Violations des relations parents-enfants. Problèmes typiques des relations parent-enfant dans une famille moderne

Fournir un soutien psychologique et pédagogique à la famille et accroître la compétence des parents (représentants légaux) en matière de développement et d'éducation, de protection et de renforcement de la santé des enfants est l'une des tâches prioritaires du travail d'un psychologue dans un établissement d'enseignement. Dans le système de relations parent-enfant, le parent est le lien principal et cela dépend davantage de lui de la manière dont ces relations se développent. Par conséquent, l'une des tâches du travail avec les parents est de développer des compétences de coopération avec l'enfant.

L'ouvrage présente l'expérience d'interaction entre un psychologue et les parents d'établissements d'enseignement préscolaire sur la prévention des relations parent-enfant.

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E.V. Azarova

MADOU de Mourmansk n° 151

Éducatrice-psychologue

SYSTÈME DE TRAVAIL DU PSYCHOLOGUE AVEC LES PARENTS SUR LA PRÉVENTION DES TROUBLES DANS LE SYSTÈME DE LA RELATION ENFANT-PARENTAL.

Fournir un soutien psychologique et pédagogique à la famille et accroître la compétence des parents (représentants légaux) en matière de développement et d'éducation, de protection et de renforcement de la santé des enfants est l'une des tâches prioritaires du travail d'un psychologue dans un établissement d'enseignement. Le travail sur la prévention des violations des relations parent-enfant est un vaste domaine d'activité, qui repose sur la relation entre parents et enfants, les particularités de leur perception les uns des autres.

L'éducation des enfants d'âge préscolaire se déroule dans une société de pairs et revêt donc une importance particulière pour la formation de l'initiative et de l'activité chez les enfants dès le plus jeune âge, le collectivisme dans ses premières manifestations, la capacité et le désir de combiner leurs intérêts personnels avec les intérêts et aspirations de leurs camarades. Mais en même temps, dans les conditions de vie d'un enfant dans une équipe d'enfants, il est nécessaire de développer sa personnalité, en préservant une individualité unique. La famille est souvent appelée "l'école des sentiments", car dans la communication avec les proches, l'enfant développe la capacité d'empathie et, dès son plus jeune âge, une base émotionnelle est posée. La famille n'évoque pas seulement lorsque les parents exercent consciemment leurs activités éducatives, ils influencent également les particularités de la vie, le mode de vie de la famille, ses traditions, la nature des relations de ses membres, leurs qualités morales, leurs besoins et leurs intérêts. La façon dont les parents s'habillent, dont ils parlent aux autres et à propos des autres, dont les parents se réjouissent ou s'affligent, dont ils traitent leurs amis et leurs ennemis, dont ils rient, lisent le journal et bien plus sont importants pour un enfant.

La relation enfant-parent est un système de divers sentiments, émotions, actions, actes, qui se manifeste dans l'interaction d'un parent et d'un enfant.

L'éducation familiale - en pédagogie, est comprise comme un système contrôlé de relations entre parents et enfants.

Dans le système des relations parent-enfant, le parent est le lien principal et cela dépend davantage de lui de la manière dont ces relations se développent. Par conséquent, l'une des tâches du travail avec les parents est de développer les compétences de coopération avec l'enfant. La reconnaissance du droit de l'enfant à son propre choix, à sa propre position garantit la compréhension et une meilleure interaction au sein de la famille. En effet, en cas de relations familiales perturbées, la question de la mise en œuvre des fonctions éducatives est très problématique.

Sur la base de ces définitions, les types d'éducation familiale sont compris comme une caractéristique intégrative des orientations de valeurs parentales, des attitudes, de l'attitude émotionnelle envers l'enfant et du niveau de compétence parentale.

1. Typologie des déviations dans l'éducation familiale.

La classification des types d'éducation familiale est basée sur des paramètres tels que l'acceptation émotionnelle de l'enfant par les parents, l'intérêt et la prise en charge de l'enfant, l'exigence envers l'enfant, la démocratie ou l'autoritarisme dans les relations familiales.

Pour déterminer les orientations de notre travail, nous sommes partis de la typologie et des causes des déviations de l'éducation familiale identifiées par E.G. Eidemiller.

Raisons des écarts dans l'éducation familiale selon E.G. Eidemiller :

• Déviations de la personnalité parentale - accentuations de la personnalité, psychopathie.
• Problèmes psychologiques (personnels) des parents, résolus aux dépens de l'enfant - un problème personnel, le plus souvent un besoin inconscient.

Ceci est dû en grande partie au choix des techniques et des méthodes de travail avec les parents et les enfants, dont le but est d'optimiser les relations parents-enfants dans la période préscolaire de l'enfance.

Dans les familles ordinaires, la violation des droits des jeunes enfants, l'humiliation de leur dignité est un phénomène courant. Selon les résultats de l'enquête, plusieurs raisons d'écarts dans le système de relations enfants-parents ont été révélées (tableau 1).

Les troubles du système familial surviennent parce que :

1. Avec des adultes qui ont agi de la même manière dans leur enfance - et il est alors nécessaire d'aider à repenser l'expérience.

2. Les parents ne connaissent pas les méthodes alternatives d'influence - alors il est possible d'apprendre, de rechercher d'autres formes d'interaction.

3. Les parents ne perçoivent pas leur propre comportement comme traumatisant pour le psychisme de l'enfant.

Ordres sans fin, menaces, avertissements, notations, injures - toutes ces formes reflètent l'attitude envers l'enfant en tant qu'objet d'éducation. Ils portent atteinte à sa dignité. Les familles sujettes à ce type de relation sont à risque. Ce sont des familles où l'on peut constater l'inattention du mari envers sa femme, l'impériosité de la mère.

La tâche principale lorsque vous travaillez avec les parents est de rester dans votre zone d'attention :

Relations enfants-parents du groupe à risque ;

Attitudes et valeurs des parents, leurs attentes ;

Violation de la relation conjugale ;

Compétence parentale.

1. Étapes de travail avec les parents.

2.1 Phase préparatoire.

Un pour tous les domaines de travail estétape préparatoire:

• Éducation psychologique
• Diagnostique
• Conseil individuel

Le stade auquel les besoins des familles, leurs attentes et leur activité sont identifiés, ainsi que la motivation pour une coopération future et l'élargissement des horizons dans le domaine des connaissances psychologiques.

Il s'appuie sur un travail pédagogique. Par exemple, des réunions parents-enseignants sur divers sujets, où les questions d'éducation, les méthodes d'encouragement et de punition, l'interaction et la communication avec les enfants, l'importance d'un style d'éducation unifié sont soulevées. Nous discutons également des formes et des orientations du travail organisé à l'établissement d'enseignement préscolaire. Souvent, à ce moment-là, le parent « reconnaît » la situation familiale dans laquelle prévaut la famille.

Un questionnaire sur les préférences parentales est réalisé, dans lequel les parents indiquent leurs souhaits et opportunités pour diverses activités. Nous l'utilisons également pour identifier les parents :

1. prêt à participer à la vie de l'enfant,
2. ceux qui veulent réparer, développent les qualités et les compétences du bébé.

Il s'agit de la première collecte d'informations sur quelles familles et avec quelles attitudes peuvent prévaloir dans les établissements d'enseignement préscolaire. Habituellement, la deuxième catégorie comprend les parents qui constituent conditionnellement un groupe à risque - par exemple, ils veulent développer les capacités de l'enfant, auxquelles il n'est pas prédisposé, ou qu'ils aimeraient avoir eux-mêmes.

Aussi, pour identifier les caractéristiques des familles qui ont demandé une consultation, j'utilise des techniques de diagnostic :

• Entretien pour étudier la relation entre parents et enfants (Alekseeva E.E.).
• Méthodologie de recherche sur les attitudes et réactions parentales PARI.
• Questionnaire pour les parents "Types de parentalité."
• Diagnostic de l'attitude parentale envers l'enfant A.Ya. Varga, V.V. Stoline.
• Questionnaire DIA destiné aux parents d'enfants âgés de 3 à 10 ans. Eidemiller E.G.
• Techniques projectives.

A la même étape, un passeport social de l'école maternelle est établi pour identifier les familles à risque.

Le conseil individuel peut être attribué à la fois à la phase de préparation, lorsque les zones instables de l'éducation sont déterminées, et à un domaine de travail distinct.

2.2 La scène principale.

L'objectif principal de travailler avec les parents sur scène principale est - de former la capacité de comprendre les besoins de l'enfant, de former des moyens d'interaction adéquate avec l'enfant à chaque étape de son développement.

Tâches de travail:

• Renforcer la compréhension de votre enfant.
• Améliorer le reflet de votre relation avec l'enfant.
• Développement de nouvelles compétences pour interagir avec lui.
• Améliorer la communication familiale.

Le but et les objectifs sont réalisés à travers plusieurs directions :

1. Consultation individuelle \ thérapie individuelle.
2. Travail de groupe - formations.
3. Travailler avec un couple parent-enfant.

2.2.1 La thérapie individuelle vise à :

Prise de conscience des attitudes et des transferts qui se produisent, par exemple, dans de tels cas lorsqu'un parent souhaite une meilleure enfance pour son enfant ou, au contraire, s'efforce d'obtenir des résultats élevés en confiant l'enfant aux cercles et aux sections,

Se référant à l'expérience de leurs propres relations parent-enfant,

Prise de conscience des difficultés personnelles à communiquer avec un enfant.

Habituellement, cela suffit pour qu'un parent réfléchisse au système de valeurs et de préférences dans lequel il élève son enfant et décide si des changements sont nécessaires, s'il peut lui-même changer quelque chose ou s'il ne sait pas comment pourrait-il en être autrement. Ensuite, dans le processus de travail, l'accent est mis sur la recherche de nouvelles formes, des modes d'interaction plus acceptables à la fois pour l'enfant et le parent. Soit le parent est capable d'aller plus loin par lui-même et d'essayer d'établir des relations qualitativement différentes avec les enfants.

2.2.2 Travail de grouperéalisée par la méthode de formation. Le travail est basé sur la confiance et l'accord mutuels.Lors de l'élaboration d'un plan de formation, je porte une attention particulière à l'âge, aux caractéristiques intellectuelles, personnelles des parents et de leurs enfants. L'efficacité de la participation à la formation dépend largement de l'attitude générale des parents vis-à-vis du travail en groupe, de la volonté et de la capacité d'entendre les différentes positions des personnes, d'apprendre de cette expérience. Il est important qu'à la suite d'un tel travail, les membres du groupe aient la possibilité de résoudre indépendamment les problèmes qui se posent.

Le groupe est constitué du nombre de parents qui ont demandé une consultation, ou qui sont intéressés par des informations sur la conduite d'un groupe (formation au travail commun avec les enfants) pour les enfants de 4 à 7 ans.Un groupe peut être fréquenté par un ou deux parents à la fois, parfois ils peuvent changer (à tour de rôle assister à un groupe). Il peut s'agir de parents proches (sœur aînée, grand-mère), mais certainement de ceux qui sont directement impliqués dans l'éducation d'un enfant.

Lors de la première rencontre, il y a une connaissance du groupe et le diagnostic des styles parentaux selon Eidemiller (DIA), un "Dessin de famille" est proposé aux enfants afin d'avoir une image plus complète de la nature des familles qui ont recueillies et la correction éventuelle du programme si une famille avec une violation de l'éducation familiale est identifiée ...

Lors de la formation avec les parents, j'identifie des sujets de discussion importants dans le groupe (tableau 2).

Tableau 2.

Il faut dire aux parentssur les zones d'acceptation, sur le parent relativement acceptant, sur quelles situations, les qualités du parent et les qualités personnelles de l'enfant, le changement du rapport des zones d'acceptation et de rejet dépend. Avec les parents, il existe des facteurs dont dépend l'acceptation ou, au contraire, le rejet de l'enfant.

1. On discute avec les membres du groupe de ce que signifient « langage d'acceptation » et « langage de rejet », on explique ce qu'ils signifient :

• évaluation de l'acte («Je suis désolé que tu n'aies pas partagé de jouets avec ta sœur») et évaluation de la personnalité («Tu es un garçon très gourmand»);
• langage temporaire (« Aujourd'hui tu n'as pas réussi cette tâche ») et langage constant (« Tu n'arrives jamais à rien faire correctement ») ;

Manifestations non verbales du « langage de l'acceptation et du rejet » (sourire, regards, gestes, intonation, posture).

Lors de ces exercices, il est important d'attirer l'attention du parent sur la différence entre le consentement et l'acceptation.

2. Se référant aux expériences de l'enfance. L'expérience d'éprouver vos sentiments.

3. Aborder les sentiments du parent, qui ne sont souvent pas pris en compte. Qu'arrive-t-il à un adulte lorsqu'il rencontre les émotions d'un enfant, ce qui l'émeut, ce qui doit être interdit, dire « non » aux manifestations émotionnelles vives.

4. Révéler les vrais désirs cachés derrière le désir d'obéissance ou d'indifférence.

5. Détermination des limites et des interdictions. Suppression de l'activité. La rencontre du désir avec la réalité qui la rend impossible.

