Matriarcat et patriarcat : quel est le meilleur ? Y a-t-il eu une ère de matriarcat dans l'histoire de l'humanité

21.10.2019

Manipulation est un jeu qui détruit les maximalistes. Ici, vous devez maintenir l'équilibre et ne pas aller trop loin. Après tout, quel est le but de toute manipulation ? Réussir avec un minimum de sacrifices et dans le respect de l'autre.

Par conséquent, au début, il peut être bénéfique de faire preuve de générosité émotionnelle - pour lui démontrer que s'il reste avec vous, il ne s'ennuiera pas et qu'il obtiendra un buzz complet non seulement au lit.

Comme me l'a dit un manipulateur familier : Dans le sexe, toutes les femmes sont à peu près les mêmes - si vous le souhaitez, vous pouvez le faire tourner dans la bonne position et lui apprendre beaucoup, mais si elle provoquera le désir de la baiser plus d'une ou deux fois et de continuer à la rencontrer - c'est ne dépend pas seulement de ses données physiques ... "Et de quoi? J'ai demandé. "Et de sa capacité à être tentante et à jouer le jeu ..." - répond-il et ajoute - savez-vous qui nous appelons une génisse?

Mais il y a des hommes qui ne s'intéressent pas aux jeux. Ils recherchent la stabilité et un havre de paix, pas un volcan de passion. Ce qui les distingue des joueurs, c'est qu'ils sont plus PREVISIBLES.

Et même avec un joueur, il ne faut pas surjouer, surtout quand :

1. Le joueur commence une crise de la vie - une réévaluation des valeurs.

Ou il est simplement dans une position où les circonstances se dressent contre lui. Alors il n'est pas prédisposé au jeu - alors vous gagnerez beaucoup plus si, en ce moment difficile pour lui, ne montrez pas vos penchants sadiques, mais montrez-lui que vous pouvez être doux et compréhensif.

Attention : ne confondez pas la manifestation de tendresse et la capacité d'écoute avec ce que cela implique.

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Dans le cours d'histoire de l'école, une chose comme le « matriarcat » est mentionnée, et beaucoup de gens savent que cela signifie le pouvoir des femmes. C'est là que s'arrêtent les connaissances de la plupart des gens sur ce sujet, il vaut donc la peine de le comprendre plus en détail, en suivant les tendances actuelles.

Que signifie matriarcat ?

Le terme est d'origine grecque, littéralement traduit par "la domination de la mère". Il y a un autre nom - gynécocratie. Décrivant ce qu'est le matriarcat, il convient de souligner qu'il est apparu dans l'Antiquité, et ce concept est utilisé pour décrire le type de gouvernement qui ne comprend que des femmes ou dans lequel le beau sexe. Dans la société primitive, le matriarcat pouvait exister sous différentes formes.

Histoire du matriarcat

Le concept de ce système a été introduit par les scientifiques Bachofen et Lafito au XIXe siècle, qui affirmaient qu'il y avait une époque où les femmes étaient à la tête. Cependant, ils n'ont pas été en mesure de fournir des preuves réelles de cette théorie, donc cette question est toujours ouverte. Les esprits modernes admettent que le matriarcat dans la société primitive était lorsque l'occupation principale des hommes - la chasse, s'est estompée à l'arrière-plan, mais l'agriculture et la cueillette, dans lesquelles les femmes étaient engagées, sont devenues les principales. De plus, n'oubliez pas les Amazones, dont l'existence est prouvée par des fouilles modernes.

Patriarcat et matriarcat

La volonté de comparer les deux modes de vie est erronée, car chaque option a ses inconvénients. Si la comparaison du matriarcat et du patriarcat se traduit dans le monde animal, alors les mâles, qui sont les leaders, y mènent. Les femelles sont plus vulnérables, surtout pendant et pendant la période de prise en charge de la progéniture. Quant aux personnes, le matriarcat rend les femmes plus dures et plus résolues, ce qui est contraire à la nature féminine, tandis que les hommes abandonnent leurs positions, adoptant une position passive.

