des faits réels dans leur interconnexion, afin de prévoir les tendances dans le développement de la réalité et de contribuer à son changement. La science est un domaine complexe de l'activité intellectuelle humaine, qui est historiquement apparue plus tard que la religion, l'art et l'éducation.

Au sens moderne, la science a deux aspects principaux. D'une part, c'est - activité créative pour acquérir de nouvelles connaissances; d'autre part c'est et résultat cette activités sous la forme d'un ensemble de connaissances intégrées dans un système intégral sur la base de certains principes.

Chaque science isole de la réalité qui nous entoure un certain espace, naturel ou social, dont les phénomènes peuvent être étudiés par les outils de cette science. Ces phénomènes sont objet de science. En règle générale, l'objet de la science est spécifique et a de nombreux côtés, propriétés, connexions, dont l'un devient sujet de science... Le sujet de la science est considéré comme la principale caractéristique structurelle du système de l'image intégrale de la réalité étudiée, une certaine partie, une sorte de "coupe" de l'objet. Le but de la science- description, explication et prévision des processus et phénomènes de réalité qui composent chose son étude, sur la base des modèles découverts par elle.

La professionnalisation de la pédagogie sociale est un trait caractéristique de la société moderne, un indicateur de son orientation humaniste et de sa maturité. Née comme une réponse aux processus et phénomènes sociaux, la pédagogie sociale est désormais devenue non seulement une activité professionnelle, mais aussi la sphère de la connaissance sociale et humanitaire, exigeant une compréhension et une justification scientifiques.

Pédagogie sociale comme domaine de la connaissance scientifique révèle les principaux moyens et technologies d'humanisation de l'environnement, explore les lois d'amélioration de l'interaction d'une personne et de son environnement social. Comme tout domaine appliqué de la connaissance scientifique, il vise à élargir les limites et les possibilités de la pratique. En tant que science, la pédagogie sociale explore les modèles de processus et de phénomènes sociaux spécifiques générés par les relations sociales et directement liés à la vie de la personnalité d'un groupe d'enfants, de familles, d'adolescents et de jeunes, ainsi que des enfants et des adolescents qui se trouvent dans un vie difficile ou situation socialement dangereuse et ont besoin d'une aide socio-pédagogique.

L'analyse des approches conceptuelles de la théorie de la pédagogie sociale indique qu'à l'heure actuelle, la nature des connaissances utilisées dans la théorie et la pratique de l'activité sociale et pédagogique a une signification intégrative, non seulement pédagogique, mais sociale et anthropologique intégrale généralisée, puisqu'elle utilise modèles, principes et méthodes d'autres sciences : philosophie, histoire, économie, sociologie, psychologie, anthropologie, physiologie, médecine, jurisprudence, démographie, etc.

Cependant, les experts dans le domaine de la théorie de la pédagogie sociale l'appellent science sociale appliquée sur la base de critères tels que :

- la présence d'un domaine spécifique et isolé ;
- l'appareil catégorique et conceptuel existant ;
- l'établissement des lois et principes de la théorie de la pédagogie sociale ;
- un système d'idées qui permet d'expliquer beaucoup de faits à partir de l'expérience pratique de l'activité sociale et pédagogique.

L'objet de la pédagogie sociale, comme toute science sociale, se situe dans la sphère de la réalité sociale. Comme I.A. Lipsky, l'objet principal de la cognition dans la pédagogie sociale est « l'interaction d'une personne et d'une société (sous ses diverses formes et types)... » (3, p. 129).

Le sujet de la pédagogie sociale dans la littérature scientifique, en règle générale, n'est pas défini sans ambiguïté et comprend l'ensemble des connaissances scientifiques, représenté par un ensemble d'invariants de l'activité sociale et pédagogique pour harmoniser cette interaction au niveau du travail pratique. Mais cette situation problématique est tout à fait compréhensible, puisque le sujet d'une science en développement ne peut pas être stable, car il est en mouvement constant, en développement, comme le processus d'apprentissage de la vérité lui-même.

Ceci est particulièrement vrai pour la pédagogie sociale, car elle se développe à la « jonction » des disciplines scientifiques du fait de l'influence des activités des scientifiques des sciences connexes : politologues, historiens, sociologues, psychologues, psychothérapeutes, enseignants, économistes, juristes, médecins. .

Le développement de la pédagogie sociale en tant que science est associé au développement de méthodes et de méthodes de recherche. Dans le domaine de la pédagogie sociale, ils sont assez interdisciplinaires et impliquent une adaptation au domaine de la pédagogie sociale afin de former des méthodes spéciales et des méthodes de recherche spécifiques.

En tant que science, la pédagogie sociale remplit un certain nombre de fonctions importantes liées au processus de recherche : 1. informationnelle - accumule et contient des informations sur les processus sociaux et socio-pédagogiques réels ; porte en soi de nouvelles connaissances, des innovations qui élargissent la compréhension de ce domaine de l'espace disciplinaire, qui dans la pédagogie sociale n'a pas été insuffisamment étudié ou étudié ; 2. explicatif - décrit et explique les relations de cause à effet, les modèles, les tendances ; 3. heuristique - révèle les connexions, les modèles, les principes et les méthodes essentiels de transformation de la réalité sociale afin de minimiser les violations de la socialisation humaine normale. 4. appliqué - sert de base théorique pour améliorer la pratique des activités sociales et éducatives; forme sur la base des connaissances scientifiques un nouveau style de pensée, une philosophie et une culture du comportement différentes, l'adaptation sociale dans la micro-société.

Travail de test complexe sur la pédagogie sociale dans les questions et réponses

pour les étudiants de 5e année de spécialité :

Enseignement primaire. Pédagogie sociale

LISTE DE QUESTIONS POUR UN TRAVAIL DE CONTRLE GLOBAL SUR LA PÉDAGOGIE SOCIALE

1.Raisons objectives et subjectives de l'émergence de la pédagogie sociale

2.La pédagogie sociale en tant que science et ses relations avec les autres sciences. L'appareil catégorique de la pédagogie sociale

.L'essence et les objectifs de la recherche scientifique en pédagogie sociale

.Étapes et méthodes de la recherche sociale et pédagogique

.L'éducation sociale comme catégorie principale de la pédagogie sociale

.Principes de l'éducation sociale

.L'éducation en tant qu'institution sociale

.L'essence, le contenu et les composantes du processus de socialisation de l'individu

.Caractéristiques du processus de socialisation : agents, moyens, étapes, facteurs

.Mécanismes du processus de socialisation

.La famille comme microfacteur de socialisation : fonctions, typologie

.Caractéristiques du statut social de la famille

.La sous-culture et son influence sur le processus de socialisation de la personnalité

.Les groupes de pairs comme microfacteur de socialisation

.Méga facteurs de socialisation

16.Le pays comme facteur naturel et géographique de socialisation. Conditions ethnoculturelles de socialisation

17.La société comme macrofacteur de socialisation

.L'État et son influence sur le processus de socialisation de l'individu

.Les médias de masse comme mésofacteur de socialisation

20.Caractéristiques socio-pédagogiques du comportement suicidaire

21.Activité socio-pédagogique en groupes d'orientation asociale

.Établissements d'enseignement spécial pour mineurs délinquants

.Caractéristiques d'âge des mineurs condamnés dans les colonies éducatives

.Le concept de socialisation de la personnalité A.V. Petrovsky

.Les organisations religieuses comme micro-facteur de socialisation

.Les organisations contre-culturelles comme micro-facteur de socialisation

.Caractéristiques de la socialisation dans divers types d'établissements

.Travail d'une éducatrice sociale auprès d'enfants surdoués

.Caractéristiques comparées des activités pédagogiques et socio-pédagogiques

1. CAUSES OBJECTIVES ET SUBJECTIVES DE LA SURVENANCE DE LA PÉDAGOGIE SOCIALE

Le terme «pédagogie sociale» a été proposé par l'éducateur allemand F. Disterberg au milieu du XIXe siècle, mais n'a commencé à être utilisé activement qu'au début du XXe siècle.

La pédagogie a émergé et s'est développée en tant que théorie et méthodologie pour élever les enfants dans les établissements d'enseignement. À partir de la fin du XVIIIe siècle, lorsque l'adolescence précoce a commencé à s'imposer comme une étape relativement indépendante dans le développement de la personnalité, les jeunes hommes et femmes sont également devenus l'objet de l'attention de la pédagogie. Dans la seconde moitié du XIXe siècle. l'ordre de la pédagogie et le système d'éducation sociale commencent à s'étendre. Premièrement, l'éducation des jeunes et des groupes d'âge plus âgés y est systématiquement incluse. Deuxièmement, l'adaptation et la rééducation des représentants de toutes les catégories d'âge ne s'intègrent souvent pas dans le système social ou violent les normes qui y sont établies. L'expansion de l'ordre a été associée aux processus socioculturels qui ont eu lieu en Europe et en Amérique. L'industrialisation a donné lieu à une migration massive de la population rurale vers les villes, où elle s'est avérée inadaptée à la vie dans les nouvelles conditions, n'a souvent pas pu créer de familles à part entière et a donné lieu à une recrudescence de la criminalité, des comportements immoraux, devenant le principal fournisseur de sans-abri, de vagabonds et de mendiants. L'Église, en tant qu'éducatrice traditionnelle, a perdu sa position de monopole dans le domaine de la morale et de l'éducation (en outre, elle n'a pas immédiatement pris conscience de l'émergence de nouvelles réalités socioculturelles). Un vide s'est formé qu'il a fallu combler. C'est ce que certains enseignants ont tenté de faire, en commençant à développer la pédagogie sociale. La pédagogie a également essayé de donner une réponse à l'ordre social modifié : d'abord, l'androgogie est apparue - la pédagogie des adultes. Mais depuis le tout début (c'est-à-dire depuis le milieu du XIXe siècle) jusqu'à nos jours, elle est engagée dans les principaux problèmes de l'éducation des adultes. Au cours des dernières décennies, la gérogie (pédagogie de la vieillesse) s'est éloignée de l'androgogie, qui a commencé à traiter de diverses formes d'éducation pour les personnes âgées ; deuxièmement, à la fin du XIXe siècle. née au cours du 20e siècle. a formé la pédagogie de la rééducation des enfants et des adolescents, ainsi que la pédagogie correctionnelle (pénitentiaire), qui traitait des enfants à problèmes exceptionnellement difficiles.

Ainsi, les réponses apportées par la pédagogie traditionnelle au changement d'ordre social se sont avérées limitées. Le conservatisme de la pédagogie s'est avéré si fort que même la nouvelle branche émergente - la pédagogie sociale - un certain nombre de scientifiques ont essayé de réduire à l'étude des problèmes des "clients" traditionnels de la pédagogie - enfants, adolescents, jeunes. Cela se reflète dans le fait que plusieurs des fondateurs de la pédagogie sociale (G. Nol, G. Boymer et autres) ont fait de l'aide sociale aux enfants défavorisés et de la prévention de la délinquance juvénile l'objet de ses recherches.

P. Natorp a défini le sujet de la pédagogie sociale d'une manière fondamentalement différente. Il croyait que la pédagogie sociale explore les problèmes d'intégration des forces éducatives de la société afin d'élever le niveau culturel du peuple. Cette compréhension correspondait tout à fait à l'ordre social des temps modernes et permettait de considérer la pédagogie sociale comme une branche du savoir sur l'éducation d'une personne tout au long de sa vie.

En Russie, la pédagogie sociale, née à la fin du XIXe siècle, a connu un certain développement dans les années 1920. 20ième siècle sous la forme de développer et d'essayer de mettre en œuvre l'idée du lien entre l'école et la vie et l'environnement social. L'intérêt pour les problèmes caractéristiques de la pédagogie sociale s'est intensifié tant dans notre pays qu'à l'étranger dans les années 70. 20 siècle, qui a été associée à une autre crise du système éducatif. Nous avons montré cet intérêt, notamment, dans l'émergence de diverses options pour travailler avec les enfants sur le lieu de résidence et l'élaboration de lignes directrices appropriées (V.G. Bocharova, M.M. Plotkin, etc.). Un peu plus tard, dans les années 80. M.A. Galaguzov, ainsi que V.D. Semyonov et ses collègues, ainsi que l'étude des complexes de logements pour jeunes (MHK) et SEC, commencent des recherches théoriques dans le domaine de la pédagogie sociale elle-même.

A l'étranger, le développement théorique des problèmes de pédagogie sociale n'a repris que dans les années 50-60. en Allemagne. Or, de fait, tant en Europe qu'aux États-Unis, à partir de la fin du XIXe siècle, les activités pratiques, désignées par le terme de travail social, organisées par des structures étatiques, se sont de plus en plus répandues. Son contenu était d'aider la famille, divers groupes de la population, d'intégrer les efforts éducatifs de l'école et d'autres organisations, etc.

LA PÉDAGOGIE SOCIALE EN TANT QUE SCIENCE ET SA RELATION AVEC LES AUTRES SCIENCES. APPAREIL CATÉGORIE DE PÉDAGOGIE SOCIALE

La pédagogie sociale est une branche de la pédagogie qui étudie l'éducation sociale dans le contexte de la socialisation, c'est-à-dire. l'éducation de toutes les tranches d'âge et de toutes les catégories sociales, réalisée aussi bien dans des organisations spécialement créées à cet effet, que dans des organisations pour lesquelles l'éducation n'est pas la fonction principale (entreprises, unités militaires, etc.) (Mudrik A.V.).

L'objet de l'étude de la pédagogie sociale est l'enfant, la personnalité, et les régularités de la socialisation de l'enfant, la personnalité deviennent l'objet de son étude.

UN V. Mudrik nomme les fonctions théoriques-cognitives, appliquées et humanistes comme les fonctions principales de la pédagogie sociale.

La fonction théorique et cognitive s'exprime dans le fait que la pédagogie sociale accumule des connaissances, les synthétise, s'efforce de composer le tableau le plus complet des processus et des phénomènes qu'elle étudie dans la société moderne, les décrit et les explique, révèle leurs fondements profonds.

La fonction appliquée est associée à la recherche de voies et de moyens, à l'identification des conditions d'une amélioration effective de l'influence socio-pédagogique sur le processus de socialisation dans les aspects organisationnel-pédagogique et psycho-pédagogique.

La fonction humaniste s'exprime dans le développement d'objectifs pour l'amélioration des processus sociaux et pédagogiques qui créent des conditions favorables au développement d'une personnalité dans sa réalisation de soi.

La pédagogie sociale est interconnectée avec de nombreuses sciences. Tout d'abord, il faut noter la relation de la pédagogie sociale avec d'autres branches du savoir pédagogique, telles que l'histoire de la pédagogie, la pédagogie comparée, la pédagogie familiale, confessionnelle et correctionnelle, etc. De plus, la pédagogie sociale est étroitement liée à d'autres branches des sciences humaines et sociales, telles que la philosophie, l'éthique, la sociologie, la psychologie, etc.

Philosophie et pédagogie sociale. La philosophie soulève des questions spécifiques de l'existence humaine et, en essayant d'y répondre, développe un système généralisé de vues sur le monde et la place d'une personne dans celui-ci. La pédagogie sociale, en particulier sa section "Philosophie de l'éducation sociale", explorant ses problèmes, avec plus ou moins de conscience, procède de certains points de vue sur une personne et son éducation. Dans ces vues, on peut toujours trouver l'une ou l'autre des bases philosophiques.

Éthique et pédagogie sociale. L'éthique analyse les lois générales du développement des idées et des relations morales, ainsi que les formes de conscience morale des personnes régies par elle et leur activité morale. La pédagogie sociale utilise et prend en compte les principes de moralité formulés par l'éthique, définissant des objectifs et développant des méthodes d'éducation, explorant les problèmes d'interaction interpersonnelle et d'autres questions de philosophie, de théorie et de méthodes d'éducation sociale.

Sociologie et pédagogie sociale. La sociologie est la science des lois régissant la formation, le fonctionnement et le développement de la société dans son ensemble, des relations sociales et des communautés sociales. La sociologie de l'éducation sociale, étudiant le problème de la socialisation, utilise les données d'un certain nombre de savoirs sociologiques : sociologie de l'âge, sociologie de la ville et de la campagne, sociologie des loisirs, sociologie de la communication de masse, sociologie de la jeunesse, sociologie de la morale, sociologie de la morale , sociologie de l'éducation, sociologie du crime, sociologie de la religion, sociologie de la famille. La pédagogie sociale, développant des questions de théorie et de méthodologie de l'éducation sociale, prend en compte les données de la sociologie qui caractérisent le contexte social dans lequel l'éducation est réalisée, l'analyse des caractéristiques caractéristiques des différentes régions et types d'établissements, les orientations de valeur de certains âges et les groupes socioprofessionnels de la population.

Psychologie sociale, développementale et pédagogie sociale. La psychologie sociale étudie les modèles de comportement et d'activités des personnes, causés par le fait de leur inclusion dans des groupes sociaux, ainsi que les caractéristiques psychologiques de ces groupes eux-mêmes. La psychologie du développement étudie les caractéristiques de l'âge et la dynamique de la psyché humaine, ainsi que les facteurs liés à l'âge du développement de la personnalité. La pédagogie sociale utilise les données de la psychologie sociale et du développement, explore les problèmes de socialisation et de victimologie, développe la psychologie et les méthodes d'éducation sociale.

La pédagogie sociale en tant que domaine indépendant de la connaissance scientifique devrait avoir son propre appareil catégorique. Cependant, la pédagogie sociale est une science jeune, elle utilise donc principalement des concepts et des catégories empruntés à d'autres sciences, telles que la personnalité, l'éducation, le développement, la formation, les activités, l'éducation, la société, la socialisation, etc.

L'apprentissage social est un processus déterminé de transfert de connaissances sociales et de formation d'aptitudes et d'aptitudes sociales qui contribuent à la socialisation de la personnalité de l'enfant.

L'éducation sociale est un processus déterminé de formation des qualités socialement significatives de la personnalité d'un enfant, dont il a besoin pour une socialisation réussie.

ESSENCE ET OBJECTIFS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE EN PÉDAGOGIE SOCIALE

La recherche scientifique est le processus de développement des connaissances scientifiques, l'un des types d'activité cognitive d'un scientifique. Toute recherche scientifique se caractérise par certaines qualités : objectivité, reproductibilité, preuve et exactitude.

Il existe deux types de recherche scientifique : empirique et théorique. Ils sont engagés dans des recherches empiriques, en règle générale, des praticiens - des professionnels dans un domaine d'activité particulier (enseignants, éducateurs sociaux, psychologues, etc.). Des personnes spécialement formées sont engagées dans la recherche théorique : professeurs, professeurs associés, chercheurs travaillant dans des institutions scientifiques, ainsi que des universités.

Dans la recherche empirique, en règle générale, des méthodes telles que l'observation, la description, l'expérimentation sont utilisées; dans la recherche théorique, à côté de ces méthodes, ils utilisent des méthodes d'abstraction, d'idéalisation, d'axiomatisation, de formalisation, de modélisation, etc. De plus, aux niveaux empirique et théorique, ils utilisent des méthodes logiques telles que l'analyse, la synthèse, l'induction, la déduction, etc. .

Les recherches empiriques et théoriques diffèrent également dans les résultats obtenus. Dans le premier cas, ils sont fixés sous forme d'énoncés, de règles, de recommandations, dans le second, ce sont des connaissances théoriques : concepts scientifiques, lois et modèles, découvertes et inventions, etc.

Malgré la différence entre les connaissances empiriques et théoriques, elles sont étroitement liées : la recherche théorique est basée sur des connaissances, des faits révélés dans le processus d'étude de la réalité. Sur le plan théorique, des lois générales sont proposées qui permettent d'expliquer la relation de faits et de phénomènes précédemment découverts, de formuler des lois à partir desquelles il est possible de prédire le développement d'événements futurs.

La recherche scientifique dans le domaine de la pédagogie sociale est généralement appelée socio-pédagogique ; c'est un processus de cognition spécialement organisé, dans lequel se déroule le développement de connaissances théoriques systématisées sur l'essence de la pédagogie sociale, son contenu, ses méthodes et ses formes d'activité d'enseignant social. La spécificité de la recherche socio-pédagogique, sa complexité est déterminée par le fait que tout le système des relations entre une personne en développement et son environnement, toute la variété des liens sociaux, devient l'objet de la recherche. Ce processus est dynamique, en développement: l'enfant grandit et change chaque jour, l'environnement qui l'entoure change, des liens sociaux avec l'environnement se créent, se consolident ou vice versa, et de nombreux autres processus qui affectent la formation de la personnalité de l'enfant sont rompus.

La formation et le développement de la pédagogie sociale posent tout un ensemble de tâches aux scientifiques, qui peuvent être conditionnellement divisés en trois grands groupes.

Le premier groupe est associé aux problèmes théoriques de la pédagogie sociale. Il s'agit notamment de la clarification de l'objet et du sujet de recherche de la science, du développement de son système conceptuel-catégorique basé sur l'étude de la formation de la pédagogie sociale à l'étranger et dans l'histoire de la culture nationale, ainsi que des conditions modernes spécifiques pour le développement de notre société; identification des principes de ces domaines d'activité scientifique et des critères d'évaluation de la recherche sociale et pédagogique, les spécificités des méthodes de recherche de la science.

Le deuxième domaine de recherche scientifique est lié au développement de théories qui servent directement les activités sociales et éducatives : recherche du contenu, des méthodes et des moyens utilisés dans les activités d'un enseignant social, la relation de la pédagogie sociale avec le travail social, spécial et la pédagogie correctionnelle, l'histoire de la pédagogie sociale ; développement de technologies pour les activités d'un éducateur social auprès de divers groupes d'enfants et dans diverses institutions sociales et pédagogiques, etc.

Le troisième groupe de problèmes est associé à la formation professionnelle d'un enseignant social : le développement de concepts pour une telle formation, la clarification des normes pour la formation professionnelle d'un enseignant social, le développement d'un ensemble de supports pédagogiques, etc.

4.ÉTAPES ET METHODES DE LA RECHERCHE SOCIO-PEDAGOGIQUE

Il y a trois étapes pour concevoir la logique de la recherche : la mise en scène, la recherche elle-même, et la conception et la mise en œuvre.

stade de la recherche - mis en scène. A ce stade, sont effectués le choix du domaine de recherche, la définition de la problématique, la clarification du sujet de recherche, la définition de l'objet et du sujet de recherche, la formulation préalable de l'hypothèse et des objectifs de recherche.

l'étape du travail est en fait la recherche. Elle est principalement associée au choix des méthodes de recherche. La méthode est un moyen d'atteindre un objectif. Dans le processus de recherche sociale et pédagogique, des méthodes scientifiques générales sont utilisées. Il s'agit de méthodes empiriques (observation, description, diagnostic, expérimentation), théoriques (abstraction, modélisation, etc.), ainsi que des méthodes utilisées aux niveaux théorique et empirique : analyse, synthèse, déduction, comparaison, généralisation, etc. méthodes scientifiques de sciences spécifiques, reflétant les spécificités du sujet de chaque science. La pédagogie sociale est une science relativement jeune, elle doit encore développer ses propres méthodes de recherche spécifiques. A ce stade de développement, cette science utilise à la fois des méthodes de recherche scientifique générale et des méthodes de sciences qui lui sont très proches dans l'objet de recherche, principalement pédagogiques, psychologiques et sociologiques.