6. Dans le travail, les parents sont encouragés à faire leur propre liste d'attitudes et à essayer de trouver des contre-réglages, c'est une activité très utile, car ce qui a été dit, apparemment par hasard et non par méchanceté, peut « surgir » dans le futur et affectent négativement le bien-être psycho-émotionnel de l'enfant, son comportement, et souvent sur son scénario de vie. Apprendre à faire la distinction entre vos propres problèmes et ceux de votre enfant est un élément très important de la formation.

Je vais donner un exemple d'une formation avec des parents et des enfants appelée "Safe Childhood Project", qui a été menée conjointement avec un enseignant préscolaire senior.

Nous avons décidé de consacrer cette année au thème des "Familles".

Objectif du projet : Favoriser l'établissement et le développement de partenariats et de coopérations entre parents et enfants.

Planification thématique.

Tableau 3.

Mois	Sujet	Événements
janvier	Connaissance	Rencontre parents-professeurs "Enfance en sécurité" Album de famille. Début.
février	Moi et ma famille	Formation "Monde de l'enfance" Jeu "Fleur-sept-fleurs"
Mars	Moi et maman	Jeu - pantomime "Comment maman s'habille" Dessin "Ma mère"
avril	Moi et papa	Formation "Je te fais confiance" Figure " Week-end en sécurité avec papa "
Mai	Mamapapia	Jeu "Un jour dans la vie d'un adulte" Album de famille. Continuation.

Chaque mois est dédié aux membres individuels de la famille, au cours desquels un travail conjoint a été effectué soit avec la mère et l'enfant, soit avec le père et l'enfant.

Dans la première leçon, nous avons proposé aux parents avec enfants de créer un album de famille dont le but était de regarder l'attitude envers la famille des participants au début du projet. A la fin de l'année scolaire, il a été demandé aux familles participant au projet de compléter leur album (inclure toutes leurs impressions reçues lors des activités communes ; les changements survenus dans la famille au cours de ces mois).

Pendant 4 mois de notre travail, nous avons remarqué des changements dans les familles de nos élèves. Les enfants et les parents sont devenus plus réceptifs, ont commencé à se traiter avec compréhension et les parents sont devenus plus intéressés par la réussite de leurs enfants, leur état émotionnel et leur bien-être. Le projet aide les parents à comprendre leurs propres méthodes d'éducation, à se regarder et à regarder l'enfant de l'extérieur.

Je dédie mon travail séparémentparamètres parentauxcomme facteur de violations du système des relations parents-enfants.

Les attitudes parentales sont comprises comme le système ou la totalité des attitudes émotionnelles parentales envers l'enfant, la perception qu'a l'enfant du parent et les manières de se comporter avec lui.

Contrairement à une personnalité mature, un enfant de 3-4 ans ne possède pas de mécanismes de défense psychologique, n'est pas capable d'être guidé par des motivations et des désirs conscients. Les parents doivent être prudents et attentifs à leurs appels verbaux à l'enfant, aux évaluations des actions de l'enfant, pour éviter les attitudes qui peuvent par la suite se manifester négativement dans le comportement de l'enfant, rendant sa vie stéréotypée et émotionnellement limitée.

Des attitudes surgissent au quotidien. Certains sont aléatoires, faibles, d'autres sont fondés sur des principes, constants et forts, sont formés dès la petite enfance, et plus tôt ils sont appris, plus leur effet est fort. Une fois apparue, l'attitude ne disparaît pas et à un moment favorable de la vie de l'enfant affecte son comportement et ses sentiments.

Sans aucun doute, la plupart des attitudes parentales sont positives et contribuent au développement favorable du cheminement personnel de l'enfant. Et puisqu'ils aident et n'interfèrent pas, alors il n'est pas nécessaire d'en être conscient. Ce sont des sortes d'outils de défense psychologique qui aident l'enfant à se préserver et à survivre dans le monde qui l'entoure. Un exemple d'attitudes positives historiquement établies et transmises de génération en génération qui protègent une personne sont les proverbes et les dictons, les contes de fées et les fables avec un sens adaptatif sage, où le bien triomphe du mal, où la résilience, la foi en soi et en ses forces sont important.

Les attitudes parentales négatives sont plus variées et subjectives. Vous pouvez souvent entendre des phrases similaires de la part des parents :

Je suis occupé en ce moment)…

Regardez ce que vous avez fait !!!

Faux comme toujours !

Quand apprendrez-vous !

Combien de fois puis-je vous le dire !

Tu vas me rendre fou !

Que feriez-vous sans moi !

Tu grimpes toujours dans tout !

Éloigne toi de moi!

Tenez-vous dans le coin !

Une arme contre une attitude négative ne peut être qu'une contre-attaque, qui est constamment renforcée par des manifestations positives de la part des parents et des autres. Par exemple, le contre-réglage « Vous pouvez tout faire » vaincra le « Manque de compétence, rien ne fonctionne pour vous », mais seulement si l'enfant reçoit vraiment la confirmation de ses capacités dans des activités réelles (dessin, modelage, chant, etc. ). L'annexe 1 présente un tableau des attitudes parentales négatives les plus courantes.

Naturellement, la liste des installations peut être beaucoup plus longue. Les parents sont invités à composer les leurs et à essayer de trouver des contre-réglages, c'est une activité très utile, car ce qui a été dit, apparemment avec désinvolture et non par méchanceté, peut "émerger" dans le futur et affecter négativement le bien psycho-émotionnel -l'être de l'enfant, son comportement, et souvent son scénario de vie.

2.2.3 En plus de travailler dans la formation, je distingue séparément -travail en binôme - "parent-enfant".

L'acceptation émotionnelle est souvent un problème lorsque l'on travaille avec des enfants. Dans la vie de tous les jours, cela est associé aux loisirs communs des parents et des enfants. Par conséquent, lorsque l'on travaille avec un couple, des formes et des méthodes de travail avec les parents et les enfants sont nécessaires, dont le sujet devrait être le processus entre l'enfant et le parent avec le maintien de l'autorégulation dans le système «parent-enfant». Dans ce cas, l'accent est mis non seulement sur la perception de soi, mais aussi sur la perception de l'autre. Non seulement sur la conscience de leurs émotions et actions, mais aussi sur la reconnaissance et la différenciation des émotions et actions d'une autre personne. Et pour cela, il existe une variété d'options pour les activités communes : dessiner, modéliser, concevoir, mettre en scène des intrigues, jouer selon les règles et d'autres types d'actions communes qui nécessitent de prendre en compte la présence d'une autre personne, où l'enfant est un égal et participant égal au processus psychologique.

Quelques règles à respecter :

• Gardez une position neutre. Dans les relations brisées, il n'y a pas de bien et de mal, il y a de la souffrance.
• Le psychologue est l'organisateur du processus, une personne active qui détermine les règles du jeu. Vous devez être capable de prendre le pouvoir (définir le cadre et les règles).
• L'utilisation d'auto-déclarations.
• Interdictions de conseils, de reproches, de menaces.
• Soyez guidé par des objectifs, pas par des techniques disponibles dans l'arsenal.

Le travail principal avec un couple est basé sur une action conjointe, au cours de laquelle se manifestent les particularités de l'entrepôt de la personnalité et de l'attitude envers l'enfant et le parent. Le contact, la relation entre parent et enfant est important pour moi.

Je voudrais souligner plusieurs techniques qui ne nécessitent pas de formation psychothérapeutique fondamentale et peuvent être utilisées dans le travail avec divers cas.

Par exemple, en cas de manifestations psychosomatiques de suppression des désirs et des émotions (toux, énurésie, etc.), le travail conjoint d'un parent avec un enfant est utile -jeu "dans la princesse"- technique projective - identification des désirs avec inclusion de héros - qui réalisent ces désirs de manière ludique. L'objectif est l'opportunité d'acquérir une nouvelle expérience et de la transférer à d'autres situations de communication non ludiques avec la mère. Nous sélectionnons un objet - (pierre magique, jouet) - qui peut combler des désirs. L'enfant est une petite princesse qui habite le palais. Qu'est-ce qu'il est, qu'est-ce qu'il y a autour. Et ainsi de suite ... Par exemple, lorsqu'une toux serre "Je veux", parler, donner une voix aux désirs et aux sentiments - permet de détendre les muscles, de réduire les tensions.

Les principales étapes du travail avec les désirs :

1. Une conversation sur les désirs, sur la possibilité d'exprimer ses désirs.
2. Etude de l'environnement, sélection des objets de désir.
3. Reconnaissance du sujet du besoin, conscience du besoin.
4. Rencontrer la réalité, expérimenter la possibilité ou l'impossibilité de réaliser un désir.
5. Le choix et la discussion d'un véritable mode d'action, adapté à la situation.

Parfois, cela peut être causé par des circonstances réelles, lorsqu'un enfant veut la lune du ciel, et même le parent le plus aimant est incapable de satisfaire ce désir, se sentant coupable. L'expérience qui survient à ce moment peut être assez aiguë, elle peut contenir à la fois de la tristesse et de la colère. L'enfant a besoin d'une certaine expérience positive de reconnaissance et de la possibilité de satisfaire ses désirs. Il est important que l'enfant rencontre la présence sincère et honnête d'un adulte.

À la suite de cette interaction, il y a une diminution de l'anxiété, du ressentiment, de la satisfaction du jeu et de la communication.

CONCLUSION.

Cette approche du travail avec les parents et les enfants vous permet d'obtenir des résultats positifs durables :

• l'amélioration de l'alphabétisation psychologique et pédagogique des parents ;
• accroître la sensibilisation;
• élargir ses horizons ;
• la formation d'une position parentale;
• résoudre les problèmes d'éducation et d'enseignement des enfants;
• participation active des parents aux activités de l'établissement préscolaire. L'activité des parents a augmenté et atteint 85 %, où dans de nombreux événements, ils font eux-mêmes preuve d'initiative.

Ainsi, il est évident que le système existant de travail dans ce sens contribue à l'unification des enseignants, des parents et des enfants sur la base d'intérêts communs, attire les adultes vers les problèmes des enfants. L'interaction des parents adultes a un effet positif sur la santé physique, mentale et sociale de l'enfant.

Nous supposons souvent que les enfants devraient nous comprendre ainsi que le monde qui nous entoure de la même manière que les adultes, mais c'est la plus grande illusion. Les enfants tirent leurs conclusions, en tenant compte non seulement de ce que nous leur disons, mais aussi de ce que nous faisons, de la manière dont nous nous comportons avec les autres. Notre exemple personnel est parfois plus pédagogique que n'importe quel enseignement moral.

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L'âge préscolaire moyen est si important pour la formation du développement psychologique de l'enfant et est si multiforme qu'il est difficile de prétendre être une description sans ambiguïté des facteurs de risque pour la relation enfant-parent, d'autant plus qu'il est déjà difficile de considérer l'interaction individuelle de la mère ou du père avec l'enfant, mais il est nécessaire de discuter des facteurs de risque émanant du système familial.

Le facteur de risque le plus important dans le système familial est l'interaction de type « enfant - idole familiale », lorsque la satisfaction des besoins de l'enfant l'emporte sur la satisfaction des besoins du reste de la famille.

Une conséquence de ce type d'interaction familiale peut être une violation du développement d'un néoplasme aussi important de l'âge préscolaire que le décentrement émotionnel - la capacité de l'enfant à percevoir et à prendre en compte dans son comportement les états, les désirs et les intérêts d'autrui. Un enfant avec une décentration émotionnelle non formée ne voit le monde que du point de vue de ses propres intérêts et désirs, ne sait pas comment communiquer avec ses pairs, comprend les exigences des adultes. Ce sont ces enfants, et souvent bien développés intellectuellement, qui ne parviennent pas à s'adapter avec succès à l'école.

Le facteur de risque suivant est l'absence de l'un des parents ou une relation conflictuelle entre eux. Et si l'influence d'une famille incomplète sur le développement d'un enfant a été suffisamment étudiée, alors le rôle des relations conflictuelles est souvent sous-estimé. Ces derniers provoquent un conflit interne profond chez l'enfant, qui peut conduire à des violations de l'identification sexuelle ou, de plus, provoquer le développement de symptômes névrotiques : énurésie, crises hystériques de peur et phobies. Chez certains enfants, cela peut entraîner des changements de comportement caractéristiques : une volonté générale fortement exprimée de réagir, de la peur et de la timidité, de la soumission, une tendance aux humeurs dépressives, une capacité insuffisante à affecter et à fantasmer. Mais, comme le note G. Figdor, le plus souvent les changements de comportement des enfants n'attirent l'attention que lorsqu'ils se transforment en difficultés scolaires.

