Activité nerveuse supérieure, développement de l'intelligence chez les enfants. Étapes de la formation d'une activité nerveuse supérieure chez un enfant. Caractéristiques de l'activité nerveuse supérieure des enfants

05.04.2019

Le système nerveux des animaux supérieurs et des humains est le résultat d'un développement à long terme dans le processus d'évolution adaptative des êtres vivants. Le développement du système nerveux central a eu lieu, tout d'abord, en relation avec l'amélioration de la perception et l'analyse des influences de l'environnement extérieur.

Parallèlement, la capacité de réagir à ces influences par une réponse coordonnée et biologiquement rapide a également été améliorée. Le développement du système nerveux s'est également déroulé en relation avec la complication de la structure des organismes et le besoin de coordination et de régulation du travail des organes internes. Pour comprendre l'activité du système nerveux humain, il est nécessaire de se familiariser avec les principales étapes de son développement en phylogenèse.

L'émergence du système nerveux central.

Chez les animaux les moins organisés, par exemple, dans l'amibe, il n'y a toujours pas de récepteurs spéciaux, pas d'appareil moteur spécial ou quoi que ce soit de similaire au système nerveux. Une amibe peut percevoir une irritation de n'importe quelle partie de son corps et y réagir avec une sorte de mouvement par la formation d'une excroissance de protoplasme, ou pseudopodes. En libérant le pseudopode, l'amibe se déplace vers le stimulus, comme la nourriture.

Dans les organismes multicellulaires, en cours d'évolution adaptative, une spécialisation de diverses parties du corps se produit. Des cellules apparaissent, puis des organes adaptés à la perception des stimuli, au mouvement et à la fonction de communication et de coordination.

L'apparition des cellules nerveuses a non seulement permis de transmettre des signaux sur une plus grande distance, mais a également servi de base morphologique aux rudiments de la coordination des réactions élémentaires, ce qui conduit à la formation d'un acte moteur intégral.

Dans le futur, à mesure que le monde animal évolue, le développement et l'amélioration des appareils de réception, de mouvement et de coordination ont lieu. Une variété d'organes sensoriels apparaît, adaptés à la perception de stimuli mécaniques, chimiques, de température, de lumière et autres. Un appareil moteur complexe apparaît, adapté, selon le mode de vie de l'animal, à nager, ramper, marcher, sauter, voler, etc. En raison de la concentration, ou de la centralisation, de cellules nerveuses dispersées dans des organes compacts, le système nerveux central et les voies nerveuses périphériques apparaissent. Le long de l'une de ces voies, les impulsions nerveuses sont transmises des récepteurs au système nerveux central, le long d'autres - des centres aux effecteurs.

Le corps humain est un système complexe de nombreux éléments étroitement interconnectés, réunis en plusieurs niveaux structurels. Le concept de croissance et de développement d'un organisme est l'un des concepts fondamentaux de la biologie. Le terme «croissance» est actuellement compris comme une augmentation de la longueur, du volume et du poids du corps des enfants et des adolescents associée à une augmentation du nombre de cellules et de leur nombre. Le développement s'entend comme des changements qualitatifs du corps de l'enfant, consistant en la complication de son organisation, c'est-à-dire dans la complication de la structure et de la fonction de tous les tissus et organes, la complication de leurs relations et les processus de leur régulation.

La croissance et le développement de l'enfant, c'est-à-dire les changements quantitatifs et qualitatifs sont étroitement liés les uns aux autres. Des changements quantitatifs et qualitatifs progressifs survenant au cours de la croissance de l'organisme conduisent à l'apparition de nouvelles caractéristiques qualitatives chez l'enfant.

Toute la période de développement d'un être vivant, depuis le moment de la fécondation jusqu'à la fin naturelle d'une vie individuelle, est appelée ontogenèse (grec ONTOS - être, et GINESIS - origine). Dans l'ontogenèse, on distingue deux stades relatifs de développement:

Prénatal

Postnatal

Prénatal - commence du moment de la conception jusqu'à la naissance de l'enfant.

Postnatal - du moment de la naissance au décès d'une personne.

Parallèlement à l'harmonie du développement, il existe des étapes spéciales des transformations atomiques-physiologiques les plus abruptes.

Dans le développement postnatal, il existe trois "périodes critiques" ou "crise d'âge".

Tableau 1

Une caractéristique biologique importante dans le développement d'un enfant est que la formation de ses systèmes fonctionnels se produit beaucoup plus tôt que nécessaire.

Le principe du développement avancé des organes et des systèmes fonctionnels chez l'enfant et l'adolescent est une sorte d '«assurance» que la nature donne à une personne en cas de circonstances imprévues.

Un système fonctionnel est une association temporaire de divers organes du corps d'un enfant, visant à obtenir un résultat utile à l'existence d'un organisme.

Les quelques données physiologiques qui existent indiquent que l'âge de l'école primaire (de 7 à 12 ans) est une période de développement relativement «calme» d'une activité nerveuse plus élevée. La force des processus d'inhibition et d'excitation, leur mobilité, leur équilibre et leur induction mutuelle, ainsi qu'une diminution de la force de l'inhibition externe, offrent des opportunités pour une éducation large de l'enfant. C'est la transition "de l'émotivité réflexe à l'intellectualisation des émotions"

Cependant, ce n'est que sur la base de l'enseignement de l'écriture et de la lecture que le mot devient un objet de la conscience de l'enfant, s'éloignant de plus en plus des images des objets et des actions qui lui sont associées. Une légère détérioration des processus d'activité nerveuse supérieure n'est observée qu'en 1ère année en relation avec les processus d'adaptation à l'école. Il est intéressant de noter qu'à l'âge de l'école primaire, sur la base du développement du deuxième système de signalisation, l'activité réflexe conditionné de l'enfant acquiert un caractère spécifique caractéristique uniquement de l'homme. Par exemple, lors du développement de réflexes conditionnés autonomes et somato-moteurs chez les enfants, dans un certain nombre de cas, une réponse n'est observée qu'à un stimulus inconditionné, et un stimulus conditionné ne provoque pas de réaction. Ainsi, si le sujet a reçu une instruction verbale indiquant qu'après l'appel, il recevra du jus de canneberge, la salivation ne commence que sur présentation d'un stimulus inconditionné. De tels cas de «non-formation» du réflexe conditionné apparaissent le plus souvent, plus l'âge du sujet est âgé, et chez les enfants du même âge - dans le plus discipliné et capable.

L'instruction verbale accélère considérablement la formation de réflexes conditionnés et, dans certains cas, ne nécessite même pas de renforcement inconditionné: les réflexes conditionnés se forment chez une personne en l'absence de stimuli immédiats. Ces caractéristiques de l'activité réflexe conditionnée déterminent l'énorme importance de l'influence pédagogique verbale dans le processus d'enseignement et de travail éducatif avec les élèves plus jeunes.

La période d'âge suivante - l'adolescence (de 11-12 à 15-17 ans) revêt une importance particulière pour l'enseignant et l'éducateur. C'est le moment de grandes transformations endocriniennes dans le corps des adolescents et de la formation de caractères sexuels secondaires chez eux, qui à leur tour affectent les propriétés d'une activité nerveuse supérieure. L'équilibre des processus nerveux est perturbé, l'excitation acquiert une grande force, l'augmentation de la mobilité des processus nerveux ralentit, la différenciation des stimuli conditionnés s'aggrave considérablement. L'activité du cortex est affaiblie, et en même temps le deuxième système de signalisation. Au sens figuré, cette période pourrait être appelée une «gorge de montagne».

Tous les changements fonctionnels entraînent un déséquilibre mental chez l'adolescent (irascibilité, réponse «explosive» même à des irritations mineures) et des conflits fréquents avec les parents et les enseignants.

La situation de l'adolescent, en règle générale, est aggravée par les demandes de plus en plus complexes que lui imposent les adultes et, surtout, l'école. Malheureusement, aujourd'hui, tous les enseignants ne prennent pas en compte les capacités fonctionnelles des enfants dans leur travail, d'où les difficultés que l'enseignant et la plupart des parents rencontrent dans leur communication avec les adolescents.

Seuls un régime sain et correct, un environnement calme, un programme solide de cours, de culture physique et de sport, un travail parascolaire intéressant, la gentillesse et la compréhension de la part des adultes sont les principales conditions pour que la période de transition passe sans le développement de troubles fonctionnels et de complications connexes dans la vie de l'enfant.

L'âge du lycée (15-18 ans) coïncide avec la maturation morphologique et fonctionnelle finale de tous les systèmes physiologiques du corps humain. Le rôle des processus corticaux dans la régulation de l'activité mentale et des fonctions physiologiques du corps augmente considérablement; les processus corticaux qui assurent le fonctionnement du deuxième système de signaux sont d'une importance primordiale.

Toutes les propriétés des processus nerveux de base atteignent le niveau d'un adulte. Si, à toutes les étapes précédentes, les conditions de développement de l'enfant étaient optimales, l'activité nerveuse supérieure des élèves plus âgés devient ordonnée et harmonieuse.

Modifications de l'activité nerveuse plus élevée chez les enfants et les adolescents sous l'influence de divers facteurs.

Une activité nerveuse plus élevée fournit à une personne une adaptation adéquate à l'action des facteurs environnementaux, par conséquent, certaines influences environnementales provoquent divers changements dans l'activité nerveuse supérieure. En fonction de la force de l'influence externe, les modifications de l'activité nerveuse supérieure peuvent fluctuer dans la plage normale ou aller au-delà, devenant pathologiques.

Modifications de l'activité nerveuse supérieure chez les enfants et les adolescents au cours de l'entraînement

Les séances d'entraînement nécessitent un travail intense du cerveau, et surtout de sa partie supérieure - le cortex cérébral. Travaillez particulièrement intensément les structures corticales associées à l'activité du deuxième système de signalisation et aux processus analytiques et synthétiques complexes. Naturellement, la charge sur les éléments nerveux ne doit pas dépasser leurs capacités fonctionnelles, sinon des changements pathologiques de l'activité nerveuse supérieure sont inévitables. Si les sessions de formation à l'école sont organisées en fonction des exigences d'hygiène, les changements dans l'activité nerveuse supérieure ne vont pas au-delà de la norme. Habituellement, à la fin de la journée scolaire, il y a un affaiblissement des processus excitateurs et inhibiteurs, une violation des processus d'induction et de la relation entre les premier et deuxième systèmes de signalisation. Ces changements sont particulièrement visibles chez les élèves plus jeunes.

Il est important de noter que l'inclusion des cours de travail et d'éducation physique dans les séances de formation s'accompagne en fin de journée d'école par des changements moins prononcés de l'activité nerveuse supérieure.

Le repos actif après l'école est d'une grande importance pour maintenir les performances normales des élèves: jeux de plein air, sports, promenades au grand air. Le sommeil nocturne est particulièrement important pour maintenir un niveau normal d'activité nerveuse plus élevée. Une durée insuffisante de sommeil nocturne chez les écoliers entraîne une altération de l'activité analytique et synthétique du cerveau, des difficultés dans la formation de connexions réflexes conditionnées et un déséquilibre dans le rapport entre les systèmes de signalisation. Le respect de l'hygiène du sommeil nocturne normalise l'activité nerveuse supérieure et toutes ses perturbations, observées à la suite d'un sommeil insuffisant, disparaissent.

