1. Pertinence du problème

2. L'enfance préscolaire est la période optimale

pour le développement mental et l'éducation

3. Le concept de « développement mental »

4. Le concept d'« éducation mentale »

1. Pour le système éducatif moderne, le problème de l'éducation mentale est extrêmement important. Les scientifiques prédisent que le troisième millénaire sera marqué par la révolution de l'information, lorsque les personnes bien informées et instruites seront valorisées comme une véritable richesse nationale. Par conséquent, la nécessité de naviguer avec compétence dans le volume croissant de connaissances et d'informations impose d'autres exigences à l'éducation mentale de la jeune génération qu'il y a 30 à 40 ans.

La tâche de former la capacité d'activité mentale active est mise au premier plan. Dans de nombreux pays du monde, à tous les niveaux du système éducatif - des établissements préscolaires aux universités - on constate, d'une part, sensibilisation croissante, et d'autre part - diminution de la qualité globale connaissances, développement mental des élèves.

2. Enfance préscolaire- la période optimale pour le développement mental et l'éducation. C'était l'opinion des enseignants qui ont créé les premiers systèmes d'éducation préscolaire - F. Frebel, M. Montessori. Mais dans les études d'A.P. Usova, A.V. Zaporozhets, L.A. Wenger, N.N. Poddiakov a découvert que le potentiel de développement mental des enfants d'âge préscolaire est nettement plus élevé qu'on ne le pensait auparavant.

Un enfant peut non seulement connaître les propriétés visuelles externes des objets et des phénomènes, comme le prévoient les systèmes de F. Frebel, M. Montessori, mais est également capable d'assimiler des idées sur les connexions générales qui sous-tendent de nombreux phénomènes naturels, la vie sociale, maîtriser les méthodes d'analyse et de résolution de tâches variées.

3. Développement mental - Il s'agit d'un ensemble de changements qualitatifs et quantitatifs survenant dans les processus de pensée en relation avec un changement d'âge et sous l'influence de l'environnement, ainsi que des influences éducatives et formatives spécialement organisées et la propre expérience de l'enfant.

Des facteurs biologiques affectent également le développement mental de l'enfant :

La structure du cerveau;

État de l'analyseur ;

Modifications de l'activité nerveuse ;

Formation de liens conditionnels;

Fonds de dépôt hérité.

Selon les scientifiques (généticiens, psychologues), les conditions préalables aux capacités mentales sont inhérentes à la nature d'un enfant à 50-60% (dans la littérature scientifique étrangère, un niveau plus élevé est indiqué - jusqu'à 80%). De plus, il est souligné que les propriétés mentales d'un enfant dès la naissance sont principalement de nature créative, mais que tout le monde n'obtient pas le bon développement.

Par conséquent, cela dépend de l'éducation si les capacités mentales du bébé se développeront, et plus encore - de la direction qu'ils recevront.

4. Éducation mentale - l'influence systématique et ciblée des adultes sur le développement mental des enfants afin de communiquer les connaissances nécessaires à un développement diversifié, à l'adaptation à l'environnement ; la formation sur cette base de processus cognitifs, la capacité d'appliquer les connaissances acquises dans des activités.

L'éducation mentale et le développement mental sont en étroite interaction. L'éducation mentale détermine en grande partie le développement mental, contribue à sa formation. Cependant, cela ne se produit que si les modèles et les possibilités de développement mental des enfants au cours des premières années de la vie sont pris en compte.

Thème. Caractéristiques du développement mental des enfants d'âge préscolaire

1. Critères de développement mental

2. Développement mental des jeunes enfants

3. La prédominance des formes figuratives de la cognition

1. V qualité critères de développement mental utilisation par les enfants :

Le volume, la nature et le contenu de ses connaissances ;

Le niveau de formation des processus cognitifs (sensation, perception, mémoire, pensée, imagination, attention);

Capacité de cognition créative indépendante.

Dès son plus jeune âge, l'enfant commence à former un ensemble de capacités individuelles pour accumuler des connaissances, améliorer les opérations mentales, en d'autres termes, son esprit se développe.

À l'âge préscolaire, dans une plus ou moins grande mesure, ces propriétés de l'esprit, comme sa vitesse, son ampleur, sa criticité, sa flexibilité des processus de pensée, sa profondeur, sa créativité, son indépendance.

Le développement mental des enfants d'âge préscolaire dépend d'un ensemble de facteurs sociaux et biologiques, parmi lesquels l'éducation et la formation mentales jouent un rôle de guide, d'enrichissement et de systématisation.

2. Au cours des années préscolaires, des taux de développement mental plus élevés sont observés que dans les périodes d'âge ultérieures. Il est important de ne pas manquer les opportunités de développement mental pendant cette période. Une attention particulière doit être portée à développement mental des jeunes enfants âge. La recherche moderne a établi qu'habituellement jusqu'à l'âge de 2 ans, les enfants vivent si richement qu'une très grande quantité d'activité cognitive est observée. Le cerveau d'un enfant se développe étonnamment vite : à l'âge de 3 ans, il atteint déjà 80 % du poids du cerveau d'un adulte. Il y a un risque de sous-charger le cerveau, de ne pas lui donner la "nourriture" nécessaire à son plein développement. Comme en témoignent les données physiologiques, la plupart des jeunes enfants d'aujourd'hui souffrent non pas d'un excès d'information, mais d'un manque d'information. L'autre extrême ne devrait pas être autorisé, lorsque, grâce à une éducation et une formation améliorées, le bébé est surchargé de connaissances excessives en contenu et en volume, essayant de développer en lui des capacités intellectuelles élevées.

A. V. Zaporozhets averti de la nécessité de tenir compte du fait que nous avons affaire à un organisme en croissance, avec un cerveau en développement, dans lequel la maturation n'est pas terminée, les caractéristiques ne se sont pas encore développées et les possibilités sont assez limitées. Avec une formation intensive, un enfant peut acquérir des connaissances, obtenir des résultats élevés, mais cela coûtera des coûts physiques et neuropsychiques disproportionnés. D'où la règle qu'il faut suivre : ne surchargez pas, ne surchargez pas le cerveau de l'enfant. Les défauts du développement mental d'un enfant à l'âge préscolaire sont difficiles à éliminer à un âge plus avancé. Ils ont un impact négatif sur tout développement ultérieur.

3. La principale caractéristique du développement mental d'un enfant d'âge préscolaire - prévalence des formes figuratives de la cognition : perception, pensée imaginative, imagination. Pour leur émergence et leur formation, l'âge préscolaire a des opportunités spéciales.

Le développement mental d'un enfant ne peut être considéré isolément du développement mental, de la richesse des intérêts, des sentiments et des autres caractéristiques qui forment son image spirituelle. En effet, les processus cognitifs qui se développent chez un enfant se manifestent dans divers types d'activités.

Thème. Les tâches de l'éducation mentale.

1. La fonction principale de l'éducation mentale

2. Éducation sensorielle (développement)

4. Formation de la parole

5. Favoriser la curiosité, les intérêts cognitifs

6. Formation d'un système de connaissances élémentaires

1. L'éducation mentale est réalisée comme un processus d'assimilation par la jeune génération de l'expérience séculaire de l'humanité, incarnée dans la culture matérielle, les valeurs spirituelles, représentées dans les connaissances, les compétences, les capacités, les méthodes de cognition, etc.

La fonction principale de l'éducation mentale enfants des premières années de la vie - la formation d'une activité cognitive, c'est-à-dire une telle activité au cours de laquelle l'enfant apprend à connaître le monde qui l'entoure.

Un petit enfant apprend le monde qui l'entoure par le jeu, le travail, les promenades, les cours, la communication avec les adultes et les pairs.

L'activité cognitive est réalisée sous les formes de la perception et de la pensée. Avec de l'aide la perception l'enfant apprend les propriétés externes des objets dans leur totalité (couleur, forme, taille, etc.). Le reflet de ces propriétés dans le cerveau crée une image de l'objet. Grâce à pensée l'enfant comprend les propriétés internes cachées, les connexions entre les objets et les phénomènes (liens de cause à effet, temporels, quantitatifs et autres). Les résultats de la réflexion sont reflétés à l'aide les mots.

Il existe un lien étroit entre la perception et la pensée. La perception se forme au cours des premiers mois de la vie d'un enfant et Vygotsky attribue le début du développement de la pensée à l'âge d'environ 2 ans.

Le développement de la pensée est basé sur la perception, qui fournit une expérience sensorielle (sensorielle) pour une connaissance approfondie. Tout au long de l'âge préscolaire, la perception prépare la pensée, lui donne « nourriture » ​​pour l'analyse, la comparaison, la généralisation et les conclusions. La pensée, à son tour, a un effet positif sur le développement et l'amélioration de la perception, améliorant sa détermination et sa productivité.

Pour le plein développement mental d'un enfant dans les premières années de sa vie, il est nécessaire de veiller au développement de sa perception et de sa pensée. À cet égard, les tâches les plus importantes de l'éducation mentale des enfants d'âge préscolaire sont:

Éducation sensorielle (développement);

Développement de l'activité mentale;

Formation de la parole;

Éducation de la curiosité, intérêts cognitifs;

Formation d'un système de connaissances élémentaires.

2. Éducation sensorielle(à partir de lat. sensus - sentiment) fait partie intégrante de l'éducation mentale et physique d'un enfant, visant à développer ses sentiments et ses perceptions. Il se produit dans le processus de cognition d'un enfant des objets du monde environnant, principalement en raison de l'amélioration des fonctions des parties centrales du cerveau des analyseurs.

3. Développement de l'activité mentale est considérée comme la maîtrise des opérations mentales, des processus cognitifs et des capacités. Le résultat positif de l'activité mentale dépend en grande partie de combien les adultes ont pu éveiller chez l'enfant - l'intérêt pour les activités mentales, pour en cultiver l'habitude.

À une certaine époque, K.D. Ushinsky a écrit que "le travail mental est presque le plus difficile pour une personne", par conséquent, un enfant devrait être enseigné au travail mental "petit à petit, soigneusement".

4. L'activité mentale est impossible sans la parole. Maîtrisant la parole, l'enfant maîtrise également les connaissances sur les objets, les signes, les actions et les relations, incarnées dans les mots correspondants. En même temps, il acquiert non seulement des connaissances, mais apprend également à penser, car penser signifie parler de lui-même ou à haute voix, et parler signifie penser.

Mot - l'enveloppe matérielle de la pensée. Cependant, cette thèse est vraie si derrière chaque mot de l'enfant il y a une image de l'objet que ce mot désigne. Si l'enfant entend le discours des adultes ou utilise des mots qui n'ont pas d'images derrière eux, l'activité mentale ne se produit pas.

5. Stimuler la curiosité, les intérêts cognitifs - l'une des tâches de l'éducation mentale des enfants d'âge préscolaire, visant à la formation de motivations cognitives.

La curiosité et les intérêts cognitifs sont des formes différentes d'attitude cognitive envers le monde environnant. Curiosité caractérisé comme une forme particulière d'activité cognitive, une focalisation indifférenciée de l'enfant sur la cognition des objets environnants, des phénomènes, sur la maîtrise de l'activité.

Intérêt cognitif se manifeste dans le désir de l'enfant d'apprendre de nouvelles choses, de clarifier l'incompréhensible sur les qualités, les propriétés des objets, les phénomènes de la réalité, dans le désir d'approfondir leur essence, de trouver les connexions et les relations entre eux.

6. La connaissance par elle-même n'assure pas encore la plénitude du développement mental, mais sans elles ce dernier est impossible. Par conséquent, la base de l'éducation mentale des enfants d'âge préscolaire est la familiarisation avec l'environnement, au cours de laquelle les enfants acquièrent une variété de connaissances. Déterminer le volume et le contenu des connaissances qui assurent le plein développement d'un enfant d'âge préscolaire est l'un des problèmes traditionnels de la pédagogie.

Thème. Éducation sensorielle

1. Développement sensoriel de l'enfant d'âge préscolaire

2. Apprendre les actions perceptives

3. Normes sensorielles

1 La période de l'enfance préscolaire est une période d'intense développement sensoriel de l'enfant - améliorer son orientation dans les propriétés externes et les relations des objets et des phénomènes, dans l'espace et le temps. En percevant des objets et en agissant avec eux, l'enfant commence à évaluer de plus en plus précisément leur couleur, forme, taille, poids, température, propriétés de surface, etc. discours - pour entendre les différences les plus subtiles dans la prononciation de sons similaires.