Le prochain phénomène qui doit être discuté dans le cadre du problème de la formation du développement psychologique d'un enfant d'âge préscolaire est le phénomène de programmation parentale, qui peut l'affecter de manière ambiguë. D'une part, à travers le phénomène de programmation parentale, l'assimilation de la culture morale - la condition préalable de la spiritualité - a lieu. D'autre part, du fait du besoin d'amour extrêmement exprimé des parents, l'enfant cherche à adapter son comportement pour répondre à leurs attentes, en s'appuyant sur leurs signaux verbaux et non verbaux. Formé, dans la terminologie d'E. Berne, "enfant adapté", qui fonctionne en réduisant ses capacités à ressentir, à manifester de la curiosité pour le monde, et dans le pire des cas au détriment de ne pas vivre sa propre vie. Nous pensons que la formation d'un « enfant adapté » peut être associée à une éducation selon le type d'hyperprotection dominante décrite par E. G. Eidemiller, lorsque la famille porte une grande attention à l'enfant, mais en même temps interfère avec son indépendance. En général, il nous semble que c'est «l'enfant adapté» qui convient si bien aux parents et aux autres adultes qui montrera l'absence de la tumeur la plus importante de l'âge préscolaire - initiative (E. Erickson), qui à la fois à l'école primaire l'âge et à l'adolescence ne tombe pas toujours dans le champ d'attention non seulement des parents, mais aussi des psychologues scolaires. Un « enfant adapté » à l'école ne présente le plus souvent pas de signes extérieurs d'inadaptation : troubles des apprentissages et du comportement. Mais après un examen attentif, un tel enfant démontre le plus souvent une anxiété accrue, un doute de soi et parfois des peurs exprimées.

En relation avec le rôle éducatif spécial de la famille, la question se pose de savoir comment le faire afin de maximiser les influences positives et de minimiser les influences négatives de la famille sur l'éducation de l'enfant. Pour ce faire, il est nécessaire de déterminer avec précision les facteurs socio-psychologiques intrafamiliaux qui ont une valeur éducative.

Le principal d'entre eux est le comportement mental, le lien moral entre les parents et l'enfant. Elle n'est possible que si l'adulte accepte l'enfant tel qu'il est ; s'il sympathise avec l'enfant, c'est-à-dire il est capable de regarder les problèmes avec les yeux d'un enfant, de prendre position ; et s'il y a une attitude adéquate de la part d'un adulte face à ce qui se passe.

Les parents peuvent aimer un enfant pas pour quelque chose, malgré le fait qu'il soit laid, pas intelligent, les voisins se plaignent de lui. L'enfant est accepté tel qu'il est. (Amour inconditionnel)

Peut-être que les parents l'aiment quand l'enfant répond à leurs attentes, quand il étudie bien et se comporte bien. Mais si l'enfant ne satisfait pas ces besoins, alors l'enfant est pour ainsi dire rejeté, l'attitude change pour le pire. Cela amène des difficultés importantes, l'enfant n'a pas confiance en ses parents, il ne ressent pas la sécurité affective qui devrait être dès la petite enfance (amour conditionnel).

L'enfant peut ne pas être accepté du tout par les parents. Ils lui sont indifférents et peuvent même être rejetés par eux (par exemple, une famille d'alcooliques). Mais peut-être que dans une famille prospère (par exemple, il n'était pas attendu depuis longtemps, il y avait des problèmes difficiles, etc.), les parents ne s'en rendent pas nécessairement compte. Mais il y a des moments purement inconscients (par exemple, la mère est belle, et la fille est laide et renfermée. L'enfant l'agace.)

Dans chaque famille, un système d'éducation défini se forme, qui n'en est pas toujours conscient. Il s'agit de la compréhension des objectifs de l'éducation et de la formulation de ses tâches, et de l'application plus ou moins ciblée des méthodes et techniques d'éducation, en tenant compte de ce qui peut et ne peut pas être autorisé par rapport à l'enfant. Conformément au but et aux objectifs de notre recherche, nous considérerons 4 tactiques d'éducation en famille et 4 types de relations familiales qui leur correspondent : diktat, tutelle, « non-ingérence », coopération.

• · Le diktat dans la famille se manifeste par le comportement systématique de certains membres de la famille (principalement des adultes), l'initiative et l'estime de soi parmi les autres membres de la famille. Les parents, bien sûr, peuvent et doivent imposer des exigences à leur enfant, en fonction des objectifs de l'éducation, des normes morales, des situations spécifiques dans lesquelles il est nécessaire de prendre des décisions pédagogiquement et moralement justifiées. Cependant, ceux d'entre eux qui préfèrent l'ordre et la violence à toutes sortes d'influences sont confrontés à la résistance de l'enfant, qui répond aux pressions, à la coercition, aux menaces par leurs contre-mesures : hypocrisie, tromperie, accès d'impolitesse et parfois de haine pure et simple. Mais même si la résistance s'avère brisée, de nombreux traits de personnalité précieux sont brisés : l'estime de soi, la foi en soi et en ses propres capacités. L'autoritarisme imprudent des parents, l'ignorance des intérêts et des opinions de l'enfant, la privation systématique de son droit de vote lors de la résolution de problèmes le concernant - tout cela est une garantie de graves échecs dans la formation de sa personnalité, de sa conscience de soi, en particulier.
• · La tutelle dans la famille est un système de relations dans lequel les parents, assurant par leur travail, la satisfaction de tous les besoins de l'enfant, le protègent de tous les soucis, efforts et difficultés, en les prenant sur eux. La question de la formation active de la personnalité passe au second plan. Au centre des influences éducatives se trouve un autre problème - la satisfaction des besoins de l'enfant et la protection de ses difficultés. Les parents, en effet, bloquent le processus de préparation sérieuse de leurs enfants à affronter la réalité au-delà du seuil de leur foyer. Ce sont ces enfants qui s'avèrent les plus inadaptés à la vie en équipe. Selon les observations psychologiques, cette catégorie d'adolescents donne le plus grand nombre de ruptures à l'adolescence. Ce sont ces enfants qui, semble-t-il, n'ont pas à se plaindre, commencent à se rebeller contre les soins parentaux excessifs. Si le diktat présuppose la violence, les ordres, l'autoritarisme rigide, alors la tutelle signifie le soin, la protection contre les difficultés. Cependant, le résultat est en grande partie le même : les enfants manquent d'indépendance, d'initiative, ils sont en quelque sorte exclus de la résolution des problèmes qui les concernent personnellement, et plus encore des problèmes généraux de la famille. Cela affecte principalement l'estime de soi des enfants et des adolescents.
• · Le système de relations interpersonnelles dans la famille, basé sur la reconnaissance de la possibilité et même de l'opportunité de l'existence indépendante des adultes des enfants, peut être généré par la tactique de "non-ingérence". En même temps, on suppose que deux mondes peuvent coexister : les adultes et les enfants, et ni l'un ni l'autre ne doit franchir la ligne ainsi tracée. Le plus souvent, ce type de relation repose sur la passivité des parents en tant qu'éducateurs.
• · La coopération en tant que type de relation familiale présuppose la médiation des relations interpersonnelles dans la famille par les buts et objectifs communs de l'activité commune, son organisation et ses hautes valeurs morales. La famille, où le principal type de relation est la coopération, acquiert une qualité particulière, devient un groupe de haut niveau de développement - une équipe. Ce type de relation offre à l'enfant les meilleures conditions pour le développement de son potentiel.

MI. Lisina et al ont constaté que si les évaluations et les attentes de la famille ne correspondent pas à l'âge et aux caractéristiques individuelles de l'enfant, ses idées sur lui-même semblent être déformées.

Les enfants avec une image de soi sous-estimée grandissent dans des familles dans lesquelles ils ne sont pas éduqués, mais nécessitent l'obéissance ; ils sont mal notés, souvent reprochés, punis, parfois devant des inconnus ; ne vous attendez pas à ce qu'ils réussissent à l'école et réalisent des réalisations importantes plus tard dans la vie.

Les enfants qui ont une faible estime de soi sont mécontents d'eux-mêmes. L'enfant a le sentiment de ne pas répondre aux exigences des parents. (Ne dites pas à votre enfant qu'il est moche, cela crée des complexes dont vous ne pourrez plus vous débarrasser plus tard.) L'insuffisance peut également se manifester par une haute estime de soi. Cela se produit dans une famille où l'enfant est souvent félicité et des cadeaux sont offerts pour de petites choses et des réalisations (l'enfant s'habitue à la récompense matérielle). L'enfant est très rarement puni, le système de demande est très doux.

Dans les familles où les enfants grandissent avec une estime de soi élevée, mais pas surestimée, l'attention portée à la personnalité de l'enfant (ses intérêts, ses goûts, ses relations avec les amis) se conjugue avec une exigence suffisante. Ici, ils n'ont pas recours à des punitions humiliantes et louent volontiers quand l'enfant le mérite.

Les enfants ayant une bonne idée d'eux-mêmes sont élevés dans des familles où les parents leur consacrent beaucoup de temps ; évaluent positivement leurs caractéristiques physiques et mentales, mais ne considèrent pas leur niveau de développement comme supérieur à celui de la plupart de leurs pairs ; prédire de bons résultats scolaires. Ces enfants sont souvent encouragés, mais ne reçoivent pas de cadeaux ; puni principalement par le refus de communiquer.

Les enfants avec un haut niveau d'ambition, une haute estime de soi et une motivation prestigieuse ne comptent que sur le succès. Leurs visions du futur sont tout aussi optimistes.

Les enfants avec un faible niveau d'aspirations et une faible estime de soi ne revendiquent pas grand-chose ni dans l'avenir ni dans le présent. Ils ne se fixent pas d'objectifs élevés et doutent constamment de leurs capacités.

L'anxiété peut être la conséquence d'une mauvaise estime de soi. Une anxiété élevée acquiert une stabilité avec un mécontentement constant de la part des parents. Si des difficultés passagères vécues par un enfant irritent les adultes, l'anxiété surgit, la peur de faire quelque chose de mal, de mal. Le même résultat est obtenu dans une situation où les parents attendent plus et font des exigences excessives et irréalistes.

L'incertitude conduit à un certain nombre d'autres caractéristiques - le désir de suivre inconsidérément les instructions d'un adulte, de n'agir que selon des modèles et des modèles, la peur de prendre l'initiative, l'assimilation formelle des connaissances et des méthodes d'action.

La démonstration de comportement est également associée à l'estime de soi, au niveau d'aspirations - il s'agit d'un besoin accru de réussite, d'attention à soi et aux autres. La source de démonstratif devient généralement le manque d'attention des adultes aux enfants qui se sentent abandonnés dans la famille, « détestés ». Mais il arrive que l'enfant reçoive une attention suffisante, mais cela ne le satisfait pas en raison du besoin hypertrophié de contacts émotionnels. Les exigences excessives envers les adultes ne sont pas faites par les enfants délaissés, mais, au contraire, par les enfants les plus gâtés. Un tel enfant cherchera à attirer l'attention, allant même jusqu'à enfreindre les règles de conduite. (« Mieux vaut les laisser gronder que ne pas remarquer »). La tâche des adultes est de se passer de conférences et d'édifications, de faire des commentaires le moins émotionnellement possible, de ne pas prêter attention aux délits mineurs et de punir les délits majeurs (par exemple, en refusant un voyage prévu au cirque). C'est beaucoup plus difficile pour un adulte que de s'occuper d'un enfant anxieux.

Si pour un enfant très anxieux, le problème principal est la désapprobation constante des adultes, alors pour un enfant démonstratif, c'est un manque d'éloges.

Dans le cas où la démonstrative de l'enfant se conjugue avec l'anxiété, il lui est possible de s'évader de la réalité. Ces enfants se caractérisent par le fait qu'ayant un fort besoin d'attention, ils ne peuvent pas le satisfaire en raison de leur anxiété. Ils sont à peine perceptibles, ils ont peur de provoquer la désapprobation par leur comportement, ils s'efforcent de répondre aux exigences des adultes. Un besoin d'attention insatisfait entraîne une augmentation encore plus grande de la passivité, de l'invisibilité, ce qui rend difficile des contacts déjà insuffisants. Avec des adultes encourageant l'activité des enfants, faisant attention aux résultats de leurs activités éducatives et recherchant des moyens de réalisation créative de soi, une correction relativement facile de leur développement est obtenue.

Ainsi, nous avons examiné les facteurs défavorables de la famille dans le développement de l'enfant, qui peuvent déterminer la violation du développement psychologique de l'enfant.

3. Violations des relations parent-enfant. Influence sur la personnalité de l'enfant

3.1 L'impact négatif des relations intrafamiliales sur la personnalité de l'enfant

La création de relations harmonieuses, d'un climat psychologiquement confortable et prospère dans la famille devrait être la première tâche des conjoints et des parents, car sans cela, il est impossible de former une personnalité saine et à part entière de l'enfant. Les écarts dans les relations familiales affectent négativement la formation de la personnalité de l'enfant, son caractère, son estime de soi et d'autres qualités mentales de la personnalité; ces enfants peuvent éprouver divers problèmes : état d'anxiété accrue, détérioration des résultats scolaires, difficultés de communication, et bien d'autres. L'influence de la famille sur la formation de la personnalité d'un enfant est reconnue par de nombreux éducateurs, psychologues, psychothérapeutes et spécialistes en neuropsychiatrie.

