Une crise de trois ans pour un enfant. Un enfant de trois ans est en crise. Périodes critiques

20.09.2019

De nombreux parents savent par des amis, des parents plus âgés, des psychologues et des pédiatres que vers l'âge de 3 ans, le comportement des bébés commence à changer radicalement. Mais presque personne ne parvient à se préparer à une crise à l'avance pendant 3 ans. Hier, un bébé doux et confiant a fait plaisir à ses parents bien-aimés par son obéissance et son bon comportement. Aujourd'hui, sur l'offre habituelle d'aller déjeuner, maman peut entendre des mots durs ou voir une vraie crise de colère.

Un changement brutal dans le caractère, le comportement de l'enfant, son agressivité surprennent les proches aimants. Souvent, les adultes commencent à découvrir qui est responsable de la mauvaise éducation du bébé. Dans la crise à venir, ni les parents eux-mêmes ni les méthodes de leur éducation ne sont à blâmer. Le moment est venu où le petit homme commence à se réaliser comme une personne indépendante. Le gamin croit qu'il est déjà grand, adulte, il peut tout faire lui-même. L'attention, les soins et la tutelle des parents pendant une miette de trois ans font qu'il est toujours considéré comme impuissant, ils ne lui font pas confiance. C'est pourquoi les bébés commencent à montrer une attitude négative envers leurs proches.

La psychologie de la crise d'un enfant de 3 ans prouve qu'il s'agit d'une étape obligatoire dans le développement d'un enfant, aidant le bébé à prendre conscience de lui-même en tant que personne. Il n'est pas nécessaire de savoir lequel des adultes n'a pas bien élevé l'enfant. Nous devons consolider toutes nos forces pour aider la petite personne têtue à survivre à cette période difficile de la vie.

Il n'est pas tout à fait exact de dire que la crise survient à exactement 3 ans. La période de crise peut commencer chez les enfants dès 2 ans et durer jusqu'à 4 ans. La durée et l'intensité de la crise dépendent du tempérament de l'enfant: par exemple, les personnes colériques sont plus excitables, et les phénomènes de crise chez ces enfants passent souvent par de violentes hystériques.

L'intensité de la crise de 3 ans peut également être influencée par le style d'élevage des enfants adoptés dans la famille. Dans les familles ayant une méthode dictatoriale pour élever un enfant, les manifestations de la crise peuvent être plus violentes et plus intenses. Les enfants de ces familles sont souvent opprimés par des méthodes psychologiques et physiques. Ayant réussi par la force à partir des miettes de l'obéissance extérieure, les parents créent les conditions préalables à de graves problèmes psychologiques dans l'avenir de leur enfant.

La crise de 2 ans chez les enfants ne se distingue pas séparément, car c'est le début d'une période de crise difficile chez les imbéciles de trois ans. Face aux premières difficultés de la période de crise, les parents sont avant tout concernés par la question: combien de temps la crise dure-t-elle 3 ans pour un enfant. La durée de la période de crise peut aller de plusieurs mois à plusieurs années. Une période aussi longue dépend du comportement des parents, de leur volonté de rencontrer leur enfant à mi-chemin et de résoudre ensemble des problèmes difficiles. La crise d'un enfant oblige les parents à surestimer certaines des méthodes d'élevage des enfants.

La manifestation externe de la crise s'exprime dans le désir du bébé de tout faire par lui-même, souvent contre sa propre volonté. «Moi-même», «Je ne veux pas», «Je ne veux pas» - c'est ce que les adultes de la famille devront écouter très souvent. Refusant l'ordre établi, les règles de comportement dans la famille, l'enfant forme son indépendance, tout en créant les conditions préalables à l'estime de soi personnelle.

Les garçons sont beaucoup plus têtus que les filles. Mais les filles sont plus souvent capricieuses. Dans la période active de la crise, des accès d'entêtement et de sautes d'humeur surviennent 5 à 19 fois par jour.

La manifestation de la crise

La psychologie caractérise la manifestation des phénomènes de crise chez les enfants de trois ans comme «sept étoiles des symptômes». Les symptômes de crise suivants ont été identifiés depuis 3 ans:

Les psychologues recommandent de se préparer à l'avance à l'étape difficile de la croissance d'un enfant. Dès l'année où le bébé a commencé à marcher, les soins ne doivent pas se transformer en surprotection. Vous n'avez pas besoin de tenir le bébé par la poignée tout le temps: laissez-le courir. Faites attention à son humeur, à ce que veut le bébé.

Lorsqu'un enfant atteint l'âge de deux ans, il peut déjà parler à sa mère de ses problèmes et difficultés. Ne repoussez pas l'enfant. Écoutez votre enfant, tenez compte de son opinion. Et puis, à l'âge de trois ans, le bébé ressentira l'amour et la compréhension de ses parents, il sera sûr que sa famille le comprendra toujours. Au début de la crise, au cours de la troisième année de vie du bébé, le bébé aura le sentiment qu'il est sous la protection de sa famille. La crise elle-même chez ces enfants passera sans excès violents et ne prendra que quelques mois.

La science de la psychologie étudie en détail l'âge de 3 ans. À cet âge, l'estime de soi commence à se former chez de nombreux enfants, les fondations d'une future personnalité sont posées. Cela dépend de la réaction des adultes comment cette période de crise peut passer dans la jeune génération: le bébé grandira-t-il pour devenir une personne forte et volontaire ou deviendra-t-il un hystérique de faible caractère? L'enfant aura-t-il confiance en lui ou le bébé aura-t-il un tas de complexes qui interféreront avec son développement?

Pour un passage plus réussi de la phase de crise pour un enfant de 3 ans, afin que cela dure le moins possible, la psychologie a développé plusieurs conseils pour les parents d'enfants de 3 ans:

Nous combattons les caprices

Le plus gros problème de la crise de 3 ans est les caprices et les crises de colère fréquents des petits têtus. Pour éviter les hystériques, les caprices, vous devriez discuter de vos actions avec les enfants à l'avance. Sortir à l'épicerie du dîner ne signifie pas que vous devez acheter un nouveau jouet. Parlez à l'enfant, expliquez où vous allez, demandez son avis.

Si l'enfant est déjà hystérique, évitez les cris et les menaces, restez calme. Les enfants adorent faire des crises de colère dans un endroit bondé, emmener l'enfant capricieux dans un coin tranquille où il n'y aura pas de spectateurs. Ne commencez pas à donner des conférences et à élever des enfants devant d'autres personnes. Embrassez mieux le bébé. Dites à votre enfant à quel point vous l'aimez et comment ce comportement agité vous bouleverse.

