Quels types de bébés naissent après une FIV ? Les enfants conçus par FIV sont-ils différents des enfants ordinaires et quelles conséquences pourraient en résulter à l'avenir ?

16.08.2019

De nombreux couples mariés dans le monde ont reçu un diagnostic d'infertilité. Par conséquent, de plus en plus souvent, il y a des enfants nés après une FIV. La procédure de fécondation in vitro permet aux époux de devenir parents et d'élever leur enfant.

La méthode de conception appartient aux technologies de reproduction assistée bien connues et populaires. Malheureusement, même maintenant, il existe de nombreuses idées fausses sur le type de bébés qui naissent après une FIV. Examinons plus en détail tous les mythes concernant la procédure, en quoi les enfants diffèrent des bébés FIV ordinaires, les examens et les conséquences.

La plus grande idée fausse du public est probablement que les bébés FIV sont infertiles. Les médecins des centres de reproduction sont enclins à convenir que cette croyance est fondamentalement fausse. À l'appui de leurs propos, les experts citent toujours l'exemple que les enfants de FIV ont commencé à apparaître depuis 1978. A cette époque, une fille est née qui, à l'avenir, a pu devenir mère de manière naturelle.

En outre, beaucoup s'intéressent à la différence entre les enfants FIV et les enfants ordinaires. Comme le montre la pratique, il n'y a pas de différence fondamentale entre les bébés. De plus, la santé des bébés nés après une FIV est parfois meilleure que celle d'un bébé normal. Selon les statistiques médicales, une maladie telle que le syndrome de Down survient beaucoup moins souvent chez eux que chez les bébés conçus naturellement. Ainsi, les parents d'enfants nés après une FIV ne laissent que des bilans de santé positifs.

Si vous posez la question de savoir si des bébés en bonne santé naissent après une FIV, la réponse sera certainement positive. Il existe un groupe de personnes qui appellent les bébés extracorporels des monstres de tubes à essai de FIV.

Mais on peut contester cela, car lorsque du matériel biologique est prélevé pour la conception, il est soigneusement examiné et seuls les meilleurs spermatozoïdes et ovules sont autorisés pour la fécondation. Par conséquent, il est sûr de dire qu'un enfant en bonne santé naîtra après une FIV, car la probabilité de transmission de pathologies génétiques et de maladies chroniques est minimisée.

Cependant, on ne peut nier que la pleine fertilité des bébés in vitro n'a pas été étudiée. Par conséquent, la probabilité qu'il puisse y avoir des enfants infertiles nés après une FIV existe toujours. Ici, les experts s'appuient sur certains faits. Tout d'abord, un bébé éprouvette FIV nécessite des soins plus attentifs qu'un bébé conçu et né naturellement. Mais tous les soins doivent viser à améliorer le niveau de santé reproductive.

De plus, les personnes nées après une conception extracorporelle, dans le cas où les gamètes de haute qualité du donneur ont été utilisés pendant la procédure, ont plus de chances de produire leur propre progéniture à la puberté. Par conséquent, il existe une controverse quant à savoir si les bébés FIV peuvent avoir leurs propres bébés.

Statistiques

De nombreux couples qui souhaitent concevoir un bébé artificiellement s'intéressent aux statistiques des enfants FIV. Il faut comprendre que cette technologie de procréation assistée existe depuis un peu plus de 37 ans, ce qui n'est pas tant.

De plus, sur le territoire de l'espace post-soviétique, il a commencé à être mis en œuvre assez récemment, ce qui rend impossible la fourniture de données exhaustives sur divers indicateurs. Ceux qui croient que les enfants issus de la FIV sont stériles ne sont pas en mesure de convaincre les statistiques, bien qu'il existe de nombreux exemples où des personnes nées de cette manière ont donné une progéniture en bonne santé.

Oui, il n'y a pas de statistiques médicales claires indiquant que les enfants nés d'une FIV ne seront pas stériles. Et ce fait inquiète sans aucun doute les parents. Mais il ne faut pas oublier que cette technologie de conception existait il n'y a pas si longtemps, par conséquent, elle n'est pas encore parvenue à collecter des données sur l'infertilité ou non des enfants issus de la FIV.

Maintenant, de nombreux enfants après la FIV n'ont pas encore atteint l'âge de procréer, et ceux qui ont déjà franchi cette ligne ne veulent pas toujours rendre leur vie intime publique pour tout le monde. Sur cette base, on ne peut pas affirmer avec certitude que les enfants nés d'une FIV sont infertiles, d'autant plus qu'avec la conception naturelle, la probabilité d'avoir des bébés incapables de donner naissance existe également.

Illusions

Vous pouvez rencontrer des personnes qui pensent qu'un bébé FIV est quelque chose d'inhabituel et pas toujours naturel. Quelqu'un pense que ces bébés sont sous-développés ou affaiblis. D'autres ne sont pas convaincus que les bébés FIV sont stériles. Tout cela effraie et alarme à la fois les futurs parents incapables de concevoir un bébé par eux-mêmes.

Les enfants issus de la FIV, ce qu'ils sont en termes de développement physique et mental, ainsi que les idées fausses les plus courantes sur ces bébés.

La faiblesse

Tout d'abord, des personnes non reconnues pensent que les enfants nés sous FIV ont un faible niveau de santé et naissent trop faibles. C'est une illusion assez grave, ne serait-ce que parce que de tels bébés sont toujours désirables et que leurs parents ont un bon niveau de santé.

De plus, les bébés éprouvettes FIV sont toujours sous la supervision de spécialistes expérimentés dans les cliniques de reproduction. Grâce à cela, les bébés subissent toujours des examens préventifs à temps et disent à leurs parents quand il est préférable de se faire vacciner ou d'effectuer toute procédure. Les médecins surveillent attentivement la santé de ces bébés. Par conséquent, les maladies de FIV sont beaucoup moins fréquentes chez les enfants que chez les bébés ordinaires.

la reproduction

Assez souvent, vous pouvez entendre des questions de ce genre : « Est-il vrai que les enfants nés après une FIV sont infertiles ? » Le danger que le bébé hérite du problème des parents à l'avenir est effrayant. C'est pourquoi les couples, lorsqu'ils contactent un centre de reproduction, demandent toujours aux médecins s'il est vrai que les enfants FIV sont infertiles.

Pour la réponse, les experts citent des données statistiques, certes insignifiantes, mais réelles. Ils montrent clairement que l'affirmation selon laquelle les enfants FIV ne peuvent pas avoir d'enfants est fausse. Oui, il y a une possibilité d'infertilité, mais elle est minime.

La génétique

A la question : si les enfants nés de FIV peuvent avoir leurs propres enfants, les parents trouvent toujours une réponse. La prochaine préoccupation est la probabilité de maladies génétiques héréditaires. Encore une fois, les statistiques médicales doivent être consultées. Il contient toujours non seulement la réponse à la question de savoir ce que sont les enfants en FIV, peuvent-ils avoir une progéniture, mais également la probabilité d'anomalies génétiques est indiquée, ce qui est minimisé.

Si vous répondez à la question: qu'est-ce qu'un enfant FIV, alors il convient de rappeler le diagnostic préimplantatoire de haute technologie de matériel biologique, qui permet d'exclure la fécondation d'un ovule pathologique. En conséquence, les enfants « d'un tube à essai » (les examens de la FIV le confirment) sont initialement bien examinés et il est peu probable qu'ils développent des maladies graves.

Du fait qu'après la conception, vers le quatrième jour, des experts examinent l'embryon, au cours de cette période, il est possible d'établir si l'enfant présentera des anomalies du développement, des défauts complexes ou des pathologies génétiques. Les bébés FIV sont en bonne santé à l'avenir, mais le risque de développer des pathologies existe toujours.

Phénotype

Avec quel niveau de santé et s'il est vrai que les enfants écolos sont stériles, c'est déjà clair. Souvent, les parents ont peur que les bébés nés après une fécondation in vitro ne soient pas comme eux. Pour que les enfants issus de la FIV ressemblent à maman et papa, il vaut la peine de choisir le bon donneur pour la fécondation.

Lorsque des enfants FIV sont planifiés, la photo de la personne sur laquelle le matériel biologique a été prélevé ne sera probablement pas fournie. Cependant, les conjoints ont toujours accès à un questionnaire détaillé des donateurs. Grâce à ces données, il est possible de sélectionner le phénotype le plus proche ou identique. Si tout est fait correctement, les enfants nés d'une FIV seront aussi semblables que possible à leurs parents.

Intelligence

Il existe une opinion selon laquelle les enfants FIV ont des problèmes de développement mental. C'est une autre idée fausse grave et trompeuse. Le fait est que des études massives ont été menées, au cours desquelles des experts ont comparé le niveau de développement intellectuel des bébés ordinaires et des bébés respectueux de l'environnement.

Ceux qui s'intéressent aux enfants FIV, ce qu'ils sont, des photos peuvent être demandés à leurs parents. Mais grâce à la recherche, il a été possible d'établir que ces bébés ont souvent des indicateurs de QI élevés, ils commencent à marcher, parler et danser plus tôt.

Les parents doivent comprendre que les personnes qui prétendent que des enfants malades sont nés après une FIV ne les ont tout simplement jamais vus, mais connaissent la procédure par ouï-dire, et leurs croyances ne sont basées que sur leur propre opinion et sur les illusions de la société.

Psychologie

En ce qui concerne le type d'enfants obtenus après une FIV, les caractéristiques du développement des bébés doivent également être examinées plus en détail. Chaque couple marié, confronté au problème de l'impossibilité de concevoir, se présentant à la clinique de la reproduction est déjà mentalement et physiquement prêt à toutes les difficultés de ce processus.

Le fait que les conjoints aient des enfants en bonne santé après une FIV ou avec des écarts dépend directement du degré de complexité de l'infertilité. Si un couple a des problèmes génétiques, il est préférable pour eux d'utiliser du matériel biologique, qui garantira à l'avenir l'apparition d'une progéniture en bonne santé.

Lorsque les bébés naissent après une fécondation in vitro, les parents s'intéressent à un aspect tel que la psychologie des enfants FIV. Pour bien comprendre ce problème, les experts recommandent toujours de contacter un médecin dans ce domaine de la médecine. Grâce à ses conseils, vous pouvez non seulement préserver le psychisme de l'enfant, mais également construire vous-même le bon modèle d'éducation.

Il est important de comprendre que les bébés nés avec une FIV sont moins susceptibles de différer des bébés normaux nés après une conception naturelle. C'est pourquoi les médecins ne conseillent pas de trop s'occuper de la progéniture, la santé des enfants FIV est presque toujours bonne, ce qui signifie qu'ils se développeront de la même manière que leurs pairs.

La psychologie de l'enfant en FIV est une question très individuelle. C'est au couple de décider par lui-même s'il doit raconter au bébé, à l'adolescence ou plus, comment il est né. De telles informations peuvent traumatiser un enfant dans une certaine mesure, surtout s'il est très émotif et réceptif.

Les enfants nés par FIV seront certainement des parents pour maman et papa au niveau génétique, mais s'ils seront capables d'expliquer cela au bébé est une question ambiguë. Si les parents décident que le bébé doit connaître toute la vérité, il est préférable de faire appel au soutien et aux conseils d'un psychologue expérimenté.

Infertilité

La plus grande crainte parmi les parents est que les enfants après une FIV soient stériles. Pour les dissuader, ils devraient parler à un spécialiste de la fertilité. Le fait est que l'incapacité de concevoir un bébé n'est pas une maladie indépendante, elle ne peut donc pas être héréditaire.

On ne peut pas affirmer avec certitude que les enfants respectueux de l'environnement sont stériles, car tous les facteurs qui provoquent ce problème peuvent également être présents chez les bébés ordinaires et un enfant après une fécondation in vitro.

Regardons quelques exemples. Disons qu'une femme se présente à la clinique qui ne peut pas être mère à cause d'une pathologie congénitale ou d'une anomalie dans le développement des organes pelviens. Dans ce cas, les enfants nés par FIV peuvent être infertiles. Mais il y a deux conditions : une fille doit naître et hériter également de la pathologie de la mère.

En même temps, si le problème de conception est acquis, par exemple l'obstruction des trompes de Fallope, alors à la question : enfants FIV, peuvent-ils avoir des enfants, on peut répondre qu'une telle possibilité sera certainement là.