Le besoin de communication apparaît chez un enfant dès les premiers jours de la vie. Sans une satisfaction suffisante de ce besoin, non seulement son développement mental, mais aussi physique devient défectueux.

La rupture du contact enfant-parent pendant longtemps perturbe la formation naturelle de nombreuses qualités des enfants.
La famille crée des opportunités optimales de communication intensive entre un enfant et des adultes à la fois par son interaction constante avec les parents et par les liens qu'ils établissent avec les autres (famille, quartier, communication professionnelle, amicale, etc.).

La cohérence ou, au contraire, la désorganisation des relations conjugales a un impact significatif sur l'enfant (la première comme la seconde peuvent être caractéristiques de tout type de famille). Il est prouvé qu'une famille dysfonctionnelle affecte négativement l'activité cognitive de l'enfant, son discours, son développement intellectuel, personnel. Une régularité s'est établie selon laquelle les enfants élevés dans une famille conflictuelle s'avèrent mal préparés à la vie familiale, et les mariages conclus par leurs natifs se brisent beaucoup plus souvent.
L'atmosphère conflictuelle au sein de la famille explique la situation paradoxale où les enfants « difficiles » grandissent dans des familles aux bonnes conditions matérielles et à une culture parentale (y compris pédagogique) relativement élevée et, à l'inverse, lorsque les bons enfants grandissent dans des familles mal pourvues avec des parents ayant des faible niveau d'instruction... Ni les conditions matérielles, ni la culture, ni les connaissances pédagogiques des parents ne sont souvent en mesure de compenser l'infériorité éducative de l'atmosphère stressante et tendue de la famille.

Les anomalies dans le développement mental et moral d'un enfant qui surviennent dans des conditions de relations familiales dysfonctionnelles n'en sont pas seulement une conséquence. Ils peuvent survenir sous l'influence de plusieurs phénomènes sociaux accompagnants, qui deviennent souvent la cause du conflit lui-même ou agissent comme catalyseurs (orientations négatives des parents, leur faible culture spirituelle, égoïsme, ivresse, etc.).

L'état émotionnel des parents est perçu avec acuité par les enfants de tout âge. Lorsque les relations parentales sont déformées, les enfants se développent anormalement. Dans de telles conditions, les idées sur les idéaux brillants d'amour et d'amitié qu'une personne apprend dès son plus jeune âge à travers l'exemple des personnes les plus proches - père et mère sont assombries ou même perdues. De plus, les situations de conflit entraînent de graves traumatismes mentaux. Dans les familles ayant des relations anormales entre conjoints, les enfants atteints d'anomalies mentales sont plus de deux fois plus susceptibles de se produire. Les personnes élevées dans des familles où les parents étaient en conflit augmentent sensiblement la massivité des réactions névrotiques. Le développement spirituel d'un enfant dépend en grande partie des contacts qui s'établissent entre parents et enfants. L'influence des attitudes parentales envers les enfants sur les caractéristiques de leur développement est multiple. Des preuves suffisamment convaincantes ont été obtenues que dans les familles avec des contacts forts et chaleureux, une attitude respectueuse envers les enfants, des qualités telles que la bienveillance, la capacité d'empathie, la capacité de résoudre les situations de conflit, etc. sont plus activement formées. Ils se caractérisent par une conscience plus adéquate de l'image du « je », de son intégrité et, par conséquent, d'un sens plus développé de la dignité humaine. Tout cela les rend sociables, assurant un grand prestige dans le groupe de pairs.

Il existe des options pour les relations qui interfèrent avec le développement normal de la personnalité de l'enfant.

De nombreux chercheurs arrivent à la conclusion que les particularités de la relation entre parents et enfants sont fixées dans leur propre comportement et deviennent un modèle dans leurs contacts ultérieurs avec les autres.

L'attitude des parents, caractérisée par une coloration émotionnelle négative, blesse et endurcit l'enfant. Étant donné que la conscience de l'enfant est sujette à des conclusions unilatérales et à des généralisations en raison de l'expérience de vie limitée, l'enfant a des jugements déformés sur les gens, des critères erronés pour leurs relations. L'impolitesse ou l'indifférence des parents donne à l'enfant des raisons de croire que l'étranger lui causera encore plus de chagrin. C'est ainsi que naissent des sentiments d'hostilité et de suspicion, la peur des autres.

La formation de la personnalité de l'enfant se produit à la fois sous l'influence directe des conditions objectives de sa vie dans la famille (relations familiales, structure et taille de la famille, exemple des parents, etc.), et sous l'influence d'une éducation volontaire. de la part des adultes. L'éducation active le processus de maîtrise des normes de comportement socialement nécessaires par un enfant, a un impact sérieux sur sa capacité à percevoir les influences spontanées de l'environnement et stimule l'assimilation d'un exemple positif.

Le succès de l'activité éducative consciente des adultes dépend de nombreuses circonstances. Il devient efficace s'il ne s'effectue pas isolément de la vie réelle des parents, mais y trouve sa confirmation. L'influence sur l'éducation familiale est exercée par la culture spirituelle des parents, leur expérience de la communication sociale, les traditions familiales. Un rôle particulier appartient à la culture psychologique et pédagogique des parents, qui permet de réduire plus que toute autre forme cette part de spontanéité inhérente à l'éducation familiale.

L'anxiété peut devenir un trait de personnalité chez les jeunes élèves. Une anxiété élevée acquiert une stabilité avec une insatisfaction constante des études de la part des parents. Disons qu'un enfant tombe malade, est à la traîne par rapport à ses camarades de classe et a du mal à s'impliquer dans le processus d'apprentissage. Si les difficultés passagères vécues par lui agacent les adultes, si les parents disent constamment à l'enfant qu'il ne pourra pas rattraper le programme manqué, l'enfant développe de l'anxiété, peur de prendre du retard sur ses camarades de classe, de rester en reconversion, peur de faire quelque chose mauvais, faux. Le même résultat est obtenu dans une situation où l'enfant apprend assez bien, mais les parents attendent plus et font des exigences irréalistes - élevées.

En raison de l'augmentation de l'anxiété et de la faible estime de soi associée, les résultats scolaires diminuent et l'échec est corrigé. Le doute de soi conduit à un certain nombre d'autres traits :

• le désir de suivre inconsidérément les instructions d'un adulte ;

· Agir uniquement selon des échantillons et des modèles ;

· Peur de prendre l'initiative ;

· L'assimilation formelle des connaissances et des méthodes d'action ;

• peur d'aller vers quelque chose de nouveau ;

• entreprendre une nouvelle entreprise;

· Fixez-vous des objectifs et atteignez-les.

Les adultes, insatisfaits de la baisse de productivité du travail éducatif de l'enfant, se concentrent de plus en plus sur ces problèmes dans la communication avec lui, ce qui augmente le malaise émotionnel.

Il s'avère un cercle vicieux: les traits de personnalité défavorables de l'enfant se reflètent dans son activité éducative, la faible performance de l'activité provoque une réaction correspondante des autres, et cette réaction négative, à son tour, renforce les particularités de l'enfant. Vous pouvez briser ce cercle en changeant les attitudes et les évaluations des parents. Les parents, en se concentrant sur les moindres réalisations de l'enfant, sans lui reprocher des lacunes individuelles, réduisent le niveau de son anxiété et contribuent ainsi à la réussite des tâches éducatives.

1. Démonstration - un trait de personnalité associé à un besoin accru de réussite et d'attention aux autres. La source de démonstratif est généralement le manque d'attention des adultes envers les enfants qui se sentent abandonnés et « détestés » dans la famille. Mais il arrive que l'enfant reçoive une attention suffisante, mais cela ne le satisfait pas en raison du besoin hypertrophié de contacts émotionnels. Les exigences excessives envers les adultes ne sont pas faites par les enfants délaissés, mais, au contraire, par les enfants les plus gâtés. Un tel enfant cherchera à attirer l'attention, allant même jusqu'à enfreindre les règles de conduite. (« Mieux vaut les laisser gronder que ne pas remarquer »). La tâche des adultes est de se passer de cours et d'édification. Faites des commentaires le moins émotionnellement possible, ignorez les infractions mineures et punissez les infractions majeures (par exemple, en refusant un voyage prévu au cirque). C'est beaucoup plus difficile pour un adulte que de s'occuper d'un enfant anxieux.

Si pour un enfant très anxieux, le problème principal est la désapprobation constante des adultes, alors pour un enfant démonstratif, c'est un manque d'éloges.

3. "Éviter la réalité." On l'observe dans les cas où la démonstrative se conjugue à l'anxiété chez l'enfant. Ces enfants ont également un fort besoin d'attention à eux-mêmes, mais ils ne peuvent pas le satisfaire en raison de leur anxiété. Ils sont à peine perceptibles, ils ont peur de provoquer la désapprobation par leur comportement, ils s'efforcent de répondre aux exigences des adultes. Un besoin d'attention insatisfait entraîne une augmentation encore plus grande de la passivité, de l'invisibilité, ce qui rend difficile des contacts déjà insuffisants. Avec des adultes encourageant l'activité des enfants, faisant attention aux résultats de leurs activités éducatives et recherchant des moyens de réalisation créative de soi, une correction relativement facile de leur développement est obtenue.

En cas de crise, il semble presque toujours que rien ne peut être changé. Même si cela est vrai, il n'y a qu'une seule issue - une personne est capable de changer d'attitude envers ce qui s'est passé.

Étant donné que le succès dans la résolution d'une situation de vie difficile dépend principalement de la personne elle-même. Considérez sa relation avec sa propre capacité à résoudre les conflits, à surmonter les tensions, à réduire l'anxiété. Tout d'abord, définissons notre compréhension du concept d'« auto-rééducation ».

La réadaptation dans un contexte personnel est l'activation des fonctions d'une adaptation constructivement positive à la société après avoir surmonté une situation de vie difficile. Cette récupération est à un niveau de qualité plus élevé, si une personne devient capable de surmonter la difficulté de manière plus constructive que par le début d'influences psychologiques et de réadaptation.

Contrairement à la réadaptation en tant qu'assistance professionnelle à une personne qui s'est trouvée dans une situation de crise de vie, l'autorééducation vise le travail indépendant de la personne avec elle-même dans des circonstances de vie difficiles qui ne peuvent pas encore être qualifiées de crise. L'auto-réhabilitation est l'auto-assistance à surmonter de manière productive les obstacles internes et externes, à sortir d'une situation difficile, à revenir à une trajectoire de vie temporairement perdue.

Une telle assistance psychologique aide à révéler le potentiel subjectif d'une personne, stimule les recherches indépendantes d'intégrité intérieure, d'harmonie, de nouvelles opportunités de développement personnel, de réalisation de soi, facilite le développement de stratégies individuelles pour transformer une situation problématique, un conflit chronique obsolète , un état douloureux dans les étapes de maturation personnelle, plus proche de soi, de ses propres entités.

Chapitre 2. Enquête sur les relations parents-enfants à l'aide de diverses méthodes

La base de toute science est l'étude des faits. Les méthodes par lesquelles les faits sont obtenus et déplacés sont appelées les méthodes de la science. Les méthodes de chaque science dépendent de son sujet - de ce qu'elle étudie. Les méthodes de la psychologie de l'enfant sont des moyens de clarifier les faits qui caractérisent le développement mental d'un enfant.

Il semblerait que ces faits nous entourent de toutes parts. Chaque éducateur suit le développement des enfants et peut raconter comment ce développement se déroule, donner de nombreux exemples. Mais dans les impressions de tous les jours, l'essentiel est mélangé avec le secondaire, les conjectures et les suppositions - avec des faits réels. La science, quant à elle, a besoin de faits fiables et objectifs, qui ne dépendent pas de l'impression personnelle de l'observateur et puissent être vérifiés - obtenus à nouveau par tout autre chercheur.

La psychologie de l'enfant étudie le développement mental des enfants. Les faits liés au développement ne peuvent être obtenus qu'en comparant les caractéristiques des enfants entre elles. Cela peut se faire de deux manières : soit pour étudier les caractéristiques des mêmes enfants pendant une longue période et enregistrer les changements qui surviennent, soit pour étudier un grand nombre d'enfants du même âge ou d'âges différents et découvrir en quoi certains enfants diffèrent de les autres. Ce travail de cours décrit les méthodes qui permettent d'identifier les relations interpersonnelles de l'enfant avec les autres - c'est la méthode de la sociométrie des couleurs, le questionnaire pour étudier les particularités du côté émotionnel de l'interaction enfant-parent, la méthode "Dessin de la famille », ainsi que le questionnaire des relations parentales de A.Ya. Varga, V.V. Stoline.

... : hyperprotection complice, hyperprotection dominante, responsabilité morale accrue, rejet émotionnel, abus, hypoprotection. Chapitre 2. Étude de la relation entre les relations parents-enfants et les qualités personnelles d'un enfant d'âge préscolaire 2.1. Méthodes et organisation de la recherche Dans notre recherche, nous avons utilisé un certain nombre de techniques de psychodiagnostic : le « Parental ...