N'utilisez en aucun cas des châtiments corporels ou physiques. Le petit homme ne fera que devenir amer, son entêtement ne peut que grandir. Le bébé commencera à avoir peur des parents. N'insultez jamais votre enfant, ne l'appelez pas un bourreau, un tyran. Félicitez tous les succès. Ne vous moquez pas de l'échec. À cet âge, de nombreux enfants ont de nouvelles peurs auxquelles le bébé ne peut pas faire face seul. Les enfants commencent à avoir peur des hauteurs, de l'obscurité, de la peur des étrangers et d'un immense espace.

Comment nous avons survécu à la crise

Olga, 28 ans
Son Makar, 4 ans

Mon fils était méchant depuis l'enfance, mais jusqu'à 2 ans tout se limitait au refus de manger de la soupe et au refus de ranger les jouets, je me souviens de moi-même que c'est normal. Et quand nous l'avons envoyé à la maternelle, quelque chose d'inimaginable a commencé. Cris et crises de colère le matin, les enseignants se plaignaient constamment qu'il n'allait pas jouer, offensait les autres enfants, ne mangeait pas du tout. Nous avions alors vraiment peur et avons ramené Makar à la maison pendant plusieurs mois, j'ai pris des vacances, et mon mari et moi avons étudié à tour de rôle à la maison, essayant de comprendre comment surmonter la crise. Bien sûr, au début, j'ai juré, crié, je pouvais le gifler, mais le hurlement n'a fait que s'intensifier, puis nous avons décidé d'agir de deux manières - contrat et ignorance. Il s'est avéré ne pas prêter attention aux crises de colère, Makar est devenu plus calme quand il a réalisé qu'il n'obtiendrait rien de cette manière, il a lui-même commencé à faire des compromis. En conséquence, après trois mois, nous sommes retournés calmement à la maternelle et à l'âge de 4 ans, même les caprices sont devenus une rareté pour nous.

Jeux correctionnels: aider à surmonter la crise

Peu importe la durée de la crise à l'âge de trois ans et avec quelle intensité elle se manifeste - il est nécessaire d'aider l'enfant à la combattre. Une attitude compréhensive seule ne suffit pas, surtout si l'enfant a déjà développé l'habitude de faire des crises de colère à un certain moment - aller au magasin, déjeuner et dîner, aller au lit. Faites un mémo de ces cas et conservez-le avec vous afin que vous puissiez trouver une solution à tout moment. La persuasion n'aide pas toujours, donc dans certains cas, vous pouvez utiliser le jeu comme une méthode pour gérer une crise.

"But"

Simulez une virée shopping avec l'enfant dans le rôle d'un vendeur. Laissez votre jouet préféré être un client qui se comporte horriblement, crie et demande des bonbons. Essayez de calmer le «client» violent avec l'enfant, mais ne dites pas à la fin du jeu: «Vous vous comportez de la même manière».

Les jeux familiaux sont les préférés des enfants. Laissez votre fille ou votre fils mettre au lit votre voiture ou votre poupée préférée. Il doit lui chanter une chanson, lui raconter un conte de fées - tout faire comme un adulte. Après cela, le bébé se calmera non seulement tout seul, mais ira également au lit, car il suit toujours l'intrigue du jeu.

"Conte"

Imaginez ensemble une intrigue d'un conte de fées, dans laquelle il y aura de nombreux exemples qui reflètent d'une manière ou d'une autre le comportement de votre enfant. Ne vous concentrez pas sur les similitudes, mais analysez la situation, demandez comment se comporter au mieux au héros dans telle ou telle situation.

Conclusion

Le bébé peut cacher ses peurs derrière des caprices, seules la sensibilité et l'attention au comportement des enfants peuvent aider à surmonter ces peurs. Des personnalités aussi connues que le professeur Vygotsky et le docteur Komarovsky ont une vaste expérience dans la sortie d'enfants de la crise caractéristique de l'âge de 3 ans. Il propose des méthodes pour surmonter la période de crise sans grandes pertes émotionnelles.

Bonjour, chers lecteurs! Savez-vous ce qui arrive à un enfant à trois ans? De nombreux enfants à cette époque se transforment en tyrans intolérables. Les parents sont choqués ... Qu'est-il arrivé à leur fils ou leur fille doux et flexible?

J'ai beaucoup entendu parler de cette crise. Mais j'étais sûr qu'il nous dépassera certainement. Après tout, je suis une mère tellement avancée, j'écoute toujours le bébé, donne la liberté, respecte sa personnalité ... Cependant, quelques mois avant que ma fille ne mette ma confiance en moi en mille morceaux.

Qu'est-il arrivé?

Je n'entrerai pas dans la psychologie. Décrivez comment, à l'âge de trois ans, le bébé commence à se réaliser d'une nouvelle manière, commence à se séparer activement de ses parents, etc. Vous pouvez beaucoup parler de ce sujet, et tous ces mots n'auront aucun sens.

Important - que se passe-t-il dans la pratique? Communiquant avec des mères de trois ans, j'ai identifié les schémas suivants:

l'enfant a sa propre opinion, contrairement à l'opinion des parents;
pour toute demande et suggestion, les parents entendent un «non» ferme;
l'obstination commence à déraper;
souvent cette période est accompagnée d'hystériques - sous les formes les plus diverses;
l'enfant agit souvent à l'encontre de ses aînés.

La crise de trois ans est différente selon les enfants. Quelqu'un presque imperceptiblement. Quelqu'un l'a brusquement. Et certains enfants ont toujours été très têtus, de sorte que leurs mères n'ont pas vu de changements majeurs.

On peut en dire autant de la durée de la crise. Quelqu'un a un mois. Et pour quelqu'un - un an ... Mais le plus souvent, le pic d'entêtement dure 2-3 mois. Ensuite, il y a une amélioration. L'enfant recommence à entrer en contact avec les parents.

Notre expérience

Si près de trois ans vous commencez à sentir que vous ne pouvez pas faire face à l'enfant ... Ne paniquez pas. Ce n'est pas parce que vous êtes une mauvaise mère. Pas parce que vous avez fait beaucoup d'erreurs dans votre éducation. Et cela ne signifie pas que votre bébé sera désormais toujours têtu et incontrôlable.

De nombreuses mères sont confrontées à une situation similaire. Tres beaucoup! Tu n'es pas seul. Et tout va bien pour vous.

Jusqu'à l'âge de 2,5 ans, j'ai étudié avec diligence les principes de ma fille. A obtenu un certain succès dans ce domaine. Au lieu d'interdictions sévères, j'ai essayé d'expliquer à ma fille pourquoi ceci ou cela est impossible. J'ai essayé de réagir avec amour à toute erreur du bébé.