Modifications de l'activité nerveuse supérieure sous l'action de médicaments pharmacologiques et de produits chimiques.

Diverses substances chimiques, modifiant l'état fonctionnel des cellules corticales et des formations sous-corticales du cerveau, modifient considérablement l'activité nerveuse supérieure. Habituellement, l'effet des produits chimiques sur l'activité nerveuse supérieure d'un adulte et d'un enfant est caractérisé par des changements similaires, mais chez les enfants et les adolescents, ces changements sont toujours plus prononcés. Le thé et le café contenant de la caféine sont loin d'être inoffensifs à cet égard. À petites doses, cette substance améliore le processus cortical d'excitation et à fortes doses, elle provoque son oppression et le développement de l'inhibition transcendantale. De fortes doses de caféine provoquent également des modifications indésirables des fonctions autonomes. En raison du fait que chez les enfants et les adolescents, les processus d'excitation l'emportent quelque peu sur les processus d'inhibition, quel que soit le type de leur activité nerveuse supérieure, l'utilisation de thé et de café forts n'est pas souhaitable pour eux.

La nicotine a un effet significatif sur l'activité nerveuse plus élevée des enfants et des adolescents. À petites doses, il inhibe le processus inhibiteur et augmente l'excitation, et à fortes doses, il inhibe également les processus d'excitation. Chez l'homme, à la suite d'un tabagisme prolongé, la relation normale entre les processus d'excitation et d'inhibition est perturbée et les performances des cellules corticales sont considérablement réduites.

L'usage de diverses drogues, dont l'alcool, a un effet particulièrement destructeur sur l'activité nerveuse plus élevée des enfants et des adolescents. Leur effet sur une activité nerveuse plus élevée a beaucoup en commun, généralement la première phase est caractérisée par un affaiblissement des processus inhibiteurs, à la suite de quoi l'excitation commence à prédominer. Cela se caractérise par une augmentation de l'humeur et une augmentation à court terme des performances. Ensuite, le processus excitateur est progressivement affaibli et l'inhibition se développe, ce qui conduit souvent à l'apparition d'un sommeil narcotique lourd.

Chez les enfants, la dépendance aux drogues et à l'alcool n'est généralement pas observée. Chez les adolescents, cependant, cela se produit très rapidement. Parmi toutes les toxicomanies, l'alcoolisme est particulièrement répandu chez les adolescents, ce qui conduit à une dégradation rapide de la personnalité. L'adolescent devient fâché, agressif et impoli. Le passage de l'ivresse domestique à l'alcoolisme chez les adolescents se produit dans environ deux ans. L'intoxication chez les adolescents est toujours caractérisée par des modifications plus prononcées de l'activité nerveuse supérieure par rapport aux adultes: ils subissent très rapidement une inhibition des processus corticaux. En conséquence, le contrôle de la conscience sur le comportement est affaibli, les instincts commencent à se manifester brusquement, ce qui amène souvent les adolescents au banc des accusés. Afin d'organiser une lutte efficace contre l'alcoolisme chez les adolescents, les enseignants et les éducateurs doivent promouvoir les connaissances en matière d'hygiène non seulement chez les adolescents, mais aussi parmi les parents, car, selon des études spéciales, environ 70% des jeunes délinquants «se sont familiarisés» avec l'alcool entre 10 et 11 ans. et dans la plupart des cas, c'était la faute des parents.

Il est prouvé que les enfants âgés de 8 à 12 ans ont reçu des boissons de leurs parents pour la première fois dans 65% des cas, à l'âge de 12-14 ans - dans 40%, à l'âge de 15-16 ans - dans 32%.

Modifications pathologiques de l'activité nerveuse plus élevée chez les enfants et les adolescents.

Les modifications pathologiques de l'activité nerveuse supérieure devraient inclure des troubles chroniques à long terme, qui peuvent être associés à la fois à des lésions structurelles organiques des cellules nerveuses et à des troubles fonctionnels de leur activité. Les troubles fonctionnels d'une activité nerveuse plus élevée sont appelés névroses. Des troubles fonctionnels à long terme d'une activité nerveuse plus élevée peuvent alors se transformer en troubles organiques et structurels.

Un enseignant ou un éducateur rencontre souvent dans son travail diverses manifestations de réactions névrotiques chez les enfants et les adolescents et doit donc avoir une idée de la nature des névroses et des particularités de leur parcours chez des enfants d'âges différents. Cette connaissance les aidera à temps à remarquer l'apparition de troubles névrotiques d'activité nerveuse supérieure chez un enfant et, après consultation d'un médecin, à organiser la correction pédagogique optimale de ces troubles.

Dans la pathologie moderne de l'activité nerveuse supérieure et de la psychiatrie, il existe trois formes principales de névroses:

neurasthénie,

trouble obsessionnel compulsif

psychasthénie.

Neurasthénie - caractérisée par une surcharge du processus inhibiteur ou excitateur dans le cortex cérébral. Les processus d'inhibition conditionnée souffrent particulièrement souvent de neurasthénie. Un effort mental et physique excessif et diverses situations traumatiques peuvent être à l'origine de ces troubles. La manifestation de la neurasthénie est différente: il existe un trouble du sommeil, une perte d'appétit, des sueurs, des palpitations, des maux de tête, une faible efficacité, etc. Les patients deviennent irritables, ils se caractérisent par une agitation excessive et une maladresse des mouvements.

Trouble obsessionnel-compulsif - caractérisé par des pensées, des peurs ou des pulsions obsessionnelles. La cause de ces névroses est parfois associée au surmenage, à la maladie et aux particularités d'une activité nerveuse plus élevée.

Hystérie - associée à la prédominance pathologique du premier système de signalisation sur le second, le sous-cortex au-dessus du cortex cérébral, qui se traduit par un affaiblissement significatif du deuxième système de signalisation. Cette névrose est caractérisée par une sensibilité accrue à l'irritation externe, une extrême labilité de l'humeur et une suggestibilité accrue. Il existe des cas connus de cécité hystérique, de surdité, de paralysie, etc. Les crises hystériques sont répandues.

Psychasthénie - caractérisée par la prédominance du deuxième système de signal et la faiblesse du sous-cortex, les patients se distinguent donc par la pauvreté des pulsions et des émotions. Ils ont souvent tendance à philosopher sans raison.

Il est à noter que les adolescents et surtout les filles de 12 à 15 ans sont caractérisés par une névrose spécifique uniquement à cet âge. Il s'agit de l'anorexie mentale associée à l'idée de perdre du poids et se manifestant par une forte restriction de soi-même dans les aliments. Cette névrose survient généralement chez les adolescents avec un développement intellectuel élevé, mais souffrant d'une meilleure estime de soi.

Les troubles névrotiques et diverses maladies mentales se manifestent particulièrement souvent chez les enfants âgés de 2 à 3,5 ans et à la puberté (12 à 15 ans). À cet égard, pendant de telles périodes, appelées crise, le travail d’enseignement et d’éducation doit être mené avec une attention particulière, car une attitude inadéquate à l’égard des enfants en crise ou en période critique peut provoquer le développement de la maladie mentale.

hypoxie cérébrale du neurone nerveux

Les étapes de la formation du plus haut
activité nerveuse dans
enfant. Principe dominant
Gavrilova Yu.A.
Docteur de la plus haute catégorie
Candidat en sciences médicales

L'ontogenèse est divisée en deux périodes: prénatale
(intra-utérin) et postnatal (après la naissance).
prénatal - du moment de la conception et de la formation du zygote à
naissance;
postnatal - du moment de la naissance à la mort.
La période prénatale, à son tour, est divisée en trois
période: initiale, embryonnaire et fœtale.
La période initiale (pré-implantation) chez l'homme
couvre la première semaine de développement (à partir du moment
fécondation avant implantation dans la muqueuse utérine).
La période embryonnaire (pré-fœtale, embryonnaire) - à partir de
du début de la deuxième semaine jusqu'à la fin de la huitième semaine (à partir du moment
implantation avant la fin de la pose d'organes).
La période fœtale (fœtale) commence à partir de la neuvième semaine et
dure jusqu'à la naissance. À ce moment, une croissance accrue se produit.
organisme.

La période postnatale de l'ontogenèse est subdivisée en
onze périodes:
1er - 10e jour - nouveau-nés;
10e jour - 1 an - petite enfance;
1-3 ans - petite enfance;
4-7 ans - première enfance;
8-12 ans - deuxième enfance;
13-16 ans - adolescence;
17-21 ans - adolescence;
22-35 ans - le premier âge mûr;
36-60 ans - le deuxième âge mûr;
61 à 74 ans;
à partir de 75 ans - vieillesse,
après 90 ans - foies longs.

HISTOGÉNÈSE DU SYSTÈME NERVEUX

Au cours de l'embryogenèse, le tissu nerveux
se développe à partir d'un épaississement dorsal de l'ectoderme
- la plaque neurale, qui forme
la rainure neurale, puis le tube neural. Partie
cellules situées au-dessus du tube neural
forment une plaque ganglionnaire et un
crête.
Les neurocytes sont formés à partir du tube neural et
névroglie du cerveau et de la moelle épinière.
De la plaque ganglionnaire - neurones et névroglie
ganglions.
Vessie cérébrale stade trois, stade cinq: 1er -
hémisphères cérébraux, 2e - intermédiaire
cerveau, 3e - mésencéphale, 4e - cerveau postérieur, 5e -
moelle

Neurulation (schéma).
A - stade de la plaque neurale;
B - stade de la rainure neurale;
B - stade du tube neural.
1 - rainure nerveuse;
2 - rouleau nerveux;
3 - ectoderme cutané;
4 - accord;
5 - mésoderme somite;
6 - crête neurale
(plaque ganglionnaire);
7 - tube neural;
8 - mésenchyme;
9 - endoderme.
Les cellules de la crête neurale migrent et produisent des éléments de la colonne vertébrale,
ganglions crâniens, autonomes, arachnoïdiens et cérébraux mous
membranes, cellules pigmentaires (mélanocytes), cellules de la moelle épinière
glandes surrénales.

Période prénatale

Dans la période prénatale, l'opportunité
le développement de réflexes conditionnés n'a pas été prouvé.
Même les bébés prématurés ont des
les réflexes ne se développent pas pendant
(approximativement) le terme de prématurité. toutefois
la structure du cortex cérébral atteint
forte différenciation à la fin
période de développement prénatal, associée à
son fonctionnement intensif.
ET.

Pendant 2-3 mois. avant la naissance, le fœtus, répondant par des mouvements distincts à un stimulus sonore soudain, avec la répétition du son, réduit progressivement le

Pendant 2-3 mois. avant la naissance, le fœtus, réagissant
mouvements distincts à un son soudain
irritation, lorsque le son se répète progressivement
réduit la réponse motrice, puis
arrête complètement le mouvement. Si après
pour donner d'autres stimuli, y compris
autres sons, vous pouvez à nouveau observer la réaction motrice du fœtus. Ainsi, dans
seconde
moitié
prénatal
période
fonction
écorce
devrait
définir
comme
recherche indicative

Période néonatale

Période néonatale (de la naissance à 1 mois). À
à la fin de la première semaine de vie, l'enfant développe
réflexe conditionné au moment de la tétée. Donc pour
régime strict 30 minutes avant l'alimentation
une leucocytose et une augmentation des échanges gazeux sont détectées,
puis l'enfant se réveille. Nictitante
réflexe conditionné (stimulus conditionné - lumineux
léger, inconditionné - vibration), moteur défensif au son (stimulus inconditionné, irritation électrocutanée) sont également formés dans
fin premier - début de la deuxième semaine de la vie d'un enfant.