Ci-dessus, nous pouvons conclure que l'influence positive et négative de la famille sur la personnalité dépasse l'influence de tous les autres facteurs. 1.2 Influence des relations parent-enfant sur la présence de maladies psychosomatiques chez un enfant L'apparition du terme « psychosomatique », selon la littérature, renvoie à 1818 selon Heinroth, et le terme « somatopsychique » - à 1822 - Jacobi, mais les questions elles-mêmes...

La valeur d'une communication à part entière entre un adulte et un enfant est énorme. L'un des aspects essentiels de l'éducation psychologique des parents est de les familiariser avec les moyens d'une communication correcte avec les enfants, en leur fournissant un soutien psychologique, en créant un climat psychologique favorable dans la famille. Souvent, tout ne se passe pas comme nous le souhaiterions dans la vie, les circonstances s'avèrent souvent plus fortes que nous. Dans les moments d'échec, l'enfant a surtout besoin du soutien de ses proches. Parfois, les erreurs et les fautes de l'enfant provoquent l'agacement et l'irritation des parents, ils sont pressés de gronder ou de punir l'enfant, mais cela ne lui apprendra pas à résister aux difficultés de la vie.

La bonne relation entre les enfants et les adultes est le facteur le plus important dans le développement d'un enfant. Lorsque la relation parent-enfant est rompue, l'enfant est déçu et sujet à diverses inconduites. Les relations correctes sont celles dans lesquelles l'adulte se concentre sur les aspects positifs et les avantages de l'enfant afin de renforcer son estime de soi, aide l'enfant à croire en lui et en ses capacités, évite les erreurs et le soutient en cas d'échec.

Le travail correctif avec les parents consiste à leur apprendre à soutenir l'enfant, et pour cela, vous devrez peut-être changer le style habituel de communication avec lui. Les attitudes personnelles deviennent le principal obstacle à l'adaptation sociale : possibilités de communication limitées, difficultés à acquérir une expérience de vie, sentiment d'échec, manque de confort. En conséquence, une frustration surgit, dont les conséquences sont l'agressivité, un complexe d'infériorité et des expériences émotionnelles négatives profondes.

Les grands principes du conseil sont :

1) humanisme - croyance dans les opportunités, approche positive subjective;

2) réalisme - prise en compte des capacités réelles d'une personne et d'une situation ;

3) cohérence - considération de la personne consultée comme un sujet holistique, qualitativement unique, en développement dynamique ;

4) variabilité - changer les formes et les méthodes de conseil, en fonction de l'originalité de la personne consultée et des capacités du psychologue.

L'accompagnement psychologique, basé sur une approche humaniste, présuppose une attitude subjective vis-à-vis de la personne consultée. En tant que sujet de sa propre vie, un enfant ou un adolescent a des motivations et des incitations pour développer son monde intérieur unique, son activité vise l'adaptation et la réalisation de soi, il est capable d'assumer la responsabilité de sa vie dans des conditions d'opportunités limitées. Au cours du conseil, diverses techniques sont utilisées pour actualiser l'activité et la responsabilité du conseiller : attitude positive, renforcement de la confiance en ses propres forces et capacités, « permission » pour les essais et les erreurs, répartition des rôles, transfert de responsabilité à un adolescent .

La spécificité du conseil dans chaque cas individuel est due à l'âge de l'enfant et à la nature du problème. Par leur focalisation, les problèmes peuvent être divisés en trois groupes :

1) problèmes relationnels - gagner en reconnaissance, surmonter les conflits, développer les compétences en communication, améliorer les relations avec les parents et les amis;

2) les problèmes liés à la formation, aux méthodes d'activité, au choix de la profession, à la planification d'une stratégie individuelle, aux méthodes et au style d'activité ;

3) problèmes de connaissance de soi, d'estime de soi, de réalisation de soi - surmonter les sentiments d'infériorité, augmenter la confiance en soi, développer les compétences d'autorégulation, surmonter l'anxiété, la solitude, créer un confort intérieur, rechercher le sens de la vie.

La consultation comprend trois aspects essentiels :

L'activité du consultant pour résoudre sa propre difficulté par le biais d'un changement psychologique interne, d'une croissance ;

Les activités du consultant pour identifier les difficultés et apporter une aide à la résolution des tâches de la vie qui sont importantes pour la personne consultée ;

Changer les attitudes, les manières d'agir, l'estime de soi, l'émergence de nouvelles expériences, les néoplasmes psychologiques dans la vie mentale, la découverte de nouvelles opportunités.

La prise de conscience du problème provoque un afflux d'énergie, active la force d'une personne pour surmonter les obstacles. L'objectif, soutenu par un désir sincère et une croyance en sa réalisation, agit comme un facteur de formation du système qui transfère l'activité humaine à un régime spécial qui provoque de nouveaux états de ressources. Le psychologue adhère à un concept optimiste et s'appuie sur les forces de l'individu. L'efficacité du conseil est un indicateur de la compétence professionnelle d'un psychologue.

L'un des aspects essentiels de l'éducation psychologique des enseignants et des parents est de les familiariser avec les méthodes d'une bonne communication avec les enfants, de leur apporter un soutien psychologique et de créer un climat psychologique favorable dans la famille et l'école. Au lieu de se concentrer principalement sur les erreurs et les mauvais comportements de l'enfant, l'adulte devra se concentrer sur le côté positif de ses actions et sur la récompense de ce qu'il fait. Soutenir un enfant, c'est croire en lui. Verbalement et non verbalement, le parent informe l'enfant qu'il croit en sa force et ses capacités. Un enfant a besoin de soutien non seulement lorsqu'il se sent mal, mais aussi lorsqu'il se sent bien.

Afin de soutenir l'enfant, les parents eux-mêmes doivent être convaincus qu'ils ne seront pas en mesure de soutenir l'enfant tant qu'ils n'auront pas appris à s'accepter et à atteindre l'estime de soi et la confiance en eux. Un adulte, sans le savoir, peut offenser un enfant en lui disant par exemple : « Tu ne pouvais pas te salir ! », « Tu pourrais être plus prudent ! », « Regarde comme ton frère a bien fait ! », « Toi je J'aurais dû regarder quand je l'ai fait !" En règle générale, les commentaires négatifs des parents n'ont aucun effet. Des reproches constants comme « tu aurais pu faire mieux » amènent l'enfant à la conclusion : « A quoi bon essayer ? Je ne peux rien faire de toute façon. Je ne pourrai jamais les satisfaire. J'abandonne".

Pour le développement normal d'un enfant, il est parfois nécessaire de corriger les relations familiales, telles que les exigences excessives des parents, la rivalité entre frères et sœurs et les ambitions excessives de l'enfant. Les exigences excessives des parents pour un enfant rendront le succès difficile à atteindre. Par exemple, si les parents s'attendaient à ce qu'un enfant soit «le plus capable» à la maternelle, alors ils attendent la même chose de lui à l'école (ils veulent voir un enfant qui peut faire quelques culbutes à l'avenir en tant que gymnaste). Dans le cas des frères et sœurs, les parents peuvent par inadvertance dresser leurs enfants les uns contre les autres, en comparant les brillantes réalisations de l'un avec les pâles réalisations de l'autre. Une telle rivalité peut conduire à des sentiments intenses pour l'enfant et détruire de bonnes relations.

Le comportement de l'enfant est influencé par son ambition excessive. Par exemple, un enfant, jouant mal à un jeu quelconque, refuse d'y participer. Souvent, un enfant qui n'est pas capable de se démarquer avec quelque chose de positif commence à se comporter négativement avec défi. Ainsi, les fausses manières typiques des parents de soutenir un enfant sont la surprotection, créant une dépendance d'un enfant à l'égard d'un adulte, imposant des normes irréalistes, stimulant la rivalité avec ses pairs. Ces méthodes interfèrent avec le développement normal de sa personnalité et conduisent à des expériences émotionnelles accrues. Un véritable soutien des adultes à un enfant doit être basé sur la mise en valeur de ses capacités et de ses aspects positifs. Si un adulte n'aime pas le comportement de l'enfant, il doit alors montrer à l'enfant qu'il n'approuve pas son comportement, mais qu'il respecte toujours l'enfant en tant que personne. Il est important que l'enfant se rende compte que son échec peut être dû à un manque de volonté ou de capacité à se comporter de manière appropriée. L'enfant doit comprendre que son échec ne diminue en rien son mérite personnel. Il est important que l'adulte apprenne à accepter l'enfant tel qu'il est, y compris toutes ses réussites et ses échecs.

Afin de fournir un soutien psychologique à un enfant, un adulte devrait utiliser ces mots qui fonctionnent pour développer une estime de soi positive et un sentiment d'adéquation chez l'enfant. Au cours de la journée, les adultes ont de nombreuses occasions de créer chez l'enfant un sentiment d'utilité et d'adéquation. Une façon est de démontrer à l'enfant qu'il est satisfait de ses réalisations ou de ses efforts.

Une autre façon est d'enseigner à votre enfant comment faire face à différentes tâches. Cela peut être réalisé en créant une attitude « vous pouvez le faire » chez l'enfant. Même si l'enfant ne réussit pas tout à fait dans quelque chose, l'adulte doit lui faire comprendre que ses sentiments envers l'enfant n'ont pas changé. Les affirmations suivantes peuvent être utiles : « J'étais très content de voir ce qui se passait ! », « Même si quelque chose ne se passait pas comme vous le vouliez, c'était une bonne leçon », « Nous sommes tous humains et nous faisons tous des erreurs ; en corrigeant vos erreurs, vous apprenez."

Ainsi, l'adulte apprendra à aider l'enfant à prendre confiance en lui. Comme l'a dit un parent, c'est comme vacciner un enfant contre l'échec et le malheur. Le rôle central dans le développement de la confiance en soi d'un enfant est joué, comme déjà noté, par la foi en lui des parents et des enseignants. Le parent doit montrer à l'enfant qu'il est un membre important de la famille et qu'il compte plus pour lui que tous les problèmes qui lui sont associés ; enseignant - que l'enfant est un membre nécessaire et respecté du groupe, de la classe.

Les adultes se concentrent souvent sur les échecs passés et les utilisent contre l'enfant. Des exemples de telles évaluations sont des déclarations telles que : « Quand vous aviez un chien, vous avez oublié de le nourrir, lorsque vous avez étudié la musique, vous avez abandonné au bout de 4 semaines, donc je ne pense pas qu'il soit logique que vous vous mettiez à danser maintenant ." Cet accent mis sur le passé peut faire que l'enfant se sente persécuté. L'enfant peut décider : « Il n'y a aucun moyen de changer ma réputation, alors laissez-moi être considéré comme mauvais. Un adulte peut montrer sa foi en un enfant des manières suivantes :

Oubliez les échecs passés de l'enfant ;

Aidez l'enfant à avoir confiance qu'il s'acquittera de cette tâche ;

Permettre à l'enfant de repartir de zéro, en s'appuyant sur le fait que les adultes croient en lui, en sa capacité à réussir ;

Souvenez-vous des succès passés et revenez-y, et non aux erreurs.

Il est très important de veiller à créer une situation de réussite garantie pour l'enfant. Cela obligera peut-être l'adulte à modifier légèrement les exigences de l'enfant, mais cela en vaut la peine. Par exemple, créer une situation qui aidera l'élève à choisir des tâches qu'il, du point de vue de l'enseignant, est capable de faire face, puis lui donner l'occasion de démontrer sa réussite à la classe et aux parents. Le succès engendre le succès et renforce la confiance en soi de l'enfant et de l'adulte. Pour subvenir aux besoins d'un enfant, vous devez :

S'appuyer sur les forces de l'enfant, éviter de souligner ses erreurs ;

Démontrez votre amour et votre respect, montrez que vous êtes fier de votre enfant ;

Passez plus de temps avec votre enfant, apportez de l'humour dans votre relation ;

Être capable d'interagir, laisser l'enfant résoudre lui-même certains problèmes ;

Eviter les sanctions disciplinaires, accepter l'individualité de l'enfant ;

Faire preuve de foi en l'enfant, d'empathie, faire preuve d'optimisme ;

Si l'enfant ne parvient pas à faire face à la tâche, vous pouvez diviser la tâche en plus petites parties, avec lesquelles il pourra faire face.

Certains mots et phrases d'adultes soutiennent l'enfant, par exemple : « Vous connaissant, je suis sûr que vous ferez tout bien », « Vous le faites très bien ». Il y a des mots et des phrases - "destructeurs" qui privent l'enfant de confiance en lui-même: "Vous auriez pu le faire beaucoup mieux", "Cette idée ne pourra jamais être réalisée", "C'est trop difficile pour vous, alors je vais le faire moi-même." ...