Ma fille marchait souvent vers moi, écoutait mes paroles ... Et en général elle n'était qu'un ange, pas une enfant! Tout ce que nous avions était presque parfait. Et les rares moments «imparfaits» ont été gérés pacifiquement et avec amour.

Cela ne veut pas dire que la fille était douce et obéissante. Non, elle a toujours eu son propre caractère et, par nature, elle est une leader. Mais avant la crise de l'âge de trois ans, il était possible d'être d'accord avec elle. Quelque chose pourrait être expliqué. Ou en quelque sorte transmettre votre pensée ...

Mais vers 2,9, des changements spectaculaires ont commencé à se produire. Ma fille ne voulait plus écouter d'arguments ... Pour toute suggestion, on n'en entendait qu'une: "Non !!"

L'hystérie a commencé. Sans raison valable. Par exemple, elle pourrait faire une crise de colère pour qu'elle reçoive quelque chose qui n'est pas dans la maison. Ou, par exemple, pour qu'ils lui donnent immédiatement du porridge et que le porridge ne soit pas encore prêt - il est cuit sur la cuisinière. Aucun argument n'a aidé. C'est nécessaire - c'est tout!

Heureusement, les crises de colère se sont terminées rapidement. Mais le «non» catégorique est resté jusqu'à la troisième année. Si plus tôt, après avoir renversé de l'eau, elle essuyait calmement la flaque d'eau avec un chiffon, mais maintenant elle n'acceptait de le faire pour rien.

Elle a catégoriquement refusé de ranger les jouets. Même s'il n'y avait que deux poupées par terre. A refusé de porter des culottes. Aller aux toilettes. Allez au lit (plusieurs fois même endormi sur le sol). Il y a du sable dans la rue. Et fais tout ce que j'ai interdit.

Mais il est vite passé. Et maintenant ma fille, bien que moins réactive qu'avant ... Mais déjà assez calme. Parfois, il accepte même de retirer certains jouets.

Que faire?

Cela dépend beaucoup de maman. Et dans de telles crises, il faut prendre la bonne position ... Aider l'enfant à traverser rapidement cette période de la vie.

En règle générale, à trois ans, un enfant manque de liberté. Il veut être plus indépendant. Je veux sentir mon importance. Et toute la crise est une sorte de rébellion pour la liberté. Nous devons satisfaire ce besoin de liberté. En tous cas.

Cependant, vous devez d'abord vous assurer que l'objectif du bébé est la liberté et non l'attention de maman. Les caprices pour attirer l'attention est une histoire complètement différente. Ce n'est pas une crise de trois ans. Et ces caprices sont "guéris" par la chaleur et l'amour.

Si vous comprenez que l'enfant a vraiment déclenché une «émeute», écoutez les conseils suivants:

Ne paniquez pas et ne vous blâmez pour rien.
Essayez de traiter votre enfant avec respect. Montrez plus d'attention à son opinion, à ses intérêts. Ce n'est plus un tout petit bébé, mais presque un adulte!
Donnez à votre enfant la possibilité de choisir le plus souvent possible. Laissez-le choisir parmi les options proposées où vous irez vous promener, ce qu'il portera, ce que vous cuisinerez pour le dîner ... Cherchez des choix à chaque tournant.
Souvent à votre question: "Allez-vous manger de la soupe ou du gruau?" le bébé répondra - "Pâtes!" Mais ne vous découragez pas. Expliquez qu'il n'y a pas de pâtes dans la maison. Il n'y a que de la soupe et du porridge. Si l'enfant dit cela, il ne mangera rien ... Respectez son choix. Ne le laissez rien manger.
Essayez d'être aussi doux que possible avec votre bébé. Donnez-lui autant d'amour que possible. Si le bébé lui permet de faire des câlins (au moins parfois!), Faites un câlin. Au moins le matin. Jouez à plus de ses jeux préférés. Dites des mots doux. Montrez que vous l'aimez quoi qu'il arrive.
Parlez comme vous comprenez le bébé. Que vous comprenez à quel point il est bouleversé de ne pas pouvoir dîner avec des pâtes. Exprimez ses sentiments: "Vous êtes triste, vous êtes bouleversé, vous êtes en colère."
Parfois, vous devez montrer votre non dur. Si l'enfant a commencé quelque chose de dangereux, vous devez l'arrêter fermement et de manière décisive. Peu importe à quel point il est hystérique. Vous devez prendre position: «Vous ne pouvez pas faire ça. Par conséquent, malheureusement, je dois vous emmener loin d'ici. "
Si vous ne pouvez pas vous passer de punition, punissez. Mais pas avec une fessée. Il est important de retirer l'enfant d'une manière ou d'une autre. Et ne le faites pas avec colère, mais calmement, par sens du devoir. J'ai emmené ma fille à la porte de la chambre. Pendant une minute ou deux. C'était une grave punition pour elle.
Séparez le comportement du tout-petit de celui de l'enfant. Il ne se comporte pas de cette façon parce qu'il est mauvais. Mais parce qu'il y a des changements en lui qu'il ne peut pas «digérer» calmement. L'enfant lui-même reste bon et aimé.
Cette méthode n'est pas souhaitable, mais je l'ai utilisée par désespoir. Trouvez un moment de votre propre gain. Et présentez-le comme une conséquence logique. Par exemple, ma fille a dispersé des objets et des jouets. Ce à quoi je dis que je ne jouerai pas avec elle tant qu'elle n'aura pas tout enlevé. Parce que je ne joue pas dans le désordre. Pour cela, ma fille a continué à augmenter le désordre, mais j'ai eu beaucoup de temps libre. Il est important ici de ne pas dévier de vos paroles.
Réduisez autant que possible les opportunités de conflit. Par exemple, retirez la mosaïque jusqu'à des temps meilleurs si vous ne souhaitez pas la collecter dans tout l'appartement. Éloignez les vêtements hors saison (si le bébé insiste pour marcher dans une veste en été). Ne vous promenez pas avec le scooter si l'enfant ne veut pas le reprendre. Etc.

Les crises infantiles sont aussi l'occasion de regarder en soi. Voyez vos lacunes, évaluez le champ non labouré pour travailler sur vous-même. Quand un enfant est obéissant, il me semble que je suis une très bonne mère. Mais la crise révèle tous nos problèmes ... et nous aide à devenir meilleurs.