Examinons de plus près certains d'entre eux.

L'observation en recherche socio-pédagogique est une méthode de connaissance des phénomènes socio-pédagogiques basée sur la perception par les sens avec un traitement primaire et une analyse simultanés de l'information reçue. L'observation scientifique se distingue du banal par de nombreux signes : finalité, caractère analytique, complexité, systématicité. L'observation peut être continue ou discrète ; large (par exemple, observer un groupe d'enfants vagabonds) ou très spécialisé (utiliser des enfants comme mendiants) ; inclus et non inclus. Les avantages de la méthode : la capacité d'étudier un sujet dans des conditions naturelles, de prendre en compte ses connexions et manifestations multiformes, de changer une situation spécifique ou d'en créer délibérément une nouvelle. Inconvénients de la méthode : intensité et durée du travail, influence de facteurs subjectifs sur le processus d'observation.

Méthodes d'enquête (conversation et entretien, questionnement) Les méthodes d'enquête ont pour but d'identifier l'expérience, l'appréciation, le point de vue d'un enfant ou d'un groupe d'enfants. Lors de l'utilisation de ces méthodes de recherche, un objectif clair et bien défini est important ; un plan préconçu de la conversation, la définition des questions qui seront posées aux sujets. Avantages : la possibilité d'un contact en direct entre le chercheur et le sujet, la possibilité d'individualiser les réponses, de les corriger au cours de l'enquête, un diagnostic rapide de la fiabilité et de l'exhaustivité des réponses. Inconvénients : intensité du travail, durée, incapacité à couvrir un grand nombre de sujets. Ces lacunes sont partiellement éliminées en utilisant des questions écrites et des questionnaires. Dans le même temps, une préparation plus approfondie est effectuée avant l'enquête. En pédagogie sociale, les méthodes de recherche sont largement utilisées qui sont utilisées en psychologie pour étudier la personnalité d'un enfant, son caractère, son tempérament, son groupe social, etc. Il convient de rappeler qu'un scientifique dans ses recherches peut utiliser les services de certains spécialistes.

Pour construire une image idéale de l'objet à l'étude, une approche systématique et une méthode de modélisation sont utilisées.

Afin de tester les nouvelles connaissances scientifiques obtenues, la méthode de l'expérimentation est utilisée. En règle générale, on distingue deux types d'expériences - vérifiante et formative. L'expérience de vérification est utilisée au début de la recherche pour identifier l'état de l'objet de recherche. Après l'élaboration des dispositions scientifiques, une expérimentation formative est réalisée pour valider les hypothèses scientifiques, vérifier leur efficacité. Parallèlement à l'expérience principale - formatrice -, une expérience en double peut être réalisée, dans laquelle des idées et des hypothèses sont testées sur un matériau différent, dans des conditions légèrement différentes. Ensuite, les résultats de ces expériences sont analysés. Et dans la conclusion, les conclusions sont données: dans quelle mesure l'hypothèse avancée par le chercheur a été confirmée, comment les tâches de recherche ont été résolues, quelles sont les perspectives de travaux ultérieurs dans cette direction.

Étape - enregistrement des résultats de la recherche scientifique. Cela peut être pour un étudiant - une dissertation ou une thèse. Pour un scientifique débutant - soutenance d'une thèse. Dans la plupart des cas, les articles scientifiques sont rédigés sous forme de publications scientifiques diverses : monographies, manuels, lignes directrices.

5.L'ÉDUCATION SOCIALE COMME CATÉGORIE PRINCIPALE DE LA PÉDAGOGIE SOCIALE

Les origines de l'éducation remontent à l'ancienne ethnoculture païenne slave. Après l'adoption du christianisme, la religion s'est progressivement imposée comme l'idéologie dominante. L'éducation chrétienne, fondée sur l'assimilation de la morale chrétienne par la jeune génération, mène à la Révolution d'Octobre 1917. Un système d'éducation chrétienne a été développé et exploité efficacement dans la société, qui a proclamé l'unité de « l'orthodoxie, l'autocratie et la nationalité ». Un tournant radical dans le changement des objectifs et du contenu de l'éducation a été opéré après la révolution, lorsqu'il y a eu une rupture avec l'éducation chrétienne, le plus riche héritage de la pensée et de la pratique pédagogiques russes. Ce phénomène a donné lieu à de nombreuses discussions entre scientifiques-éducateurs : quel est l'objet de la science pédagogique, quel doit être le rapport entre la société et l'école, quel est le rôle de l'école dans l'éducation de la jeune génération, l'école peut-elle affecter la environnement social, etc. Au cours de ces années, le terme social s'est fermement établi. Dans les premières années du pouvoir soviétique, le problème de l'éducation sociale était l'un des principaux problèmes de la pédagogie. Cela est dû à au moins deux facteurs : le statut social des enfants et le développement actif de la pédologie. Le terme "éducation sociale" était le plus souvent utilisé sous une forme abrégée - "sotsvos". Dans la période 1917-1930. il est utilisé dans deux sens principaux : 1) la désignation d'un organe de l'État, dont la fonction était la gestion des établissements d'éducation et d'éducation des enfants ; 2) le transfert de l'expérience sociale d'une génération à l'autre.

Cependant, le terme « éducation sociale » a existé pendant une période relativement courte. A l'époque soviétique, le terme « éducation communiste » a remplacé l'éducation sociale. L'idéologie de l'éducation a été développée et mise en œuvre par le Parti communiste. Le terme « éducation sociale » a connu sa « renaissance » dans les années 90. Cela est dû à l'effondrement de la théorie de l'éducation communiste. L'émergence de la pédagogie sociale en tant que domaine d'activité scientifique et pratique a coïncidé avec la période de repenser l'essence de l'éducation en tant que phénomène social et de déterminer le contenu de l'éducation sociale, qui est devenu le centre de cette nouvelle branche du savoir. L'éducation sociale comme l'une des principales catégories de la pédagogie sociale est un concept spécifique en relation avec la catégorie « éducation », qui est étudiée par de nombreuses sciences : pédagogie, sociologie, psychologie, etc.

L'éducation sociale est comprise comme un processus déterminé de formation des qualités socialement significatives de la personnalité d'un enfant, qui lui sont nécessaires pour une socialisation réussie.

6.Dans le processus d'éducation sociale, les fonctions suivantes sont réalisées :

Intégrative - combiner les efforts de l'État, des institutions publiques, des familles dans l'éducation de l'individu ;

diagnostiquer - révéler les caractéristiques de valeur d'une personne, d'une famille, leur utilisation dans le processus pédagogique;

formation - assurer le transfert de connaissances, de compétences et d'aptitudes à l'individu à la fois dans le processus de formes organisées d'activité éducative et dans le processus d'apprentissage social spontané ou d'interaction sociale ;

développement - aide au développement moral, physique, intellectuel, social, culturel, mental de l'individu;

information et communication - assurer la transmission de l'expérience sociale, la continuité des traditions, les orientations de valeurs qui forment les relations humaines dans la société, ainsi que la position de l'individu en tant que sujet d'activité ;

socioculturel - l'intégration de l'individu dans l'environnement culturel, historique et moderne, mondial et national.

PRINCIPES DE L'ÉDUCATION SOCIALE

Les principes de l'éducation sont les points de départ de base, sur la base desquels le contenu, les formes et les méthodes d'éducation sont développés en théorie et mis en œuvre dans la pratique.

Le principe de l'orientation humaniste de l'éducation. L'idée de la nécessité d'humaniser l'éducation est déjà assez clairement exprimée dans les œuvres du professeur tchèque Jan Amos Komensky, et depuis les Lumières (XVIIIe siècle), elle s'est de plus en plus répandue dans les œuvres d'enseignants de différents pays. Dans le courant dominant de la pédagogie sociale, ce principe présuppose une attitude cohérente de l'enseignant envers l'élève en tant que sujet responsable et indépendant de son propre développement, la stratégie de son interaction avec l'individu et le collectif dans le processus éducatif sur la base des matières -les relations avec les sujets.

Le principe de conformité à la nature de l'éducation suggère qu'il devrait être basé sur une compréhension scientifique de la relation entre les processus naturels et sociaux, être cohérent avec les lois générales du développement de la nature et de l'homme, l'éduquer en fonction du sexe et de l'âge, forme la responsabilité du développement de soi-même, de l'état et du développement ultérieur de la noosphère.

Le principe de conformité culturelle suppose que l'éducation doit être fondée sur les valeurs humaines universelles de la culture et être construite conformément aux valeurs et normes des cultures nationales et des traditions spécifiques des régions qui ne contredisent pas les valeurs humaines universelles.

Le principe de variabilité suppose que les conditions du développement et de l'orientation vers les valeurs spirituelles d'une personne soient systématiquement créées aux niveaux étatique, régional, municipal et local : a) sur la base des valeurs humaines universelles ; b) en tenant compte des caractéristiques ethniques, ainsi que des conditions régionales, municipales et locales ; c) utiliser les opportunités existantes et créer de nouvelles opportunités pour une approche différenciée et individuelle dans les organisations éducatives.

Le principe de collectivité de l'éducation sociale suppose que l'éducation sociale, réalisée dans des collectifs de divers types, donne à la personne en croissance l'expérience de la vie en société, l'expérience d'interagir avec les autres, peut créer les conditions d'une connaissance de soi positivement dirigée, de soi-même. détermination, réalisation de soi et affirmation de soi, et en général - pour acquérir une expérience d'adaptation et d'isolement dans la société.

Le principe de la centralisation de l'éducation sociale sur le développement de la personnalité suppose que la stratégie et les tactiques de l'éducation sociale doivent viser à aider les enfants, les adolescents et les jeunes hommes dans la formation, l'enrichissement et l'amélioration de leur essence humaine, en créant les conditions pour le développement de l'individu, en fonction de sa priorité sur le groupe et le collectif...

Le principe de la nature dialogique de l'éducation sociale suppose que l'orientation spirituelle et de valeur des enfants, des adolescents, des jeunes, leur développement se réalise dans le processus d'une telle interaction entre les éducateurs et les éduqués, dont le contenu est l'échange de valeurs, ainsi que la production conjointe de valeurs dans la vie quotidienne et dans la vie des organismes éducatifs.

Le principe d'incomplétude de l'éducation présuppose la reconnaissance de chaque âge du développement humain comme des valeurs individuelles et sociales indépendantes, et pas seulement des étapes de préparation à la vie future. Ce principe suppose qu'il y a toujours quelque chose d'incomplet et, en principe, d'incomplet chez un enfant, car, étant dans une relation dialogique avec le monde et avec lui-même, il conserve toujours le potentiel de changement et d'auto-changement. Par conséquent, l'éducation doit être construite de manière à ce qu'à chaque âge, chacun ait la possibilité de se développer, de s'affirmer et de réaliser ses capacités.

7.L'ÉDUCATION COMME ÉTABLISSEMENT SOCIAL

Une institution sociale est une forme stable historiquement établie d'activité conjointe des membres de la société pour utiliser des ressources publiques pour répondre à certains besoins sociaux (économiques, politiques, culturels, religieux, etc.). L'éducation en tant qu'institution sociale est née pour l'organisation d'une socialisation relativement contrôlée socialement des membres de la société, pour la transmission de la culture et des normes sociales, et en général pour la création de conditions permettant de satisfaire les besoins sociaux - une culture significative des membres de la société.

Dans le processus de développement de la société en éducation comme en activité, on constate les processus suivants :

l'éducation est différenciée en famille, religieuse et sociale, dont le rôle, le sens et la proportion ne sont pas invariables ;

l'éducation s'étend des couches élitistes de la société aux couches inférieures et couvre un nombre croissant de tranches d'âge (des enfants aux adultes) ;

dans le processus d'éducation sociale, on distingue d'abord la formation puis l'éducation comme ses composantes ;

l'éducation correctionnelle apparaît;

l'éducation dissociale se dessine, réalisée dans les communautés criminelles et totalitaires, politiques et quasi-religieuses ;

les tâches, le contenu, le style, les formes et les moyens d'éducation changent ;

l'importance de l'éducation grandit, elle devient une fonction spéciale de la société et de l'État, elle se transforme en une institution sociale.

L'éducation en tant qu'institution sociale comprend :

un ensemble d'éducation familiale, sociale, religieuse, correctionnelle et dissociale;

un ensemble de rôles sociaux : personnes instruites, éducateurs professionnels et bénévoles, membres de la famille, ecclésiastiques, chefs d'État, niveaux régional, municipal, administration des organisations éducatives, chefs de groupes criminels et totalitaires ;

organisations éducatives de divers types et types;

les systèmes éducatifs et leurs organes de gestion aux niveaux étatique, régional, municipal ;

un ensemble de sanctions positives et négatives, à la fois réglementées par des documents et informelles ;

ressources: personnelles (caractéristiques qualitatives des sujets d'éducation - enfants et adultes, niveau d'éducation et formation professionnelle des éducateurs), spirituelles (valeurs et normes), informationnelles, financières, matérielles (infrastructures, équipements, littérature pédagogique et méthodologique , etc.).

L'éducation en tant qu'institution sociale a certaines fonctions dans la vie publique :

la création de conditions pour la culture et le développement relativement ciblés des membres de la société et leur satisfaction d'un certain nombre de besoins dans le processus d'éducation ;

préparation du « capital humain » nécessaire au fonctionnement et au développement durable de la société, capable et prêt à la mobilité sociale horizontale et verticale ;

assurer la stabilité de la vie publique par la transmission de la culture, favoriser sa continuité, son renouvellement ;

favoriser l'intégration des aspirations, des actions et des relations des membres de la société et la relative harmonisation des intérêts de genre et d'âge, des groupes socioprofessionnels et ethno-confessionnels (qui sont des préalables et des conditions de la cohésion interne de la société) ;

sélection de valeur sociale et spirituelle des membres de la société;

l'adaptation des membres de la société à une situation sociale changeante.

Les éléments constitutifs de l'éducation en tant qu'institution sociale sont familiaux, religieux, sociaux, correctionnels et dissociaux, qui diffèrent considérablement les uns des autres. Dans l'éducation religieuse et familiale, la composante affective joue un rôle important ; dans l'éducation sociale et correctionnelle, la composante rationnelle domine et la composante affective joue un rôle essentiel, mais seulement complémentaire. La base de l'éducation dissociale est la violence mentale et physique. L'éducation familiale, religieuse, sociale, correctionnelle et asociale diffère considérablement en termes de principes, d'objectifs, de contenu et de moyens. Les types d'éducation sélectionnés sont fondamentalement différents par la nature de la relation dominante entre les sujets d'éducation. Dans l'éducation familiale, l'interrelation des sujets a un caractère consanguin. Dans l'enseignement religieux, qui est dispensé dans les organisations religieuses, l'interrelation des matières a un caractère confessionnel-communautaire, c'est-à-dire elle est déterminée par la croyance qu'ils professent et les relations qui se développent conformément aux principes doctrinaux. L'éducation sociale et correctionnelle est dispensée dans des organismes créés à cet effet. L'interrelation des sujets de ces types d'éducation a un caractère institutionnel et de rôle. Dans l'éducation biosociale, l'interrelation des matières et des objets a le caractère d'une relation « maître - esclave ». L'éducation en tant qu'institution sociale, possédant des éléments et des caractéristiques universels, présente des différences plus ou moins importantes liées à l'histoire du développement, au niveau socio-économique, au type d'organisation politique et à la culture d'une société.

8.ESSENCE, CONTENU ET COMPOSANTES DU PROCESSUS DE SOCIALISATION PERSONNELLE

L'auteur du terme « socialisation » appliqué à une personne est le sociologue américain F.G. Giddins, qui en 1887 dans son livre "La théorie de la socialisation" l'a utilisé dans un sens proche du sens moderne - "le développement de la nature ou du caractère social de l'individu, la préparation du matériel humain pour la vie sociale".

Une analyse de nombreux concepts de socialisation montre que tous, d'une manière ou d'une autre, gravitent vers l'une des 2 approches, divergent entre eux dans la compréhension du rôle de la personne elle-même dans le processus de socialisation.

La première approche suppose une position passive d'une personne dans le processus de socialisation, et considère la socialisation elle-même comme un processus de son adaptation à une société qui façonne chacun de ses membres conformément à sa culture inhérente. Cette approche peut être qualifiée de sujet-objet (la société est le sujet d'influence, et l'homme est son objet). Les origines de cette approche étaient le scientifique français Emile Durkheim et l'américain Talcot Parsons.

Les partisans de la deuxième approche partent du fait qu'une personne participe activement au processus de socialisation et non seulement s'adapte à la société, mais influence également ses circonstances de vie et elle-même. Cette approche peut être définie comme sujet-sujet. Les fondateurs de cette approche peuvent être considérés comme les Américains Charles Cooley et George Herbert Mead.

Sur la base de l'approche sujet-sujet, la socialisation peut être interprétée comme le développement et l'auto-changement d'une personne dans le processus d'assimilation et de reproduction de la culture, qui se produit dans l'interaction d'une personne avec des conditions de vie spontanées, relativement dirigées et créées à dessein à tout âge. étapes.

L'essence de la socialisation consiste en une combinaison d'adaptation et d'isolement d'une personne dans les conditions d'une société particulière.

L'adaptation (adaptation sociale) est le processus et le résultat de l'activité réciproque du sujet et de l'environnement social (J. Piaget, R. Merton). L'adaptation implique la coordination des exigences et des attentes de l'environnement social par rapport à une personne avec ses attitudes et son comportement social ; coordination des auto-évaluations et des revendications d'une personne avec ses capacités et avec les réalités de l'environnement social. Ainsi, l'adaptation est le processus et le résultat du fait que l'individu devient un être social.

L'isolement est le processus d'autonomisation d'une personne dans la société. Le résultat de ce processus est le besoin d'une personne d'avoir ses propres points de vue et la présence de ceux-ci (autonomie des valeurs), le besoin d'avoir ses propres attachements (autonomie émotionnelle), le besoin de résoudre de manière indépendante ses problèmes personnels, la capacité de résister ces situations de vie qui interfèrent avec son changement de soi, son autodétermination, sa réalisation de soi, son affirmation de soi (autonomie comportementale). Ainsi, l'isolement est un processus et un résultat de la formation d'une individualité humaine.

Il résulte de ce qui a été dit que dans le processus de socialisation, il existe un conflit interne entre le degré d'adaptation d'une personne dans la société et le degré de son isolement dans la société. C'est-à-dire qu'une socialisation efficace présuppose un certain équilibre d'adaptation et d'isolement.

En général, le processus de socialisation peut être représenté de manière conditionnelle comme un ensemble de 4 composants :

socialisation spontanée d'une personne en interaction et sous l'influence des circonstances objectives de la vie en société, dont le contenu, la nature et le résultat sont déterminés par les réalités socio-économiques et socioculturelles;

socialisation relativement dirigée, lorsque l'État prend certaines mesures économiques, législatives, organisationnelles pour résoudre ses problèmes, qui affectent objectivement l'évolution des possibilités et de la nature du développement, sur le parcours de vie de certaines tranches socioprofessionnelles, ethnoculturelles et d'âge ;

concernant la socialisation socialement contrôlée (éducation) - la création systématique par la société et l'état des conditions juridiques, organisationnelles, matérielles et spirituelles pour le développement humain;

auto-changement plus ou moins conscient d'une personne selon les ressources individuelles et selon ou contre les conditions objectives de la vie.

CARACTÉRISTIQUES DU PROCESSUS DE SOCIALISATION : AGENTS, MOYENS, ÉTAPES, FACTEURS

La socialisation est le processus de développement et d'auto-changement d'une personne dans le processus d'assimilation et de reproduction de la culture, qui se produit dans l'interaction d'une personne avec des conditions de vie spontanées, relativement dirigées et créées à dessein à tous les âges (A.V. Mudrik).

La socialisation a lieu dans l'interaction d'enfants, d'adolescents, de jeunes hommes avec un grand nombre de conditions différentes, influençant plus ou moins activement leur développement. Ces conditions agissant sur une personne sont généralement appelées facteurs. UN V. Mudrik combinait conventionnellement tous les facteurs de socialisation en 4 groupes :

) mégafacteurs (méga - grand, universel) - espace, planète, monde, qui d'une manière ou d'une autre à travers d'autres groupes de facteurs affectent la socialisation de tous les habitants de la Terre.

) facteurs macro (macro - large) - un pays, un groupe ethnique, une société, un état, qui affectent la socialisation de tous ceux qui vivent dans certains pays (cette influence est médiatisée par deux autres groupes de facteurs).

) mésofacteurs (méso - moyen, intermédiaire), les conditions de socialisation de grands groupes de personnes, distingués: par localité et type d'établissement dans lequel ils vivent (région, village, ville, établissement); en appartenant à l'audience de certains réseaux de communication de masse (radio, télévision, etc.) ; en appartenant à l'une ou l'autre sous-culture.

) microfacteurs. Ceux-ci incluent des facteurs qui affectent directement des personnes spécifiques qui interagissent avec elles - famille et foyer, quartier, groupes de pairs, organisations éducatives, diverses organisations et associations publiques, étatiques, religieuses, privées et contre-sociales, une micro-société.

Le rôle le plus important dans la manière dont une personne va grandir, comment elle va vivre sa formation est joué par les personnes, en interaction directe avec lesquelles se déroule sa vie. Ils sont appelés agents de socialisation. A différents stades d'âge, la composition des agents est spécifique. Donc, par rapport aux enfants et adolescents, ce sont les parents, les frères, les sœurs, les proches, les pairs, les voisins, les enseignants. À l'adolescence ou à la jeunesse, les agents incluent également un conjoint, des collègues de travail, etc. Selon leur rôle dans la socialisation, les agents diffèrent selon leur importance pour une personne, la manière dont se construit l'interaction avec elle, dans quel sens et par quels moyens. ils exercent leur influence.