Période néonatale

À la fin de la deuxième semaine de la vie apparaît
réflexe de succion conditionné en "position
alimentation »(Bekhterev - réflexe Shelovanov).
Les stimuli conditionnés sont la position
le corps du bébé, typique de l'alimentation, et
tactile, proprioceptif et vestibulaire
irritation qui survient lorsque
emmailloter avant de se nourrir;
le renfort s'alimente.

Âge infantile

Âge au sein (de 1 à 12 mois), chez un enfant le 2
mois de vie, un
humain, de nature sociale
le besoin de communication avec un adulte. En cela
période due à la maturation du système nerveux central et des analyseurs, et
aussi par l'influence de l'environnement extérieur et d'autres
enfant de personnes, le RNB se développe rapidement:
sont développés et deviennent plus durables
réflexes conditionnés, ils sont développés
inhibition interne, les émotions apparaissent
l'environnement et les gens autour de vous,
après 6 mois la parole commence à se développer.

12 mois

À la fin de la 1ère année ou un peu plus tard, lorsque l'enfant
les premiers pas, une étape très importante de la connaissance commence
environnement. Se déplacer seul, se cogner
sur les objets, les sentir et même les goûter, un enfant
prend le relais
sentiment
tridimensionnalité
espace,
complétant considérablement votre visuel et auditif
perception, développe des compétences importantes de
connaissance du monde. À ce stade, le développement moteur est souvent
associé à la parole: plus l'enfant bouge avec confiance,
mieux il maîtrise la parole, bien que les écarts dans
la forme de dissociation de ces fonctions.

Cognition

Cognitif
activité
dans
âgés de 1 à 3 ans. À la 2e année de vie, elle
inextricablement lié au muscle
sentiments résultant de
manipuler l'objet. En pensant
l'enfant dans les premiers stades est formé comme
Penser en action.

2e année

Dans la 2ème année de vie, les fondations sont posées
activité mentale, préparation à
indépendant
en marchant,
à
discours
Activités.
la perception
divers
irritants, contact avec le monde extérieur
sont d'une grande importance pour eux pendant cette période.
Carence d'irritations, leur monotonie est perceptible
affecter davantage mental
développement.

2e année

Enfant jusqu'à 2-2,5 ans
comme
généralement
sociable,
convivial, facile à entrer
contact avec des étrangers, éprouve rarement un sentiment de peur.

2-3 ans

Comportement des enfants de 2e et 3e année
la vie frappe orageuse et persistante
recherche
Activités.
L'enfant cherche chaque objet,
le touche, sent, pousse, essaie
élever. Le rôle principal appartient à la main
il faut donc apprendre à jouer
compétences (cubes, dessin), ménage
compétences
(indépendant
pansement,
boutons de fermeture, chaussures à laçage et

3ème année

Peu à peu, l'enfant se développe
système
adéquat
action
de
divers objets: sur la chaise il
s'assoit, mange avec une cuillère, boit dans une tasse. Si un
Actions
bébé
de
matière
limite,
le sien
cognitif
l'activité s'avère appauvrie,
en même temps, il s'attarde dans son
développement et réflexion.

3ème année

En 3ème année d'un enfant qui maîtrise déjà le phrasé
et ayant, bien que petit, mais le sien
expérience de vie, il y a une très forte envie de
indépendance. L'une des conséquences de cela
l'aspiration est de l'entêtement, pas toujours compréhensible
Parents. Cette obstination et cette volonté personnelle sont importantes
augmenter si les parents essaient de limiter
l'indépendance de l'enfant. Dans cette période d'âge
diverses réactions névrotiques peuvent être observées
nature psychogène et somatogène.

3-5 ans

DANS
âge
3-5
ans
est en train de s'ameliorer
activité réflexe conditionnée, augmente
nombre de stéréotypes dynamiques, prononcés
des activités ludiques qui contribuent au développement
intelligence. Pour cet âge, orageux
manifestations d'émotion, qui, cependant, ont un instable
caractère, donc cette période est appelée âge
affectivité. Les enfants essaient de s'affirmer
mettre en évidence parmi les autres enfants, attirer l'attention sur eux-mêmes.
À cet âge, le personnage change considérablement
orienter les réactions: ils cherchaient tout
toucher, maintenant ils posent les questions: "Qu'est-ce que c'est?",
"Le nom de?" etc. L'enfant détermine la forme de l'objet
déjà "à l'œil nu".

5-7 ans

La période de 5 à 7 ans est caractérisée par le fait que
force, mobilité et
équilibre des processus nerveux. il
se traduit par une efficacité accrue
cortex cérébral, plus de stabilité
tous types d'inhibition interne, réduction
génération d'excitation. C'est pourquoi les enfants
sont désormais en mesure de se concentrer sur
pendant 15 à 20 minutes ou plus. Développé
les réactions réflexes conditionnées sont moins favorables
freinage externe.

5-7 ans

Les enfants commencent à lire, écrire, peindre,
sont très actifs dans l'apprentissage du monde extérieur,
objets environnants - tout s'efforce
démonter, dévisser, casser, peep
"Inward" est encore beaucoup demandé
des questions.
Enfants
déjà
dans
état
gérer votre comportement en fonction de
instructions verbales préliminaires.

5-7 ans

Ils
mai
tenir
programme
Actions,
composé de
de
un nombre de
les opérations du moteur. Comme on le sait,
réactions d'anticipation
les actions se forment avec la participation
cortex frontal. C'est à l'enfant de 7 ans
âge, morphologique
maturation
frontal
département
écorce
grands hémisphères.

5-7 ans

Entre 5 et 7 ans, il augmente
le rôle de la pensée abstraite. Si avant
jusqu'à présent, l'essentiel était de penser
action,
puis
Maintenant
départs
dominer la pensée verbale avec
discours intérieur. Le bébé commence
utiliser des concepts qui sont déjà
distrait
de
action.
Un enfant de sept ans s'évalue comme
important
personnalité,
et
posséder
activité
comme
publiquement
important.

Âge scolaire junior

Période scolaire junior (filles de
7 à 11 ans, garçons de 7 à 13 ans). Avoir
la motricité des enfants de 7 à 8 ans est déjà bien développée
et
discours,
il
sait comment
mince
analyser la situation, il a développé
sentiment de «distance psychologique»
relations avec les adultes. Dans le même temps
il n'a pas encore assez d'autocritique
et
maîtrise de soi,
ne pas
élaboré
aptitude
à
longue
concentration;
dans
Activités
les éléments du jeu prévalent.

Âge scolaire junior

Il est à noter qu'à partir de 7 ans
âge des garçons dans les systèmes de maturation
organisme et développement
Le RNB est à la traîne
filles depuis environ 2 ans. En cela
processus nerveux de base âgés
(excitation et inhibition) ont
important
de force,
mobilité,
équilibre et approche
celle d'un adulte. Toutes sortes
interne
freinage
développé
assez bien.

Adolescence

Adolescence (garçons de
13 à 17 ans, filles de 11 à 15 ans).
Pendant cette période critique, qui
appelé transitionnel (pubertaire),
change considérablement
activité réflexe conditionnée
adolescents, et leur comportement est caractérisé par
une nette prédominance de l'excitation.

Adolescence

Réactions souvent de force et de caractère
inadapté aux irritants qui les ont provoqués
et
accompagné par
redondant
Additionnel
accompagnement
mouvements des bras, des jambes et du tronc (en particulier
garçons), tout comme dans
jeune âge. Inhibition conditionnelle,
spécial
différenciant,
affaiblit. Cela est dû à l'augmentation
excitabilité du système nerveux central, affaiblissement du processus
freinage et, par conséquent, irradiation
excitation.

Adolescence

Le taux de formation des réflexes conditionnés
sur le
immédiat
(visuel,
stimuli sonores, tactiles) maintenant
augmente pendant que le processus
éducation
conditionnel
réflexes
sur le
les signaux verbaux sont difficiles, c.-à-d.
affaiblissement du second
système de signalisation. Discours d'adolescent
l'âge ralentit clairement, les réponses à
les questions ont tendance à devenir très
laconique et stéréotypé, vocabulaire comme
serait appauvri.

Adolescence

Afin d'obtenir une
une réponse pour une raison quelconque, il est nécessaire
posez quelques questions supplémentaires.
Aspiration
être
adultes
pouvez
se manifestent par l'imitation des habitudes
adultes,
dans
renverser
de tout
les autorités,
actif
la résistance
toute mesure coercitive. Chez les adolescents
il y a un intérêt pour des problèmes tels que
sens de la vie, de l'amour, du bonheur.

Adolescence

DANS
ce
période
végétatif
régulation
imparfait: une transpiration excessive est notée,
instabilité de la pression artérielle, troubles dermatrophiques, labilité vasculaire
réactions.
Phénomènes d'accélération observés dans
des décennies auront probablement un impact sur
formation
neuropsychique
les fonctions.
Cependant, le développement somatique à la puberté
période est un peu en avance sur le neuropsychique,
quelle
pouvez
conduire
à
fonctionnel
troubles du système nerveux.

Adolescence

Les modifications répertoriées sont expliquées
hormonale
restructuration
organisme
(puberté), aggravation
nutrition et approvisionnement du cerveau
oxygène. Cela est dû à
le fait que le développement des maladies cardiovasculaires
le système est en retard sur la croissance du corps; Outre,
augmenter les fonctions des glandes surrénales et autres
les glandes endocrines conduisent à
augmentation de l'adrénaline dans
le sang et, naturellement, à la vasoconstriction.

Adolescence

Par conséquent, chez les adolescents en transition
une fatigabilité rapide est notée
mental et physique
(étourdissements, parfois essoufflement, souvent
douleur, augmentation du rythme cardiaque).
période
comme avec
charges
tête
Pour les filles, cette période est plus difficile que
à
garçons,
à
lequel
fonctionnel
les troubles sont moins prononcés. Apparemment ces
les différences sont expliquées par un plus grand moteur
activité des garçons, entraînement du système cardiovasculaire et du système nerveux central, qui est partiellement
atténue ces troubles fonctionnels.

Adolescence

Vers le milieu de la période de transition
les adolescents ont des
déséquilibre avec transitions brusques
d'un état à un autre - de l'euphorie à
dépression et vice versa, une critique aiguë
attitude
à
adultes,
négativisme,
états affectifs, extrêmes
rancœur; les filles ont tendance à
larmes.

Adolescence

Période
hormonale
restructuration
le corps nécessite une attitude raisonnable
adultes aux adolescents. Conflits entre
les adolescents et leurs parents souvent
se produire en raison d'une sous-estimation des caractéristiques
RNB pendant la puberté.
Correct, rythme sain, calme
situation,
bienveillance,
activités intéressantes pour les adolescents, y compris
y compris l'éducation physique, sont
bonne prévention des fonctionnels
troubles.

Adolescence

Progressivement
départs
niveler
hormone
déséquilibre, le retard dans le développement du système cardiovasculaire est éliminé, les conditions d'activité du système nerveux central sont améliorées.
Les neurones deviennent plus matures, la synthèse augmente
les acides nucléiques, le métabolisme des cellules nerveuses, augmente
le rôle du cortex frontal, la spécialisation se termine
diverses parties du cortex cérébral dans la perception et
évaluation de l'information, intégration interhémisphérique et comment
en conséquence, l'IRR est optimisé. Latent
périodes de réactions aux stimuli verbaux, augmente
inhibition interne. Mieux à 17-18 ans
mémoire, le RNB atteint sa perfection, le corps
considéré comme mûr.