Par conséquent, il est important d'accepter cette étape de votre vie avec votre bébé avec gratitude. Apprenez à être plus sage, plus patient, plus doux. Apprenez à aimer votre enfant. Servez-le de manière désintéressée. Dans de telles crises, vos motivations sont clairement visibles. Prenez-vous soin de votre bébé pour qu'il vous plaise? Ou simplement parce qu'il est votre fils et que vous l'aimez de n'importe qui?

Excellente conférence d'un psychologue renommé sur le thème de la crise pendant 3 ans:

Les enfants grandissent et se développent rapidement, ravissant leurs parents de leurs succès. Mais un moment arrive où la famille cesse de reconnaître l'enfant - il devient désobéissant, têtu, parfois même agressif. Ce comportement des enfants dans les relations avec les autres s'appelle une crise de trois ans.

Qu'est-ce que la crise des enfants de 3 ans?

La crise de trois ans est la première crise d'âge dans la vie d'une personne. C'est le nom de la période de transition de la petite enfance à la maternelle. A ce moment, une restructuration radicale des mécanismes de la personnalité du bébé a lieu, de nouvelles touches apparaissent dans son esprit. D'autres approches des relations avec les autres sont en cours d'élaboration.

Selon les psychologues, une crise de trois ans est un concept plutôt conventionnel. De tels changements de comportement de différents enfants peuvent être observés à différents âges. Cela se produit généralement dans la période de 2 à 4 ans. Le moment de la crise est également conditionnel et ne dure généralement pas longtemps - plusieurs mois. Le degré de sa gravité dépend principalement des qualités individuelles de l'enfant.

L'évolution de la crise sous une forme aiguë, accompagnée d'hystérie et d'émeutes, peut être le résultat d'un système éducatif autoritaire, de la suppression de l'indépendance des enfants, ainsi que de l'utilisation inadéquate des interdictions et des sanctions. L'aggravation des relations entre enfants et adultes dans la même mesure peut être facilitée par une autre méthode d'éducation - la surprotection et, en outre, des exigences incohérentes et incohérentes.

Les principales caractéristiques de la période de crise sont:

Manifestations du despotisme. Les enfants essaient de subjuguer tout le monde et surtout leurs parents, exigeant de satisfaire tous leurs désirs.
Dépréciation. La valeur des choses qui étaient auparavant importantes pour l'enfant est perdue. La confirmation de cela peut être des conflits avec les parents, des querelles avec les enfants sur le terrain de jeu, une manipulation imprudente de jouets précédemment aimés.
Manifestation de protestation. La formation de compétences d'indépendance et d'indépendance peut être accompagnée de singeries rebelles. L'enfant exige que les adultes prennent leur indépendance au sérieux. L'enfant, ne ressentant pas l'approbation de ses actions de la part des parents, exprime une protestation, qui peut être une violation des normes habituelles de comportement et de communication avec les aînés.
La volonté est l'un des principaux signes de l'âge de crise des enfants. L'enfant n'est pas capable de calculer ses propres capacités, satisfaisant le besoin de connaissance du monde qui l'entoure. Et cela peut conduire à une autre situation de conflit avec les adultes. Les parents ne réalisent pas toujours que le bébé ne va pas interférer avec eux. Ce n'est qu'une manifestation de caractéristiques d'un enfant telles que la curiosité et l'activité, ce qui est extrêmement important pour la confirmation de sa personnalité, ainsi que pour son développement personnel.
Manifestation d'obstination. C'est une opposition à tous les systèmes et règles de la structure familiale.
L'entêtement, ce qui suggère que le bébé ne renoncera en aucune circonstance à ses demandes simplement pour la raison qu'il l'a exigée des adultes. Cependant, l'obstination frôle parfois la persévérance et les parents doivent pouvoir distinguer ces caractéristiques de l'enfant.
Négativisme. Cette confrontation est principalement une personne. Par exemple, à la maison, un enfant peut ignorer l'un de ses proches et à la maternelle, il peut montrer son attitude négative envers l'un des enseignants.

À un moment où les enfants essaient de se comprendre, lorsqu'ils sont séparés émotionnellement des adultes, où leur estime de soi commence à se former, les parents doivent être particulièrement prudents. Pour accompagner votre bébé dans cette période difficile pour lui et essayer d'assurer un déroulement rapide et facile de la crise, le parent doit suivre les recommandations suivantes:

Arrêtez de surprotéger l'enfant et comprenez qu'il a le droit d'être indépendant. À cette fin, il est recommandé de dresser une liste de choses que le bébé est capable de faire et de le laisser faire. Vous ne devez jamais refuser l'aide offerte par votre enfant. Même si cela ne fait qu'interférer. La seule exception peut être les cas qui peuvent lui présenter un danger.
Dans certains cas, pour éviter les conflits, les parents peuvent être trompés en donnant à l'enfant le droit de choisir. Par exemple, de quelle tasse il boira du lait aujourd'hui.
Pas pour commander, mais pour demander. Par exemple, vous pouvez demander à votre bébé de servir quelque chose.
Contrôler son propre comportement en cas de crises de colère chez un enfant - dans ce cas, élever le ton est inacceptable. Ce n'est que grâce au comportement calme des parents, qui ne réagissent en aucune manière à la crise de colère, le bébé comprendra que de cette manière, il est peu probable qu'il réalise ce qu'il veut. En conséquence, la nécessité d'un tel comportement disparaîtra.
Évitez les conflits et les différends. Vous ne devriez pas supprimer l'obstination de l'enfant par la force, car il essaie simplement de défendre son opinion.
Apprenez à céder au bébé dans les petites choses. Par exemple, vous pouvez parfois vous permettre de jouer un peu plus longtemps avant de vous coucher.
Négociez avec les enfants, mais assurez-vous de tenir toutes vos promesses.
Cet âge des enfants implique l'utilisation de techniques de jeu dans le processus éducatif. Par exemple, lorsque l'enfant ne veut pas nager, vous pouvez lui demander de laver le jouet.
N'oubliez pas de louer l'enfant et d'encourager toutes ses bonnes actions. L'âge de trois enfants est un moment où ils sont déjà fiers de leurs propres succès et réalisations, par conséquent, la reconnaissance de leurs parents est très importante pour eux.
Vous ne devriez jamais comparer vos enfants avec des étrangers. Un tel comportement des parents peut provoquer chez eux une attitude négative envers les pairs, car à ce jeune âge, les enfants n'ont pas encore développé un sentiment de rivalité utile. Il est nécessaire de faire comprendre à l'enfant qu'il est en train d'apprendre tout et que son succès à l'avenir sera de mieux en mieux.
Aucune caractéristique négative de l'enfant en cas d'échec. Cette attitude peut lui faire beaucoup de mal et, à l'avenir, causer toutes sortes de problèmes psychologiques. L'enfant a besoin d'être soutenu dans n'importe quelle situation et a expliqué que si cette fois quelque chose tournait mal, ce n'était pas grave. La prochaine fois, tout s'arrangera certainement.