Quant à la structure patriarcale de la société, c'était peut-être la décision la plus correcte auparavant, mais maintenant les femmes sont de moins en moins satisfaites du rôle d'appendice d'un homme. Tout cela a conduit à la formation d'une tendance telle que le féminisme, visant à lutter pour l'égalité. Grâce à cela, les femmes ont le droit de vote et la possibilité d'occuper des postes, comme les représentantes du sexe fort. Les dames du XIXe siècle ne pouvaient même pas y penser.

Passage du matriarcat au patriarcat

Les historiens pensent que le passage du matriarcat au patriarcat joue un rôle important dans la formation de la famille. Aux temps primitifs, lorsque la chasse était la principale source de nourriture, les hommes vivaient rarement jusqu'à 25-30 ans, de sorte que la gent féminine jouait le rôle principal dans la préservation de la famille. Ils ont élevé des enfants, organisé la vie et la vie de toute la tribu. Cela pourrait être considéré comme du matriarcat.

Après que les hommes ont commencé à s'engager dans l'agriculture, l'élevage de bétail, l'artisanat, le taux de mortalité des hommes a considérablement diminué. Alors ce n'était plus le patriarcat et le matriarcat, mais l'égalité. Les hommes faisaient un travail difficile, ce qui en faisait les principaux. Depuis lors, une transition du matriarcat au patriarcat a commencé à être observée. Des familles se sont formées qui se sont unies en tribus, et les chefs étaient à la tête.

Matriarcat - avantages et inconvénients

Comme les temps changent, il est impossible de comparer le matriarcat qui existait dans les temps anciens et les tendances modernes. De plus, il n'y a pas tellement de faits historiques pour les évaluer, nous pouvons donc juger de ce qui se passerait si les femmes devenaient les principales maintenant. Les avantages du matriarcat ne peuvent probablement s'appliquer qu'au beau sexe, qui devient plus sûr de lui et son estime de soi augmente. En même temps, il y a beaucoup plus d'inconvénients :

la hiérarchie familiale est brisée ;
l'institution de la famille est détruite, ce qui affecte négativement la société dans son ensemble ;
l'émergence de problèmes démographiques ;
l'identité de l'homme et de la femme est perdue ;
les concepts sont modifiés.

Le matriarcat dans le monde moderne

Il y a encore des endroits dans le monde où les femmes jouent un rôle dominant, et tout le monde est d'accord avec ça.

Le matriarcat dans la famille

Dans le monde moderne, la plupart des familles choisissent l'égalité, mais certaines préfèrent l'inversion, c'est-à-dire l'inversion des rôles. Pour comprendre ce que signifie le matriarcat dans une famille, il convient de considérer le schéma le plus courant lorsqu'une femme construit avec succès une carrière et qu'un homme lui cède, abandonnant les rênes du pouvoir. Il existe même des exemples où les représentants du sexe fort sont satisfaits du rôle de femme au foyer et s'occupent d'élever des enfants.

Si les deux parties sont d'accord avec ce mode de vie, la relation sera forte et la famille sera heureuse. Un tel scénario est rare, mais une sorte de version allégée est courante, alors que les femmes assument néanmoins de nombreuses responsabilités masculines. Problèmes possibles de matriarcat dans la famille :

L'homme se sent impuissant, ce qui le conduit soit à quitter la relation, soit à adopter la position infantile d'un garçon.
Les femmes fortes ont du mal à s'entendre avec les faibles, elles s'efforceront donc de trouver un partenaire plus fort. Le rôle du principal peut s'ennuyer à tout moment, les querelles sont donc inévitables.

Films sur le matriarcat

Bien que le cinéma soit un excellent moyen de fantasmer sur le matriarcat, il existe en réalité très peu de films sur ce sujet.