Dominant

L.S. Vygotsky a identifié plusieurs groupes d'intérêt
Adolescent ("dominant"):
- "dominante égocentrique" (intérêt pour sa propre
personnalité);
- "le dominant a été donné"
événements lointains);
(subjectif
importance
- «effort dominant» (soif de résistance,
surmonter, à un effort volontaire qui peut
se manifeste sous des formes négatives - dans l'entêtement,
hooliganisme, etc.);
"dominant
romance "
inconnu, risqué, à
héroïsme).
(aspiration
aventures,

Caractéristiques de l'activité nerveuse supérieure des enfants

L'éducation des premiers conditionnel réflexes. Une activité nerveuse supérieure se manifeste par la formation de réflexes conditionnés. Chez un bébé prématuré, des réflexes conditionnés peuvent se développer à cette période de sa vie où il n'aurait pas dû être encore né. Cela suggère qu'au moins quelques semaines avant la naissance, les cellules corticales sont suffisamment matures pour remplir leur fonction spécifique. Cependant, il n'est guère possible de parler d'éléments d'une activité nerveuse plus élevée au cours du développement intra-utérin. L'environnement entourant le fœtus est très constant et, par conséquent, aucune condition n'est nécessaire à la formation de réflexes conditionnés.

Le moment où un enfant est né est une transition brusque vers de nouvelles conditions qualitativement différentes pour son existence. L'enfant né rencontre divers stimuli de l'environnement externe et interne qui, combinés à plusieurs reprises à l'action de stimuli inconditionnés, peuvent acquérir une valeur de signal. Par conséquent, les réflexes conditionnés commencent à se former dès les premiers jours après la naissance d'un enfant. Les observations ont montré

que même pendant la période néonatale, un peflex alimentaire conditionné apparaît sur la position du corps, ce qui est habituel pour l'acte d'alimentation. Dès que le corps de l'enfant a eu une telle position, il a commencé à faire des mouvements de succion, pour ouvrir la bouche. En même temps, l'enfant avait souvent des mouvements de recherche de sa tête. Les premiers signes de la formation d'un tel réflexe conditionné naturel sont parfois apparus le 9, et chez la plupart des nourrissons le 10-12ème jour de la vie, c'est-à-dire après plusieurs dizaines de combinaisons de position corporelle (stimulus conditionné) et d'alimentation (stimulus inconditionné). Après la première apparition, le réflexe n'est pas assez fort pendant un certain temps: parfois donner au corps une position d'alimentation ne provoque aucune réaction alimentaire, ou ils sont très faibles.

Une autre caractéristique de ce réflexe conditionné est également caractéristique:

La réaction alimentaire (en particulier les mouvements de succion) se produit d'abord à divers changements de position du corps. Ce n'est qu'après quelques jours (le plus souvent du 16 au 20e jour) qu'une distinction est formée entre des stimuli similaires et un réflexe conditionné ne se produit que vers une position complètement définie du corps pour se nourrir. Cela indique qu'au milieu du premier mois de vie, l'enfant a non seulement des réflexes conditionnés positifs, mais aussi négatifs.

L'alimentation artificielle et les réflexes conditionnés défensifs au son et à certains autres stimuli peuvent être développés dès le 5-6ème jour de la vie, mais sous réserve d'un très grand nombre de renforcements.

Formation de réflexes conditionnés dans les premiers mois de la vie.Dans des expériences sur des animaux, Pavlov a constaté que chez les chiens adultes en laboratoire, les premiers réflexes conditionnés artificiels se développent plus lentement que les suivants. La lente formation du premier réflexe conditionné s'explique par l'inhibition inductive associée à l'émergence d'une réaction d'orientation à un nouveau stimulus et à un nouvel environnement inconnu.

Dans les premiers jours de la vie d'un bébé, non seulement les premiers réflexes, mais aussi les suivants se forment lentement. Cela est principalement dû à l'irradiation facile de l'inhibition dans le cortex cérébral, qui se manifeste généralement par l'endormissement de l'enfant pendant l'expérience. Avec l'accumulation de connexions conditionnées naturelles, le taux de formation de nouveaux réflexes conditionnés augmente, les réflexes deviennent plus stables, leur période latente (latente) diminue, c'est-à-dire l'intervalle de temps entre le moment où le stimulus conditionné est activé jusqu'à l'apparition d'une réponse. Déjà à la fin du 1er ou au début du 2ème mois de vie, les réflexes conditionnés par la nourriture et la défense deviennent un peu plus forts et peuvent se former à partir de n'importe quel récepteur. Le taux de formation de nouveaux réflexes conditionnés augmente: des différenciations grossières se forment facilement, c'est-à-dire des différenciations en stimuli significatifs

sont très différents les uns des autres. Cependant, au début, les différenciations ne sont pas assez fortes et sont facilement détruites.

Dans les mois suivants, de plus en plus de réflexes conditionnés positifs et négatifs se forment. Une augmentation significative du fonds total des connexions conditionnées formées s'accompagne d'une discrimination (différenciation) plus rapide et plus subtile de stimuli similaires. Dans ce cas, les réflexes conditionnés positifs et négatifs deviennent plus forts.

Le réflexe alimentaire conditionné naturel ci-dessus survient initialement sur la position du corps pour l'alimentation, et plus tard (généralement à la fin du 2ème mois), l'apparence du sein de la mère acquiert également la signification d'un stimulus conditionné, mais uniquement en combinaison avec la position du corps pour l'alimentation. Séparément ni le réflexe alimentaire non plus. Même plus tard (environ 3 mois), le réflexe alimentaire se forme à la fois au complexe de deux stimuli et à l'action isolée du stimulus visuel, c'est-à-dire dans l'apparence du sein de la mère sans position corporelle pour l'alimentation. La simple position du corps pour se nourrir cesse d'induire un réflexe. Par conséquent, le gel de stimulation visuelle est devenu un composant puissant du stimulus complexe et la position du corps pour se nourrir est devenue faible. Ainsi, dès les premiers mois de la vie, des réflexes conditionnés à des stimuli complexes se forment et la signification des composants individuels du complexe peut changer.

La signification du réflexe d'orientation. Dans l'activité nerveuse supérieure d'une personne, le réflexe d'orientation-recherche est d'une importance particulière. «Dans notre pays», a écrit Pavlov, «ce réflexe va extrêmement loin, se manifestant enfin sous la forme de cette curiosité qui crée une science qui nous donne et nous promet l'orientation la plus élevée et illimitée dans le monde qui nous entoure. La grande importance du réflexe d'orientation inconditionnel est déterminée par le fait qu'il est envahi par une multitude de réflexes d'orientation conditionnés.

Les enfants ont déjà les réflexes d'orientation inconditionnés les plus simples dans les premiers jours après la naissance. Cependant, les premiers réflexes d'orientation conditionnés peuvent être observés beaucoup plus tard, généralement au 3ème ou 4ème mois de vie. Par la suite, des réflexes d'orientation conditionnés se forment très facilement et commencent à jouer un rôle essentiel dans le comportement de l'enfant. Le stimulus conditionné le plus important provoquant un réflexe d'orientation. devient parole.

Stéréotype dynamique. Le monde extérieur affecte l'organe. bas tout un système de stimuli simultanés et séquentiels. Dans de nombreux cas, un tel système est répété plusieurs fois ou, comme on dit, il devient stéréotypé. Le stéréotype de la stimulation avec un nombre suffisant de répétitions conduit à la formation d'une mosaïque correspondante de foyers dans le cortex cérébral.

excitation et inhibition, apparaissant et se remplaçant dans une séquence constante.

Un stéréotype externe conduit à la formation d'un système, ou, comme le dit Pavlov, stéréotype dynamique dans le travail du cortex: le cortex, et après lui tout l'organisme, répond aux mêmes conditions répétitives avec le même système de processus fermement établi.

La formation de stéréotypes dynamiques dans le cortex cérébral sous-tend l'acquisition par un enfant de compétences motrices telles que marcher, courir, sauter, patiner, utiliser une cuillère, un couteau et une fourchette, etc.

Le développement d'un stéréotype est une activité de synthèse complexe du cortex. C'est une tâche difficile, et parfois (avec un stéréotype complexe) et extrêmement difficile pour le système nerveux. Dans le même temps, le maintien d'un stéréotype déjà développé ne nécessite aucune tension significative de l'activité corticale. Il est particulièrement léger et donc. une forme d'activité nerveuse supérieure qui est bénéfique pour le corps, le stéréotype dynamique devient souvent très fort, têtu, difficile à détruire et à modifier.

Les habitudes et les compétences sont des systèmes bien fixés ou des complexes de réflexes conditionnés associés à un stéréotype dynamique dans le cortex cérébral. Tout travail éducatif pédagogique conduit nécessairement à de nouvelles dynamiques, stéréotypes qui enrichissent et améliorent l'activité corticale.

Dans la vie de tous les jours, vous pouvez trouver de nombreux exemples illustrant, d'une part, la difficulté de former des stéréotypes complexes, et d'autre part, la persistance de stéréotypes déjà développés. la difficulté de les retravailler. L'enfant apprend à marcher longtemps, puis à courir et à sauter; il est loin de lui avoir immédiatement donné les compétences pour tenir un crayon et un stylo à la main et les posséder. C'était beaucoup de travail d'apprendre à l'enfant à être soigné, à être poli, à adhérer à la routine quotidienne, c'est-à-dire à se lever toujours en même temps, à redresser le lit, à faire des exercices, à se laver, etc.

Les compétences et habitudes formées et consolidées sont mises en œuvre par l'enfant facilement et volontairement, sans provoquer d'émotions négatives. Ils persistent pendant de nombreuses années et forment la base du comportement humain. Les habiletés motrices acquises dans l'enfance (par exemple, patinage sur glace, jouer du piano), puis non utilisées pendant 20 à 30 ans, récupèrent facilement et rapidement.

Un exemple de la résilience des stéréotypes complexes peut servir d'énorme travail qui nécessite un «recyclage» si un enfant, apprenant à écrire, à jouer du piano ou à faire du sport, s'installe en lui-même les mauvaises compétences. La difficulté de retravailler les stéréotypes nous oblige à porter une attention particulière à l'exactitude des méthodes d'éducation et de formation dès les premières années de la vie.

Développement de la parole

La valeur des composants vocaux des stimuli complexes. Dès les premiers mois de la vie d'un enfant, les gens sont entourés. Il les voit, entend la parole humaine, qui devient très tôt un stimulus conditionné signalant la présence d'une personne. À 3-5 mois, l'enfant peut faire la distinction entre la mère et souvent d'autres personnes qui entrent en contact avec lui. Et toujours le signe essentiel de la discrimination est la voix. Dans le même temps, l'enfant commence à distinguer l'intonation associée aux expressions faciales correspondantes.