La patience est la clé dans chaque situation. Les bons parents peuvent grandement faciliter le déroulement d'une crise aussi difficile pour un bébé, en tenant compte des caractéristiques de l'enfant, en faisant preuve d'amour et de patience. Seule cette position les aidera à se rapprocher du bébé et à comprendre ses désirs, et le petit se sentira le plus important, le plus nécessaire et le plus aimé.

À l'âge de 1,5 à 2,5 ans, un enfant surmonte une «distance» colossale dans le développement.À l'âge de 2,5-3 ans, il se développe en une personnalité - la seule et unique, et cette personnalité de trois ans commence clairement à se déclarer. Et ici, les événements historiques commencent à changer les uns après les autres.
Un jour, nous trouvons un clou soigneusement enfoncé dans notre armoire en acajou préférée, le lendemain un morceau de poisson rouge, acheté pour la table de fête, est dans le bol du chat. Ensuite, l'enfant peut venir à l'esprit de laver lentement le téléphone portable de son père avec du savon ou de dessiner un arbre de Noël dans son passeport pour la beauté. Puni pour le premier, le deuxième, le troisième et encore une fois, après une demi-heure, le bébé peut être pris en flagrant délit en essayant d'arroser des fleurs en papier peint à partir d'un arrosoir ou de laver le chat dans la machine à laver. Ici déjà, la pensée s'installe parmi les parents, est-ce qu'il se moque vraiment?
Toute accalmie dans la pépinière commence à paraître suspecte à un adulte, en général, il semble que vous êtes en première ligne et que votre «chef des Peaux rouges» est sur le sentier de la guerre.
À l'âge de 2,5 ans, le discours de l'enfant est déjà bien développé. Même les enfants qui ne s'expriment pas encore activement, tout de même, tout à fait clairement au point et hors de propos, se mettent à répéter: "Moi-même!"
Surtout activement ces mêmes impulsions d'indépendance se manifestent lorsque nous sommes en retard quelque part et que nous ne pouvons absolument pas attendre que le bébé satisfasse à son caprice, comme il nous semble.
En général, l'enfant est constamment en opposition. Il fait tout dans l'autre sens, comme s'il provoquait délibérément un conflit. Il est impossible de le nourrir, de le coucher ou de le chercher pour une promenade sans scandale. De plus en plus souvent, il y a des concerts dans le magasin ou dans la rue.
Cette créature petite mais très intelligente comprend qu'il est plus facile pour nous de céder que d'être déshonoré. Le niveau de développement émotionnel et intellectuel de sa personnalité permet même de faire chanter ses parents!
Cela est particulièrement évident lors de l'adaptation à la maternelle. Les parents ne trouvent pas de place pour eux-mêmes après la crise de colère que le bébé a lancée dans les vestiaires. A leur travail, tout tombe hors de contrôle, car ils sont sûrs que leur bébé va très mal dans le jardin, ce n'est pas en vain qu'il a sangloté! Mais cela ne vient même pas à l'esprit de maman, elle refuse de croire que lorsqu'elle est sortie dans la rue les mains tremblantes, son fils ou sa fille essuie ses larmes et (juste là!) Demande ce qu'il y a dans le jardin pour le petit déjeuner!
Que ce passe-t-il? Nous élevons l'enfant, comme toujours: modérément strict, modérément démocratique. Pourquoi l'enfant cesse-t-il soudainement de compter avec nous? Pourquoi des autorités inébranlables s'effondrent-elles du jour au lendemain? Et le fait est que vous êtes confronté à la pointe de l'iceberg psychologique, qui repose sur la fameuse crise de 3 ans.
Le sommet de l'iceberg
Une crise de 3 ans est un diagnostic. Comme les médecins le supportent sur la base des symptômes caractéristiques de la maladie, les psychologues qui étudient les modèles de développement de l'enfant liés à l'âge ont identifié et formulé un groupe de symptômes de crise «moi-même».
Négativisme. Une réaction négative associée à l'attitude d'une personne envers une autre. L'enfant refuse généralement d'obéir aux demandes des adultes. Mais le négativisme ne doit pas être confondu avec la désobéissance.
Entêtement. L'entêtement et la persévérance sont des qualités différentes. Le premier est que l'enfant insiste sur sa décision. La personnalité fait une demande et veut être comptée.
Obstination. Il est proche du négativisme et de l'entêtement, mais il a des caractéristiques spécifiques. L'obstination est une protestation contre l'ordre qui existe chez nous.
Volonté de soi. L'enfant veut faire quelque chose lui-même. En partie, son comportement ressemble à la crise de la première année, mais là, le bébé aspirait à l'indépendance physique. Ici, nous parlons de choses plus profondes - d'indépendance dans leurs propres intentions, conceptions.
Dévaluation des adultes. De nombreux parents décrivent l'horreur de la famille lorsqu'une mère entend pour la première fois un «imbécile» d'un enfant. Le bébé sélectionne les épithètes en fonction des caractéristiques de la communication intra-familiale.
Protestation anti-émeute. Il se manifeste par de fréquentes querelles avec des adultes. «Tout comportement prend des traits de protestation, comme si l'enfant était en état de guerre avec les autres, en conflit constant avec eux», écrivait à ce propos le psychologue pédagogique Vygotsky.
Lutte pour le despotisme. Elle est plus courante dans les familles avec un enfant unique. L'enfant montre un pouvoir despotique par rapport au monde qui l'entoure et le cherche de nombreuses manières.
Fierté de la réussite. Le bébé commence à être sensible à ses actes et à ses actions, expérimente intensément les actions réussies et infructueuses. S'évalue en fonction de ses performances pratiques.
Un groupe de symptômes associés à l'imagination. L'imagination développée se manifeste de deux manières. D'une part, son développement forme la base de l'activité objective de l'enfant, il a la capacité de prévoir le résultat. De plus, pendant cette période, le bébé commence à jouer de manière autonome, notamment en composant des histoires qui ne lui arrivent vraiment pas, ou en communiquant avec un partenaire imaginaire.
D'un autre côté, l'imagination peut agir comme une fonction protectrice. Ainsi, un enfant commence soudainement à se vanter de réalisations inexistantes, et un enfant qui échoue chronique commencera à inventer le succès, à composer de plus en plus de nouvelles réalisations. Deuxième naissance
Tous les processus mentaux se développent dans une activité objective. Les actions avec des objets sont améliorées des manipulations élémentaires à la maîtrise de fonctions spécifiques: manger avec une cuillère, balayer avec un balai. Petit à petit, le bébé se rend compte que ce n'est pas le sujet qui guide son intérêt, comme il le semblait auparavant, mais au contraire, il le subordonne à ses intérêts. L'enfant apprend à planifier ses actions avec le sujet et à anticiper le résultat. En même temps, il commence à remarquer le lien entre une action réussie ou infructueuse et la réaction d'un adulte. Grâce à l'évaluation des parents, des proches, de l'entourage du bébé, la conscience de soi et l'estime de soi se forment. Le phénomène du «je» survient. Maintenant, le bébé ne dit plus, par exemple, «Vasya est bon», il dit: «Je vais bien». L'enfant est conscient de lui-même en tant que personne. Et par conséquent, la crise de trois ans en psychologie de l'enfant est souvent appelée la deuxième naissance.
Le discours de la petite personne pendant cette période se développe également activement. Sur le plan subconscient, l'enfant a le sentiment qu'une personne qui se respecte doit se déclarer, comme on dit, d'une voix. C'est ce qu'il fait au mieux de ses capacités.
Pour la plupart, le bébé ne réalise pas exactement ce qu'il veut, où il peut réaliser ses compétences imparfaites afin d'obtenir l'approbation et la reconnaissance, il commence à devenir nerveux, à s'inquiéter. Extérieurement, cela ressemble à une protestation. En effet, pour nous les adultes, l'enfant est encore petit, mais pour lui il est déjà grand. Et le traitement extrêmement injuste de lui comme un enfant en bas âge le fait résister et se rebeller! Que faire?
La question éternelle. Vous devez changer votre attitude envers l'enfant. Il faudra admettre qu'il est déjà grand, apprendre à compter avec lui, lui donner enfin l'opportunité de réaliser ses revendications d'indépendance.
Compliqué? Bien sûr, une nouvelle réalisation - un jeu de rôle - deviendra une bonne aide pour construire de nouvelles relations! En cela, un enfant peut être n'importe qui et faire n'importe quoi: cuisiner de la soupe, laver, scier, construire, guérir, couper, coudre, commander, éduquer, conduire une voiture ...
Pendant cette période, il est logique de repenser la pépinière, de revoir sa conception. Des coins de jeux doivent y apparaître: une cuisine, une maison de poupée, un atelier, un magasin ... Ils ne doivent pas seulement apparaître et être joués par des adultes avec l'enfant. Le gamin doit voir que son jeu pour nous les adultes est une affaire sérieuse. Dans de tels jeux, l'enfant apprendra à communiquer et à se réaliser, ce qu'il ne peut pas encore faire dans une vraie vie «adulte».
La société est une condition nécessaire au développement d'une nouvelle personnalité. Sous la direction compétente d'un adulte, un jeu d'intrigue se développera comme l'activité principale d'un enfant d'âge préscolaire, et dans celui-ci - une estime de soi adéquate, la capacité d'une petite personne à construire de manière indépendante des relations.
En conclusion, je voudrais dire aux parents ce qui suit. La crise de trois ans est une phase naturelle de la restructuration de toute la vie mentale d'un enfant. L'enfant s'efforce de se réaliser, devient particulièrement sensible à la façon dont les autres évaluent ses résultats, il développe un sens de sa propre valeur.
Si les adultes ne le remarquent pas, ils le traitent toujours comme une petite créature inepte, blessent sa fierté, limitent son initiative et régulent son activité, s'ils ne sont pas attentifs aux intérêts, alors le cours de la crise s'intensifie. L'enfant devient difficile et insoluble, et de tels traits de comportement peuvent s'enraciner dans son caractère pendant longtemps.
Si l'adulte a reconstruit sa relation avec l'enfant, les difficultés sont facilement surmontées. Dans ce cas, la petite personne développe le respect de lui-même comme un reflet du respect de ses actes de la part des adultes.
Bonne chance!