Livres sur le matriarcat

Si vous voulez fantasmer sur la primauté du beau sexe, alors vous pouvez vous tourner vers la littérature. Livres populaires sur le matriarcat :

« Rebelle» T. P. Shulgin. Les femmes ont changé le monde, devenant les principales, et les hommes ne sont pour elles qu'un moyen de se reproduire et de servir. En même temps, les dames ne se sentent pas heureuses.
« 1000 et un jour» A. Gromov. L'histoire du matriarcat du futur - au XXIIIe siècle. Les hommes sont réduits en esclavage, mais une menace de l'espace surgit que seul le sexe fort peut gérer.
« Ruines d'Isis» M.Z. Bradley. Un roman sur une planète gouvernée par des femmes convaincues de l'humanité et de la justice du matriarcat.

Que la forme actuelle de la société dans la majeure partie de la Russie, ainsi que dans la civilisation occidentale, est le matriarcat. On peut discuter à ce sujet, mais peu importe ce que disent les hommes modernes, c'est ainsi.

Dans le même temps, pour calmer la conscience masculine, il convient de noter que la formation d'un tel mode de société n'est pas du tout due au niveau de qualités véritablement masculines des représentants modernes du sexe fort, mais à plusieurs autres raisons.

Pour comprendre l'essence du problème, il faut se tourner vers le passé, vers l'époque où une personne vivait en tribu. Les rôles fonctionnels dans la tribu avaient une répartition claire par sexe, ce qui est largement effacé au stade actuel de l'existence de la civilisation humaine : un homme est chasseur et soutien de famille, une femme est gardienne du foyer.

À première vue, cette répartition ressemble à la situation actuelle, mais il y a des différences, et très importantes. Le chef de la tribu était le mâle le plus fort qui pouvait avoir des relations sexuelles et avoir une progéniture avec n'importe quelle femme.

Si l'on identifie un rôle plus clé des hommes dans la tribu, alors ils représentaient pour la femme un tampon entre l'environnement extérieur et le système organisé au sein de la tribu. Un homme est un protecteur contre les prédateurs, ainsi que contre les représentants négatifs d'autres tribus.

Sans un homme, une femme ne pourrait tout simplement pas survivre, il est le bastion et la pierre angulaire du système qui existait à cette époque. Le besoin d'un homme n'était pas tant dû à la manifestation de sentiments ou au besoin de procréer, mais au désir de survie.

Aujourd'hui, la raison principale indiquée pour le rôle clé des hommes dans la société n'a pas de manifestation évidente. A la tête de la société moderne se trouve un leader "virtuel", appelé l'Etat, qui assure la relative sécurité des citoyens, y compris des femmes, sur le territoire de souveraineté, comme au-delà.

Une femme n'a plus besoin d'un homme pour survivre, d'ailleurs, les femmes elles-mêmes vont travailler et gagner de l'argent pour leur existence. Un avantage évident pour une femme est le soutien de l'État à la maternité, qui se manifeste par la nécessité de verser une pension alimentaire aux enfants par leurs pères. Aujourd'hui, une femme a besoin d'un homme pour passer son temps libre, pour réaliser son instinct maternel, ainsi que pour s'adapter à un agréable nishtyakov. Perdre un homme signifie perdre l'une des nombreuses options, et en leur absence, une femme est tout à fait capable de vivre sans le patronage de personne.

Dès l'enfance, les mères modernes élèvent les garçons dans l'esprit de plaire aux femmes : « Tu es un homme, tu dois », « Les filles ne peuvent pas être offensées », « Je ne ferais pas ça » ; une sorte de club pour la destruction de la signification masculine. Malgré cela, les femmes souffrent constamment d'un manque de «vrais» hommes, pour lesquels elles se sont battues, et se sont heurtées à cela.

et L.G. Morgan. Dans la science historique, l'archéologie, l'ethnographie et l'anthropologie soviétiques, l'existence du matriarcat n'a pas été remise en question depuis longtemps, mais l'ethnologie, l'archéologie et l'anthropologie n'ont pas fourni de preuves convaincantes de l'existence d'un pouvoir des femmes sur les hommes.