Les adultes confondent souvent le soutien avec les éloges et les récompenses. La louange peut être un soutien ou non. Par exemple, des compliments trop généreux peuvent sembler fallacieux à un enfant. Sinon, elle peut soutenir un enfant qui craint qu'il ne réponde pas aux attentes des adultes. Le soutien psychologique consiste à aider l'enfant à se sentir « nécessaire ». La différence entre le soutien et la récompense est déterminée par le temps et l'effet. Une récompense est généralement donnée à un enfant pour avoir très bien fait quelque chose ou pour certaines de ses réalisations au cours d'une certaine période de temps.

Le soutien, par opposition aux éloges, peut venir avec n'importe quelle tentative ou peu de progrès. Lorsque les adultes expriment du plaisir dans ce que fait l'enfant, cela le soutient et l'encourage à continuer ou à réessayer. Vous pouvez soutenir votre enfant des manières suivantes :

Dans des mots séparés ("beau", "super", "en avant", "continuer");

Déclarations (« je suis fier de toi », « tout va bien », « bien joué », « je suis content que tu l'aies essayé », « la prochaine fois, ce sera encore mieux »);

En le touchant (tapoter sur l'épaule, toucher la main, tapoter sur la tête, rapprocher ton visage de son visage, le serrer dans ses bras) ;

Actions conjointes, complicité physique (être proche de l'enfant, marcher, jouer avec lui, l'écouter, lui tenir la main) ;

Expression faciale (sourire, clin d'œil, hochement de tête, rire).

Pour créer une relation de confiance à part entière avec un enfant, un adulte doit être capable de communiquer efficacement avec lui. La communication est un processus verbal et non verbal de transfert de sentiments, d'attitudes, de faits, de déclarations, d'opinions et d'idées entre les personnes. Si les adultes s'engagent à créer des relations satisfaisantes pour eux et leur enfant, ils doivent apprendre à communiquer de manière efficace et responsable. Le psychologue peut recommander aux parents quelques règles pour une communication efficace entre un adulte et un enfant.

1. Parlez à votre enfant d'une manière amicale et respectueuse. Afin d'influencer l'enfant, vous devez apprendre à contenir vos critiques et à voir le côté positif de la communication avec l'enfant. Le ton avec lequel vous vous adressez à votre enfant doit lui témoigner du respect en tant que personne.

2. Soyez ferme et gentil à la fois. Une fois que vous avez choisi un plan d'action, vous ne devriez pas hésiter. Soyez amical et n'agissez pas comme un juge.

3. Réduisez le contrôle. Un contrôle excessif sur les enfants mène rarement au succès. Il s'avère plus efficace de planifier le plan d'action calmement, reflétant la réalité.

4. Soutenez votre enfant en reconnaissant ses efforts et ses réalisations et en montrant que vous comprenez ses expériences lorsque les choses ne vont pas bien. Contrairement à une récompense, un soutien est nécessaire même lorsque l'enfant ne réussit pas.

5. Ayez du courage. Le changement de comportement demande de la pratique et de la patience. Si une approche s'avère peu fructueuse, il ne faut pas désespérer : vous devez vous arrêter et analyser les sentiments et les actions de l'enfant, ainsi que les vôtres.

6. Faites preuve de respect mutuel. Les éducateurs et les parents doivent faire preuve de confiance envers l'enfant et de respect pour lui en tant que personne.

TRAVAIL DE COURS

Violation des relations parent-enfant comme base de la formation de la toxicomanie

introduction

adolescent de la famille toxicomane toxicomane

Au cours des dernières décennies, le sujet de la toxicomanie a été d'actualité. En outre, les questions les plus difficiles restent sur la formation de la toxicomanie.

La toxicomanie est une maladie à la fois sociale et mentale dans laquelle des changements fonctionnels et organiques se produisent dans le corps. Une personne souffrant de toxicomanie, il y a une perte de santé physique et mentale : dégradation de la personnalité, développement de l'agressivité, tromperie.

Étant donné que les fondements de la personnalité d'un enfant sont posés, tout d'abord, dans la famille aux premiers stades du contact, nous considérons qu'il est nécessaire d'étudier les relations parent-enfant sur la base des résultats de tests psychologiques standard, car les violations des relations familiales sous-tendent souvent la toxicomanie.

Dans cet article, les caractéristiques des relations parent-enfant seront considérées du point de vue de la psychanalyse, où il existe une méthode pour étudier l'OPD-2 (Operationalized Psychodynamic Diagnostics). Il ne reflète pas tous les facteurs nécessaires pour divulguer le sujet de ce travail de cours, alors qu'il existe des méthodes ACB et PARI, à l'aide desquelles il est possible d'identifier les violations du processus d'éducation, ses formes pathologiques, ainsi que le type de la relation parent-enfant. Ainsi, les résultats seront décrits dans le paradigme de la psychologie générale, selon les résultats des méthodes utilisées, qui ne diffèrent pas significativement des positions psychanalytiques.

Cibler: l'étude des relations parents-enfants à partir des résultats de tests psychologiques standards.

Un objet:Relation enfant-parent.

Article:Caractéristiques des relations parents-enfants dans les familles avec adolescents toxicomanes, impact de ces relations sur la formation des conduites addictives et leur relation spécifique.

Hypothèse:Les relations enfants-parents dans les familles de toxicomanes comme facteur déterminant l'émergence de conduites addictives chez les adolescents. Le comportement dépendant d'un adolescent est corrélé aux caractéristiques psychologiques de l'éducation familiale des enfants toxicomanes.

Tâches:

1. Donnez une définition des relations parent-enfant.

2. Considérer le développement de la toxicomanie du point de vue des relations parents-enfants.

3. Comparer les relations parents-enfants dans une famille avec un adolescent toxicomane et dans une famille avec un adolescent en bonne santé.

4. Analyser les résultats, tirer des conclusions.

Pour résoudre les tâches, les éléments suivants ont été utilisés méthodes de recherche:étude de matériaux scientifiques, analyse de textes, comparaison des aspects révélés du sujet à l'étude, identification des liens entre eux à l'aide de méthodes psychodiagnostiques (analyse de l'éducation familiale (DIA), PARI par E. Schaeffer et R. Bell).

Structure et portée :dans l'introduction, l'urgence du problème à l'étude est justifiée, le but, l'objet, le sujet, les tâches de l'étude sont déterminés, les méthodes de recherche sont indiquées et une hypothèse est avancée.

Le premier chapitre examine la théorie de la formation de la toxicomanie, ainsi que diverses approches théoriques en psychanalyse. Le deuxième chapitre décrit la justification de l'échantillon et les méthodes de recherche psychologique. Le troisième chapitre présente les résultats de l'étude et leur description. En conclusion, les principales conclusions tirées lors de l'analyse des travaux sont présentées. L'ouvrage contient une liste de références, composée de 7 sources.

1. Formation de la toxicomanie

.1 Relation mère-enfant précoce

Pour mieux comprendre la formation des relations précoces entre mère et enfant, il est nécessaire de définir le concept de « relation parent-enfant ». Dans notre travail de cours, cette définition est envisagée du point de vue de la psychanalyse et sous relations enfants-parents le système des divers sentiments des parents par rapport à l'enfant, ainsi que l'enfant par rapport aux parents, les particularités de la perception, la compréhension de la nature de la personnalité et des actions des uns et des autres sont compris.

La relation précoce entre la mère et l'enfant commence à se développer dès la période périnatale, puis les premières communications inconscientes commencent à apparaître, à savoir : lorsque des pensées sur la maternité apparaissent, une femme réfléchit au contenu qu'elle peut remplir pour son enfant et son "rôle maternel" avec. Pendant la grossesse, les problèmes émotionnels d'une femme sont aggravés, associés à l'apparition de nouvelles sensations et de changements physiologiques dans le corps. Au cours de cette période, le rôle principal d'une femme commence à assumer des conflits intrapersonnels, des problèmes psychologiques non résolus des enfants associés à l'interaction avec la mère, une infantilisation apparaît et le niveau d'anxiété augmente. Lorsqu'une femme s'habitue au rôle de « mère », des expériences de crise apparaissent, au cours desquelles son attitude envers elle-même et le monde change. La peur de la dépendance vis-à-vis de sa propre mère et les problèmes nouvellement découverts de séparation d'avec elle, la solution au problème du maintien du pouvoir, tout cela peut perturber l'équilibre mental de la future mère, ainsi que les fantasmes de satisfaire les besoins et les exigences d'un créature impuissante et dépendante en elle. Des pulsions agressives sont projetées à l'extérieur, sur la mère, qui devient un objet pour le transfert de l'enfant, si la mère n'introjecte pas le transfert, alors la femme en travail a un sentiment aigu de peur. L'affect d'accompagnement le plus important est la gratitude, qui est associée à un sentiment de confiance. Les bons et les mauvais seins sont les premiers objets corporels qui participent aux premiers fantasmes inconscients et représentent la libido ou l'agressivité ; Les « objets internes » deviennent ainsi le reflet de l'histoire du développement des instincts innés de libido et d'agression. Si la mère n'est pas en mesure de répondre adéquatement aux besoins du nouveau-né, cela conduit par la suite à la formation d'un objet sous la forme d'un "mauvais" sein et par la suite à des troubles mentaux chez l'enfant.

René Spitz a également évoqué le fait que les troubles mentaux chez un enfant sont étroitement liés aux troubles émotionnels d'une mère. À l'âge de huit mois, l'enfant traverse le stade de la formation de l'objet libidinal. Cette étape s'accompagne de sentiments d'anxiété chez le nourrisson, qui apparaissent à la suite de rencontres avec des étrangers dans le monde extérieur. Le nouveau-né se rend compte que ce n'est pas sa mère, ce qui signifie qu'elle l'a "abandonné". Dans ce cas, l'anxiété chez l'enfant de huit mois indique de fortes traces de mémoire et confirme le fait que l'enfant a déjà réussi à nouer une relation d'objet avec la mère, qui est devenue son objet libidinal. Lorsque les relations objectales normales sont perturbées, la personnalité de la mère est capable d'agir sur l'enfant comme un poison psychologique, ce qui peut provoquer par la suite des troubles psychotiques chez le nourrisson. R. Spitz a identifié un certain nombre de modèles pathogènes de comportement maternel, qui, en règle générale, sont associés à des troubles mentaux spécifiques chez les nouveau-nés, et apparaissent ensuite à l'âge adulte.

La toxicomanie est un type de trouble mental qui est associé à la consommation de substances psychoactives et se traduit par une dépendance.

Heinz Kohut a avancé sa théorie de la formation de la toxicomanie, qui est devenue déterminante pour l'auto-psychologie. À son avis, la drogue n'est pas un substitut aux objets aimés et aimants ou aux relations avec eux, mais est, en quelque sorte, une substitution pathogène d'un défaut de la structure mentale d'une personne. .

Selon H. Kohut, les parents dans la vision du monde de l'enfant sont des objets de soi et sont présentés comme un ego étendu, que l'enfant peut contrôler dans une certaine mesure. Une telle connexion peut être considérée comme protectrice, à l'aide de laquelle il est possible d'éviter l'expérience traumatisante associée à la prise de conscience de l'impuissance et de la vulnérabilité d'un petit enfant.

Objet de selfie est un un lien particulièrement étroit entre le parent et l'enfant, dans lequel l'autre n'est pas un "je" entier, mais n'est pas non plus complètement séparé. C'est un conglomérat qui comprend un fragment de la relation parent-enfant, un fragment de la personnalité du parent (y compris l'expérience émotionnelle) et un fragment de la personnalité de l'enfant dans une situation de communication (y compris l'expérience sensorielle).

Ainsi, nous pouvons arriver à la conclusion que le comportement addictif de l'adolescent peut apparaître à la suite du manque de formation de relations objectales avec la mère et d'une violation de la formation de relations pré-objectales, ce qui conduit finalement à un moi formé de manière fragmentaire et, en conséquence, l'apparition de "lacunes". Si l'ego n'est pas formé intégralement, alors les "lacunes" apparues lors de la formation des relations d'objet ne seront pas comblées, par conséquent, il sera difficile pour un individu de s'adapter dans la société, compte tenu de l'incapacité de faire face aux frustrations, cela peut conduire à de gros problèmes dans différentes sphères de la vie. Divers types de dépendances peuvent servir de « salut » à ces personnes.

Pour une considération plus complète de l'émergence et du développement de la toxicomanie chez les adolescents, qui apparaissent à la suite de troubles mentaux, il est nécessaire de prendre en compte la dynamique de développement des relations familiales.

1.2 Relations familiales des toxicomanes

Il existe certains types de familles « à problèmes » dans lesquelles un enfant est le plus susceptible de développer une toxicomanie :

Famille destructrice (séparation de membres individuels de la famille, manque de contacts émotionnels mutuels, conflit conjugal chronique ou enfant-parents);

Une famille incomplète (un des parents est absent, ce qui conduit à diverses caractéristiques du développement des relations familiales et, tout d'abord, les frontières entre la mère et l'enfant sont floues);

Famille rigide (dominance complète de l'un des membres de la famille, réglementation stricte de la vie familiale, type d'éducation suppressive);

Une famille brisée (c'est-à-dire une situation où l'un des parents vit séparément, mais maintient le contact avec l'ancienne famille et continue d'y exercer toutes les fonctions, tout en maintenant une forte dépendance affective à son égard).