En vertu de réflexe imitatif, prononcé déjà dans les premiers mois de la vie, l'enfant commence à répéter les sons de la parole humaine. Et même avant la formation de connexions conditionnées aux mots, les premiers bruits de la parole commencent à apparaître en lui - pharyngien, laryngé, palatin, labial, etc., qui se différencient ensuite progressivement, conduisant à la formation de sons de la parole. Chaque son prononcé par l'enfant évoque des impulsions afférentes à la fois de l'organe auditif (l'enfant entend les sons prononcés) et des organes de la parole - des cordes vocales, du langage et de l'ensemble de l'appareil vocal. Ces impulsions, atteignant le cortex, deviennent des signaux qui acquièrent par la suite un rôle majeur dans l'établissement de connexions vocales conditionnées.

Dans la seconde moitié de la première année de vie, l'enfant développe des réflexes conditionnés aux stimuli de la parole. Cependant, en règle générale, ces stimuli agissent en conjonction avec d'autres stimuli, par exemple l'environnement, la position du corps de l'enfant, le type de personne qui parle et ses expressions faciales. Oui, et le stimulus de la parole lui-même ne peut être appelé que conditionnellement la parole, car l'enfant ne distingue pas les mots avec leur signification sémantique, mais la hauteur et le timbre de la voix et l'intonation. Par conséquent, remplacer les mots prononcés par d'autres tout en maintenant l'intonation n'affectera pas la réaction de l'enfant, tandis qu'un changement de situation et en particulier du type de personne qui parle peut entraîner une inhibition de la réaction. Donc, un enfant de 8 mois à la question de la mère "Où est papa?" tourne la tête vers son père. Mais si un étranger pose la même question à la place de la mère, il se peut qu'il n'y ait pas de réaction.

Ce n'est que progressivement que le mot lui-même acquiert une signification dominante comme une certaine combinaison de sons de la parole. L'enfant commence à réagir non pas à l'ensemble du complexe, qui comprend même la situation, mais à des mots ou des phrases individuels prononcés par d'autres, qui deviennent des signaux de certains stimuli inconditionnés, puis conditionnés. Peu à peu, les mots deviennent des signaux de certaines actions, phénomènes et relations entre ces phénomènes.

Stade précoce du développement de la parole. Le discours de l'enfant commence à partir du moment où le discours individuel est prononcé par lui ou leur

les combinaisons acquièrent le sens de stimuli conditionnés, devenant les mêmes signaux de certains stimuli immédiats, comme les mots prononcés par d'autres. La formation des premiers mots et l'établissement de leur prononciation correcte ne se produisent généralement pas immédiatement, ce qui nécessite \u003c\u003c une longue période de temps. En règle générale, les combinaisons de sons vocaux prononcés par l'enfant au début ne ressemblent que vaguement aux mots qu'ils devraient désigner, puis, après avoir changé, en chantant une série de changements successifs, se transforment en mots correctement prononcés.

Au cours de la 2ème année de vie, l'enfant, n'ayant souvent pas encore formé la prononciation des mots individuels, commence à combiner deux, puis trois mots dans ses réactions de parole, formant ainsi les premières combinaisons de mots les plus simples, acquérant souvent le caractère de phrases. Ainsi, par exemple, à partir d'un enfant de cet âge, vous pouvez entendre "yes-ko" ou "da-moko" (donner du lait), "po-go" ou "po-gu" (allons faire un tour), "mi-ka" (Misha porridge ), etc. Ces combinaisons de mots peuvent apparaître soit en raison de la maîtrise d'un stéréotype de parole prêt à l'emploi, qui devrait être considéré comme un stimulus complexe, soit, ce qui est généralement observé un peu plus tard, en synthétisant des mots individuels précédemment acquis avec leur transformation en un nouveau stéréotype. L'émergence des stéréotypes de la parole est un moment essentiel dans le développement de l'activité de la parole, à savoir le passage de simples réactions de parole à des réactions en chaîne, caractérisées par la combinaison de mots en phrases.

Pour la première étape du développement de la parole (jusqu'à environ le milieu de la 2ème année de vie), la formation relativement rapide de connexions conditionnées entre le mot audible et le stimulus immédiat est caractéristique, et des connexions se forment non seulement pour les objets, mais aussi pour les actions avec eux. Si, par exemple, vous montrez progressivement à l'enfant diverses nouvelles manipulations avec la poupée, en les accompagnant des mots appropriés (donner, prendre, mettre, nourrir, secouer la poupée), alors très rapidement, il répondra à chaque stimulus verbal avec l'action correcte. Cependant, les réactions de la parole se forment lentement chez un enfant, à condition que le stimulus de la parole soit accompagné de manière répétée en montrant et en le transférant aux mains du stimulus immédiat (par exemple, la même poupée).

Si un enfant a un fort réflexe de parole à un objet spécifique, la première présentation d'un objet similaire (par exemple, une poupée de taille différente, dans des vêtements différents) peut ne pas donner de réaction. Dans le même temps, si un enfant qui a caressé un chat plusieurs fois a commencé à l'appeler "ki" (chatte), alors à la première présentation d'un chapeau de fourrure, en le caressant, il peut l'appeler "ki", tandis qu'une réaction de la parole sera absente lors de la présentation d'un dessiné ou d'un caoutchouc chats. Pour généraliser le mot «ki» il faut établir un lien entre ce mot et le correspondant

irritation des récepteurs visuels, tactiles, auditifs et autres.

Développement de la parole dans préscolaire âge. Si, au cours de la deuxième année de vie, l'enfant ne commence à prononcer de nouveaux mots qu'après une répétition répétée et persistante de ceux-ci par d'autres, et qu'une connexion conditionnée se forme entre le mot parlé et un stimulus immédiat spécifique, alors après deux ans, le processus de maîtrise de la parole change radicalement. Les mots deviennent non seulement des signaux dominants lorsqu'ils agissent sur les récepteurs auditifs, mais aussi la principale réaction à ces signaux, et souvent aussi à des stimuli immédiats. Peu à peu, de plus en plus souvent, les réflexes de la parole se forment non pas en renforçant un nouveau stimulus par un stimulus inconditionné (par exemple, alimentaire, défensif, orientant) et non en combinant un stimulus direct avec sa désignation de parole, mais sur la base de réflexes conditionnés par la parole précédemment développés.

Dans la 3ème année de vie, l'enfant répète et se souvient facilement des mots qui lui sont nouveaux, prononcés par d'autres, même dans les cas où le sens, le sens de ces mots lui restent incompréhensibles. Une telle mémorisation de mots prononcés pour la première fois et «incompréhensibles» pour l'enfant peut servir d'exemple de la formation «à partir de l'endroit» de nouveaux réflexes conditionnés. Le vocabulaire du discours des enfants atteint 200 à 400 mots. Par imitation, l'enfant apprend la prononciation à la fois des mots individuels et des mots les plus simples stéréotypes de discours, c'est-à-dire des combinaisons de mots standard et mémorisées. À cet âge, les signaux vocaux, c'est-à-dire les signaux du deuxième système, commencent à jouer un rôle majeur dans l'organisation du comportement de l'enfant.

Le développement du discours des enfants, c'est-à-dire donner à la langue un caractère harmonieux et significatif avec l'utilisation d'une structure grammaticale appropriée, dépend dans une large mesure de la construction correcte du discours des personnes autour. Par imitation, l'enfant prononce ces mots et ces tournures de discours qu'il perçoit des autres.

À l'âge de 2 "/ 2-3 ans, le fonds de parole de l'enfant se compose non seulement de mots individuels et de stéréotypes de discours, mais également de phrases qui se forment au cours d'une réaction de la parole et sont diverses combinaisons de mots précédemment familiers avec l'utilisation de fins de cas, de formes verbales et d'autres caractéristiques structure grammaticale du discours.

La possibilité d'utiliser le vocabulaire de la parole et sa structure grammaticale pour construire de nouvelles combinaisons en relation avec ces conditions s'explique par une forte augmentation du nombre de connexions conditionnées qui sous-tendent la fonction de parole du cerveau. C'est la richesse des connexions vocales conditionnelles, toujours en interaction les unes avec les autres, qui crée la possibilité d'une créativité illimitée de plus en plus de leurs combinaisons. Bien que les stéréotypes de la parole (par exemple, les tours de parole standard et mémorisés) conservent leur signification tout au long de la vie d'une personne, avec le vocabulaire

devenant une langue, ils ne servent que de base à la construction d'un

Chez un enfant, une augmentation du nombre de connexions vocales conditionnées, nécessaires à l'utilisation correcte de la parole dans chaque cas spécifique, se produit sous l'influence de la parole audible. L'enfant répète ce que les autres disent, mémorisant facilement de nouveaux mots et des tours de parole. En écoutant à plusieurs reprises les contes et les poèmes qui lui sont lus, il les reproduit d'abord par parties, puis en entier. De plus, chaque nouvelle combinaison mémorisée de mots et d'expressions enrichit ses connexions conditionnelles de second signal, conduisant à une utilisation de plus en plus libre et variée du fonds disponible de mots et de stéréotypes de discours. Par conséquent, il est clair à quel point il est important pour le développement de la parole de mémoriser et de raconter des histoires et des poèmes.

Le processus de maîtrise de la parole et de la pensée conduit inévitablement au fait que la majeure partie des connexions conditionnées dans le cortex cérébral d'une personne se forme avec la participation obligatoire et dominante de stimuli de la parole, ce qui accélère la formation de connexions conditionnées, à la fois positives et négatives.

Dans le développement de l'activité nerveuse supérieure de l'enfant, il est essentiel généralisation des stimuli de parole séparés et la formation de connexions vocales conditionnées en mots dénotant des espèces, puis en concepts abstraits. L'émergence de concepts généralisants repose sur le processus d'irradiation sélective de l'excitation. Peu à peu, l'activité analytique et synthétique du cortex cérébral de l'enfant devient une source de plus en plus de généralisations, conduisant à l'abstraction de la réalité, à l'émergence d'une pensée abstraite. Apprendre à lire et à écrire renforce davantage l'importance des stimuli de second signal, contribuant au développement ultérieur des processus de réflexion.

Il n'y a toujours pas de récepteurs spéciaux, pas d'appareil moteur spécial ou quoi que ce soit de semblable au système nerveux. Une amibe peut percevoir une irritation de n'importe quelle partie de son corps et y réagir avec une sorte de mouvement par la formation d'une excroissance de protoplasme, ou pseudopodes. En libérant le pseudopode, l'amibe se déplace vers le stimulus, comme la nourriture.

Dans le futur, à mesure que le monde animal évolue, le développement et l'amélioration des appareils de réception, de mouvement et de coordination se produisent. Une variété d'organes sensoriels apparaît, adaptée à la perception de stimuli mécaniques, chimiques, de température, de lumière et autres. Un appareil moteur complexe apparaît, adapté, selon le mode de vie de l'animal, à nager, ramper, marcher, sauter, voler, etc. En raison de la concentration, ou centralisation, de cellules nerveuses dispersées en organes compacts, le système nerveux central et le système nerveux périphérique chemins. Le long de l'une de ces voies, les impulsions nerveuses sont transmises des récepteurs au système nerveux central, le long d'autres - des centres aux effecteurs.

Prénatal

Postnatal

Prénatal - commence du moment de la conception jusqu'à la naissance de l'enfant.

Postnatal - du moment de la naissance au décès d'une personne.

Parallèlement à l'harmonie du développement, il existe des étapes spéciales des transformations atomiques-physiologiques les plus abruptes.

Dans le développement postnatal, il existe trois "périodes critiques" ou "crise d'âge".