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Une crise infantile vivante survient lorsqu'un enfant atteint l'âge de trois ans. Les parents sont surpris par le fait qu'hier, le bébé était doux et obéissant, mais s'est rapidement transformé en un petit caprice, avec lequel il est tout simplement impossible de s'entendre. Le petit tyran commence à être têtu et ne perçoit pas du tout ces choses qui n'étaient pas problématiques hier. "La crise de trois ans" - c'est ce que les psychologues appellent ce comportement de bébé. Pour comprendre ce qui arrive à un bébé à l'âge de trois ans, vous devez d'abord comprendre les symptômes.

Symptômes d'une crise de trois ans

Une crise de trois ans peut durer plusieurs mois ou plus, se produire chez différents enfants avec des intensités différentes. Pendant cette période, le bébé change de relation avec les autres et de nouvelles compétences sociales apparaissent. À l'âge de trois ans, la psyché humaine commence à se former, par conséquent, lors de la communication avec la progéniture, il est impératif de prendre en compte les caractéristiques de son âge.

Les psychologues attirent l'attention des parents sur sept symptômes d'une crise:

Négativisme.
Entêtement.
Despotisme.
Dépréciation.
Obstination.
Émeute.
Indépendance.

Analysons séparément les symptômes de la crise, en essayant de systématiser leurs manifestations et de donner une image précise de ce qui se passe.

Si nous parlons de négativisme infantile, vous devez d'abord apprendre à distinguer les réactions négatives de la simple désobéissance.

Si le bébé ne fait tout simplement pas ce qu'il ne veut pas faire, cela ne peut pas être appelé négativisme. Le négativisme se manifeste par le refus de faire quelque chose simplement parce que les adultes l'ont suggéré. C'est une réaction à la proposition elle-même, pas à une action. Le négativisme se manifeste par rapport à une personne, et un bébé de trois ans traitera le reste des adultes avec obéissance.

Le deuxième symptôme de la crise de trois ans est l'entêtement, qu'il faut aussi apprendre pour distinguer de la persévérance.

Si un enfant parvient constamment à la réalisation de son désir, cela ne peut pas être appelé de l'entêtement. Le motif de l'entêtement réel des miettes peut être la persistance, et l'objet peut être n'importe quoi, de la nourriture à l'action. L'enfant est prêt à effectuer l'action non pas parce qu'il le veut vraiment, mais parce qu'il l'a exigée. Par exemple, ils appellent un garçon à table et un petit membre de la famille refuse, bien qu'il veuille vraiment manger. Les adultes se disputent et convainquent, mais une personne têtue ne convient toujours pas, car il avait déjà refusé plus tôt.