La capacité des enfants à déterminer la direction dans l'espace, la disposition mutuelle des objets, la séquence des événements et les intervalles de temps les séparant sont considérablement améliorées.

Le développement sensoriel d'un enfant d'âge préscolaire comprend deux aspects interdépendants : 1) l'assimilation d'idées sur les diverses propriétés et relations des objets et des phénomènes et 2) la maîtrise de nouvelles actions de perception, permettant une perception plus complète et volumétrique du monde qui l'entoure.

2. Les sensations et la perception sont propices au développement, à l'amélioration, en particulier pendant l'enfance préscolaire. Le système domestique d'éducation sensorielle est basé sur la théorie de la perception développée par L.S. Vygotsky, B.G. Ananiev, S.L. Rubinstein, A.N. Léontiev, A.V. Zaporozhets, L.A. Wenger et dr.

Pour le développement de la perception, l'enfant doit maîtriser l'expérience sensorielle sociale, qui comprend les manières les plus rationnelles d'examiner les objets, les normes sensorielles.

Selon les dernières recherches, les sensations et les perceptions sont des actions spéciales des analyseurs visant à examiner un objet et ses caractéristiques. Développer des analyseurs d'un enfant signifie lui apprendre les actions d'examen d'un objet, appelées en psychologie actions perceptives.

À l'aide d'actions perceptives, l'enfant perçoit de nouvelles qualités et propriétés dans l'objet. La tâche de l'éducation sensorielle est d'enseigner à l'enfant ces actions en temps opportun.

Les méthodes généralisées d'examen des objets sont importantes pour la formation des opérations comparaisons, généralisations, déployer des processus de réflexion.

3. Normes sensorielles est la connaissance sensorielle généralisée, l'expérience sensorielle accumulée par l'humanité tout au long de l'histoire de son développement.

Les qualités et propriétés externes des objets du monde environnant sont extrêmement diverses. Au cours de la pratique historique, des systèmes de ces qualités sensorielles qui sont les plus significatives pour une activité particulière ont émergé : des systèmes de mesures de poids, de longueur, de directions, de formes géométriques, de couleur, de taille ; normes de prononciation sonore, système de sons en hauteur, etc.

Chaque référence sensorielle a sa propre désignation verbale : mesures de poids, mesures de longueur, spectre de couleurs, disposition des notes sur la portée, figures géométriques planes et volumétriques, etc.

L'assimilation des normes sensorielles est un processus long et complexe, dont la charge principale incombe aux années de scolarité.

Au cours des premières années de la vie, les conditions préalables aux normes sensorielles sont formées chez les enfants. Du second semestre de la première année au début de la troisième année, les pré-normes sensorimotrices. Durant cette période de la vie, le bébé présente les propriétés individuelles des objets essentiels à ses mouvements.

À l'âge préscolaire, l'enfant utilise le soi-disant normes de sujet: les images des propriétés des objets sont en corrélation avec certains objets.

Au cours de la première année de la vie d'un enfant, les tâches d'éducation sensorielle (développement de l'audition, de la vision, formation de l'objectivité de la perception) sont résolues avec succès dans une activité manipulatrice et objective. À l'avenir, les opportunités les plus riches de développement sensoriel sont chargées de types d'activités telles que le jeu, le travail, le constructif et le visuel. Chacune de ces activités a sa propre base sensorielle.

Selon le contenu de l'activité et ses motivations, l'acuité et la subtilité des sensations changent, car diverses caractéristiques des objets apparaissent dans leur sens pratique. Ayant maîtrisé l'une ou l'autre caractéristique d'un objet dans un type d'activité, l'enfant l'utilise dans d'autres types d'activité.

Dans le développement de la cognition sensorielle, la parole joue un rôle important. La parole de l'adulte fixe l'expérience sensorielle acquise par l'enfant, la résume. Les désignations verbales des signes et des propriétés des objets contribuent à leur perception significative, à leur distinction claire.

Thème. Système d'éducation sensorielle M. Montessori

1. Période sensible de développement sensoriel

2. Matériel sensoriel didactique

M. Montessori (1870 - 1952) considérait le développement sensoriel comme la base de l'éducation préscolaire, qu'elle réalisait à travers l'organisation de l'environnement et des classes avec du matériel didactique.

1. Efficacité dans l'enseignement Montessori associée à l'attribution spécial périodes (sensibles) de susceptibilité accrue chez les enfants à certaines influences environnementales. Dans le processus de développement de l'enfant, Montessori distingue trois phases : 0 - 6, 6 - 12 et 12 - 18 ans.

Première phase (de 0 à 6 ans) est un le plus sensible pour le développement sensoriel. Elle se caractérise par une orientation globale de l'activité cognitive de l'enfant vers la formation d'une image sensorielle du monde environnant. Conformément au plan cosmique, l'enfant "résout" la tâche interne de son développement, qui consiste à ce stade à créer une image émotionnellement colorée du monde qui l'entoure, de lui-même et de sa place dans le monde.

Un enfant âgé de 0 à 3 ans est, au sens figuré, un « diapason émotionnel », un résonateur hypersensible des émotions des parents, principalement de la mère. Sa pensée absorbante absorbe les voies de la réaction émotionnelle des adultes par rapport aux événements qui se déroulent dans le monde. Pour cette raison, l'environnement le plus approprié pour le développement optimal de l'enfant est le foyer et les soins des parents.

2. Une grande attention des enseignants est attirée par matériaux sensoriels Montessori et travailler avec eux. Des jeux, des cours, des exercices avec du matériel didactique vous permettent de développer une perception visuelle distincte des tailles, des formes, des couleurs et de reconnaître les sons.

C'est le matériel sensoriel que Montessori propose dans son premier ouvrage fondateur La Méthode de Pédagogie Scientifique :

Matériel didactique utilisé dans exercices pour la perception visuelle distincte des tailles, représente des corps géométriques insérés. En jouant avec un tel ensemble, l'enfant apprend lui-même à distinguer les objets par leur épaisseur, leur hauteur et leur volume. Tous les cylindres sont retirés des nids, mélangés. Lors de l'examen des cylindres et des nids, l'enfant doit remettre chaque cylindre à sa place, afin qu'il s'insère sans effort dans le nid.

Un autre ensemble se compose de grandes barres de tailles variant progressivement : il y a quatre groupes de barres au total. Dix prismes tétraédriques, dont le plus grand a une base de 10 cm, et les bases des autres diminuent progressivement de 1 cm. La longueur de chaque barre est de 20 cm. L'enfant construit un escalier dont les marches s'élargissent vers le haut . Il peut se contrôler, car s'il fait une erreur, les escaliers seront faux. La caractéristique principale ici est l'épaisseur.

Les enfants peuvent jouer avec chaque ensemble individuellement ou avec tous les ensembles en même temps, puis ils peuvent et doivent concentrer leur attention sur un certain paramètre de grandeur, ce qui est très utile pour les enfants.

Matériel didactique pour la perception visuelle-distinctive des formes - perception visuelle-tactile-musculaire. Ce matériau a été constamment amélioré par Montessori, et dans sa forme finale c'était : une boîte avec une collection de formes géométriques ; armoire à tiroirs dans laquelle sont placés des cadres à pattes géométriques; trois séries de cartes. L'enfant apprend à corréler la forme avec les coupes, au début, il fait des erreurs, fait des essais et des erreurs, puis détermine rapidement la forme dont il a besoin et exécute rapidement l'action.

Dans les jeux et les exercices, les impressions visuelles sont combinées avec la perception tactile-musculaire, l'enfant voit et sent la forme, puis fait de même avec le trou dans lequel cette forme est insérée.

Le même principe - combinant perception visuelle et perception musculo-tactile - est utilisé dans les jeux de cartes. L'enfant doit imposer une certaine forme à celle dessinée sur la carte pour qu'elles coïncident complètement.

Matériel didactique pour perception visuelle distinctive des couleurs : nourrir le sentiment chromatique.

Exercices en reconnaître les sons vise à habituer l'oreille de l'enfant à toutes sortes de bruits afin qu'il puisse distinguer les bruits les plus légers. Cette éducation de l'ouïe poursuit également un autre objectif : elle développe le sens esthétique et aide à développer la discipline pratique.

Sans les conseils d'un adulte, une riche expérience sensorielle ne devient pas le fondement du développement de la pensée d'un enfant.

1. Contenu traditionnel

2. Contenu étendu

C'est une connaissance de la couleur, de la taille, de la forme, du goût, de l'odeur, de la texture, du poids, du son des objets du monde environnant avec une orientation dans l'espace. Dans le même temps, la tâche consiste à augmenter la sensibilité des analyseurs correspondants (développement de la sensibilité tactile, visuelle, olfactive, auditive et autre), qui se manifeste par la distinction des signes et des propriétés des objets. En même temps, l'enfant apprend à nommer correctement les propriétés des objets. (doux, dur, duveteux, rugueux, froid, chaud, chaud, amer, sucré, salé, acide, léger, lourd, de bas en haut, de près, de droite à gauche).

2. Dans le système domestique d'éducation sensorielle contenu traditionnel étendu et complété par l'inclusion de l'orientation dans le temps, le développement de la parole et de l'oreille musicale.

Orientation dans le temps suppose que l'enfant apprend les parties de la journée, les jours de la semaine, les mois, l'année et la fluidité du temps.

Audition de la parole (phonémique) - c'est la capacité de percevoir les sons de la parole, de les différencier et de les généraliser en mots en tant qu'unités de distinction de sens. Avec le développement de l'audition phonémique, la maîtrise des normes de prononciation sonore est associée. Le niveau de développement de l'audition phonémique se manifeste lorsqu'on apprend à un enfant à lire et à écrire, lorsqu'il est confronté à la tâche d'analyse sonore d'un mot. Cela signifie qu'il doit s'éloigner du sens du mot, de son sens et travailler avec le mot comme un complexe sonore, c'est-à-dire une unité formelle.

L'oreille pour la musique- c'est la capacité de distinguer les sons par hauteur, timbre, motif rythmique, mélodie.

Thème. Méthode d'éducation sensorielle pour les enfants d'âge préscolaire

1. Apprendre aux enfants à examiner des sujets

2. Formation d'idées sur les normes sensorielles

La méthodologie de l'éducation sensorielle des enfants d'âge préscolaire prévoit: 1) d'apprendre aux enfants à examiner des objets ; 2) la formation d'idées sur les normes sensorielles.

1. Formation à l'inspection est réalisée comme une perception spécialement organisée d'un objet afin d'identifier les propriétés qu'il est important de connaître pour faire face avec succès à l'activité à venir. Un même sujet est abordé de différentes manières, selon les objectifs de l'enquête et les qualités examinées.

règles commun à de nombreux types d'enquête :

Perception de l'apparence intégrale d'un objet ;

Division mentale en parties principales et identification de leurs signes (forme, taille, couleur, matière, etc.);

Corrélation spatiale des parties entre elles (gauche, droite, au-dessus, au-dessus, etc.);

Isolement des petits détails, établissement de leur localisation spatiale par rapport aux pièces principales ;

Perception holistique répétée de l'objet.

Un examen selon ce schéma aidera les enfants à maîtriser des méthodes généralisées de cognition sensorielle, qu'ils pourront utiliser dans une activité indépendante.

2. Tout au long de l'enfance préscolaire, le caractère de la cognition sensorielle change: de la manipulation d'objets, l'enfant passe progressivement à la connaissance de ceux-ci sur la base de la vue, du toucher, mais aussi du "sens visuel".

Pour enrichir l'expérience sensorielle des enfants, des jeux didactiques sont utilisés. Beaucoup d'entre eux sont associés à l'examen du sujet, à la distinction des signes, nécessitent une désignation verbale de ces signes. Dans certains jeux, l'enfant apprend à regrouper les objets selon une qualité ou une autre. Les enfants comparent des objets ayant des caractéristiques similaires et différentes, mettent en évidence les éléments essentiels. En conséquence, il devient possible d'amener les enfants à généralisations basées sur l'identification de caractéristiques essentielles, qui sont fixées dans discours. Ainsi, les enfants sont amenés à maîtriser les standards sensoriels.

Un rôle particulier dans l'éducation sensorielle des enfants appartient à la nature. La cognition du milieu naturel s'effectue d'abord par voie sensorielle, à l'aide de la vue, de l'ouïe, du toucher, de l'odorat. Plus les organes des sens sont « impliqués » dans la cognition, plus l'enfant sélectionne de signes et de propriétés dans l'objet, le phénomène étudié et, par conséquent, plus ses idées s'enrichissent. Sur la base de telles idées, des processus de pensée, de l'imagination surgissent, des sentiments esthétiques se forment.

L'enseignant doit créer des conditions pour que les enfants d'âge préscolaire appliquent leurs connaissances et leurs compétences pour analyser l'environnement.

Thème. Développement de l'activité mentale

1. Développement de formes de pensée

2. Développement des opérations mentales de base

3. Développement de la mémoire et de l'imagination

1. Pensée naît sur la base de l'activité pratique de la connaissance sensorielle, repoussant les horizons de cette dernière.

En ce qui concerne un petit enfant, le processus d'actions avec des objets connaissables est important. A partir d'actions pratiques, le bébé apprend à comparer des objets, analyser, comparer, grouper. Commence à fonctionner la première forme est visuel-efficace pensée.

Progressivement, l'enfant développe la capacité de penser non seulement sur la base de la perception directe des objets, mais également sur la base des images. Formé pictural pensée.

Dans la seconde moitié de l'âge préscolaire commence à se développer verbal-logique pensée. Cette forme de pensée se manifeste le plus clairement dans l'établissement de connexions qui existent entre les objets et les phénomènes. Tout d'abord, l'enfant apprend des connexions fonctionnelles : le nom, le but de l'objet. Plus difficiles pour les enfants sont les connexions qui ne semblent pas se situer à la surface des objets, bien qu'elles soient accessibles à la pratique sensorielle, à l'expérience : spatiale, temporelle, de cause à effet.

2. Dans le cadre de toutes les formes de pensée, le développement de opérations mentales. Apprendre aux enfants à penser est une tâche que les adultes doivent résoudre. Il n'est pas conseillé même aux jeunes enfants de donner des connaissances "toutes faites", lorsque le principal fardeau repose sur la mémoire.

Devrait : apprendre à l'enfant à analyser, comparer, contraster, généraliser ; le conduire au classement ; vous encourage à faire vos propres hypothèses.

Il est nécessaire que les enfants se fixent des tâches qui stimulent leur activité cognitive, nécessitant réflexion, comparaison.

3. À l'âge préscolaire, des processus cognitifs aussi importants que la mémoire et l'imagination se développent.

Grâce à Mémoire l'enfant se souvient, emmagasine, reproduit ce qu'il percevait, faisait, ressentait auparavant. Penser est impossible sans l'accumulation des informations nécessaires, des faits. Cependant, tout en reconnaissant le rôle exceptionnel de la mémoire dans le développement de l'activité cognitive, il ne faut pas pour autant le surestimer. La mémoire est un réservoir de connaissances, une base dont on ne peut se passer, mais elle ne peut se limiter au développement de l'activité cognitive de l'enfant.

Il est nécessaire de développer la mémoire de l'enfant à l'aide de jeux spéciaux, d'exercices, de mémorisation de poèmes, etc.

Une grande place parmi les processus cognitifs d'une personne en général, et d'un enfant d'âge préscolaire en particulier, prend imagination - création de nouvelles images à partir de celles perçues auparavant, ainsi que des connaissances nouvellement acquises.

L'imagination est tissée dans toutes les opérations mentales complexes, est la base de l'activité créatrice de l'enfant. La tâche des adultes est de développer l'imagination des enfants de toutes les manières possibles.

Au départ, l'enfant se développe recréer imagination, sur la base de laquelle, avec l'accumulation d'expériences de vie et le développement de la pensée, l'imagination créatrice se forme. L'imagination récréative de l'enfant doit être développée en l'invitant à imaginer mentalement ce qu'on lui dit, lit ou dans quel ordre il va effectuer la tâche.

Il est particulièrement important de développer Créatif imagination, et pour cela, il faut encourager l'enfant à trouver une solution au problème, à pousser aux petites découvertes, juste à apprendre à fantasmer.

Pour le développement mental à part entière, non seulement la formation en temps opportun des processus cognitifs est importante, mais aussi leur arbitraire.

Thème. Formation de la parole

1. Enrichissement et développement de la parole

2. Développement du vocabulaire et de la structure grammaticale du discours

3. Développement de l'audition phonémique

4. Conscience de la composition verbale du discours

1. À l'âge préscolaire, le cercle de communication des enfants s'élargit. À mesure qu'ils deviennent plus indépendants, les enfants dépassent les liens familiaux étroits et commencent à communiquer avec un plus large éventail de personnes, en particulier avec leurs pairs. Élargir le cercle de la communication oblige l'enfant à maîtriser parfaitement les moyens de communication dont le principal est discours. La complexité croissante de l'activité de l'enfant impose également des exigences élevées au développement de la parole.

Le développement de la parole va dans plusieurs directions :

Son utilisation pratique dans la communication avec d'autres personnes est en cours d'amélioration ;

En même temps, la parole devient la base de la restructuration des processus mentaux, un instrument de la pensée.

2. Tout au long de la période préscolaire continue développer le vocabulaire enfant. Par rapport à la petite enfance, le vocabulaire d'un enfant d'âge préscolaire triple généralement. En même temps, l'enrichissement du vocabulaire dépend directement des conditions de vie et de l'éducation ; les caractéristiques individuelles sont plus visibles ici que dans tout autre domaine du développement mental.

Le vocabulaire de l'enfant d'âge préscolaire augmente rapidement non seulement en raison des noms, mais aussi en raison des verbes, des pronoms, des adjectifs, des chiffres et des mots de connexion. Une augmentation du vocabulaire en soi ne serait pas d'une grande importance si l'enfant ne maîtrisait pas simultanément la capacité de combiner des mots en phrases selon les lois de la grammaire. Pendant l'enfance préscolaire, on apprend système morphologique de la langue maternelle, l'enfant maîtrise pratiquement les types de déclinaisons et de conjugaisons dans les traits de base. Dans le même temps, les enfants maîtrisent les phrases complexes, les conjonctions conjonctives, ainsi que les suffixes les plus courants.

3. Phonémique audience se forme chez un enfant sur la base de la communication verbale directe. À la fin de la petite enfance, les enfants différencient bien les mots qui diffèrent les uns des autres par au moins un son voisé ou sourd, dur ou doux.

Ainsi, l'audition phonémique primaire est suffisamment développée très tôt. Cependant, l'enfant ne sait pas effectuer une analyse sonore d'un mot, démembrer un mot en ses sons constitutifs et établir l'ordre des sons dans un mot dès la fin de l'âge préscolaire. Communication vocale ne pas lui confie de telles tâches. Ainsi, un enfant de cinq ou six ans a du mal à analyser les mots les plus simples contenant, par exemple, trois sons.

Apprendre aux enfants à analyser le son d'un mot a montré que, dans certaines conditions, même les plus jeunes enfants d'âge préscolaire peuvent distinguer le premier et le dernier son d'un mot, et pour les enfants d'âge préscolaire moyen, cette tâche ne présente aucune difficulté significative.

4. Contrairement à la maîtrise pratique de la parole, qui réussit très bien dans l'enfance préscolaire, la prise de conscience de la réalité de la parole elle-même (en tant que réalité existant indépendamment) et conscience de la composition verbale du discours accuse un retard considérable.

Pendant longtemps, dans le processus de communication, l'enfant n'est pas guidé par la composition verbale du discours, mais par la situation objective, qui détermine pour lui la compréhension des mots. Mais pour maîtriser l'alphabétisation, l'enfant doit apprendre à être conscient de la composition verbale du discours.

Sans formation particulière, les enfants traitent la phrase comme un seul ensemble sémantique, un seul complexe verbal qui dénote une situation réelle.

5. L'une des principales fonctions de la parole, qui se développe à l'âge préscolaire, est la fonction de communication, ou fonction la communication. Déjà dans la petite enfance, l'enfant utilise la parole comme moyen de communication. Cependant, il ne communique qu'avec des personnes proches ou connues. La communication dans ce cas se pose à propos d'une situation spécifique dans laquelle les adultes et l'enfant lui-même sont inclus.

La communication dans une situation spécifique à propos de certaines actions et objets s'effectue à l'aide de discours situationnel. Ce discours est : des questions qui se sont posées dans le cadre de l'activité ou lors de la prise de connaissance de nouveaux objets ou phénomènes ; réponses aux questions; enfin, certaines exigences.

Thème. Stimuler la curiosité et les intérêts cognitifs

1. Stimuler la curiosité

2. Nourrir les intérêts cognitifs

Les enfants sont des explorateurs curieux du monde qui les entoure. Cette caractéristique leur est inhérente dès la naissance. A un moment I.M. Sechenov a parlé de la propriété innée et "extrêmement précieuse" de l'organisation neuropsychique de l'enfant - l'effort inexplicable pour comprendre la vie environnante. I.P. Pavlov, a appelé cette propriété le réflexe « Qu'est-ce que c'est ? ». Sous l'influence de ce réflexe, l'enfant se familiarise avec les qualités des objets, établit de nouvelles connexions entre eux.

L'activité « recherche » du sujet, caractéristique d'un jeune enfant, développe et consolide une attitude cognitive vis-à-vis du monde qui l'entoure. Une fois que les enfants maîtrisent la parole, leur activité cognitive atteint un nouveau niveau qualitatif.

1. Curiosité - un trait de personnalité caractérisé par une attitude cognitive active envers la réalité. Elle se manifeste chez les enfants déjà en âge préscolaire sous deux formes prononcées :

Dans les questions posées qui révèlent le travail actif de la pensée ;

Expérimenter avec des objets.

La curiosité stimule l'enfant à étudier les caractéristiques des objets et des phénomènes de la réalité.

Afin de favoriser la curiosité chez les enfants, il est nécessaire :

Établir un lien étroit entre l'apprentissage et la vie, organiser des observations indépendantes des étudiants, appliquer les connaissances dans la pratique ;

Assistance maximale au développement des intérêts et des besoins intellectuels des étudiants en organisant des excursions, des soirées de questions et réponses, des disputes, des quiz, des discussions sur des spectacles et des films regardés ;

Soutenir en temps opportun la curiosité et façonner l'orientation des intérêts des enfants ;

Prendre en compte les besoins individuels des élèves et contribuer à la mise en œuvre de leurs idées créatives ;

Établir un contact avec la famille afin de bien orienter le comportement des écoliers à la maison.

2. Intérêt cognitif se manifeste dans le désir de l'enfant d'apprendre de nouvelles choses, de clarifier l'incompréhensible sur les qualités, les propriétés des objets, les phénomènes de la réalité, dans le désir d'approfondir leur essence, de trouver les connexions et les relations entre eux. La base de l'intérêt cognitif est l'activité mentale active.

Intérêt cognitif différent de la curiositéétendue de la couverture des objets, profondeur des connaissances, sélectivité.

Sous l'influence de l'intérêt cognitif, l'enfant s'avère capable d'une concentration d'attention plus longue et plus stable, fait preuve d'indépendance dans la résolution d'un problème mental ou pratique. Les émotions positives vécues en même temps - surprise, joie de réussir - donnent confiance en leurs capacités.

L'intérêt cognitif de l'enfant se reflète dans ses jeux, dessins, histoires et autres types d'activités créatives. Par conséquent, les adultes doivent fournir toutes les conditions nécessaires au développement de telles activités.

L'activité réussie de l'enfant est un stimulus pour le développement des intérêts cognitifs.

Thème ... Les questions des enfants comme indicateur de leur activité cognitive

1. Questions de communication

2. Questions cognitives

4. Modification des questions dans la forme et le contenu

5. Réponses aux questions des enfants

Posséder un énorme pouvoir incitatif, la curiosité et l'intérêt cognitif obligent les enfants à rechercher activement la connaissance, à chercher des moyens de satisfaire la soif de connaissance. L'enfant demande souvent ce qui l'inquiète, demande à lire, à raconter.

Pendant longtemps, les questions de l'enfant ont été considérées comme la principale forme de manifestation de la curiosité, des intérêts cognitifs. Sur la base des motifs, les questions des enfants sont divisées en deux groupes : 1) communicatives et 2) cognitives.

1. Questions de communication demande l'enfant afin d'attirer les adultes vers leurs expériences, d'établir un contact avec eux. Par exemple, Sasha, 4 ans, demande à son père : « Quand tu étais petit, avais-tu peur d'aller dans une pièce sombre ? De telles questions se posent chez les enfants dans des moments d'anxiété, de joie, de peur. Ils nécessitent une attitude particulièrement sensible des adultes : il est important de comprendre ce qui a excité l'enfant, de se plonger dans ses sentiments, de le calmer.

2. De nombreuses questions d'enfants sont basées sur informatif motif: les enfants leur demandent par curiosité, quand ils manquent de connaissances, s'efforcent de les reconstituer, de clarifier, d'en acquérir de nouvelles.

La source des intérêts cognitifs est les expériences variées de l'enfant. Les questions qui découlent de la connaissance directe de tout objet et phénomène, en communication avec les adultes et les pairs, sont souvent le résultat de son propre raisonnement.

3. Contenu des questions des enfants varié. Selon le témoignage des psychologues, il n'y a pas un seul domaine de connaissance, qui ne concernerait les questions des enfants. Les enfants posent des questions sur les objets qui les entourent, les planètes et l'espace lointains, les phénomènes de la vie sociale, la nature, l'origine de l'homme et de toute vie sur Terre, la guerre et la paix, les normes et règles de comportement, le sens et la signification des mots et des objets individuels, etc.

L'intérêt de l'enfant pour certains phénomènes de la vie dans le monde des adultes stimule également ses questionnements. Ainsi, au cours des cinq dernières années, les enfants russes ont commencé à poser beaucoup de questions sur ce qui est lié à la religion, à l'église, aux rituels.

4. Questions au fil du temps varient dans la forme et le contenu. Les enfants de 2-3 ans s'intéressent aux noms des objets, à leurs propriétés et qualités. Ils posent des questions comme : où? qui? quoi? lequel?

Les enfants plus âgés (4 à 4,5 ans) se caractérisent par un traitement mental actif des impressions sur l'environnement. Leurs questions visent à comprendre les connexions, les relations entre les objets et les phénomènes du réel :

Pour systématiser vos propres idées ;

Trouver une analogie, commune et différente en eux.

Les questions se compliquent et s'expriment sous la forme : Pourquoi? Pourquoi?

Pour les enfants de 5 à 6 ans, les enchaînements de questions sur un objet ou un phénomène sont typiques.

Le pic de questions tombe entre 4,5 et 5,5 ans.

5. À un moment donné Gorky a noté que la capacité de répondre judicieusement à la question d'un enfant est un grand art. La science moderne dispose de données sur lesquelles l'enseignant peut maîtriser cet art et influencer positivement le développement mental des enfants d'âge préscolaire avec ses réponses.

L'exigence la plus importante pour les réponses aux questions des enfants est une attitude respectueuse et prudente envers eux.

Comprenez le motif de la question, essayez de comprendre ce qui a poussé l'enfant à la poser. Souvent la question est de forme cognitive, mais elle sert d'excuse à l'enfant pour appeler un adulte à communiquer, pour l'attirer vers son état émotionnel.

Il faut répondre à une question cognitive de manière à ne pas éteindre l'étincelle d'une curiosité enfantine.

Au cours des années préscolaires, il est dangereux de transformer un enfant en un je-sais-tout, qui pense qu'il a tout entendu, tout appris, mais en fait, il se souvenait de beaucoup de choses, mais ne comprenait pas. En conséquence, l'acuité et la nouveauté de la perception des connaissances dans les années suivantes diminuent.

Thème. Formation d'un système de connaissances sur le monde qui nous entoure

1. Connaissances encyclopédiques

2. La nature nourricière du savoir

3. Contenu disciplinaire des connaissances

Dans le livre "L'école des mères" Ya.A. Comenius a étayé deux principes pour la formation de la connaissance sur le monde environnant :

Le principe d'encyclopédie ;

La connaissance doit servir à l'éducation (la nature nourricière de la connaissance).

1. À l'âge préscolaire, il est impossible de limiter les connaissances de l'enfant à des aspects particuliers de la réalité. L'enfant perçoit le monde dans son ensemble, par conséquent, les connaissances doivent être diverses (sur la nature, le travail, les corps célestes, l'économie, etc.).

2. Oui. Comenius a identifié une autre exigence de connaissance pour les jeunes enfants : ils doit servir l'éducation.

Plus tard, ce principe a été mis en base enseignement (I.F. Herbart), qui :

Donne des connaissances, des compétences et des capacités;

Parallèlement à cela, il forme une certaine vision du monde, une moralité, un caractère et une volonté des étudiants;

Développe leurs capacités cognitives et d'autres traits de personnalité ;

Il lie organiquement l'acquisition de connaissances, de capacités, de compétences par les étudiants, l'assimilation de l'expérience d'une activité créative à la formation d'une attitude de valeur émotionnelle envers le monde, les uns envers les autres, au matériel d'apprentissage appris.

Les deux principes (connaissances encyclopédiques, leur caractère éducatif) sont pris en compte lors de l'élaboration de programmes modernes pour les enfants d'âge préscolaire.

3. Ces dernières années, de nombreux nouveaux programmes ont été développés, où le cercle de connaissances sur le monde environnant a été déterminé. Le point commun à tous les programmes est de tenter de placer une personne au centre de ces connaissances (l'homme et la nature, l'homme et le monde créé, l'homme et les autres, l'homme et les images artistiques, l'homme et sa personnalité, l'individualité).

Tout contenu disciplinaire de la connaissance un enfant d'âge préscolaire peut apprendre de différentes manières :

Sous forme de représentations (images d'objets spécifiques) ;

Sous forme de concepts (connaissances généralisées sur tout un groupe d'objets, réunies sur la base de traits essentiels communs) ;

Sous forme de connaissances-informations qu'il reçoit des adultes ;

Sous la forme d'une explication, une histoire d'œuvres littéraires qui lui sont lues.

Au cours des années préscolaires, un enfant fréquentant la maternelle acquiert deux catégories de connaissances. La première catégorie comprend les connaissances qu'il apprend sans formation particulière, dans la vie de tous les jours, en communiquant avec des adultes, des pairs, dans le processus de jeux, d'observations. Ils sont souvent chaotiques, non systématiques, aléatoires et reflètent parfois de manière déformée la réalité environnante.

Des connaissances plus complexes liées à la deuxième catégorie ne peuvent être apprises que dans le cadre de l'enseignement spécial en classe. En classe, les savoirs que les enfants acquièrent par eux-mêmes sont clarifiés, systématisés, généralisés.

Le plus haut niveau de développement mental peut être atteint si les enfants ne reçoivent pas d'informations isolées, mais un cercle de connaissances systématisé, reflétant les connexions et dépendances essentielles dans un domaine particulier de la réalité (la relation entre la croissance des plantes et les conditions de leur existence, etc.).

L'assimilation de connaissances systématisées développe la capacité de l'enfant à isoler les principaux aspects de la réalité et à les relier à une connaissance holistique du monde, crée des conditions préalables importantes pour maîtriser ces formes de pensée théorique, qui sont particulièrement précieuses avec les exigences modernes d'enseignement à l'école primaire.

Thème. Outils d'éducation mentale

1. L'activité des enfants comme moyen d'éducation mentale

2. Les œuvres de culture spirituelle et matérielle - un moyen d'éducation mentale

Classiquement, les moyens d'éducation mentale sont divisés en deux groupes : 1) les activités des enfants et 2) les œuvres de culture spirituelle et matérielle.

1. Activités pour enfants L'âge préscolaire diffère par son type et son contenu et, par conséquent, par sa capacité à influencer le développement mental. Sans aucun doute, dans divers types d'activité, l'enfant est confronté à différentes tâches cognitives, dont la solution est une partie organique d'une activité particulière.

Un temps considérable, en particulier chez les enfants d'âge préscolaire plus jeune, est consacré à ce qu'on appelle Ménage activité, associé à l'exécution du mode. Le contenu de cette activité est extrêmement bénéfique pour le développement sensoriel. Dans le processus d'exécution des procédures de routine, les enfants pratiquent les orientations spatiales.

L'éducation mentale des enfants d'âge préscolaire est réalisée en Jeu Activités. Dans des jeux spécialement créés par des adultes (mobile, didactique) conclu une variété de connaissances, d'opérations mentales, d'actions mentales que les enfants doivent maîtriser.

Jeux créatifs sont de nature réflexive : en eux, les enfants reflètent leurs impressions sur la vie qui les entoure, les connaissances acquises plus tôt. Au cours du jeu, cette connaissance atteint un nouveau niveau : elle est traduite dans le plan de la parole, elle est donc généralisée, transformée et améliorée. La communication des enfants d'âge préscolaire dans le jeu contribue à leur enrichissement mutuel des connaissances, puisque les enfants échangent des opinions, demandent des conseils aux adultes et d'autres sources d'informations supplémentaires.

Le jeu est possible avec le travail actif de l'imagination, grâce auquel les enfants combinent leurs impressions, se mettent d'accord sur le contenu de l'activité à venir, entrent dans le rôle, utilisent une grande variété de jouets et d'objets.

Espèces productives activités (travail, constructif, visuel) ont leurs propres capacités spécifiques pour le développement ultérieur de la fonction de planification de la pensée. L'enfant doit prévoir le résultat des actions qu'il accomplit, déterminer les étapes du travail, les manières de l'organiser, etc.

L'éducation mentale en la main d'oeuvre Activités vise à enrichir l'expérience sensorielle des enfants : familiarisation avec les matériaux, leurs signes, leurs propriétés, avec leurs changements sous l'influence d'activités transformatrices. Les enfants développent un système de connaissances sur les matériaux, les outils et outils de travail, les méthodes d'exécution des opérations de travail, etc.

2. Ils entrent très tôt dans la vie d'un enfant en tant que moyen le plus important de développement mental objets de culture matérielle et spirituelle : une variété de jeux et jouets, manuels, livres, œuvres de peinture, d'architecture, de sculpture, d'art et d'artisanat, etc.

Ces dernières années, les œuvres de la culture nationale ont commencé à être utilisées de plus en plus activement comme moyen d'éducation mentale : chants folkloriques, danses, folklore, ustensiles, costumes et vêtements, ornements ; traditions folkloriques, coutumes, fêtes. Le contenu cognitif de la culture nationale est très grand. Sur la base de matériel spécifique, les enfants forment leurs premières idées historiques sur la vie et la vie de leur peuple, leurs traits nationaux, leur artisanat, etc.

A l'étranger, et ces dernières années dans notre pays, les musées (histoire locale, art, historique) sont utilisés comme un moyen global d'éducation mentale des enfants. De nombreux musées organisent sur leur base des ateliers, des cercles pour les enfants d'âge préscolaire et primaire et déploient des expositions spéciales.

Thème. La didactique comme branche spéciale de la science pédagogique

1. Concept général de didactique

2. Didactique de la maternelle

1.Didactique- théorie de l'enseignement, branche de la pédagogie. Sujet didactique est l'enseignement comme moyen d'éducation et d'éducation d'une personne, c'est-à-dire l'interaction de l'enseignement et de l'apprentissage dans leur unité, assurant l'assimilation du contenu de l'éducation par les étudiants, organisé par l'enseignant.

La didactique est à la fois une science théorique et une science normative et appliquée.

Fonction scientifique et théorique la didactique est l'étude de processus d'apprentissage réels, établissant des faits et des liens réguliers entre divers aspects de l'apprentissage, révélant leur essence, identifiant les tendances et les perspectives de développement.

Développant les problèmes de sélection du contenu de l'enseignement, établissant les principes de l'enseignement, les normes d'application des méthodes et des moyens d'enseignement, la didactique effectue fonctions normatives et appliquées, constructives et techniques.

L'unité des fonctions didactiques ci-dessus est la compréhension de l'essence du processus d'apprentissage, la mise en œuvre de ses fonctions éducatives, éducatives et de développement.

Au fil du temps, l'humanité a accumulé une riche expérience dans l'enseignement de la jeune génération. Son analyse et sa généralisation étaient nécessaires. Cette mission a été réalisée par Ya.A. Comenius, qui a jeté les bases de la théorie de l'apprentissage. Ses successeurs idéologiques dans le développement des fondements scientifiques de l'enseignement étaient I.G. Pestalozzi, I. Herbart, A. Disterweg, K.D. Ushinsky, D. Dewey et de nombreux autres enseignants. Depuis la fin du XIXème siècle. commence une étude intensive de la psychologie de l'apprentissage.

2. L'éducation et l'éducation des enfants d'âge préscolaire est un processus pédagogique intégral unique qui se déroule tout au long du séjour d'un enfant dans un établissement préscolaire dans tous les types d'activités et vise à résoudre les problèmes de son développement polyvalent, sa préparation à l'école .

Didactique de la maternelle est une branche de la didactique générale. Il contient une justification théorique de l'objectif de l'éducation préscolaire, présente son contenu, les formes d'organisation, les méthodes et les moyens qui assurent le développement holistique de la personnalité de l'enfant et le préparent à l'école.

Thème. Formation d'idées didactiques de la maternelle

1. Didactique préscolaire Ya.A. Comensky

2. Le système d'éducation à l'école maternelle F. Frebel

3. K.D. Ushinsky à propos de "l'enseignement du livre"

4. N.K. Krupskaya sur l'éducation préscolaire

5. Contribution de A.M. Usova dans la didactique de la maternelle

6. Didactique préscolaire au stade actuel

1. Pour la première fois, la justification de l'idée de l'enseignement séquentiel des enfants d'âge préscolaire a été donnée dans le livre I.A. . Comensky "L'école des mères". Cible l'éducation préscolaire le grand maître voyait dans l'assimilation par l'enfant des connaissances diverses sur le monde qui l'entourait, dans le développement moral et la préparation à l'école.

L'éducatrice exceptionnelle a l'honneur de développer le premier programme de connaissances dans l'histoire de la pédagogie, conçu pour éduquer les jeunes enfants dans la famille. Ce programme, que l'auteur lui-même a appelé « sciences utiles », consiste en des connaissances regroupées par thèmes désignés par des termes scientifiques.

L'introduction de l'enfant à cette connaissance et à des connaissances similaires du domaine de la physique, de l'économie, de la géométrie, de la chronologie, de l'astronomie, etc., selon Ya.A. Comenius, pose les bases de l'enseignement scientifique général.

Le livre « Mother's School » définit les modalités de maîtrise de ces savoirs, avec une nette préférence donnée à l'organisation de la cognition sensorielle.

2. La prochaine étape importante dans la création d'une didactique de la maternelle a été franchie F. Frébel, développé un système d'éducation maternelle. Ce système est basé sur :

Un programme détaillé qui allie connaissances et méthodes de travail ;

Organisation de la formation sous forme de cours de plus en plus complexes.

Pour la première fois dans l'histoire de la pédagogie, dans les travaux de F. Frebel, une méthodologie d'enseignement précisément décrite est présentée.

3. K.D. Ouchinski a considéré les questions d'éducation pendant l'enfance préscolaire en lien étroit avec les questions d'éducation à d'autres niveaux d'âge. Il a vu les tâches du préscolaire, "l'éducation du livre" dans le développement des pouvoirs mentaux et de la parole de l'enfant, dans la formation de la capacité de contrôler ses processus mentaux et son comportement.

Ushinsky considérait qu'il était nécessaire d'éduquer les enfants à l'habitude du travail mental, à l'amour pour celui-ci et à une attitude consciente. La résolution réussie de ces tâches est la clé d'une bonne préparation de l'enfant à l'école.

Le matériel cognitif, qui est contenu dans les manuels de K.D. "Rodnoe Slovo" d'Ushinsky, "Le monde des enfants", n'a pas perdu sa valeur pédagogique, même aujourd'hui, il est activement utilisé dans le travail avec les enfants d'âge préscolaire et primaire.

4. Un certain nombre de questions théoriques et pratiques liées à l'éducation préscolaire ont également été prises en compte dans les travaux N.K. Krupskaïa. Elle croyait que l'éducation préscolaire devait garantir à l'enfant le droit à l'éducation, c'est-à-dire le droit de connaître le monde qui l'entoure, d'élargir ses horizons et d'accumuler des connaissances. À cet égard, elle a fait de nombreuses propositions concrètes précieuses pour la création d'un programme pour un jardin d'enfants.

5. A.P. Usova développé les fondements théoriques de l'enseignement aux enfants d'âge préscolaire de la maternelle et de la famille. Enquête sur les moyens d'optimiser leur préparation à l'entrée à l'école ; il a jeté les bases du concept psychologique et pédagogique de la préparation à la scolarisation. Sous la direction d'Usova, les problèmes de contenu, de formes et de méthodes d'enseignement à la maternelle ont été étudiés; les résultats de ces études ont été incorporés dans les programmes éducatifs des établissements préscolaires de l'URSS.

Usova a élaboré un règlement sur deux niveaux de connaissance, que les enfants d'âge préscolaire peuvent maîtriser. Elle attribuait au premier niveau ces connaissances élémentaires qui s'acquièrent spontanément, au cours des jeux, des observations de la vie et de la communication avec les autres ; à la seconde - des connaissances et des compétences plus complexes, dont l'assimilation n'est possible que dans le cadre d'un apprentissage ciblé. Elle croyait que la maîtrise des connaissances théoriques dans des classes spécialement organisées est nécessaire et joue un rôle important dans le développement mental d'un enfant. Usova, cependant, a mis en garde contre la nécessité d'une utilisation limitée des sessions de formation spéciales, en les combinant avec d'autres formes d'éducation et de travail éducatif - des activités de jeu et de travail pédagogiquement organisées disponibles pour les enfants d'âge préscolaire.

Usova a apporté une contribution significative au développement des problèmes du jeu des enfants.

6. La didactique préscolaire au stade actuel se développe intensément principalement en raison de la justification psychologique du contenu, des formes et des méthodes d'enseignement. Les études psychologiques et pédagogiques des opportunités liées à l'âge pour l'assimilation des connaissances, les moyens de mettre en œuvre la fonction développementale de l'éducation préscolaire ont considérablement enrichi la didactique préscolaire. Le problème du contenu de l'enseignement préscolaire se développe, de nouveaux moyens sont à l'étude, notamment les technologies de l'information utilisant un ordinateur. Depuis quelques années, la recherche de nouvelles formes d'organisation de l'enseignement en maternelle est en cours.

Thème. Composants du processus d'apprentissage

1. Le concept de « formation »

2. Activités de l'enseignant

3. Activités pour enfants

4. Enseignement

1. Éducation - transfert ciblé, organisé et systématique de l'expérience des relations sociales, de la conscience sociale, de la culture et du travail productif, des connaissances sur la transformation active et la protection de l'environnement aux aînés et l'assimilation par la jeune génération. Il assure la continuité des générations, le plein fonctionnement de la société et le niveau approprié de développement de la personnalité.

L'apprentissage consiste en deux processus inextricablement liés : enseignement et enseignements.

L'éducation à la maternelle est l'un des moyens d'éducation et de travail éducatif avec les enfants d'âge préscolaire. V teneur apprentissage comprend :

Familiarisation des enfants avec le monde qui les entoure;

Développement de la parole et des compétences initiales de comptage, capacité de dessiner, construire, chanter, bouger.

Caractéristiques l'éducation préscolaire sont : son caractère oral, une large implication des observations de la vie, la visualisation du sujet et graphique, le matériel didactique.

D'une tranche d'âge à l'autre, le contenu des informations rapportées se complique, leur volume augmente et il y a une préparation progressive des enfants à l'enseignement dans un établissement d'enseignement général.

Ainsi, l'apprentissage est une activité interdépendante spécialement organisée de ceux qui enseignent (enseignement) et de ceux qui sont enseignés (enseignement).

Composants processus d'apprentissage sommes:

Activité d'enseignant (enseignement);

Activité de l'enfant (enseignement);

Apprentissage.

2. Activités des enseignants, ou enseignement - il s'agit d'une activité spéciale d'un enseignant (enseignant), visant à communiquer aux étudiants la quantité de connaissances, de capacités, de compétences et leur éducation dans le processus d'apprentissage.

Sujet enseignement est la gestion des activités de l'enfant (enseignement).

Structure enseignement comprend :

Planifier vos propres activités et activités éducatives des étudiants;

Organisation de ces activités ;

Stimuler l'activité et la conscience de l'activité des écoliers dans l'assimilation des connaissances ;

Méthode, contrôle, régulation de la qualité de la formation et de la mise en œuvre des actions pédagogiques par les étudiants ;

Analyse des résultats d'apprentissage et prévision du développement ultérieur de la personnalité de l'étudiant.

3. Activité de l'enfant dans le processus d'apprentissage (enseignement):

1) activités spécialement organisées, actives, indépendantes, cognitives, professionnelles et esthétiques des enfants, visant à maîtriser les connaissances, les compétences et les capacités, le développement des processus et des capacités mentaux. Général structure enseignements comprend :

Perception du matériel pédagogique ;

Sa compréhension, son traitement créatif conscient ;

Expression claire de la matière apprise ;

Auto-examen et application à la fois dans le système d'exercices éducatifs et dans la résolution de problèmes de la vie;

2) activité cognitive organisée, au cours de laquelle les élèves passent de l'ignorance au savoir, du savoir incomplet au plus complet et parfait, en s'appuyant sur la perception sensorielle, l'abstraction et la pratique.

Ici, la pratique participe également à la fois en tant que moment initial d'acquisition des connaissances et en tant que critère de l'exactitude des généralisations connaissables, et en tant que moment d'application des connaissances dans le travail et le travail éducatifs ultérieurs, dans les affaires socialement utiles, dans la vie.

Il existe, comme S.L. Rubinstein, deux types d'enseignement, grâce auxquels une personne maîtrise de nouvelles connaissances et compétences :

L'un d'eux vise spécifiquement à maîtriser ces connaissances et compétences comme les siennes droit but;

L'autre conduit à la maîtrise de ces savoirs et savoir-faire, en réalisant d'autres objectifs. Dans ce cas, l'apprentissage n'est pas une activité indépendante, mais un processus réalisé en tant que composante et résultat de l'activité dans laquelle il est inclus.

Pour les enfants d'âge préscolaire, le deuxième type d'apprentissage est très caractéristique : ils acquièrent des connaissances par le jeu, le travail et d'autres activités.

4. En plus de l'enseignement et de l'apprentissage, la troisième composante du processus d'apprentissage est apprentissage - c'est le résultat du processus d'apprentissage, qui se traduit par des changements positifs dans le développement de l'enfant.

Thème. Caractéristiques des activités éducatives (D.B. Elkonin, V.V.Davydov)

1. Définition des activités d'apprentissage

2. La structure des activités éducatives

1. Le concept d'« activité éducative » très ambigu. V vaste Au sens du terme, l'activité d'apprentissage est parfois considérée à tort comme synonyme d'apprentissage, d'apprentissage et même d'apprentissage. V étroit sens, selon D.B. Elkonin, est le principal type d'activité à l'âge de l'école primaire. Dans les travaux de D.B. Elkonina, V.V. Le concept d'« activité d'apprentissage » de Davydov est rempli d'un contenu d'activité et d'un sens appropriés, en corrélation avec une « attitude responsable » particulière.

Selon D.B. Elkonin, activités d'apprentissage- il s'agit d'une activité qui a pour contenu la maîtrise des modes d'action généralisés dans le domaine des concepts scientifiques. Une telle activité doit être motivée par des motifs adéquats. Ils peuvent être des motifs pour acquérir des méthodes d'action généralisées, des motifs pour leur propre croissance intellectuelle, leur propre perfectionnement.

S'il est possible de former de tels motifs chez les élèves, cela soutiendra, en remplissant de nouveaux contenus, les motifs généraux de l'activité de l'enfant avec la mise en œuvre d'activités socialement significatives et socialement appréciées. ...

L'activité d'apprentissage peut donc être considérée comme un type d'activité spécifique. Il s'adresse à l'étudiant lui-même en tant que sujet - amélioration, développement et formation de lui en tant que personne en raison de l'affectation consciente et intentionnelle d'une expérience socioculturelle à divers types et formes d'activités socialement utiles, cognitives, théoriques et activités pratiques.

2. Analyse des activités éducatives menées par D.B. Elkonin et V.V. Davydov, a montré qu'elle avait son structure, structure spécifique et comprend :

Tâche éducative;

Activités éducatives;

Contrôle et évaluation.

La place centrale dans la structure des activités appartient à tâche d'apprentissage. Il ne doit pas être compris comme une tâche que l'enfant doit accomplir en classe. Une tâche éducative est un objectif dont l'essence est de maîtriser une méthode d'action généralisée qui aidera à accomplir des tâches similaires, à résoudre des problèmes de ce type.

Activités éducatives, à l'aide desquels les tâches éducatives sont résolues, se composent de nombreux opérations de formation. Pour que les enfants maîtrisent les activités éducatives, il est nécessaire

introduction

Les travaux de V.V. Davydov et D.B. Elkonin. Ils soulignent la nécessité de développer la pensée théorique comme base du développement mental des écoliers. Par exemple, D.B. Elkonin a distingué les motivations éducatives et cognitives, les tâches éducatives (et les opérations), le contrôle, l'évaluation dans la structure de l'activité éducative. Et si, à l'âge de l'école primaire, des composantes distinctes de l'activité éducative sont formées, l'adolescent se donne pour tâche de maîtriser sa structure générale. L'autorégulation apparaît également en lui - la fixation consciente de buts et d'objectifs liés aux activités à venir et la subordination à celles-ci des méthodes de son travail éducatif.

Le développement mental est en relation la plus étroite avec la maîtrise de la connaissance, puisque l'activité mentale, sa nature créatrice est due à la richesse du contenu de l'esprit, cependant, le niveau de développement mental ne peut être déterminé sans ambiguïté par le volume de connaissances acquises. La manifestation de l'activité cognitive par les étudiants dans l'apprentissage, le traitement des connaissances acquises dans la conscience, la transformation des connaissances en croyances, la maîtrise de la capacité de les appliquer de manière créative dans la pratique sont d'une grande importance. Ce n'est qu'ainsi que les capacités mentales des enfants se développeront et s'amélioreront.

But du travail: étudier le développement mental, la capacité d'apprentissage, la formation.

Tâches de travail:

1. Donner une définition du concept de « développement mental », indicateurs du développement mental ;

2. Donner une définition au concept « d'apprentissage », considérer les indicateurs d'apprentissage ; le rapport entre apprentissage et apprentissage;

3. Considérez les principales composantes de l'apprentissage.

La structure de l'ouvrage se compose d'une introduction, d'un chapitre, de trois paragraphes, d'une conclusion et d'une bibliographie.

Développement mental : concept, indicateurs

Développement mental- les changements quantitatifs et qualitatifs se produisant dans les caractéristiques cognitives d'un individu au fil du temps. Le développement mental est un système dynamique déterminé à la fois par l'assimilation de l'expérience sociale au cours de l'activité de l'enfant, sous l'influence d'un apprentissage spontané et intentionnel, et par la maturation de la base organique. La maturation des structures organiques, d'une part, crée les conditions préalables nécessaires au développement et, d'autre part, elle dépend elle-même du fonctionnement des systèmes organiques correspondants dans le processus de réalisation des activités. Le développement mental d'un enfant est de nature par étapes. A chaque âge, des conditions préalables spécifiques se posent pour assimiler une nouvelle expérience sociale, pour maîtriser de nouveaux modes d'activité, pour la formation de nouveaux processus mentaux. Le développement mental se déroule de manière très différente selon les conditions de vie et l'éducation de l'enfant. Avec un développement spontané et désorganisé, son niveau est réduit, porte l'empreinte du fonctionnement défectueux des processus mentaux.

En psychologie russe, le développement mental d'une personne est compris comme un type qualitativement unique de son fonctionnement, caractérisé par l'émergence de formations psychologiques qualitativement nouvelles et la transition du système psychologique vers un nouveau niveau de fonctionnement (LSVygotsky, DB Elkonin, VV Davydov). De nombreux psychologues, à la recherche d'indicateurs spécifiques du développement mental, se tournent vers l'analyse de l'activité mentale des élèves, réalisée dans le cadre du processus d'éducation scolaire, vers les caractéristiques de l'activité éducative intégrale.

En tant qu'indicateurs du développement mental, les éléments suivants sont pris en compte :

l'intériorisation, c'est-à-dire transformation d'actions objectives pratiques (externes) en actions mentales (LS Vygotsky, P.Ya. Galperin, NF Talyzina); apprentissage, c'est-à-dire la capacité d'assimiler les connaissances, les méthodes de travail, caractérisées par le taux d'avancement (B.G. Ananiev, Z.I. Kalmykova); la capacité de transfert généralisé des opérations mentales à un nouveau matériel, à de nouvelles conditions (E.N. Kabanova-Meller).

Il existe également d'autres indicateurs d'activité d'apprentissage intégral, qui peuvent servir de caractéristiques du niveau de développement mental. De nombreux chercheurs recherchent des indicateurs de développement mental dans les caractéristiques des processus mentaux cognitifs, principalement dans les caractéristiques de la pensée et de la mémoire. Ceci est dû au fait que ce sont les fonctions mentales constatées qui assurent l'assimilation des informations entrantes et l'adaptation de l'individu à l'environnement, considéré comme le but ultime du fonctionnement de la sphère cognitive humaine. Ainsi, en tant qu'indicateurs du niveau de développement mental sont avancés: les connaissances et les opérations mentales (DN Bogoyavlensky, NI Menchinskaya, AA Lyublinskaya, AN Leontiev); fonctionner avec des relations abstraites, des généralisations significatives, une pensée théorique (V.V.Davydov, A.Z. Zak); généralisation catégorique, relations de substitution, utilisation d'un plan symbolique (N.G.Salmina et autres) ; pensée logique, analyse de l'observation (L.V. Zankov); plan d'action interne, c'est-à-dire la capacité d'agir "dans l'esprit" (Ya.A. Ponomarev). Il est particulièrement nécessaire de mettre en évidence les indicateurs de la pensée créative, qui caractérisent également le développement mental : transformation créative du matériel dans une situation problématique (O.K. Tikhomirov, V.N. Pushkin) ; initiative intellectuelle en tant que continuation de la recherche de nouvelles connaissances au-delà des exigences d'une tâche spécifique (D.B. Bogoyavlenskaya); flexibilité de la pensée, capacité à trouver de nouvelles façons de résoudre (Ya.A. Ponomarev); prévision, fixation d'objectifs (A.V. Brushlinsky, O.K. Tikhomirov). Aucun des indicateurs identifiés du développement mental n'est exhaustif, reflétant pleinement les caractéristiques de la sphère cognitive de l'individu à certains stades de développement. Il est difficilement possible de trouver une caractéristique universelle du développement mental, qui pourrait être mesurée avec un égal succès chez des représentants de tout âge, indépendamment de leur éducation, de leur expérience de l'activité principale et de leurs conditions de vie. Comme L.S. Vygotsky, "il ne peut y avoir d'unités égales pour mesurer toutes les étapes du développement de l'intellect, chaque étape qualitativement nouvelle nécessite sa propre mesure spéciale."

A chaque âge, on distingue deux niveaux de développement mental : le réel et la zone de développement proximal (L.S.Vygotsky). Le réel est compris comme le niveau de formation des processus mentaux, qui s'est développé à la suite de certains cycles de développement achevés. Il est diagnostiqué avec des tests d'intelligence et des tests d'intelligence. Ce que l'enfant est encore capable de faire uniquement avec l'aide d'un adulte indique la zone de son développement proximal. Cet indicateur de développement mental est déterminé à l'aide de méthodes de diagnostic dialogiques et éducatives. L'un des domaines prometteurs du diagnostic moderne - les tests axés sur des critères - vous permet d'évaluer le niveau de développement mental dans ses manifestations spécifiques, en corrélation avec les exigences réglementaires. Cela vous permet d'indiquer la direction du travail correctif menant à la correction des lacunes et des défauts détectés dans le développement mental. ...

Auparavant, il était considéré comme inébranlable que seule son activité indépendante, mais pas l'imitation, était indicative du niveau de développement mental d'un enfant. Cela a trouvé son expression dans tous les systèmes de recherche de test modernes. Lors de l'évaluation du développement mental, seules sont prises en compte les décisions que l'enfant a prises de manière indépendante, sans l'aide d'autrui, sans montrer, sans poser de questions.

Cependant, cette position, comme le montre l'étude, est intenable. Déjà des expériences sur des animaux ont convaincu que les actions que l'animal est capable d'imiter se situent dans la zone de ses propres capacités. En d'autres termes, un animal ne peut imiter que les actions dont il dispose sous une forme ou une autre. De plus, comme l'a établi Kohler, la possibilité d'imitation chez les animaux ne dépasse presque pas les possibilités de leur propre action. Cela signifie que si un animal est capable d'imiter une sorte d'action intellectuelle, alors dans une activité indépendante, il révélera, dans certaines conditions, la capacité d'effectuer une action similaire. Ainsi, l'imitation s'avère étroitement liée à la compréhension, elle n'est possible que dans le domaine des actions accessibles à la compréhension de l'animal. ...

La différence essentielle entre l'imitation d'un enfant est qu'il peut imiter des actions qui dépassent de loin ses propres capacités, mais elles ne sont cependant pas infiniment grandes. L'enfant est capable, par imitation dans des activités collectives, sous la direction d'adultes, de faire beaucoup plus, et de plus de comprendre, de façon autonome. L'écart entre les niveaux de résolution de problèmes disponibles sous la direction, avec l'aide d'adultes et dans une activité indépendante, détermine la zone de développement proximal de l'enfant.

Donnons un exemple. Devant nous, il y a deux enfants du même âge mental de 7 ans, mais l'un d'eux, avec la moindre aide, résout des problèmes conçus pour 9 ans, l'autre - pour 7,5 ans. Le développement mental des deux enfants est-il le même ? Du point de vue de leur activité indépendante, c'est la même chose, mais du point de vue des possibilités immédiates de développement, cela diverge fortement. Ce que l'enfant est capable de faire avec l'aide d'un adulte nous indique la zone de son développement proximal. Par conséquent, à l'aide de cette méthode, nous pouvons prendre en compte non seulement le processus de développement achevé à ce jour, ses cycles déjà achevés, les processus de maturation passés, mais aussi ceux qui sont maintenant en état de formation, de maturation, de développement.

Ce qu'un enfant fait aujourd'hui avec l'aide d'un adulte, demain il pourra le faire tout seul. La zone de développement proximal nous aidera à déterminer l'avenir de l'enfant, l'état dynamique de son développement, en tenant compte non seulement de ce qui a déjà été réalisé, mais également en cours de maturation. Les deux enfants de notre exemple ont le même âge mental en termes de cycles de développement déjà terminés, mais leur dynamique de développement est complètement différente. L'état de développement mental d'un enfant peut être déterminé, au moins, en clarifiant ses deux niveaux - le développement réel et la zone de développement proximal. ...

L'influence de l'apprentissage sur le développement mental (intellectuel) des élèves.

Le développement intellectuel se déroule selon deux axes :

1) le développement fonctionnel de l'intelligence, qui consiste à enrichir son contenu avec de nouvelles actions mentales, de nouveaux concepts ;

2) le développement statique (lié à l'âge), qui caractérise les changements qualitatifs de l'intelligence, sa restructuration. AV Zaporozhets, soulignant les caractéristiques de cette ligne de développement, écrit que dans ce cas «des changements fondamentaux ont lieu, qui ne consistent plus à maîtriser les actions individuelles dans leur mise en œuvre séquentielle à différents niveaux, dans différents plans, mais dans la formation de ces niveaux. eux-mêmes, par exemple dans l'émergence... du plan interne des idées, transformations imaginaires de la réalité." Actuellement, trois stades de développement intellectuel sont connus en psychologie : l'intelligence visuelle-active, visuelle-figurative et verbale-logique. Le stade de développement de l'intelligence caractérise l'état typique des actions mentales accumulées, c'est-à-dire sous quelle forme le sujet les exécute habituellement, est-il capable d'en prendre conscience, de les utiliser arbitrairement, etc. Il est important de noter que ces deux axes de développement intellectuel sont interconnectés. D'une part, le passage à une nouvelle étape suppose la maîtrise de certaines actions. Ainsi, le passage de l'enfant du stade d'intelligence visuo-active au stade d'intelligence visuo-figurative est facilité par la maîtrise d'actions généralisées de substitution et d'actions de modélisation de jeux. Habituellement, l'enfant maîtrise ces actions à l'âge préscolaire en train de jouer. (On sait, par exemple, qu'un enfant peut remplacer un cheval par un bâton et le monter avec plaisir.) Ainsi, les accumulations procédant le long de la première ligne (fonctionnelle) ne sont pas également efficaces pour les changements qualitatifs (de stade) de l'intelligence. Un élève peut apprendre de nombreuses nouvelles actions, mais rester au même stade de développement intellectuel. ...

D'autre part, le développement stadien affecte le fonctionnel. Ainsi, si un enfant est au stade de l'intellect visuel-actif, alors lors de l'assimilation de chaque nouvelle action, il doit commencer à assimiler à partir d'une forme matérielle (ou matérialisée). Mais si l'intellect de l'élève est caractérisé comme visuel-figuratif, la forme matérielle (matérialisée) peut être manquée, alors la forme perceptive sera disponible pour l'enfant dès le début.