Une caractéristique biologique importante dans le développement d'un enfant est que la formation de ses systèmes fonctionnels se produit beaucoup plus tôt que nécessaire.

Un système fonctionnel est une association temporaire de divers organes du corps d'un enfant, visant à obtenir un résultat utile à l'existence d'un organisme.

Le système nerveux est le principal système physiologique du corps. Sans cela, il serait impossible d'unir d'innombrables cellules, tissus et organes en un seul ensemble hormonal.

Le système nerveux fonctionnel est divisé «conditionnellement» en deux types:

Ainsi, grâce à l'activité du système nerveux, nous sommes connectés au monde qui nous entoure, sommes capables d'admirer sa perfection, d'apprendre les secrets de ses phénomènes matériels. Enfin, grâce à l'activité du système nerveux, une personne est capable d'influencer activement la nature environnante, de la transformer dans la direction souhaitée.

Au stade le plus élevé de son développement, le système implicite central acquiert une autre fonction: il devient corps activité mentale, dans laquelle, sur la base de processus physiologiques, des sensations, des perceptions apparaissent et la pensée apparaît. Le cerveau humain est un organe qui offre la possibilité de la vie sociale, la communication des gens entre eux, la connaissance de la loi de la nature et de la société et leur et cn utilisation dans la pratique publique.

Donnons une idée des réflexes conditionnés et inconditionnés.

La principale forme d'activité du système nerveux est le réflexe. Tous les réflexes sont généralement divisés en inconditionnés et conditionnés.

Les réflexes non conditionnés sont des réponses corporelles innées et génétiquement programmées qui sont communes à tous les animaux et à tous les humains. Les arcs réflexes de ces réflexes se forment au cours du développement prénatal et, dans certains cas, au cours du développement postnatal. Par exemple, les réflexes sexuels congénitaux ne se forment finalement chez une personne qu'au moment de la puberté à l'adolescence. Les réflexes non conditionnés ont des arcs réflexes conservateurs, peu modifiés, passant principalement par les parties sous-corticales du système nerveux central. La participation du cortex au cours de nombreux réflexes inconditionnés est facultative.

Les réflexes conditionnés sont des réactions individuelles acquises d'animaux supérieurs et d'humains, développées à la suite de l'apprentissage (expérience). Les réflexes conditionnés sont toujours uniques individuellement. Des arcs réflexes de réflexes conditionnés se forment au cours de l'ontogenèse postnatale. Ils se caractérisent par une mobilité élevée, la capacité de changer sous l'influence de facteurs environnementaux. Les arcs réflexes des réflexes conditionnés traversent la partie supérieure du cerveau - KGM.

La question de la classification des réflexes inconditionnés reste ouverte, même si les principaux types de ces réactions sont bien connus. Arrêtons-nous sur certains réflexes humains inconditionnés particulièrement importants.

1. Réflexes alimentaires. Par exemple, la salivation lorsque la nourriture entre dans la bouche ou le réflexe de succion chez un nouveau-né.

2. Réflexes défensifs. Réflexes qui protègent le corps de divers effets indésirables, dont un exemple peut être le réflexe de retirer la main avec une irritation douloureuse du doigt.

3. Réflexes d'orientation: tout nouveau stimulus inattendu se nourrit de l'éloignement d'une personne.

4. Jouez des réflexes. Ce type de réflexes inconditionnés est largement trouvé chez divers représentants du règne animal et a également une valeur adaptative. Exemple: chiots jouant ,. chasser les uns pour les autres, se faufiler et attaquer leur «ennemi». Par conséquent, en jouant, l'animal crée des modèles de situations de vie possibles et effectue une sorte de «préparation» à diverses surprises de la vie.

Tout en préservant ses fondements biologiques, le jeu des enfants acquiert de nouvelles caractéristiques qualitatives - il devient un outil actif de compréhension du monde et, comme toute autre activité humaine, acquiert un caractère social. Le jeu est la toute première préparation pour un travail futur et une activité créative.

L'activité ludique de l'enfant apparaît après 3 à 5 mois de développement postnatal et sous-tend le développement de ses idées sur la structure du corps et la séparation ultérieure de lui-même de la réalité environnante. À 7-8 mois, l'activité ludique acquiert un caractère «imitatif ou pédagogique» et contribue au développement de la parole, à l'amélioration de la sphère émotionnelle de l'enfant et à l'enrichissement de ses idées sur la réalité environnante. Dès l'âge d'un an et demi, le jeu de l'enfant devient de plus en plus compliqué, la mère et les autres personnes proches de l'enfant sont introduites dans des situations de jeu, et ainsi les bases sont créées pour la formation de relations sociales interhumaines.

En conclusion, il convient de noter également les réflexes sexuels et parentaux inconditionnés associés à la naissance et à l'alimentation de la progéniture, les réflexes qui assurent le mouvement et l'équilibre du corps dans l'espace, et les réflexes qui maintiennent l'homéostasie du corps.

Instincts. Les activités plus complexes, certainement réflexives, sont les instincts dont la nature biologique reste floue dans ses détails. Dans une forme simplifiée, les instincts peuvent être représentés comme une série complexe interconnectée de réflexes innés simples.

Pour la formation d'un réflexe conditionné, les conditions essentielles suivantes sont nécessaires:

La présence d'un stimulus conditionné

La présence d'un renforcement inconditionnel;

Le stimulus conditionné doit toujours précéder quelque peu le renforcement inconditionné, c'est-à-dire servir de signal biologiquement significatif, le stimulus conditionné dans la force de son effet doit être plus faible que le stimulus inconditionné; enfin, pour la formation d'un réflexe conditionné, un état fonctionnel normal (actif) du système nerveux, principalement sa partie dirigeante, le cerveau, est nécessaire. Tout changement peut être un stimulus conditionné! La récompense et la punition sont des facteurs puissants contribuant à la formation d'une activité réflexe conditionnée. En même temps, nous entendons les mots «encouragement» et «punition» dans un sens plus large que simplement «satisfaire la faim» ou «effet douloureux». C'est en ce sens que ces facteurs sont largement utilisés dans le processus d'enseignement et d'éducation d'un enfant, et chaque enseignant et parent est bien conscient de leur action efficace. Certes, jusqu'à 3 ans, pour le développement de réflexes utiles chez un enfant, le «renforcement alimentaire» est également d'une importance capitale. Cependant, le rôle principal en tant que renforcement dans le développement de réflexes conditionnés utiles acquiert alors un «encouragement verbal». Les expériences montrent que chez les enfants de plus de 5 ans, l'éloge peut développer tout réflexe bénéfique 100% du temps.

Ainsi, le travail éducatif, dans son essence, est toujours associé au développement chez les enfants et les adolescents de diverses réactions réflexes conditionnées ou de leurs systèmes complexes interconnectés.

La classification des réflexes conditionnés est difficile en raison de leur multiplicité. Distinguer les réflexes conditionnés extéroceptifs formés lors de la stimulation des extéro-récepteurs; réflexes intéroceptifs, formés lorsque les récepteurs situés dans les organes internes sont irrités; et proprioceptif, résultant d'une irritation des récepteurs musculaires.

On distingue les réflexes conditionnés naturels et artificiels. Les premiers se forment sous l'action de stimuli naturels inconditionnés sur les récepteurs, les seconds - sous l'action de stimuli indifférents. Par exemple, la salivation d'un enfant à la vue des bonbons préférés est un réflexe naturel conditionné, tandis que la salivation d'un enfant affamé à la vue des plats du dîner est un réflexe artificiel.

L'interaction des réflexes conditionnés positifs et négatifs est essentielle pour une interaction adéquate de l'organisme avec l'environnement extérieur. Une caractéristique aussi importante du comportement d'un enfant que la discipline est associée précisément à l'interaction de ces réflexes. Dans les cours d'éducation physique, afin de supprimer les réactions d'auto-préservation et les sentiments de peur, par exemple lors de l'exécution d'exercices de gymnastique sur les barres asymétriques, les réflexes conditionnés négatifs défensifs sont inhibés chez les élèves et les réflexes moteurs positifs sont activés.

Une place particulière est occupée par des réflexes conditionnés pendant un temps, dont la formation est associée à des stimuli qui se répètent régulièrement en même temps, par exemple avec la prise de nourriture. C'est pourquoi au moment de manger, l'activité fonctionnelle des organes digestifs augmente, ce qui a une signification biologique. Cette rythmicité des processus physiologiques sous-tend l'organisation rationnelle de la routine quotidienne des enfants d'âge préscolaire et scolaire et est un facteur nécessaire à l'activité hautement productive d'un adulte. Les réflexes du temps, évidemment, doivent être attribués au groupe des soi-disant réflexes conditionnés par la trace. Ces réflexes sont développés si un renforcement inconditionné est donné 10 à 20 s après l'action finale du stimulus conditionné. Dans certains cas, il est possible de développer des réflexes de trace même après une pause de 1 à 2 minutes.

Les réflexes d'imitation, qui sont aussi une sorte de réflexes conditionnés, sont d'une grande importance dans la vie d'un enfant. Pour les développer, il n'est pas nécessaire de participer à l'expérience, il suffit d'en être «spectateur».

Un enfant naît avec un ensemble de réflexes inconditionnés. arcs réflexes dont commencent à se former au 3ème mois prénatal développement. Ainsi, les premiers mouvements de succion et de respiration apparaissent chez le fœtus précisément à ce stade de l'ontogenèse, et le mouvement actif du fœtus est observé au 4-5ème mois de développement intra-utérin. Au moment de la naissance, l'enfant développe la majorité des réflexes congénitaux inconditionnés, qui lui assurent le fonctionnement normal de la sphère végétative, son «confort» végétatif.

La possibilité de réactions simples conditionnées par les aliments, malgré l'immaturité morphologique et fonctionnelle du cerveau, se pose déjà le premier ou le deuxième jour, et à la fin du premier mois de développement, des réflexes conditionnés de l'analyseur moteur et de l'appareil vestibulaire se forment: moteurs et temporaires. Tous ces réflexes se forment très lentement, ils sont extrêmement doux et facilement inhibés, ce qui, en fait, est dû à l'immaturité des cellules corticales et à la forte prédominance des processus d'excitation sur les processus inhibiteurs et à leur large irradiation.

À partir du deuxième mois de vie, des réflexes auditifs, visuels et tactiles se forment, et au 5e mois de développement, l'enfant développe tous les principaux types d'inhibition conditionnée. Enseigner à un enfant a un rôle important dans l'amélioration de l'activité réflexe conditionnée. Plus la formation a commencé tôt, c'est-à-dire e. le développement de réflexes conditionnés, plus leur formation ultérieure se déroule rapidement.

À la fin de la première année de développement, l'enfant distingue relativement bien le goût des aliments, les odeurs, la forme et la couleur des aliments. metov, fait la distinction entre les voix et les visages. Les mouvements sont nettement améliorés, certains enfants commencent à marcher. L'enfant essaie de prononcer des mots individuels ("maman", "papa", “ grand-père "," tante ", “ oncle ”et d'autres), et il a conditionné les réflexes aux stimuli verbaux. Par conséquent, dès la fin de la première année, le développement du deuxième système de signalisation bat son plein et son activité conjointe avec le premier se forme.

Le développement de la parole est une tâche difficile. Il nécessite une coordination de l'activité des muscles respiratoires, des muscles du larynx, de la langue, de l'enflure et des lèvres. Jusqu'à ce que cette coordination se soit développée, l'enfant prononce incorrectement de nombreux sons et mots.