Dans l'anthropologie occidentale déjà dans les années 1950. il y avait une critique raisonnée du matriarcat du point de vue de Bachofen-Morgan et dans les années 1970, la plupart des anthropologues sont arrivés à la conclusion que le matriarcat est un mythe créé par Bachofen sur la base de l'interprétation de la mythologie grecque.

Tous les experts occidentaux s'accordent à dire qu'il existe des sociétés dans lesquelles les femmes ont acquis une reconnaissance sociale et un pouvoir énormes, mais personne n'a jamais décrit une société où les femmes seraient publiquement reconnues avec un pouvoir et une autorité qui surpassent le pouvoir et l'autorité des hommes.

Selon les travaux de nombreux experts, il n'y a pas eu une seule société matriarcale connue de manière fiable à partir de sources fiables dans l'histoire. .

Cependant, même les opposants à la théorie de l'existence du matriarcat comme étape du développement de la société admettent qu'en réalité, une certaine élévation du statut des femmes était encore souvent observée au stade initial du développement de la culture agricole, ils , estiment qu'il est faux d'identifier une telle augmentation avec la "formation du matriarcat" . Selon certains chercheurs, houe, l'agriculture "horticole" est issue de la cueillette - une occupation typiquement féminine, contrairement à la chasse masculine. Avec l'augmentation du rôle de l'agriculture dans la vie économique des gens, le rôle des femmes dans la société a également augmenté. Par la suite, avec le passage de l'agriculture à la houe à l'agriculture et à l'élevage, le rôle social des femmes a diminué. Cependant, ces déclarations sont en contradiction avec les découvertes archéologiques récentes dans le sud de la Russie, l'Ukraine et le sud de la Sibérie, qui confirment le rôle important des femmes dans la vie sociale des anciennes tribus pastorales.

Selon certains évolutionnistes, le matriarcat était étroitement associé au culte de la fertilité - les anciens associaient "la terre mère, nourrissant la graine jetée en elle" à une femme qui tombe enceinte après un rapport sexuel. Au cœur des idées religieuses de cette époque se trouvait la croyance en la "déesse mère - l'ancêtre de la famille".

Sociétés matriarcales

La science moderne connaît des sociétés contenant de nombreux signes d'un ordre matriarcal.

Les sociétés peuvent être reconnues comme matriarcales pour certains motifs, tels que: la matrilinéarité, la matrilocalité et l'avunculisme (un tel arrangement de hiérarchie familiale dans lequel l'oncle maternel assume le rôle de chef de famille); parfois le mariage de groupe, le mariage d'invités et même la polyandrie sont considérés comme des signes de sociétés matrilinéaires. Un signe indiscutable de matriarcat est aussi droit de la mère(le droit indéniable de la mère aux enfants, qui entre en vigueur après la rupture du mariage - les enfants restent dans la famille de la mère), et distribution et héritage des biens, dans lequel la propriété de la famille est gérée par des femmes, et elle n'est transmise que par la lignée féminine. Un homme avec qui une femme entretient une relation à long terme n'a pas le droit de disposer des biens de la femme et de sa famille.

La base d'une société matriarcale typique était généralement une communauté matrilocale comptant parfois environ 200 à 300 parents proches dans la lignée féminine. Il est dirigé par une femme plus âgée, parfois son frère. Au sein du groupe famille-clan, il existe de nombreuses petites familles, composées d'une femme-mère et de ses enfants et petits-enfants. De ces familles, le clan maternel a été formé, qui possède collectivement la terre communale. Les autres biens sont la propriété des femmes et sont transférés de la mère aux filles. Habituellement, dans leur famille, il était interdit de se marier, afin d'éviter l'inceste. Et par conséquent, un tel clan maternel était généralement en liens étroits avec un autre clan, avec lequel ils échangeaient des mariés et des épouses (la soi-disant double exogamie). Parfois, l'exogamie double se développe en un ordre phratériel (une communauté tribale de plusieurs tribus).