Si nous nous tournons vers les études qui ont été menées en Allemagne et au Royaume-Uni, les scientifiques ont pu découvrir que les enfants nés après une FIV ne sont infertiles que dans 6 %, comme pour les garçons, à condition que leur père génétique ait des problèmes de reproduction qui n'a pu être éliminé qu'au moment de la fécondation in vitro.

Quelles sont les conséquences futures des enfants de FIV, s'ils sont infertiles, il ne sera pas possible de le savoir même dans le cas d'un diagnostic génétique préimplantatoire. Cependant, cette procédure éliminera le risque de donner naissance à un bébé atteint de maladies génétiques complexes.

Il convient également de comprendre que s'il y avait des problèmes de fonction de reproduction dans la famille, c'est encore mieux si le couple a des enfants FIV, les conséquences à l'avenir n'affecteront pas leur santé et les bébés pourront se protéger de la problème d'infertilité.

Effets

Si les parents cherchent une réponse à la question : enfants FIV, les conséquences dans le futur, les retours des parents qui ont subi cette procédure peuvent aider à comprendre et identifier les risques pour le développement et la santé.

Considérons quelles peuvent être les conséquences de la FIV pour un enfant. Tout d'abord, il faut dire que les enfants avec FIV ne peuvent apparaître que si du matériel biologique de mauvaise qualité a été utilisé pour la fécondation.

En cas de présence et d'utilisation d'ovules ou de spermatozoïdes de mauvaise qualité, ces enfants issus de la FIV peuvent avoir des conséquences sous la forme de déficiences dans le développement de certains tissus corporels, ce qui conduira à la formation d'une fente palatine, d'une fente labiale, travail insuffisant du cœur, de l'estomac ou des intestins.

Quelqu'un pense que la stimulation des ovaires chez une femme avant la fécondation a un effet néfaste sur le corps et que l'enfant FIV est surchargé d'hormones. Dans ce contexte, il peut développer des problèmes de fonction endocrinienne après la naissance.

Souvent, les enfants après la FIV sont en bonne santé et la probabilité que la mère doive s'allonger sur la conservation et prendre des médicaments lourds existe même avec le début d'une grossesse naturelle.

On peut dire que si des enfants de FIV naissent, les conséquences pour le corps du bébé après cette procédure ne sont pas dangereuses. Pour vous en assurer, vous pouvez d'abord parler à un spécialiste de la reproduction à la clinique et demander des statistiques, qui décriront dans quel pourcentage de bébés après la naissance diverses anomalies ou maladies ont été trouvées. Vous pouvez également lire des articles scientifiques sur les conséquences de la FIV pour les enfants.

Différences

De nombreux couples mariés recherchent des informations sur ce que sont les enfants de FIV, les conséquences, les critiques, etc. Un autre sujet de controverse générale est le raisonnement pour savoir si les bébés FIV sont différents des bébés ordinaires. Si nous considérons cette question du point de vue de la science, il ne sera alors pas possible de trouver des différences.

Dans la pratique mondiale, de nombreuses études ont été menées sur la question de savoir si les enfants FIV sont différents des bébés ordinaires ou non. En conséquence, des informations ont été obtenues selon lesquelles, quelle que soit la manière dont l'enfant a été conçu, s'il n'a pas de problèmes de santé, le niveau de développement des pairs est le même. Les parents qui ont des enfants nés de la FIV confirment ce fait avec des critiques.

Mais si vous approfondissez la question : en quoi les enfants FIV diffèrent-ils des enfants ordinaires, vous pouvez voir qu'ils ont un niveau d'intelligence plus élevé. Chaque enfant réussit plus ou moins dans divers domaines : musique, chant, sports, créativité, etc.

De plus, lorsqu'on a demandé aux enseignants si les enfants de FIV étaient différents des enfants ordinaires, les enseignants ont souligné que dans le premier cas, les bébés excellaient mieux dans des matières plus complexes.

Les conséquences de la FIV pour les enfants ainsi conçus peuvent être très diverses. Après de nombreuses études menées par des spécialistes étrangers et russes, des observations ont été faites selon lesquelles les enfants conçus à la suite d'une FIV présentent un risque plus élevé de retard de croissance intra-utérin, d'hypoxie et de lésions périnatales du système nerveux.

Les conséquences de la FIV pour les enfants ainsi conçus peuvent être très diverses. Après de nombreuses études menées par des spécialistes étrangers et russes, il a été conclu qu'un enfant FIV présente un risque plus élevé de retard de croissance intra-utérin, d'hypoxie et de lésions périnatales du système nerveux. Leurs mères avaient plus de 30 à 40 ans, souffraient d'infertilité depuis 5 à 15 ans, étaient traitées sans succès et souffraient de plusieurs maladies chroniques.

Presque toutes les femmes appartenaient au groupe à haut risque de grossesse et d'accouchement compliqués.

La première FIV réussie au monde a été réalisée au Royaume-Uni en 1978. Le premier bébé FIV à sortir d'un ovule fécondé dans un tube à essai était Louise Brown. À ce jour, plus de quatre millions d'enfants sont déjà nés à la suite de la procédure de FIV.

Et à juste titre, la question se pose : quelles peuvent être les conséquences négatives de la FIV pour un enfant et si un enfant FIV peut avoir ses propres enfants conçus naturellement.

Les conséquences fréquentes des grossesses par FIV comprennent :

naissance prématurée;
cas d'insuffisance pondérale à la naissance;
anomalies dans le développement des systèmes cardiovasculaire et musculo-squelettique;
problèmes neurologiques

La fréquence de ces troubles chez les enfants conçus par FIV est plus élevée que chez les enfants issus d'une grossesse naturelle. Les enfants après une FIV nécessitent une surveillance particulièrement attentive des médecins et des parents.

Conséquences futures de la FIV chez les enfants : Syndrome de Down, handicap.

Très souvent, vous pouvez faire face à l'idée fausse qu'il est facile de donner naissance à un bébé par FIV. Mais n'oubliez pas que la grossesse par FIV elle-même peut ne pas se dérouler calmement, et que les conséquences de la FIV pour un enfant peuvent être assez graves.

Tout d'abord, il existe une forte probabilité de troubles génétiques.

Un enfant FIV est plus susceptible de naître avec une fente labiale supérieure et de graves troubles du développement du système digestif qu'un enfant conçu naturellement.

Chez les enfants FIV, à l'avenir, des troubles tels que l'autisme, un retard mental peuvent être observés. Avec une certaine fréquence, les enfants souffrent du syndrome de Down avec la FIV, bien qu'il ait été prouvé que la FIV et le syndrome de Down n'ont pas de relation directe.

Il n'est pas rare que les enfants nés par FIV soient handicapés.

Comment éviter les conséquences négatives après la FIV

Il n'y a pas beaucoup d'études sur la préservation de la fertilité (fertilité) des enfants conçus par FIV. Le premier enfant FIV au monde Louise Brown a pu devenir mère naturellement à l'âge de 28 ans, donnant naissance à un fils pesant 2700 g.

Mais en ce qui concerne les garçons conçus à l'aide de la FIV et de la méthode ICSI (injection intracytoplasmique d'un seul spermatozoïde dans l'ovule), dont les pères eux-mêmes souffraient d'infertilité, il existe une possibilité de conséquences négatives de la FIV - la transmission de maladies héréditaires associées à infertilité chez les enfants.

Cependant, le risque de transmission de maladies héréditaires et de conséquences négatives après FIV peut être considérablement réduit en utilisant le diagnostic génétique préimplantatoire (DPI) dans le cycle de FIV.

Le DPI est une analyse des troubles génétiques chez les embryons avant même leur implantation dans la cavité utérine. L'étude est réalisée au stade le plus précoce du développement humain, lorsque l'embryon n'a que quelques jours et se compose de plusieurs cellules. Le DPI vous permet de sélectionner des embryons sains avant même leur transfert dans l'utérus, ainsi que de déterminer le sexe de l'enfant à naître.

Ce diagnostic est assez coûteux, mais permet réduire considérablement le risque de transmission de maladies graves par hérédité, telles que la mucoviscidose, l'hémophilie, etc. Grâce à ce diagnostic, il est possible d'exclure le syndrome de Down après une FIV.

Il existe plusieurs groupes à risque pour lesquels le diagnostic génétique préimplantatoire (DPI) est recommandé.

femmes de plus de 35 ans ;
hommes de plus de 39 ans;
couples mariés après plusieurs tentatives infructueuses
les hommes présentant des troubles sévères de la spermatogenèse (spermatozoïdes uniques, pourcentage élevé de spermatozoïdes anormaux, etc.) ;
les femmes ayant des antécédents de fausses couches à répétition (en particulier en cas d'interruption précoce de grossesse);
antécédents d'échec de la FIV (plus de deux) ;
couples à haut risque génétique (cas familiaux de maladies héréditaires, anomalies du caryotype).

Il est fortement conseillé aux couples infertiles, en particulier ceux de plus de 38 ans et atteints des maladies ci-dessus, de ne pas économiser d'argent pendant la procédure et de réaliser un DPI afin d'éviter des conséquences négatives de la FIV et d'avoir une progéniture en meilleure santé.

Enfants après FIV avec gamètes de donneur

Des études sur le « germoplasme » ont montré que les enfants conçus par FIV à partir de sperme ou d'ovule de donneur restent les héritiers génétiques des parents biologiques, c'est-à-dire de ceux dont l'ovule et le sperme ont été impliqués dans la fécondation. Le risque d'une telle grossesse est-il justifié ? Toutes les conséquences de la FIV pour une femme sont associées à l'utilisation de médicaments hormonaux.Tout le monde comprend que cela ne peut pas passer inaperçu. Bien sûr, le corps en souffre. En témoignent les nombreux avis de ceux qui sont passés par cette procédure. La plupart des femmes (la plupart) se plaignent que leur corps ne fonctionne pas correctement, mais pas une seule ne regrette d'avoir pris ce risque pour devenir mère.

Le nombre de personnes souffrant d'infertilité augmente chaque jour. De plus, de nombreux couples, une fois mariés, ne sont pas pressés d'avoir des enfants, mais préfèrent d'abord accumuler un capital et se lever, puis avoir une progéniture.

Lorsqu'ils décident de franchir une étape aussi importante, leur âge franchit la barre des 30 ans. De nombreux couples ont des problèmes de reproduction. La meilleure option dans de tels cas serait la FIV - fécondation in vitro. Mais quels seront les enfants nés ainsi ? Nous apprenons à ce sujet dans l'article.

Y a-t-il des différences entre les enfants de FIV et les enfants ordinaires ?

Beaucoup de femmes aiment le jardinage et savent que certaines variétés de cultures fruitières (par exemple, tomates, poivrons, aubergines) doivent être cultivées en semis, c'est-à-dire tout d'abord, planter la graine dans un sol spécialement préparé dans un petit pot, puis transplanter la pousse cultivée en pleine terre.

Ceci est fait pour que la plante mûrisse et porte ses fruits plus tôt. Si les graines de la même tomate sont immédiatement semées dans le sol, le processus de fructification sera long et la culture elle-même sera plus souvent attaquée par des parasites.

D'une manière ou d'une autre, mais dans le premier cas, et dans le second, la tomate produit des fruits ayant à peu près les mêmes caractéristiques externes et gustatives.

La même situation est avec les enfants nés avec la FIV. La méthode ne diffère que par la méthode de conception, et alors la grossesse elle-même se déroule exactement de la même manière que chez les mères qui tombent enceintes naturellement.

Il n'est pas toujours possible de concevoir sans aide médicale, mais il y a toujours une chance d'élever un enfant à part entière, au lieu de chercher en lui des défauts fantomatiques.

Mythes du bébé FIV

Malgré le développement rapide des technologies médicales et l'amélioration constante des méthodes de traitement de l'infertilité, un grand nombre de personnes considèrent toujours la méthode de FIV comme dangereuse et les enfants nés à la suite d'une fécondation in vitro sont soit inférieurs, soit tout simplement pas comme les enfants ordinaires.

Il existe de nombreux mythes autour de ce sujet qui peuvent interférer avec le bonheur conjugal de nombreux couples mariés.

Voici les quatre idées fausses les plus persistantes :

Les enfants FIV sont inférieurs à leurs pairs en termes de vitesse de maturation physique et mentale ;
ces gars ont une immunité plus faible et tombent donc plus souvent malades;
ces bébés naissent avec des pathologies génétiques;
celles qui sont nées par fécondation in vitro ne peuvent pas concevoir naturellement leur propre bébé.

Analysons chaque mythe plus en détail.

Retards de développement

Selon les statistiques, les enfants FIV, au contraire, sont en avance sur leurs pairs en matière de développement. Il y a deux explications à cela.

Premièrement, ces gars-là sont généralement attendus depuis longtemps, et donc plus aimés que ceux qui sont nés d'une grossesse spontanée. Il est évident qu'un père et une mère ne chériront pas d'âme en leur enfant, et le temps passé ensemble aura certainement un effet bénéfique sur le développement de la personnalité.

Et deuxièmement, la médecine moderne est si scrupuleuse quant au processus de transplantation d'un embryon sain dans l'utérus qu'elle effectue un DPI - un diagnostic génétique préimplantatoire, qui exclut complètement la possibilité d'avoir des enfants gravement handicapés. Plus de détails sur cette méthode ci-dessous.

Maladies fréquentes

Il n'y a aucune preuve scientifiquement étayée pour soutenir une telle théorie. Les bébés FIV, comme les enfants ordinaires, peuvent être vaccinés et suivre des procédures préventives.

INTÉRESSANT! Pour ceux qui croient en l'ésotérisme, il est important de savoir : des chercheurs canadiens ont prouvé que le champ biologique (aura) des enfants FIV se situe dans la plage normale.

La présence de défauts et déviations

Étant donné que le fœtus a été conçu à la suite de la fusion de l'ovule de la mère et du sperme du père, il sera génétiquement similaire aux parents, de sorte que la probabilité de développer certaines anomalies héréditaires est toujours possible. En général, les couples plus âgés ont recours aux services de médecine reproductive, ce qui peut aggraver la situation.

De plus, le développement du corps est influencé par l'état écologique de l'environnement, le mode de vie des parents et les caractéristiques du corps de la mère. Pour éviter certaines maladies héréditaires, les médecins pratiquent le même DPI.

Selon les statistiques, des malformations congénitales sont retrouvées chez un trente-cinquième enfant FIV contre chaque cinquantième né naturellement. Comme vous pouvez le constater, l'écart est minime et les études ont été menées sans tenir compte de l'état de santé des parents.

De plus, les scientifiques ont montré que certaines maladies génétiques, comme la trisomie 21, sont beaucoup moins fréquentes chez les enfants fécondés in vitro.

Stérilité

Le premier bébé éprouvette est né en 1978, il y a exactement 40 ans. Depuis, plus de 5 millions de "fleurs de vie" sont nées de cette manière. Beaucoup d'entre elles ont déjà eu des bébés, ce qui suggère que les enfants conçus à l'aide de la fécondation in vitro ne sont pas du tout infertiles.

Par exemple, maintenant Louise Brown, la fille qui fut la première à naître par la méthode miracle, élève déjà un beau garçon de 10 ans en bonne santé, né naturellement.

Néanmoins, la science prétend que les problèmes de conception peuvent être héréditaires, il est donc possible que, puisque les parents ont eu de tels problèmes, la progéniture puisse être stérile.

Ce que les médecins disent des bébés FIV

Pour augmenter la probabilité de greffe, les médecins transfèrent plusieurs embryons. Auparavant, c'était 4-5 unités, maintenant ce nombre a été réduit à deux. Ainsi, les grossesses après FIV sont souvent multiples. La probabilité qu'il soit possible de tomber enceinte la première fois est d'environ 30%, à partir de la deuxième ou de la troisième - déjà jusqu'à 70%.

Assez souvent, ces bébés naissent prématurément, à l'avance, en raison d'une lourde charge sur le corps de la mère en raison de grossesses multiples. Heureusement, les bébés récupèrent très rapidement (environ six mois) et commencent à se développer sans conséquences visibles pour leur santé.

N'étouffez pas l'enfant avec votre souci - en chantant des chansons devant lui, en vous inscrivant à tous les cours payants d'affilée ou en organisant des concours pour vous divertir ! Il est préférable de lire des contes de fées la nuit ou de faire de l'artisanat à partir d'un magazine avec votre bébé. Bref, seules des vacances variées vous permettront d'élever une personne en bonne santé mentale.
N'inspirez pas à la progéniture qu'il est spécial, puisqu'il est né d'une éprouvette. Il n'est pas pire, mais pas meilleur - c'est juste un autre petit homme.

L'infertilité est-elle héréditaire

Si l'infertilité est héréditaire, les scientifiques n'ont toujours pas compris. Il arrive souvent que des enfants en bonne santé naissent de parents malades, mais déjà la troisième génération ne peut plus avoir d'enfants.

Le Dr Ramlau-Hansen du Danemark a mené une étude dans laquelle elle a interrogé des hommes dont les parents étaient stériles au sujet de la motilité de leurs spermatozoïdes.

Les résultats ont montré qu'une certaine proportion des personnes interrogées dont les mères prenaient des médicaments pour la fertilité souffrent d'une faible activité des spermatozoïdes. Mais avec quoi exactement leur problème est lié - à l'hérédité ou à l'influence néfaste des médicaments - il n'a pas été possible de le découvrir.

Malheureusement, l'infertilité féminine, comme le montre la pratique, se transmet beaucoup plus souvent que l'infertilité masculine.

Les scientifiques du monde entier sont plus enclins à croire que, oui, l'infertilité est héréditaire, cependant, il n'y a eu aucune preuve précise en faveur d'une telle théorie.

Comment le DPI aide à prévenir l'infertilité fertile

Le diagnostic génétique préimplantatoire(DPI) est une méthode de diagnostic des maladies génétiques utilisée dans le cas de la fécondation in vitro.

Son essence réside dans la collecte d'un blastomère (cellules de l'embryon au stade de sa formation) le troisième jour de la culture d'un œuf fécondé dans des conditions de laboratoire. Une telle procédure ne perturbera pas le développement ultérieur de l'embryon, cependant, elle permettra aux spécialistes de la reproduction - embryologistes d'identifier un dysfonctionnement dans l'appareil génétique du bébé à naître.