Il est possible de faciliter la formation de la parole par une prononciation correcte des mots et des virages grammaticaux, de sorte que l'enfant entend constamment les modèles dont il a besoin. Les adultes, en règle générale, lorsqu'ils s'adressent à un enfant, essaient de copier les sons que l'enfant émet, croyant que de cette manière ils peuvent trouver un «langage commun» avec lui. C'est une profonde illusion. Il y a une distance énorme entre la compréhension des mots d'un enfant et sa capacité à les prononcer. Manque d'échantillons requis pour imitations retarde la formation du discours de l'enfant.

L'enfant commence à comprendre les mots très tôt, et donc, pour un discours développé, je “ parler »avec l'enfant dès les premiers jours après sa naissance. Lorsque vous changez le maillot de corps ou la couche d'un bébé, déplacez le bébé ou le préparez à l'allaitement, il est conseillé de ne pas le faire en silence, mais de s'adresser à l'enfant avec les mots appropriés, en nommant vos actions.

Le premier système de signalisation est l'analyse et la synthèse de signaux directs et spécifiques d'objets et de phénomènes du monde environnant, provenant de récepteurs visuels, auditifs et autres du corps et des composants

Le deuxième système de signalisation est (seulement chez l'homme) la connexion entre les signaux verbaux et la parole, la perception des mots - audibles, parlés (à voix haute ou silencieuse) et visibles (lors de la lecture).

Au cours de la deuxième année du développement de l'enfant, tous les types d'activité réflexe conditionnée sont améliorés et la formation du deuxième système de signal se poursuit, le vocabulaire apas augmente considérablement (250 à 300 mots); les stimuli directs ou leurs complexes commencent à provoquer des réactions verbales. Si chez un enfant d'un an, les réflexes conditionnés aux stimuli immédiats se forment 8 à 12 ras plus vite qu'un mot, alors à deux ans, les mots acquièrent un sens signal.

La communication de l'enfant avec les adultes est d'une importance décisive dans la formation de la parole de l'enfant et de l'ensemble du deuxième système de signalisation dans son ensemble. environnement social et processus d'apprentissage. Ce fait est une autre preuve du rôle déterminant de l'environnement dans le déploiement et le potentiel du génotype. Les enfants, privés d'environnement linguistique, de communication avec les gens, ne parlent pas, de plus, leurs capacités intellectuelles restent à un niveau animal primitif. Dans le même temps, l'âge de deux à cinq ans est «critique» dans la maîtrise de la parole. Il y a des cas où des enfants enlevés par des loups dans la petite enfance et retournés dans la société humaine après cinq ans ne peuvent apprendre à parler que dans une mesure limitée, et ceux qui ne sont renvoyés qu'après 10 ans ne sont pas capables de prononcer un seul mot.

Les deuxième et troisième années de vie se distinguent par des activités d'orientation et de recherche animées. «En même temps», écrit MM Koltsova, «l'essence du réflexe d'orientation d'un enfant de cet âge peut être plus correctement caractérisée non par la question« qu'est-ce que c'est ?”, mais la question «que peut-on faire avec ?”. L'enfant atteint chaque objet, le touche, le sent, le pousse, essaie de le soulever, etc. ».

Ainsi, l'âge décrit de l'enfant est caractérisé par le caractère «objectif» de la pensée, c'est-à-dire par l'importance décisive des sensations musculaires. Cette caractéristique est largement associée à la maturation morphologique du cerveau, car de nombreuses zones corticales motrices et zones de sensibilité musculo-cutanée atteignent une utilité fonctionnelle suffisamment élevée à l'âge de 2 ans. Les principaux facteurs qui stimulent la maturation de ces zones corticales sont les contractions musculaires et une activité physique élevée de l'enfant. La limitation de sa mobilité à ce stade de l'ontogenèse ralentit considérablement son développement psychologique et physique.

La période allant jusqu'à trois ans est également caractérisée par l'extraordinaire facilité de formation de réflexes conditionnés à une variété de stimuli, y compris la taille, la gravité, la distance et la couleur des objets. Pavlov considérait ces types de réflexes conditionnés comme des prototypes de concepts développés sans mots («une réflexion groupée des phénomènes du monde extérieur dans le cerveau ”).

Une caractéristique notable d'un enfant de deux à trois ans est la facilité de développer des stéréotypes dynamiques. Fait intéressant, chaque nouveau stéréotype est plus facile à développer. M. M. Koltsova écrit: «Désormais, non seulement la routine quotidienne devient importante pour l'enfant: les heures de sommeil, l'éveil, la nutrition et les promenades, mais aussi la séquence d'enfilage ou de retrait des vêtements ou l'ordre des mots dans un conte de fées et une chanson familiers - tout prend du sens. Il est évident qu'avec des processus nerveux insuffisamment forts et toujours mobiles, les enfants ont besoin de stéréotypes qui facilitent l'adaptation à l'environnement. "

Les connexions conditionnées et les stéréotypes dynamiques chez les enfants de moins de trois ans sont inhabituellement forts, de sorte que leur altération est toujours un événement désagréable pour un enfant. Une condition importante dans le travail éducatif en ce moment est une attitude prudente envers tous les stéréotypes en cours de développement.

L'âge de trois à cinq ans est caractérisé par le développement ultérieur de la parole et l'amélioration des processus nerveux (leur force, leur mobilité et leur équilibre augmentent), les processus d'inhibition interne deviennent dominants, mais l'inhibition retardée et le frein conditionné se développent avec difficulté. Les stéréotypes dynamiques sont encore faciles à développer. Leur nombre augmente chaque jour, mais leur altération ne provoque plus de perturbations de l'activité nerveuse supérieure, ce qui est dû aux changements fonctionnels ci-dessus. Le réflexe d'orientation aux stimuli extérieurs est plus long et plus intense que chez les enfants d'âge scolaire, ce qui peut être utilisé efficacement pour inhiber les habitudes et les compétences néfastes chez les enfants.

Ainsi, dans cette période, des opportunités vraiment inépuisables s'ouvrent devant l'initiative créative de l'éducateur. De nombreux enseignants exceptionnels (D. A. Ushinsky, A. S. Makarenko) considéraient empiriquement que l'âge de deux à cinq ans était particulièrement responsable de la formation harmonieuse de toutes les capacités physiques et mentales d'une personne. Physiologiquement, cela est basé sur le fait que les connexions conditionnelles et les stéréotypes dynamiques qui surgissent à ce moment se distinguent par une force exceptionnelle et sont portés par une personne tout au long de sa vie. De plus, leur manifestation constante n'est pas nécessaire, ils peuvent être inhibés pendant longtemps, mais dans certaines conditions, ils sont facilement restaurés, supprimant les connexions conditionnées développées plus tard.

À l'âge de cinq ou sept ans, le rôle du système de signalisation des mots augmente encore plus et les enfants commencent à parler librement. "Un mot à cet âge a déjà le sens d'un" signal de signaux ", c'est-à-dire qu'il reçoit un sens généralisant proche de celui qu'il a pour un adulte."

Cela est dû au fait que ce n'est qu'à l'âge de sept ans de développement postnatal que le substrat matériel du deuxième système de signalisation mûrit fonctionnellement. À cet égard, il est particulièrement important que les éducateurs se souviennent que le mot ne peut être utilisé efficacement pour former des liens conditionnels qu'à l'âge de sept ans. L'abus d'un mot avant cet âge sans lien suffisant avec des stimuli immédiats est non seulement inefficace, mais cause également des dommages fonctionnels à l'enfant, forçant le cerveau de l'enfant à travailler dans des conditions non physiologiques.

Les quelques données physiologiques existantes indiquent que l'âge de l'école primaire (de 7 à 12 ans) est une période de développement relativement «calme» d'une activité nerveuse supérieure. La force des processus d'inhibition et d'excitation, leur mobilité, leur équilibre et leur induction mutuelle, ainsi qu'une diminution de la force de l'inhibition externe, offrent des opportunités pour une éducation large de l'enfant. C'est la transition "de l'émotivité réflexe à l'intellectualisation des émotions"

La période d'âge suivante - l'adolescence (de 11 à 12 à 15 à 17 ans) revêt une importance particulière pour l'enseignant et l'éducateur. C'est le moment de grandes transformations endocriniennes dans le corps des adolescents et de la formation de caractères sexuels secondaires chez eux, qui à leur tour affectent les propriétés d'une activité nerveuse supérieure. L'équilibre des processus nerveux est perturbé, l'excitation acquiert une grande force, l'augmentation de la mobilité des processus nerveux ralentit, la différenciation des stimuli conditionnés s'aggrave considérablement. L'activité du cortex est affaiblie, et en même temps le deuxième système de signalisation. Au sens figuré, cette période pourrait être appelée une «gorge de montagne».

Diverses substances chimiques, modifiant l'état fonctionnel des cellules corticales et des formations sous-corticales du cerveau, modifient considérablement l'activité nerveuse supérieure. Habituellement, l'effet des produits chimiques sur l'activité nerveuse supérieure d'un adulte et d'un enfant est caractérisé par des changements similaires, mais chez les enfants et les adolescents, ces changements sont toujours plus prononcés. Le thé et le café contenant de la caféine sont loin d'être inoffensifs à cet égard. À petites doses, cette substance améliore le processus cortical d'excitation, et à fortes doses, elle provoque son oppression et le développement d'une inhibition transcendantale. De fortes doses de caféine provoquent également des modifications indésirables des fonctions autonomes. En raison du fait que chez les enfants et les adolescents, les processus d'excitation l'emportent quelque peu sur les processus d'inhibition, quel que soit le type de leur activité nerveuse supérieure, l'utilisation de thé et de café forts n'est pas souhaitable pour eux.

Chez les enfants, la dépendance aux drogues et à l'alcool n'est généralement pas observée. Chez les adolescents, cependant, cela se produit très rapidement. Parmi toutes les toxicomanies, l'alcoolisme est particulièrement répandu chez les adolescents, ce qui conduit à une dégradation rapide de la personnalité. L'adolescent devient fâché, agressif et impoli. Le passage de l'ivresse domestique à l'alcoolisme chez les adolescents se produit dans environ deux ans. L'intoxication chez les adolescents est toujours caractérisée par des modifications plus prononcées de l'activité nerveuse supérieure par rapport aux adultes: ils subissent très rapidement une inhibition des processus corticaux. En conséquence, le contrôle de la conscience sur le comportement est affaibli, les instincts commencent à se manifester brusquement, ce qui amène souvent les adolescents au banc des accusés. Pour organiser une lutte efficace contre l'alcoolisme chez les adolescents, les enseignants et les éducateurs doivent promouvoir les connaissances en matière d'hygiène non seulement chez les adolescents, mais aussi parmi les parents, car, selon des études spéciales, parmi les jeunes délinquants, environ 70% «se sont familiarisés» avec l'alcool à l'âge de 10-11 ans et dans la plupart des cas, c'était la faute des parents.

Dans la pathologie moderne de l'activité nerveuse supérieure et de la psychiatrie, il existe trois formes principales de névroses:

neurasthénie,

trouble obsessionnel compulsif

psychasthénie.