Il existe une autre version de l'ordre matriarcal : la tribu est divisée en deux moitiés, les hommes vivent dans l'une et les femmes vivent dans l'autre, chaque moitié existe de manière autonome et relativement éloignée l'une de l'autre et a son propre chef. La parenté est également menée à travers la lignée féminine. L'intersection des deux moitiés de la tribu ne se produit que pendant la période des cérémonies de mariage pour la conception des enfants. Les deux moitiés de la tribu n'influencent pas les autres sphères de la vie de l'autre.

Dans les sociétés matriarcales, où l'image religieuse du monde est formée par le paganisme, on note la présence d'un panthéon développé de divinités féminines, ainsi que la présence d'une divinité féminine suprême à la tête du panthéon des dieux, personnifiant le grand Déesse Mère. Un exemple est l'une des plus anciennes branches de l'hindouisme, le shaktisme ou le culte de la déesse Astarté dans l'ancienne Mésopotamie. Comme le matriarcat est remplacé par le patriarcat, le panthéon féminin des dieux est remplacé par le panthéon masculin. Les déesses perdent leur signification cultuelle et religieuse, elles deviennent des personnages secondaires dans la mythologie religieuse. Et le trône de la divinité suprême au lieu de la déesse-mère est occupé par Dieu-père.Les sociétés matriarcales se sont rencontrées partout à différents moments dans différentes parties du monde, parmi divers peuples habitant l'Asie, l'Afrique, l'Europe, l'Amérique du Nord et du Sud

À l'heure actuelle, les sociétés matriarcales avec la prédominance relative des femmes dans certains domaines de la vie publique n'ont survécu que dans certaines régions du Tibet, de l'Asie du Sud et du Sud-Est (par exemple, le peuple Ranathari vivant en Inde et au Népal) et en Afrique, où, avec une polyandrie au statut féminin relativement élevé est également typique, de même que le mode de vie matriarcal a été préservé chez certains peuples de Micronésie.

Certaines caractéristiques du matriarcat ont été préservées dans les coutumes du peuple touareg d'Afrique du Nord, où la matrilinéarité et souvent la matrilocalité sont toujours présentes, et il y a aussi un rôle important des femmes dans la vie sociale de la tribu. Le touareg a maintenant aussi une distinction entre l'écriture masculine et féminine. Si les hommes utilisent l'écriture arabe, alors l'écriture tifinagh est principalement courante chez les femmes. La lettre consonne Tifinagh est d'origine très ancienne et remonte à la période préislamique. Le concept d'"Asri" existe aussi chez les Touareg - c'est la liberté absolue des mœurs pour toutes les femmes touareg non mariées, qu'elles soient filles, divorcées ou veuves. Si une femme ne dépend pas d'un homme, elle peut disposer de son corps à sa guise et personne n'a le droit de restreindre sa liberté. Plus elle a d'amants, plus sa réputation est élevée. Une fille ne peut pas être donnée en mariage contre son gré. De plus, les Touaregs ont un code de galanterie particulier, qui oblige le mari à ne pas forcer sa femme par la force. Si elle refuse de rendre la pareille, il l'envoie chez ses parents.

Cependant, le matriarcat en tant que forme de structure sociale et familiale et le féminisme en tant que tendance socio-politique pour les droits des femmes sont des phénomènes de la vie complètement différents et ne sont en aucun cas liés les uns aux autres. Le féminisme est le produit d'une société patriarcale dans laquelle une femme était privée de nombreuses opportunités offertes à un homme, telles que la liberté de mouvement (dans les sociétés patriarcales classiques, une femme ne peut pas quitter son lieu de résidence sans la permission de l'homme qui la possède - père, mari ou frère liberté de choix conjugal (le pouvoir de l'homme principal de la famille - le père est autorisé à dicter le choix d'un conjoint) liberté d'expression, possibilité de recevoir une éducation, occuper un poste de direction ou tout simplement travailler ailleurs qu'à la maison, liberté de disposer de ses biens. Conséquence de cet état de fait, et d'évidentes distorsions juridiques à l'égard des hommes, préférences et discriminations de genre, et un mouvement socio-politique appelé « féminisme » est apparu, dont le but ultime était d'effacer toute différence juridique et sociale entre les sexes au nom de la justice universelle, ainsi que de soustraire les femmes à « l'esclavage familial ».