La socialisation d'une personne s'effectue par un large éventail de moyens universels, dont le contenu est spécifique à une société particulière, à telle ou telle couche sociale, ou à un âge particulier de la personne en cours de socialisation. Ceux-ci incluent : les manières d'alimenter et de s'occuper d'un bébé ; acquis des compétences ménagères et hygiéniques; les produits de la culture matérielle entourant une personne ; éléments de culture spirituelle (des berceuses et contes de fées aux sculptures); le style et le contenu de la communication, ainsi que les méthodes d'encouragement et de punition dans la famille, les groupes de pairs, dans les organisations éducatives et autres organisations de socialisation ; introduction cohérente d'une personne à de nombreux types et types de relations dans les principales sphères de sa vie - communication, jeu, cognition, activités disciplinaires et spirituelles-pratiques, sports, ainsi que dans les sphères familiale, professionnelle, sociale et religieuse .

Chaque société, chaque État, chaque groupe social a développé dans son histoire un ensemble de sanctions formelles et informelles positives et négatives - méthodes de suggestion et de persuasion, prescriptions et interdictions, manières d'exprimer la reconnaissance, la distinction, les récompenses. A l'aide de ces méthodes et mesures, le comportement d'une personne et de groupes entiers est mis en conformité avec les modèles, les normes et les valeurs acceptés dans une culture donnée.

Dans toute société, la socialisation humaine présente des caractéristiques à divers stades. Dans la forme la plus générale, les étapes de la socialisation peuvent être corrélées à la périodisation liée à l'âge de la vie d'une personne. Il existe diverses périodisations et celle que nous envisageons n'est pas non plus généralement acceptée. C'est très arbitraire, mais assez commode d'un point de vue social et pédagogique.

Petite enfance (de la naissance à 1 an), petite enfance (1-3), enfance préscolaire (3-6), âge de l'école primaire (6-10), adolescence junior ((10-12), adolescent senior (12-14) , adolescence précoce (15-17), jeune (18-23), jeunesse (23-30), maturité précoce (30-40), maturité tardive (40-55), vieillesse (55-65), vieillesse (65 -70), longévité (plus de 70).

10.MÉCANISMES DU PROCESSUS DE SOCIALISATION

La socialisation humaine en interaction avec divers facteurs et agents se produit à travers un certain nombre de mécanismes. Il existe différentes approches pour considérer les mécanismes de socialisation. G. Tarde a examiné les principaux mécanismes de l'imitation. VS. Mukhina considère également l'identification et l'isolement de l'individu comme des mécanismes de socialisation. UN V. Petrovsky - un changement naturel dans les phases d'adaptation, d'individualisation et d'intégration dans le processus de développement de la personnalité. En résumant les points de vue existants, nous pouvons distinguer plusieurs mécanismes universels de socialisation qui peuvent être combinés en 2 groupes : 1) psychologique et socio-psychologique ; 2) socio-pédagogique.

Le premier groupe de mécanismes de socialisation comprend les suivants.

empreinte (empreinte) - fixation par une personne aux niveaux récepteur et subconscient des particularités de l'impact sur lui d'objets vitaux. Il survient principalement à un jeune âge;

pression existentielle - acquisition du langage et assimilation inconsciente des normes de comportement social, qui sont obligatoires dans le processus d'interaction avec des personnes significatives;

imitation - en suivant un exemple ou un modèle ;

identification (identification) - le processus d'identification inconsciente d'une personne avec une autre personne, groupe, modèle;

la réflexion est un dialogue interne dans lequel une personne examine, évalue, accepte ou rejette les valeurs inhérentes à diverses institutions de la société, de la famille, de la société de pairs, des personnes importantes, etc. La réflexion peut être un dialogue interne de plusieurs types : entre différents je d'une personne, avec des personnes réelles ou fictives, etc. Avec l'aide de la réflexion, une personne peut se former et changer en fonction de sa conscience et de son expérience de la réalité dans laquelle elle vit, de sa place dans cette réalité et d'elle-même.

Les mécanismes socio-pédagogiques sont les suivants :

le mécanisme traditionnel de socialisation est l'assimilation par une personne de normes, de standards de comportement, d'attitudes, de stéréotypes caractéristiques de sa famille et de ses proches. Cette assimilation se fait à un niveau inconscient à l'aide d'une empreinte, d'une perception non critique des stéréotypes dominants ;

le mécanisme institutionnel fonctionne dans le processus d'interaction humaine avec des institutions et diverses organisations, toutes deux spécialement créées pour la socialisation et exerçant leurs fonctions en parallèle. Dans le processus d'interaction humaine avec diverses institutions et organisations, il y a : 1) l'accumulation de connaissances et d'expériences de comportements socialement approuvés ; 2) l'imitation d'un comportement socialement approuvé ; 3) évitement sans conflit de l'accomplissement des normes sociales ;

mécanisme de socialisation stylisé opère au sein d'une sous-culture spécifique. Une sous-culture est un complexe de traits moraux et psychologiques et de manifestations comportementales typiques des personnes d'un certain âge ou d'une certaine strate professionnelle ou culturelle, qui dans l'ensemble crée un certain style de vie et une certaine pensée d'un âge, d'un groupe professionnel ou social particulier. La sous-culture affecte la socialisation d'une personne dans la mesure où les groupes de personnes qui en sont les porteurs sont significatifs pour elle.

le mécanisme interpersonnel de socialisation fonctionne dans le processus d'interaction humaine avec des personnes subjectivement significatives pour lui. Elle repose sur le mécanisme psychologique du transfert interpersonnel. Les personnes importantes peuvent être des parents, tout adulte respecté, un ami du même sexe ou de sexe opposé, etc.

11.LA FAMILLE COMME MICROFACTEUR DE SOCIALISATION : FONCTIONS, TYPOLOGIE.

La famille est une institution sociale caractérisée par une forme stable de relations entre les personnes, dans le cadre desquelles s'effectue l'essentiel de la vie quotidienne des personnes : relations sexuelles, accouchement, socialisation primaire des enfants, part importante des soins ménagers, éducation et services médicaux.

M.A. Galaguzova nomme les fonctions principales de la famille suivantes, concernant tout d'abord l'éducation et le développement de l'enfant :

reproducteur en raison de la nécessité de la continuation de la race humaine;

économique (associé à l'accumulation de richesses pour les membres de la famille) et domestique (associé aux services quotidiens des membres de la famille) ;

la fonction de socialisation primaire est due au fait que la famille est le premier et principal groupe social qui influence activement la formation de la personnalité de l'enfant. En tant que l'un des facteurs importants de l'impact social, la famille a un impact global sur le développement physique, mental et social de l'enfant. Le rôle de la famille est d'introduire progressivement l'enfant dans la société afin que son développement soit conforme à la nature de l'enfant et à la culture du pays où il est né.

éducatif. Élever un enfant dans une famille est un processus socio-pédagogique complexe qui comprend l'influence de l'ensemble de l'atmosphère et du microclimat de la famille sur la formation d'un enfant. Les exigences des parents sont réalisées dans leurs activités éducatives conscientes avec l'aide de la persuasion, d'un certain mode de vie et des activités de l'enfant, etc. L'exemple personnel des parents est le moyen le plus important d'influencer l'éducation d'un enfant, dont la valeur éducative repose sur la propension à imiter inhérente à l'enfance. L'expérience directe de l'enfant, acquise en famille, devient souvent le seul critère de l'attitude de l'enfant vis-à-vis du monde qui l'entoure, des gens. Dans une famille, l'éducation peut être déformée, lorsque les parents mènent une vie immorale, n'ont pas de culture pédagogique, etc.

fonction récréative et psychothérapeutique. Son sens est que la famille devrait être le créneau où une personne pourrait se sentir absolument protégée, être absolument acceptée, malgré son apparence, sa réussite dans la vie, sa situation financière, etc.

Dans les sciences modernes, il existe diverses approches de la typologie de la famille, qui diffèrent principalement par les motifs qui sous-tendent la classification. Parmi l'ensemble des typologies existantes (psychologique, pédagogique, sociologique), les tâches de l'activité d'éducateur social correspondent à la classification, qui prévoit l'attribution de 4 catégories de familles, se différenciant par le niveau d'adaptation sociale :

les familles prospères font face avec succès à leurs fonctions, n'ont pratiquement pas besoin du soutien d'un enseignant social, car en raison de leurs capacités d'adaptation, elles s'adaptent rapidement aux besoins de leur enfant et résolvent avec succès les problèmes de son éducation et de son développement. En cas de problème, une aide ponctuelle dans le cadre de modèles de travail de courte durée leur suffit.

Les familles du groupe à risque se caractérisent par la présence d'un certain écart par rapport aux normes, ce qui ne permet pas de les définir comme aisées (famille monoparentale, famille à faible revenu, etc.). Ils font face aux tâches consistant à élever un enfant avec un grand effort de leur force, par conséquent, un enseignant social doit observer l'état de la famille, les facteurs d'inadaptation disponibles, suivre combien ils sont compensés par d'autres caractéristiques positives, et, si nécessaire, offrez de l'aide en temps opportun.

Les familles dysfonctionnelles ne peuvent pas faire face aux fonctions qui leur sont assignées, leurs capacités d'adaptation sont considérablement réduites, le processus d'éducation familiale d'un enfant se déroule avec de grandes difficultés, lentement et de manière inefficace. Ce type de famille nécessite un accompagnement actif et durable de la part d'un éducateur social.

Les familles asociales sont des familles dans lesquelles les parents mènent un mode de vie immoral et illégal et où les conditions de vie ne répondent pas aux exigences sanitaires et hygiéniques de base et, en règle générale, personne n'est impliqué dans l'éducation des enfants. Le travail d'un éducateur social auprès de ces familles doit être effectué en contact étroit avec les forces de l'ordre, les autorités de tutelle et de tutelle.

CARACTÉRISTIQUES DU STATUT SOCIAL DE LA FAMILLE

De tous les problèmes auxquels la famille moderne est confrontée, pour l'éducateur social, le plus important est celui de l'adaptation de la famille à la société. La principale caractéristique du processus d'adaptation est le statut social, c'est-à-dire l'état de la famille en voie d'adaptation est le statut social, c'est-à-dire l'état de la famille dans le processus de son adaptation en société.

Les scientifiques ont montré qu'une famille peut avoir au moins 4 statuts : socio-économique, socio-psychologique, socioculturel, situationnel-rôle.

Le statut socio-économique est déterminé par la situation financière de la famille, qui se compose de plusieurs indicateurs : niveau de revenu, conditions de vie, environnement du sujet. Si le niveau de revenu familial, ainsi que les conditions de vie, sont inférieurs aux normes établies, de sorte que la famille ne peut pas répondre aux besoins les plus élémentaires en matière de nourriture, de vêtements, de paiement du logement, alors une telle famille est considérée comme pauvre, et son statut socio-économique est bas. Si le bien-être matériel de la famille répond aux normes sociales minimales, c'est-à-dire une famille fait face à la satisfaction des besoins essentiels de survie, mais manque de ressources matérielles pour répondre aux besoins de loisirs, éducatifs et autres besoins sociaux, alors une telle famille est considérée comme pauvre, son statut socio-économique est moyen. Le niveau de revenu élevé et la qualité des conditions de logement, qui permettent non seulement de répondre aux besoins fondamentaux de maintien de la vie, mais également d'utiliser divers types de services, indiquent que la famille est en sécurité financière, a un statut socio-économique élevé.

Le statut socio-psychologique est déterminé par le climat psychologique de la famille, qui est compris comme une attitude émotionnelle plus ou moins stable, qui se forme en raison des humeurs des membres de la famille, de leurs expériences émotionnelles, des relations entre eux, avec d'autres personnes , événements. Haut niveau de climat psychologique : les relations sont construites sur les principes d'égalité et de coopération, de respect des droits individuels, de proximité affective, de satisfaction de chacun des membres de la famille quant à la qualité de ces relations. Niveau bas : il existe des difficultés et des conflits chroniques dans la famille, les membres de la famille ressentent une anxiété constante, un malaise émotionnel, l'aliénation prévaut dans les relations. Le niveau moyen est un état intermédiaire de la famille, lorsque les tendances défavorables sont faiblement exprimées, n'ont pas un caractère chronique et sont considérées comme satisfaisantes.

Le statut socioculturel est déterminé par le niveau de culture générale des membres de la famille. Le niveau de culture familiale est considéré comme élevé si la famille assume le rôle de gardien des coutumes et des traditions, a un large éventail d'intérêts et de besoins spirituels. La vie s'organise en famille, les loisirs sont variés, les formes communes de loisirs et d'activités quotidiennes prévalent. La famille se concentre sur l'éducation complète des enfants. Si les besoins spirituels de la famille ne sont pas développés, l'éventail des intérêts est limité, la vie est désorganisée, il n'y a pas d'activité culturelle, de loisirs et de travail qui unit la famille, faible régulation morale du comportement des membres de la famille, alors son niveau de la culture est faible. Dans le cas où une famille n'a pas un ensemble complet de caractéristiques, indiquant un niveau de culture élevé, mais se rend compte des lacunes de son niveau culturel et est active dans le sens de son augmentation, alors son niveau de culture est moyen.

Le quatrième indicateur est l'adaptation situationnelle-rôle, qui est associée à l'attitude envers l'enfant dans la famille. Dans le cas d'une attitude constructive envers l'enfant, d'une culture élevée et d'une activité familiale pour résoudre les problèmes de l'enfant, son statut de rôle situationnel est élevé. Si par rapport à l'enfant il y a une accentuation de ses problèmes, alors le statut situationnel du rôle est moyen. En cas d'ignorance des problèmes de l'enfant et d'attitudes encore plus négatives à son égard, qui sont généralement associées à une culture et à une activité familiale faibles, le statut de rôle situationnel est faible.

LA SOUS-CULTURE ET SON INFLUENCE SUR LE PROCESSUS DE SOCIALISATION PERSONNELLE

La sous-culture est un ensemble de caractéristiques socio-psychologiques spécifiques (normes, valeurs, stéréotypes, goûts, etc.) qui affectent le mode de vie et la pensée de certains groupes nominaux et réels de personnes et leur permettent de se réaliser et de s'affirmer comme « nous », différents de "Ils" (autres représentants de la société).

La base sociale de la formation d'une sous-culture particulière peut être l'âge, les couches sociales et professionnelles de la population, ainsi que les groupes de contact en leur sein, les sectes religieuses, les associations de minorités sexuelles, les mouvements informels de masse (hippies, féministes), les groupes criminels et organisations, associations par profession (chasseurs, joueurs, philatélistes, informaticiens, etc.).

Signes d'une sous-culture :

les orientations de valeur des porteurs d'une sous-culture particulière sont déterminées par les valeurs et la pratique sociale de la société, l'âge et d'autres besoins, aspirations et problèmes spécifiques de ses porteurs.

les normes de comportement, d'interaction et de relations inhérentes aux sous-cultures diffèrent considérablement par leur contenu, leurs sphères et l'étendue de leur influence régulatrice.

structure de statut. Le statut dans ce cas est la position d'une personne dans le système de relations interpersonnelles d'un groupe particulier, en raison de ses réalisations dans la vie qui sont importantes pour elle, sa réputation, son autorité, son prestige, son influence.

sources d'information privilégiées par les porteurs d'une sous-culture, conçues pour les porteurs de cette sous-culture ; principalement certains programmes ou émissions de radio et de télévision, des rubriques spécifiques de journaux et de magazines. Les informations obtenues à partir de ces sources, sélectionnées, transformées et perçues conformément aux orientations de valeur caractéristiques de la sous-culture, déterminent en grande partie le contenu de la communication de ses porteurs.

les préférences esthétiques sont des passe-temps, des goûts et des loisirs communs plus ou moins prononcés, qui sont déterminés par leur âge et leurs caractéristiques socioculturelles, leurs conditions de vie et les opportunités qui s'offrent à eux, ainsi que la mode.

Suivre la mode est la caractéristique la plus importante des sous-cultures adolescentes. Cela se manifeste le plus clairement dans le costume, l'apparence (coiffure, maquillage, tatouage, piercing, etc.), la danse, le comportement, la parole, la musique et d'autres préférences esthétiques, les produits ménagers.

La mode détermine également une autre caractéristique de la sous-culture adolescente - les préférences musicales.

Le jargon est une sorte de dialecte qui distingue ses locuteurs.

le folklore est un complexe de types de créativité verbale, musicale, ludique et visuelle.

L'influence de la sous-culture est plus clairement visible dans un certain nombre d'aspects.

) ayant ses propres caractéristiques, les orientations de valeur de la sous-culture affectent le rapport de ses porteurs au monde et avec le monde, sur leur conscience de soi et leur autodétermination, sur le choix des sphères et des méthodes privilégiées de réalisation de soi, etc. .

) l'adhésion à la mode dans l'habillement des jeunes est une manière de ressentir leur appartenance à la société de leurs pairs, à sa sous-culture, d'affirmer leur « similitude avec tous ».

) la volonté de se démarquer de leurs pairs, d'affirmer leur « dissemblance à tous ».

14.LES GROUPES PERSONNELS COMME MICROFACTEUR DE SOCIALISATION

Les groupes de pairs sont une association d'enfants et d'adolescents, bien que d'âges différents, unis par un système de relations, certaines valeurs communes ou intérêts situationnels. Ils se forment le plus souvent en fonction de la proximité spatiale des membres ; coïncidence d'intérêts; la présence d'une situation qui menace le bien-être personnel ; avoir une organisation formelle. Les relations interpersonnelles se développent dans les groupes de pairs. Le leader se démarque, d'autres rôles. La caractérisation de la composition des groupes de pairs comprend des caractéristiques telles que l'âge, le sexe, la composition sociale. Les groupes de pairs peuvent être classés selon plusieurs paramètres : selon leur statut juridique et leur place dans le système social (officiels, c'est-à-dire reconnus par la société, associés à tout organisme étatique ou public, ayant une certaine structure organisationnelle et appartenance, et non officiels, existants, pour ainsi dire, selon vous); par statut socio-psychologique (groupes d'appartenance, auxquels une personne appartient réellement, et groupes de référence, auxquels une personne n'appartient pas, mais auxquels elle est orientée mentalement) ; selon le degré de stabilité, la durée de son existence (permanente, temporaire, situationnelle) ; par localisation spatiale (cours, quartiers, fonctionnement dans le cadre d'une institution) ; par type de leadership ou de leadership (démocratique ou autoritaire) ; par orientation de valeur (prosociale (socialement positive), asociale (socialement neutre) et antisociale). Au cours des dernières décennies, les groupes de pairs sont devenus l'un des micro-facteurs déterminants de la socialisation des jeunes générations. Leur rôle s'est accru en raison de l'urbanisation; la transformation d'une famille nombreuse en une petite famille, l'augmentation du nombre de familles à enfant unique et monoparentales ; l'enseignement secondaire universel, une source de connaissances accessible au public - Le SMQ a conduit au fait que les jeunes générations sont devenues plus homogènes en termes de niveau moyen d'éducation et de développement culturel en général ; la consolidation des adolescents et des jeunes hommes dans des groupes de pairs est considérablement influencée par la mode, qui définit les normes non seulement pour les vêtements et les coiffures, mais aussi pour l'ensemble du style de vie.

Ayant un certain âge et des spécificités socioculturelles, les fonctions d'un groupe de pairs en voie de socialisation sont universelles :

) le groupe initie ses membres à la culture d'une société donnée, en leur enseignant des comportements correspondant à l'appartenance ethnique, religieuse, régionale, sociale des membres du groupe.

) dans un groupe de pairs, l'enseignement du comportement sexuel est effectué

), le groupe de pairs joue un rôle important dans le processus d'autonomisation des enfants et en particulier des adolescents et des jeunes hommes des adultes en général et de l'influence parentale en particulier.

) le groupe aide ses membres à devenir autonomes par rapport à la communauté des pairs et à la sous-culture de l'âge.

) un groupe de pairs crée des conditions favorables ou défavorables, stimule ou inhibe la solution par les enfants, les adolescents, les jeunes hommes de tâches liées à l'âge - le développement de la conscience de soi, de l'autodétermination, de la réalisation de soi et de l'affirmation de soi, - détermine le contenu des solutions à ces problèmes.

) un groupe est une organisation sociale spécifique qui est perçue par ses membres comme une « niche écologique ».

personnalité socio-ethnoculturelle éducation

15.LA PERSONNALITÉ COMME SUJET, OBJET, VICTIME DE SOCIALISATION

Chaque personne, surtout dans l'enfance, l'adolescence et l'adolescence, est un objet de socialisation. Les exigences pour lui dans tel ou tel aspect de la socialisation sont présentées non seulement par la société dans son ensemble, mais également par des groupes et des organisations spécifiques. Le contenu des exigences dépend de l'âge et du statut social de la personne à qui elles sont présentées.

E. Durkheim, considérant le processus de socialisation, croyait que le principe actif en lui appartenait à la société, et c'est cette société qui fait l'objet de la socialisation. La société cherche à façonner une personne « selon son propre modèle », c'est-à-dire affirmant la priorité de la société dans le processus de socialisation de l'homme, E. Durkheim considère ce dernier comme un objet des influences socialisantes de la société. Les vues d'E. Durkheim à bien des égards sont devenues la base de l'élaboration par T. Parsons d'une théorie sociologique détaillée du fonctionnement de la société, décrivant, entre autres, les processus d'intégration humaine dans le système social. Selon ses vues, une personne "absorbe" des valeurs communes dans le processus de communication avec "d'autres personnes importantes". En conséquence, le respect des normes réglementaires généralement acceptées devient une partie de sa structure de motivation, son besoin. Une personne devient un membre à part entière de la société, étant non seulement un objet, mais aussi, plus important encore, un sujet de socialisation, assimilant les normes sociales et les valeurs culturelles, faisant preuve d'activité, de développement personnel et de réalisation de soi dans la société. La base pour considérer une personne comme un sujet de socialisation était le concept des scientifiques américains Ch.X. Cooley, W.I. Thomas et F. Znanetsky, J.G. Hydromel. C. Cooley croyait que le soi individuel acquiert une qualité sociale dans le processus d'interaction entre les sujets individuels et de groupe. W. Thomas et F. Znanetsky pensaient que lors de l'étude de certaines situations sociales, il est nécessaire de prendre en compte non seulement les circonstances sociales, mais aussi le point de vue des individus impliqués dans ces situations, c'est-à-dire les considérer comme des sujets de la vie sociale. Une personne devient un sujet de socialisation objective, car tout au long de sa vie, à chaque âge, elle est confrontée à des tâches, pour la solution desquelles elle se fixe, plus ou moins consciemment et plus souvent inconsciemment, des objectifs appropriés.

Dans une certaine mesure, j'ai provisoirement distingué trois groupes de tâches résolues par une personne à chaque stade d'âge ou stade de socialisation : naturel-culturel, socio-culturel et socio-psychologique.

Tâches naturelles et culturelles - atteindre un certain niveau de développement physique et sexuel.

Les tâches socioculturelles - cognitives, morales et éthiques, sémantiques des valeurs - sont spécifiques à chaque tranche d'âge dans une société particulière à une certaine période de son histoire.