Le despotisme est le désir d'un bébé de subordonner les adultes à sa volonté.

Ce symptôme se manifeste dans une famille où les parents ont un seul petit enfant, et tous les adultes le chouchoutent, tout le monde le permet. Par exemple, une petite fille demande à la mère de rester dans la pièce et de s'asseoir à côté d'elle. Ou un fils de trois ans ne mange que ce qu'il veut, mais refuse de manger des aliments sains. Par cela, les enfants tentent de revenir à l'état de petite enfance, lorsque leurs parents leur ont tout fourni à la demande. Dans une famille avec plusieurs enfants, le despotisme se traduit par de la jalousie.

La dévalorisation des événements et des actions, l'importance des choses se manifestent par des singeries, des insultes, des jouets à casser: c'est-à-dire que le bébé montre qu'il n'a plus besoin de ce qui lui était auparavant cher.

L'enfant de trois ans est en conflit permanent avec les autres: ce comportement s'apparente à une protestation. Le lexique du bébé s'élargit chaque jour, se remplissant de mauvais mots et de termes signifiant négation. En règle générale, ils se réfèrent à des choses qui ne posent aucun problème.

L'obstination est également l'un des symptômes désagréables d'une crise chez une petite progéniture de trois ans.

L'obstination est impersonnelle. Si le négativisme est spécifiquement dirigé contre un adulte en particulier, alors l'obstination vise toutes les actions qui sont proposées au bébé.

La rébellion se manifeste par le désir d'attirer plus d'attention.

Le bébé de trois ans tente de montrer aux parents que ses désirs ont le même poids que les leurs, alors elle entre en conflit pour une raison quelconque. Les parents pensent parfois que le bébé se moque simplement d'eux, leur commandant et exigeant constamment que leurs instructions, même les plus ridicules, soient suivies.

La crise de trois ans exprime clairement le désir d'indépendance de la petite progéniture.

L'enfant fait preuve de curiosité, apprend de nouvelles choses, essaie de comprendre des choses incompréhensibles, ce qui a par la suite un effet bénéfique sur la formation de sa personnalité. Cependant, les aspects négatifs du symptôme sont que le bébé veut se lancer dans des affaires d'adultes, ce qui à trois ans ne fonctionne pas du tout, et le résultat est l'hystérie.

Comment elle se manifeste et combien de temps dure la crise 3 ans

Pourquoi une crise survient-elle à l'âge de trois ans? Le développement d'une petite personne se poursuit continuellement et, dès la petite enfance, le bébé passe doucement à l'adolescence. Il sait déjà faire beaucoup de choses tout seul, mais n'est pas encore capable de se passer complètement de ses parents. Il n'est pas facile de s'y habituer, donc une crise est inévitable dans trois ans. L'enfant ne sait tout simplement pas comment surmonter ces nouvelles sensations que la vie présente. Mais comment atteindre sans douleur un nouveau niveau de développement, les parents doivent montrer leur progéniture.

La période de crise de trois ans est marquée par un travail interne actif, lorsque des changements importants dans le développement mental du bébé sont esquissés. Le néoplasme principal dans cette période précoce est le sentiment d'un sens de son propre «je». Un petit homme de trois ans prend une attitude envers lui-même, et si un bébé il y a un an, voyant son propre reflet, disait: "C'est Sasha", alors en atteignant trois ans, en allant au miroir, il dira certainement: "C'est moi."

Un petit garçon de trois ans commence à peine à se rendre compte qu'il a grandi depuis l'enfance et qu'il commence à influencer les circonstances de sa vie et les gens qui l'entourent. Le plus jeune membre de la famille se sent déjà à égalité avec ses parents, et requiert donc la même attitude qu'à l'égard d'un adulte. Les crises de colère se sont produites avant même que le bébé n'atteigne la crise de trois ans, seulement elles étaient des signes de problèmes physiologiques:

surmenage;
maladies;
malnutrition ou manque de sommeil.

Dans une crise de trois ans, l'hystérie est une manipulation. L'enfant au niveau subconscient essaie d'obtenir ce qu'il veut de ses parents, en particulier les enfants aiment le public. Ce n'est pas sans raison que les adultes ont remarqué que dans la rue, dans un supermarché ou sur une aire de jeux, un enfant tombe beaucoup plus souvent dans l'hystérie qu'à la maison. Plus les parents se comportent avec sagesse, plus il est facile pour la petite progéniture de traverser une crise d'adolescence plus tard.

Il est impossible de deviner combien de temps durera la crise du bébé. Pour certains enfants, l'âge de la crise reste inaperçu, tandis que d'autres y restent plusieurs années. Un homme qui grandit sera confronté à des seuils d'âge plus d'une fois, mais la crise de trois ans est considérée comme une étape importante sur la voie de la croissance personnelle. Les parents sages attendent simplement la fin de la crise, car avant tout, le fardeau retombe sur la psyché de leur enfant.

Que faire et comment y survivre

Les adultes doivent préparer leur progéniture à une crise de trois ans avant le moment où le bébé fête son troisième anniversaire.

La réaction aux caprices d'un membre plus jeune de la famille doit être calme et équilibrée.

Vous devez comprendre qu'un enfant en crise teste la force des nerfs de ses parents. La miette appuiera constamment sur les points faibles jusqu'à ce qu'elle trouve une faiblesse.

Les mamans et les papas doivent se rappeler qu'une crise de trois ans n'est pas une manifestation d'hérédité négative ou de nocivité du caractère, c'est la norme.

La formation de la personnalité d'un futur adulte ne doit pas être martelée par des interdictions. Aller à l'autre extrême n'est pas non plus souhaitable, car la permissivité développera des traits de caractère chez le petit tyran, avec lesquels au fil des ans, il ne sera pas possible de s'intégrer facilement dans la société.

Vous ne devriez pas faire pour l'enfant les choses qu'il cherche à faire lui-même.

Tout ce qui ne met pas sa vie en danger, laissez l'enfant essayer de ses propres mains, et si quelques assiettes se brisent en apprenant à connaître le monde, cela n'a pas d'importance. La sagesse parentale consiste également à offrir à la petite personne le choix à l'âge de trois ans. Par exemple, proposez au bébé de sortir avec une veste noire ou bleue, sachant que l'enfant voudra peut-être marcher sans cela.

Les adultes doivent arrêter de forcer leur progéniture de trois ans à faire quelque chose: il est conseillé de simplement demander - et le bébé l'appréciera immédiatement.