Ainsi, le développement mental a des changements à la fois quantitatifs et qualitatifs. La ligne de développement quantitative (fonctionnelle) dépend directement de l'activité d'enseignement : elle se renouvelle par l'assimilation de nouvelles actions. Les changements qualitatifs (par étapes) sont médiés par le développement fonctionnel. Le facteur décisif ici n'est pas le nombre d'actions apprises, mais leur contenu et leurs caractéristiques.

L'un des problèmes centraux de la psychologie de l'éducation est l'identification des conditions dont la mise en œuvre dans les activités éducatives conduit à des indicateurs élevés du développement des élèves. ...

Indicateurs de développement mental

Une conversation sur l'enseignement du développement sera inutile, « si l'enseignant n'est pas assez clair sur les aspects du développement mental qu'il est souhaitable de former chez les élèves de cette classe, dans les leçons de ce cycle éducatif, si ces formes de travail éducatif qui conduisent aux changements nécessaires dans le développement ne sont pas déterminés. » Pour réussir leur développement, il est important pour un enseignant de connaître les principaux indicateurs, critères de développement mental.

Jusqu'à présent, les dispositions de L.S. Vygotsky concernant les principaux indicateurs de l'activité mentale dans le processus d'apprentissage. Il considère que ces indicateurs sont le degré de généralisation, d'abstraction des concepts et le degré de leur inclusion dans le système. Le plus haut niveau de développement mental est l'établissement de la relation entre divers concepts. Un indicateur très significatif du développement mental des écoliers est l'utilisation de méthodes rationnelles d'activité mentale, par exemple des méthodes d'abstraction, établissant différentes relations dans un matériau donné (spatial, causal, etc.), considérant un objet sous différents points de vue. vue, imagination, mémorisation, etc. Une méthode d'activité mentale correctement formée présuppose la capacité de l'appliquer dans la pratique. ...

D.B. Elkonin considère que le critère principal du développement mental est la présence d'une structure d'activité éducative bien organisée avec des éléments tels que la définition du problème, le choix des moyens de résolution, la maîtrise de soi et l'auto-examen ; le bon rapport entre les sujets et les plans symboliques dans les activités éducatives.

L'objectif de L.V. Zankov était le développement général des enfants. On distingue trois axes de développement : le développement de l'activité d'observation, l'activité mentale et les actions pratiques. L'étudiant doit maîtriser les techniques d'exécution de chacune d'entre elles. Les progrès du développement général se manifestent dans la mesure dans laquelle les étudiants peuvent combiner toutes ces techniques en un seul système.

Les indicateurs les plus importants du développement mental des écoliers sont la qualité de l'activité mentale: profondeur, flexibilité, évidence, criticité, etc. Les enfants ayant un faible niveau de développement mental utilisent mal les informations inhérentes aux conditions des problèmes, les résolvent souvent sur la base des tests à l'aveugle. Le chemin vers une solution s'avère peu coûteux, surchargé de faux jugements. Selon la façon dont les indicateurs du développement mental sont compris, l'approche des conditions du développement mental sera également différente. Pour certains, la condition principale est d'enseigner aux étudiants des méthodes généralisées d'activité mentale, pour d'autres - le développement des qualités de l'esprit, etc. ...

Les processus de développement ne coïncident pas avec les processus d'apprentissage, les processus de développement suivent les processus d'apprentissage qui créent des zones de développement proximal. ...

Les réflexions exprimées par Vygotsky sur la "zone de développement proximal" de l'enfant sont d'une grande importance pour l'enseignant d'aujourd'hui, s'il pense à son développement mental dans le processus d'apprentissage. ...

apprentissage cognitif cognitif apprentissage

La base du développement mental de la petite enfance est formée par les nouveaux types d'actions de perception et d'actions mentales qui se forment chez l'enfant. Selon LS Vygotsky, tous les processus mentaux se développent autour de la perception, à travers la perception et à l'aide de la perception. La perception peut être considérée comme la principale fonction mentale de cette période.

Au début de la petite enfance, l'enfant développe une perception d'objet : il commence à percevoir les propriétés des objets environnants, à saisir les connexions les plus simples entre les objets et à utiliser cette connaissance dans ses actions avec eux. Cela crée les conditions préalables à un développement mental ultérieur, qui se produit en relation avec la maîtrise de l'activité objective (et plus tard - les formes élémentaires de jeu et de dessin) et de la parole.

Dès son plus jeune âge, l'enfant maîtrise les actions visuelles qui permettent de déterminer certaines propriétés des objets et de réguler le comportement pratique. Un enfant de la 2e année de vie ne peut pas encore déterminer avec précision les propriétés des objets familiers - leur forme, leur taille et leur couleur, et les objets eux-mêmes ne se reconnaissent généralement pas par une combinaison, un ensemble de propriétés, mais par des signes individuels et visibles rencontrés. dans l'expérience passée. La base de la reconnaissance des objets est principalement la forme des objets. Au début, l'enfant ne tient pas du tout compte de la couleur, et il reconnaît aussi bien les images peintes que non peintes. Cela ne signifie pas que les enfants sont daltoniens dans la petite enfance. Des expériences psychophysiologiques ont montré que l'enfant distingue non seulement les couleurs primaires, mais aussi leurs nuances, mais que la couleur n'est pas encore une caractéristique qui caractérise l'objet.

Tout au long de son plus jeune âge, la perception de l'enfant devient plus précise et significative au fur et à mesure qu'il maîtrise de nouveaux types de perception, qui permettent de mettre correctement en évidence les propriétés des objets et d'apprendre à reconnaître les objets par la combinaison de ces propriétés. En lien avec le développement de la corrélation visuelle, un enfant de 2,5-3 ans devient disponible au choix visuel selon l'échantillon (d'abord en forme, puis en taille, et plus tard en couleur), l'obligeant à se rendre compte qu'il existe de nombreux objets différents. avec les mêmes propriétés (par exemple, "jaune", "rond",

« Doux », etc.).

Parallèlement au visuel, la perception auditive se développe, en particulier la perception de la parole, basée sur l'audition phonémique: à partir de la perception des mots en tant que complexes sonores non divisés avec des caractéristiques de la structure rythmique et de l'intonation, l'enfant passe progressivement à la perception de leur son. composition. L'audition de la hauteur se développe plus lentement, il est donc inutile d'apprendre à chanter aux très jeunes enfants. Mais dès l'âge de 3 ans, les enfants apprennent à percevoir une différence de hauteur des sons relativement faible si cet apprentissage est mis en jeu, où, par exemple, une voix haute appartient à un petit animal en peluche et une voix basse appartient à un grand une.

Dans le cadre de l'émergence du jeu, l'enfant est incité à développer son imagination qui, dans la petite enfance, est de nature récréative. Un enfant peut imaginer des choses, des événements, des actions à partir de l'histoire d'un adulte, à partir d'une image. Dans les jeux, l'enfant reproduit des situations connues de l'expérience sans construire sa propre conception. Créant des dessins, des constructions, il ne procède pas des images de l'imagination, mais des actions assimilées, et seul le résultat achevé évoque en lui l'image correspondante. Parfois, il semble que l'imagination des enfants est riche et créative. Mais cette impression est associée à l'apparente facilité avec laquelle les enfants créent des images, en se concentrant sur la moindre similitude de certains objets avec d'autres. En réalité, ce n'est pas la richesse de l'imaginaire qui se manifeste ici, mais son insuffisance de maîtrise, son flou, une tendance à associer « tout avec tout » au hasard.

Les mémoires prédominantes sont motrices, émotionnelles et en partie figuratives. Un enfant de la petite enfance se souvient mieux de ce qu'il a fait ou ressenti lui-même que de ce qu'il a vu ou entendu. La mémoire, bien qu'elle joue un rôle important dans la cognition, est toujours involontaire et l'enfant n'effectue aucune action particulière dans le but de se souvenir ou de se souvenir. Pour la mémorisation, la fréquence de répétition des actions est importante.

Au seuil de la petite enfance, un enfant développe des actions qui sont considérées comme une manifestation de la pensée - l'utilisation d'une connexion entre des objets pour atteindre un objectif (par exemple, un enfant attire un oreiller sur lequel repose un objet attrayant pour l'atteindre ). Les enfants résolvent la plupart des problèmes de ce type au moyen d'actions d'orientation externe. Ces actions ne visent pas à identifier et prendre en compte les propriétés externes des objets, mais à trouver des connexions entre objets et actions qui permettent d'obtenir un certain résultat.

La pensée basée sur des actions d'orientation externe est appelée visuelle, et c'est le principal type de pensée dans la petite enfance. Les actions d'orientation externes, comme vous le savez, servent de point de départ à la formation d'actions mentales internes. Et déjà dans les limites de la petite enfance, des actions mentales apparaissent chez les enfants, effectuées sans tests externes, dans l'esprit. L'enfant transfère facilement la méthode, élaborée dans une situation, dans une situation similaire (par exemple, avec un bâton, il peut récupérer une balle sous le canapé, etc.). Ceci est basé sur des tests effectués dans l'esprit, lorsque l'enfant a agi non pas avec des objets réels, mais avec leurs images, leurs idées sur les objets et les façons de les utiliser. La pensée, dans laquelle la solution d'un problème est réalisée par des actions internes avec des images, est dite visuelle-figurative. Dans la petite enfance, l'enfant ne résout avec son aide qu'une classe limitée de problèmes, les problèmes plus difficiles ne sont pas du tout résolus ou sont traduits en un plan visuel efficace.

L'une des acquisitions les plus significatives de l'enfant est la fonction signe-symbolique de la conscience. L'enfant commence pour la première fois à comprendre que certaines choses et actions peuvent être utilisées pour en désigner d'autres, pour leur servir de substituts. Une fonction symbolique (signe) est une capacité généralisée à distinguer entre une désignation et un signifié et, par conséquent, à effectuer des actions de remplacement d'un objet réel par un signe. Ce néoplasme va un long chemin dans son développement, qui commence dans la petite enfance et se termine à l'âge adulte. Il détermine en grande partie le développement intellectuel et social de l'enfant, vous permettant de réaliser de nombreux types d'activités, de communiquer à l'aide de la parole, d'apprendre, etc.

Développement de la parole. Le langage est acquis à une vitesse incroyable, surtout après que les enfants commencent à prononcer leurs premiers mots. Pendant 2,5 ans de la petite enfance, le discours de l'enfant se développe d'une dénomination primitive à l'expression consciente de la pensée, un discours fluide, composé de phrases grammaticalement correctes. Sans formation particulière, dès l'âge de 4-5 ans, les enfants maîtrisent les règles de grammaire de leur langue maternelle. Dans leur discours, ils utilisent correctement de nombreuses règles morphologiques et syntaxiques, notamment la flexion, la formation des temps et la composition des phrases. Tout en maîtrisant la syntaxe, les enfants comprennent simultanément le sens des mots et des phrases - la sémantique. Mais pour communiquer efficacement, il faut aussi savoir exprimer clairement ses intentions et atteindre l'objectif visé, et pour cela il faut maîtriser les aspects pragmatiques de la langue : intonation, pauses, règles de conversation, formes d'adressage, etc.

La propre parole de l'enfant est étroitement liée à son activité et commence progressivement à remplir la fonction d'organiser ses actions, les entrant comme une composante obligatoire. Cela vous permet de le guider dans la parole, de mener des activités communes avec lui.

Au cours de la 3e année de vie, la compréhension de la parole de l'enfant augmente non seulement en volume, mais change également qualitativement. L'enfant aime écouter le discours des adultes, aime la radio, les disques pour enfants, lire des contes de fées, de la poésie, développe une compréhension de l'histoire du discours. Mais cette compréhension s'effectue mieux dans le cadre de la situation visuelle. Pour développer la compréhension et l'écoute de la parole avec un contenu qui va au-delà de la situation, un travail particulier avec les enfants est nécessaire.

Le moment du début de la croissance intensive du vocabulaire actif, l'apparition de phrases de 2-3 mots et les premières questions adressées à un adulte dépendent principalement de la nature de la communication entre l'enfant et les adultes. Si les adultes parlent peu avec l'enfant, ne l'encouragent pas à utiliser activement les mots, prédisent tout désir de l'enfant, sans stimuler le recours à la parole active, le développement de la parole peut ralentir.

