Voler pendant les premiers mois de la grossesse. Thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire. Exigences des compagnies aériennes pour les femmes enceintes

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De nos jours, le voyage en avion est devenu un événement tout à fait ordinaire qui n'évoque pas d'émotions fortes chez une personne de tout âge, à moins qu'elle n'ait terriblement peur de voler. Cependant, même un événement aussi insignifiant que le voyage en avion soulève des inquiétudes et de nombreuses questions si la personne qui envisage de voyager à bord d'un avion est une femme enceinte.

En raison de la vigilance accrue d'une femme enceinte concernant son propre état, dont dépend le développement normal du fœtus, elle s'interroge sur la sécurité de presque toutes les activités ordinaires, y compris les voyages en avion. Considérons les effets possibles du transport aérien sur la condition d'une femme enceinte et répondons à la question : « est-il possible de voler quand grossesse en avion?"

Voler pendant la grossesse

Les voyages en avion pendant la grossesse, à tous les stades de la gestation jusqu'à l'accouchement, sont dans la grande majorité des cas sûrs et ne causent aucun préjudice important ni à la femme ni au fœtus. Les seules contre-indications au voyage en avion pendant la grossesse sont les risques de fausse couche ou d'accouchement prématuré, le décollement placentaire, la gestose, les saignements, l'anémie de grade III, la prééclampsie et l'exacerbation de maladies chroniques existantes. En l’absence de ces contre-indications, une femme enceinte peut voler librement dans un avion à tout moment. Par conséquent, si la grossesse se déroule normalement et que la femme se sent bien, elle peut alors facilement voler à bord d'avions modernes sans aucun danger pour elle-même ni pour l'enfant à naître.

En général, le degré de sécurité du transport aérien pour chaque femme enceinte spécifique dépend de son état de santé. Autrement dit, la sécurité du vol pendant la grossesse est la même que pour la même femme, mais pas enceinte.

Les dangers potentiels actuellement connus et les éventuels impacts négatifs du transport aérien sur le corps humain ne concernent pas tant la croissance et le développement du fœtus dans l'utérus, mais plutôt tout adulte ou enfant voyageant à bord d'un avion. Cela signifie que tous les risques et dangers du voyage aérien pour les femmes enceintes sont exactement les mêmes que pour les femmes, les hommes et les enfants non enceintes. Ainsi, les principaux risques du transport aérien sont considérés comme le « syndrome du voyageur en classe économique », un risque accru de thromboembolie, un dessèchement des muqueuses des organes ORL, une infection par des infections aéroportées dues à l'accumulation d'un grand nombre de personnes. dans la cabine de l'avion, etc.

Cependant, tous les risques relatifs existants liés au transport aérien peuvent être réduits à presque zéro en suivant des règles de conduite simples tout au long du vol, que nous examinerons séparément.

Ainsi, nous pouvons conclure qu'une femme en bonne santé dont la grossesse se déroule normalement (sans complications) peut prendre l'avion en toute sécurité, en suivant des règles simples visant à minimiser les risques, lorsque cela est nécessaire, puisque le transport aérien est sécuritaire pour elle et son enfant à naître. Si une femme a des complications de grossesse, elles doivent d'abord être éliminées, après quoi, une fois une amélioration durable obtenue, elle peut prendre l'avion, en suivant également des règles simples qui minimisent les risques et les effets négatifs du vol en avion.

Contre-indications pour voler pendant la grossesse

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande aux femmes enceintes d'éviter de voyager en avion si elles souffrent des affections ou maladies suivantes :

• Grossesse unique sur 36 semaines ;
• Grossesse multiple sur 32 semaines ;
• Les sept premiers jours après la naissance ;
• Déroulement compliqué de la grossesse (par exemple, menace de fausse couche, gestose, toxicose sévère, etc.).

Ces recommandations de l'OMS sont plutôt vagues, puisqu'elles ne reflètent que les points fondamentaux et très généraux sur lesquels il est déconseillé à une femme enceinte de prendre l'avion. De plus, ils ont un caractère consultatif et ne constituent pas des contre-indications. Il ressort également des recommandations de l'OMS qu'une femme enceinte peut prendre l'avion lorsqu'elle en a besoin, car le transport aérien est sans danger pour elle et pour le fœtus.

Des contre-indications plus claires au voyage en avion pendant la grossesse sont données par les obstétriciens-gynécologues des pays développés d'Europe et des États-Unis. Ainsi, les conditions suivantes chez une femme constituent des contre-indications absolues au voyage en avion pendant la grossesse :

• Placenta praevia (complet);
• Prééclampsie ;
• Anémie de sévérité III (taux d'hémoglobine inférieur à 70 g/l).

Cela signifie qu’à moins que ces contre-indications absolues n’existent, les femmes enceintes ne doivent en aucun cas prendre l’avion.

En plus des contre-indications absolues, il existe des contre-indications relatives au transport aérien pour les femmes enceintes. S'il existe de telles contre-indications relatives, une femme peut prendre l'avion avec prudence. Cependant, les médecins recommandent fortement de ne pas voyager par avion dans de tels cas. Ainsi, les contre-indications relatives au voyage en avion pendant la grossesse comprennent les affections et maladies suivantes :

• Menace d'accouchement prématuré ;
• Risque de fausse couche ;
• Suspicion de décollement placentaire ;
• Anémie de gravité II (taux d'hémoglobine inférieur à 90 g/l, mais supérieur à 70 g/l) ;
• Faible localisation du placenta (prise en compte uniquement à partir de la 20ème semaine de grossesse) ;
• Structure anormale du placenta ;
• Pertes vaginales sanglantes à tout stade de la grossesse, survenant 1 à 2 jours avant le vol prévu ;
• Position incorrecte du fœtus au troisième trimestre de la grossesse (de 28 à 40 semaines inclus) ;
• Grossesse multiple de plus de 24 semaines de gestation ;
• Réaliser des procédures invasives (par exemple, amniocentèse, choricentèse, etc.) dans les 7 à 10 jours précédant le vol aérien prévu ;
• Prééclampsie ;
• Toxicose sévère ;
• Vomissements excessifs ;
• Thrombophlébite soufferte dans le passé ;
• Diabète sucré incontrôlé ;
• Hypertension incontrôlée ;
• Insuffisance isthmique-cervicale ;
• Exacerbation de maladies chroniques (par exemple, herpès, infections à cytomégalovirus, etc.) ;
• Maladies infectieuses aiguës (y compris rhume, grippe, etc.) ;
• Grossesse résultant d'une FIV ;
• Cicatrice sur l'utérus.

Ces contre-indications relatives peuvent devenir absolues, mais seulement dans chaque cas spécifique si une femme présente un risque très élevé de fausse couche en raison de l'une des affections ou maladies spécifiées. Cependant, en général, s’il existe des contre-indications relatives, le transport aérien peut être effectué, mais cela ne doit être fait qu’en cas de besoin urgent.

Effets négatifs possibles du voyage en avion pendant la grossesse

Considérons les effets négatifs possibles du transport aérien sur le corps d'une femme enceinte, qui sont largement médiatisés et ancrés dans l'esprit des gens, et évaluons le degré de cette influence sur la base des données scientifiques disponibles et des observations des agents de bord, sur la base dont nous tirerons une conclusion - si telle ou telle opinion populaire est un mythe ou une vérité. Ainsi, il existe actuellement une opinion selon laquelle les voyages en avion sont dangereux pour les femmes enceintes en raison des facteurs suivants :

• Risque élevé d'accouchement prématuré en raison de changements de pression ;
• Risque de thrombose veineuse profonde ou d'embolie pulmonaire (EP) ;
• Effet du rayonnement cosmique ;
• Hypoxie ;
• Dommages causés par le passage par un détecteur de métaux lors de l'inscription ;
• Vibrations et secousses en vol ;
• Déshydratation ;
• Gonflement du nez et apparition de rhinite, mal de gorge et autres signes de rhume ;
• Risque de contracter des infections respiratoires ;
• Risque de complications obstétricales soudaines.

Risque d'accouchement prématuré dû aux changements de pression lors du décollage, de l'atterrissage et de l'exposition aux turbulences

De nombreuses personnes croient fermement que le transport aérien, à n’importe quel stade de la grossesse, augmente le risque d’accouchement prématuré. De plus, ce fait s'explique par le fait que les chutes de pression qui se produisent lors du décollage, de l'atterrissage et des turbulences affectent négativement l'utérus, provoquant le travail.

Cependant, de nombreuses années d'observations pratiques de vols de femmes enceintes à différents stades de la grossesse ont montré que la fréquence des naissances prématurées dans les airs est la même qu'au sol. Et les changements de pression n'affectent en aucun cas l'activité contractile de l'utérus. En d’autres termes, le transport aérien n’augmente pas le risque d’accouchement prématuré, il n’y a donc pas lieu d’en avoir peur. Et même si une femme court déjà un risque de fausse couche ou d’accouchement prématuré, les voyages en avion ne l’augmenteront pas. Cette opinion est donc un mythe.

Le risque d'accouchement prématuré peut être déterminé à l'aide d'une échographie transvaginale mesurant la longueur du col de l'utérus. Si le col mesure plus de 14 cm, le risque d'accouchement prématuré est presque nul et vous pouvez prendre un vol aérien en toute sécurité. Si le col est inférieur à 14 cm, il existe alors un risque d'accouchement prématuré, dont le degré doit être évalué par le médecin et une décision doit être prise si cette femme peut voler dans un avion.

De nombreuses femmes ne sont pas convaincues par les résultats de nombreuses années d'observations pratiques, car elles pensent que si les vols n'augmentaient pas le risque d'accouchement prématuré et n'affectaient pas négativement la grossesse, les compagnies aériennes ne restreindraient pas leur accès aux vols, exigeant un certificat de un gynécologue, ce qui indique que cette femme peut voler en avion. Cependant, les politiques des compagnies aériennes n’ont rien à voir avec l’impact du vol sur la grossesse, cette conclusion est donc totalement fausse.

Il faut comprendre que cette politique aérienne n'est pas due à l'impact négatif des vols sur la grossesse, mais à la volonté de minimiser le risque de stress pour l'équipage de l'avion de ligne, qu'il subira si une passagère commence à accoucher dans le cabine d'avion. Après tout, ni les pilotes ni les hôtesses de l'air ne sont des gynécologues et ils ne veulent pas particulièrement se retrouver dans une situation où ils doivent porter assistance à une femme en travail. Bien que les agents de bord soient formés aux techniques d'accouchement, ils ne sont ni médecins ni sages-femmes et, par conséquent, pour eux, une femme qui accouche est une urgence. Et personne ne veut se retrouver dans une situation d'urgence stressante, alors les compagnies aériennes se contentent de s'assurer, préférant ne pas faire face à de tels incidents. C'est très simple à faire : limiter l'admission aux voyages aériens pour les femmes enceintes, comme nous le voyons chez les compagnies aériennes.

Thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire (EP)

Le risque de thrombose veineuse profonde lors de vols longs de plus de 4 heures est multiplié par 3 à 4 chez toutes les personnes, pas seulement les femmes enceintes. Cependant, comme la grossesse elle-même est déjà une condition dans laquelle le risque de thromboembolie et d'embolie pulmonaire est accru, le transport aérien exacerbe ce risque, l'augmentant de 3 à 5 fois par rapport aux femmes en bonne santé non enceintes. De plus, la prise de médicaments hormonaux augmente légèrement le risque de thrombose et d'embolie pulmonaire. Le risque de thrombose et d’embolie pulmonaire augmente également à mesure que le temps passé en vol augmente. Autrement dit, plus le vol dure longtemps, plus le risque de complications thrombotiques est élevé. Cette opinion est donc vraie.

Il faut rappeler que le risque de thrombose et d'embolie pulmonaire lors d'un voyage en avion est associé à une faible concentration d'oxygène et à une sécheresse excessive de l'air dans la cabine de l'avion, à la consommation d'alcool, de café et d'eau gazeuse, ainsi qu'à une exposition prolongée à une position stationnaire. . Tous ces facteurs provoquent une stagnation du sang dans les vaisseaux des jambes et une déshydratation, ce qui entraîne la formation de caillots sanguins.

Cependant, ces risques accrus de thrombose et d'embolie pulmonaire chez les femmes enceintes peuvent être minimisés par un comportement approprié en vol (marcher toutes les 45 à 50 minutes, bouger fréquemment les jambes en position assise, porter des vêtements de compression, etc.). Si une femme enceinte respecte ces règles de conduite pendant le vol, le risque de thrombose sera considérablement réduit. Actuellement, la Société britannique des obstétriciens et gynécologues a élaboré le modèle suivant Recommandations pour les femmes enceintes dont la mise en œuvre réduira le risque de thrombose :

• Sollicitez les muscles de vos mollets pendant 5 à 10 minutes toutes les heures ;
• Toutes les 45 à 50 minutes, faites le tour de la cabine de l'avion pendant 10 à 15 minutes ;
• Boire 500 ml de liquide par heure (jus, eau plate) ;
• Ne buvez pas de café, de thé, d'alcool ;
• Portez des chaussettes de compression avec un degré de compression préventif pendant le vol.

De plus, si une femme enceinte présente des facteurs de risque supplémentaires de thrombose, tels qu'un poids supérieur à 100 kg, une grossesse multiple, une thrombophilie, des varices, une préparation médicamenteuse doit être effectuée avant le vol. Cette préparation vise à réduire le risque de thrombose et d'embolie pulmonaire lors d'un voyage en avion et consiste à administrer des préparations d'héparine de bas poids moléculaire (par exemple Fraxiparine, Daltéparine, Enoxyparine, etc.). Les médicaments sont administrés une seule fois, la veille du prochain vol, à la dose de 5 000 unités.