Un bébé de trois ans a toujours un rythme de vie lent et un type de psychisme, il a donc besoin de plus de temps pour réagir et mettre tout processus en action. Les sages astuces des parents aideront à prévenir les crises de colère et à garder les nerfs de tous les membres de la famille, petits et grands. Il est préférable de demander conseil et recommandations à un psychologue pour enfants à l'âge de trois ans que de faire beaucoup d'erreurs dans le processus éducatif. Les parents doivent admettre que leur bébé devient adulte, par conséquent, son indépendance doit être respectée.

Comment gérer les caprices

Les psychologues pensent qu'il n'y a pas de plus grande force que l'attention des parents. Avec l'aide de l'attention, tous les problèmes qui se posent pendant les miettes de trois ans pendant la crise sont résolus. Le comportement des enfants s'adresse aux personnes qui sont constamment à proximité, de sorte que les caprices ne s'expliquent qu'en attirant l'attention sur eux-mêmes. Ce n'est pas que les enfants de trois ans veulent consciemment rendre fous leurs soignants, mais à leur avis, si vous n'attirez pas l'attention par un mauvais comportement, les parents peuvent complètement oublier l'existence de la petite personne.

Avant de réagir violemment à la rébellion, vous devez découvrir la vraie raison du mauvais comportement d'un jeune enfant. Les enfants de trois ans ont déjà un besoin subconscient d'éviter l'humiliation, qui se fait sentir lors des ordres parentaux et moralisants. C'est peut-être la cause de la crise? Punir après chaque crise de colère, c'est développer la lâcheté et la déformation de l'enfant. Avez-vous le désir d'éduquer une telle personne? Il est beaucoup plus sage d'attendre la fin de la tempête en silence, puis d'essayer d'atteindre la progéniture à l'aide d'une logique simple.

Les enfants de trois ans dépendent déjà de la manière dont les informations leur sont présentées et de la logique des arguments. Pour éviter les hystériques lors d'une crise, il est important de pouvoir négocier au stade initial de toute action. Par exemple, avant même d'aller au magasin, vous devriez vous mettre d'accord avec un bébé sur l'impossibilité d'acheter un jouet. Non pas pour exiger et critiquer, mais pour discuter et expliquer pourquoi cette action n'aura pas lieu. Vous devez également vous assurer de demander comment remplacer le jouet souhaité et offrir vos propres options de divertissement en retour.

Donc, pour faciliter la gestion des caprices dont vous avez besoin:

rester calme;
rappelez-vous que l'hystérie peut être la cause de l'inattention;
proposer à l'enfant de choisir une stratégie pour résoudre le problème;
contenir et ne pas montrer d'irritation;
découvrez la raison des caprices;
ne faites pas appel à l'esprit du bébé au milieu d'un scandale.

Comment réagir aux parents

Les parents sont particulièrement préoccupés par les explosions affectives qui surviennent avec une grande intensité chez les enfants de trois ans. Pendant une crise, il ne faut pas trop y prêter attention: la bonne décision est d'ignorer complètement l'hystérie, puis, voyant que les méthodes ne fonctionnent pas, le petit manipulateur cherchera des tactiques plus efficaces pour impliquer les adultes dans son jeu. Mais parfois, ignorer ne fonctionne pas non plus.

Il y a de petites personnalités capables d'être dans un état de passion pendant une longue période, mais le cœur de la mère ne peut pas supporter cela pendant longtemps. Un moyen efficace de sortir votre enfant de l'hystérie sera la pitié: le serrer dans ses bras, le mettre à genoux, lui tapoter la tête - cela fonctionne toujours parfaitement. Mais maman doit savoir que de cette manière, son gagnant continuera à influencer, exigeant une attention supplémentaire.

L'âge de crise de trois ans est la formation d'une estime de soi adéquate chez une petite personne. Il est établi par essais et erreurs, et les adultes doivent permettre que ces erreurs soient commises afin d'éviter de nombreux problèmes à l'avenir. Il n'y a qu'un seul conseil aux parents: donner à l'enfant le maximum de liberté possible. Dès l'âge de trois ans, une petite personne indépendante doit suivre son propre chemin. Les soignants qui limitent l'indépendance des enfants perturbent leur développement, créant un sentiment accru d'insécurité.

Mais cela ne signifie pas que pendant une crise, il est nécessaire de tolérer le bébé en tout. Le juste milieu en matière de parentalité est de définir les limites auxquelles il y a veto. Par exemple:

tu ne peux jamais jouer sur la route,
on ne peut pas marcher par temps froid sans chapeau,
vous ne pouvez pas manquer une heure de sommeil pendant la journée, etc.

Les parents sont simplement obligés de donner à leur enfant de trois ans le droit de choisir au moins deux options. De nombreux conseils précieux sont décrits dans la méthodologie de l'auteur des psychologues de renommée mondiale D.B. Elkonin et V.V. Davydov.

Psychologie de l'enfant

La psychologie des enfants de trois ans est fondamentalement différente de celle d'un nourrisson. Les adultes ne savent pas comment réagir à tous les changements qui se produisent dans le comportement de l'enfant. Un tel manque de préparation conduit à des résultats désastreux: des conflits dans la famille, à la maternelle et plus tard dans la vie adulte d'une personne en pleine croissance.

En plus de développer leur indépendance, les enfants de trois ans commencent à avoir peur de diverses choses auxquelles ils n'ont pas prêté attention hier:

hauteurs;
grand espace;
obscurité;
nouvel environnement;
de nouvelles personnes.

Une peur inexplicable s'exprime dans le refus de dormir seul, en pleurant dans un rêve ou en pleurant abondamment au milieu de la nuit. Il est important pour les mères et les pères de ne pas ignorer cette période et de convaincre la progéniture qu'il est sous une protection fiable. Cette approche aidera à construire un pont de confiance pour le petit homme, ce qui aura un effet positif sur les tentatives ultérieures par les adultes en crise de se réconcilier avec lui.

Un enfant de trois ans réagit brusquement à la situation psychologique de la famille - scandales, jurons, tonalité élevée. La réaction à une telle atmosphère peut être imprévisible, il est donc très important que les parents maintiennent l'harmonie dans leurs relations lorsqu'un petit membre de la famille entre dans une période de crise. Si les enfants de trois ans voient des querelles dans la famille, cela conduira à un sentiment prononcé de leur propre infériorité, puis à l'utilisation du même style de comportement avec le sexe opposé déjà à l'âge adulte.

Vidéo: crise de trois ans - Dr Komarovsky

Le médecin pour enfants Komarovsky sait exactement comment sortir correctement un enfant de trois ans de l'âge de crise sans perte émotionnelle particulière, et voyez ses conseils dans cette vidéo: