Comportement antisocial : comment il se manifeste et que faire avec. Qui est une personne asociale et qu'est-ce qu'un mode de vie asocial

Le mot asocial en lettres anglaises (translittération) - asotsialnyi

Le mot asocial est composé de 11 lettres :

Sens du mot asocial. C'est quoi asocial ?

ASOCIAL. 1. Non lié à la société ou aux problèmes sociaux. Ce sens est utilisé pour décrire des situations, des événements, des comportements ou des personnes indépendamment des valeurs et coutumes sociales...

Dictionnaire de psychologie d'Oxford. - 2002

Asocial - (a + lat. socialis - public) - 1. non lié à la société, problèmes sociaux, non liés à eux ; 2. manque de sensibilité aux normes sociales, traditions, coutumes.

Jmourov V.A. Grand dictionnaire explicatif des termes en psychiatrie

ASOCIAL (du grec a - particule négative et du latin socialis - public) une personne intérieurement indifférente et extérieurement passive par rapport à la société.

Asocial (et lat. socialis - public) - 1. non lié à la société, problèmes sociaux, non liés à eux; 2. manque de sensibilité aux normes sociales, traditions, coutumes ou manque de capacité à les accepter ...

ASOCIAL (du grec a - particule négative et du latin socialis - public) une personne intérieurement indifférente et extérieurement passive par rapport à la société. Dictionnaire encyclopédique philosophique. 2010.

Un comportement asocial (gr. - contre le social) est un comportement qui ne correspond pas aux normes sociales et juridiques existant dans la société, va à l'encontre des coutumes et des traditions de ce groupe social ou national ...

Bezrukova V.S. Fondamentaux de la culture spirituelle. - 2000

COMPORTEMENT ASOCIAL - une sorte de comportement déviant (déviant) qui nuit à la société. Contrairement aux comportements antisociaux (vol, hooliganisme, etc.), les comportements antisociaux ne sont pas dirigés contre les relations sociales existantes.

Dictionnaire terminologique juvénile

L'asocialité est un comportement et des actions qui ne respectent pas les normes et les règles du comportement humain dans la société, la moralité publique.Depuis 1938, l'administration allemande de la sécurité sociale a appelé la police à arrêter les personnes "asociales". Au lieu d'aide, les nécessiteux et les sans-abri ont été rassemblés et massacrés par les autorités.

Trouble de la personnalité avec prédominance de manifestations sociopathiques ou asociales

Le trouble de la personnalité à prédominance sociopathique ou antisociale (CIM 301.7) est un trouble de la personnalité caractérisé par un mépris des obligations sociales, un manque d'empathie pour les autres et une indifférence sourde ou violente.

Bref dictionnaire de psychiatrie. - 2002

Le trouble de la personnalité sociopathique ou asociale prédominante (CIM 301.7) est un trouble de la personnalité caractérisé par un mépris des obligations sociales, un manque d'empathie pour les autres et une indifférence sourde ou violente.

Glossaire des termes psychiatriques

Le trouble de la personnalité à prédominance sociopathique ou antisociale est un trouble de la personnalité caractérisé par un mépris des obligations sociales, un manque d'empathie pour les autres et une indifférence sourde ou violente.

Karmanov A. Dictionnaire psychologique

asocial; cr. F. - lin, - lin.

Dictionnaire orthographique. - 2004

Exemples d'utilisation de asocial


La Trinité menait une vie asociale : les hommes n'avaient pas de passeports, de lieu de résidence permanent et de travail.

Personnalité antisociale


Caractéristiques d'une personnalité antisociale


Réactions douloureuses, frustrations à l'état de son propre mécontentement.

Le désir de délivrance immédiate (et de délivrance à tout prix) des sensations désagréables.

Impulsivité, tendance à vivre dans l'instant.

L'extraordinaire facilité de mentir.

Jouent souvent très habilement des rôles.

Le besoin de s'exciter (s'exciter).

Incapacité à changer son comportement à la suite d'une punition.

Les personnes qui vous entourent sont souvent perçues comme des personnes attirantes, intelligentes et charmantes.

Entrez facilement en contact, particulièrement facilement convergez sur la base du divertissement.

Manque de véritable empathie pour les autres.

Manque de sentiments de honte ou de culpabilité pour leurs actions.

Trois groupes de facteurs contribuant au développement d'une personnalité antisociale sont présentés ci-dessous : les déterminants biologiques, les caractéristiques de la relation entre les parents et l'enfant, le style de pensée.

Facteurs biologiques

Les études sur l'adoption montrent que les crimes des garçons adoptés sont similaires à ceux de leurs pères biologiques.

Il est également noté que les individus antisociaux ont une faible excitabilité, c'est pourquoi ils cherchent, à l'aide d'actions impulsives et dangereuses, à recevoir une stimulation qui provoque des sensations appropriées.

Facteurs familiaux

Les enfants qui sont souvent laissés sans surveillance ou qui sont mal soignés pendant de longues périodes sont beaucoup plus susceptibles d'adopter des comportements criminels.

De plus, les enfants dont les parents ne sont pas impliqués dans leur vie quotidienne sont plus susceptibles de devenir asociaux.

Les facteurs biologiques et familiaux coïncident souvent, ce qui renforce leur effet. Les enfants ayant des problèmes de comportement ont souvent des problèmes neuropsychologiques résultant de la consommation de drogues par la mère, d'une mauvaise nutrition intra-utérine, d'une toxicité prénatale et postnatale, d'abus, de complications à la naissance et d'un faible poids à la naissance. Ces enfants sont plus susceptibles d'être irritables, impulsifs, maladroits, hyperactifs, inattentifs. Ils apprennent lentement la matière à l'école, ce qui, avec le temps, laisse une forte empreinte sur l'estime de soi de l'enfant.

Style de pensée

Ne sachant pas comment se comporter avec assurance, l'enfant finit par conclure que l'agressivité est l'outil le plus fiable et le plus efficace.

Les réponses des autres à l'agression de l'enfant ne conduisent généralement qu'au renforcement de l'idée du besoin d'agression.

Ainsi, un cercle vicieux d'interactions se développe, soutenant et inspirant le comportement agressif et antisocial de l'enfant.

Que signifie le terme « asocial » ? Est-ce un trait de personnalité ou une maladie mentale ?

Être différent des autres est-il bon ou mauvais ? Certains pourraient dire que cela définit une personne comme une personne indépendante. Et quelqu'un répétera qu'il est impossible d'être différent. En fait, les deux ont raison: une personne ne diffère pas toujours des autres pour le mieux, et une telle personne se voit attribuer l'épithète «asocial». Cela signifie une personne qui s'oppose aux normes et aux règles de la société. Cela sera discuté dans la publication.

Définition


Le sens du mot "asocial" a plusieurs caractéristiques. Si nous traduisons littéralement à partir de la langue grecque, nous obtenons la définition suivante : une personne indifférente à la société, qui ne prend pas d'actions actives dans la vie de la société, c'est-à-dire un individu antisocial. De plus, le mot "asocial" désigne un comportement contraire aux normes et aux règles acceptées dans la société.

En fait, ce concept a deux définitions opposées. D'une part, un asocial est une personne qui agit contrairement aux règles établies, mais d'autre part, c'est un individu qui n'est pas intéressé à interagir avec la société. S'il a de la motivation, il vise principalement des actions uniques.

Comment ce terme est-il utilisé ?


Asocial est un terme apparu dans la vie quotidienne au début du XXe siècle. Initialement, les politiciens l'utilisaient dans leurs discours, désignant par ce mot toutes les personnes défavorisées, c'est-à-dire les sous-prolétaires. Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans les camps du Troisième Reich, les éléments antisociaux portaient les mêmes marques d'identification que les déficients mentaux.

Du côté positif, l'asocialité est considérée dans les dogmes religieux. Certaines traditions monastiques encouragent l'asocialité, croyant qu'une personne éloignée de la société est plus proche de Dieu.

Les asociaux peuvent être appelés introvertis, des personnes qui n'occupent pas de postes actifs dans la société. Mais la forme extrême d'asocialité est considérée comme la schizophrénie, qui se caractérise par une incapacité à faire preuve d'empathie et à établir un contact avec d'autres personnes.

Une autre personnalité

Sur la base de tout ce qui précède, une question logique se pose : quelle est-elle, cette personnalité asociale ?

Donc, personnalité antisociale. La définition de ce terme ressemblera à ceci: une personnalité antisociale en psychologie désigne une personne ayant un sens des responsabilités perverti (sous-développé ou absent), qui opère avec de faibles valeurs morales et ne montre pas d'intérêt pour son propre genre.

Ces personnes sont facilement reconnaissables à leur comportement. Ils peuvent réagir douloureusement et assez violemment à un sentiment d'insatisfaction et s'efforcent toujours de se débarrasser rapidement des objets ou des situations qui les gênent. Ils sont impulsifs, ont tendance à "mettre des masques", mentent habilement. Mais bien souvent, ils sont perçus par des personnes intelligentes et charmantes environnantes. Les personnes asociales peuvent trouver des contacts avec les autres sur fond d'intérêts communs, mais elles ne savent pas comment faire preuve d'empathie et d'attention.

Comportement

L'asocial est différent. Tout va mal chez lui : de l'habitude de faire ses lacets à la perception de la réalité, que dire du comportement ? Comme déjà mentionné, un tel comportement diffère des normes et des règles acceptées dans la société. Selon ce que le chercheur considère comme la norme, l'action opposée sera considérée comme un comportement antisocial. Par exemple, si nous étudions le processus d'adaptation, un comportement inadapté peut être considéré comme antisocial.

Ainsi, la définition du concept de "comportement antisocial" aura ce qui suit :

  • C'est l'une des variétés de comportements déviants qui causent des dommages à la société. Un tel comportement ne vise pas les relations sociales, mais il a un large éventail d'actions : de l'infantilisme aux troubles mentaux.

Le comportement antisocial ne peut pas toujours être considéré comme une qualité négative, il est prouvé que les personnes antisociales ont apporté beaucoup de nouvelles choses au développement de la société. Même si ce n'est qu'une exception à la règle. De plus, il ne faut pas confondre comportement antisocial et antisocial, car ce dernier est associé à des actions criminelles, illégales et immorales. Le comportement antisocial provient de l'évitement des autres et de l'incapacité à établir des relations avec eux, ce qui, en fait, se termine par des troubles mentaux.

Mesures appropriées


Souvent, la prévention des comportements antisociaux est réalisée dans des cercles ou des établissements d'enseignement. Ses principales méthodes visent à aider à établir les bonnes priorités, à changer le système de valeurs qui n'est pas encore formé et, bien sûr, à promouvoir un mode de vie sain. Les activités de prévention peuvent prendre la forme de cours, de jeux ou de tests.

En général, la prévention se divise en plusieurs types, selon la complexité de la déviation :

  1. Primaire. Toutes les actions visent à éliminer les facteurs qui ont provoqué l'émergence d'un comportement antisocial et, en restant à l'écart de ces facteurs, forment la résistance d'une personne à leurs effets.
  2. Secondaire. Cela comprend le travail avec un groupe à risque, c'est-à-dire avec des personnes qui ont eu des troubles neuropsychiatriques, ou avec ceux qui ont tendance à des comportements antisociaux, mais qui ne se sont pas encore manifestés.
  3. Tertiaire. Intervention directe des médecins avec traitement ultérieur.

Résumé

L'asocial est différent. Il se distingue par l'isolement, la taciturnité, l'instabilité émotionnelle et le désir d'être seul avec lui-même. Les individus asociaux veulent rester à l'écart de la société. Qu'est-ce qui a provoqué un tel zèle ? Mauvais système de valeurs, circonstances difficiles ou simple non-acceptation de l'essentiel des règles et normes ? Il n'y a pas de réponse fiable à cette question. Après tout, d'une part, une personne antisociale peut être dangereuse et mentalement déséquilibrée, mais d'autre part, cela peut être une personne ordinaire qui veut changer ce monde pour le mieux, et il n'a aucune envie de refuser la communication, là n'est tout simplement pas assez de temps.

comportement antisocial

Dictionnaire terminologique pédagogique. - Saint-Pétersbourg : Bibliothèque nationale de Russie. 2006 .

Voyez ce qu'est le "comportement asocial" dans d'autres dictionnaires :

comportement antisocial- (gr. - contre le social) - il s'agit d'un comportement qui ne correspond pas aux normes sociales et juridiques existant dans la société, va à l'encontre des coutumes et des traditions du groupe social ou national auquel appartient la personne. ... ... Fondamentaux de la culture spirituelle (dictionnaire encyclopédique de l'enseignant)

COMPORTEMENT ASOCIAL- comportement contraire aux normes et principes sociaux, agissant sous la forme d'actes immoraux ou illégaux ... Processus éducatif moderne: concepts et termes de base

comportement antisocial- comportement contraire aux normes et principes sociaux, agissant sous la forme d'actes immoraux ou illégaux ... Dictionnaire-ouvrage de référence sur la psychologie pédagogique

COMPORTEMENT ASOCIAL- comportement contraire aux normes et principes sociaux, agissant sous la forme d'actes immoraux ou illégaux ... Dictionnaire de l'orientation professionnelle et du soutien psychologique

comportement antisocial- comportement contraire aux normes et principes sociaux, agissant sous la forme d'actes immoraux ou illégaux ... Dictionnaire de psychologie de l'éducation

COMPORTEMENT ASOCIAL- - une sorte de comportement déviant (déviant) qui nuit à la société. Contrairement aux comportements antisociaux (vol, hooliganisme, etc.), les comportements antisociaux ne sont pas dirigés contre les relations sociales existantes. K A.p. fait référence à un large ... ... Dictionnaire terminologique juvénologique

Comportement déviant, comportement antisocial- comportement non conforme aux règles et normes établies officiellement ou traditionnellement établies dans la société (groupe). D.p. se manifeste sous forme d'alcoolisme, d'ivresse, d'itinérance, de toxicomanie, de délinquance juvénile... ... Dictionnaire terminologique pédagogique

Comportement antisocial- le comportement des individus et des groupes, qui se manifeste en violation des normes morales, des traditions, des règles de l'auberge qui existent dans la société, dans des actes antisociaux qui nuisent à l'individu et aux communautés sociales ... Dictionnaire sociologique Socium

COMPORTEMENT SOCIAL- P. humain (comportement), qui se forme, se développe et se manifeste dans les conditions de la vie sociale, et est donc socialement conditionné. P. en tant que tel est un ensemble d'actions et d'actions observables de l'extérieur ... ... Sociologie: Encyclopédie

Comportement antisocial- formes de vie sociale des personnes, déterminées par des motivations socialement négatives et apportant des inconvénients ou des préjudices aux autres membres du groupe, de la société ... Dictionnaire des termes en pédagogie générale et sociale

Définition du concept d'"asocialité"


au Club des femmes !

L'adjectif "asocial" est utilisé en relation avec un large éventail de concepts : un mode de vie asocial, une personnalité asociale, des familles asociales...

Dans tous ces cas, cela signifie qu'une certaine personne (ou peut-être un groupe de personnes) à un degré ou à un autre ne se conforme pas aux normes acceptées dans la société. Après tout, "asocial" est littéralement "anti-social", niant la société, ne tenant pas compte des besoins de ses membres.

Type de personnalité

Les psychologues distinguent le type de personnalité dit asocial (sinon on l'appelle un type sociopathe ou simplement un sociopathe). Une caractéristique de ce type comprend généralement les caractéristiques principales suivantes :

  • Incapacité à exprimer ses émotions.
  • Ignorer les règles publiques et tacites qui se sont développées dans la société.
  • Facilité à manipuler les autres, à jouer un rôle convaincant, à mentir dans son propre intérêt.
  • L'agressivité comme réponse universelle aux stimuli externes.
  • Absence de honte et de remords, incapacité à comprendre que ses actes font souffrir les gens autour.
  • Confiance dans la justesse de leur comportement.
  • L'impulsivité, le désir de satisfaire des besoins immédiatement, ici et maintenant.
  • Égoïsme. Les besoins personnels passent toujours en premier, au-dessus des besoins et des besoins des autres, au-dessus de toute restriction sociale.

En général, il convient de noter que l'asocialité peut prendre une grande variété de formes ; par conséquent, il n'y a pas d'ensemble clairement limité de caractéristiques inhérentes au caractère d'un sociopathe. Néanmoins, pour tenter de mettre en évidence les caractéristiques les plus frappantes qui permettent de parler avec une grande confiance du type de personnalité antisociale, une liste de quatre points a été compilée.

Premièrement, il est déjà noté l'impulsivité. Une personne asociale ne vit qu'une seconde, n'est pas capable de réfléchir longtemps aux décisions et de peser le pour et le contre, et surtout, elle aspire à la réalisation ultra-rapide de ses propres désirs.

Deuxièmement, une telle personne ne peut pas aimer sincèrement, ne peut pas faire preuve de tendresse et de sensibilité envers un partenaire. Paradoxalement, dans le même temps, les personnes antisociales sont souvent attrayantes et charismatiques en apparence et, par conséquent, sont entourées de fans. Cependant, le maximum que ces fans obtiendront, ce sont des relations superficielles, des connexions à court terme.

Troisièmement, les antisociaux n'utilisent en aucune façon l'expérience négative passée. En d'autres termes, il est vain d'espérer qu'un sociopathe se souviendra de combien de souffrances et (ou) de désagréments pour autrui tel ou tel acte de sa part l'a causé, et ne le répétera pas.

Enfin, et ce trait a également été noté, une personne antisociale ne se sentira jamais coupable ou tourmentée par des remords. Il ne comprend tout simplement pas pourquoi on le lui reproche.

Enfant sociopathe


Les caractéristiques mentionnées, en règle générale, deviennent perceptibles assez tôt. Les enfants asociaux sont capricieux, irritables, souvent hyperactifs, ont tendance à contrôler les adultes et à obtenir ce qu'ils veulent à tout prix. Ils sont cruels envers leurs pairs, les insultant ou les humiliant souvent.

Le comportement antisocial des adolescents se manifeste par un intérêt pour un passe-temps interdit et socialement condamné. La consommation d'alcool, de drogues, les relations sexuelles précoces et la promiscuité, l'appartenance à des groupes criminels et d'autres types typiques de comportement antisocial deviennent monnaie courante pour ces jeunes.

Soit dit en passant, une observation intéressante : pour les membres d'un groupe criminel, les règles en son sein sont généralement d'une grande importance, y compris, par exemple, les règles interdisant l'extradition d'autres membres de gang, exigeant le respect du chef, etc. Ces règles exigent d'accepter et de prendre en compte les besoins des autres, alors que les individus asociaux ne le feront jamais.

Il est important de comprendre que les actes antisociaux ponctuels ne signifient pas que votre fils ou votre fille a un trouble de la personnalité antisociale. Mais si tous les phénomènes décrits sont observés régulièrement et que les conclusions des spécialistes sont appropriées, alors très probablement l'enfant a vraiment tendance à l'asocialité.

D'un enfant prédisposé à la sociopathie, une personnalité complètement antisociale ne se développe pas avec une probabilité absolue. Comment surgissent les tendances antisociales, est-il possible de les combattre ? Autrement dit, l'asocialité est-elle congénitale ou acquise ? Examinons les causes du trouble antisocial.

causes


Il existe trois groupes de facteurs interdépendants sous l'influence desquels un sociopathe se forme.

Le premier groupe comprend les facteurs biologiques. En effet, l'asocialité peut être héréditaire, il s'agit principalement de penchants criminogènes. De plus, elle peut être causée par diverses anomalies chromosomiques dans le développement du fœtus, la consommation d'alcool ou de drogues par la mère pendant la grossesse et des complications lors de l'accouchement.

La liste des facteurs sociaux comprend, par exemple, le traitement brutal ou agressif de l'enfant dans la famille, l'indifférence à son égard, le manque d'attention. Tellement destructeur pour la psyché - même un adulte, et pas seulement une personne en pleine croissance ! - la situation est souvent caractéristique des familles où les parents eux-mêmes ont des problèmes psychologiques, on peut donc dire que les facteurs sociaux se chevauchent souvent avec les facteurs biologiques, et par conséquent, la probabilité de développer et de renforcer les traits de personnalité sociopathiques augmente.

Ces familles asociales doivent être surveillées par les autorités de tutelle. Dans les cas extrêmes, il est nécessaire de séparer les enfants et les parents pour que l'enfant voie devant lui d'autres exemples, valeurs et lignes directrices. En outre, la prévention des comportements antisociaux peut inclure d'autres mesures, parmi lesquelles les suivantes sont les plus courantes :

  • Faire participer les enfants à tendance antisociale à des activités sportives, créatives ou parascolaires (pour leur donner le regain d'énergie nécessaire).
  • Promotion d'une hygiène de vie saine et de comportements approuvés par la société.
  • Entretiens psychologiques avec les parents et les enfants.

La prévention des phénomènes antisociaux, bien sûr, ne donnera le résultat approprié que si elle est effectuée à la fois à l'école (ou dans une autre institution fréquentée par l'enfant) et à la maison.

Un enfant antisocial a un type particulier de pensée, et c'est un facteur de personnalité qui contribue au développement d'inclinations sociopathiques. Le type de pensée en question implique une appréciation inadéquate de la situation sociale.

Une personne est préconfigurée au fait que toutes les actions des autres qu'elle n'aime pas sont faites exprès pour lui causer des désagréments. Il s'attend à ce que les gens autour de lui manifestent de la colère et de l'agressivité à son égard, et il a lui-même l'intention de réagir en conséquence.

Et lorsque des pairs ou des adultes s'énervent vraiment, crient ou même utilisent la violence physique, une personne prédisposée à l'asocialité ne fait que renforcer la loyauté de ses opinions. Un cercle vicieux, extrêmement difficile à briser.

Ainsi, les causes du comportement antisocial peuvent s'expliquer par des facteurs biologiques, sociaux et personnels, et très probablement par une combinaison de plusieurs d'entre eux.

Et le conseil le plus important

Une personnalité asociale est un individu qui a un sens des responsabilités trop faible ou complètement absent pour ses actions, son intérêt et sa compassion pour les autres, ainsi qu'un faible niveau de valeurs morales chez une telle personne.

En général, l'asocialité est le comportement d'une personne qui ne rentre pas dans le cadre généralement accepté, ne respecte pas les règles et les normes morales. Si une personne ne s'efforce pas d'interagir avec les autres et que sa motivation ne s'exprime que pour une activité solitaire, on dit de lui qu'il est asocial. Cette définition est à l'opposé d'antisocial, puisque les personnes ayant un penchant pour ce dernier montrent ouvertement leur aversion pour les autres et pour la société dans son ensemble.

En règle générale, le trouble de la personnalité antisociale trouve ses racines dans l'enfance profonde d'une personne et ses signes deviennent perceptibles dès le plus jeune âge. Si les parents traitent l'enfant avec inattention, ignorant les bizarreries de son comportement, les traits antisociaux deviennent de plus en plus ouverts avec le temps. Quelles causes et circonstances familiales conduisent au développement de tels troubles ? Voici les principaux :

Souvent, les signes d'association commencent à apparaître précisément à l'adolescence, considérée comme un tournant dans la vie de tout enfant. Si la famille a un environnement sain et normal et que l'enfant est dans l'élément de compréhension et d'interaction harmonieuse avec la société, il pourra développer sa personnalité, entrer en contact avec les autres et proposer des exigences adéquates tant pour les autres que pour lui-même.

Dans une famille en bonne santé, toute déviation dans le comportement d'un adolescent devient immédiatement perceptible et les parents prennent immédiatement des mesures pour éliminer les facteurs provoquants. Les enfants qui grandissent dans un environnement familial défavorable, absorbant souvent l'influence néfaste de la rue et des pairs asociaux, commencent à montrer des signes de comportement déviant et destructeur.

Comment l'asocialité se manifeste-t-elle chez les adolescents :

En résumé, nous pouvons dire que les troubles qui se manifestent dans la petite enfance et l'adolescence peuvent se former en raison de difficultés familiales, du rejet de l'enfant par ses pairs et du ridicule constant, d'une faible estime de soi, du doute de soi et aussi après avoir souffert maltraitance physique ou morale.

Des recherches menées par des scientifiques ont prouvé que l'asocialité est héritée, par exemple, les enfants adoptés ont souvent montré des tendances à la violence et au sadisme, héritées du père biologique au niveau génétique.

Un comportement agressif, compliqué par un faible niveau de développement intellectuel, oblige un adolescent à développer des réactions appropriées à toute interaction avec les autres. Anticipant un comportement agressif envers eux-mêmes, ces adolescents interprètent les actions des autres avec leur propre hostilité. Par conséquent, ils perçoivent tout ridicule ou critique comme une humiliation délibérée de leur propre dignité, y répondant par des attaques incontrôlées. Quels seront les résultats de telles violations ? Les manifestations ouvertes d'asocialisation se manifesteront déjà pleinement à l'âge adulte avec certains symptômes.

Signes d'asocialité

Les personnes asociales montrent leurs troubles de la personnalité par un certain style de comportement, qui se forme déjà à un âge précoce. Les enfants atteints de trouble antisocial sont sujets aux symptômes suivants :

Symptômes de comportement antisocial qui se manifestent plus tard dans la vie adulte :

De plus, à l'âge adulte, une personne antisociale ne développe pas de relations familiales en raison de mensonges fréquents, d'une tendance à l'alcoolisme, d'un manque de responsabilité pour la santé et le bien-être financier de ses proches. Un introverti asocial ne pense qu'à ses propres besoins, va souvent dans le monde de ses propres fantasmes et ne cherche pas à survivre en harmonie avec la société. Pas étonnant qu'au XXe siècle, les moines, les ermites et les vagabonds étaient considérés comme asociaux. Un tel terme politique rassemblait en lui-même toutes les couches inférieures de la société - les mendiants, les toxicomanes, les sans-abri, les prostituées et juste les personnes atteintes de troubles mentaux.

Traitement

La thérapie du comportement antisocial doit commencer dès que des manifestations de comportement déviant ont été remarquées. Le plus souvent, les parents d'enfants atteints de troubles similaires se tournent vers les médecins, qui se plaignent de manifestations d'agression déraisonnable de la part de l'enfant, de son engagement envers les mauvaises compagnies, de sa réticence à apprendre et de ses contacts avec les autres.

Dans de tels cas, une thérapie individuelle est effectuée, qui vise à créer un partenariat de confiance entre l'enfant et les parents. Cependant, une approche individuelle n'est pas toujours efficace pour traiter les écarts de comportement.

La thérapie de groupe, considérée comme plus efficace, vise à augmenter le niveau de contrôle de la colère et à modifier le style pathologique de relation aux autres. Quels sont les défis auxquels sont confrontés les parents ?

  • établir des limites et des attentes claires par rapport à l'enfant;
  • un accord entre les parents et l'enfant concernant sa responsabilité pour ses actes et ses devoirs;
  • encourager le désir d'obéissance de l'enfant, accroître la confiance en soi et la maîtrise de soi.

La technique de traitement psychothérapeutique comprend des jeux de rôle, des exercices pratiques et des simulations de situations. Avant de commencer le traitement, le médecin effectue un test d'asocialité, qui peut consister en des tests de dessin, des questionnaires. Le test d'Eysenck est nécessaire pour déterminer l'extra-introversion de la personnalité.

Dans le traitement des adultes, la même approche est suivie, avec l'ajout de la pharmacothérapie. Il n'y a pas de médicaments spécifiques créés pour corriger le comportement antisocial, mais une thérapie complexe comprend généralement :

Si les symptômes sont trop prononcés et que les anomalies du comportement ne font pas l'objet de la correction habituelle, le placement d'une personne en hôpital psychiatrique est indiqué.

Après avoir examiné le concept de personnalité antisociale, qui il est et quels sont les signes d'un tel comportement, il devient clair quand il est temps de tirer la sonnette d'alarme si les symptômes apparaissent chez un enfant ou un être cher. La pathologie n'est pas traitée à domicile et, en règle générale, nécessite une thérapie complexe, associée au travail de tous les membres de la famille, visant à établir des relations de confiance harmonieuses (elles doivent être basées sur la responsabilité, les normes morales et la maîtrise de soi).

asocial

ASOCIAL ah, ah. [du grec. a- - non-, sans- et lat. socialis - camaraderie, public]. Incompatible avec les normes morales et les règles de conduite généralement acceptées ; antisocial (sur le comportement humain). Ah le comportement. // Non-respect de la morale publique et des règles de conduite (concernant une personne). Ah la personnalité.


Dictionnaire encyclopédique. 2009 .

Synonymes:

Voyez ce qu'est "asocial" dans d'autres dictionnaires :

    Asocial… Dictionnaire orthographique

    asocial- ah, ah. asocial adj. Ne respecte pas les normes, les règles de comportement des personnes dans la vie publique. // Sklyarevskaya 1998. Le nouveau groupe est asocial... une telle asocialité peut très facilement... détourner une partie des forces... des positions de combat. RB 1912 4 2 83. U ... Dictionnaire historique des gallicismes de la langue russe

    - (du grec a - particule négative et lat. socialis - public) une personne intérieurement indifférente et extérieurement passive par rapport à la société. Dictionnaire encyclopédique philosophique. 2010 ... Encyclopédie philosophique

    - [gr. particule de négation + lat. socialis camaraderie, union] - non social, antisocial, violant les droits et les intérêts de la société Un grand dictionnaire de mots étrangers. Maison d'édition "IDDK", 2007 ... Dictionnaire des mots étrangers de la langue russe

    App., nombre de synonymes : 1 antisocial (2) ASIS Synonym Dictionary. V.N. Trichine. 2013 ... Dictionnaire des synonymes

    ASOCIAL- 1. Non lié à la société ou aux problèmes sociaux. Ce sens est utilisé pour décrire des situations, des événements, des comportements ou des personnes qui sont indépendants des valeurs et coutumes sociales (mais pas en opposition avec elles - voir antisocial) ... Dictionnaire explicatif de la psychologie

    App. Ne correspond pas aux normes et règles du comportement humain dans la société, dans la vie publique. Dictionnaire explicatif d'Ephraïm. T.F. Efremova. 2000... Dictionnaire explicatif moderne de la langue russe Efremova

    Asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, asocial, ... ... Formes de mots

    asocial- asocial ; brièvement forme de lin, lin... dictionnaire d'orthographe russe

    asocial- oh, oh.; (du grec a not, sans et lat. socialis camaradement, public) a) Incompatible avec les normes morales et les règles de conduite généralement acceptées ; antisocial (à propos du comportement humain) A ème comportement. b) rép. Ne pas adhérer au public ... ... Dictionnaire de nombreuses expressions

Livres

  • Élément asocial, Evgeny Geshin. Nous vous présentons un autre auteur qui a quitté le Web. Il est apparu pour la première fois sur le site Web de l'UDAFF. COM, qui est considéré comme le pilier de la contre-culture. Apparemment, car le site est souvent utilisé ...

Le comportement humain est influencé par les normes et les lois de la société dans laquelle il vit. Les fondements juridiques, moraux et moraux guident les actions, la façon de penser et les actions de l'individu. Si une personne ignore ou viole délibérément les normes généralement acceptées et le démontre aux autres (activement ou passivement), son comportement est alors considéré comme antisocial ou déviant. Elle peut se manifester par des personnes de tous âges, sans distinction de sexe, de richesse matérielle, de niveau d'instruction, d'activité professionnelle.

Types et manifestations de comportement antisocial

Le comportement antisocial en psychologie est divisé en 4 types:

  • illégal (violation des normes légales);
  • immoral (non-respect des normes de moralité et de moralité);
  • addictif (évitement de la vie réelle par immersion dans l'un des types de dépendance);
  • criminel (commission d'actions pénalement punissables).

Illégal signifie commettre de petits larcins et cambriolages, voler un véhicule sans but de voler, insulter, humilier la dignité des personnes, faire du hooliganisme, des bagarres, une agression dans le but de faire peur. Les personnes qui commettent de telles infractions n'encourent pas de responsabilité pénale, mais sont portées à l'attention des forces de l'ordre comme potentiellement capables de commettre un crime.

Le comportement immoral d'une personne ne constitue pas une menace directe pour la société, mais est condamné et condamné par d'autres comme inacceptable du point de vue de la moralité. Les comportements antisociaux immoraux comprennent: les relations de promiscuité (promiscuité), la prostitution, l'homosexualité, le travestissement, le refus de travailler, le vagabondage, la mendicité.

Le comportement addictif se traduit par différents types de dépendance, à l'aide desquels une personne tente d'échapper aux difficultés de la vie. Il s'agit notamment de: dépendance chimique (alcoolisme, toxicomanie, toxicomanie), alimentaire (anorexie ou boulimie), sectaire (participation aux activités de sectes religieuses), autres types (jeu, informatique, informationnel, sexuel).

Le comportement criminel (délinquant) comprend la commission d'actes pénalement punissables : cambriolage, viol, vol qualifié, banditisme, braquage, organisation d'émeutes, escroquerie, extorsion.

Signes chez les enfants

Chez un petit enfant, le comportement antisocial se traduit par l'incapacité à établir des relations dans l'équipe des enfants, le manque d'intérêt pour les activités d'apprentissage, l'agressivité et la cruauté envers les membres de la famille, les autres personnes, les animaux. Ces personnes sont hystériques, grossières, elles essaient de résoudre les situations conflictuelles avec des cris, des bagarres, des menaces. Souvent, un enfant atteint de ce trouble du comportement vole de l'argent à ses parents, des choses à ses pairs dans un jardin d'enfants ou une école.

Les élèves plus jeunes ayant un comportement antisocial reçoivent immédiatement une définition des enfants difficiles, ils sont tenus au courant par les enseignants et l'administration

écoles, ce qui exacerbe le problème, car cela provoque une protestation chez l'enfant, exprimée par la désobéissance, le refus d'accomplir des tâches, de coopérer avec l'équipe.

Les raisons de la manifestation de troubles du comportement de ce type peuvent être médicales, pédagogiques, psychologiques, sociales :

  1. 1. Les facteurs médicaux sont divisés en congénitaux (dommages au fœtus de diverses étiologies au cours du développement fœtal), héréditaires (prédisposition génétique aux anomalies du comportement), acquis (maladies infectieuses, lésions cérébrales traumatiques, pathologies psychosomatiques).
  2. 2. Les raisons pédagogiques impliquent des erreurs dans l'éducation de l'enfant, commises dans la famille. Un mauvais exemple de parents, une tutelle excessive, la négligence des responsabilités parentales, des punitions déraisonnables, des exigences excessives, l'ignorance des besoins fondamentaux de l'enfant entraînent le développement de divers écarts de comportement.
  3. 3. Les facteurs psychologiques se forment dans le contexte médical et pédagogique: les pathologies du cerveau et du système nerveux associées à une atmosphère familiale inadéquate entraînent inévitablement des changements négatifs dans le psychisme de l'enfant, qui se traduisent par une augmentation du niveau d'agressivité , incontrôlabilité, refus d'entrer en contact avec des adultes.
  4. 4. Les causes sociales impliquent l'inégalité matérielle et sociale et le ridicule, l'intimidation, l'intimidation par les pairs, auxquels les enfants et les adolescents d'âge moyen réagissent fortement. Ils incluent également le fait de vivre dans une famille dysfonctionnelle avec des parents toxicomanes, souffrant d'alcoolisme, menant une vie dissolue.

Laissées sans surveillance par les adultes, les manifestations isolées de cruauté et d'agressivité chez les enfants servent de source de développement de troubles du comportement stables. À l'avenir, cela peut se transformer en une propension à la violence pathologique et au crime. Mais jusqu'à l'âge de 7-8 ans, les psychologues n'utilisent pas le concept de «déviance», car il implique des actions dirigées consciemment, ce qui n'est pas typique pour un enfant d'âge préscolaire.

Le comportement déviant est nourri progressivement, formé à la suite de la connivence de la part des adultes, ignorant le problème ou la réticence à corriger l'enfant. À l'adolescence, les déviations individuelles se transforment souvent en comportements délinquants - des actions destructrices conscientes régulières.

Manifestations chez les adolescents

Le comportement antisocial est le plus souvent observé chez les adolescents. Si à l'âge préscolaire l'enfant n'a pas été corrigé en conséquence, ses méfaits ont été dissimulés, les insultes et la force ont été autorisées contre les membres de la famille et les proches, puis à l'adolescence, il formera une ligne de comportement claire à laquelle il adhérera dans la vie.

Souvent, ces adolescents affichent leurs actes antisociaux, sont fiers de l'impunité de leurs parents, essaient de créer des groupes rebelles et les dirigent. Trouvant du soutien auprès de leurs pairs, ils s'affirment dans leur exclusivité, se comportent de manière provocante avec les adultes, sont impolis et refusent d'effectuer des devoirs à l'école et à la maison. À l'avenir, le niveau d'agression augmente, un adolescent peut s'enfuir de chez lui, s'impliquer dans des bagarres, des vols, s'engager dans des relations sexuelles et homosexuelles et rejoindre des gangs criminels.

Les adolescents issus de familles aisées qui n'ont pas de difficultés d'adaptation, de résultats scolaires et de comportement peuvent également commencer à se comporter de manière antisociale. La raison de ces changements est l'influence des amis, la sévérité des parents, la perception romantique de l'image du "méchant" et les relations avec lui (pour les filles), les problèmes familiaux. Autres facteurs contribuant au comportement antisocial d'un adolescent :

  • dégradation de la personnalité sur fond de pauvreté, mauvaise éducation, mauvais exemple des parents;
  • influence de la sous-culture des jeunes (punks, hippies, goths, emo, etc.)
  • participation à un culte religieux (vaudou, satanisme) ;
  • fanatisme musical ou sportif, accompagné d'une apparence provocante et d'actes antisociaux;
  • le désir de s'affirmer, l'incapacité à le faire en démontrant des connaissances, des compétences, du talent, des acquisitions matérielles ;
  • susceptibilité à l'un des types de dépendance psychologique;
  • problèmes physiques dus à la maladie.

Souvent, un adolescent dirige l'agression contre lui-même, infligeant des blessures, des égratignures, des brûlures, des coupures sur différentes parties du corps. Ressentant une douleur physique, il essaie de noyer la souffrance émotionnelle, par conséquent, après avoir remarqué des blessures caractéristiques sur le corps de l'enfant, il est nécessaire de lui venir en aide à temps. Une manifestation extrême de l'auto-agression est les tendances suicidaires.

Le comportement déviant d'un adolescent est souvent provoqué par les actions d'une autre personne. Divers types de violence (sexuelle, physique, émotionnelle) conduisent à un désir de vengeance, qui n'est pas seulement projeté sur l'agresseur, mais également dirigé contre la société ou le système dans son ensemble. Les châtiments corporels dans la famille forment le type d'une personnalité aigrie, peu sûre, intimidée et agressive, et l'aliénation émotionnelle des parents - une personne notoire avec une psyché immature.

Un enfant de tout âge qui a subi des abus sexuels reste dans la plupart des cas sujet à la dépression, aux troubles de la personnalité et à une sensibilité accrue au stress.

Adultes asociaux

Le comportement antisocial chez les personnes âgées est soit la continuation d'habitudes ancrées dans l'enfance, soit provoqué par une maladie mentale, des lésions cérébrales causées par des produits chimiques dues à l'utilisation de stupéfiants, de psychotropes et d'alcool. Ces individus ne tiennent pas compte des normes de la société, n'ont pas de sentiment de honte, sont libérés.

Ils ne voient pas la nécessité de travailler, d'obéir aux lois du pays, d'assumer les responsabilités parentales, d'être fidèles, de traiter les gens avec respect, de suivre les règles de la société et de la communication. Ces personnes se retrouvent souvent dans la rue, devenant des vagabonds et des mendiants. Alcool, drogue, relations sexuelles occasionnelles, petits délits - c'est leur vie, dont ils n'ont pas honte.

Un autre groupe de personnes ayant un comportement antisocial sont des personnes ayant un statut matériel élevé, menant une vie inhabituelle pour les autres, gagnant de l'argent d'une manière qui provoque la condamnation de la majorité. Ce groupe comprend des prostituées chères, des créateurs de sites pornographiques, des homosexuels masculins, des travestis, des tenanciers de maisons closes, des trafiquants de drogue, des escrocs, des extorqueurs et d'autres éléments criminels.

Cependant, tous les écarts ne sont pas négatifs. Il existe un groupe distinct de personnes - les génies, dont le comportement est très différent des autres, mais il ne peut pas être qualifié d'antisocial. Le mode de vie de certaines personnes douées peut en déconcerter d'autres, car beaucoup d'entre elles passent du temps seules, refusent le confort et le confort, sont trop capricieuses, pointilleuses, scandaleuses. Des exemples classiques de telles déviations sont Albert Einstein, Salvador Dali.

La prévention

Le traitement des déviations antisociales du comportement n'est possible que dans les cas où elles sont causées par une maladie physique ou mentale. Le principal moyen de corriger les déviations est leur prévention, qui doit être effectuée dès la petite enfance. Son gage est une bonne éducation, un exemple positif de parents, le souci de répondre aux besoins matériels et affectifs de l'enfant.

Les psychologues donnent quelques conseils pour aider les enfants à adopter une attitude adéquate envers eux-mêmes et envers les autres :

  1. 1. Des éloges bien mérités. Les enfants ont besoin d'être encouragés, mais seulement s'ils le méritent vraiment. Si les louanges à l'enfant sonnent constamment sans raison, alors l'égoïsme et le narcissisme se développent, ce qui entraînera à l'avenir des problèmes d'adaptation et des déviations de comportement.
  2. 2. Corrigé. Les traits de caractère négatifs, les mauvaises habitudes, les actions inconvenantes ne doivent pas être laissées sans l'attention des adultes. Il est nécessaire d'expliquer de manière cohérente et calme aux enfants quel comportement est inacceptable et pourquoi.
  3. 3. Communication ouverte. L'enfant doit être sûr que la famille le comprendra et le soutiendra toujours. La peur de la punition le rend trompeur, douteux, renfermé, donc les problèmes d'un fils ou d'une fille doivent être discutés et résolus calmement, puis ils apprendront à faire confiance à leurs parents.
  4. 4. Classes communes. Les enfants de tout âge apprécient le temps passé avec la famille, donc même un père et une mère occupés devraient planifier des vacances, des divertissements et des vacances en famille.
  5. 5. Exemple positif des parents. Une atmosphère bienveillante, le respect mutuel, la compréhension, l'amour entre époux forment une saine estime de soi chez un enfant, ce qui affecte son comportement et son adaptation dans la société.

Pour prévenir les troubles du comportement, les écoles organisent divers programmes éducatifs visant à promouvoir un mode de vie sain, parlent des dangers de l'alcool et des drogues. Les enseignants encouragent les écoliers à se réaliser dans le sport, la musique, la créativité, les compétitions intellectuelles, les jeux, les compétitions par équipe.

Les efforts conjoints des institutions pour enfants et des familles aident de nombreux enfants à se retrouver dans la vie et à s'engager sur la voie de la correction.

L'adjectif "asocial" est utilisé en relation avec un large éventail de concepts : un mode de vie asocial, une personnalité asociale, des familles asociales...

Dans tous ces cas, cela signifie qu'une certaine personne (ou peut-être un groupe de personnes) à un degré ou à un autre ne se conforme pas aux normes acceptées dans la société. Après tout, "asocial" est littéralement "anti-social", niant la société, ne tenant pas compte des besoins de ses membres.

Type de personnalité

Les psychologues distinguent le type de personnalité dit asocial (sinon on l'appelle un type sociopathe ou simplement un sociopathe). Une caractéristique de ce type comprend généralement les caractéristiques principales suivantes :

  • Incapacité à exprimer ses émotions.
  • Ignorer les règles publiques et tacites qui se sont développées dans la société.
  • Facilité à manipuler les autres, à jouer un rôle convaincant, à mentir dans son propre intérêt.
  • L'agressivité comme réponse universelle aux stimuli externes.
  • Absence de honte et de remords, incapacité à comprendre que ses actes font souffrir les gens autour.
  • Confiance dans la justesse de leur comportement.
  • L'impulsivité, le désir de satisfaire des besoins immédiatement, ici et maintenant.
  • Égoïsme. Les besoins personnels passent toujours en premier, au-dessus des besoins et des besoins des autres, au-dessus de toute restriction sociale.