Matriarcat dans la culture et l'art

Le thème d'une société construite sur un principe matricentrique a longtemps occupé l'esprit des écrivains, des artistes et des poètes.Dans l'Antiquité, l'image de l'Amazonie se reflétait dans diverses œuvres de la littérature et des beaux-arts.

Avec l'avènement de l'ère du féminisme, l'idée de la "société matricielle idéale" - l'âge d'or de l'humanité - est devenue d'un intérêt croissant. De nouvelles pratiques religieuses et cultuelles apparaissent, qui font écho aux anciennes religions matriarcales. L'une de ces directions est la Wicca, dont les adeptes nient le monothéisme "masculin" à l'image de Dieu le Père et reconnaissent le monothéisme "bisexuel". Dans lequel la divinité suprême est un couple marié ou une combinaison de la Déesse Mère et de son conjoint.

Parmi les fans du genre Fantasy, la race des elfes noirs est bien connue - Drow, dont la société, selon le concept généralement accepté, est matriarcale.

L'idée d'une société matriarcale dans sa manifestation la plus extrême est ridiculisée par le film polonais Sex Mission, dans lequel les personnages entrent dans le futur, où le matriarcat complet régnait en raison de l'absence d'hommes. De même, le film Litiya (Au-delà du possible) considère une variante d'une société sans hommes, également formée à la suite d'une guerre destructrice.

voir également

Remarques

"matriarcat" Encyclopædia Britannica, 2007.
Steve Goldberg, L'inévitabilité du patriarcat, (William Morrow & Company, 1973).
Joan Bamberger, "Le mythe du matriarcat : pourquoi les hommes règnent dans la société primitive", dans M Rosaldo et L Lamphere, Femmes, culture et société, (Stanford, Californie : Stanford University Press, 1974), p. 263-280.
Robert Brun, Universels humains, (Philadelphie : Temple University Press), 1991.

À la demande d'Arzamas, Andrey Tutorsky, maître de conférences en histoire de la société primitive au Département d'ethnologie de la Faculté d'histoire de l'Université d'État de Moscou, explique pourquoi l'idée que les femmes étaient plus importantes que les hommes dans le passé n'a aucun fondement scientifique et ce qui se cache vraiment derrière.

Bataille d'Amazonie. Peinture d'Anselme Feuerbach. 1873 Nurnberger Opernhaus, Foyer

1. Le matriarcat existait parce que certains peuples ont des mythes sur la façon dont les femmes régnaient autrefois sur les hommes

Selon les mythes dits matriarcaux répandus en Mélanésie, il y a longtemps que les femmes régnaient sur les hommes. Les femmes avaient des barbes et les hommes avaient des seins féminins. Les hommes nourrissaient et élevaient les enfants, tandis que les femmes chassaient et dirigeaient la société. Une fois que les hommes ont accepté, ils ont attaqué les femmes, leur ont enlevé la barbe et leur ont donné leurs seins. Depuis lors, le pouvoir appartient aux hommes.