Les tâches socio-psychologiques sont la formation de la conscience de soi d'une personnalité, son autodétermination dans la vie actuelle et future, la réalisation de soi et l'affirmation de soi, qui à chaque âge ont un contenu spécifique et des moyens de les résoudre.

La conscience de soi d'une personne est l'atteinte d'une certaine mesure de la connaissance de soi à chaque âge, la présence d'un concept de soi relativement holistique et un certain niveau d'estime de soi et une mesure d'acceptation de soi.

L'autodétermination d'une personne implique de trouver une certaine position dans diverses sphères de la vie réelle et d'élaborer des plans pour divers segments de sa vie future.

La réalisation de soi présuppose la réalisation par une personne d'une activité dans les sphères de la vie et (ou) des relations qui lui sont significatives.

L'affirmation de soi est l'atteinte par une personne de la satisfaction subjective du résultat et (ou) du processus de réalisation de soi.

L'homme n'est pas seulement objet et sujet de socialisation. Il peut devenir sa victime. Cela est dû au fait que le processus et le résultat de la socialisation contiennent une contradiction interne.

Une socialisation réussie présuppose, d'une part, l'adaptation effective d'une personne à la société, et d'autre part, la capacité de résister à la société dans une certaine mesure, ou plutôt, une partie de ces collisions de la vie qui interfèrent avec le développement, l'auto- réalisation et affirmation de soi d'une personne. Une socialisation efficace présuppose un certain équilibre entre l'adaptation dans la société et l'isolement dans celle-ci.

Une personne parfaitement adaptée à la société et incapable d'y résister dans une certaine mesure, c'est-à-dire un conformiste, peut être considérée comme une victime de la socialisation. Dans le même temps, une personne qui n'est pas adaptée à la société devient également une victime de la socialisation - un dissident (dissident), un délinquant, ou s'écarte d'une manière ou d'une autre du mode de vie accepté dans cette société.

Toute société modernisée à un degré ou à un autre produit les deux types de victimes de la socialisation. L'ampleur, la gravité et la manifestation du conflit décrit sont associées à la fois au type de société dans lequel une personne se développe et vit, et au style d'éducation caractéristique de la société dans son ensemble, pour certaines couches socioculturelles, des familles spécifiques et des organisations, ainsi qu'avec des caractéristiques individuelles.

16.MÉGAFACTEURS DE SOCIALISATION

Le cosmos (ou l'Univers) et le problème de son influence sur la vie des hommes sur la planète Terre a déjà attiré les esprits de l'Antiquité. Et bien qu'à ce jour la plupart des représentants des sciences naturelles soient sceptiques quant à l'idée de la dépendance de la vie humaine vis-à-vis des influences cosmiques, diverses doctrines et théories ont constamment surgi tout au long de l'histoire, dont les auteurs et les adeptes ont vu dans l'espace un source d'influence puissante sur la vie de la société humaine et de l'individu. Ainsi, dans le premier tiers du XXe siècle. éminents scientifiques russes, le psychiatre V.M. Bekhterev, géophysicien P. Lazarev, biophysicien A.L. Chyzhevsksh a noté la dépendance des relations dans l'environnement social vis-à-vis de l'abondance d'énergie qui nous parvient et a supposé que l'étude des phénomènes sociaux en relation avec les phénomènes géophysiques et cosmiques devrait fournir l'occasion d'une justification scientifique de l'étude des lois de la société humaine . AL. Chizhevsky a révélé que les époques de concentration d'événements historiques (comme la découverte de l'Amérique, les révolutions en Angleterre, en France et en Russie, etc.) coïncident avec des époques d'activité solaire maximale. Il a trouvé une dépendance tout aussi évidente dans la vie de personnalités historiques éminentes. L'accumulation de nouvelles connaissances nous permettra de caractériser de manière significative le cosmos comme un méga-facteur de socialisation.

La planète est comprise comme astronomique, désignant un corps céleste, de forme proche d'une boule, recevant la lumière et la chaleur du Soleil et tournant autour de lui sur une orbite elliptique. Sur l'une des principales planètes - la Terre - au cours du processus de développement historique, diverses formes de vie sociale des personnes qui l'habitent se sont formées.

La paix est un concept dans ce cas, sociologique et politique, désignant la communauté humaine globale qui existe sur notre planète.

La planète et le monde sont organiquement interconnectés et interdépendants. Le monde est né et s'est développé dans des conditions naturelles et climatiques qui séparent la planète Terre des autres planètes. Au cours de son développement, le monde a influencé l'état de la planète. Cette influence est devenue la plus évidente au 20e siècle, donnant naissance aux processus et problèmes dits planétaires-mondiaux : environnementaux (pollution de l'environnement, etc.), économiques (qui creusent l'écart de niveau de développement des pays et des continents), démographique (croissance démographique incontrôlée dans un pays et diminution de son nombre dans d'autres), militaro-politique (augmentation du nombre et du danger de conflits régionaux, prolifération des armes nucléaires, instabilité politique).

Tous ces problèmes et processus ainsi que d'autres affectent directement et indirectement la socialisation des jeunes générations.

L'influence indirecte des processus et problèmes mondiaux sur la socialisation des jeunes générations se manifeste sous divers aspects. Les activités économiques conduisant à la pollution de l'environnement se reflètent dans les conditions de vie (et, par conséquent, la socialisation) de l'ensemble de la population du monde (naturellement, dans certaines parties, il y en a plus, dans d'autres - moins). Les processus économiques et politiques mondiaux déterminent les conditions de vie des personnes dans un pays particulier, influençant la répartition du produit national brut d'un pays particulier entre les sphères de la défense, de la production, de l'investissement social, de la consommation et de l'accumulation.

La présence et le rôle des mégafacteurs de socialisation doivent être gardés à l'esprit et pris en compte lors de la définition des tâches, des objectifs et du contenu de l'éducation.

LE PAYS COMME FACTEUR GÉOGRAPHIQUE NATUREL DE SOCIALISATION. CONDITIONS ETHNOCULTURELLES DE SOCIALISATION

Un pays est un territoire attribué par situation géographique, conditions naturelles, avec certaines limites. Il a la souveraineté de l'État (pleine ou limitée) et peut être sous la domination d'un autre pays (c'est-à-dire être une colonie ou un territoire sous tutelle). Plusieurs états peuvent exister sur le territoire d'un même pays.

Les conditions naturelles et climatiques de divers pays sont différentes et ont un impact direct et indirect sur les résidents et leurs moyens de subsistance. Les conditions géographiques et climatiques obligent les habitants du pays de génération en génération à surmonter les difficultés existantes ou à faciliter le travail, ainsi que le développement économique du pays.

Comme le croyait Michel Montaigne, les gens, selon le climat du lieu où ils vivent, sont plus ou moins militants, plus ou moins modérés, enclins à l'obéissance ou à la désobéissance, aux sciences ou aux arts. Les conditions géographiques et le climat d'un pays affectent le taux de natalité et la densité de population. Les conditions géoclimatiques affectent la santé des habitants du pays, la propagation d'un certain nombre de maladies et la formation des caractéristiques ethniques de ses habitants.

Ainsi, les conditions naturelles et climatiques déterminent initialement le développement historique du pays, ainsi que d'autres facteurs déterminent certaines caractéristiques spécifiques du processus de socialisation.

L'ethnicité (ou la nation) est un agrégat stable historiquement établi de personnes ayant une mentalité, une identité et un caractère nationaux communs, des caractéristiques culturelles stables, ainsi qu'une conscience de leur unité et de leur différence par rapport à d'autres formations similaires. l'ethnicité des personnes se compose de deux composantes : biologique et socioculturelle.

La composante biologique de la psychologie des individus et des nations entières a évolué sous l'influence d'un certain nombre de circonstances. Au fil des millénaires, toutes les nations se sont formées sur leur territoire ethnique, les hommes se sont adaptés à un climat spécifique, un paysage, ont créé un type de gestion spécifique pour chaque zone naturelle, leur propre rythme de vie. Dans la vie réelle, la composante socioculturelle de la psyché et du comportement des personnes joue un rôle nettement plus important. Dans les pays modernes modernisés, la nationalité d'une personne est déterminée, d'une part, par la langue qu'elle considère comme native, par la culture derrière cette langue, d'autre part, elle est reconnue par la personne elle-même du fait que sa famille se réfère à lui-même en tant que certaine nation et, par conséquent, l'environnement immédiat le considère comme lui appartenant.

La socialisation dans un groupe ethnique particulier présente des caractéristiques qui peuvent être combinées en deux groupes - vitaux, par lesquels nous entendons dans ce cas les manières d'alimenter les enfants, les particularités de leur développement physique, etc. et mental. L'influence des conditions ethnoculturelles sur la socialisation humaine est déterminée de la manière la plus significative par la mentalité, qui est comprise comme une constitution spirituelle profonde, un ensemble d'idées collectives à un niveau inconscient, inhérent à une ethnie en tant que grand groupe de personnes formé dans certains climats. , les conditions historiques et culturelles. La mentalité d'une ethnie détermine les manières de voir et de percevoir le monde qui l'entoure, caractéristiques de ses représentants, et se manifeste dans les manières d'agir dans le monde environnant caractéristiques des représentants de l'ethnie.

LA SOCIÉTÉ COMME MACRO-FACTEUR DE SOCIALISATION

La société est un concept politico-sociologique qui caractérise l'ensemble des relations sociales qui se sont développées dans le pays entre les personnes, dont la structure est la famille, les groupes sociaux, d'âge, professionnels et autres groupes nominaux et réels, ainsi que l'État.

La société est un organisme holistique avec son propre sexe, son âge et ses structures sociales, son économie, son idéologie et sa culture, qui possède certaines méthodes de régulation sociale de la vie des personnes.

La structure des rôles sexuels de la société du point de vue de ses caractéristiques en tant que facteur de socialisation est importante non pas tant pour ses indicateurs quantitatifs (rapport hommes/femmes d'âges différents, etc.), que pour ses indicateurs qualitatifs. La structure des rôles sexuels de la société est qualitativement caractérisée par : le statut social des sexes ; différences dans le niveau d'instruction; emploi en dehors du travail à domicile de représentants des deux sexes, une mesure de leurs qualifications; participation à la gestion des organisations, dans les organes de gouvernement local, dans le gouvernement du pays. Les caractéristiques qualitatives de la structure des rôles sexuels de la société affectent la socialisation spontanée des enfants et des adolescents, déterminant leur assimilation des idées correspondantes sur le statut de l'un ou l'autre sexe, les attentes et les normes des rôles de genre, la formation d'un ensemble de stéréotypes de comportement lié au genre. Les caractéristiques qualitatives de la structure des rôles de genre dans la société et leur perception par une personne peuvent influencer divers aspects de son autodétermination, le choix des sphères et des méthodes de réalisation et d'affirmation de soi, et le changement de soi en général.

La stratification par âge (répartition) est inhérente à toute société. L'importance la plus cohérente de la structure par âge de la société dans la socialisation des jeunes générations est montrée dans le concept de Margaret Mead. Elle a identifié trois types de sociétés, en fonction du rythme de leur développement et des mesures de modernisation - la traditionalité, qui détermine la nature des relations intergénérationnelles dans le processus de socialisation humaine.

Dans les sociétés de type post-figuratif (pré-industrielle), les personnes âgées servent de modèle de comportement aux jeunes, et les traditions de leurs ancêtres sont préservées et transmises de génération en génération.

Dans les sociétés de type cofiguratif (industrielle), le modèle des personnes est le comportement de leurs contemporains. Les enfants et les adultes y apprennent principalement de leurs pairs.

Dans les sociétés de type préfiguratif, non seulement les plus jeunes apprennent des plus âgés, non seulement le comportement des pairs devient un modèle pour les gens, mais aussi les plus âgés apprennent des plus jeunes. Ce type est typique des pays développés modernes.

La structure sociale de la société est un ensemble et un rapport plus ou moins stables de couches et de groupes sociaux et professionnels ayant des intérêts et une motivation spécifiques pour un comportement économique et social.

La structure sociale, d'une part, affecte la socialisation spontanée et l'auto-changement d'une personne dans la mesure où chaque couche sociale et chaque groupe socioprofessionnel en son sein développent un mode de vie spécifique qui affecte la socialisation des enfants, des adolescents et des jeunes hommes qui en font partie. Deuxièmement, il faut garder à l'esprit que plus une société est différenciée socialement, plus elle a de potentiel pour la mobilité de ses membres - horizontale et verticale.

La mobilité sociale horizontale est un changement dans les professions, les groupes d'appartenance, les positions sociales au sein d'une couche sociale. La mobilité sociale verticale est la transition des membres de la société d'une couche sociale à une autre (à la fois vers une couche supérieure et une couche inférieure). L'éducation en tant que socialisation contrôlée socialement est influencée par la structure sociale de la société en raison du fait que différentes couches sociales et groupes professionnels ont des idées différentes sur le type de personnes qui devraient sortir de leurs enfants. En conséquence, ils imposent des exigences différentes au système éducatif et à l'organisation de l'expérience sociale des jeunes générations et de l'aide individuelle à des personnes spécifiques dans le processus d'éducation.

Le niveau de développement économique d'une société affecte la socialisation des jeunes générations car il détermine le niveau de vie de ses membres. Le niveau de vie est un concept qui caractérise le degré de satisfaction des besoins matériels et culturels des personnes. Le développement économique affecte la socialisation spontanée et l'auto-changement d'une personne, non seulement en déterminant le niveau de vie de divers groupes et couches professionnels et sociaux, ainsi que de personnes spécifiques, mais aussi en raison du fait que son vecteur affecte leurs attentes, leurs humeurs et comportement. Cette atmosphère détermine en grande partie soit les aspirations actuelles et prometteuses tant de certains membres de la société que de groupes entiers de la population, stimulant un désir actif d'améliorer leur situation, soit de la frustration (dépression) et, par conséquent, des comportements antisociaux (agression, vandalisme, autodestruction - alcoolisme, toxicomanie ). La situation économique de la société affecte l'éducation en tant que socialisation socialement contrôlée dans la mesure où elle détermine la demande d'un certain nombre de personnes dans certaines professions et le niveau de qualité de leur formation. L'essentiel est que le niveau de développement économique de la société détermine les possibilités de créer les conditions d'un développement planifié, principalement pour les jeunes générations - en général ou seulement dans certaines couches sociales.

19.L'ÉTAT ET SON INFLUENCE SUR LE PROCESSUS DE SOCIALISATION PERSONNELLE

L'État est un maillon du système politique de la société, qui a des fonctions de pouvoir et est un ensemble d'institutions et d'organisations interconnectées qui gèrent la société.

L'État peut être considéré comme un facteur de socialisation spontanée dans la mesure où sa politique, son idéologie, sa pratique économique et sociale caractéristiques créent certaines conditions pour la vie de ses citoyens, leur développement et leur épanouissement. Enfants, adolescents, jeunes, adultes, fonctionnant dans ces conditions, apprennent les normes et les valeurs, à la fois déclarées par l'État et mises en œuvre dans la pratique sociale. Comme vous le savez, ils ne coïncident jamais complètement, et à certaines périodes de l'histoire de l'État, ils peuvent être opposés. Tout cela d'une certaine manière peut influencer le changement de soi d'une personne en cours de socialisation. L'État procède à une socialisation relativement dirigée de ses citoyens appartenant à l'un ou l'autre âge et genre, socioprofessionnel, national-culturel. La socialisation relativement dirigée de certains groupes de la population est objectivement réalisée par l'État en train de résoudre les tâches nécessaires à la mise en œuvre de ses fonctions.

Ainsi, l'État détermine les âges : le début de la scolarité obligatoire (et sa durée), la majorité, le mariage, l'obtention du permis de conduire, l'enrôlement dans l'armée (et sa durée), le début de l'activité professionnelle, la retraite. L'État stimule par voie législative et parfois finance (ou au contraire restreint, restreint et même interdit) le développement et le fonctionnement des cultures ethniques et religieuses. Ainsi, la socialisation relativement dirigée menée par l'État, s'adressant à de larges groupes de population, crée certaines conditions pour que des personnes spécifiques choisissent leur chemin de vie, pour leur développement et leur épanouissement. L'État procède à une socialisation socialement contrôlée plus ou moins efficace de ses citoyens, créant pour cela à la fois des organisations qui ont pour fonction d'éduquer certains groupes d'âge, et créant des conditions qui obligent les organisations, dont les fonctions directes ne sont pas incluses, à un degré ou à un autre s'engager dans l'éducation... Pour cela, il développe une certaine politique dans le domaine de l'éducation et forme le système d'éducation étatique.

Politique de l'État dans le domaine de l'éducation - définir les tâches de l'éducation et les stratégies pour les résoudre, développer la législation et allouer les ressources, soutenir les initiatives éducatives, qui ensemble devraient créer les conditions nécessaires et suffisamment favorables pour le développement et l'orientation spirituelle et de valeur des plus jeunes générations conformément aux intérêts positifs d'une personne et aux exigences de la société.

Le système d'éducation de l'État est un ensemble d'organisations publiques dont les activités visent à mettre en œuvre la politique éducative de l'État. Le système éducatif public comprend plusieurs éléments :

Actes législatifs et autres pertinents, qui constituent la base du système et déterminent la composition de ses organisations constitutives et la procédure de son fonctionnement.

Certains fonds alloués et attirés par l'État pour le bon fonctionnement du système éducatif. Ces fonds sont subdivisés en ressources matérielles (infrastructures, équipements, supports pédagogiques, etc.), financières (budget, hors budget, investissements privés), ressources personnelles de ses sujets.

Un ensemble de rôles sociaux nécessaires à la mise en œuvre des fonctions d'éducation : organisateurs d'éducation ; éducateurs professionnels de diverses spécialisations; éducateurs bénévoles; personnes instruites d'âges, de sexes et de milieux socioculturels différents.

Un ensemble de sanctions spécifiques appliquées aux organisateurs, aux éducateurs et aux étudiants. Les sanctions sont divisées en positives (encourager) et négatives (condamner, punir).

Certaines valeurs cultivées par le système éducatif public, qui sont adéquates au type de systèmes socio-politiques, économiques et idéologiques de la société.

Organismes de gestion de l'éducation, grâce auxquels le système éducatif public fonctionne et se développe.

20.MOYENS DE COMMUNICATION DE MASSE COMME MESOFACTEUR DE SOCIALISATION

Médias de masse (SMQ) - moyens techniques (presse écrite, radio, cinéma, télévision, réseaux informatiques), à l'aide desquels l'information est diffusée à un public dispersé de manière quantitative.

Considérant le SMQ comme un facteur de socialisation, il faut garder à l'esprit que l'objet direct de l'influence du flux de leurs messages n'est pas tant un individu que la conscience et le comportement de grands groupes de personnes qui composent l'audience de un média de masse particulier. À cet égard, la question de savoir à quel groupe de facteurs de socialisation appartient le SMQ n'a pas de réponse univoque. Les matériaux des sondages de masse qui indiquent une augmentation du niveau de consommation sélective de l'information nous permettent de considérer le SMQ principalement comme un mésofacteur de socialisation. L'influence du SMQ sur la socialisation spontanée est déterminée par plusieurs circonstances : déterminent à bien des égards le temps de loisir des personnes, 2) le rôle de relaxation du SMC est étroitement lié au rôle récréatif. Il prend une connotation particulière lorsqu'il s'agit d'adolescents et d'adolescents. Pour la plupart des enfants, regarder la télévision, écouter de la musique, travailler avec un ordinateur, et pour certains lire, devient une sorte de compensation au manque de contacts interpersonnels, un moyen de distraction en cas de complications dans la communication avec les pairs. . 3) Le SMQ joue un rôle important dans le développement humain.

Les réseaux informatiques jouent un rôle particulier dans la socialisation spontanée des jeunes générations. Travailler avec un ordinateur, d'une part, conduit à l'élargissement des contacts, aux opportunités d'échange de valeurs socioculturelles, à la génération et à la mise en œuvre de nouvelles formes d'expérience symbolique, au développement de processus d'imagination, à l'intensification de l'étude des langues étrangères. et un certain nombre d'autres effets positifs. Mais, d'un autre côté, cela peut conduire au "syndrome de dépendance" sur un réseau informatique, contribuant au rétrécissement des intérêts, à l'évasion de la réalité, à l'absorption dans les jeux informatiques, à l'isolement social, à l'affaiblissement des réactions émotionnelles et à d'autres effets négatifs. Les SMQ ont à un degré ou à un autre une influence relativement dirigée sur la socialisation. Premièrement, le SMQ a un effet très significatif sur l'assimilation d'un large éventail de normes sociales par des personnes de tous âges et sur la formation de leurs orientations de valeur dans les domaines politique, économique, idéologique, juridique, etc.

L'auto-changement d'une personne en cours de socialisation sous l'influence du SMQ se produit sous divers aspects et a des vecteurs à la fois positifs et négatifs.

À cet égard, il convient de noter en particulier que récemment, la tendance à la transformation du SMQ dans la sphère de la réalisation de soi humaine a pris de l'ampleur. Des programmes de radio et de télévision avec la participation directe des auditeurs et des téléspectateurs se sont ajoutés à la correspondance de longue date des lecteurs avec les journaux et les magazines. Le développement des systèmes électroniques a donné naissance à un nouveau type de communication et de réalisation de soi - l'interaction d'une personne avec certains partenaires qui l'intéressent pour une raison ou une autre, ce qui lui permet de trouver des personnes partageant les mêmes idées et de s'exprimer dans communiquer avec eux. Cela crée des opportunités complètement nouvelles de réalisation de soi et d'affirmation de soi, peut conduire à une sorte de changement de soi chez les enfants, les adolescents et les jeunes hommes. L'éducation en tant que socialisation relativement contrôlée socialement n'a longtemps utilisé que la presse écrite. Dans la seconde moitié du 20e siècle, ils ont commencé à utiliser les possibilités du cinéma, et principalement de la télévision, dans le processus d'éducation et d'éducation.

À cet égard, ce qu'on appelle l'éducation aux médias devient un aspect particulier de l'éducation sociale, qui est comprise comme l'étude des lois de la communication de masse par les personnes instruites. Ses missions : préparer les jeunes générations à vivre dans des conditions informationnelles modernes, à la perception de l'information (apprendre à une personne à la comprendre - à « décoder » les messages, à évaluer de manière critique leur qualité), à comprendre les conséquences de son impact sur la psyché, pour maîtriser des méthodes de communication basées sur des formes de communication non verbales utilisant des moyens techniques. L'éducation aux médias est réalisée à la fois à l'école et dans d'autres organisations éducatives, ainsi que dans des organisations spécialement créées à cet effet.

CARACTÉRISTIQUES SOCIO-PÉDAGOGIQUES DES COMPORTEMENTS SUICIDAIRES

Le suicide est le fait de se suicider intentionnellement. Le comportement suicidaire comprend : les intentions, les tentatives de suicide, le suicide réussi. Le suicide ne peut être attribué à l'automutilation de la mort dans un état d'aliénation mentale ou de négligence. Les raisons du comportement suicidaire à l'adolescence peuvent être : 1) les relations avec les parents, 2) les difficultés liées à l'école ; 3) problèmes de relations avec des amis, principalement du sexe opposé. Le psychothérapeute Y. Polyakov a identifié les types de personnes ayant un comportement suicidaire :

Genre démonstratif. C'est le désir de montrer la réalité des intentions suicidaires, attirant ainsi l'attention sur elles-mêmes, suscitant la sympathie. En règle générale, de telles tentatives sont faites ouvertement et à haute voix.

Affectif. Le suicide est construit sur l'émotion. En règle générale, l'explosion d'émotion est de courte durée.

Le type véritablement suicidaire est le désir délibéré de se suicider.

Les motifs les plus courants du suicide chez les adolescents peuvent être : des sentiments de ressentiment, de solitude, l'incapacité d'être compris ; perte réelle ou perçue de l'amour parental, jalousie ; expériences associées à la mort, au divorce, au départ des parents de la famille ; sentiments de culpabilité, de honte, de remords; peur de la punition, refus de s'excuser; échecs amoureux, excès sexuels; grossesse; sentiments de vengeance, de colère, de protestation; le désir d'attirer l'attention sur leur sort, l'imitation des idoles.

Les particularités des comportements suicidaires chez l'enfant et l'adolescent sont : une évaluation insuffisamment adéquate par les adolescents des conséquences de leurs actes suicidaires en raison d'un manque de compréhension claire de ce qu'est la mort ; aucune distinction entre les véritables intentions suicidaires et les actions démonstratives de chantage ; l'écart entre la raison extérieure et la réaction à celle-ci, c'est-à-dire frivolité du point de vue des motivations adultes des tentatives de suicide ; la présence d'une relation entre le suicide et certaines manifestations de comportements déviants.

Les formes de prévention des comportements suicidaires peuvent être :

le strict respect des exigences de l'éthique pédagogique, de la culture pédagogique dans le travail quotidien de chaque enseignant ;

maîtriser au moins un minimum de connaissances dans le domaine de la psychopathologie de l'âge, les techniques appropriées de l'approche psychologique individuelle de la pédagogie curative ;

identification précoce du risque contingent sur la base de la connaissance de ses caractéristiques à des fins d'observation dynamique et de travail psychologique et pédagogique opportun ;

mécénat familial actif en utilisant des techniques de psychothérapie familiale, en prodiguant des conseils aux parents et aux enfants ;

considérer la menace de suicide comme un signe de comportement à risque suicidaire ;

attention accrue des parents à l'ordre de stockage des médicaments, ainsi qu'aux facteurs mentaux suicidogènes;

consulter un adolescent avec un psychologue, si nécessaire;

la formation des concepts des élèves : « valeur de la vie humaine », « le but et le sens de la vie », etc. ;

augmenter la résistance au stress grâce à la préparation psychologique d'un adolescent aux réalités complexes et contradictoires de la vie moderne, la formation de la préparation à surmonter les difficultés, etc.

22.ACTIVITÉS SOCIO-PÉDAGOGIQUES EN GROUPES D'ORIENTATION A SOCIAL

La socialisation résulte de l'implication active de l'individu dans l'environnement.

La période de croissance est particulièrement importante à cet égard, au cours de laquelle une personne en croissance expérimente: une conscience de soi dans le système des relations interpersonnelles, où elle peut se déclarer, satisfaire le besoin de reconnaissance publique, réaliser ses droits et ses aspirations, etc. La complexité et la polyvalence des expériences intérieures de l'adolescent donnent lieu à un large éventail de manifestations comportementales.

Il existe les groupes d'adolescents suivants présentant un comportement déviant et des manifestations antisociales :

Groupe de retraite. Le rétrisme est un rejet et un retrait de la réalité, exprimés par l'inaction, le non-sens des actions, l'existence sans but, le passe-temps vide, le divertissement de bas niveau, souvent accompagné d'abus de substances.

Groupe asocial. La plate-forme d'une telle unification est le désir des adolescents de se libérer du contrôle social, de donner un débouché à l'énergie.

Groupe agressif. Les caractéristiques de ce groupe sont des règles strictes, une forte pression de groupe et des sanctions sévères en cas de violation des normes intra-groupe, le non-respect de la hiérarchie établie des relations, des manifestations de lâcheté, de non-salidarité, des écarts par rapport aux attitudes généralement acceptées, etc. Le chef d'un tel groupe est généralement le plus fort et le plus arrogant.

Groupe criminel. Pour ses membres, les vols, les vols, le racket, la prostitution, la coopération en matière de drogue, etc. sont acceptables. De par la nature de leur activité criminelle, ces groupes sont classés en actes criminels d'acquisition commis qui sont associés au profit, sectaires, dont le crime se caractérise par l'appartenance à des associations sectaires destructrices, extrémistes.

Considérant les approches socio-pédagogiques du travail avec des groupes d'adolescents d'orientation asociale, il est tout d'abord nécessaire de prendre en compte les facteurs psychologiques et d'âge T caractéristiques de cette catégorie et ne reposent pas sur des pressions fortes, des intimidations, des interdictions catégoriques, etc., car : 1) tout comportement en cas de coercition devient défensif et défensif ; 2) il y a une adaptation à l'intimidation et l'indifférence à la punition, 3) le comportement appris dans de telles conditions devient stéréotypé, formant de l'anxiété dans la personnalité. Lorsqu'on travaille avec des groupes d'adolescents « difficiles », il ne faut pas non plus se fier aux « technologies éducatives ». L'arsenal méthodologique est important, mais l'essentiel est le potentiel de la personnalité de l'éducateur social, sa capacité à établir un contact psychologique avec le groupe, à développer des relations de confiance, à gagner la reconnaissance et le respect de ses membres. Puisque les groupes à vocation asociale se définissent le plus souvent dans un cadre informel, la pratique des éducateurs sociaux « de rue » s'est développée dans de nombreux pays. Le plan de travail de cette institution est le suivant. Le quartier est divisé en sections et le professeur social, après l'avoir étudié, sait tout ce qui se passe dans son domaine de compétence. Si un groupe d'adolescents ou de jeunes apparaît dans le champ de vision, qui par leur comportement ou leur occupation éveille ses soupçons, il entre en contact avec elle, découvre le problème le plus important pour eux et essaie d'aider à sa solution et à l'entrée du groupe dans le cours normal du passe-temps des jeunes. À l'avenir, cette connexion est maintenue afin d'éviter la prochaine inclinaison vers des actions inconvenantes.

Néanmoins, dans le travail social et pédagogique, comme dans tout autre domaine, il vaut mieux prévenir les problèmes que de chercher les moyens de les résoudre et de les corriger par la suite.

La prévention de l'émergence de groupes asociaux comprend : 1) un accompagnement socio-psychologique et pédagogique compétent de l'individu à toutes les étapes de sa croissance ; 2) identifier les déviations négatives des enfants le plus tôt possible, établir leurs causes et prendre les mesures appropriées de correction, de thérapie, etc. 4) offrir aux étudiants des opportunités d'identifier leurs inclinations, leurs inclinations naturelles, créant les conditions de leur développement créatif; 5) aide à la formation de tendances positives chez les adolescents, éducation à la nécessité d'un mode de vie sain; 6) prendre des mesures pour améliorer l'environnement des adolescents 7) la disponibilité d'informations stables sur les associations de groupe, qui incluent les élèves ; 9) à toute étape du contact avec le groupe, éviter la tutelle excessive, l'obsession, l'approche d'équipe. Travailler en groupe est impossible sans établir une relation de confiance. Si un éducateur social n'est pas une autorité reconnue pour un adolescent, une personne significative qui est capable de comprendre, d'accepter, d'aider, l'affaire est vouée à l'échec. Les adolescents doivent être sûrs qu'un éducateur social n'est pas capable de trahison.

23.ÉTABLISSEMENTS D'ÉDUCATION SPÉCIALE POUR LES PETITS DÉLITS

Les établissements d'enseignement spécial pour mineurs délinquants peuvent être répartis dans les types suivants :

écoles spéciales d'enseignement général;

écoles professionnelles spéciales;

les écoles d'enseignement général (correctionnelles) spéciales et les écoles professionnelles spéciales (correctionnelles) pour les enfants et les adolescents ayant des troubles du développement (retard mental et formes légères de retard mental) qui ont commis des actes socialement dangereux.

En règle générale, des institutions séparées pour les garçons et les filles sont créées. Cependant, si des conditions appropriées existent, il est possible de créer des institutions mixtes avec le maintien et la formation communs des garçons et des filles.

La fonction principale de la SUVU pour les mineurs délinquants est de leur fournir une réadaptation psychologique, médicale et sociale, y compris la correction de leur comportement et leur adaptation à la société, ainsi que de créer les conditions pour qu'ils reçoivent l'enseignement primaire général, général de base, secondaire (complet ) enseignement général et professionnel.

Les institutions peuvent être ouvertes et fermées. Une institution de type ouvert remplit une fonction préventive et est créée pour les enfants et adolescents : 1) ayant un comportement illégal (déviant) persistant ; 2) victimes de toute forme de violence psychologique ; 3) ceux qui refusent de fréquenter les établissements d'enseignement et qui éprouvent des difficultés à communiquer avec leurs parents. Une institution ouverte peut être étatique, municipale ou non étatique. Une institution fermée est créée pour les mineurs ayant un comportement délinquant, c'est-à-dire commis des actes socialement dangereux prévus par l'institution d'un type fermé ne peuvent être que d'État.

La tâche principale de ces institutions est de corriger le comportement, d'enseigner et de préparer les mineurs à des activités socialement utiles en appliquant des méthodes pédagogiques aux élèves avec une couverture obligatoire de la formation générale et professionnelle et leur implication dans le travail. Une condition préalable à l'envoi de mineurs dans des établissements d'enseignement spécial est l'enregistrement et le travail de prévention sur leur lieu de résidence par les employés des organes des affaires internes du niveau correspondant (district, ville, etc.). Ces fonctions sont assurées par les services de prévention de la délinquance juvénile (ODPU), qui sont dans la structure des Directions des Affaires Intérieures à tous les niveaux. L'orientation des adolescents vers des établissements d'enseignement spécial est effectuée par le biais des Centres d'isolement temporaire pour délinquants mineurs (TsVINP) après avoir reçu un bon.

L'un des moyens les plus efficaces et éprouvés de préparer un élève à la vie en dehors d'un établissement d'enseignement spécial est un congé de réadaptation. Si l'élève, étant dans un établissement d'enseignement spécial, n'admet pas de violations de la discipline, répond aux exigences des enseignants, il peut alors être envoyé en congé de réadaptation pour une période de 3 à 6 mois. Pendant tout ce temps, il est sous le contrôle d'un employé de la DPPU, qui surveille son comportement, et à la fin de la période désignée prépare une caractérisation objective de cet adolescent, sur la base de laquelle l'administration prend la décision finale sur le libération de l'adolescent d'un établissement d'enseignement spécialisé.

24.PARTICULARITÉS D'ÂGE DU MINEUR CONDAMNÉ DANS LES COLONNE PÉDAGOGIQUE

L'âge est d'une grande importance dans l'exécution d'une peine : il est pris en compte lors de l'organisation de divers domaines du processus éducatif, de la mise en œuvre des principaux moyens de correction, de la constitution de collectifs de condamnés, etc.

Les caractéristiques de la personnalité d'un jeune condamné sont en grande partie dues aux particularités de l'adolescence, qui se distinguent par le développement physique rapide du corps, l'énergie, l'initiative et l'activité de l'individu. La susceptibilité et l'impressionnabilité sont ces conditions internes qui contribuent à la formation des fondements de la vision du monde, des traits de caractère, des propriétés et des qualités d'une personne. Une attitude non critique envers soi-même, une évaluation inadéquate de la réalité conduisent à l'instabilité morale des jeunes condamnés, ce qui réduit l'efficacité de la régulation sociale des comportements et rend difficile la formation d'attitudes, d'attitudes et de croyances socialement utiles. L'estime de soi, majoritairement surestimée ou sous-estimée, a un impact sur le comportement et l'activité à cet âge. Les détenus mineurs sont en cours de formation intensive de la volonté et des qualités volitives. Pendant cette période, les élèves, commençant à se réaliser en tant que personne, sont capables de s'auto-éduquer, en prenant comme exemple des personnes fortes et volontaires. Cependant, la forme extérieure éclipse souvent le contenu de leurs actions, leur orientation morale. En conséquence, les adeptes de la romance criminelle deviennent un tel modèle moral (idéal). De nombreux condamnés mineurs se caractérisent par une vision du monde contradictoire, qui se manifeste par l'incohérence de leurs opinions et croyances. Les mineurs montrent une grande propension à communiquer et passent presque tout leur temps libre en groupe. Par conséquent, leur criminalité, en règle générale, est de nature collective. Une tendance est observée : plus l'âge des jeunes délinquants est bas, plus la composition du groupe est importante. Les condamnés mineurs sont caractérisés par des crimes tels que le viol, le vol, le vol qualifié, le vol qualifié, le meurtre, les lésions corporelles, la violation des règles de sécurité routière, l'extorsion, le vol de véhicules. Les motifs pour commettre des crimes mercenaires sont : le désir de prendre possession d'une chose de valeur, le besoin d'avoir son propre argent, le désir de suivre la mode, la soif de vengeance, la manifestation de qualités « masculines », « le durcissement ", "ne pas être un mouton noir", etc.

Une partie intégrante des caractéristiques pédagogiques des mineurs condamnés est leur attitude à l'égard des moyens de base du travail éducatif et du régime d'exécution de la peine. Il existe trois principaux types de comportements, chacun ayant ses propres caractéristiques :

Le premier type se caractérise par l'indiscipline, la manifestation d'impolitesse, l'oppression des plus faibles, la participation à des groupes, c'est-à-dire l'aveu de violations mineures.

Le deuxième type se caractérise par des bagarres et des coups de ceux qui ne sont pas d'accord, avides de "traditions de voleurs" et commettant de graves violations.

Le plus difficile est le type de comportement, qui se caractérise par le désir de créer des groupes d'orientation négative, de méchanceté, de cynisme, de vindicte, d'attitude hostile envers l'administration, une tendance aux violations du régime et aux crimes, instillant des idées autour d'eux sur leur exclusivité, supériorité sur les autres condamnés.

Les conditions d'isolement affectent considérablement la nature de la communication entre les condamnés. La communication dans les institutions sécurisées est divisée en deux domaines : officiel et non officiel. La communication officielle est régie par le régime d'exécution de la peine et par les règles de l'ordre interne, officieuses - par les normes d'une «autre vie», qui différencient les condamnés en catégories en fonction de leur place dans le système des relations informelles. La stratification consiste en une division stricte des mineurs condamnés en « amis et ennemis », dans la détermination du statut d'une personne condamnée dans son groupe. Un statut plus élevé est détenu par les récidivistes condamnés avec des liens criminels étendus.

Ainsi, les jeunes condamnés sont des personnes dont le processus de socialisation de l'individu est incomplet, ce qui suppose l'assimilation de divers rôles sociaux, l'implication dans le système des liens et relations sociales, etc.

25.LE CONCEPT DE SOCIALISATION PERSONNELLE A.V. PETROVSKI

Dans le processus de socialisation, une personne agit en tant que sujet et objet de relations sociales. UN V. Petrovsky identifie trois étapes de développement de la personnalité dans le processus de socialisation : l'adaptation, l'individualisation et l'intégration.

Au stade de l'adaptation, qui coïncide généralement avec la période de l'enfance, une personne agit comme un objet de relations sociales, auquel les parents, les éducateurs, les enseignants et les autres personnes autour de l'enfant déploient de nombreux efforts et sont dans des proportions variables. degrés de proximité avec lui. A ce stade s'effectue l'entrée dans le monde des hommes : la maîtrise de certains systèmes de signes créés par l'homme, les normes et règles élémentaires de comportement, les rôles sociaux ; l'assimilation de formes simples d'activité. Une personne, en fait, apprend à être une personne.

Un enfant qui n'a pas dépassé le stade de l'adaptation et qui n'a pas maîtrisé les bases de la vie sociale ne peut pratiquement pas apprendre cela plus tard, contrairement à un adulte qui, même après avoir passé beaucoup de temps seul, reste une personne en tant que personne, revient facilement à les gens et recrée ses habitudes sociales liées à la culture de la société où il a grandi. L'étape d'adaptation dans le processus de socialisation est très importante, car les périodes sensibles de l'enfance sont irréversibles.

Au stade de l'individualisation, il y a un certain isolement de l'individu, causé par le besoin de personnalisation. Ici, la personne est l'objet de relations sociales. Une personne qui a déjà maîtrisé certaines normes culturelles de la société est capable de s'exprimer en tant qu'individualité unique, créant quelque chose de nouveau, d'unique, quelque chose dans lequel, en fait, sa personnalité se manifeste. Si au premier stade l'assimilation était la plus importante, alors au second - la reproduction, et sous des formes individuelles et uniques. L'individualisation est largement déterminée par la contradiction qui existe entre le résultat obtenu de l'adaptation et le besoin de réalisation maximale de leurs caractéristiques individuelles.

L'intégration est la troisième étape du développement humain dans le processus de socialisation. Elle suppose la réalisation d'un certain équilibre entre l'homme et la société, l'intégration des relations sujet-objet de l'individu avec la société. Une personne, enfin, trouve cette variante optimale de la vie, qui contribue au processus de sa réalisation de soi dans la société, ainsi qu'à son acceptation de ses normes changeantes. Ce processus est très compliqué, car la société moderne se caractérise par de nombreuses tendances contradictoires dans son développement. Cependant, il existe des modes de vie optimaux qui sont les plus propices à l'adaptation d'une personne en particulier.

Alors Ainsi, dans le processus de socialisation, la dynamique de la position passive-active de l'individu est réalisée. Passif - lorsqu'il assimile des normes et sert d'objet de relations sociales; actif - lorsqu'il reproduit l'expérience sociale et agit comme sujet de relations sociales; actif-passif - lorsqu'il est capable d'intégrer les relations sujet-objet. Ce triple cycle peut se répéter plusieurs fois au cours de la vie.

26.LES ORGANISATIONS RELIGIEUSES COMME MICROFACTEUR DE SOCIALISATION

La religion, en tant que l'une des institutions sociales, a traditionnellement joué un rôle important dans la vie de diverses sociétés. Dans le processus de sécularisation de la libération de la société de l'influence de la religion, l'importance de la religion est tombée à la fois dans la vie de la société et dans la socialisation. Néanmoins, dans le monde moderne son rôle : 1) reste important, 2) il diffère selon les pays et les confessions, 3) dans nombre de pays son influence a recommencé à croître.

Dans le processus de socialisation des croyants, les organisations religieuses remplissent un certain nombre de fonctions.

La fonction d'orientation des valeurs des organisations religieuses se manifeste dans ce qu'elles offrent à leurs membres et s'efforcent de former en elles un certain système de croyances, une attitude positive envers les valeurs et les normes religieuses.

Réglementation - les organisations religieuses cultivent parmi leurs membres un comportement conforme aux normes religieuses.

Communicatif - créer des conditions de communication entre les croyants, cultiver des normes de communication qui correspondent aux principes doctrinaux d'une religion particulière.

La fonction miséricordieuse se réalise dans diverses sphères et formes de charité et d'activités caritatives tant à l'intérieur des organisations elles-mêmes qu'à l'extérieur, grâce auxquelles les membres de l'organisation acquièrent une expérience spécifique.

La fonction compensatrice (consolatrice) se manifeste dans l'harmonisation du monde spirituel des croyants, en les aidant à comprendre leurs problèmes et dans la protection spirituelle contre les bouleversements et les troubles du monde.

La fonction d'éducation est l'éducation religieuse d'une personne, au cours de laquelle les croyants sont délibérément et systématiquement inculqués aux individus et aux groupes ayant une vision du monde, des normes d'attitudes et de comportement qui correspondent aux principes doctrinaux d'une dénomination particulière. L'enseignement religieux est assuré par le clergé ; agents croyants de socialisation (parents, proches, connaissances, membres d'une communauté religieuse, etc.) ; professeurs d'établissements d'enseignement confessionnel, dans un certain nombre de pays - professeurs de religion dans les établissements d'enseignement laïques ; diverses associations opérant sous ou sous l'influence d'organisations religieuses, etc. Au cœur de l'éducation religieuse se trouve le phénomène du dédoublement du monde et de sa sacralisation, c'est-à-dire doter les phénomènes de la réalité environnante et le principe personnel d'une personne d'un contenu sacré, donnant un sens particulier aux procédures mondaines quotidiennes à travers leur consécration rituelle.

Il existe deux niveaux d'enseignement religieux - rationnel et mystique Le niveau rationnel comprend trois composantes principales - informationnelle, morale et activité, dont le contenu a une spécificité confessionnelle. Le niveau mystique est étroitement lié au rationnel, et il ne peut être caractérisé que dans la mesure où il s'y manifeste. Le niveau mystique, beaucoup plus que le niveau rationnel, a une spécificité dans diverses confessions. Dans le processus d'éducation religieuse, diverses formes sont utilisées, dont beaucoup ressemblent en apparence à des formes d'éducation sociale (système de cours, séminaires, conférences, etc., clubs pour divers groupes de croyants, événements festifs, chorales d'amateurs, orchestres, excursions, etc.) , mais acquièrent un sens sacré, chargé de contenus propres à l'enseignement religieux. Il existe divers moyens d'enseignement religieux, qui sont déterminés par des caractéristiques confessionnelles. Dans le processus et à la suite de l'éducation religieuse, les croyants développent un système normatif de valeurs spécifique à une confession particulière, des particularités de pensée et de génération, de style de vie et, en général, des stratégies d'adaptation et d'isolement dans la société.

27.LES ORGANISATIONS CULTURELLES COMME MICROFACTEUR DE SOCIALISATION

Les organisations contre-culturelles sont des associations de personnes qui réalisent conjointement des intérêts, des programmes, des objectifs, des attitudes socioculturelles qui s'opposent aux principes fondamentaux, aux valeurs et aux règles de la société. Étant donné que de nombreux adolescents et jeunes hommes font partie des organisations contre-culturelles et qu'un certain nombre d'organisations sont exclusivement des jeunes, ils doivent être considérés avec d'autres micro-facteurs de socialisation des jeunes générations.