Le DPI est prescrit dans de tels cas:

lorsque les parents sont porteurs de telles mutations qui peuvent modifier la structure des chromosomes ;
si le père a plus de 39 ans ;
si la mère a plus de 35 ans ;
lorsqu'il y a des tentatives de FIV infructueuses pour un couple donné.

Le DPI vous permet de sélectionner l'embryon le plus fort, à partir duquel un fœtus sain se formera alors, et le bébé né ne souffrira pas d'infertilité ou de toute autre maladie génétique.

Regardez en ligne l'expérience personnelle d'une mère avec de nombreux enfants dans cette vidéo :

Conclusion

Les bébés FIV ne sont pas différents des bébés nés à la suite d'une grossesse normale.

De nombreuses célébrités utilisent les services de médecine reproductive. Par exemple, les jumeaux de Pugacheva et Galkin ou les enfants de Dmitry Hvorostovsky de leur premier mariage sont nés grâce à la FIV.

Les couples qui sont déjà entrés dans le protocole de fécondation in vitro et ceux qui n'osent que cela se posent invariablement la question : quel genre d'enfants naissent après une FIV ? Sont-ils sensibles à des maladies ? Des mutations se produiront-elles dans les générations suivantes ?

La peur de l'inconnu est si grande que les conjoints abandonnent l'idée de faire concevoir un enfant en laboratoire. Mais en fait, la FIV ne provoque absolument pas d'anomalies génétiques à l'avenir. Pour s'en assurer, vous devez comprendre exactement comment l'embryon se forme à l'extérieur du corps de la mère.

Le mécanisme de la conception dans un tube à essai

Afin de produire une conception, une femme fait une ponction des follicules, qui contiennent un ovule mature et prêt à être fécondé. Le même jour, le sperme d'un homme est prélevé naturellement ou chirurgicalement. Les spermatozoïdes et les ovules sont placés dans un milieu spécial dans un tube à essai, où la fécondation a lieu en quelques heures. L'ensemble du processus de conception est complètement identique à ce qui se passe dans le corps de la mère.

Le résultat est plusieurs embryons qui sont cultivés pendant deux ou cinq jours, puis transplantés directement dans l'utérus. Dans le même temps, aucune interférence avec la structure ou le code génétique de l'embryon ne se produit, il est donc absolument identique à celui qui se serait formé dans les trompes de Fallope d'une femme lors de la conception naturelle. La FIV n'est pas une intervention dans la génétique de l'embryon, c'est une procédure qui vise à aider les spermatozoïdes à pénétrer la membrane de l'ovule.

Caractéristiques de l'examen médical des enfants de FIV dans les premières années de la vie

Selon les observations des mères et des spécialistes, les bébés nés après la procédure de fécondation in vitro ne sont pas différents de leurs pairs qui ont été conçus naturellement. Cependant, en raison du fait que les premiers enfants de FIV sont apparus, selon les normes scientifiques, relativement récemment, les médecins essaient d'accorder une attention accrue à leur développement et à leur santé. Le tout premier enfant, Louise Brown, née après une fécondation in vitro, a aujourd'hui plus de 30 ans. Elle n'est pas différente de ceux qui l'entourent.

Mais la FIV est toujours considérée comme une méthode mal comprise, par conséquent, des examens complémentaires de l'enfant peuvent être proposés aux parents :

Consulter un immunologiste-allergologue - il est nécessaire pour connaître les caractéristiques du système immunitaire du bébé, sa tendance aux réactions allergiques. Les craintes du pédiatre qui a référé l'enfant à ce spécialiste peuvent être dues au fait que lors de la FIV la sélection des ovules et des spermatozoïdes, puis des embryons obtenus, se fait manuellement. Ainsi, le principe de la sélection naturelle ne fonctionne pas et le bébé qui naît peut ne pas être très résistant aux infections et aux divers allergènes.
Visitez un généticien - nommé dans les cas où le pédiatre admet qu'au cours du DPI (étude génétique de l'embryon avant transplantation dans l'utérus) des erreurs ont été commises, que la sélection a été mal faite et que l'enfant a l'une ou l'autre pathologie génétique.
Consultations supplémentaires avec un neurologue - sont plutôt de nature réassureur et ne signifient pas du tout que votre enfant a des problèmes de développement psychomoteur. L'attention accrue du médecin est due au fait que les femmes qui décident de subir une insémination artificielle sont souvent déjà majeures ou ont de graves problèmes de santé des organes de l'appareil reproducteur. En conséquence, l'accouchement (souvent multiple) peut se dérouler avec des complications, ce qui entraînera des problèmes chez les enfants FIV en ce qui concerne les dommages au système nerveux central.

Mythes sur les bébés éprouvettes

L'insémination artificielle ne peut pas encore être qualifiée de procédure ordinaire, de sorte que les perspectives pour les enfants qui sont apparus en utilisant cette méthode sont entourées de mythes. Ils n'ont souvent aucune base raisonnable.

ECO-d les enfants de sexe masculin sont stériles- il n'y a aucune preuve d'une telle déclaration à ce jour. L'infertilité du père, qui est le plus souvent acquise plutôt que congénitale, est peu susceptible d'être héréditaire.

Les enfants sont à la traîne de leurs pairs- la déclaration ne contient pas non plus de preuves. Au contraire, des recherches menées par des scientifiques ont montré que le QI de ces enfants est légèrement supérieur à celui de leurs pairs.

La fécondation in vitro (FIV) est un traitement de fertilité dans lequel un ovule est fécondé avec du sperme à l'extérieur du corps (dans un tube à essai). La FIV est le pilier du traitement de fertilité lorsque d'autres traitements conservateurs n'ont pas été couronnés de succès.

Cette technologie médicale a été appliquée avec succès au Royaume-Uni en 1977, entraînant la naissance de Louise Brown en 1978, le premier humain conçu dans un tube à essai. Selon les dernières données, plus de 8 millions d'enfants sont nés sur notre planète grâce à la FIV depuis lors. (ScienceDaily, 3 juillet 2018).

En 2010, l'embryologiste Robert G. Edwards a reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine. Le deuxième génie de notre temps, le gynécologue Patrick Steptoe, ne se voit pas décerner cet honneur, puisqu'il est décédé le 21 mars 1988, ce qui est contraire au statut de la récompense.

Il semblerait que ce soit une bénédiction d'en haut : des millions de couples infertiles ont enfin reçu leur « ticket porte-bonheur », maintenant tout le monde a une réelle chance de changer de destin et de donner naissance à un enfant en bonne santé. Mais, malheureusement, la FIV, comme toute intervention médicale, a ses propres "effets secondaires".

Risques associés aux grossesses multiples

C'est ce que raconte la version anglaise du populaire site Wikipédia (cette information est omise dans la Wikipédia russe) dans un article sur la fécondation in vitro.

La principale complication de la FIV est le risque de grossesses multiples. Ceci est directement lié au fait que lors de la fécondation in vitro, plusieurs embryons sont transférés dans la cavité utérine à la fois afin d'augmenter la probabilité de grossesse. Les grossesses multiples sont associées à un risque accru d'interruption de grossesse, de complications pendant l'accouchement, d'accouchement prématuré et de complications néonatales avec une altération potentielle à long terme. Une étude randomisée en double aveugle portant sur 73 bébés éprouvettes (33 garçons et 40 filles) a révélé que 8,7 % des bébés issus de grossesses uniques et 54,2 % des jumeaux avaient un poids à la naissance< 2500 грамм. (ncbi.nlm.nih.gov)

La grossesse unique n'exclut pas les complications

Des preuves récentes suggèrent également que les bébés issus de grossesses uniques après une FIV courent un risque plus élevé d'insuffisance pondérale à la naissance pour des raisons inconnues.

Une étude menée en 2012 à l'Université d'Adélaïde, en Australie, a révélé que le risque de complications graves telles que la mortinatalité, la naissance prématurée, l'insuffisance pondérale à la naissance et la mort néonatale est environ deux fois plus élevé chez les nourrissons conçus avec des technologies de procréation assistée que chez les bébés conçus naturellement (sciencedaily .com)

Des chercheurs du Robinson Institute de l'Université d'Adélaïde ont comparé les résultats de plus de 300 000 naissances en Australie-Méridionale sur une période de 17 ans. Parmi ceux-ci, 4 300 enfants sont nés à l'aide de technologies de procréation assistée.

Ils ont observé comment différentes formes de traitement actuellement disponibles (fécondation in vitro (FIV), injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI), stimulation de la superovulation et cryoconservation des embryons) affectent les mauvais résultats du travail.

« Par rapport aux enfants conçus spontanément dans des couples sans problèmes de reproduction, les nourrissons issus de grossesses uniques après un traitement de fertilité ont presque deux fois plus de risques de mortinatalité, plus de deux fois le risque de naissance prématurée, près de trois fois le risque d’insuffisance pondérale à la naissance et deux fois plus le risque de décès dans les 28 premiers jours après la naissance », explique le professeur Michael Davis, responsable de l'étude, de l'Université d'Adélaïde.

« L'utilisation d'embryons congelés a éliminé tous les effets indésirables significatifs associés à l'ICSI, mais pas à la FIV. Cependant, l'utilisation d'embryons congelés est également associée à un risque accru de macrosomie chez les nourrissons conçus par FIV et ICSI », explique le chercheur.

Malformations congénitales chez les enfants de FIV

Une étude de 2013 suggère que les enfants conçus par FIV (avec ou sans ICSI) ont un risque relatif de malformations congénitales 1,32% plus élevé que les bébés conçus naturellement (ncbi.nlm.nih.gov).

Une analyse de 2008 des données de l'Enquête nationale sur la prévention des malformations congénitales aux États-Unis a montré que certaines malformations congénitales sont significativement plus fréquentes chez les enfants conçus par FIV, en particulier les malformations cardiaques septales, les fentes labiales et/ou palatines congénitales, œsophagiennes atrésie et atrésie ano-rectale; les raisons ne sont pas claires (ncbi.nlm.nih.gov).

Cependant, dans une étude de cohorte de 308 974 nourrissons (dont 6163 ont été conçus par des technologies de procréation assistée, les enfants ont été suivis de la naissance à l'âge de cinq ans), il a été constaté que le risque accru de malformations congénitales associées à la FIV a été nivelé en prenant en compte des « facteurs parentaux » (ncbi.nlm.nih.gov).

Les facteurs parentaux comprennent l'âge de la mère, le tabagisme, etc. Les auteurs de l'étude du Registre national danois déclarent : « ... nos résultats montrent que la prévalence accrue signalée des malformations congénitales observées chez les nourrissons uniques nés avec des technologies de reproduction assistée est en partie due à l'infertilité sous-jacente ou à des causes sous-jacentes. » www.bmj. com).

Déficience intellectuelle chez les enfants conçus par FIV

Les traitements de FIV utilisés pour les formes les plus sévères d'infertilité masculine se sont avérés être associés à un risque accru de déficience intellectuelle et d'autisme chez les enfants.

Bien que les bébés éprouvettes reçoivent rarement un diagnostic d'autisme et de déficience intellectuelle, les risques sont accrus avec les grossesses multiples. Une étude fournit des informations importantes aux parents et aux médecins sur le rapport de risque des traitements de fertilité modernes.

Cette étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association, est la plus importante du genre. Elle a été réalisée par des chercheurs du King's College de Londres (Royaume-Uni), du Karolinska Institute (Suède) et de la Mount Sinai School of Medicine de New York (États-Unis) (sciencedaily).

À l'aide de données anonymes du registre du gouvernement suédois, les chercheurs ont analysé les données de plus de 2,5 millions d'enfants nés entre 1982 et 2007 et ont identifié ceux qui avaient reçu un diagnostic clinique d'autisme ou de déficience intellectuelle avant 2009 (QI inférieur à 70). Sur 2,5 millions d'enfants, 1,2 % (30 959) sont nés après une FIV. Sur les 6 959 enfants diagnostiqués autistes, 103 sont nés après une FIV ; sur 15 830 enfants ayant une déficience intellectuelle, 180 ont été conçus in vitro. Étant donné que les grossesses multiples sont un facteur de risque connu de naissance prématurée et de certains troubles neurodéveloppementaux, les chercheurs ont également comparé les naissances uniques et multiples.