Dans cette histoire, certains chercheurs ont vu des preuves du matriarcat originel. Cette intrigue est vraiment divisée en deux parties : avant le transfert de la barbe et après. Mais cela ne doit pas être perçu comme une division en deux périodes historiques, mais comme deux états essentiels : le bien et le mal. De nombreux peuples ont des histoires dont la structure est similaire au conte de fées de Kipling "Pourquoi le bébé éléphant a-t-il un long nez?". Un bébé éléphant sans trompe et un bébé éléphant avec trompe ne sont pas deux périodes dans la vie d'un éléphant particulier ou dans l'évolution d'un éléphant en tant qu'espèce. C'est la raison pour laquelle les choses sont comme elles sont maintenant. C'est ainsi qu'il faut regarder les mythes dits matriarcaux : c'est l'explication pour laquelle les hommes occupent une position plus élevée dans la société. Ils n'ont rien à voir avec les réalités historiques.

2. Le matriarcat a existé parce que certains peuples ont une institution de polyandrie (beaucoup de courage)

Par analogie avec la polygamie, dans laquelle le nombre d'épouses correspond à la force et au statut de l'homme, beaucoup supposent que dans un mariage polyandre, le statut d'une femme découle du nombre d'époux. Cette logique de raisonnement est erronée. Premièrement, les mariages polyandres sont très rares : George Peter Murdoch, qui a mené des études statistiques sur les tribus à mariage polyandre, n'en a recensé que quatre sur trois mille peuples de la terre. Deuxièmement, le mariage polyandre est une forme de survie dans des conditions culturelles et environnementales difficiles. Un exemple est le peuple Toda du centre de l'Inde, qui sont des éleveurs dans des zones extrêmement incommodes. La survie des hommes dépend du bien-être du bétail, qui est conduit vers les alpages lointains et y reste tout l'été. Dans ces conditions, chaque famille a besoin de beaucoup de mains masculines et peu de mains féminines. Les difficultés environnementales sont aggravées par un facteur culturel : le bétail est la propriété sacrée du clan, la femme (en tant que représentante d'un autre clan) n'a donc pas le droit d'y toucher. De plus, elle n'a même pas le droit de traverser la route que les vaches ont traversée - son mari doit le supporter. Ainsi, la position d'une femme dans cette société, malgré le grand nombre de maris, n'est pas la plus élevée.

3. Le matriarcat a existé parce que certains peuples sont restés matrilinéaires

La pratique du transfert de titres et de richesses matérielles par la lignée féminine est répandue chez de nombreux peuples. C'est ce qu'on appelle la matrilinéarité (du latin mater - "mère" et linea - "ligne"). La matrilinéarité est courante dans de nombreuses premières sociétés agricoles ou sociétés en transition vers l'agriculture. Les exemples les plus connus de sociétés matrilinéaires en science sont les Iroquois, les Trobriand et les Minangkabau.

Les scientifiques notent cependant que la matrilinéarité, bien qu'elle soit associée à la croissance de l'autorité des femmes, ne conduit pas à l'établissement de leur pouvoir. Chez les Iroquois, chez les Trobriands et chez les Minangkabau, les chefs sont des hommes. Par ailleurs, par exemple, chez les Trobriand, l'héritage se transmet, quoique par la lignée féminine, mais d'homme à homme, par exemple, du frère d'une mère à son fils. Le scientifique soviétique Mark Kos-ven a même suggéré que l'avunculat - une relation spéciale entre le frère et le neveu de la mère - soit une période obligatoire dans le développement de toutes les sociétés sur terre, une sorte de transition du matriarcat au patriarcat.

4. Le matriarcat existait parce que certains peuples ont des traditions de nyumba-ntobu (mariages de femmes avec des femmes)

Le rite du Nyumba-ntobu (mariage des femmes) fait partie de ces cérémonies qui confirment à première vue la possibilité du matriarcat. Ce rite est courant chez un certain nombre de peuples de Tanzanie et consiste dans le fait qu'une femme âgée qui n'a pas d'enfants, mais qui a son propre ménage, peut épouser une jeune femme. La jeune femme se voit accorder une totale liberté dans sa relation avec les hommes, et la femme âgée reçoit un héritier qui deviendra propriétaire du foyer. Il s'avère qu'une femme agit comme un homme, ce qui augmente considérablement son statut social.