Dans les familles d'adolescents et d'adolescents toxicomanes, il existe une certaine dynamique qui comprend trois étapes :

Famille jusqu'à la découverte du fait de la toxicomanie (stade de toxicomanie latente).

Le plus souvent, à ce stade, les adolescents peuvent recourir à la consommation de drogue pour échapper à la pression des conflits familiaux, pour réduire l'insatisfaction généralisée.

.Famille en période de toxicomanie « ouverte » (à partir du moment de la découverte du fait de la toxicomanie jusqu'au début de la rééducation psychologique).

Au cours de cette période, la toxicomanie se transforme en une combinaison avec une puissante dépendance physiologique, et les parents et autres membres de la famille sont déjà inclus dans le système de comportement de « toxicomanie » et ils développent une réaction parentale au syndrome de toxicomanie (PADS).

Dans la structure du SRRN, les mères ont peur de perdre un enfant, un sentiment de culpabilité, un sentiment de honte et leurs propres traits rejetés sont projetés sur l'enfant. Pour les pères, dans la structure du SRRN, apparaissent une instabilité émotionnelle et comportementale, le rejet de l'enfant et le rejet du style parental de la mère. Dans les relations parent-enfant, le SRRN se manifeste par le fait que les mères commencent à dominer une surprotection protectrice ou complice, tandis que les pères ont un style instable de relations parent-enfant. Le NRCS est à la base de la formation de la codépendance dans les familles des toxicomanes.

Au cours de la toxicomanie «ouverte» dans les relations enfants-parents, les types d'éducation suivants peuvent prévaloir:

Manque d'implication dans la vie d'un adolescent ou envie de « vivre sa vie pour lui » ;

Hypothèse ou surprotection d'un adolescent ;

Phobie de la perte d'un enfant

Résolution des conflits conjugaux avec l'aide d'un enfant, lorsque la toxicomanie de l'enfant devient une condition de résolution du conflit ;

La position délégante des parents, lorsque la responsabilité de la toxicomanie est imputée exclusivement à l'adolescent ou à l'autre parent ;

L'utilisation d'un adolescent à des fins de manipulation et de pression des époux l'un sur l'autre, comme vengeance « psychologique » ;

Sentiments de culpabilité envers l'adolescent et l'un envers l'autre ;

.Famille pendant la thérapie, la rééducation et après.

La plupart des cas de toxicomanie chez les adolescents et les jeunes sont détectés dans la période précédant la consommation de drogue.

Ainsi, on peut conclure que la formation et le développement des dépendances sont influencés non seulement par la relation précoce entre la mère et l'enfant, mais aussi par certains types de relations familiales, ainsi que le cours de leur dynamique. La prise en compte de l'influence de ces facteurs sur la formation de la toxicomanie est l'occasion d'une compréhension plus complète et plus approfondie de celle-ci.

.3 Comportement addictif des toxicomanes

Pour définir les conduites addictives des toxicomanes, il faut définir les notions : « addict » et « addiction »

Alors, toxicomane est une personne encline à résoudre des problèmes liés à la pression psychologique, à une mauvaise tolérance des frustrations de la vie quotidienne, à travers la formation d'addictions, souvent à partir de produits chimiques.

Ainsi dépendance est un état de conscience caractérisé par un éloignement de la réalité par des moyens artificiels, souvent chimiques. Les addictions les plus fréquentes : alcoolisme, toxicomanie, toxicomanie, addiction au jeu.

Le plus souvent, pour certaines personnes, l'état de pression psychologique ou d'inconfort est insupportable. Ces personnes ont recours à des moyens de "protection" capables de soulager rapidement cette tension en retirant une personne, en changeant sa condition physique de la dure réalité. La simplicité de résoudre les problèmes de cette manière est rapidement fixée et formée. comportement addictif , qui est l'une des formes de comportement déviant. Un tel comportement se caractérise par le désir d'échapper à la réalité en modifiant artificiellement l'état mental à l'aide de certaines substances ou en fixant constamment l'attention sur certains types d'activité.

Caractéristiques psychologiques des personnes ayant des comportements addictifs :

Tolérance réduite aux difficultés de la vie quotidienne, ainsi qu'une bonne tolérance aux situations de crise.

Complexe d'infériorité latente, combiné à une supériorité manifestée extérieurement.

La sociabilité externe, combinée à la peur des contacts émotionnels persistants.

L'envie de dire la vérité.

Chercher à blâmer les autres, sachant qu'ils sont innocents.

Le désir d'échapper à la responsabilité dans la prise de décision.

Stéréotype, répétition de comportement.

Dépendance.

Anxiété.

Le motif principal de la formation d'un comportement addictif est l'insatisfaction vis-à-vis de l'état mental, qui, selon les toxicomanes, est "ennuyeux", "gris", "monotone" => ils prennent des mesures actives pour éviter cet état ou s'en éloigner. En règle générale, ces personnes ne peuvent trouver aucun domaine d'activité dans le monde réel qui pourrait attirer leur attention pendant longtemps, captiver, ravir ou provoquer une autre réaction émotionnelle forte. Ils n'acceptent pas ce qui est considéré comme normal dans la société : le besoin de faire quelque chose, de s'engager dans n'importe quelle activité, de se conformer aux normes, lois et règles acceptées dans la société ou la famille. Les toxicomanes ont souvent une activité réduite dans la vie quotidienne. Mais l'activité addictive est de nature sélective - dans les domaines de la vie qui apportent au moins une sorte de joie à une personne, la sortent de son monde d'insensibilité émotionnelle, elle peut être très active pour atteindre n'importe quel objectif.

1) Sentiments

Au lieu de résoudre les problèmes et les difficultés de manière rationnelle par la conversation, la prise de conscience et l'expression de leurs sentiments, les toxicomanes utilisent des produits chimiques, s'éloignant ainsi de la réalité, « éteignant » leurs sentiments et créant l'illusion de contrôle. De cette façon, les toxicomanes cachent leur vulnérabilité et « fuient » les sentiments de disharmonie. En conséquence, des défenses défectueuses se développent - évitement, déni, rejet de la réalité. En fin de compte, cela conduit à une perte de contrôle sur vous-même et sur votre vie.

) Amour propre

L'estime de soi chez les toxicomanes change au fur et à mesure que la dépendance passe d'insuffisamment faible à insuffisamment élevée.

Changements sociaux.

Il y a une diminution de l'importance, puis une destruction complète des liens sociaux. La personne dépendante cesse de faire partie de la société. Dans le processus de développement de la dépendance, le système de valeurs change. Tout ce qui avait un sens auparavant perd tout sens.

Les relations avec les proches se détériorent assez rapidement. Au début, ils deviennent formels: l'apparence de la vie de famille, des rencontres avec des amis et un être cher est maintenue, mais cela n'est fait que dans le but de préserver le «masque» d'un être cher. Mais avec le temps, il devient de plus en plus difficile pour une personne dépendante de le faire - il n'y a ni désir ni force. Les relations avec ses proches prennent un caractère manipulateur - le toxicomane essaie de profiter de tous les contacts. Au final, il est possible de manipuler de moins en moins les autres, l'aliénation grandit. Les parents perdent espoir, recourent à des mesures sévères. Les relations familiales deviennent hostiles.

Les problèmes commencent dans la sphère sociale et cela est associé à des problèmes dans les sphères mentale et physique. Dans le processus de dépendance, les concepts de normes morales d'une personne s'estompent et des difficultés financières constantes peuvent l'amener à entrer en conflit avec la loi.

Changements spirituels.

Un toxicomane perd son noyau moral. Il devient indifférent à des concepts tels que les idéaux et les valeurs spirituels élevés (foi en Dieu, amour pour la patrie, soin des gens, compassion pour les faibles et les malades, altruisme, abnégation).

) Des relations

Dans l'interaction d'une personne avec elle-même et avec les autres, les fantasmes et les déceptions dominent. La pensée se forme sous forme de fantasmes sur son propre pouvoir ou la toute-puissance d'une drogue ou « penser à volonté » (ils croient tout contrôler, tous les toxicomanes sont de bonnes personnes, c'est ainsi qu'on vit normalement).

Parallèlement, la méfiance se développe envers les autres personnes, y compris les spécialistes (médecins, psychologues, travailleurs sociaux), les toxicomanes pensent que les médecins ne peuvent pas les comprendre, car eux-mêmes ne savent pas ce que c'est.

Les manipulations dominent dans les relations avec les gens (il y a des tentatives pour "appuyer" sur la pitié, ils essaient de justifier leur comportement de drogue par l'agression).

Les toxicomanes perdent complètement la capacité de profiter de la vraie vie.

) Prenant soin de vous

Prenant soin de vous -Attitude de « mépris » envers soi-même, méconnaissance des conséquences mortelles de l'usage de drogues (VIH, hépatite). Même les décès liés à la drogue d'amis proches ne peuvent pas toujours empêcher un toxicomane de les utiliser.

2. Conception de l'étude

L'étude a été menée auprès de parents âgés de 30 à 45 ans, dont les enfants sont toxicomanes. Les sujets du groupe témoin étaient des parents d'adolescents en bonne santé, également âgés de 30 à 45 ans. Les limites d'âge supérieure et inférieure ont été fixées pour deux raisons :

)En moyenne, entre 30 et 45 ans, les parents ont des enfants adolescents.

)En règle générale, c'est à l'adolescence que les familles sont confrontées à l'émergence et au développement de la toxicomanie chez les enfants.

L'étude a été réalisée à un moment opportun pour les sujets afin de créer des conditions confortables pour la mise en œuvre des méthodes et la fiabilité des résultats. Le temps consacré à la mise en œuvre de la méthodologie était individuel, en fonction des caractéristiques individuelles et personnelles des parents. Après traitement des résultats, une base de données a été constituée pour tous les parents ayant participé à cette étude.

Dans ce travail de cours, lors de l'analyse des techniques de psychodiagnostic, les indicateurs sur les échelles seront principalement considérés : surprotection, sous-développement des sentiments parentaux, instabilité du style d'éducation, encouragement de la dépendance de l'enfant aux parents, méconnaissance des besoins de l'enfant, selon lesquels ces types peuvent se développer. Ceci est dû au fait que c'est précisément en fonction de ces facteurs que l'on peut retracer les tendances du développement de la toxicomanie chez les adolescents.

Les méthodes d'examen psychodiagnostique suivantes ont été choisies :

Analyse de l'éducation familiale (DIA)

PARI par E. Schaeffer et R. Bell

Méthodologie "Analyse de l'éducation familiale" (DIA)

Le questionnaire a été développé par V. Yustickis et E.G. Eidemiller. DIA vous permet de déterminer diverses violations du processus d'éducation, d'identifier le type d'éducation pathologisante inharmonieuse et d'établir certaines des causes psychologiques de ces troubles.

Méthodologie "PARI E. Schaeffer et R. Bell" (adaptation par T.V. Nescheret).

À l'aide de la méthodologie PARI (parental attitude research instrument), les caractéristiques les plus générales de l'éducation sont étudiées. Le questionnaire n'est pas lié aux attitudes envers l'éducation d'un enfant en particulier : les parents expriment leur opinion sur l'éducation des enfants en général. Dans le même temps, le PARI affecte non seulement la sphère des relations entre parents et enfants, mais reflète également la position des parents dans les relations interconjugales.

Pour obtenir des données fiables, les matériaux ont été traités à l'aide de méthodes statistiques et mathématiques. Nous avons utilisé le test de Pearson et le test t de Student pour des échantillons indépendants.

3. Comparaison des indicateurs de relations parents-enfants dans les familles avec un adolescent toxicomane et le groupe témoin

Dans cette étude, 32 personnes ont été diagnostiquées dans le centre de désintoxication "Oural sans drogue". Selon l'une des tâches, le groupe de parents a été divisé en 2 sous-groupes: le premier groupe était composé des parents d'adolescents toxicomanes, le second - des parents d'adolescents en bonne santé.

Les résultats suivants ont été obtenus par la méthode d'analyse de l'éducation familiale (DIA) :

Figure 1. Schéma de répartition des indicateurs surestimés selon la méthode DIA

1.Le niveau de soins dans le processus d'éducation.

Indicateur numéro 1 (Hyper-soins). Dans le groupe expérimental, cet indicateur est plus élevé que dans le groupe témoin. On peut conclure que les parents de familles d'adolescents toxicomanes consacrent beaucoup d'attention, de temps et d'énergie à leur enfant. Son éducation devient centrale dans leur vie.

2.La mesure dans laquelle les besoins de l'adolescent sont satisfaits.

Indicateur # 4 (Ignorer les besoins de l'adolescent). Dans le groupe témoin, l'indicateur est plus faible que dans le groupe expérimental. Il s'ensuit que ce style d'éducation est déterminé par un désir insuffisant de répondre aux besoins de l'enfant. En règle générale, les besoins spirituels souffrent, et surtout le besoin de contact émotionnel, c'est-à-dire de communication avec les parents.