Les organisations contre-culturelles ont des caractéristiques communes à toute organisation. Cependant, les caractéristiques de contenu en valeur de ces signes, 1) diffèrent significativement de celles caractéristiques des organisations prosociales, 2), sont spécifiques à divers types et types d'organisations contre-culturelles. Toute organisation contre-culturelle se forme sur la base d'un certain principe d'isolement. Le principe d'isolement est ce qui distingue une organisation des autres communautés (activité criminelle, extrémisme politique, culte des idoles, etc.). Une organisation contre-culturelle a une composition rigidement fixée et une structure hiérarchique rigide de leadership-subordination. L'organisation est généralement dirigée par un leader charismatique. Les groupes hiérarchiques (strates) qui se sont formés dans l'organisation sont fixés à l'aide de divers éléments de marquage de stratification : noms particuliers de chaque strate, privilèges dans quelque chose ou restrictions et interdictions sur quelque chose, éléments de conception externe, etc. L'activité vitale d'une organisation contre-culturelle et chacun de ses membres est déterminé et régi par les normes correspondant à sa nature, régulant les relations au sein du groupe ; modèles d'interaction et de comportement; système de contrôle social. Les organisations contre-culturelles ont certains centres d'association. Ce sont généralement les locaux dans lesquels se réunissent leurs membres. En règle générale, ces organisations ont certains attributs. Dans l'organisation, un système de communication se forme et se forme, formant des canaux de liens organisationnels et autres qui assurent le passage des informations nécessaires à la mise en œuvre des objectifs de l'organisation et de sa vie dans son ensemble. Les organisations contre-culturelles se caractérisent par un degré élevé d'intégration de leurs membres, qui se traduit par un degré élevé d'assimilation des objectifs, des normes et des sous-cultures de l'organisation. Dans de telles organisations, il est presque impossible d'isoler une personne. En conséquence, la socialisation des membres de l'organisation n'est que leur adaptation aux valeurs et attitudes contre-culturelles. Dans le cadre des organisations contre-culturelles, une éducation dissociale est réalisée, qui est comprise comme la formation délibérée d'une conscience et d'un comportement antisociaux parmi les membres d'organisations contre-culturelles. La tâche de l'éducation dissociale est d'attirer et de former le personnel nécessaire au fonctionnement des groupes et organisations criminels et totalitaires. Dans l'éducation dissociale, une personne n'est pas considérée comme une personne, mais comme un individu, comme un objet de l'influence des dirigeants. L'éducation dissociale est réalisée à l'aide d'un certain ensemble de moyens, dont les plus importants sont: 1) l'occupation principale de l'organisation; 2) un style de leadership autocratique, qui présuppose la seule gestion de la vie de l'organisation par le leader ; 3) la nature de l'occupation principale, les valeurs des normes introduites dans l'organisation forment une sous-culture qui lui est propre, qui devient un moyen efficace d'éducation dissociale.

Le processus d'éducation dissociale en général comprend un certain nombre d'étapes :

Le premier est l'apparition chez une personne d'une image d'une organisation qui l'attire en raison de son sexe et de son âge, de caractéristiques sociales, culturelles ou individuelles, d'un désir d'y entrer et d'y être reconnu.

La seconde est l'inclusion d'une personne dans la vie de l'organisation, la reconnaissance et la maîtrise de ses normes, valeurs, style de relations.

Le troisième est la satisfaction de certains besoins humains sous des formes antisociales, la transformation d'un certain nombre de besoins en besoins antisociaux.

Le quatrième est la consolidation des actions antisociales au niveau d'automatismes incontrôlables par la conscience, ce qui indique l'émergence d'attitudes antisociales figées.

28.CARACTÉRISTIQUES DE LA SOCIALISATION DANS DIFFÉRENTS TYPES D'ÉTABLISSEMENTS

Les particularités du mode de vie rural sont : la subordination du travail aux rythmes et cycles de l'année ; conditions de travail difficiles; un ensemble limité d'activités sur leur temps libre, une composition stable des habitants, sa faible différenciation socioprofessionnelle et culturelle, des liens familiaux et de quartier étroits, une « ouverture » de communication sont typiques. Les villages et les villages en tant que type d'établissement affectent la socialisation des enfants et des adolescents, et il est presque irréaliste de suivre leur influence dans le processus de socialisation spontanée, relativement dirigée et relativement contrôlée socialement. Ceci est largement dû au fait que le contrôle social du comportement humain est très fort dans les établissements ruraux ; l'existence anonyme d'une personne est presque impossible, chaque épisode de sa vie peut devenir un objet d'évaluation par l'environnement. L'influence sans cesse croissante de la ville sur la campagne joue un rôle particulier dans la socialisation des ruraux. Elle produit une certaine réorientation des valeurs de vie entre les vraies, disponibles dans les conditions du village, et celles qui sont caractéristiques de la ville et ne peuvent être pour le villageois qu'une norme, un rêve.

La ville est un type d'établissement caractérisé par : la concentration d'un grand nombre d'habitants et une forte densité de population dans une zone limitée ; un degré élevé de diversité de la vie humaine; des structures socioprofessionnelles et souvent ethniques différenciées de la population.

Les villes diffèrent entre elles par un certain nombre de paramètres : taille ; par fonctions dominantes ; par affiliation régionale; par la durée d'existence ; par la composition des habitants ; sur la stabilité de la population. Une ville (moyenne, grande, géante) présente un certain nombre de caractéristiques qui créent des conditions particulières de socialisation de ses habitants, notamment des jeunes générations. La ville moderne est le centre de la culture : matérielle et spirituelle. Grâce à cela, la ville est le centre d'information potentiellement disponible pour ses habitants. Dans le même temps, la ville est le foyer de facteurs criminogènes, de structures et de groupes criminels, ainsi que de tous les types de comportements déviants. La ville caractérise également le mode de vie urbain historiquement formé, qui comprend les principales caractéristiques suivantes : la prédominance des contacts anonymes, commerciaux, à court terme et superficiels dans la communication interpersonnelle ; l'insignifiance des collectivités territoriales des habitants ; importance subjective et émotionnelle élevée de la famille pour ses membres, mais en même temps prévalence d'une communication non familiale intense; variété de styles de vie, stéréotypes culturels; instabilité du statut social d'un citadin, grande mobilité sociale ; le faible contrôle social du comportement humain et le rôle important de la maîtrise de soi. Ces caractéristiques font de la ville un puissant facteur de socialisation humaine, car elles créent des conditions pour que les enfants, les adolescents, les jeunes hommes fassent des choix et manifestent une mobilité, qui dans ce cas est comprise comme la réponse d'une personne à la variété des incitations que la ville contient, comme une préparation à des changements dans leur vie. La ville crée les conditions de la mobilité de ses habitants dans divers aspects de leur vie : mobilité territoriale ; mobilité sociale, à la fois horizontale (changements de professions et de groupes d'appartenance au sein d'une strate sociale) et verticale (passages d'une strate sociale à une autre - vers le haut ou vers le bas de l'échelle sociale).

En général, le rôle de la ville dans la socialisation des enfants, des adolescents et des jeunes hommes est déterminé par le fait qu'elle offre à chaque citadin des possibilités potentiellement larges de choisir ses cercles sociaux, ses systèmes de valeurs, ses modes de vie et, par conséquent, ses opportunités. pour la réalisation de soi et l'affirmation de soi.

Une petite ville, très différente des grandes villes, crée des conditions particulières de socialisation de ses habitants. Les principales caractéristiques d'une petite ville en tant que facteur de socialisation peuvent être considérées comme le nombre d'habitants (jusqu'à 50 000); la présence d'un passé historique dépassant un minimum de cent ans ; emploi de la population dans les zones non agricoles; climat socio-psychologique particulier.

Les petites villes modernes conservent dans leur mode de vie une grande partie de la communauté de quartier traditionnelle, dans laquelle l'anonymat est pratiquement impossible. Mode de vie, stéréotypes culturels, orientations de valeurs portent l'empreinte d'un mode de vie rural. En général, cependant, le mode de vie est axé sur la ville. Cela se manifeste : dans la volonté de donner aux enfants un certain niveau d'éducation ou un métier prestigieux ; dans un effort pour rapprocher la vie de famille des standards de la ville ; en présence d'une certaine sélectivité dans la communication, etc. Par rapport aux grandes villes, une petite ville a moins d'incitations affectant la mobilité de ses résidents, et donc moins d'options pour faire des choix dans divers domaines.

Un établissement est une forme concentrée d'établissement, absolument ou relativement limitée territorialement, de personnes : a) émancipées du mode de vie rural ; b) non ancré dans le mode de vie urbain ; c) privé du soutien des traditions historiques caractéristiques des habitants d'une petite ville. Les normes de vie dans les villages ont leurs propres caractéristiques. Ici, plus encore qu'à la campagne, l'ouverture de vie de chaque personne, chaque famille, et en même temps un isolement assez rigide de chacun.

En même temps, la vie de chacun est tellement dépendante des normes de l'environnement qu'il est presque impossible de s'y opposer. Les jeunes ici sont peu réfléchis, peu enclins à des amitiés émotionnellement profondes.

29.TRAVAIL D'UN PROFESSEUR SOCIAL AVEC DES ENFANTS DOUÉS

La douance est un niveau élevé de développement de toutes les capacités. La douance est différente :

social (leadership), il n'inquiète ni à l'école ni dans la famille ;

artistique (musical, visuel, scénique);

psychomoteur - capacité athlétique exceptionnelle;

académique se manifeste par une capacité d'apprentissage inhabituelle;

intellectuel - la capacité d'analyser, de penser, de comparer des faits;

le talent créatif se manifeste dans une vision non standard du monde et dans un mode de pensée non conventionnel.

Il y a une dotation cachée qui ne se manifeste presque pas ouvertement. Cette:

les fanatiques - les enfants passionnés par une chose (les fanatiques de l'informatique) ;

des paresseux qui absorbent n'importe quelle information, mais ne veulent rien faire;

timide - les enfants ayant une faible estime de soi ont tendance à ne pas se montrer;

les névrosés et les psychopathes qui entrent constamment en conflit dans la famille et avec les autres ;

Les bizarres (étranges) sont des enfants calmes et doux, ils n'aiment pas les conflits.

Ce que les enfants surdoués ont en commun, c'est le besoin de savoir. Un enfant surdoué cherche à communiquer avec les adultes, car ils le comprennent, l'admirent. L'émotivité de ces enfants semble exagérée, ils sont colériques et peuvent scandaliser pour des bagatelles.

Un enfant doué dans une famille est sa fierté. Mais le plus souvent, la douance de l'enfant dans la famille passe inaperçue. C'est si l'enfant est le premier de la famille ou si tous les enfants sont talentueux, aucun d'entre eux ne se démarque, ils sont perçus comme ordinaires. Cependant, tous les parents ne sont pas fiers d'un enfant surdoué. Souvent, ils ne veulent pas que l'enfant se démarque, mais qu'il soit « comme tout le monde ». Idéalement, lorsque les parents remarqueront la douance à temps et l'aideront. Parfois, un parent est « expulsé » du talent, ce qui est dangereux pour le développement physique et spirituel de l'enfant.

Les parents notent le plus souvent la douance de l'enfant, notant l'utilisation de mots complexes, un discours précoce, une maîtrise précoce du comptage ou de la lecture, une bonne mémoire et une grande curiosité, une imagination et une perception rapides. La tâche des parents est de remarquer le développement précoce de ces enfants à temps et de créer les conditions de leur développement.

Les enfants surdoués, selon la décision de l'Organisation mondiale de la santé, sont inclus dans le "groupe à risque" avec les retardataires mentaux, les jeunes délinquants, les enfants d'alcooliques. Ils ont besoin d'une éducation spéciale, de programmes éducatifs spéciaux, d'enseignants spécialement formés, d'écoles spéciales où ils connaissent et prennent en compte les particularités et les problèmes d'un enfant surdoué, où ils se fixent de super tâches.

Un éducateur social travaillant avec des enfants surdoués doit :

rappelez-vous que peu importe à quel point un enfant est doué, il faut lui apprendre, lui apprendre à persévérer, à travailler, à prendre des décisions par lui-même;

analyser votre attitude envers cet enfant afin de choisir le bon chemin de compréhension avec lui ;

aider les parents à développer des inclinations individuelles, référer à des spécialistes, organiser des consultations et maintenir le contact entre les enseignants et les parents ;

pour élever la patience et la discrétion chez les enfants, tk. les enfants surdoués, en règle générale, sont impatients dans la communication, démontrent leurs propres connaissances, corrigent les erreurs des autres;

rappelez-vous qu'un tel enfant a besoin d'une charge énorme, de l'âge préscolaire à l'implication dans le travail.

30.CARACTÉRISTIQUES COMPARATIVES DES ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES ET SOCIO-PÉDAGOGIQUES

L'activité socio-pédagogique dans son essence est très proche de l'activité pédagogique dont elle est issue, mais elle a aussi ses spécificités. L'activité pédagogique est un type d'activité professionnelle visant à transférer l'expérience socioculturelle à travers la formation et l'éducation, à créer les conditions du développement personnel des étudiants.

L'activité pédagogique professionnelle est exercée par des enseignants - employés d'établissements préscolaires, enseignants, enseignants d'établissements d'enseignement professionnel, etc. - dans des établissements d'enseignement de divers types et types: établissements préscolaires, établissements d'enseignement, établissements d'enseignement professionnel et complémentaire, etc. ces institutions sont de nature normative, car elles sont régies par des normes éducatives, des programmes, des programmes, impliquent l'utilisation de formes et de moyens d'enseignement et d'éducation établis, de la littérature méthodologique et d'autres attributs du processus éducatif. L'activité pédagogique a un caractère continu et planifié, car tous les enfants doivent passer certains niveaux d'éducation, c'est-à-dire qu'il s'adresse également à tous les enfants. Par ailleurs, les adultes peuvent également faire l'objet d'une activité pédagogique, comme par exemple dans le système d'enseignement professionnel.

L'activité socio-pédagogique est une sorte d'activité professionnelle visant à aider un enfant dans le processus de sa socialisation, à maîtriser l'expérience sociale et culturelle et à créer les conditions de son épanouissement en société. Il est réalisé par des enseignants sociaux à la fois dans divers établissements d'enseignement et dans d'autres institutions, organisations, associations dans lesquelles un enfant peut se trouver. L'activité socio-pédagogique est toujours ciblée, visant un enfant spécifique et la solution de ses problèmes individuels survenant dans le processus de socialisation.

Les grandes orientations socio-pédagogiques :

activités de prévention des phénomènes d'inadaptation;

activités de réinsertion sociale des enfants présentant certains écarts par rapport à la norme. L'activité socio-pédagogique comprend généralement deux volets : le travail direct avec l'enfant et la médiation dans la relation de l'enfant avec l'environnement, contribuant à sa formation et à son développement socioculturel.

En termes de contenu, les activités sociales et éducatives sont extrêmement diverses. Il existe les types d'activités sociales et éducatives suivants, qui ont leurs propres spécificités : les activités sociales et éducatives dans les établissements d'enseignement ; activité sociale et pédagogique dans les associations et organisations publiques d'enfants; activité sociale et pédagogique dans les institutions de créativité et de loisirs des enfants; activités socio-pédagogiques dans les lieux de loisirs d'été pour les enfants ; activité sociale et pédagogique dans les confessions.

Tutorat

Besoin d'aide pour explorer un sujet ?

Nos experts vous conseilleront ou fourniront des services de tutorat sur des sujets qui vous intéressent.
Envoyer une demande avec l'indication du sujet en ce moment pour se renseigner sur la possibilité d'obtenir une consultation.

Qu'est-ce que la pédagogie sociale étudie. Dans sa forme la plus générale, la réponse à cette question est la suivante : la pédagogie sociale étudie l'éducation sociale d'une personne, qui se réalise en fait tout au long de sa vie.

Il n'est possible de déterminer la place et le rôle de l'éducation sociale dans la vie d'une personne qu'en la reliant à des processus tels que le développement et la socialisation (nous allons les décrire ici avec une "ligne pointillée" et les examiner plus en détail dans les sections suivantes) .

Développement - c'est la réalisation d'inclinations immanentes (inhérentes), de propriétés humaines.

Le développement humain en interaction et sous l'influence de l'environnement dans sa forme la plus générale peut être défini comme un processus et son résultatsocialisation, celles.assimilation et reproduction des valeurs culturelles et des normes sociales, ainsi que le développement et la réalisation de soi dans la société dans laquelle il vit.

La socialisation se produit: a) dans le processus d'interaction spontanée d'une personne avec la société et sous l'influence spontanée sur elle de diverses circonstances de la vie, parfois multidirectionnelles; b) dans le processus d'influence de l'État sur les conditions de vie de certaines catégories de personnes ; c) dans le processus de création délibérée des conditions du développement humain, c'est-à-dire de l'éducation ; d) dans le processus d'auto-développement, auto-éducation d'une personne. Ainsi, on peut considérer que le développement est un processus général de devenir d'une personne ; socialisation - développement, conditionné par des conditions sociales spécifiques. Éducation peut être vu comme processus de développement humain relativement contrôlé socialement au cours de sa socialisation(la définition de la notion d'éducation sera donnée au chapitre II).

L'éducation se fait en famille. Dans ce cas, nous avons affaire à éducation familiale ou privée, qui est un objet pédagogie familiale.

L'éducation est assurée par des organisations religieuses. Dans ce cas, nous avons affaire avec une éducation religieuse ou confessionnelle; c'est un objet pédagogie confessionnelle.

L'éducation est assurée par la société et l'État dans les organisations créées à cet effet. Dans ce cas, nous avons affaire à social, ou éducation publique, qui est l'objet d'étude pédagogie sociale.

L'éducation est dispensée dans des communautés politiques et quasi-religieuses criminelles et totalitaires. Dans ce cas, nous avons affaire à dissocial, ou contre-social, éducation.

Puisque l'éducation sociale (comme familiale et confessionnelle) n'est qu'une partie intégrante du processus de socialisation, la pédagogie sociale l'étudie dans le contexte de la socialisation, c'est-à-dire qu'elle considère quelles circonstances sociales affectent directement ou indirectement l'éducation d'une personne à l'échelle de la planète, le pays et le lieu, sa résidence (région, ville, village, microdistrict), quel rôle les médias de masse, la famille, la communication avec les gens autour et certains autres facteurs jouent-ils dans sa vie et son éducation.

Comment est née la pédagogie sociale ? Le terme «pédagogie sociale» a été proposé par l'éducateur allemand Friedrich Diesterweg au milieu du XIXe siècle, mais n'a commencé à être utilisé activement qu'au début du XXe siècle.

La pédagogie a émergé et s'est développée en tant que théorie et méthodologie pour élever les enfants dans les établissements d'enseignement. Depuis la fin du XVIIIe siècle, lorsque le début de l'adolescence a commencé à s'imposer comme une étape relativement indépendante dans le développement de la personnalité, les jeunes hommes et femmes sont également devenus l'objet de l'attention de la pédagogie.

Dans la seconde moitié du XIXème siècle. l'ordre de la pédagogie et le système d'éducation sociale commencent à s'étendre. Premièrement, il « inclut » systématiquement l'éducation des jeunes et des groupes d'âge plus avancé. Deuxièmement, l'adaptation et la rééducation des représentants de toutes les catégories d'âge (principalement, bien sûr, les enfants, les adolescents et les jeunes hommes), qui souvent ne s'intègrent pas dans le système social ou violent les normes qui y sont établies.

L'expansion de l'ordre a été associée aux processus socioculturels qui ont eu lieu en Europe et en Amérique. L'industrialisation a donné lieu à une migration massive de la population rurale vers les villes, où elle s'est avérée inadaptée à la vie dans les nouvelles conditions, n'a souvent pas pu créer de familles à part entière et a donné lieu à une recrudescence de la criminalité, un comportement immoral, devenant le principal fournisseur des sans-abri, des vagabonds et des mendiants. En Amérique, la situation a été aggravée par une immigration massive en provenance de régions majoritairement sous-développées d'Europe.

L'urbanisation en Europe a coïncidé avec la formation des États-nations et en Amérique du Nord avec la formation de la nation américaine. Les deux exigeaient objectivement la culture de certaines valeurs (proclamées ou implicites comme nationales) dans toutes les couches sociales, dans tous les groupes d'âge de la population.

L'Église en tant qu'éducatrice traditionnelle, bien qu'elle continue à jouer un rôle essentiel dans la vie des gens, perd sa position de monopole dans le domaine de la morale et de l'éducation (en outre, elle ne se rend pas compte immédiatement de l'émergence de nouvelles réalités socioculturelles).

Un vide s'est formé qu'il a fallu combler. C'est ce que certains enseignants ont tenté de faire, en commençant à développer la pédagogie sociale.

Une question tout à fait raisonnable se pose : pourquoi était-il nécessaire de développer une nouvelle branche du savoir pédagogique ? Et une autre : la pédagogie déjà établie pouvait-elle et essayait-elle de donner une réponse à l'ordre social modifié ?

La pédagogie a donné ses réponses. Tout d'abord, l'androgogie est apparue - la pédagogie des adultes. Mais depuis le tout début (c'est-à-dire du milieu du XIXe siècle) jusqu'à nos jours, elle s'intéresse principalement aux problèmes de l'éducation des adultes. Au cours des dernières décennies, la gérogie (pédagogie de la vieillesse) s'est éloignée de l'androgogie, qui a commencé à traiter principalement de diverses options pour l'éducation des personnes âgées. Deuxièmement, à la fin du XIXe siècle. la pédagogie de la rééducation des enfants et des adolescents, ainsi que la pédagogie correctionnelle (pénitentiaire), qui s'occupaient d'enfants à problèmes exceptionnellement difficiles, sont nées et formées au cours de notre siècle.

Ainsi, les réponses apportées par la pédagogie traditionnelle au changement d'ordre social se sont révélées limitées. Il y a des motifs tout à fait raisonnables pour cela. Chaque branche de la connaissance est assez conservatrice et résiste objectivement au changement ou à l'élargissement de l'objet de sa recherche.

Le conservatisme de la pédagogie s'est avéré si fort que même la nouvelle branche émergente - la pédagogie sociale - un certain nombre de scientifiques ont essayé de réduire à l'étude des problèmes des "clients" traditionnels de la pédagogie - enfants, adolescents, jeunes hommes. Cela se reflète dans le fait qu'un certain nombre de fondateurs de la pédagogie sociale (G. Zéro, G. Boymer et autres), le sujet de ses recherches était l'aide sociale aux enfants défavorisés et la prévention de la délinquance juvénile.

Le scientifique allemand a défini le sujet de la pédagogie sociale fondamentalement différemment Paul Natorp. Il croyait que la pédagogie sociale explore le problème de l'intégration des forces éducatives de la société afin d'élever le niveau culturel du peuple. Cette compréhension correspondait tout à fait à l'ordre social des temps modernes et permettait de considérer la pédagogie sociale comme une branche du savoir sur l'éducation d'une personne tout au long de sa vie.