Ce n'est pas tout à fait vrai. Premièrement, une femme âgée qui se marie en « homme » le fait de force - elle n'y est poussée que par l'impossibilité d'avoir des enfants (pour des raisons objectives ou par coïncidence). Deuxièmement, une femme âgée, en se mariant, acquiert un grand nombre de responsabilités : elle est obligée de subvenir aux besoins de sa jeune épouse et de ses enfants, de la protéger des jeunes jaloux, etc. Troisièmement, les hommes du village regardent toujours les Nyumba-ntobu avec beaucoup de méfiance. La seule raison qui les oblige à accepter un tel mariage est la nécessité qu'ils comprennent de préserver l'économie. Ainsi, contracter mariage en tant qu'« homme » ne donne pas à la femme une position sociale masculine, c'est-à-dire que la nature matriarcale de cette coutume est une illusion.

Amazone tombant d'un cheval. Gravure de Ludovico Prosseda, d'après un bas-relief de John Gibson. Vers 1823 Les administrateurs du British Museum

5 chercheurs ont commencé à parler du matriarcat parce qu'ils avaient des preuves ethnographiques qui en prouvaient l'existence

Pour la première fois, le matriarcat en 1861 a été décrit par le chercheur du théâtre antique Johann Jacob Bachofen dans le livre «Mother's Right. Une enquête sur la nature religieuse et juridique de la gynécocratie dans le monde antique". Sur la base des matériaux de la littérature ancienne ancienne, Bachofen a soutenu que l'influence des femmes dans la société de l'Antiquité à l'Europe contemporaine du XIXe siècle était en baisse constante. Développant cette idée, il en vint à l'idée que dans "l'antiquité primitive" (la primitivité) l'influence d'une femme était maximale. Le scientifique a prouvé cette thèse exclusivement de manière spéculative, basée non sur des données empiriques, mais sur sa propre construction logique: 1) dans des conditions de relations sexuelles non réglementées, les enfants ne connaissaient que les mères, il était impossible de déterminer les pères; 2) par conséquent, des liens intergénérationnels à long terme ne pouvaient exister qu'entre mères et filles ; 3) par conséquent, la richesse et les titres devaient être transférés par la lignée féminine ; 4) qui transfère la richesse - il a le pouvoir. Ainsi, dans l'Antiquité primitive, le pouvoir ne pouvait être qu'entre les mains des femmes.

Ces idées sont tombées sur un terrain fertile. À la fin du 19e - début du 20e siècle, les idées sur la nécessité d'égaliser la position sociale des hommes et des femmes étaient largement répandues parmi les penseurs progressistes: donner aux femmes le droit de vote, leur permettre de décider de leur propre destin. Le concept de l'existence dans les temps anciens du matriarcat (appelé à l'origine gynécocratie) était perçu comme une justification historique de ces idées : si dans les temps primitifs le statut des femmes était élevé, alors c'est l'état naturel des choses, et il est nécessaire de y revenir.

Puisqu'au tournant du siècle, de nombreux penseurs prônaient une transformation à grande échelle de la société et soutenaient diverses idées liées à celle-ci - du marxisme au féminisme, de l'athéisme scientifique à l'anarchisme - l'idée du matriarcat s'est facilement déplacée des pages d'un livre aux pages d'un autre : de « Mother's Right » Bachofen à Ancient Society de Lewis Henry Morgan, de là à l'origine de la famille, de la propriété privée et de l'État d'Engels, puis aux manuels sur l'histoire de la société primitive. Ce n'est pas un hasard si ce sont les scientifiques soviétiques qui ont été les derniers à abandonner le concept de matriarcat dans la science mondiale : si le courant scientifique dominant a cessé de s'occuper du problème du matriarcat vers les années 1920, lorsque des études de terrain sérieuses ont commencé, ils n'ont donné aucun signe de son existence dans le présent, ni dans le passé des différents peuples du monde, puis en Union soviétique cette idée n'a été abandonnée que dans les années 1980.