3.Le nombre et la qualité des exigences pour un adolescent dans la famille.

Indicateur # 5 (Exigences et responsabilités excessives). Le groupe témoin présentait un indicateur surestimé par rapport à l'expérimental. Cela signifie que les parents d'enfants en bonne santé mettent en avant un plus grand nombre d'exigences pour l'enfant, qui peuvent apparaître sous la forme de responsabilités ou de tâches de l'enfant (études, soins personnels, tâches ménagères, aide aux autres membres de la famille, etc.).

Indicateur n°6 (Manque d'exigences et de responsabilités), un indicateur surestimé est observé dans le groupe expérimental. On peut conclure que le nombre de responsabilités de l'enfant dans la famille est minimisé. Cette caractéristique de l'éducation peut se manifester dans les plaintes des parents selon lesquelles il est difficile d'impliquer l'enfant dans les tâches ménagères.

Indicateur # 8 (Absence d'exigences d'interdiction pour un adolescent). Cet indicateur est plus prononcé dans le groupe expérimental que dans le groupe témoin. Cela signifie que l'enfant des parents d'adolescents toxicomanes peut facilement enfreindre les interdictions tout en se rendant compte qu'aucune punition ne suivra. L'adolescent détermine lui-même le temps de ses loisirs, son mode de vie. Les parents sont incapables d'établir des limites de comportement pour leur enfant, de sorte que l'adolescent ne leur rend pas compte de leurs actions. Ce type d'éducation peut conduire au développement d'un type de personnalité hyperthymique et instable chez un adolescent.

Indicateur n° 9 (Sanctions excessives (punitions) pour violation des exigences). Dans le groupe expérimental, l'indicateur est plus faible que dans le groupe témoin. Les parents d'adolescents toxicomanes sont moins déterminés à recourir à des punitions sévères que les parents d'adolescents en bonne santé.

Indicateur numéro 11 (Instabilité du style parental). Dans le groupe témoin, l'indicateur est plus faible que dans le groupe expérimental. Il s'ensuit qu'un changement brutal dans les méthodes d'influence éducative est la conséquence d'un type d'éducation instable, qui se manifeste sous la forme d'un passage de l'influence libérale à l'influence stricte sur l'enfant et vice versa. En outre, l'attention des parents à l'enfant peut passer d'un rejet accru à un rejet émotionnel de l'adolescent en principe. Ce type d'éducation peut conduire au développement de traits tels que l'entêtement, une tendance à résister à toute autorité.

Raisons psychologiques des écarts dans l'éducation familiale

Indicateur numéro 12 (Élargissement de la sphère des sentiments parentaux). Cet indicateur est absent dans le groupe témoin, mais dans le groupe expérimental il est surestimé. Lorsque les relations conjugales entre parents deviennent pour une raison quelconque destructrices (divorce, décès de l'un des époux, insatisfaction vis-à-vis de la relation du parent, qui joue un rôle important dans l'éducation), une source de trouble de l'éducation apparaît. Les parents essaient avec l'aide d'un adolescent de satisfaire ces besoins qui doivent être réalisés dans la relation psychologique des époux. Souvent, la mère refuse de se remarier. Elle a le désir de donner à l'enfant (généralement du sexe opposé) "tous les sentiments", "tout l'amour". Dans l'enfance également, les relations érotiques avec les parents, telles que la jalousie infantile et le fait de tomber amoureux, peuvent être stimulées. De plus, le parent développe une peur de l'indépendance de l'adolescent, qui se manifeste par le désir de le garder à l'aide d'une surprotection dominante.

Indicateur n° 13 (Préférence pour les qualités des enfants chez un adolescent). Dans le groupe expérimental, cet indicateur est plus prononcé que dans le groupe témoin. En règle générale, les parents d'adolescents toxicomanes essaient d'ignorer la croissance des enfants. Les parents commencent à stimuler activement les qualités des enfants chez les adolescents. Par exemple, la spontanéité, la naïveté, l'espièglerie. Les parents ayant ce type de comportement perçoivent leur enfant, qui est déjà adolescent, « petit ». Souvent, ils admettent qu'ils ne sont pas très intéressés par les grands enfants et que les parents aiment beaucoup plus les petits. En conséquence, le niveau d'exigence des parents envers leur enfant diminue. Ils créent un état imaginaire de surprotection, stimulant ainsi le développement d'un infantilisme malsain chez un adolescent.

Indicateur 15 (Phobie de la perte d'un enfant). Cet indicateur est absent dans le groupe témoin, mais dans le groupe expérimental il est surestimé. On peut conclure que l'attitude des parents envers l'enfant s'est développée sous l'influence de la peur de sa perte. Les parents exagéraient les idées sur la fragilité et la douleur de leur enfant. Une telle peur oblige souvent les parents à percevoir avec anxiété et attention tous les souhaits de l'enfant et à essayer de les satisfaire. Aussi, cette peur peut se manifester dans la petite garde vis-à-vis de l'enfant.

Indicateur # 16 (Sous-développement des sentiments parentaux). Cet indicateur est absent dans le groupe témoin, mais dans le groupe expérimental il est surestimé. Il n'est pas rare que des parents d'adolescents toxicomanes présentent des troubles de l'éducation. Par exemple, la surprotection, la maltraitance des enfants, le rejet émotionnel et autres. En règle générale, la faiblesse et le sous-développement des sentiments parentaux caractérisent les parents présentant une déviation du développement personnel. Une telle déviation est rarement reconnue par eux et le fait de sa présence est reconnu. Extérieurement, il se manifeste par une réticence à interagir avec l'enfant et l'émergence d'un intérêt superficiel pour la vie de l'enfant. Les raisons de la déviation du développement personnel chez les parents peuvent être un manque de chaleur reçue dans l'enfance ou un rejet dans la famille. Les relations tendues et conflictuelles au sein de la famille transfèrent sur l'enfant une part importante des responsabilités parentales, ce qui conduit à de tels types d'éducation : « responsabilité morale accrue » ou « attitude irritable-hostile ».

Indicateur numéro 17. (Projection de ses propres qualités indésirables sur un adolescent) - dans le groupe expérimental, l'indicateur est surestimé. Avec une telle éducation, le parent voit souvent chez l'enfant des traits de caractère qu'il ressent, mais qu'il ne peut pas reconnaître en lui-même. Traits tels que : agressivité, tendance à la paresse, attirance pour les mauvaises habitudes, négativisme, réactions de protestation, incontinence, etc. En essayant de combattre les qualités imaginaires de l'enfant, le parent, dans la plupart des cas le père, essaie d'en tirer un bénéfice émotionnel pour lui-même. Une telle lutte aide à croire le parent que ces qualités ne sont pas en lui. Cela se manifeste le plus souvent par des plaintes concernant les traits négatifs et les faiblesses de l'enfant, ainsi que les punitions qu'ils lui appliquent. Dans de telles plaintes, il y a un manque de confiance en l'enfant et le désir de trouver dans ses actions la "vraie", mauvaise raison. En tant que tel, le plus souvent, il existe des traits avec lesquels le parent lutte inconsciemment.

Indicateur n°19. Un changement dans l'attitude d'un parent envers un adolescent, en fonction de son sexe (de l'adolescent). (Échelle de préférence pour les qualités masculines) - dans le groupe expérimental est plus prononcé que dans le groupe témoin. Ce changement se manifeste chez les parents d'adolescents toxicomanes, chez qui la violation de l'éducation est causée par une surprotection imaginaire et un rejet émotionnel. Dans ce cas, l'attitude du parent envers l'enfant se forme à partir des traits qui sont attribués à son sexe, c'est-à-dire « généralement aux hommes ».

La méthode PARI a donné les résultats suivants :

Figure 2. Schéma de répartition des indicateurs surestimés selon la méthode PARI

Selon le questionnaire PARI, des indicateurs ont été identifiés qui ont des valeurs élevées dans le groupe expérimental, et faibles dans le groupe témoin : indicateur n°22 (protéger l'enfant des difficultés), indicateur n°30 (dépendance de l'enfant vis-à-vis du mère), indicateur n° 31 (encourager la dépendance de l'enfant vis-à-vis des parents), indicateur 40 (obsession parentale). On peut en conclure que les parents d'enfants toxicomanes veulent contrôler leur enfant en tout, le protégeant des soucis qui, à leur avis, peuvent fatiguer l'adolescent. Les parents essaient également de limiter l'influence extérieure sur l'enfant et de l'habituer à une obéissance inconditionnelle. En conséquence, l'enfant devient dépendant de l'adulte, en raison d'une maturité insuffisante, qui est constamment soulignée par les parents et l'obéissance forcée en tout.

Par rapport aux parents d'adolescents toxicomanes, les parents d'adolescents en bonne santé ont les indicateurs surestimés suivants : indicateur n°21 (donner à l'enfant la possibilité de s'exprimer), indicateur n°34 (égalité parents-enfant), indicateur n°41 (compagnie entre parents et les enfants). Il s'ensuit que les parents d'enfants en bonne santé préfèrent majoritairement une éducation de type démocratique. Ils donnent à l'enfant le droit d'exprimer son opinion, de traiter et de communiquer avec l'adolescent sur un pied d'égalité, d'essayer de s'impliquer dans ses affaires, ainsi que de partager et d'encourager ses intérêts et ses efforts.

Conclusion

Pendant le cours, les tâches suivantes ont été accomplies.

L'influence des relations parent-enfant sur la formation de la toxicomanie est envisagée du point de vue des relations précoces entre la mère et l'enfant. Et aussi les types de relations familiales et les particularités du cours de leur dynamique ont été caractérisés. Il s'est avéré que la formation et le développement des dépendances sont influencés non seulement par la relation précoce entre la mère et l'enfant, mais aussi par certains types de relations familiales. En outre, le principal motif de la formation de la toxicomanie est l'insatisfaction de l'état mental, les difficultés d'adaptation dans la société, compte tenu de l'incapacité à faire face aux frustrations, tout cela peut entraîner de gros problèmes dans différentes sphères de la vie, et en tant que résultat, à la fixation et au désir de quitter le monde réel à l'aide de substances chimiques.

Les théories psychanalytiques de Melanie Klein, René Spitz et Heinz Kohut ont servi de base théorique à ce travail. Sur la base des théories des auteurs énumérés, une définition a été donnée des relations enfant-parents, qui représentent un système de divers sentiments des parents par rapport à l'enfant, ainsi que l'enfant par rapport aux parents, les caractéristiques de la perception, de la compréhension de la nature de la personnalité et des actions de l'autre.

Une étude psychodiagnostique a été menée auprès de parents âgés de 30 à 45 ans, dont les enfants sont toxicomanes. Les sujets du groupe témoin étaient des parents d'adolescents en bonne santé, également âgés de 30 à 45 ans. L'échantillon total des deux groupes était composé de 32 personnes.

Les données obtenues ont été traitées à l'aide du test de Pearson et du test t de Student pour des échantillons indépendants.

Sur la base des résultats obtenus, les conclusions suivantes peuvent être tirées du travail de cours qui:

) Les familles de toxicomanes diffèrent des familles avec des adolescents en bonne santé dans des attitudes spécifiques - les parents de toxicomanes ont tendance à être surprotecteurs. Et les familles avec des adolescents en bonne santé se caractérisent par une orientation vers la démocratie, qui se manifeste dans les relations « fraternelles » entre parents et enfants.

) L'analyse des relations intrafamiliales a montré que les parents de toxicomanes se caractérisent par : un style d'éducation instable, qui se manifeste par le passage d'une éducation stricte à une éducation libérale ; sphère élargie des sentiments parentaux; développement des qualités des enfants chez un adolescent; la peur de perdre un enfant, ainsi que la projection de leurs propres sentiments sur l'adolescent, qui ne sont pas acceptés en eux-mêmes.

) Pour les familles avec des enfants toxicomanes, le principal type d'éducation est tracé - la surprotection, qui s'exprime par une attention excessive à l'enfant de la part des parents. Pour ces familles, l'éducation devient la préoccupation principale.

) À la suite de l'analyse de corrélation, il est devenu clair qu'il existe des influences qui peuvent conduire à des déviations développementales dans la formation des relations parent-enfant dans les familles avec des adolescents toxicomanes. Des influences telles que la surprotection, le sous-développement des sentiments parentaux, l'instabilité du style parental, l'encouragement de la dépendance de l'enfant à l'égard des parents, l'ignorance des besoins de l'enfant, etc. Dans le groupe témoin, les relations parents-enfants ont un caractère plus normatif, mais des tendances autoritaires sont tracées, à savoir : rigueur, exigence, interdits.

Ainsi, à la suite de l'étude, l'hypothèse selon laquelle le comportement addictif de l'adolescent est en corrélation avec les caractéristiques psychologiques de l'éducation familiale des adolescents toxicomanes a été confirmée. La violation des relations parent-enfant peut conduire à la formation d'une toxicomanie chez les adolescents.

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