Hystérie - associée à la prédominance pathologique du premier système de signalisation sur le second, le sous-cortex au-dessus du cortex cérébral, qui se traduit par un affaiblissement significatif du deuxième système de signalisation. Cette névrose se caractérise par une sensibilité accrue à l'irritation externe, une extrême labilité de l'humeur et une suggestibilité accrue. Il existe des cas connus de cécité hystérique, de surdité, de paralysie, etc. Les crises hystériques sont répandues.

Ainsi, pour le développement normal des enfants et des adolescents à chaque étape distincte de l'ontogenèse, il est nécessaire de créer des conditions optimales. Il n'est possible de résoudre ce problème primordial qu'avec une coopération étroite de spécialistes de différents profils: enseignants, psychologues, physiologistes, médecins et hygiénistes.

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À 3 ans, un changement dans l'activité principale se produit, ce qui détermine le développement ultérieur de l'enfant. L'activité du sujet est remplacée par le jeu et l'activité productive, qui deviennent leader à l'âge de 3 à 7 ans.

Chez les enfants de plus de trois ans, il y a une nouvelle intensification des processus nerveux, en particulier le processus d'inhibition, leur mobilité et leur équilibre augmentent considérablement. Cela conduit à une diminution du degré d'irradiation de l'excitation, permet de mettre en œuvre des mouvements plus précis, subtils et coordonnés, le développement de réactions conditionnées plus complexes.

Au cours du développement des réflexes conditionnés, des réactions intersignales peuvent apparaître. Cette caractéristique liée à l'âge est associée à la limitation de l'irradiation des processus d'excitation suite à une augmentation du processus inhibiteur. Au cours des 5 à 6 premières années de la vie, lorsque des réflexes conditionnés sont développés, des réactions surviennent à la fois à un complexe de stimuli et à ses composants individuels (bien que seul le complexe soit renforcé). À l'avenir, la spécialisation des domaines du cortex cérébral augmente, ce qui devient prononcé à l'âge de 6-7 ans.

Le volet recherche sur le comportement de l'enfant est intensifié, l'analyse et la synthèse se font par l'action: les enfants s'efforcent de démonter jouets et autres objets, mais tentent souvent de «ramasser» des jouets cassés.

Le renforcement de l'inhibition conditionnée conduit au développement de différenciations de plus en plus subtiles des stimuli d'objet et de parole, ce qui contribue à une interaction plus parfaite avec l'environnement de l'objet, à une augmentation du taux d'expansion du vocabulaire et à une prononciation plus claire des mots.

Une inhibition retardée même à cet âge est plus difficile à développer que la différenciation, par conséquent l'impatience est caractéristique des enfants de cet âge. Il est possible d'entraîner la latence déjà de 3 à 5 ans grâce à des jeux qui nécessitent la manifestation de ce type d'inhibition (cache-cache, «gel», etc.).

Il est assez difficile de développer un frein conditionnel chez les enfants de la première enfance. La capacité de contenir ses réactions sous l'action de stimuli inhibiteurs, discipline qui se transforme plus tard en autodiscipline, se développe plus facilement si l'enfant se voit présenter des exigences pédagogiques claires et cohérentes. Il ne devrait pas y avoir beaucoup d'interdictions, mais elles devraient être claires pour l'enfant et constantes.

La capacité à estomper les réflexes conditionnés se développe également, en particulier à partir de 4-5 ans, ce qui rend le RNB de l'enfant plus plastique.

Dans cette période, le deuxième système de signalisation de la réalité en tant que base de la pensée abstraite-logique continue de se développer intensément. À l'âge de 3-5 ans, il y a des tentatives pour comprendre la parole, l'enfant pose souvent des questions afin de découvrir le contenu sémantique des mots, les références à lui, etc. Le mot joue de plus en plus un rôle d'intégration, la capacité de généraliser et de nommer en un seul mot n'est pas seulement des objets homogènes, de forme similaire, mais aussi des objets hétérogènes qui servent à effectuer des actions similaires, c'est-à-dire le mot intégrateur du troisième ordre est formé. L'enfant commence à comprendre des mots tels que «jouets», «fleurs», «animaux», c'est-à-dire qu'il généralise les objets à leur destination. Les réactions verbales sont causées non seulement par des stimuli immédiats, mais aussi par des mots. Un nouveau type de connexion C-C apparaît («stimulus verbal - réaction verbale»).

Au début de la première enfance, l'enfant est également caractérisé par le soi-disant «discours égocentrique», s'adressant à lui-même et représentant un commentaire sur les actions de l'enfant. Peu à peu, il se transforme en parole, qui anticipe et oriente l'activité, c'est-à-dire dans un plan de comportement exprimé à haute voix. Puis ce discours devient interne, qui est la base de la pensée humaine proprement dite.

Ainsi, à l'âge de 6 à 7 ans, la parole se transforme progressivement non seulement en un moyen de communication, mais aussi en un moyen de planifier et de réguler l'activité de l'enfant, c'est-à-dire qu'avec la «pensée en action», la pensée concrète-figurative, la pensée verbale se développe également. Le développement du deuxième système de signalisation atteint le niveau auquel l'enfant essaie d'établir des relations causales entre des objets et des phénomènes du monde environnant, pour prédire le développement des événements. Dès la 4ème année, les chaînes vocales sont consolidées, le processus de généralisation et de distraction se développe, des concepts plus complexes surgissent. Ainsi, le mot «chose», il fait référence aux jouets, à la vaisselle, aux meubles, etc., c.-à-d. on peut dire que le mot acquiert le sens d'un mot intégrateur d'ordre IV.

La nature de l'interaction des premier et deuxième systèmes de signalisation de la réalité change: si à 3-4 ans le premier système de signalisation prévaut et a un effet inhibiteur sur le second, alors à 5-7 ans, au contraire, le deuxième système de signalisation a un effet écrasant sur le premier. Cependant, le premier système de signalisation conserve son influence notable.

Ce fait doit être pris en compte dans l'enseignement et le travail éducatif avec les enfants et rappelez-vous qu'à cet âge, pour consolider des compétences et des habitudes utiles, parler en langage physiologique, afin de développer des stéréotypes utiles, il ne faut pas abuser du mot. Les mots doivent être combinés avec l'action de stimuli spécifiques. Par exemple, la louange verbale est une bonne idée à soutenir avec une récompense spécifique comme récompense.

Le développement du deuxième système de signalisation de la réalité est l'un des indicateurs les plus importants de l'état de préparation d'un enfant à apprendre à l'école.

De nombreux auteurs font des analogies directes entre le développement du dessin et du discours et considèrent le dessin comme un type particulier de discours. Ainsi, le stade de l'intégrateur de mots de l'ordre I-II correspond à la forme manipulatrice de l'activité visuelle, le stade d'apparition de l'intégrateur de mots de l'ordre III correspond à la forme symbolique, et après la formation des concepts de mots, une forme réaliste de l'activité visuelle apparaît. Cela permet d'utiliser le dessin de l'enfant pour évaluer le niveau de développement de son deuxième système de signalisation. Cependant, pour une compréhension correcte du dessin, il est nécessaire d'étudier non pas isolément l'un ou l'autre de ses côtés - ligne, espace, couleur, mais uniquement dans son ensemble.

Le dessin est un discours graphique issu d'un discours verbal. Le discours graphique sous forme se rapproche du discours écrit, mais, contrairement au discours écrit, il s'agit également du symbolisme du premier degré (le discours écrit est le symbolisme du deuxième degré).

Dans une large mesure, cette connexion est due au développement des centres visuel et moteur de la parole écrite, localisés, respectivement, dans les lobes occipital et frontal du cortex cérébral.

La maîtrise de la parole est d'une grande importance pour divers aspects du développement mental de l'enfant. La parole devient progressivement le moyen le plus important de transmettre l'expérience sociale à un enfant, de contrôler ses activités par les adultes. Sous l'influence de la parole, les processus mentaux de l'enfant se reconstruisent. Le développement de la parole est associé à la formation de la pensée et de la conscience humaines, des fonctions mentales supérieures qui déterminent la socialisation de l'individu. Cependant, le processus de maîtrise de la parole dépend à son tour du développement de l'activité de l'enfant, de sa perception et de sa pensée.

La mobilité accrue des processus nerveux conduit au fait que dans la première enfance, le taux de développement des stéréotypes dynamiques augmente fortement. Dans le même temps, jusqu'à 4-5 ans, lorsque la capacité de disparaître augmente fortement, les stéréotypes développés sont très forts et inactifs. Il est difficile de «recycler» un enfant s'il a appris à tenir un crayon incorrectement, à s'asseoir à table de manière incorrecte. La rupture forcée des stéréotypes conduit à une diminution de la préparation du cerveau à une activité ultérieure, elle «fait sortir le corps de son ornière habituelle». Cela peut provoquer de nombreux phénomènes négatifs, à la fois somatiques et mentaux. Le «recyclage», un changement de décor dans certains cas devient la cause de névroses. C'est pourquoi la justesse et la cohérence des méthodes d'éducation et de formation sont une condition nécessaire au développement sain et harmonieux d'un enfant dès les premières années de sa vie. Ce n'est qu'après 5 ans qu'une modification relativement facile des stéréotypes devient possible.

En lien avec le développement de la socialisation de l'enfant, l'expansion de son cercle de communication parmi les stéréotypes dynamiques de cet âge, les stéréotypes de comportement social jouent un rôle important, des stéréotypes esthétiques et éthiques se forment. Dans le développement de ces stéréotypes, le réflexe d'imitation est toujours d'une grande importance, il est donc si important que l'enfant voit constamment des exemples de comportement socialement acceptable et adéquat des adultes. Les stéréotypes de comportement émergents sont fixés dans les jeux de rôle des enfants. En participant à ces jeux, les parents et les enseignants ont la possibilité de corriger le comportement de l'enfant, de le guider dans la bonne direction.

Dans le processus de développement, l'enfant doit faire face à un grand nombre de facteurs qui peuvent perturber la maturation du cerveau. La plus grande force destructrice est possédée par l'hypoxie, qui est particulièrement dangereuse chez les prématurés, toujours avec des conséquences à long terme. Dans la formation de ce qu'on appelle «l'enfant difficile», le rôle des micro-accidents vasculaires cérébraux est grand, après quoi des difficultés d'apprentissage spécifiques se retrouvent à l'avenir. Les lésions cérébrales qui surviennent pendant les périodes prénatales et postnatales n'apparaissent généralement pas avant le début de l'enseignement scolaire, mais créent par la suite des difficultés spécifiques dans l'assimilation des informations et des écarts de comportement. Un certain nombre de chercheurs ont établi une relation étroite entre le niveau d'intelligence et le bien-être social d'un enfant; la fonction cognitive et la stabilité émotionnelle sont particulièrement affectées.

HISTOGÉNÈSE DU SYSTÈME NERVEUX

Pose du tube neural

Période prénatale

Pendant 2-3 mois. avant la naissance, le fœtus, répondant par des mouvements distincts à un stimulus sonore soudain, avec la répétition du son, réduit progressivement le

Période néonatale

Période néonatale

Âge infantile

12 mois

Cognition

2e année

2e année

2-3 ans

3ème année

3ème année

3-5 ans

5-7 ans

5-7 ans

5-7 ans

5-7 ans

Âge scolaire junior

Âge scolaire junior

Adolescence

Adolescence

Adolescence

Adolescence

Adolescence

Adolescence

Adolescence

Adolescence

Adolescence

Adolescence

Dominant

Caractéristiques de l'activité nerveuse supérieure des enfants