En Russie, la pédagogie sociale, née à la fin du XIXe siècle, a connu un certain développement dans les années 1920. XXe siècle sous la forme de développer et d'essayer de mettre en œuvre l'idée du lien entre l'école et la vie et l'environnement social. Cette idée a reçu un fondement théorique et une mise en œuvre pratique relativement adéquate dans S.T. Chatski, dans les travaux et l'expérience d'un certain nombre d'éducateurs-théoriciens et de praticiens exceptionnels. Cependant, dans l'expérience de masse, elle s'incarnait sous une forme assez simplifiée, qui, en fait, n'a conduit qu'à la compromission de l'idée en tant que telle.

L'intérêt pour les problèmes caractéristiques de la pédagogie sociale s'est intensifié tant dans notre pays qu'à l'étranger dans les années 70. XXe siècle, qui a été associée à une autre crise du système éducatif. Nous avons montré cet intérêt, en particulier, pour l'émergence de diverses options pour travailler avec les enfants sur le lieu de résidence et pour l'élaboration de lignes directrices appropriées (V.G. Bocharova, M.M. Plotkin, etc.). Un peu plus tard, déjà dans les années 80, dans l'Oural M.A. Galaguzov, ainsi que V.D. Semyonov et ses collègues, en plus d'étudier l'expérience des MHK (complexes de logements pour jeunes) et des SEC (complexes sociaux et pédagogiques), commencent des recherches théoriques dans le domaine de la pédagogie sociale proprement dite, ravivant à la fois ce concept et l'orientation de la recherche dans notre pays.

A l'étranger, le développement théorique des problèmes de pédagogie sociale n'a repris que dans les années 50-60. en Allemagne. Or, en fait, aussi bien en Europe, y compris en Allemagne, qu'aux États-Unis, dès la fin du XIXe siècle, des activités pratiques désignées par le terme travail social, organisés par les institutions étatiques, les structures religieuses et sociales. Son contenu était d'aider la famille, divers groupes de la population, d'intégrer les efforts éducatifs de l'école et d'autres organisations, etc.

Pourquoi étudier la pédagogie sociale.L'éducation peut être définie au sens figuré comme l'art d'anticiper l'inévitable et de réduire l'effet de ce qui s'est passé.. La pédagogie sociale est une branche de la connaissance, après avoir étudié, que vous pouvez apprendre, d'une part, sur ce qui arrivera inévitablement ou peut arriver dans la vie d'une personne d'un âge particulier dans certaines circonstances. Deuxièmement, comment pouvez-vous créer des conditions favorables au développement humain, pour éviter les "échecs" dans le processus de sa socialisation. Et troisièmement, comment pouvez-vous réduire l'effet de l'influence de ces circonstances défavorables dans lesquelles une personne tombe, l'effet de l'indésirable qui se produit dans le processus de socialisation d'une personne.

La pédagogie sociale en tant que matière académique a pour tâche de caractériser les futurs enseignants (et tous ceux qui doivent travailler en tant qu'organisateurs et leaders de communautés humaines) une image de la réalité sociale et pédagogique ... La solution à ce problème implique la réalisation d'un certain nombre d'objectifs par les étudiants dans le processus d'étude de la pédagogie sociale: maîtriser les connaissances théoriques en quantité nécessaire et suffisante pour la mise en œuvre des activités professionnelles ; développer la capacité de voir et de résoudre les problèmes qui se posent dans le domaine de l'éducation sociale; la formation d'attitudes sociales humanistes par rapport aux matières et au processus d'éducation sociale.

La pédagogie sociale en tant que branche de la connaissance étudie l'éducation sociale dans le contexte de la socialisation . Celui-ci conditionne la construction du parcours de formation « Pédagogie Sociale ». Il commence par considérer la socialisation comme un phénomène socio-pédagogique. Ensuite, les circonstances dans lesquelles se déroule l'éducation sociale, son contenu et sa méthodologie sont révélés. Le cours se termine par une brève description du problème de la socialisation humaine et des coûts de la socialisation.

La meilleure chose que vous puissiez faire pour les gens est de leur apprendre à s'aider eux-mêmes.
I. G. Pestalozzi

L'émergence de la pédagogie sociale
La situation socio-politique dominante au tournant des XX-XXI siècles. mettre en avant la pédagogie sociale dans une branche indépendante des études humaines, dont la valeur et la signification sont déterminées dans les conditions modernes :

● la nécessité d'humaniser la relation entre une personnalité changée et une société en évolution dynamique ;

● l'importance des connaissances sociales et pédagogiques dans le support scientifique du développement de toutes les sphères de la pratique sociale (activités des institutions sociales, système des services sociaux) ;

● accroître le rôle du travail social.

Les idées et les traditions de la pédagogie sociale trouvent leur origine dans le monde antique. Au V siècle. avant JC e. Démocrite a parlé de la dépendance de l'éducation aux conditions sociales. Platon, Aristote (Ve-IVe siècles av. J.-C.) considérait l'éducation comme une condition du développement humain, liait le sort de la société au développement de tous ses citoyens.

Les systèmes éducatifs spartiates et athéniens qui existaient dans les temps anciens avaient une orientation sociale claire, qui reflétait la nature de l'État, les caractéristiques de sa vie socio-économique et politique.

À l'époque moderne, l'idée que l'éducation et l'éducation sont un facteur de transformation dans le développement de la société s'affirme dans la conscience publique.

L'expression « pédagogie sociale » a été proposée dans la seconde moitié du XIXe siècle. Professeur d'allemand A. Disterweg. Philosophe allemand Paul Natorp au début du XXe siècle. prônait la pédagogisation générale de la société et appelait à la création d'unions éducatives qui contribueraient à la mise en œuvre de cette idée. Il appela aussi cette activité pédagogie sociale. Natorp croyait qu'une personne ne devient une personne que par la communauté humaine. L'idée proclamée est devenue la base de sa pédagogie sociale et a été reflétée dans le livre « Pédagogie sociale », publié en 1911.

Le concept de P. Natorp de la pédagogie générale de la société reflète les vues démocratiques et humanistes générales du peuple progressiste de cette époque.

SI Gessen a écrit sur la formation sociale de la personnalité. Il considérait l'autonomie scolaire comme la base de la socialisation de l'individu, s'opposait à l'approche de classe et au principe de partisanerie dans le système éducatif.

V.V. Zenkovsky était l'un des fondateurs de la pédagogie sociale en Russie. Sa pédagogie sociale était basée sur le fait qu'une personne ne peut être comprise sans étudier son environnement (le principal facteur de socialisation d'une personne).

I. T. Shatskiy a également beaucoup fait pour le développement de la pédagogie sociale, qui croyait que le développement d'un enfant devait être considéré non pas dans ses inclinations génétiques, mais dans l'environnement social et économique dans lequel se déroule son éducation et sa formation. La chose principale dans la formation de la personnalité est "l'hérédité sociale", par laquelle il entendait les normes, les traditions et les coutumes, transmises de génération en génération.

Après la Révolution d'Octobre, la pédagogie soviétique définit l'essence sociale de l'éducation et de l'éducation. Les scientifiques de cette période MV Krupenina et VNShulgin ont proposé de combiner la fonction éducative de l'école et l'environnement social, en attirant l'environnement social à l'éducation des enfants, car sans contact avec l'environnement, l'école n'est pas en mesure de résoudre le problème de l'éducation.

Les points de vue de ces scientifiques ont été partagés par P.P. Blonsky, qui a écrit qu'il est impossible d'enseigner et d'éduquer avec succès un enfant sans connaître les normes et les valeurs de son environnement social. Il a vu les raisons des écarts dans le comportement de l'enfant dans les spécificités de l'organisme de l'enfant et dans les particularités de son environnement. P.P. Blonsky a caractérisé le comportement d'un enfant dans le système des relations sociales (le comportement d'un chef et d'un subordonné, les relations entre garçons et filles, entre enfants difficiles et prospères).

Le nom de P.F.Kapterev est associé à la formulation du problème de la combinaison de l'éducation familiale et sociale. Il prône l'organisation de crèches, de jardins d'enfants, d'écoles familiales et d'orphelinats pour les enfants des ouvriers et des paysans.

KN Wenzel pose en 1905 la question de la création d'une Magna Carta pour la protection des enfants en Russie. Plaide pour la création d'une Internationale des étudiants et développe une Déclaration des droits de l'enfant.

S.T. Shatsky développe l'idée d'une influence à double sens : d'une part, l'influence de l'environnement sur la formation de la personnalité de l'enfant, et d'autre part, l'influence de l'enfant sur l'environnement.

Dans les conditions modernes, le besoin de théorie et de pratique socio-pédagogique s'est accru, car le rôle des facteurs sociaux dans la vie de la société et des individus augmente ; le nombre d'enfants et d'adultes ayant besoin d'une protection sociale et d'une assistance sociale et pédagogique est en augmentation.

Sujet, objet et fonctions de la pédagogie sociale
La pédagogie sociale en tant que domaine de la science et domaine d'activité pédagogique vise à transformer l'environnement, à former des relations humaines et à entretenir des relations interpersonnelles dans divers types de société.

L'objet de la pédagogie sociale est un système intégral d'interactions sociales, de relations interpersonnelles d'une personne dans la sphère de son environnement immédiat.

Les points de vue sur la définition du sujet de la pédagogie sociale sont différents. Certains considèrent que le processus d'éducation de tous les groupes d'âge et de toutes les catégories sociales de personnes fait l'objet d'une pédagogie sociale, menée à la fois dans les établissements d'enseignement spécialisé et en dehors de ceux-ci. D'autres définissent le sujet de la pédagogie sociale comme l'influence éducative de l'environnement social. Bocharova V.G., le sujet de la pédagogie sociale, appelle le processus d'influence pédagogique sur les interactions sociales d'une personne à tous les âges de la vie et dans diverses sphères de son microenvironnement.

La prise en compte de la personnalité en société, dans une situation sociale spécifique de son développement, de son activité et de sa communication, distingue la pédagogie sociale comme branche indépendante du savoir pédagogique, comme la pédagogie des relations en société.

Il existe diverses interprétations de la catégorie « pédagogie sociale ».

La pédagogie sociale est la science de la socialisation spirituelle de ceux qui, pour une raison quelconque, ont « abandonné » le système des liens sociaux « normaux » et ont donc formé en eux-mêmes des traits de personnalité socialement non approuvés (VS Selivanov).

Dans l'Encyclopédie pédagogique russe, la pédagogie sociale est définie comme une branche de la pédagogie qui étudie « l'éducation sociale de tous âges et catégories sociales de personnes, réalisée à la fois dans les établissements d'enseignement eux-mêmes et dans diverses organisations pour lesquelles elle n'est pas une fonction principale ».

Ainsi, la pédagogie sociale est une branche de la pédagogie qui étudie l'éducation sociale, réalisée dans des organisations spécialement créées pour cela, et dans des organisations pour lesquelles l'éducation n'est pas la fonction principale.

Le but de la pédagogie sociale en tant que science est de :

● jeter les bases d'une réflexion pédagogique dans divers sujets de société ;

● former les capacités et les compétences pour prendre les décisions les plus efficaces et les plus utiles sur le plan pédagogique dans la pratique sociale, adaptées à des situations personnelles et environnementales spécifiques et permettant de mettre en œuvre de véritables mécanismes pour le développement d'initiatives sociales ;

● tirer pleinement parti des capacités de la famille, des autres institutions sociales, du microenvironnement de l'individu et de la société dans son ensemble pour mettre en œuvre la protection sociale et améliorer la qualité de vie.

L'essence de la pédagogie sociale réside dans :

● diagnostic opportun des problèmes sociaux de l'individu ;

● identification et influence pédagogiquement opportune sur les relations des personnes dans la société ;

● la formation des orientations sociales et de valeurs de l'individu ;

● aider l'individu à se socialiser, etc.

La pédagogie sociale en tant que science prend en compte les lois suivantes :

● la formation d'un individu se produit sous l'influence sociale et pédagogique de l'environnement social et de l'activité de l'individu lui-même dans le processus d'auto-développement ;

● la formation et la consommation des services sociaux sont déterminées par les besoins de la société, les caractéristiques du groupe ethnique, le mode de production dominant, les spécificités urbaines ou rurales ;

● l'efficacité du travail de l'éducateur social est assurée par l'intégrité de l'impact sur l'objet, la réalisation des intérêts communs de l'objet et du sujet.

Les sujets de la pédagogie sociale sont les personnes et les organisations qui mènent et gèrent le travail social.

Les buts et objectifs, le contenu et les moyens de la pédagogie sociale diffèrent selon l'âge de la personne, l'étendue de son activité, les circonstances de sa vie, ses états physiques et mentaux, la position de la société dans laquelle elle vit. La pédagogie sociale est un système assez complexe qui comprend des systèmes socio-pédagogiques de différents niveaux et formes.

Il existe des niveaux de pédagogie sociale selon l'échelle d'activité : sociétale, socio-environnementale et individuelle.

● Niveau sociétal. L'objet d'étude est la société en tant que communauté de personnes relativement stable. L'exécutant des actions pédagogiques est l'État, diverses organisations et mouvements politiques et publics intéressés par la socialisation des membres de la société dans une certaine direction. Le moyen de mettre en œuvre l'éducation est l'idéologie en tant que système d'orientations de valeurs.

● Niveau social et environnemental. L'objet est la sphère sociale de la société, le microenvironnement, les collectifs de personnes, etc. Moyens de mise en œuvre : culturel et éducatif, culture physique et santé, travail social et éducatif, etc.

● Niveau individuel. L'objet de la pédagogie sociale est un individu à divers stades et niveaux de socialisation, par rapport auquel une variété de méthodes et de moyens sociaux et pédagogiques sont appliqués.

Les fonctions de la pédagogie sociale sont théoriques et cognitives ; appliqué; humaniste.

La fonction théorique et cognitive s'exprime dans le fait que la pédagogie sociale accumule des connaissances, les synthétise, dresse le tableau le plus complet des processus et phénomènes qu'elle étudie dans la société moderne, décrit et explique les données disponibles, révèle leurs fondements profonds.

La fonction appliquée est associée à la recherche de voies, de méthodes, de conditions pour l'amélioration effective de l'influence socio-pédagogique sur le processus de socialisation dans les aspects organisationnel-pédagogique et psycho-pédagogique.

La fonction humaniste s'exprime dans le développement d'objectifs d'amélioration des processus sociaux et pédagogiques qui créent des conditions favorables au développement de la personnalité et à son épanouissement.

Les fondements méthodologiques de la pédagogie sociale sont la philosophie de l'éducation, les données modernes sur les études humaines. En tant que branche du savoir, la pédagogie sociale est une combinaison des sections suivantes :

● La philosophie de l'éducation sociale considère les questions méthodologiques et idéologiques fondamentales, donne une interprétation de l'essence de l'éducation sociale et de ses tâches ; développe des approches générales de la corrélation de concepts tels que le développement, la socialisation et l'éducation, détermine les valeurs et les principes de l'éducation sociale, etc.

● La sociologie de l'éducation sociale étudie l'éducation sociale dans le processus de socialisation, les voies et moyens d'utiliser le potentiel éducatif ; nivelant le négatif et renforçant l'influence positive sur le développement humain dans le processus de socialisation, utilise des données provenant d'un certain nombre de branches de la connaissance sociologique.

● La victimologie socio-pédagogique examine les catégories de personnes qui sont devenues ou peuvent devenir victimes de conditions défavorables de socialisation ; il leur définit les orientations de l'assistance sociale et pédagogique.

● La théorie de l'éducation sociale décrit, explique, prédit le fonctionnement de l'éducation sociale, examine ce que sont les sujets individuels, collectifs et sociaux de l'éducation sociale, comment ils interagissent les uns avec les autres, ce qui constitue le contenu de la vie des organisations éducatives, ce devrait être le contenu et la nature de l'assistance individuelle à une personne.

● La psychologie de l'éducation sociale basée sur les caractéristiques socio-psychologiques d'une personne et des groupes révèle les conditions psychologiques de l'efficacité de l'interaction des sujets d'éducation sociale.

● La méthodologie de l'éducation sociale sélectionne à partir de la pratique et construit de nouveaux modes d'organisation opportune de l'éducation sociale, etc.

La partie centrale de la pédagogie sociale est l'analyse du processus de socialisation évoquée plus haut.

L'activité socio-pédagogique est proche de l'activité pédagogique, mais elle a ses spécificités et ses catégories propres. Considérons plus en détail nos propres catégories de pédagogie sociale : activité sociale et pédagogique, éducation sociale, éducation sociale.

Catégories de pédagogie sociale
L'activité socio-pédagogique est une sorte d'activité professionnelle visant à aider l'individu dans le processus de socialisation, à maîtriser l'expérience sociale et culturelle et à créer les conditions de réalisation de soi en société.

Les activités sociales et pédagogiques sont menées par des enseignants sociaux dans des institutions éducatives et autres, des organisations, des associations.

L'activité socio-pédagogique est ciblée, visant une personne spécifique et la solution de ses problèmes individuels survenant dans le processus de socialisation, d'intégration dans la société.

Les caractéristiques distinctives de l'activité socio-pédagogique professionnelle sont :

● transfert d'expérience socio-culturelle, aide à la socialisation de l'individu (le but de l'activité) ;

● caractère ciblé et local de l'activité ;

● impact sur les individus qui ont des problèmes de socialisation (objet d'activité) ;

● travailler dans des institutions éducatives, sociales et pédagogiques, des services sociaux, etc.

Les principaux domaines d'activité sociale et pédagogique sont :

● prévention de l'inadaptation (sociale, psychologique, pédagogique) ;

● augmenter le niveau d'adaptation sociale ;

● réinsertion sociale des individus présentant certains écarts par rapport à la norme.

Les activités sociales et éducatives sont réalisées directement avec l'individu ou par des activités intermédiaires (personnalité - environnement).

Donnons une brève description des domaines d'activité ci-dessus des éducateurs sociaux et des travailleurs sociaux.

Travail familial. La famille représente le système du fonctionnement social humain. Elle assure la sécurité économique, sociale, physique de ses membres ; prendre soin des plus jeunes, des personnes âgées et des malades ; crée les conditions de leur socialisation, unissant chacun avec un sentiment d'amour, de communauté.

La crise actuelle de la famille se manifeste par une diminution de son potentiel pédagogique, une détérioration de la qualité et du contenu de l'éducation familiale. La famille influence le processus de socialisation des enfants non seulement par le fait de son existence, mais aussi par le climat moral et psychologique favorable de la famille.

À l'heure actuelle, une famille avec enfants bénéficie de types d'assistance tels que :

● versements en espèces (prestations et pensions) ;

● prestations sociales, fiscales, de logement, médicales et autres ;

● distribution gratuite d'aliments pour bébés ;

● services sociaux (mise à disposition d'une assistance psychologique, juridique, pédagogique, conseil spécifique).

Travail social dans le domaine de l'emploi. Le chômage (le chômage) est déterminé par divers facteurs: les suppressions d'emplois causées par les changements structurels de l'économie, le niveau et la nature des relations de marché.

Dans les conditions de crise économique et de déstabilisation de l'économie, le niveau de vie des populations se détériore.

Il existe les formes de chômage suivantes :

● actuel - chômage dû au transfert d'un salarié d'une entreprise à une autre ;

● structurel - le résultat d'un déséquilibre entre l'offre et la demande sur le marché du travail ;

● caché (latent) - emploi excessif dû à la volonté de retenir le personnel avec le paiement de l'indemnité minimale (l'ancienneté est maintenue, l'activité de travail n'est pas exercée).

Les gens sont vivement préoccupés par le manque de demande pour leurs connaissances, leur expérience de la production, donc l'essentiel de la politique sociale est la prévention du chômage de masse, le déploiement du travail d'orientation professionnelle.

Le service de l'emploi dispose d'un réseau étendu et exécute les tâches suivantes :

● la collecte et la diffusion d'informations sur l'offre et la demande sur le marché du travail local ;

● conseiller les salariés sur les questions de formation professionnelle et d'emploi ;

● l'orientation professionnelle pour tous les groupes de la population ;

● versement d'indemnités de chômage temporaire ;

● conseil aux entrepreneurs sur les questions d'emploi ;

● organisation de la reconversion de la main-d'œuvre libérée de la production.

Les travailleurs sociaux et les éducateurs sociaux fournissent un soutien psychologique dans le cadre d'une consultation individuelle, discutent d'une situation de vie spécifique et définissent un plan de recherche d'emploi. En outre, ils fournissent des conseils d'information au client sur la disponibilité des postes vacants, sur les institutions où il est possible de suivre une formation et un recyclage.

L'orientation professionnelle est une orientation prioritaire de la politique de l'État dans les institutions du service de l'emploi, qui permet de réduire le niveau de tension sociale et d'augmenter le degré d'adaptation sociale de la population aux conditions de vie modernes.

Travail avec les enfants (protection sociale de l'enfance). La base du système de protection de l'enfance est le cadre juridique, qui comprend la législation internationale (Charte de l'enfance, Déclaration des droits de l'enfant), les lois de l'État russe (Constitution de la Fédération de Russie, loi sur la famille, loi sur l'éducation).

Le système de protection de l'enfance commence par la protection de la famille, de la mère et de l'enfant. La sécurité sociale de l'enfance est déterminée par le système de travail des établissements d'enseignement et d'éducation des enfants.

Protection sociale des intérêts des femmes. La situation socio-économique du pays oblige les femmes à travailler dans des conditions différentes, y compris celles qui sont nocives et dangereuses pour la santé.

Le pays a adopté le décret « Sur les tâches prioritaires de la politique de l'État à l'égard des femmes » (1993), qui vise à assurer l'égalité de facto des femmes et des hommes dans la vie politique, sociale et économique du pays, le libre choix dans la réalisation de soi des femmes dans tous les domaines d'activité. Afin de mettre en œuvre le décret, des organismes sont créés (services de conseil et juridiques, centres d'adaptation socio-psychologique) qui permettent aux femmes de combiner les responsabilités parentales avec le travail et les activités sociales.

Aide sociale pour l'emploi et la vie des personnes handicapées. Une personne handicapée est une personne qui souffre d'un trouble de santé avec un trouble persistant des fonctions du corps causé par une maladie, conséquence d'un traumatisme ou d'anomalies qui limitent l'activité de la vie et nécessitent une protection sociale.

Les personnes handicapées sont classées :

● par âge (enfants, adultes) ;

● par l'origine du handicap (invalides d'enfance, invalides de guerre, du travail, maladie générale) ;

● selon le degré de capacité de travail (handicapés - groupe I, temporairement invalides - groupe II, valides en conditions d'épargne - groupe III) ;

● par la nature de la maladie (mobile, mobilité réduite et immobile).