En général, il convient de noter que l'asocialité peut prendre une grande variété de formes ; par conséquent, il n'y a pas d'ensemble clairement limité de caractéristiques inhérentes au caractère d'un sociopathe. Néanmoins, pour tenter de mettre en évidence les caractéristiques les plus frappantes qui permettent de parler avec une grande confiance du type de personnalité antisociale, une liste de quatre points a été compilée.

Premièrement, il est déjà noté l'impulsivité. Une personne asociale ne vit qu'une seconde, n'est pas capable de réfléchir longtemps aux décisions et de peser le pour et le contre, et surtout, elle aspire à la réalisation ultra-rapide de ses propres désirs.

Deuxièmement, une telle personne ne peut pas aimer sincèrement, ne peut pas faire preuve de tendresse et de sensibilité envers un partenaire. Paradoxalement, dans le même temps, les personnes antisociales sont souvent attrayantes et charismatiques en apparence et, par conséquent, sont entourées de fans. Cependant, le maximum que ces fans obtiendront, ce sont des relations superficielles, des connexions à court terme.

Troisièmement, les antisociaux n'utilisent en aucune façon l'expérience négative passée. En d'autres termes, il est vain d'espérer qu'un sociopathe se souviendra de combien de souffrances et (ou) de désagréments pour autrui tel ou tel acte de sa part l'a causé, et ne le répétera pas.

Enfin, et ce trait a également été noté, une personne antisociale ne se sentira jamais coupable ou tourmentée par des remords. Il ne comprend tout simplement pas pourquoi on le lui reproche.

Enfant sociopathe

Les caractéristiques mentionnées, en règle générale, deviennent perceptibles assez tôt. Les enfants asociaux sont capricieux, irritables, souvent hyperactifs, ont tendance à contrôler les adultes et à obtenir ce qu'ils veulent à tout prix. Ils sont cruels envers leurs pairs, les insultant ou les humiliant souvent.

Le comportement antisocial des adolescents se manifeste par un intérêt pour un passe-temps interdit et socialement condamné. La consommation d'alcool, de drogues, les relations sexuelles précoces et la promiscuité, l'appartenance à des groupes criminels et d'autres types typiques de comportement antisocial deviennent monnaie courante pour ces jeunes.

Soit dit en passant, une observation intéressante : pour les membres d'un groupe criminel, les règles en son sein sont généralement d'une grande importance, y compris, par exemple, les règles interdisant l'extradition d'autres membres de gang, exigeant le respect du chef, etc. Ces règles exigent d'accepter et de prendre en compte les besoins des autres, alors que les individus asociaux ne le feront jamais.

Il est important de comprendre que les actes antisociaux ponctuels ne signifient pas que votre fils ou votre fille a un trouble de la personnalité antisociale. Mais si tous les phénomènes décrits sont observés régulièrement et que les conclusions des spécialistes sont appropriées, alors très probablement l'enfant a vraiment tendance à l'asocialité.

D'un enfant prédisposé à la sociopathie, une personnalité complètement antisociale ne se développe pas avec une probabilité absolue. Comment surgissent les tendances antisociales, est-il possible de les combattre ? Autrement dit, l'asocialité est-elle congénitale ou acquise ? Examinons les causes du trouble antisocial.

causes

Il existe trois groupes de facteurs interdépendants sous l'influence desquels un sociopathe se forme.

Le premier groupe comprend les facteurs biologiques. En effet, l'asocialité peut être héréditaire, il s'agit principalement de penchants criminogènes. De plus, elle peut être causée par diverses anomalies chromosomiques dans le développement du fœtus, la consommation d'alcool ou de drogues par la mère pendant la grossesse et des complications lors de l'accouchement.

La liste des facteurs sociaux comprend, par exemple, le traitement brutal ou agressif de l'enfant dans la famille, l'indifférence à son égard, le manque d'attention. Tellement destructeur pour la psyché - même un adulte, et pas seulement une personne en pleine croissance ! - la situation est souvent caractéristique des familles où les parents eux-mêmes ont des problèmes psychologiques, on peut donc dire que les facteurs sociaux se chevauchent souvent avec les facteurs biologiques, et par conséquent, la probabilité de développer et de renforcer les traits de personnalité sociopathiques augmente.

Ces familles asociales doivent être surveillées par les autorités de tutelle. Dans les cas extrêmes, il est nécessaire de séparer les enfants et les parents pour que l'enfant voie devant lui d'autres exemples, valeurs et lignes directrices. En outre, la prévention des comportements antisociaux peut inclure d'autres mesures, parmi lesquelles les suivantes sont les plus courantes :

  • Faire participer les enfants à tendance antisociale à des activités sportives, créatives ou parascolaires (pour leur donner le regain d'énergie nécessaire).
  • Promotion d'une hygiène de vie saine et de comportements approuvés par la société.
  • Entretiens psychologiques avec les parents et les enfants.

La prévention des phénomènes antisociaux, bien sûr, ne donnera le résultat approprié que si elle est effectuée à la fois à l'école (ou dans une autre institution fréquentée par l'enfant) et à la maison.

Un enfant antisocial a un type particulier de pensée, et c'est un facteur de personnalité qui contribue au développement d'inclinations sociopathiques. Le type de pensée en question implique une appréciation inadéquate de la situation sociale.

Une personne est préconfigurée au fait que toutes les actions des autres qu'elle n'aime pas sont faites exprès pour lui causer des désagréments. Il s'attend à ce que les gens autour de lui manifestent de la colère et de l'agressivité à son égard, et il a lui-même l'intention de réagir en conséquence.

Et lorsque des pairs ou des adultes s'énervent vraiment, crient ou même utilisent la violence physique, une personne prédisposée à l'asocialité ne fait que renforcer la loyauté de ses opinions. Un cercle vicieux, extrêmement difficile à briser.

Ainsi, les causes du comportement antisocial peuvent s'expliquer par des facteurs biologiques, sociaux et personnels, et très probablement par une combinaison de plusieurs d'entre eux. Auteur : Evgeniya Bessonova