La troisième année de vie est caractérisée par l'augmentation de l'activité de la parole de l'enfant. Le cercle de sa communication s'élargit, il est proactif en entamant une conversation même avec des inconnus. L'activité de la parole augmente pendant les jeux et les activités indépendantes de l'enfant. En lien avec la compréhension accrue des mots et l'augmentation rapide du vocabulaire, la parole devient pour l'enfant le principal moyen de communication.

Les enfants de six ans diffèrent considérablement les uns des autres dans le développement mental.
Ici devant nous apparaissent enfants ayant un développement mental normal, enfants à développement avancé et surdoués (enfants prodiges), enfants avec retard mental, enfants avec retard mental.

Il n'appartient pas à l'enseignant de diagnostiquer tel ou tel enfant, c'est l'affaire des autres spécialistes. Mais naviguez dans la gamme développement mental des enfants sa classe, il devrait. Cela aidera, en premier lieu, l'enfant, dont l'éducation mentale est responsable de l'enseignant. Passons à l'analyse des options les plus significatives développement mental des enfants du primaire.

Les enfants au développement mental normal sont majoritaires. Un enfant de six ans peut résoudre lui-même des problèmes plus ou moins complexes qui nécessitent l'isolement et l'utilisation de connexions et de relations entre objets, phénomènes, actions. Certes, l'application même de leurs capacités pour chacun des enfants a ses propres caractéristiques associées au mode de vie de l'enfant.

Tout enfant d'âge préscolaire en développement normal d'une bonne maternelle peut révéler la capacité d'être inventif, prêt à rechercher de nouvelles façons d'agir dans le jeu, le dessin, la modélisation, la conception tout en accomplissant des tâches éducatives et professionnelles.

Tous les enfants de six ans normalement développés sont mentalement actifs; ils se fixent invariablement des tâches cognitives, percevant le monde qui les entoure comme leur problème cognitif. Les questions « pourquoi » et « pourquoi » sont un indicateur activité mentale de l'enfant. Cependant, toutes les questions ne s'adressent pas aux adultes. L'enfant cherche lui-même la réponse : il peut mener une « expérience » pour clarifier ses questions ; il peut observer de près les animaux, les hommes, les phénomènes naturels ; il peut raisonner et tirer des conclusions.

L'élargissement de l'éventail des problèmes accessibles à la réflexion de l'enfant est associé à l'assimilation des connaissances. La quantité de connaissances et leur qualité sont une condition préalable à une développement mental de l'enfant... Le fait est qu'avec l'assimilation des connaissances, des capacités de réflexion sont exercées. Un enfant, afin d'assimiler telle ou telle information sur le monde qui l'entoure, doit être capable d'effectuer des actions mentales visant à mettre en évidence les connexions et relations que les adultes lui désignent et dont dépend le succès de son activité. Un enfant normalement développé peut et sait intégrer les connaissances acquises dans la solution de nouveaux problèmes.

Comme nous l'avons dit plus haut, un enfant de six ans pense en images. La pensée créative mieux adapté aux conditions de vie et de travail enfant d'âge préscolaire, ces tâches qui se présentent devant lui dans le jeu, le dessin, la conception, la communication avec les autres. Ainsi, agissant dans l'esprit avec des images, l'enfant imagine une action réelle avec des objets et son résultat, et résout ainsi le problème qui s'est posé devant lui. Par conséquent, en essayant de déterminer si un objet flottera ou coulera, il relie la flottabilité à la taille de l'objet, à la forme de l'objet, au matériau à partir duquel l'objet est fabriqué. Ces actions mentales sont disponibles pour la pensée imaginative de l'enfant. Quant à la pensée abstraite, logique, elle n'est maîtrisée que par l'enfant. Et bien que certains jugements logiques des enfants de six ans nous donnent un sentiment d'admiration et de joie de réussir dans développement mental du bébé, mais en général, ce n'est pas la pensée typique d'un enfant normal de six ans.

Enfants avec un développement mental avancé, ou geeks, un peu en classe. Déterminer d'abord le degré d'avancement de développement mental c'est difficile pour l'enseignant, malgré le fait que de tels enfants soient généralement en vue.

Enfants qui se distinguent sensiblement par leur haut niveau de développement intellectuel, les capacités exceptionnelles sont généralement appelées les geeks(Wunderkind - allemand, littéralement - un enfant miracle). Ces « enfants miracles » ont une longueur d'avance sur leurs pairs, frappant leur entourage par leur développement, leur capacité de travail et leur activité intellectuelle.

Sans aucun doute, la récupération mentale précoce est un signe favorable. Il contient la garantie d'une activité mentale réussie plus tard dans la vie.

Les enfants de six ans surpassent clairement leurs pairs en général développement mental, nécessitent une attention particulière de l'enseignant. Ces enfants apprennent très tôt à lire et à compter ; ils sont le plus souvent emportés par n'importe quel domaine de la connaissance, et ici ils atteignent parfois une perfection étonnante.

Chacun de ces enfants est, bien sûr, un phénomène exceptionnel. Dès son entrée à l'école, ses connaissances et ses capacités mentales devenir un problème pour l'enseignant et les camarades de classe. Après tout, son exclusivité nécessite une approche particulière.

S'il y a un enfant dans la classe avec un développement mental avancé, alors la charge du programme ne lui suffit pas. La principale caractéristique des enfants ayant un développement mental avancé consiste en une activité mentale prononcée, en un besoin insaturé de stress mental, en une tendance accrue à l'activité mentale.

NS Leites, qui a spécialement étudié les enfants doués mentaux pendant des décennies, écrit que l'absorption de ces enfants dans toutes sortes d'exercices est un indicateur d'une augmentation rapide des capacités.

A l'âge de l'école primaire, enfants ayant un développement mental avancé une propension extraordinaire au travail mental se révèle. Les activités mentales deviennent une sorte de jeu pour l'enfant (jeu d'esprit!), Au cours duquel il peut faire preuve d'une initiative illimitée, profiter des problèmes qui se posent et de leur solution. Ces enfants aiment le travail mental, ils ne connaissent pas l'ennui, ils ne connaissent pas la paresse. Il n'y a pas de distractions pour eux quand ils pensent.

Les enfants qui sont en avance sur leurs pairs dans le développement mental se distinguent par le dépassement précoce des attitudes égocentriques, la formation d'une position objective par rapport au monde.

En plus d'une activité mentale extrême, il convient de noter la capacité de ces enfants à s'organiser. L'enfant mobilise toutes ses forces pour résoudre la tâche qu'il s'est donnée. Tous peuvent être étonnamment concentrés et maintenir une tension mentale pendant longtemps. "Leur organisation", écrit NS Leites, "servant dans une attitude de dépassement des difficultés, de maintien de la poursuite d'un but, est comme involontaire, inhérente à eux."

L'ensemble des capacités, qui déterminent l'avancement du développement mental, nécessite une attention particulière de la part de l'enseignant pour un tel enfant. Un tel enfant devrait se voir confier des tâches qui profiteraient à son esprit. Des livres sur des sujets qui l'intéressent, des conversations sur des sujets importants pour lui soutiendront le bébé dans un état mental normal. Un tel enfant ne peut pas être laissé sans charge, il a besoin d'un travail mental constant.

Enfants avec retard mental est dans presque toutes les classes. se manifeste par l'épuisement rapide de l'enfant. Dans la leçon, ces enfants ne peuvent pas concentrer leur attention sur l'explication de l'enseignant, ils ne sont pas intéressés, ne s'ennuient pas, ils ne peuvent pas et ne veulent pas faire ce qui est nécessaire pour le moment. Ces enfants ne peuvent pas se concentrer sur la tâche à accomplir. En conséquence, ils se livrent à la classe, ne suivent pas les règles de comportement et interfèrent avec les activités de toute la classe. Outre, retard mental souvent accompagnée de fortes pensée égocentrique.

Les raisons retard mental de nombreux. Premièrement, ces enfants comprennent ceux qui ont une défaite ou un sous-développement de l'un des organes des sens (sourds, malvoyants). En l'absence d'une éducation compensatoire en temps opportun, ces enfants sont à la traîne par rapport à leurs pairs en matière de développement mental.

Les enfants qui ont un sous-développement des analyseurs impliqués dans la formation de la parole (motrice ou auditive) sont particulièrement difficiles. Mauvais développement de la parole détermine les caractéristiques du développement de toutes les activités cognitives de l'enfant, qui se reflètent dans les performances scolaires. Cependant, ce retard peut également être éliminé. Avec un travail de rééducation orthophonique approprié, les enfants peuvent rattraper leurs pairs en développement normal.

Deuxièmement, retard mental peut apparaître chez des enfants malades depuis longtemps et gravement, et pendant ces années, personne ne se souciait de leur développement mental.

Troisièmement, retard mental se produit chez les enfants négligés sur le plan pédagogique. Privés d'une communication totale avec les aînés, privés d'amour et de soins pour leur développement mental, les enfants ne se développent pas mentalement. Les conflits dans la famille, les bagarres ivres des parents, la communication appauvrie en contenu sont une condition du retard mental d'un enfant. La communication formelle, dénuée d'émotions positives, dénuée de chaleur, d'humour, de bonne volonté en famille, en internat ou en orphelinat, agit aussi comme une condition à l'émergence d'un enfant retard mental.

Les enfants dont la famille s'est installée dans un environnement de langue étrangère et n'a pas assuré au préalable l'assimilation de la langue de cet environnement peuvent sembler sous-développés. La même impression peut provenir d'un enseignant qui ne parle que le russe, qui est arrivé dans un environnement linguistique différent, où les enfants parlent leur langue maternelle et viennent de commencer à apprendre le russe.

Échec développement de l'activité cognitive n'est pas encore une raison pour priver un enfant d'une éducation et d'une éducation complètes. Des recherches ont montré que enfants avec retard mental avec une attitude attentive envers eux, ils montrent de l'intérêt pour les cours, se révèlent être vifs d'esprit et capables d'apprendre. Ils surmontent assez facilement l'égocentrisme dans la pensée lorsqu'ils sont clairement montrés et expliqués les changements d'objets qui se produisent sous leurs yeux.

Vous devez savoir qu'à partir de enfants avec retard mental besoin de se distinguer enfants déficients mentaux... La raison retard mental est un dommage grave au cerveau de l'enfant. Cela est dû au sous-développement, à la maladie, aux blessures et dans un certain nombre d'autres cas. C'est pourquoi attardé mental est appelé un enfant dont l'activité cognitive est constamment altérée en raison de lésions cérébrales organiques. Où retard mental n'est pas déterminé par une maladie spécifique, mais par la capacité de l'enfant à l'activité mentale, à étudier à l'école.

Attardé mental il peut y avoir un enfant qui a subi une encéphalite à l'âge préscolaire, une forme complexe de grippe avec des complications cérébrales, un traumatisme grave, également un patient atteint de schizophrénie, d'épilepsie. Cela inclut également d'autres états de sous-développement intellectuel prononcé. Une place particulière ici est occupée par oligophrènes. Enfants oligophrènes constituent l'essentiel des élèves de l'école auxiliaire. Oligophrénie- c'est le nom de l'état des capacités mentales qui survient après un grand nombre de lésions différentes du système nerveux central d'un enfant dans la période précédant le développement de son discours, jusqu'à un an et demi à deux ans. Ces lésions comprennent des lésions héréditaires et intra-utérines de l'embryon (souvent la cause oligophrénie- l'alcoolisme des parents), les traumatismes naturels, ainsi que les maladies affectant le système nerveux central de l'enfant dans la période précédant le discours.

À oligophrénie le développement mental de l'enfant se produit sur une base inférieure, mais en même temps, il est pratiquement en bonne santé. Défauts majeurs oligophrénie : curiosité et intérêts cognitifs réduits; faible capacité à comprendre une situation problématique et sa solution; réceptivité difficile de la nouvelle capacité d'apprentissage médiocre; perspectives de pauvreté; petit stock d'idées; primitivité et concrétude de la pensée.

Enfant avec retard mental doit fréquenter une école spécialisée. Diagnostic de retard mental réalisée par au moins deux spécialistes : un médecin neuropsychiatre et un psychologue pathologiste ou un enseignant défectologue.

Les enfants sont diagnostiqués à la fin de leur première année d'école. Pendant ce temps, l'enseignant doit essayer de faire tout son possible pour faire avancer le développement des enfants atteints de retard mental et leur donner le bonheur d'apprendre et d'apprendre avec des enfants normaux.

VS. Moukhina
"Un enfant de six ans à l'école"