Un travailleur social doit connaître les principes de base du service aux personnes handicapées, qui sont formulés dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, dans la loi sur les services sociaux :

● le respect des droits humains et civils ;

● fourniture de garanties de l'État dans le domaine des services sociaux ;

● l'égalité des chances de bénéficier des services sociaux ;

● l'orientation des services sociaux vers les besoins individuels des citoyens ;

● responsabilité des autorités à tous les niveaux de garantir les droits des citoyens.

Les services sociaux sont fournis à toutes les personnes handicapées sans distinction de sexe, de race, de nationalité, de lieu de résidence, d'attitude vis-à-vis de la religion ou de croyances.

La loi prévoit les formes suivantes de services sociaux :

● à domicile (soins sociaux et médicaux) ;

● dans les départements - services sociaux semi-stationnaires (séjour de jour ou de nuit des citoyens) ;

● services sociaux (pensions, pensions) ;

● services sociaux d'urgence (restauration, fourniture de vêtements, chaussures, hébergement pour la nuit) ;

● aide-conseil social.

L'assistante sociale promeut l'organisation de l'aide à la réadaptation médico-sociale des personnes handicapées, dans leur traitement en sanatorium, l'achat du matériel d'exercice nécessaire, des véhicules, des appareils correcteurs, ainsi que la mise à disposition d'emplois pour les personnes handicapées.

Travail social auprès des personnes âgées. Dans le travail social auprès des personnes âgées, diverses formes et méthodes sont utilisées : services sociaux à domicile, aide et protection sociales urgentes et ciblées (fournies aux retraités seuls, aux personnes handicapées, aux personnes âgées de plus de 80 ans).

La réadaptation médicale et sociale des personnes âgées est d'une grande importance. Les services sociaux prennent soin de la santé physique et mentale des personnes âgées, promeuvent leur mode de vie actif, augmentent l'optimisme ; ils sont attirés par le travail dans diverses sociétés, ils organisent des réunions et ils s'impliquent dans des activités de loisirs communes.

La tutelle est l'une des principales orientations du travail social auprès des personnes âgées. La forme principale est le fonctionnement des pensions (résidence temporaire ou permanente).

Le problème du sans-abrisme en Russie. L'itinérance est interprétée comme un manque de logement, une vie sans droit au logement. Une partie importante des sans-abri sont des personnes dites sans-abri, c'est-à-dire des personnes sans domicile fixe.

L'incapacité d'obtenir un logement, d'obtenir un emploi pousse certaines de ces personnes à commettre des délits. La situation des enfants sans domicile fixe est particulièrement difficile. De nombreux enfants quittent les familles en conflit, fuient les coups, les menaces, les insultes, les parents alcooliques. Des refuges, des abris, des centres de réadaptation sont créés pour eux.

L'afflux massif de réfugiés aggrave également le problème de l'itinérance. La position de privation du droit de vote, l'atteinte à la liberté de la population russophone dans les pays voisins, les conflits interethniques, les actions militaires, les catastrophes environnementales obligent de nombreuses familles à quitter leur foyer et à devenir des réfugiés (migrants). Une décision commune de tous les États de la CEI, l'unité de leur politique d'État est nécessaire pour fournir une assistance aux réfugiés.

À l'heure actuelle, le programme « Migration » a été développé, selon lequel les réfugiés sont réinstallés dans des régions sélectionnées, leur offrant une protection sociale et des emplois. En outre, la Fondation des compatriotes a été créée pour aider les réfugiés, avec des succursales dans 20 villes russes. Son objectif était l'installation globale des migrants.

Les éducateurs sociaux expérimentés dans les refuges, les centres de réadaptation sociale et les orphelinats jouent un rôle important dans la résolution des problèmes de sans-abrisme.

Travail social auprès des jeunes. Les jeunes sont un groupe socio-démographique particulier qui traverse une période de formation de maturité sociale (âge de 14 à 20 ans).

Les principales orientations du travail d'éducateur social auprès des jeunes sont :

● l'emploi (emploi bien rémunéré et intéressant) ;

● l'amélioration des relations interpersonnelles ;

● l'élimination des situations traumatisantes ;

● développement des compétences de communication avec les adultes et les pairs ;

● création des conditions d'une vie normale.

Comportement déviant en tant que problème de travail social. Un comportement déviant non standard (criminalité et comportement immoral) est appelé déviant. Les comportements déviants se divisent en deux groupes : le premier comprend les personnes atteintes de psychopathologie manifeste ou latente (asthéniques, schizoïdes, épileptiques, ainsi que les personnes au caractère accentué). Le deuxième groupe comprend les personnes dont le comportement s'écarte des normes morales et éthiques et se manifeste par une pathologie sociale (ivresse, toxicomanie, prostitution). Le comportement déviant de ce groupe est basé sur l'inégalité sociale, la stratification de la société entre riches et pauvres, le manque de spiritualité, l'aliénation de l'individu, la dégradation morale et éthique, les conditions de vie défavorables dans la famille, l'échec scolaire, etc.

Avec ces personnes, un travail est en cours sur leur développement spirituel, le renouveau moral sur les principes de la morale humaine universelle, la recherche du sens de la vie.

Travailler avec des citoyens à faible revenu. Le niveau de vie caractérise le degré de satisfaction des besoins matériels et spirituels et comprend des indicateurs tels que le niveau du revenu national, les salaires, la quantité de biens consommés, le niveau de consommation de produits alimentaires et non alimentaires, les conditions de logement, le niveau des soins de santé, de l'éducation et de la culture.

Aujourd'hui, la polarisation en termes de situation matérielle de divers groupes et couches de la population a atteint une ampleur sans précédent. La régulation du niveau de vie de la population est l'un des axes principaux de l'activité de l'État. Il comprend des mécanismes tels que l'indexation et la compensation.

L'indexation s'effectue de deux manières : en augmentant les revenus au bout d'un certain temps et en ajustant les revenus en fonction d'une augmentation du niveau des prix. Les salaires, pensions, bourses sont indexés. Les paiements d'indexation sont effectués aux frais de l'État et des budgets locaux.

L'État utilise les mesures suivantes pour la protection sociale des citoyens à faible revenu : fiscalité préférentielle, fourniture de services gratuits ou préférentiels (dans les soins de santé, les transports, les services publics, les allocations familiales, les retraites).

Actuellement, les travailleurs sociaux fournissent un soutien social aux citoyens à faible revenu, attirant des sponsors et des organisations caritatives pour cette activité.

Les travailleurs sociaux promeuvent des services préférentiels aux consommateurs dans les services d'aide sociale et à domicile (nettoyage des locaux, réparation du logement, location d'appareils électroménagers).

Formation d'un mode de vie sain comme objectif du travail social. Un mode de vie sain est le développement d'habiletés et d'habitudes au sein de la population pour agir avec des bienfaits pour la santé. La tâche principale des travailleurs sociaux et des éducateurs sociaux est de protéger la santé et la vie des clients. L'éducation de la culture des relations interpersonnelles, la protection de la santé mentale, la familiarisation avec la culture physique et l'éducation sociale des personnes revêtent une grande importance dans cette activité.

Ainsi, les enseignants sociaux dans leurs activités pratiques, quelle que soit la direction du travail, effectuent une éducation sociale.

L'éducation sociale est un processus déterminé de formation des qualités socialement significatives d'un individu dont elle a besoin pour une socialisation réussie. La pédagogie sociale moderne considère l'éducation sociale comme un processus visant à promouvoir la croissance personnelle productive d'une personne tout en résolvant des problèmes vitaux d'interaction avec le monde extérieur (réussite dans la vie, compétence sociale, compétitivité, autodétermination sociale, survie en société).

Les objectifs de l'éducation sociale :

● un soutien informationnel et pratique ciblé pour le processus de formation créative et créative de l'individualité de l'individu dans une société particulière ;

● assistance à l'individu dans l'auto-organisation de sa propre vie à tous les âges de la vie (dans l'enfance, l'adolescence, l'adolescence, l'âge adulte, la vieillesse) et dans les différents espaces de vie de son interaction sociale (dans la famille, l'école, la petite communication groupe, collectif de travail, collectivité territoriale) ;

● assistance constructive dans des situations clés et critiques de socialisation et de réalisation de soi de la personnalité d'une personne (rôle sexuel, familial et domestique, professionnel et du travail, loisirs, social et juridique, civil, physique, mental, moral et esthétique, émotionnel, etc. .).

Les éducateurs sociaux, engagés dans l'éducation sociale, exercent une influence déterminée sur le développement de l'individu.

L'apprentissage social est un processus déterminé de transfert de connaissances sociales et de formation de compétences et d'aptitudes sociales qui contribuent à la socialisation d'un individu.

Pendant ses études dans un établissement d'enseignement, une personne reçoit les connaissances académiques nécessaires à l'assimilation et à l'utilisation. En même temps, elle acquiert des connaissances sociales, des capacités et des compétences qui assurent le développement de normes sociales, d'attitudes, de valeurs et contribuent à la formation de sa propre expérience.

La pédagogie sociale en tant que direction indépendante a son propre contenu, son appareil scientifique, ses principales tâches et fonctions, leur étude nous permettra de mieux cerner sa place et son rôle dans la pratique sociale et pédagogique.

À la suite de l'étude du chapitre 2, l'étudiant doit :

connaître

l'essence et le contenu de la pédagogie sociale en tant que connaissance, théorie et pratique spécifiques ;
but, fonctions et tâches principales, concepts, catégories de pédagogie sociale;

être capable de

Utiliser l'appareil conceptuel de la pédagogie sociale, déterminer les perspectives de son développement ;

propre

L'appareil conceptuel dans le champ de la pédagogie sociale.

L'essence et le contenu de la pédagogie sociale en tant que connaissance, théorie et pratique spécifiques

Le terme « pédagogie » est dérivé de deux mots grecs : pais, payos- enfant, enfant, il y a- Je dirige, ce qui signifie "enfant principal", ou "maître d'école". Selon la légende, dans la Grèce antique, les propriétaires d'esclaves désignaient spécialement un esclave qui emmenait leurs enfants à l'école. Il était appelé payéagogue. Par la suite, les personnes impliquées dans l'enseignement et l'éducation des enfants ont commencé à être appelées enseignants. De ce mot est venu le nom de science - pédagogie.

Le mot « social » (de lat. social) signifie - public, associé à la vie et aux relations des personnes dans la société. En ce sens, il ne s'agit pas seulement du développement social et de l'éducation d'une personne, mais de son orientation vers les valeurs sociales, les normes et les règles de la société (l'environnement de vie), dans lesquelles (quelle) elle doit vivre et se réaliser. en tant que personne. Les parents, les personnes qui les remplacent, les éducateurs conduisent l'enfant tout au long de la vie, l'aidant à assimiler l'expérience sociale, la culture, à se former en tant que personne, à maîtriser la capacité et la volonté de se réaliser dans la vie.

Actuellement, il existe plusieurs approches pour définir l'essence de la pédagogie sociale :

- une discipline scientifique qui révèle la fonction sociale de la pédagogie générale et explore le processus éducatif dans toutes les tranches d'âge (éducateur social allemand Hans Miske(1915-2006, Mieskes));
- aider les jeunes à s'adapter rapidement au système social, résister aux déviations négatives des normes de comportement (éducateur social allemand Klaus E. Mollenhauer(1928 - 1998, Mollenhauer));
- la science des influences éducatives de l'environnement social (éducateur social russe Vladimir Davydovitch Semionov);
- la branche du savoir qui étudie l'éducation sociale dans le contexte de la socialisation (éducateur social russe Anatoli Viktorovitch Moudrik);
- une branche du savoir pédagogique qui étudie les phénomènes et les modèles d'influence pédagogique délibérément organisée (éducation sociale, formation sociale, assistance sociale et pédagogique, etc.) sur le développement social, la formation, la formation d'une personne, qu'elle se déroule ou non sous les conditions de la « norme » ou des « écarts par rapport à la norme » (éducateur social russe Minnenur Akhmetkhanovna Galagouzova).

En systématisant diverses approches pour comprendre l'essence de la pédagogie sociale, ainsi qu'en analysant son essence et son application pratique, la définition suivante peut être formulée. La pédagogie sociale est une branche de la connaissance pédagogique qui étudie les phénomènes et les modèles de formation sociale et de développement d'une personne dans un environnement socioculturel, ainsi que des activités sociales et pédagogiques convenablement organisées visant à assurer la formation sociale et la formation de la personnalité d'une personne. , en fonction des besoins de sa réalisation personnelle, en tenant compte de l'âge et des capacités individuelles.

Le sujet de l'activité sociale et pédagogique peut être un éducateur social, un éducateur, un parent, une personne se substituant à lui, un animateur remplissant des fonctions sociales et pédagogiques.

L'activité socio-pédagogique contribue à la gestion d'une personne depuis sa naissance en tant que personne (éducation sociale, accompagnement socio-pédagogique, accompagnement) en passant par les étapes de la formation sociale et de son développement en tant que citoyen d'une société particulière (société). Ce processus est effectué conformément aux traditions, coutumes, culture et expérience sociale établies de la vie de l'environnement dans lequel une personne vit et où elle doit se réaliser.

Il existe deux directions dans le développement de la pédagogie sociale :

- personnel ;
- sociale.

Orientation personnelle La pédagogie « individuelle » peut être caractérisée comme une pédagogie sociale de l'individu dans sa formation et son développement. Elle trouve son origine dans la pédagogie « individuelle » de D. Locke, J.-J. Russo. En elle se développe conventionnellement humaniste et conservateur approches.

Dans la seconde moitié du XIXème siècle. dans le cadre de cette direction de la pédagogie, un le concept de former un "surhomme" Le philosophe allemand F. Nietzsche. Son apparition posait aux enseignants le problème d'éduquer une personne pour elle-même, ou de la préparer à vivre dans un certain environnement (État, société). Ce fait du diplôme a contribué à la formation, comme alternative à la pédagogie « individuelle », d'un sens social.

Orientation sociale. Au sens large, il est déterminé par l'influence de l'État, de la société dans son ensemble sur l'éducation de la jeune génération ( sociopédagogie); au sens étroit - l'influence de l'environnement sur le processus de formation de la personnalité d'une personne ( pédagogie de l'environnement).

Sociopédagogieétudie les activités de l'État et de la société pour éduquer leurs citoyens, reflétées dans le cadre législatif existant, la création d'institutions d'éducation, de formation et de formation professionnelle, assurant leur fonctionnement. Elle porte caractère socio-pédagogique officiel.

De plus, les soi-disant "lois non écrites" sont formées dans la société sous la forme de coutumes, un ensemble de normes et de règles adoptées dans la société en relation avec l'éducation de la jeune génération. De par leur nature, ils portent socio-pédagogique, mais informel.

Pédagogie de l'environnement. La formation d'une personne est fortement influencée par l'environnement de sa vie. De plus, chaque facteur de l'environnement a ses propres capacités éducatives. Ces facteurs comprennent : la famille dans laquelle l'enfant est né et a grandi (famille d'accueil, organisme gouvernemental) ; médias de masse; jouets et jeux de l'enfant; les livres qu'il lit ; cercle d'amis; personnalités faisant autorité; les caractéristiques socio-pédagogiques des collectifs, qui incluent une personne à différentes étapes de sa vie ; rue et plus.

La pédagogie de l'environnement étudie les capacités socio-pédagogiques de l'environnement, qui affectent directement et indirectement le développement social et l'éducation d'une personne à différents stades de son âge. Cette direction a été développée dans les travaux de P. Natorp, P. Bergemann, I.-G. Pestalozzi, J. Dewey, G. Kershenshteiner, R. Seidel, S Tanislav Teofilovitch Chatski (1878–1934), Anton Semenovitch Makarenko (1888–1939), Boris Timofeevitch Likhachev(1929-1999), V. D. Semenov et d'autres chercheurs et éducateurs.

La direction sociale justifie la priorité de l'objectif social d'une personne, la nécessité de la préparer à la vie dans une société particulière et comprend :

- pédagogie de la formation sociale de l'individu ;
- pédagogie des déviations sociales dans la formation de la personnalité ;
- éducation sociale.

Pédagogie de la formation sociale de l'individu. Une personne en tant qu'être social se développe selon les lois de la nature et est élevée en tenant compte des besoins d'un certain environnement social, d'une société, d'un individu ( Karl Mager(1811-1855, Mager), H. Miskes, M. A. Galaguzova, A. V. Mudrik, B. T. Likhachev et autres). D'une part, il développe socialement, conformément à sa personnalité, les traits et capacités qui le caractérisent ( conditionnement interne de la personnalité); d'autre part, il se développe en fonction des conditions sociales dans lesquelles on vit et se réalise en tant que personne ( conditionnement environnemental); sur le troisième, il est orienté dans le développement social conformément aux exigences d'une société particulière, sa socio-culture, son mode de vie ( conditionnement social externe).

Pédagogie des déviations sociales dans la formation de la personnalité. Une sous-section qui étudie les causes de la déviation sociale dans le développement et l'éducation d'une personne et de certains groupes, les possibilités de sa prévention et de son dépassement (I.-G. Pestalozzi, K. Mollenhauer, Friedrich Adolf Disterweg(1790-1866), A. S. Makarenko, Victor Nikolaïevitch Soroka-Rossinsky(1882-1960), etc.). Les déviations sociales de la personnalité en cours de formation sont considérablement influencées par des facteurs de prédisposition individuelle, l'étape précédente de la formation sociale, l'environnement de vie d'une personne en croissance et son éducation.

Une place importante dans la pédagogie sociale est donnée à éducation sociale, surmonter les difficultés en elle, soutien social et pédagogique, soutien d'une personne dans son développement social, surmonter les difficultés dans la réalisation de soi, dans l'amélioration de soi. La connaissance de la manière dont se déroule l'auto-développement social d'une personne permet à l'éducateur (parent, personne qui le remplace, enseignant) de prédire la dynamique éro, de rechercher des opportunités d'influence dirigée sur les conditions de ce processus et, à travers elles, sur le processus lui-même. . C'est la tâche principale de la partie appliquée de la pédagogie sociale - accompagnement social et pédagogique, accompagnement humain.

Excellent en pédagogie sociale le rôle de l'influence de la personne elle-même sur sa formation sociale, ce qui est différent selon l'âge. Au stade initial, cela est principalement dû à la prédisposition individuelle à l'activité, à la curiosité. Avec l'âge, en raison du mode de vie, la formation d'une vision du monde et l'éducation des qualités morales et volitives, le choix conscient, l'orientation morale et la position de vie d'une personne grandissent de plus en plus. Ils déterminent en grande partie l'amélioration de soi sociale et les changements d'une personne à différents stades de son âge. C'est sur le processus d'auto-amélioration sociale qui dépend en grande partie de la façon dont une personnalité est formée à partir d'une personne.

Dans le même temps, il convient de garder à l'esprit que l'auto-développement social d'une personne est un processus naturel complexe. Dans certaines conditions sociales, une personne se développe en conséquence. La direction et l'intensité de ce processus changent.

Conformément à ce qui précède, la pédagogie sociale doit être envisagée sous l'angle :

- la pédagogie de l'environnement comme la mise en œuvre des fonctions de l'Etat et l'influence de l'environnement immédiat de la vie humaine ;
- pédagogie de la formation sociale de la personnalité d'une personne comme influence de l'éducation sociale ; le facteur social de la personne elle-même; position personnelle et activité humaine dans l'amélioration de soi sociale;
- éducation sociale, accompagnement social et pédagogique, accompagnement d'une personne dans la réalisation de soi.

La structure de la pédagogie sociale est illustrée à la Fig. 2.1.

La pédagogie sociale du point de vue de la pédagogie environnementale- Il s'agit de l'activité scientifique et pratique de l'État, des institutions étatiques et publiques dans la formation de l'idéologie et l'offre d'éducation. Il vise à l'évaluation socio-pédagogique de la créativité législative de l'État, des activités des institutions de l'État.

Riz. 2.1.

tuteurs, organisations publiques, mouvements et partis, les médias pour influencer les masses, éduquer la jeune génération. Aussi, les possibilités et problèmes socio-pédagogiques de l'utilisation opportune de diverses institutions (familles; institutions éducatives, éducatives spéciales, correctionnelles, correctionnelles, de réadaptation, sociales, de loisirs; associations, mouvements et organisations publics; médias de masse) dans l'éducation et d'autres facteurs influençant directement sur la formation sociale d'une personne en croissance, des groupes.

La pédagogie sociale du point de vue de la pédagogie de la formation sociale de la personnalité d'une personne- C'est la théorie et la pratique de la formation sociale et du développement de l'individu, des groupes sociaux dans le processus de leur socialisation. Cette définition donne une idée générale de la pédagogie sociale.

Education sociale, accompagnement social et pédagogique, accompagnement d'une personne en réalisation de soi- c'est l'activité directe et indirecte de spécialistes pour assurer la formation sociale appropriée d'une personne, l'assimilation de la culture nécessaire, le devenir en tant que personne, l'amélioration de soi et la réalisation de soi dans diverses sphères de la vie, c'est-à-dire dans les processus où une personne a besoin d'un soutien social et pédagogique, d'un soutien pour surmonter les problèmes auxquels elle est confrontée. C'est ainsi que se manifeste l'importance de la société, de l'environnement de la vie humaine.

En général, la pédagogie sociale doit être considérée comme une théorie, une pratique et un complexe éducatif.

La pédagogie sociale comme théorie Est un système de concepts, d'énoncés, de lois et de régularités qui révèlent le processus de formation sociale d'un individu, la gestion d'un groupe (masse), en tenant compte de l'influence des facteurs environnementaux sur eux. La théorie consiste en un ensemble de doctrines et de concepts formulés, confirmés par la pratique sociale et pédagogique. Il vous permet de comprendre la nature de la formation sociale de la personnalité, la gestion du groupe, les problèmes de déviations sociales en eux, la possibilité de les prévenir et de les surmonter.

La pédagogie sociale comme pratique- il s'agit d'une activité dirigée (expérience) d'un sujet (enseignant social ; personne exerçant une activité socio-pédagogique) pour diagnostiquer et prévoir le développement social, la correction et l'éducation, la rééducation d'une personne, d'un groupe, ainsi que la gestion les masses, en les mobilisant pour certaines actions, en les restreignant dans l'intérêt d'atteindre certains objectifs politiques et autres.

La pédagogie sociale comme complexe éducatif – c'est la théorie et la pratique de la formation des spécialistes de la sphère sociale, y compris les éducateurs sociaux eux-mêmes. Il comprend la théorie et le soutien méthodologique de la pédagogie sociale en tant que discipline académique - une composante de la formation spéciale (professionnelle) d'un enseignant social, d'un travailleur social et d'autres spécialistes.

En tant que discipline académique, la pédagogie sociale se compose de sections et de sous-sections, chacune ayant son propre contenu et agissant conjointement avec les autres (Fig. 2.2).