Sven Sandin, co-auteur de l'étude à l'Institute of Psychiatry du King's College de Londres, déclare : « Les procédures de FIV varient considérablement en complexité. Lorsque nous avons examiné les taux chez les enfants après FIV dans leur ensemble, nous avons constaté qu'il n'y avait pas d'augmentation globale du risque de développer l'autisme, mais qu'il y avait un risque légèrement accru de retard mental. Lorsque nous avons séparé les différentes procédures de FIV, nous avons constaté que la FIV "traditionnelle" est sûre, mais la FIV par la méthode ICSI, qui est spécifiquement recommandée pour l'infertilité masculine, est associée à un risque accru de déficience intellectuelle et d'autisme chez les enfants. "

La procédure ICSI est apparue en 1992 et est recommandée pour l'infertilité masculine. Aujourd'hui, l'ICSI est utilisé dans environ la moitié des cas de fécondation in vitro. Cette méthode consiste à injecter un seul spermatozoïde directement dans l'ovule, contrairement à la FIV standard, au cours de laquelle la fécondation a lieu dans une éprouvette.

Les bébés nés après FIV + ICSI (avec des embryons frais ou congelés) présentaient un risque accru de retard mental (51 % plus élevé). Le pourcentage était encore plus élevé en cas d'accouchement prématuré (73 % plus élevé). Ainsi, même en tenant compte des naissances multiples et prématurées, la FIV avec ICSI avec des embryons frais était associée à un risque accru de déficience intellectuelle.

Le Dr A. Reichenberg de l'Institute of Psychiatry du King's College de Londres et de la Mount Sinai School of Medicine, qui a dirigé l'étude, ajoute : « Notre étude montre que les thérapies développées pour traiter l'infertilité masculine sont associées à un risque accru de troubles du développement chez la progéniture. . Le mécanisme exact n'est pas clair, mais il existe un certain nombre de facteurs de risque allant du choix d'une procédure de FIV aux grossesses multiples et à la naissance prématurée. Bien que le retard mental ou l'autisme restent un résultat rare dans la conception de FIV, la connaissance du risque accru associé à des techniques de FIV spécifiques permet d'identifier les enfants à risque et potentiellement de surveiller les troubles du développement, fournissant ainsi un diagnostic précoce de la maladie, une assistance et un traitement en temps opportun. .

Oncologie chez l'enfant après FIV

Parallèlement, des chercheurs de l'Université. Ben-Gurion dans le Néguev, en Israël, a découvert que les bébés nés de mères ayant reçu des traitements de fertilité présentaient un risque accru de développer de nombreux types de cancers et de tumeurs précoces (néoplasmes).

En mars 2017, les résultats d'une étude de cohorte de population d'enfants nés entre 1991 et 2013 ont été publiés dans la revue américaine Obstetrics and Gynecology. au centre médical Soroka à Beer Sheva, Israël, de la naissance à 18 ans (ncbi.nlm.nih.gov)

« En Israël, tous les traitements contre l'infertilité, y compris la fécondation in vitro (FIV) et la stimulation de la superovulation, sont entièrement couverts par une assurance, ce qui permet aux citoyens de tous les horizons d'avoir accès à ces traitements », explique le professeur Scheiner, MD, MD, Doyen adjoint de la Faculté des sciences médicales de l'Université Ben Gourion, membre du Département d'obstétrique et de gynécologie et médecin au Centre médical Soroka.

Sur les 242 187 nouveau-nés qui ont participé à l'étude, 237 863 (98,3 %) ont été conçus spontanément (naturellement) ; 2 603 (1,1 %) ont été conçus par fécondation in vitro et 1 721 (0,7 %) ont été conçus après stimulation de l'ovulation.

Sur toute la période de suivi d'environ 10,6 ans, 1498 néoplasmes (0,6 %) ont été diagnostiqués. Le taux d'incidence le plus élevé a été trouvé chez les enfants nés après FIV (1,5 / 1000), légèrement inférieur chez les enfants nés après stimulation de l'ovulation (1,0 / 1000) et le plus faible chez les enfants conçus naturellement (0,59 / 1000).

"L'étude montre qu'il existe une relation claire entre la FIV et les taux globaux de néoplasmes bénins et malins chez les enfants", explique le professeur Scheiner. « Étant donné que le nombre d'enfants conçus après un traitement de fertilité continue d'augmenter, il est important de surveiller leur santé. »

Autres défauts chez les enfants conçus par FIV

Certaines preuves à long terme suggèrent que la FIV peut être associée à un risque accru d'hypertension, à une glycémie à jeun altérée, à une augmentation de la graisse corporelle, à un âge osseux accéléré, à des troubles thyroïdiens subcliniques, à une dépression clinique chez les adolescents et à un abus d'alcool chez les enfants. (ncbi.nlm.nih.gov).

Cependant, on ne sait pas encore si ces problèmes potentiels sont une conséquence de la procédure de FIV, la conséquence de coïncidences défavorables des caractéristiques obstétricales et gynécologiques d'une femme subissant un traitement de FIV, des facteurs héréditaires de l'enfant, ou d'autres raisons encore inconnues associées avec la procédure de fécondation in vitro elle-même. (ncbi.nlm.nih.gov).

La FIV, y compris l'ICSI, est associée à un risque accru de maladies de la mémoire génomique (y compris le syndrome de Prader-Willi et le syndrome d'Angelman), le risque étant de 3,7 %. (ncbi.nlm.nih.gov).

En conclusion, les chercheurs parlent de la nécessité de continuer à travailler, d'analyser les causes possibles d'issues défavorables de l'accouchement après FIV. L'impossibilité de prédictions à long terme est également indiquée (la première personne conçue par la méthode FIV n'a que 40 ans aujourd'hui). Les futurs parents devraient faire le choix le plus éclairé.

Il y a deux échelles sur les échelles : d'une part, le désir par tous les moyens d'avoir un enfant à lui, d'autre part, de nombreuses études qui parlent des risques multiples probables de pathologies chez les enfants conçus à l'aide de l'assistance à la procréation. technologies, ainsi que les menaces pour la santé et même la vie des femmes qui ont subi une FIV. Plus d'informations à ce sujet dans les publications suivantes.

Traduction par Ksenia Naumova