La magie inhérente à la pierre perlée. Quelques mots sur l'origine du nom. La plus grande perle de mer

La perle est le seul minéral précieux d'origine animale : il faudra 12 ans pour qu'un grain de sable, tombé accidentellement dans une coquille de perle, soit envahi par la nacre et se transforme en une petite perle de la taille d'un pois. Les grosses pierres précieuses sont créées dans des coquilles sur des décennies, elles sont donc très chères.

L’histoire des perles remonte à l’Antiquité : au Moyen-Orient et en Inde, ce minéral était connu bien avant notre ère. De nombreuses tribus d’Amérique du Sud, dont les Aztèques, connaissaient les perles. Le nord de la Russie s'intéresse à la pêche aux perles depuis le Xe siècle. Les perles d'eau douce étaient utilisées comme décorations pour les vêtements, les chapeaux, les amulettes, les armes et les icônes. À cette époque lointaine, il avait déjà de la valeur, car il ne nécessitait pas de transformation, il était attrayant et beau dans sa forme naturelle.

L'une des pierres les plus chères de notre époque est la perle.

La couleur principale de ce minéral est le blanc, mais il peut avoir une teinte différente : bleu, rose ou jaunâtre. Il existe également des pierres brunâtres et même colorées. Les perles noires sont la couleur la plus précieuse.

Les perles d'eau douce, contrairement aux perles de mer, ont généralement une forme inégale - la plupart des perles de mer ont la forme d'une boule régulière. Cependant, les plus grosses perles de mer ont pour la plupart une forme non sphérique.

Les perles étant d’origine organique, elles peuvent se détériorer avec le temps : ternir, se dessécher et se décomposer. Les causes du « vieillissement » peuvent être des facteurs tels qu’une humidité élevée ou, à l’inverse, l’air sec, la sueur cutanée, les acides, les cosmétiques, les graisses et les produits chimiques ménagers. Le minéral ne dure pas éternellement, mais des soins appropriés peuvent prolonger sa durée de vie jusqu'à 150 ans.

Il est préférable d’acheter des perles pour vous-même ou de les recevoir en cadeau non portées. Cela ne sert à rien de l'offrir après l'avoir porté, mais il est possible et même nécessaire de le transmettre par héritage. La décoration devient proche de son propriétaire et sert uniquement cette personne à son plein potentiel. Cette caractéristique de la pierre précieuse est étroitement liée au fait que les perles commencent à se faner si le porteur souffre ou va bientôt développer une maladie grave.

Le prix des perles se compose de plusieurs facteurs :

• Plus la perle est grosse, plus elle est chère ;
• Les perles à surface lisse sont plus chères ;
• Plus la forme de la perle est idéale, plus elle est chère ;
• L'éclat éclatant d'une perle assure son prix élevé ;
• L'origine de la perle influe également sur son prix : les perles de mer coûtent environ 6 fois plus cher que les perles d'eau douce.

Les perles de culture sont...

Les perles de culture sont créées grâce aux efforts conjoints des coquillages et des humains. À la suite de la culture, les perles se forment avec la taille, la couleur et la forme requises, alors que pour les perles naturelles, ces paramètres sont aléatoires.

La seule différence entre ces deux types de perles est la quantité de nacre et le taux de maturation. Les perles naturelles sont entièrement constituées de nacre, tandis que les perles de culture ont en leur cœur une boule qui est recouverte d'une fine couche de nacre lors du processus de création.

Les « perles romaines » sont des perles de verre remplies de paraffine. La composition qui recouvre les perles artificielles – « essence de perle » – a été fabriquée à partir d’écailles de poisson.

Au siècle dernier, une nouvelle méthode de création de perles artificielles a été inventée : enduire à plusieurs reprises le noyau sphérique de vernis.

Mais la contrefaçon la plus courante et la plus connue est celle des perles de Majorque. Ces perles sont fabriquées en appliquant de nombreuses fines couches de nacre sur une base – une boule d'albâtre.

Les perles de Majorque sont les perles de culture les plus célèbres produites sur l'île de Majorque depuis le début du XIXe siècle. Cette imitation de haute qualité ne peut être distinguée d'une pierre naturelle que par un spécialiste.

Les bijoutiers espagnols ont pu développer une technologie permettant de fabriquer des perles similaires aux perles naturelles. Chaque perle subit 25 étapes de contrôle au cours du processus de transformation avant d'être qualifiée de bijou à part entière.

Un grand nombre de gemmologues estiment que certaines caractéristiques de ces perles artificielles sont supérieures à celles des perles naturelles, par exemple leur résistance aux influences extérieures et leur force.

Seuls des ingrédients marins naturels et biologiques sont utilisés dans la production de cette imitation de haute qualité. Majorque possède donc l’éclat et le rayonnement que seules les véritables pierres précieuses possèdent.

Perles : propriétés curatives et magiques de la pierre, sa signification

En Inde, les perles sont considérées comme un symbole de bien-être et de prospérité, en Europe, de longévité. La perle est la personnification de la perfection et de l'incorruptibilité. La Chine considère les perles comme un symbole de pouvoir magique et de fertilité, tandis que la Grèce considère le symbole du mariage.

Dans de nombreux pays, on croit que les perles favorisent la longévité et protègent contre de nombreuses maladies. La contemplation d'une pierre précieuse calmera le psychisme, apportera la paix et l'harmonie spirituelle.

Les perles avertissent de la maladie du propriétaire en perdant leur éclat. La pierre précieuse peut soulager les tourments d'un amour non partagé. Une bague avec un minéral protège le propriétaire des transactions malhonnêtes et des voleurs, et protège du mauvais œil.

Les propriétés curatives du minéral incluent la capacité de restaurer la mémoire et de stabiliser le système nerveux lorsqu'il est faible ou désordonné. Les perles peuvent aider à traiter le foie, les reins et l’hypertension. Il aide à lutter contre diverses maladies oculaires.

Les perles sous forme de poudre ou de teinture sont un excellent agent hémostatique.

Pour obtenir de l’eau perlée, il faut laisser les perles dans une carafe d’eau toute la nuit.

Perles et signes du zodiaque. Un peu sur la compatibilité

Un talisman avec des perles vous aidera à vous calmer et aura un effet bénéfique sur la tension artérielle. Pour une femme Cancer, cette gemme l’aidera à exprimer plus fortement ses sentiments et à s’ouvrir à ses proches.

Nacre - description de la pierre et de ses propriétés Agate - propriétés de la pierre Corail - polype marin
Saphir - propriétés de la pierre

Notre planète regorge tout simplement d’une variété de pierres précieuses incroyablement belles et luxueuses. Mais ce sont les perles qui ont fait l’objet d’une attention particulière. Les propriétés de la pierre et son origine ont suscité un intérêt dès l'Antiquité. Les gens croyaient que les perles avaient une énergie puissante, des pouvoirs de guérison et un pouvoir inexplicable. Cependant, plus de détails sur tout dans notre article.

Quelques mots sur l'origine du nom

D’où vient le nom « perle » ? La pierre, dont nous examinerons les propriétés ci-dessous, a été découverte pour la première fois par les Arabes. Le nom vient donc précisément du mot arabe « zenchug ». Cela a déterminé le nom russe « perles ». Les propriétés de la pierre permettaient même à cette époque de l'utiliser à des fins curatives et magiques. On croyait autrefois que si l'on buvait un cocktail à base de lait de bufflonne et de perles broyées, on pouvait maîtriser le don de voyance.

Origine de la pierre

La pierre se forme dans les coquilles de moules et d’huîtres. Le plus souvent, les parents des perles sont les coquilles d'huîtres pinctada, qui vivent dans les océans Pacifique et Indien. La taille du mollusque n'est que de 130 mm. Aujourd'hui, la capture d'huîtres pinctadas est limitée en raison de l'épuisement des populations de perles naturelles.

La couleur de la pierre n'est pas seulement blanche, mais aussi noire, rose, verte, rouge, jaune et bleue. L'âge moyen varie de 120 à 150 ans.

1. La première mention de bijoux fabriqués à partir de cette pierre remonte au IIe siècle après JC. e.
2. Le bijou en perles le plus ancien est le collier de Suse, découvert en 1901.
3. La figurine en bronze d'Aphrodite elle-même était décorée de boucles d'oreilles en or, à l'intérieur desquelles se trouvaient de petites perles.
4. La pierre la plus ancienne qui ait survécu à ce jour appartenait à l'actrice américaine Elizabeth Taylor.
5. La plus grosse perle du monde est considérée comme la « Perle d’Allah ». Elle a été extraite d'une huître géante pesant 300 kg. Sa taille correspond à la taille d'une noix de coco et son poids est d'environ 6,5 kg. L'homme qui a trouvé l'huître géante est mort. Elle lui a pincé la main, empêchant le plongeur de remonter à la surface.
6. Les perles sont considérées comme la pierre des croyants. Dans la Russie antique, ils décoraient des icônes, des fresques, des croix et bien d'autres. etc.

Les propriétés magiques des perles

En Chine, on croyait que les perles étaient l’ingrédient principal de l’élixir de jouvence. La pierre, dont les propriétés sont multiples, était également vénérée en Mongolie. Ils croyaient que les perles étaient un symbole de pouvoir. Les Indiens affirmaient que cette belle pierre protégeait la famille et l'amour, et apportait également bien-être et prospérité.

Les anciens Égyptiens étaient convaincus que les perles étaient un symbole de longévité et de beauté. Les propriétés magiques de la pierre étaient également utiles à Cléopâtre elle-même. Peu de gens savent que la reine égyptienne était une adepte des bijoux en perles. Les servantes de Cléopâtre lui préparaient régulièrement une boisson composée de perles broyées (trempées dans du vinaigre) et de jus de grenade. La reine considérait ce cocktail comme un véritable élixir de jeunesse et de beauté.

Dans la Bible, les perles étaient également considérées comme un symbole de sagesse et de retenue. La pierre, dont les propriétés sont inestimables à tous égards, est mentionnée dans la célèbre phrase de Jésus-Christ : « Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les piétinent sous leurs pieds et ne se retournent et ne se retournent. te déchirer en morceaux. (Bible, Matthieu 7 : 6). Par cette déclaration, le Sauveur voulait dire qu’il n’est pas nécessaire de discuter et d’entrer en conflit avec ceux qui ne croient pas et sont têtus.

À l’époque médiévale, les perles étaient considérées comme le symbole d’une vie de famille réussie. Les propriétés magiques de la pierre permettaient de protéger la mariée des pensées lubriques et des trahisons. On croyait qu'un tel cadeau ne pouvait pas être redonné ou transmis par héritage, sinon il pourrait causer des problèmes à l'ancien propriétaire et au propriétaire actuel de la pierre.

Cette pierre ne tolère pas ceux qui sont faibles d’esprit et peu sûrs d’eux. Dans ce cas, il peut « en profiter » et s’approprier les pensées et les sentiments de ces personnes. Les gens avides, cupides, trompeurs et fiers « n’aiment pas » les perles. La pierre fera de son mieux pour réfracter ces qualités.

Que pouvez-vous dire d'autre sur les perles ? Les propriétés de la pierre lui permettent de doter son propriétaire de sagesse et de chasteté, d'éviter les situations conflictuelles et de trouver un langage commun avec les gens.

C'est dire à quel point elle est fière et mystérieuse - une perle. Nous avons déjà évoqué la signification de la pierre, ses propriétés magiques et l'origine de son nom. Il est temps de parler des propriétés curatives des perles.

Place en médecine

Peu de gens savent que les perles entrent dans la composition de nombreux médicaments. Le Japon, par exemple, vénère toujours cette merveilleuse pierre comme agent de guérison.

Même dans les temps anciens, les perles étaient utilisées pour purifier et fluidifier le sang. Aussi, la poudre de cette pierre permettait d'arrêter instantanément le saignement.

Les perles sont également considérées comme un très bon remède contre les noyaux. Beaucoup de gens prétendent qu'en gardant la perle dans la bouche pendant un certain temps, vous pouvez arrêter l'arythmie.

Les perles étaient également célèbres en dentisterie. Dans l’Antiquité, sa poudre était utilisée pour nettoyer et blanchir les dents.

Les perles sont également efficaces contre les intoxications, la chaleur, l'asthme, l'épilepsie, l'eczéma, diverses inflammations, les maladies du tissu osseux, les maladies de la vessie, des voies urinaires et du foie.

Les perles roses sont réputées pour être un bon guérisseur contre les allergies.

Cette pierre de guérison aidera également vos yeux. Il soulagera les organes visuels de la fatigue, éliminera l'excès d'humidité et protégera contre la cécité nocturne.

Aujourd'hui, on pense que les perles peuvent prolonger la jeunesse, c'est pourquoi elles sont l'ingrédient principal de nombreux produits anti-âge pour la peau.

Dans la Chine ancienne, les perles étaient l’un des principaux composants de la préparation de l’élixir d’immortalité.

Les Indiens boivent le matin une boisson infusée de perles pour renforcer leur immunité.

Perle (pierre) : propriétés. Comment porter ?

Il n'est pas recommandé de porter des bijoux fabriqués à partir de cette pierre aux personnes dont le travail implique des enfants, des activités créatives ou des voyageurs.

Peu de gens savent que les perles sont aussi appelées « pierre de la veuve », c’est pourquoi les jeunes filles et les femmes mariées ne devraient pas les porter. Cela peut provoquer la mort d'un mari ou d'un amant. Pour les veuves, au contraire, les perles les aideront à trouver l'âme sœur.

Les hommes coureurs de jupons n'ont pas besoin de porter cette pierre, car c'est un symbole d'amour, de dévotion et de fidélité.

Perle (pierre) : propriétés. À qui convient-il ?

Les perles sont considérées comme un bijou porte-malheur, car elles contiennent le pouvoir négatif de la Lune. Pour beaucoup, cela entraîne des larmes, une perte d’espoir et d’illusions. Mais il y a aussi ceux à qui la pierre favorise et n'apporte que de la chance.

Le seul signe du zodiaque qui convient aux perles est le Poissons. Il favorise la prospérité et la longévité, apporte le bonheur, protège contre l'amour non partagé, protège du mauvais œil, confère à son propriétaire la capacité de prévoir, protège contre les transactions infructueuses et les voleurs. Les perles « aiment » énormément leur propriétaire. On pense qu’avec sa mort, les perles se fanent et meurent avec lui.

« Larmes de mélancolie » est le nom donné aux bijoux contenant des perles. Les propriétés de la pierre pour la Vierge, le Taureau et le Capricorne sont plus susceptibles d'être destructrices que positives. Après tout, ces signes appartiennent à l'élément Terre et, comme le disent les étoiles, les perles sont contre-indiquées dans ce cas.

Quelques mots sur les perles noires

Les perles noires, pierre dont les propriétés ne sont pas connues de tous, étaient vénérées dans l'Antiquité et étaient un symbole d'appartenance à la haute société.

Les Chinois croyaient que les perles noires transmettaient sagesse et chasteté, protégeaient du « mauvais œil », contribuaient à effrayer les voleurs et mettaient en garde contre les actions irréfléchies.

Il existe une croyance selon laquelle une personne qui possède cette belle pierre interagit énergiquement avec elle. Les perles noires, une pierre dont les propriétés magiques sont incomparables, protègent son propriétaire du mal, et lui, à son tour, chérit et préserve sa beauté. Dès que la pierre revient à un autre propriétaire, elle perd immédiatement sa force et sa puissance.

On dit que les perles noires peuvent perdre leur amour et leur confiance en leur propriétaire. Et dès que le propriétaire franchit la ligne qui contredit la moralité de la vie, la pierre peut s’effondrer.

Que peuvent dire d’autre les perles noires sur elles-mêmes ? Les propriétés de la pierre vous permettent de prolonger la vie, de traiter diverses maladies, de vous protéger des ennemis et de porter chance dans tous vos efforts.

Pour les femmes, cette pierre apportera sagesse, sexualité, sensibilité et bonheur. Du côté des hommes, la situation est inverse. Dans ce cas, les perles noires n’apporteront que déception, malheur et échec.

Dans les temps anciens, les perles noires étaient un symbole de santé et de pouvoir de guérison. La pierre, dont les propriétés ne sont pas seulement positives, avait la capacité d'augmenter le tonus du corps, de le rajeunir et d'augmenter la résistance aux maladies.

On pense que les perles noires, comme aucune autre, peuvent traiter les maladies du système squelettique, les fractures et l'épilepsie.

Conclusion

J'aimerais croire que cette belle pierre ne causera de chagrin à personne, car son aspect brillant nie toutes les conséquences négatives.

La structure des perles. Une perle est constituée d'un noyau, d'une partie principale et d'une coquille. Le noyau représente au moins un cinquième de la perle. Parfois elle est absente, puis sa localisation se devine au blanchiment au centre de la perle provoqué par l'apparition d'aragonite pelitomorphe. Il y a rarement un vide à la place du noyau. Le noyau n'altère pas la qualité de la perle, son rôle est purement génétique : c'est à partir de lui que commence la croissance de la perle. Des corps étrangers peuvent être détectés dans le noyau. Il s'agit de minéraux tombés accidentellement dans la coquille et de caillots de matière organique déposés à la suite de modifications pathologiques dans le corps du mollusque.

Les minéraux sont représentés par des grains de plagioclase, du quartz, des particules de kaolinite et des plaques de mica. Les accumulations de matière organique sont de forme ronde ou irrégulière. Parfois, une telle grappe occupe environ la moitié de la section transversale de la perle. Il est plus clair au centre, brun sale sur les bords et doux. Les amas ronds ne contiennent généralement aucune impureté ; les amas irréguliers contiennent souvent des particules d’aragonite ressemblant à des flocons.

Le noyau de la perle est souvent entouré d’une fine couche de matière organique, qui se détache bien par sa couleur sombre sur le fond gris des cristaux d’aragonite. La majeure partie de la perle pousse directement dessus. Il se compose de cristaux d’aragonite prismatiques (en colonnes), séparés par de fines couches organiques. La matière organique donne une teinte brunâtre à l'ensemble de la perle.

Les cristaux d'aragonite prismatiques ont des sections transversales de quatre, cinq, six, sept et octogonales. L'étude de la section efficace a permis d'identifier trois types de cristaux et d'intercroissances. Les cristaux du premier type sont peu nombreux ; leur section est quadrangulaire et hexagonale. Les plans des prismes (010) (le premier type de cristaux), (010) et pinacoïde (100) (le deuxième type) participent à la découpe. Les cristaux du deuxième type prédominent. Le principal (habitus) sur tous les cristaux est le prisme (HO), le pinacoïde (100) a toujours une valeur subordonnée. Apparemment, les cristaux du premier type se sont formés plus tôt que les autres. Par rapport aux gisements d'aragonite ultérieurs, leurs bords sont les plus lisses. Les cristaux du deuxième type ont une section transversale irrégulière, leurs bords sont généralement légèrement concaves ou incurvés. Ce sont des formations cristallines essentiellement courbes. Les formations cristallines d'aragonite du troisième type sont encore plus courbées. Pour cette raison, il est très difficile d’en déterminer les bords. Chaque cristal d'aragonite pousse sur une base de conchioline (organique) et dans une gaine de conchioline.

L'examen de coupes de cristaux prismatiques dans leur partie racine suggère l'existence de deux variétés de conchioline : l'une prédétermine dans une certaine mesure la forme du futur cristal d'aragonite, l'autre, entourant le cristal d'une sorte de couverture, assure sa croissance. Il empêche également les cristaux de coller les uns aux autres.

Dans l'aragonite des perles d'eau douce, dans les zones où la conchioline est abondante, on peut parfois retrouver un autre type de cristal. Par analogie avec les formations connues en minéralogie, cette aragonite devrait être qualifiée de squelettique. Dans les coupes transversales, il se révèle grâce à des rayures étroites à deux et trois bords qui répètent les contours du cristal d'aragonite situé à proximité. La charpente des formations squelettiques est généralement déchirée.

Les cristaux prismatiques déterminent la structure de la coquille radiante de la perle. C'est le résultat du dépôt saisonnier de carbonate de calcium par un mollusque sensible aux moindres changements du milieu extérieur. La stratification décrite est proche de la stratification des perles « des cavernes », dans laquelle l'âge peut être déterminé par le nombre de couches et leur largeur. Cependant, cela n’est guère acceptable en ce qui concerne les perles ; le mollusque dans lequel se forment les perles réagit non seulement aux changements saisonniers, mais également à d'autres changements de l'environnement.

Les cristaux d'aragonite prismatiques poussent sur une fine couche de matière organique et, pour ainsi dire, constituent une continuation naturelle de la couche prismatique précédente. Vers la périphérie de la perle, la quantité de matière organique diminue généralement. Ces perles sont légèrement translucides. Dans les perles où les couches organiques sont très fines, le cristal prismatique d’aragonite peut être retracé sur toute sa longueur. Lorsque les couches de matière organique sont sensiblement épaisses, les prismes d'aragonite sont nettement séparés les uns des autres et leur orientation devient différente.

L’intensité de la couleur de nombreuses perles dépend de la quantité de matière organique recouvrant les extrémités des cristaux prismatiques. Sa répartition géographique importante est responsable de la couleur brune des perles. Il n’y a pas de coquille en tant que telle dans ces perles. Les sommets des cristaux d'aragonite sont clairement visibles en surface, beaucoup d'entre eux sont arrondis. Cela suggère la présence de petites faces au sommet des cristaux, qui n’ont malheureusement pas été étudiées du tout. La nature des taches blanches irrégulières visibles au fond des perles brunes n’a pas non plus été étudiée.

Des couches lamellaires d'aragonite se développent sur les couches prismatiques, provoquant l'éclat nacré des perles. Parfois, ils forment non seulement la coquille, mais aussi la perle entière. Ces perles sont légèrement translucides. Les plaques (on peut les appeler cristaux) ont le plus souvent un aspect hexagonal, moins souvent elles sont quadrangulaires et pentagonales, irrégulières. Leur taille est de 3 à 30 microns de diamètre et leur épaisseur jusqu'à 2,2 microns. L'épaisseur du coquillage en nacre est de 0,5 mm. Comme dans la couche de nacre d'une coquille, les plaques d'aragonite des perles sont orientées avec leur axe principal perpendiculaire à la surface de croissance, c'est-à-dire que la face picanoïde (001) des plaques est parallèle au plan des couches.

Comme les cristaux de la couche prismatique, les cristaux lamellaires d'aragonite sont enfermés dans des capsules de conchioline. Grâce à elles et à de fines couches de matière organique, les plaques sont séparées les unes des autres. La même substance maintient les plaques d’aragonite ensemble en un agrégat minéral-organique compact.

Les couches lamellaires n’occupent souvent qu’une partie de la surface de la perle, tandis que les couches prismatiques sont exposées dans d’autres zones. Il faut ajouter que parfois on ne parle pas tant de couches, mais d'affaissements et même de films de nacre, qui peuvent être facilement nettoyés de la surface de la perle avec une aiguille en acier.

Une étude de la structure des couches lamellaires de perles blanches (bijoux) et grises par le géologue A.A. Korago a montré que les premières se caractérisent par un haut degré d'homogénéité. Elle se manifeste par la taille et l'épaisseur uniformes des plaques d'aragonite sécrétées par le mollusque et par les films de matière organique qui les collent entre elles. La coquille des perles grises est composée de plaques d’aragonite dont la taille et l’épaisseur varient considérablement. L'épaisseur des couches de matière organique est extrêmement variable. Les deux perles diffèrent également sensiblement par leur surface (simple chez la perle de joaillerie et complexe chez la perle grise), dont la nature dépend de l'emplacement des cristaux lamellaires dans les coquilles.

Les perles de rivière sont composées principalement de couches de cristaux d’aragonite prismatiques. La couche lamellaire (perle) sur eux a une faible épaisseur. Apparemment, c'est pourquoi ces perles scintillent au clair de lune pâle.

Les perles de mer et d’eau douce diffèrent quelque peu par leur structure. Les perles de mer précieuses sont composées de couches de cristaux d'aragonite en forme de plaques ; elles n'ont pas de cristaux prismatiques. Cependant, la structure des perles fabriquées à partir de coquilles de moules ne suit pas cette règle. Les perles capturées dans la baie de Feodosia sont principalement constituées non pas de couches lamellaires, mais de cristaux d'aragonite prismatiques, gris au centre et blancs à la périphérie. Les couches sont séparées par de fines couches de matière organique. La largeur des concentrations est de centièmes à millièmes de millimètre.

Une étude détaillée des perles de la mer Noire a été réalisée par E. F. Shnyukov et D. P. Demenko. À l’aide d’études en microscopie électronique, ils ont identifié des cristaux de calcite et d’hydromica au cœur des perles et ont enregistré pour la première fois une couche d’aragonite collomorphe lâche dans la structure des perles. Cette couche est traversée de nombreux pores dirigés de la périphérie vers le centre. Les pores se ramifient et, selon les chercheurs, constituent des canaux importants dans la perle. Dans les perles individuelles, non pas une, mais deux couches collomorphes se développent, bien séparées les unes des autres. Cependant, dans ce cas, il n’y a pas de pores dans les deux couches.

La surface de la couche colloforme est recouverte de cristaux lamellaires d'aragonite. Là où il n’y a pas de couche colloforme, la perle est entièrement composée de plaques d’aragonite d’une section de 3-4 microns. La surface des plaques est parsemée de nombreux tubercules, formations sphériques et parfois pénétrée de pores. L'écaillage des plaques est conchoïdal. Shnyukov et Demenko ont découvert des fibres prismatiques allongées d'une longueur de 0,2 à 2,0 et d'une épaisseur de 0,04 à 0,1 microns sur une puce transversale après gravure avec une solution alcaline faible de NaOH. Les fibres sont orientées principalement perpendiculairement à la surface des plaques. Des stries de croissance transversales sont visibles sur les bords prismatiques des fibres.

La qualité des perles est déterminée par quatre caractéristiques : l’éclat, la couleur, la forme et la taille. Le signe principal est la brillance, puis la couleur.

Briller. Les perles doivent avoir un jeu de couleur, de lumière (éclat) et de brillance, sans lesquels elles n'ont aucune valeur. La beauté des perles ne réside pas seulement dans la couleur, mais aussi dans le scintillement, qui dépend du degré de transparence des couches d'aragonite et de la réflexion de la lumière sur celles-ci. Ce phénomène, appelé orientation, est une conséquence de deux effets optiques : l'interférence de la lumière réfléchie par des plaques transparentes d'aragonite qui se chevauchent successivement, et la diffraction de la lumière lorsqu'elle traverse le réseau cristallin des couches d'aragonite aux points où ces dernières rencontrent les surface inégale de la perle. Le premier effet est plus permanent et varie d’un subtil scintillement à des éclairs semblables aux aurores boréales. Les bijoutiers comparent cet effet au « feu » d'un diamant et, lorsqu'ils décrivent l'éclat d'une perle, comme lorsqu'ils décrivent un diamant, ils parlent de « l'eau » des perles. Les perles avec un fort jeu de couleurs sont appelées perles de feu ; elles sont extrêmement rares et très appréciées.

Il faut avant tout des perles d'« eau pure (ou première) » pour jouer : elles doivent être incolores ou d'un blanc pur, avoir un fort éclat avec une « faible teinte bleue, devenant irisée ». Une perle impeccable « d’eau pure » a un délicat éclat blanc laiteux et argenté clair qui scintille de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel lorsqu’elle tourne. Ce sont les perles les plus chères. Les perles blanches avec une teinte jaunâtre ou bleuâtre ne brillent pas dans toute la profondeur de la couche de nacre. Par conséquent, leur éclat n'est pas aussi fort que celui des perles incolores - très doux, légèrement velouté. C’est le charme principal de la plupart des perles commerciales. Le plus grand éclat avec une belle teinte nacrée est caractéristique des perles capturées dans les eaux des golfes Persique et Manara.

Les perles qui manquent d’orientation ne sont pas attrayantes. Ils se forment dans les coquilles de mollusques dépourvues de couche de nacre. Un exemple classique d'une telle perle est la fameuse « Perle d'Allah » pesant 6,35 kg, extraite d'un énorme tridacna. La célèbre perle penna pèse 16 grains (1 grain = 50 mg) et a une couleur brun foncé terne. La surface intérieure de l’évier dans lequel il a été placé a également la même couleur. De nombreuses autres perles sont également dépourvues d’orientation. Ils n'ont généralement aucune valeur, bien qu'il y ait de temps en temps une demande pour eux. Il n'y a pas d'orientation dans les perles noires, mais elles attirent avec un éclat extraordinaire - un léger point de lumière réfléchie. Ces perles sont très précieuses. Leur éclat est proche du métal. Comme déjà indiqué, les perles avec une belle brillance sont formées dans des coquilles avec une couche de nacre développée. Cependant, cette règle n’est pas toujours respectée : l’intensité de l’éclat d’une perle dépend souvent de la partie du mollusque dans laquelle tombe l’embryon de la future perle. Si l'embryon est situé à l'endroit du manteau où se détache une belle couche nacrée, alors une nacre de haute qualité se forme sur la perle. C'est ainsi que se forment les perles de « belle eau », selon la terminologie du joaillier anglais G. Smith. Au milieu du bord musculaire du manteau, les perles sont brunâtres, sans éclat, souvent avec des stries blanchâtres qui gâchent leur aspect. Les perles formées sur le bord extérieur (sombre) du manteau du mollusque n'ont aucun éclat. Plus les perles sont éloignées de ce bord, plus elles sont légères et plus leur qualité de bijouterie est élevée. Directement au-dessus de la partie de verrouillage, se forment à la fois des perles brunes, qui n'ont presque pas de brillance, et des perles blanches et brillantes.

Couleur. On pense que les meilleures perles n’ont pas leur propre couleur. Grâce à leur transparence, elles acquièrent un doux éclat argenté, à peine scintillant des couleurs de l'arc-en-ciel, et deviennent des perles d'eau la plus pure. Cependant, les perles peuvent être blanches, roses, bleues, bleutées, violettes, dorées, jaunes, bronze, grises, brunes, rougeâtres, brunes, noires, rarement verdâtres, mais le plus souvent jaunâtres ou grisâtres avec une teinte bleutée et un éclat nacré caractéristique. Toutes les couleurs sauf le noir sont faibles. La couleur des perles est déterminée par le degré de translucidité de la coquille de nacre et la couleur de la couche organique sous-jacente. L'aragonite perlée est incolore ou blanche, tandis que la conchioline est jaunâtre et, en couches relativement épaisses, brune à noire. Les impuretés d'éléments chimiques dans l'eau où vivent les mollusques perliers affectent considérablement la couleur des perles.) Par conséquent, les perles de différents plans d'eau diffèrent parfois sensiblement en couleur. Capturés dans les eaux du golfe Persique, ils ont une couleur crémeuse. La couleur rose pâle est caractéristique des perles du Sri Lanka. Les perles australiennes sont blanches et blanc argenté, les perles mexicaines sont brun rougeâtre et noires, les perles indiennes sont rose vif avec des lignes ondulées et les perles japonaises ont une teinte verdâtre. Une couleur dorée inhabituellement belle est caractéristique des perles australiennes extraites de mollusques. Dans certains cas, la couleur d’une perle dépend aussi de sa position dans le corps du mollusque.

Les perles noires sont uniques. Il est connu depuis longtemps comme une décoration précieuse. Dans l'Odyssée d'Homère, Pénélope reçoit une paire de perles, « comme si elles étaient tissées à partir de mûres ». Les perles noires absolument rondes (sans taches) sont très rares. Par rapport aux perles de couleur claire, elles contiennent plus de conchioline. La région de Bahia, située à l’est du golfe de Californie, a longtemps joui d’une renommée mondiale. Des perles noires avec un éclat métallique caractéristique ont été capturées ici. Les perles portaient un nom spécial « La Paz » ou « Panama ». Les plus chers pesaient 372 grains.

Les perles d'eau douce ne sont pas moins variées en couleurs. Ainsi, dans les réservoirs du nord-ouest de l'URSS, on trouve du blanc, du gris, du verdâtre, du brun, du noir et des combinés. Les perles blanches sont riches en nuances : rosées, dorées, bleutées, argentées, grisâtres, lilas. Ces perles ont un éclat et un éclat nacre et sont de qualité joaillerie. Les perles blanches représentent environ un quart de toutes les perles trouvées, les perles grises environ un tiers. Les perles grises n'ont ni brillance ni éclat et ne brillent pas. De plus, ils ont souvent une teinte verdâtre, beige ou brunâtre. Les perles verdâtres sont peu nombreuses et généralement petites (3-4 mm). Les perles noires sont très rares. Comme le gris, elle n'est pas translucide, manque de brillance et d'éclat, ce qui diffère sensiblement des fameuses perles noires des mers du sud. Cependant, des perles auparavant noires avec une teinte bleuâtre caractéristique ont été trouvées dans les rivières de la péninsule de Kola. Les reines norvégiennes portaient des colliers fabriqués à partir de ces perles « hyperboréennes ».

Un grand groupe est constitué de perles de couleurs combinées : blanches avec des rayures grises, brunes avec une ceinture grise ou grises avec une « couronne » blanche (et brune). De nombreuses perles sont constituées de deux moitiés, dont l'une est caractérisée par des propriétés joaillières et l'autre, grise ou brune, non.

Les perles de Carélie sont pour la plupart blanc argenté, parfois avec une teinte bleuâtre, roses, moins souvent noires avec une teinte bleu acier. Dans les rivières de la région d'Arkhangelsk, outre des perles blanc argenté, des perles rouges-blanches, rouges avec du bleu et du gris de la taille d'un pois ont été capturées.

La couleur d’une perle dépend de son degré de maturité. M.V. Lomonosov a écrit à ce sujet après avoir examiné les perles collectées par S.P. Krasheninnikov au Kamtchatka. Les perles immatures sont verdâtres, brunes, jaunâtres et bleues. Une face de la perle est blanche, l'autre bleue ou jaune. Souvent, une fois retirées de la coquille, les perles ont une teinte verdâtre et ne blanchissent qu'en séchant.

La nature de la couleur des perles (et des coquillages) n’est pas bien comprise. Il a été noté plus haut que la couleur des perles dépend principalement de la couleur de la matière organique qui s'y trouve et du mélange de divers éléments chimiques dans l'eau de mer. Très chères, les perles roses poussent dans de l’eau de mer contenant des quantités élevées de manganèse. En enrichissant l'eau de mer des plantations perlières avec divers éléments chimiques, on obtient des perles bleues, vertes, oranges et même violettes. La raison de la couleur des perles noires n’est pas claire. Apparemment, cela est lié aux caractéristiques de l’eau du golfe de Californie et d’autres régions.

La couleur est affectée par la porosité et la surface spécifique des perles, la structure du fond marin, la vitesse des courants sous-marins, la température de l'eau, le genre de la moule perlière et la couleur de sa coquille, ainsi que l'endroit où se trouve la moule. la perle est située dans le corps du mollusque. Mais les principaux facteurs de couleur sont le type de mollusque et le mélange d'éléments chimiques dans l'eau. C’est de leur interaction que naissent les riches couleurs des perles. Les perles de culture blanches n'ont pas moins de 26 nuances - du blanc éclatant au rose et verdâtre. Les spécialistes japonais et français ont obtenu des succès significatifs dans la culture de perles multicolores.

On pense que la couleur des perles doit être proche de la couleur de la peau de la personne qui les porte, c'est pourquoi les gens de différents pays portent des perles de couleurs différentes. En Europe, la préférence est donnée au blanc neige ou au blanc avec une légère teinte bleuâtre, dans les pays de l'Est et du Sud - aux perles jaunâtres ou brunâtres.

Formulaire. La perle, comme déjà mentionné, est une sorte d’agrégat minéral-organique. Son émergence et sa croissance ne sont pas soumises aux lois de l'interaction des atomes, mais aux lois biochimiques du développement d'une cellule vivante dans le corps d'un mollusque. Les perles peuvent donc avoir une grande variété de formes. Même les auteurs médiévaux en ont identifié jusqu'à 12 variétés. La forme de la perle dépend principalement de l'endroit où le corps étranger - l'embryon de la future perle - se retrouve sous les rabats de la coquille. Les perles sont rondes, ovales (ovoïdes), oblongues (cylindriques), en poire, en goutte, hémisphériques (bouton), irrégulières (baroques).

Les perles rondes les plus parfaites se forment dans les parties du mollusque où le manteau est suffisamment épais. Dans les huîtres perlières de rivière, les perles de la meilleure qualité naissent dans le manteau près du château ; ils sont presque incolores et de petite taille. On les appelle généralement du type « goutte de rosée ». Si une perle apparaît près de la paroi de la coquille ou s'y jouxte (se développe), alors ce qu'on appelle une perle de coquille se forme. Il en existe deux types : « pétillant » ou « bourgeon », contenant parfois une substance étrangère - de l'eau ou du limon, et solide - des perles blister. Lorsqu'un grain de sable est introduit dans le muscle adducteur, la perle obtenue prend la forme d'une poire et d'une larme ou a un contour assez bizarre. Près du bord charnière de la coquille, souvent au-dessus de la charnière, se forment des perles étroites aux extrémités pointues, souvent fusionnées.

La dépendance de la forme, de la couleur et de l'éclat d'une perle sur sa position dans la coquille n'a pas encore été suffisamment étudiée. Jusqu’à présent, la science ne peut pas répondre de manière satisfaisante à la question : pourquoi des perles de qualités différentes se forment-elles dans les mêmes tissus de mollusques ? Entre-temps, ces connaissances sont extrêmement nécessaires lors de la réalisation de travaux liés à la culture des perles.

En Russie, la séparation des perles selon leur forme est devenue une pratique dès le XVIe siècle. Les perles sphériques régulières avec une épaisse couche de nacre de couleur blanche et argentée, qui « roulent sur un plateau d'argent et ne restent pas immobiles », étaient appelées « inclinées » ou « arrondies ». Plus la perle roule et tourne loin, plus sa forme est idéale et plus sa valeur est élevée. Dans les anciennes épopées et contes de fées russes, ces perles sont très souvent mentionnées. Ilya Mouromets, pour apaiser le maléfique tsar Kalin, lui offre « le premier bol d'argent pur et l'autre d'or rouge, le troisième de perles de raies ». Les habitants du nord de la Russie appelaient les perles d'eau douce rondes « skaten ». Les vêtements étaient brodés de perles de raie. Il a été donné aux dirigeants d’États étrangers.

Les perles rondes de la taille d'un pois ou d'une dragée étaient appelées « cargopolochki », et celles pesant moins de 0,25 grains étaient appelées « famille ». Leur surface est lisse, brillante ou légèrement rugueuse. Les perles rondes non arrondies en Rus étaient appelées bouchons de lait au safran.

Les perles ovales sont arrondies aux extrémités. Sa surface est inégale, rugueuse, avec des saillies de différentes tailles. Les grosses perles ovales (plus de 6 mm) en Russie étaient appelées concombres perlés. Ils étaient très appréciés.

Les perles oblongues ressemblent parfois à un petit cylindre, c'est pourquoi on les appelle cylindriques. Les perles en forme de poire et de larme sont rares dans les rivières du nord de l’Europe. Le plus souvent, on rencontre des perles hémisphériques (bouton) avec un sommet arrondi et une base plate, rappelant des miches de pain miniatures ; on les appelle aussi matrices. Les perles hémisphériques sont lisses, brillantes, parfois avec des taches sombres et claires.

Les perles irrégulières ont les formes les plus variées, parfois très bizarres. En Russie, ces perles étaient surnommées « laides », « en forme de charbon », « à cornes ». Du 16ème siècle il porte un nom spécial - "Baroque".

Outre les meilleurs exemples de perles de rivière, les perles de mer étaient également célèbres, notamment les perles rondes, en forme de poire et de larme. Ainsi, la fameuse perle « Pilgrim » est parfaitement ronde. La célèbre perle « Peregrine » a une forme régulière en forme de poire, et la « Perle de l'Espoir » a une forme en forme de goutte. Ces formes conviennent particulièrement bien aux pendentifs et aux boucles d'oreilles et sont donc très appréciées. Des exemples remarquables de perles en forme de poire et rondes se trouvent dans le Fonds du diamant de l'URSS.

Un groupe assez important est constitué de perles de mer, en forme de silhouettes d'animaux ou d'objets divers : le dos d'une grenouille, la tête d'un cheval, les ailes d'un oiseau, une dent de chien, ou encore le corps d'une personne et même ses traits du visage. De telles perles sont appelées parangons ; on leur attribue depuis longtemps des propriétés miraculeuses. Les parangons sont sertis d'or et décorés de pierres précieuses. De beaux parangons sont conservés à l'Ermitage.

En plus des perles individuelles, on trouve parfois des intercroissances de perles. Un exemple classique de ce phénomène est la « Croix du Sud », neuf perles rondes en forme de croix de 4 cm de long, découverte dans une huître capturée en 1874 au large de la côte est de l'Australie. Les perles hémisphériques de rivière poussent avec leurs bases plates. Sur le site de fusion, on trouve souvent une ceinture de perles de formation ultérieure.

Taille. Les perles ont des tailles différentes. De minuscules perles, d’une taille d’un dixième de millimètre, sont appelées poussière de perle. Leur utilisation est très limitée. On trouve rarement de grosses perles. Selon la taille - le poids d'un grain - les perles sont divisées en trois groupes : pas plus de 50 mg ; de 51 à 200 mg; à partir de 201 mg ou plus. Les perles du deuxième groupe sont plus courantes et parmi elles, d'un diamètre de 0,3 à 0,6 cm.

La division des perles en « grandes », « moyennes » et « petites » était connue en Russie au XVIIe siècle. Dans les documents et la littérature officiels, ils parlaient principalement de grosses perles. Ainsi, dans le « Dictionnaire minéralogique », publié en 1790, les grosses perles, « grosses comme des cerises », étaient appelées « cerises ». La « Collection statistique des Olonets » de 1902 rapportait qu'en 1871, 11 perles bleues et roses inhabituellement grandes avaient été envoyées de la province des Olonets à la cour royale. L'épouse de l'éleveur de l'Oural T.N. Demidov portait un collier de perles à quatre rangs de la taille d'une noisette.

À une certaine époque, les meilleures perles en termes de couleur, de forme et de taille étaient extraites près de la ville de Kem, sur la mer Blanche. Même les armoiries de la ville représentaient une couronne de perles sur fond d'eau bleue.

Comme les pierres précieuses célèbres, les perles d’une rare beauté portent leur propre nom. En règle générale, ils sont conservés dans les trésors publics. L'histoire de certains d'entre eux, remontant à des centaines d'années, est pleine d'aventures étonnantes et d'événements dramatiques. L'histoire de la « Perle d'Allah » - la plus grande du monde - est intéressante. Il a été capturé en 1934 dans la mer de Chine méridionale au large de l'île de Palawan (Philippines). Le poids de la perle est de 6,35 kg, sa longueur est de 24 cm et son diamètre de près de 14 cm. En apparence, elle ressemblait à la tête d'un mahométan coiffé d'un turban et était donc appelée la « Perle d'Allah ».

On raconte que le fils d’un dirigeant philippin adorait récupérer du fond de la mer des coraux et des mollusques dotés de magnifiques coquillages. Mais un jour, le garçon a disparu sous l'eau et n'a pas remonté à la surface pendant longtemps. Les plongeurs descendus au fond de la mer l'ont retrouvé mort. La main gauche du jeune homme était fermement saisie par les ailes d'un énorme tridacna. Le cadavre du jeune homme et la tridacna qui le retenait furent transportés sur le rivage. À l’aide d’un pied-de-biche, la tridacna a été ouverte. Imaginez la surprise des personnes présentes lorsqu'elles aperçurent au milieu du mollusque une perle géante, ridée, lobée et faiblement brillante. Les membres de la tribu du défunt attribuaient à cette perle des pouvoirs magiques. Au fil du temps, il fut présenté au médecin qui sauva la vie du deuxième fils du dirigeant philippin, puis des bijoutiers new-yorkais en devinrent propriétaires. Cependant, la « Perle d’Allah » n’a aucune valeur, car elle est dépourvue d’éclat nacre.

Au 16ème siècle Les perles de la dot de la reine de France Catherine de Médicis étaient considérées comme les meilleures d'Europe. Après son mariage, elle les offrit à la reine écossaise Mary Stuart. Par la suite, les perles devinrent la propriété de la reine anglaise Elizabeth I.

En 1579, le roi espagnol Philippe II devint propriétaire de la merveilleuse perle blanche « Perigrine », ramenée de l'île de Margarita dans les Caraïbes. L'île doit son nom à l'abondance de coquilles de perles (« Margarita » signifie perle en latin). La perle a une forme de poire parfaite et un très bel éclat nacre. C'est la taille d'un œuf de pigeon (longueur 3 cm, largeur environ 2 cm, poids 252 grains). Pour « Pérégrin », le roi paya 100 mille francs. L'écrivain S. Zweig raconte que "Peregrine" a été trouvé au large des côtes du Panama par un esclave noir, qui en a reçu la liberté du conquistador espagnol Nunez Bilbao. Ayant fini dans le trésor du roi d'Espagne Philippe II, le « Périgrin » fut ensuite offert en cadeau à la reine d'Angleterre Mary Tudor. Après la mort de la reine, la perle retourna en Espagne, d'où elle fut retirée par le roi Joseph Bonaparte en 1813. À une certaine époque, Périgrine appartenait au roi de Hollande, Louis Bonaparte. Plus tard, la perle fut vendue au Lord anglais Hamilton, dans la famille duquel elle fut longtemps conservée. Actuellement, Perigrina est située en Espagne.

En 1886, la « Croix du Sud » mentionnée a été présentée à l’Exposition indienne de Londres. En 1889, lors d'une exposition à Paris, cet ensemble de perles unique reçoit une médaille d'or. L’une des rares perles noires a été découverte en 1904 au large des côtes mexicaines par l’Indien Buenaventura Hilles. La perle a été nommée « Requia Aztec » – « Reine des Aztèques ». L'histoire suivante parle d'elle et du sort de l'Indien qui l'a trouvée. Buenaventura vendit la perle et devint immédiatement riche. Avec l’argent qu’il a acquis, il pourrait vivre en paix pour le reste de sa vie. Mais l'Indien rêvait définitivement de trouver un compagnon pour la « Reine » ; il a même inventé le nom « El Rey Montezuma » - « King Montezuma » (du nom du roi aztèque). Pendant des jours, l'Indien cherchait une belle perle qui, hélas, n'existait que dans son imagination. Il travaillait seul, sans partenaire. Un grand stress physique n'est pas passé sans laisser de trace : un jour, Buenaventura a plongé dans l'eau et n'a pas fait surface. Après plusieurs jours, les vagues ont rejeté son bateau vide sur le rivage.

En 1917, une perle de la taille d’un œuf de moineau, pesant 200 grains, a été découverte au large des côtes australiennes. Sa valeur était de 14 000 livres. Art. et était surnommée "l'étoile de l'Ouest".

Les grosses perles se trouvent dans les coffres de divers États. En Angleterre, il existe une perle en forme de larme pesant 2454 grains appelée « Perle de l'Espoir ». Deux perles pesant 1 800 et 320 grains sont exposées aux musées géologiques et britanniques de Londres.

En 1781, le trésor de la couronne de France contenait pour plus d'un million de francs de perles ; parmi eux il y en avait une en forme de poire pesant 228 grains évaluée à 300 mille francs. La maison royale possédait également la perle Régent, d’une « eau et gibier excellents » et de la taille d’un œuf de pigeon, pesant 345 grains. Quatre cents perles de la plus haute qualité, pesant au moins 320 grains chacune, étaient en possession de l'impératrice française Eugénie, épouse de Napoléon III.

À en juger par la description faite en 1818, la perle « Pèlerin » ou « Vagabond » du trésor de l'État russe, trouvée au large des côtes indiennes, avait une beauté inouïe. Son poids est de 112 grains, sa couleur est blanche et sa forme parfaitement sphérique. La perle était complètement ronde.

Il existe plusieurs autres grosses perles connues dans le monde : « Khone », « Shah-Safi », « Reine des Perles ». Leur poids en grains est respectivement de 1888, 513, 113.

Les perles sont depuis longtemps très appréciées. Dans la poésie russe ancienne, le mot « perle » signifiait « précieux », « au-delà de tout éloge ». Les meilleures de tous les temps étaient considérées comme les perles inclinées, avec une épaisse couche nacrée, complètement sphériques, de couleur blanche ou blanc argenté, avec de légères teintes irisées. Il est suivi en valeur par le noir, le mauve, le crème et l'or. Les perles bleues, verdâtres, brunes, brunes, oranges et jaunes sont moins précieuses. Ainsi, dans le Novgorod Trade Book, lors de l'achat de perles dans d'autres pays, les recommandations suivantes figuraient : « Achetez des perles toutes blanches, pures, mais n'achetez pas de jaunes, personne ne les achètera en Russie. Les perles grises n’ont généralement pas de prix, même s’il existe de temps à autre une demande. Les perles les plus précieuses sont les perles orientales, qui peuvent être blanches ou roses.

Le coût d'une perle est fortement influencé par sa forme : les plus chères sont les perles sphériques régulières, puis en forme de poire et ovales. Plus la perle est grosse et sa forme parfaite, plus son prix est élevé. Sous Pierre Ier, une grosse perle coûtait 100 roubles. par bobine (4,26 g). La vente de deux ou trois perles de la taille d’un pois pourrait faire vivre une famille de perliers pendant un an. Deux grosses perles en forme de poire de la reine égyptienne Cléopâtre étaient évaluées à 5,5 millions de roubles. Une grosse perle à New York coûte encore environ 500 000 dollars. Les grosses perles sont vendues individuellement, le poids est déterminé en grains ou en carats (1 carat = 4 grains). Les petites perles sont vendues au poids, en tenant compte de la qualité des perles et de la quantité par once (environ 30 g).

Le coût élevé des perles naturelles s'explique non seulement par leur rareté, mais aussi par le danger et la difficulté liés à l'extraction de cette gemme des profondeurs marines. Le prix des perles de culture était initialement 0,2 fois supérieur à celui des perles naturelles d’eau salée, puis est tombé à 0,1 fois. Actuellement, toutes les perles de culture sont vendues 90 roubles. pendant 1 an

Les perles sont classées selon trois classes. La première classe comprend des perles blanches parfaitement rondes avec une forte brillance et une légère teinte rosée ou bleutée. Les perles immaculées en forme de larme ont le même prix que les perles rondes. La deuxième classe comprend des perles pas très grosses en forme de poire ou aplaties, blanches à fort éclat, ainsi que des perles blanches complètement rondes à faible éclat. La troisième classe comprend toutes les perles peu brillantes, qui peuvent au moins partiellement être utilisées pour la fabrication de bijoux.

Le prix de la perle augmente proportionnellement au carré de sa masse. Ainsi, une perle pesant 2 grains, toutes choses égales par ailleurs, coûte 4 fois plus cher qu'une perle pesant 1 grain.

Peu de perles peuvent résister à l’épreuve méticuleuse de la classe. Mais s’ils perdurent et obtiennent le score le plus élevé, leur coût devient alors fabuleux. Il n’est donc pas surprenant que de grosses et belles perles, ainsi que des diamants, des émeraudes et des rubis, soient inscrites au registre des valeurs monétaires de l’État ; elles sont soumises à un régime de monopole monétaire.

Dureté. perle Assez dur et durable, mais se raye facilement. La dureté des bijoux de rivière et des perles de mer a été étudiée. Les données obtenues ont été comparées à la dureté de l'aragonite ordinaire.

La perle du bijou est légèrement ovale. Dans sa plus grande section transversale, elle est de 2,9 mm. Il se compose de deux zones : une zone interne plus large, composée d'agrégats prismatiques à fibres radiales de cristaux d'aragonite, et une zone externe étroite (0,5 mm), formée de couches lamellaires de ce minéral. Le noyau de la perle n’est pas exprimé. L'aragonite prismatique est brune, lamellaire - gris clair, blanche. La surface de la perle est rose pâle avec un bon éclat nacré. Translucide en profondeur.

La perle de mer est elliptique, avec une surface légèrement inégale et ondulée. Ses dimensions sont de 4X3,5 mm et se caractérisent par une structure fibreuse radiale et en couches concentriques peu clairement exprimée. Composé de cristaux d'aragonite prismatiques. Largeur - centièmes à millièmes de millimètre.

L'aragonite est représentée par des cristaux à prismes courts et longs (de 2 à 18 mm) et leurs jumeaux (tés) avec des faces habituelles d'un prisme (110) et d'un pinacoïde (001) et d'un prisme légèrement développé (010). Les bords de la plupart des individus et des joints sont lisses et brillants, ce qui permet de déterminer la dureté sans meulage ni polissage préalables

La dureté de l'aragonite perlée et de l'aragonite « terrestre » a été déterminée par le géologue V.B. Stepanov sous une charge de 20 g, la charge a été maintenue pendant 10 s. Dans une perle de rivière, la dureté des zones internes (prismatiques) et de l'enveloppe externe, constituées de fines plaques d'aragonite, a été mesurée ; dans une perle de mer, la dureté a été mesurée sur toute la section transversale de l'échantillon. La dureté de l'aragonite a été mesurée sur les faces du prisme (110) (selon l'axe Avec) et pinacoïde (001). Chaque face en perle et en cristal d'aragonite présentait 50 impressions de pyramide de diamants.

La répartition des valeurs de dureté et la dureté moyenne des perles sont plus importantes dans la zone interne (prismatique) d'une perle de rivière. La dureté moyenne des prismes d'aragonite (206,56 kg/mm2) est presque 2 fois supérieure à celle des plaques à couches nacrées (115,36 kg/mm2). La face pinacoïdale de l'aragonite de Shorsu est 2 fois plus dure (266,5 kg/mm ​​​​2) que la même face de l'aragonite perlée d'eau douce (115,36 kg/mm ​​​​2), tandis que la dureté des faces prismatiques des deux substances est presque la même. idem (203,4 et 206,56 kg/mm ​​​​2). L'aragonite perle de mer (170,06 kg/mm ​​​​2) se caractérise par la dureté la plus faible (à la limite d'un prisme). Cette dernière circonstance, apparemment, peut expliquer la durabilité plus courte des perles de mer par rapport aux perles de rivière.

Les propriétés mécaniques des perles (comme la nacre) sont déterminées par la disposition spatiale des cristaux d'aragonite prismatiques et lamellaires, reliés en un agrégat minéral-organique compact par l'intermédiaire de la matière organique. Dans une direction parallèle à la disposition des cristaux d'aragonite, ces propriétés (y compris la dureté) seront différentes que dans une direction perpendiculaire à cette direction. Les propriétés élastiques des perles d’eau douce sont supérieures à celles des perles de mer.

Densité. Les perles sont des agrégats de composition variable, leur densité varie donc considérablement. Il se compose de la densité de l'aragonite (2,94 g/cm3), de la conchioline (1,34 g/cm3) et de l'eau (1 g/cm3). En fonction de la prédominance de l'un ou l'autre composant, la densité de la perle augmente ou diminue.

Les résultats des études sur la densité des perles réalisées par divers auteurs sont présentés dans le tableau. 1.

Les perles d'eau douce et d'eau salée se caractérisent par des valeurs de densité similaires. La limite supérieure des perles d'eau douce et de mer est la même et égale à 2,78 g/cm 3 , la limite inférieure est différente : pour les perles d'eau douce 1,35 g/cm 3 , pour les perles de mer 2,43 g/cm 3 . Ainsi, l'étendue des valeurs de densité pour les perles d'eau douce est plus large. La densité la plus faible a été observée dans la perle noire d'eau douce (1,35-1,37 g/cm3). C'est presque la même chose que la conchioline (1,34 g/cm3). Apparemment, ces perles, selon Corago, sont principalement constituées de matière organique. La densité la plus élevée a été déterminée pour les perles de bijoux blanches argentées. Il est quelque peu inattendu que la densité des perles jaunes augmente à ce point ou limite, tout comme les blancs. Les perles de la mer Noire ont une densité plus élevée (2,75 g/cm3) que la densité des perles noires d'eau douce (1,35-1,37 g/cm3).

La densité des perles de culture est importante (2,70-2,80 g/cm3). Il est à noter que la limite supérieure de la densité des perles de culture noires (2,80 g/cm3) est supérieure à la même limite des perles de mer et d'eau douce. Évidemment, cette différence est due à la composition différente de la conchioline. Il est possible que la densité des perles dépende également de la composition des impuretés qu'elles contiennent, mais cette question n'a pas été étudiée.

Composition des composants des perles. En termes de composition des composants, les perles sont similaires à la couche interne de la coquille - la nacre. Il se compose principalement d'aragonite (10-95%), de matière organique (4,5-85%), d'eau (0,5-4%). En moyenne, les perles contiennent environ 86 % de carbonate de calcium, 12 % de matière organique et 2 % d'eau.

La composition des quatre perles est indiquée dans le tableau. 2.

La composition de l’aragonite, dont sont presque entièrement composées les perles blanches, n’a pas encore été étudiée. À mesure que l’aragonite contenue dans la perle diminue, sa couleur devient plus intense. Les perles brunes contiennent 80 % d'oxyde de calcium. Le reste provient de matière organique qui pigmente les perles dans différentes nuances de brun.

Comme déjà mentionné, la substance organique - la cochioline - qui maintient l'aragonite dans les perles est jaune, allant du brun clair au brun foncé. Dans les couches lamellaires, la matière organique est jaunâtre ou brun clair, et dans les couches prismatiques, elle est beaucoup plus foncée. Évidemment, cela dépend de la capacité différente de l’agrégat minéralo-organique à absorber certains pigments colorants du liquide interstitiel du corps du mollusque. Les thermogrammes des perles révèlent une série d'effets endothermiques qui enregistrent les températures auxquelles la matière organique brûle et ses diverses connexions avec le composant minéral. Dans les perles noires, la matière organique contient un petit mélange de pyrite de suie (FeS 2), qui est enregistré sur le thermogramme par un fort effet exothermique à 350°C.

L'eau contenue dans les perles fait partie à la fois de composants organiques et inorganiques, occupant divers pores et cavités. C'est de l'eau hygroscopique. Elle se traduit par une diminution de la courbe thermique à une température de l'ordre de 100°C. Il ne fait aucun doute que les perles contiennent également de l'eau liée, qui fait partie des acides aminés qui composent la matière organique. La quantité totale d'eau contenue dans les perles peut atteindre 23 %.

Les perles se décomposent lorsqu'elles sont chauffées et se dissolvent lentement dans les acides.

Composition en acides aminés de la matière organique des perles. Les perles contiennent 18 acides aminés. A titre de comparaison, notons que les protéines synthétisées par les organismes vivants contiennent 21 acides aminés dans différentes combinaisons. Comme Corago l'a découvert, la base de la matière organique des perles d'eau douce provenant des plans d'eau du nord-ouest de l'URSS est la glycine et la tyrosine, suivies de l'alanine, de la valine, de la série et de l'acide aspartique (tableau 3).

Le chercheur japonais K. Wada, qui a étudié la composition de la matière organique dans différentes couches de la coquille du mollusque Pinctada fucata et des perles de culture, a montré que la composition en acides aminés des différentes parties de la perle et de la coquille est quelque peu différente les unes des autres. Différentes compositions en acides aminés de la matière organique des perles prismatiques et lamellaires. Dans les couches prismatiques, la glycine prédomine ; dans les couches lamellaires, l'alanine prédomine. La tyrosine, qui occupe la deuxième place après la glycine dans les couches d'eau douce et prismatiques des perles de culture, est présente en petites quantités dans les couches lamellaires des perles de culture. Il est difficilement possible de parler d'une forte prédominance d'un acide aminé dans la composition des perles. Cette question est très intéressante et nécessite des recherches plus approfondies.

Composition des éléments d'impuretés chimiques dans les perles. Il a été étudié de manière plus approfondie dans les perles provenant des réservoirs du nord-ouest de l'URSS. Selon Corago, il contient les éléments suivants (en %) : aluminium (0,008-0,034), baryum (0,031-0,083), fer (traces - 0,005), silicium (0,003-0,120), magnésium (0,016-0,120), manganèse. (0,004-0,400), cuivre (0,001-0,003), argent (0,0001-0,0029), molybdène (0,002-0,014), plomb (traces - 0,008), strontium (0,1-0,3), antimoine (0,01), titane (0,001- 0,003), sodium (0,1-0,3), étain (0,001).

Les teneurs les plus stables sont le strontium, le titane et le sodium. Leur nombre en perles brunes, grises et blanches est le même. De l'antimoine et de l'étain n'ont été trouvés que dans une seule perle brune. Les quantités des autres éléments, notamment le manganèse, le magnésium et le silicium, sont variables. Le manganèse est le plus abondant dans les perles blanches, dans les perles grises il y en a peu et dans les perles brunes il y en a encore moins. Au contraire, il y a plus de silicium dans les perles brunes, moins dans les perles grises et blanches. Le magnésium est à peu près égal dans les perles blanches et brunes, et un peu moins dans les perles grises. Presque la même quantité d'aluminium, de baryum, de fer, de cuivre et de molybdène dans toutes les perles étudiées. Il convient de noter la teneur importante en manganèse des perles blanches, 8 fois supérieure à celle des perles grises et 30 fois supérieure à celle des perles brunes. Ce phénomène s'explique par le fait que le manganèse est majoritairement adsorbé par les couches lamellaires (nacrées) qui composent les perles blanches, tandis que les couches prismatiques absorbent préférentiellement l'argent.

En analysant la teneur en éléments chimiques des perles de différentes couleurs, nous notons ce qui suit. Les perles brunes sont enrichies d’éléments lithophiles, ainsi que d’argent et de plomb. La plupart des perles grises ont une teneur en éléments chimiques plus proche des perles blanches que des perles brunes. Les perles grises (par rapport aux blanches) contiennent plus de baryum, de silicium, de cuivre, d'argent et de molybdène, les perles blanches contiennent moins de molybdène, d'argent et de silicium.

Les perles d'eau salée extraites des coquilles de moules de la mer Noire contiennent deux fois moins d'éléments chimiques que les perles d'eau douce. E.F. Shnyukov et D.P. Demenko ont découvert dans deux perles extraites de la mer Noire les éléments suivants (en %) : magnésium (1,8-3,8), manganèse (<0,0001), медь (0,0001), серебро (0,00001-0,00005), стронций (0,1-0,2), титан (0,0002-0,0005), цирконий (0,001), лантан (0,001-0,002). Последние два элемента найдены только в морских жем­чужинах.

La plupart des éléments chimiques présents dans les perles sont associés aux processus vitaux des mollusques, notamment à leur capacité sélective à absorber ces éléments présents dans l'eau. La plupart des microéléments se trouvent dans le groupe des acides aminés des acides humiques, qui font partie de la matière organique. Les processus métaboliques qui se déroulent dans les cellules du sac « perlé » jouent un rôle important dans l'accumulation d'éléments chimiques dans les perles.

Composition isotopique du carbone des perles. La composition isotopique du carbone de l'aragonite perlée contient des informations sur la nature des solutions à partir desquelles elle s'est déposée dans le corps du mollusque. Le rapport quantitatif des isotopes stables du carbone 12 C et 13 C dans les carbonates est exprimé par le coefficient 6 13 C, signifiant en ppm l'écart du rapport 13 C/12 C de la substance par rapport au même rapport dans l'étalon. Dans le tableau 4. Des informations sont fournies sur la répartition de la valeur 6 13 C dans les perles provenant des plans d'eau du nord-ouest de l'URSS.

La composition isotopique du carbone des perles varie de -8,7 à -12,0°/oo. Il s'inscrit dans les limites caractéristiques du carbone 6 13 C dans les carbonates d'eau douce (6 13 C = -5/-15,0°/oo). À partir des données obtenues, nous pouvons conclure que la formation de perles se produit avec la participation de solutions de bicarbonate avec différentes compositions isotopiques du carbone. Des perles grises et brun clair, constituées principalement de couches prismatiques et d'une fine coquille composée de couches lamellaires de cristaux d'aragonite, ont été formées à partir de solutions dont la composition isotopique a évolué vers le plus clair. Dans le même temps, la composition isotopique du carbone dans les perles a changé en conséquence dans l'ordre suivant : -10,2 et -10,8°/oo (zone prismatique) et -12,0°/oo (zone lamellaire) ; - 8,7%o (zone prismatique) et -10,2%o (zone lamellaire). La formation d'une perle brune composée de cristaux prismatiques d'aragonite s'est produite initialement à partir d'une solution à 6 13 C = - 10,5%o, et aux dernières étapes du dépôt des cristaux - à partir d'une solution à 6 13 C = - 9,6°/oo. C'est-à-dire que la composition isotopique du carbone des perles brunes au cours du processus de dépôt n'a pas changé vers la légèreté, comme dans les perles claires et marron clair, mais vers la lourdeur. Les raisons de ce phénomène doivent être étudiées. À cet égard, l'étude de la composition isotopique des perles ne peut être considérée comme complète. Il ne fait aucun doute que la valeur 6 13 C du carbone de l'aragonite perlée est influencée par de nombreux facteurs. Il n'est pas possible de les prendre en compte actuellement.

Composition isotopique de l'oxygène dans les perles. Les conditions de formation des perles et les particularités du développement des mollusques sont indiquées par le rapport des isotopes stables de l'oxygène 16 O et 18 O. Il est exprimé par le coefficient 6 18 O, qui, comme dans le cas de carbone, signifie un écart de la valeur du rapport 18 O / 16 O par rapport aux mêmes relations dans l'étalon. La répartition de la valeur 6,18 O dans les perles des plans d'eau du nord-ouest de l'URSS est attestée par les données suivantes :

La composition isotopique de l'oxygène des perles varie de -8,2 à -20,8 % O 6 18 O et se situe dans les limites caractéristiques de l'oxygène 6 18 O dans les carbonates d'eau douce. La valeur moyenne de 6 18 O d'oxygène dans les perles étudiées est de 15,8 % O et est légèrement supérieure à la moyenne de 6 18 O d'eau douce (-9,11 % O). Il est très proche de 6 18 O des eaux de la Dvina du Nord (-15,5% o), alors que de 6 18 O des principaux fleuves perliers du Nord-Ouest de l'URSS (Kemi, Varzuga, Umba, Onega) , d'où les perles ont probablement été obtenues, est égal à - 9,1/-9,7%o [S. D. Nikolaev, V. I. Nikolaev, 1976]. Autrement dit, il n’y a pas d’héritage direct de la composition isotopique de l’oxygène de l’eau de rivière par la composition isotopique de l’oxygène des perles. Dans ce cas, il faut supposer la possibilité d'un fractionnement biologique des isotopes de l'oxygène, conduisant à l'épuisement de l'aragonite perlée en isotope « lourd » de l'oxygène 18 O. Il est important de souligner que parmi les solutions les plus enrichies en cet isotope (6 18O = -8,2%o). Une couche de nacre se forme, ce qui donne de la valeur à la perle. La couche externe d'une perle à couches prismatiques, au contraire, cristallise à partir d'une solution ayant une teneur minimale de 18 O (6 18 O = -19,4 et -20,8 °/oo). Chez le même mollusque, la couche nacrée d'une perle contient plus d'isotope « lourd » (6 18 O = -8,2 %o) que la couche de nacre de la coquille (6 i 8 O = -14,5°/oo). La transition de l'aragonite en calcite ne modifie presque pas la composition isotopique en oxygène du carbonate d'origine.

Porosité. Les perles provenant des réservoirs du nord-ouest de l’URSS ont une faible porosité. De plus, la porosité des perles brunes est bien supérieure à celle des perles blanches et grises. On pense que seules les perles brunes possèdent un certain nombre de pores, concentrés principalement dans la gamme de rayons équivalents de 3 à 5 nm. La porosité totale ne dépasse pas 1% du volume de l'échantillon. Si l’on prend en compte la petite taille des perles (quelques millimètres), alors leur surface spécifique peut être considérée comme assez importante pour tous les échantillons, notamment pour les perles brunes. Ceci est confirmé par la présence de petits pores dont certains, comme le souligne Corago, sont situés dans la région de rayons équivalents inférieurs à 3 nm, ce qui n'est pas mesuré sur un porosomètre à mercure.

La luminescence (lueur froide sous l'influence d'un rayonnement) est l'une des caractéristiques importantes d'une substance. L’essence de la luminescence réside dans le fait que de nombreux minéraux placés sur le trajet des rayons X, cathodiques ou ultraviolets commencent eux-mêmes à émettre de la lumière. Différents minéraux ont une luminescence différente, à la fois en force et en couleur. On sait également que les substances chimiquement pures ne brillent généralement pas. Les impuretés d'autres substances contenues dans le minéral sont nécessaires en quantités allant de quelques millièmes de pour cent à plusieurs pour cent pour provoquer son éclat. Par conséquent, selon les impuretés, le même minéral dans différents gisements brille avec une lumière différente.

Les recherches sur la luminescence des perles sont anciennes. Un intérêt particulier est né de la nécessité de distinguer une perle cultivée d'une perle naturelle et une perle colorée (noircie) d'une perle cultivée artificiellement. Il s'est avéré que sous l'influence des rayons X, les perles cultivées sont plus fluorescentes que les perles naturelles. Le noyau de nacre des perles cultivées est particulièrement fluorescent. Le chercheur anglais B. Anderson explique cela en disant que le noyau est presque toujours constitué de nacre de coquille d'eau douce et contient donc généralement un petit mélange de sels de manganèse. Lorsqu'il est irradié aux rayons X, le noyau produit une luminescence verte et, si la coquille n'est pas trop épaisse, transmet la lueur à l'ensemble de la perle. Après l’arrêt des rayons X, les perles cultivées présentent une brève phosphorescence. Selon Anderson, les perles de culture d'eau douce cultivées au Japon sur le lac Biwa (biwa - perles) émettent une fluorescence plus intense dans les rayons X.

Les chercheurs japonais G. Komatsu et Sh. Akamatsu ont découvert que les perles teintes (noircies) ne sont pas fluorescentes dans les rayons ultraviolets, tandis que les perles cultivées dans les mêmes rayons sont clairement fluorescentes dans les tons jaune-rouge.

Les perles d’eau douce luminescentes de la même manière que les perles de culture. Une étude détaillée de la luminescence des perles d'eau douce provenant des plans d'eau du nord-ouest de l'URSS a été réalisée par Corago. Il a découvert que le spectre de luminescence des perles d'eau douce possède une large bande, couvrant toute la gamme spectrale visible de 360 ​​à 700 nm. Le spectre maximum dépend de la nature de la perle. Ainsi, chez les perles blanches (bijoux) et grises, c'est aux alentours de 485-495 nm, chez les perles brunes - aux alentours de 525 nm. Le spectre de luminescence des perles de culture japonaises est proche de celui des perles d’eau douce domestiques, mais il est plus intense.

Les résultats des études ont permis à Corago de conclure que la luminescence des perles est due uniquement à la matière organique, dont la composition diffère dans les couches prismatiques et lamellaires. L'intensité de la luminescence dépend de la taille de la perle étudiée - de la surface de sa luminescence et de l'épaisseur des coussinets de matière organique séparant les cristaux et les couches d'aragonite. Plus ces espaceurs sont fins, moins les rayons ultraviolets rencontreront d’obstacles en pénétrant profondément dans la perle et plus ils pénétreront en profondeur, provoquant la luminescence des couches de matière organique rencontrées tout au long du parcours. Dans les perles contenant des couches importantes de cette substance, l'intensité de la luminescence est faible. Dans les perles brunes, seules les couches superficielles luminescentes ; les perles de mer luminescentes dans les rayons ultraviolets avec une couleur bleuâtre, blanche et verdâtre.

Examen aux rayons X. Des études aux rayons X sur des perles modernes d'eau douce et d'eau salée ont confirmé que l'aragonite y prédomine. Tous les diagrammes de diffraction révèlent clairement des réflexions intenses (3,36-3,38 ; 3,26-3,28 ; 2,71-2,72 ; 2,67-2,68 ; 2,46-2,47 ; 2,36 ; 2,31-2,33 ; 2,09-2,10 ; 1,965-1,967 ; 1,868-1,873 ; 1.805- 1.806, 1.735-1.738 ; 1.717-1.720 A) inhérents à ce minéral. La différence entre le diagramme de diffraction des perles et celui de l'aragonite synthétique réside dans la présence de réflexions supplémentaires sur celle-ci (3,54-3,55 ; 2,05 ; 1,847 ; 1,627-1,637 ; 1,610-1,614 A), indiquant la présence d'autres composés dans le composition de perles.

Les perles d’il y a 200 et 300 ans ont également une composition en aragonite. Les processus d’altération qui ont conduit à la transformation de certaines zones des perles en un état poudreux n’ont pas affecté leur composition minérale.

Les résultats d'une étude aux rayons X de perles d'eau douce provenant d'un bracelet en or (1er siècle avant JC - 1er siècle après JC) trouvés dans la région de Simferopol sont différents. Il s’est avéré que les perles d’eau douce d’il y a 20 siècles sont principalement représentées par de la calcite avec une très petite quantité d’aragonite. Les distances interplanaires des perles de mer des moules capturées dans la baie de Feodosia indiquent qu'elles sont composées d'aragonite. Selon l'étude aux rayons X des perles de la mer Noire réalisée par Shnyukov et Demenko, il s'agit d'aragonite avec un petit mélange de substance argileuse de composition montmorillonite. Un mélange de calcite a été trouvé dans la couche de nacre des coquilles ; La calcite prédomine dans la couche externe des coquilles.

La beauté fascinante des perles est la preuve que la magie existe. Les perles ont leur propre tempérament, dégagent une énergie particulière et attirent activement les gens vers elles. En apprenant à comprendre et ressentir le potentiel énergétique des perles, vous saurez contrôler son pouvoir et l'utiliser au bénéfice de votre santé et de votre bien-être.

La perle est une pierre précieuse, un minéral d'origine organique, extraite des coquilles de mollusques. C’est le seul matériau de bijouterie extrait des coquillages. Depuis l'Antiquité, il a été récupéré au fond de la mer par des plongeurs des côtes de Ceylan et du sud de l'Inde, d'Arabie saoudite et des pays du golfe Persique. Les perles peuvent être conservées près de 200 ans !

Pour tous et pour les élus

La particularité des perles réside dans le fait qu’absolument toutes les femmes du monde les méritent ! Les bijoux en perles étaient portés par les personnes couronnées des dynasties royales d'Europe, les impératrices russes, les paysannes russes, ainsi que les charmantes plongeuses de perles d'innombrables villages pauvres de la côte de l'océan Indien.

Les perles sont un symbole d'aristocratie et de goût impeccable. Outre les diamants, des bijoux de luxe en pierre sont présentés chaque année aux enchères Christie's à Genève et chez Sotheby's.

Sans collier de perles, il est impossible d'imaginer l'image de personnes emblématiques, des icônes de style inégalées comme Grace Kelly, Jacqueline Kennedy, Marilyn Monroe, Maria Callas, la princesse Diana, Audrey Hepburn.

Un collier de perles est un symbole de richesse et en même temps un symbole de modestie et de dignité. Il n’y a aucune femme à qui les perles ne conviendraient pas ! Mais pour choisir et porter correctement des perles, vous devez avoir un goût impeccable et connaître de nombreuses nuances importantes.

La plus vieille perle du monde

L'histoire du monde a conservé des informations sur les grosses perles trouvées dans différentes parties du monde. Mais aucune d'entre elles n'a survécu à ce jour, puisque les perles ne sont pas conservées plus de 150 à 200 ans.

L’une des perles les plus anciennes s’appelait la « Perle errante » (en espagnol, cela ressemble à Peregrina).

La perle en forme de poire, pesant 55,95 carats, a été capturée par un esclave noir dans les îles aux Perles au XVe siècle. Au XVIe siècle, elle était reconnue comme la plus grosse perle du monde.

À commencer par la reine espagnole Mary Tudor, Peregrina était présente dans toutes les robes de cérémonie des monarques espagnoles. La « perle errante » est visible sur les toiles du brillant Velazquez. Les rois espagnols considéraient cette perle comme leur joyau et se la transmettaient. Ainsi Peregrina entra en possession de Louis Napoléon, le frère cadet de Napoléon Bonaparte.

Il vendit la relique espagnole aux héritiers d’une noble famille écossaise, qui la vendirent à leur tour à Peregrina chez Sotheby’s. Ensuite, le « Wandering Pearl » a été acquis par Richard Burton, qui l'a offert à sa célèbre épouse, l'actrice Elizabeth Taylor.

Il y a trois ans, une perle unique provenant du trésor des familles royales européennes a été vendue à une collection privée lors des enchères Christie's pour 12 millions de dollars.

Perles – grandes et petites

Le blanc, le noir, le crème, le jaunâtre, l'argent, le doré, le bleu, le vert, le gris, le rose sont les couleurs principales des perles.

Plus la brillance est brillante, plus la perle a de la valeur.

La forme des perles peut être sphérique, en forme de poire, ovale ou en forme de bouton. Une forme sphérique est considérée comme idéale. Les perles informes sont dites « baroques ».

Les meilleures perles sont sélectionnées pour la vente – sans défauts. La surface des perles doit être parfaite - sans dépressions, sans bosses ni taches.

Plus la taille est grande, plus la perle est chère. La taille des perles naturelles dépend du type de mollusque dans lequel elles ont poussé.

La plus grande perle de mer

La plus grosse perle connue au monde aujourd’hui a été découverte en 1934 aux Philippines.

Son poids est de 6 370 kilogrammes (1 280 carats).
Diamètre – 238 mm.

La perle géante a poussé dans une énorme coquille du mollusque Tridacna gigas pesant 300 kg, dont les experts ont déterminé l'âge à 450 ans. C'est aux Philippines que vit ce mollusque bivalve géant.

Le chef de l'île philippine de Palawan a été le premier à recevoir la perle. C'est lui qui a donné le nom à la célèbre pierre précieuse. « La Perle d’Allah » est ce qu’un musulman appelait la merveille du monde, sortie du fond de la mer. Cinq ans plus tard, il a offert ce trésor à une personne totalement aléatoire qui a sauvé la vie de son fils.

Aujourd'hui, la valeur de cette perle, selon le Livre Guinness des Records, est estimée à 40 millions de dollars. Les propriétaires cachent soigneusement son emplacement, prévoyant d'en faire don à un musée d'importance mondiale afin que des millions de personnes du monde entier puissent admirer cette beauté.

perles russes

Aujourd’hui, tout le monde ne sait pas qu’au XIXe siècle, la Russie était véritablement un pays perlier ! L'abondance de perles dans notre pays a choqué les Européens en visite ! Chaque femme russe portait des perles. Les perles étaient partout : sur les robes, sur les chapeaux, sur les bottes, sur les mouchoirs. À cette époque, les perles étaient extraites du fond des rivières et des lacs du nord de la Russie. De simples paysannes, des femmes nobles et des membres de la famille impériale se paraient de perles.

Broche en perles de l'impératrice Maria Feodorovna

L'impératrice russe Maria Feodorovna, épouse de l'empereur Alexandre III, comme toutes les femmes de la famille impériale, appréciait beaucoup les perles.
Plus que tout autre bijou, l'Impératrice aimait la broche en perles et la portait autour de son cou en pendentif sur un ruban de velours noir.

Cette broche élégante est réalisée sous la forme d'un ruban de diamants noué par un nœud. Au centre se trouve une grosse perle avec un pendentif sur lequel sont fixées deux perles.

La broche en perles est restée dans la collection personnelle de l'impératrice Maria Feodorovna jusqu'à sa mort en 1928. Après la mort de la reine, la broche a été héritée par sa fille aînée, la grande-duchesse Ksenia Alexandrovna. Plus tard, Ksenia a vendu la broche en perles à Lady Deterding, une célèbre collectionneuse britannique de bijoux coûteux. Lady Deterding a intégré la broche à un collier et les bijoutiers Cartier ont ajouté un fil de diamant à la broche.

Pourquoi les perles sont-elles si populaires depuis des siècles ? Les perles ont charmé les femmes du monde entier, quels que soient leur statut et leur richesse.

La réponse est simple : les perles sont une pierre incroyablement féminine, dont la magie fait de véritables miracles ! Les bijoux qui l'utilisent transforment fantastiquement une femme, rendant son image plus sophistiquée et perçante, soulignant tous ses avantages. Boucles d'oreilles, broches, bagues, colliers - au moins un des bijoux en perles doit être présent dans la garde-robe d'une femme belle et soignée.

Tout sur les perles : origine, histoire

La couleur des perles peut être variée, tout dépend de l'endroit où vit le mollusque.

Le matériau obtenu peut être d'un blanc riche ; dans la nature, on trouve souvent une teinte noire ou rosâtre. Si la pierre a la taille d’un pois, on peut supposer qu’elle a un peu plus de 10 ans. Si le « pois » est gros, il peut avoir environ 40 ans.

La pierre perlée est célèbre pour son histoire intéressante. La matière naturelle se trouve tout en bas, d'où les marins et les chasseurs l'obtiennent. Depuis 100 ans, il existe une méthode alternative pour obtenir des perles, à savoir la culture artificielle. Ceci est réalisé par une entreprise japonaise bien connue. Aujourd’hui, vous pouvez voir un grand nombre de fermes perlières, principalement situées au Japon. Quant à la qualité, les perles extraites artificiellement sont presque les mêmes que les vraies perles, mais elles sont moins chères. Cela est dû au fait que l'extraction de la pierre naturelle n'est pas facile et que les plongeurs risquent leur vie. Aujourd'hui, la pierre est extraite en Amérique du Sud, en Inde et dans les îles des Caraïbes.

Où est extraite la pierre ?

Comme mentionné ci-dessus, les perles ont une histoire riche. Il était extrait en Russie ainsi que dans les pays européens. Très souvent, le matériau était extrait des rivières d’Irlande. Au Moyen Âge, des réserves de perles ont été découvertes dans le nord de la Russie. Quant aux roches d'eau douce, elles sont extraites aux États-Unis et en Bavière. Des perles de haute qualité extraites de Tahiti et de la mer Rouge sont en vente, ainsi que des perles d'Iran.

La variété orientale (perles jaunes) est considérée comme l’une des plus précieuses. Ce minéral est extrait dans le golfe Persique ; de nombreuses personnes vivant à proximité ne sont pas opposées à la plongée et à l'obtention de ce matériau luxueux. Trouver une perle n'est pas si simple. Pour ce faire, il faut trier une quarantaine d'obus, le travail est très complexe et minutieux.

Idées sur les perles dans différents pays

En Russie, les perles sont souvent appelées larmes de joie. Le nom est né du fait que la perle était souvent comparée à une goutte qui coule d’une feuille de nénuphar dans une coquille. En Chine, les perles sont la goutte de rosée de la déesse de l’amour ; les Chinois les appellent « clair de lune gelé ». Dans la Grèce antique, les gens croyaient que les perles étaient les larmes d'une nymphe de la mer ; les statues de déesses étaient souvent décorées avec ce matériau.

La pierre de mer est incroyablement belle : autrefois, elle était utilisée pour décorer les vêtements et les bijoux. Le matériau était apprécié non seulement parmi les nobles, mais aussi parmi les gens ordinaires. Les reines aimaient porter des bracelets et des perles en perles et en décoraient souvent leurs chaussures. Les anciens souverains admiraient ce matériau naturel : pour obtenir un collier de perles, ils étaient prêts à donner une grande quantité d'or.

La reine Sémiramis aimait porter des colliers de perles et la légendaire Cléopâtre a accidentellement avalé une perle qui se trouvait dans un verre. En Russie, les perles jouissaient d'une popularité sans précédent ; elles étaient très demandées par les nobles dirigeants et les marchands. En termes de mode moderne, la pierre est devenue populaire grâce à Coco Chanel. De nombreuses femmes ont commencé à le porter en combinaison avec une petite robe noire. Ce style se distingue par sa sophistication, il se caractérise par un certain chic royal. Dans l’industrie de la bijouterie, les bijoux sont associés aux diamants.

Caractéristiques contradictoires

D'un point de vue astrologique, les perles n'apportent pas le bonheur. Cela est dû au fait qu'il concentre l'énergie lunaire sombre et désagréable (selon les croyances anciennes, elle n'apporte que l'illusion du bonheur). À votre annulaire droit, vous pourrez porter une bague sophistiquée en argent avec ce matériau précieux. Il existe une version : si vous tenez une perle dans votre bouche pendant un certain temps, vous pouvez vous calmer et retrouver la tranquillité d'esprit, en même temps vous pouvez vous débarrasser des douleurs au cœur : cette méthode aide à purifier le sang des substances nocives. . Certaines personnes considèrent les perles comme un symbole d’amour et de force spirituelle.

Les versions concernant le pouvoir magique sont assez contradictoires : certains astrologues déconseillent de porter la pierre sous la forme d'une bague ; il est préférable de porter des pendentifs, des bracelets et des perles. Si une personne est vraiment forte d'esprit, elle ne pourra pas tomber sous l'influence négative de la pierre. Il n'est pas recommandé d'acheter des perles aux amateurs de voyages, aux acteurs, aux chanteurs et aux personnes travaillant avec des enfants. Si vous vous sentez trop fier, mais que vous souhaitez vous débarrasser de l'orgueil, faites attention à cette jolie pierre.

Perles : propriétés magiques

Comme mentionné ci-dessus, la pierre est connue depuis l’Antiquité ; les Chinois l’utilisaient comme moyen d’échange. Les perles étaient un minéral préféré et populaire en Orient ainsi qu’en Amérique. Il était auparavant utilisé dans le lointain Japon. On croyait qu’une personne portant un bijou resterait jeune pendant de nombreuses années. En Europe, il est généralement admis que les perles sont un symbole de longévité. Les résidents de l'Inde ne sont pas d'accord sur le fait que les bijoux sont le symbole d'une vie malheureuse ; dans leurs croyances, les perles sont les règles des liens du mariage.

Dans la magie moderne, il existe de nombreuses informations sur cette pierre étonnante. Si vous le regardez longtemps, une personne ressentira de l'harmonie, du calme et de la paix. Aujourd’hui encore, le bijou est aimé et apprécié en Chine ; c’est l’un des principaux élixirs de beauté. La pierre est connue en Mongolie ; dans ce pays elle est considérée comme un symbole de pouvoir. Au cours de son existence, le bijou a fait le bonheur de nombreuses personnes. La pierre est un exemple d’amour pur et sincère ; on pense généralement qu’elle apporte de la positivité et une charge colossale de vigueur.

De plus, la gemme protège son propriétaire, elle s'habitue rapidement au propriétaire, mais ne tolère pas qu'on la lui redonne. Si une personne a des pensées basses et sales, après un certain temps, la pierre devient terne et perd son attrait d'antan. Les propriétés magiques des perles sont connues depuis l’Antiquité. Il est généralement admis que si une perle brille très fort, cela signifie que son propriétaire possède une énergie saine. Si vous portez une bague avec une perle naturelle, vous pouvez vous protéger des voleurs et des intrus.

En plus de leurs propriétés magiques, les perles ont des qualités curatives. La pierre convient à tout le monde, elle sera toujours utile si vous avez des problèmes au niveau du système digestif ou des reins. On pense qu’il est capable de vaincre l’hypertension, divers troubles nerveux et la faiblesse. L'eau contenant cette pierre est utilisée à des fins médicinales : il est recommandé d'y mettre plusieurs perles et de la laisser infuser exactement une nuit. Une infusion cicatrisante peut aider en cas de conjonctivite et de problèmes de gencives. Cela vous aidera si vous avez des problèmes de foie. L'eau perlée a des effets antimicrobiens et anti-inflammatoires. Les perles intéressent de nombreuses dames : la pierre attire et fascine. Les bijoux fabriqués à partir de ce bijou resteront populaires pendant très longtemps.