Si, pour une raison quelconque, les préparations d'héparine de bas poids moléculaire ne peuvent être administrées, elles peuvent être remplacées par la prise d'aspirine 75 mg une fois par jour la veille et le jour du vol. Cependant, l'aspirine pour la prévention de la thrombose veineuse et de l'embolie pulmonaire est moins efficace que les héparines de bas poids moléculaire.

Effet du rayonnement cosmique

A plus de 2500 mètres d'altitude, il existe effectivement un rayonnement radioactif dû à l'activité solaire. Le fait est que l’atmosphère de notre planète retarde ces éruptions solaires radioactives, les empêchant d’atteindre la Terre. Par conséquent, une personne, lorsqu’elle est sur terre, n’est pas exposée au rayonnement solaire. Mais s'il s'élève dans les airs à une hauteur de plus de 2 500 mètres, le rayonnement solaire l'affectera pleinement, puisque l'effet protecteur de l'atmosphère dans ce cas n'est plus présent. Ainsi, alors que dans les avions de ligne modernes dont le vol s'effectue à plus de 2 500 mètres d'altitude (généralement à 10 000 mètres), une personne est en réalité exposée au rayonnement solaire.

Cependant, ne paniquez pas, car cet effet du rayonnement solaire est totalement sans danger pour toutes les personnes de tout sexe et de tout âge, y compris les femmes enceintes. La sécurité du rayonnement solaire auquel une femme enceinte est exposée lors d'un voyage en avion est due au fait que la dose de rayonnement reçue est très faible. Ainsi, la dose de rayonnement solaire reçue lors d’un vol transatlantique est 2,5 fois inférieure à celle reçue lors d’une radiographie pulmonaire. Par conséquent, lors de voyages aériens peu fréquents, une femme enceinte est exposée à de petites doses de rayonnement qui ne sont dangereuses ni pour elle ni pour le fœtus.

Hypoxie

À haute altitude, l’air est raréfié et la concentration en oxygène est relativement faible. En conséquence, la concentration d’oxygène dans la cabine de l’avion est inférieure à celle de l’air à la surface de la Terre. Cette situation conduit au fait que la quantité d'oxygène dans le sang de toute personne, y compris une femme enceinte, diminue également légèrement. Cependant, l'hypoxie ne se produit pas, car une diminution de la pression de l'oxygène dans le sang provoque une série de réactions compensatoires qui fournissent aux tissus et aux organes l'O2 dans les quantités dont ils ont besoin.

Ainsi, lors de l'étude de l'effet d'une faible concentration d'oxygène dans l'air lors d'un voyage en avion sur le corps des femmes enceintes, il a été révélé qu'il n'y avait aucun signe d'hypoxie chez le fœtus (selon les données du CTG). C'est-à-dire qu'une légère diminution de la concentration d'oxygène dans l'air et le sang d'une femme pendant un vol n'entraîne pas d'hypoxie du fœtus et n'a donc pas d'effet négatif sur son état. Par conséquent, la croyance commune selon laquelle le fœtus souffre d’un manque d’oxygène pendant un voyage en avion est un mythe.

La seule situation dans laquelle le fœtus peut être en état d'hypoxie lors d'un voyage en avion est la présence d'une anémie de grade III chez une femme enceinte. Dans ce cas, les mécanismes compensatoires ne suffisent pas pour éliminer l'hypoxie due au manque de quantité d'hémoglobine requise.

Cadre de détecteur de métaux lors de l'inscription

Le cadre détecteur de métaux à travers lequel passent les passagers des avions lors de l'enregistrement des vols et du contrôle des bagages n'est pas une source de rayonnement ou tout autre type de rayonnement ionisant. Ces montures fonctionnent sur la base d’un faible champ magnétique, totalement sans danger pour quiconque, y compris une femme enceinte. Ainsi, l’exposition aux radiations dans le cadre d’un détecteur de métaux est un mythe.

Vibrations et secousses pendant le vol

Malheureusement, pendant un vol, il peut trembler en raison de l'entrée dans des zones de turbulences, ce qui peut provoquer des nausées, des vomissements, des étourdissements, le mal des transports ou simplement une mauvaise santé pour une femme enceinte. En principe, de tels phénomènes désagréables ne sont pas dangereux pour la femme et le fœtus, mais ils provoquent un inconfort très perceptible.

Déshydratation

Il y a de l'air sec dans la cabine de l'avion, ce qui contribue à la perte d'humidité du corps humain. De plus, la consommation de boissons diurétiques, comme le thé, le café, l'alcool, l'eau douce gazeuse, etc., contribue à la perte de liquide et, par conséquent, à la déshydratation en avion. Ainsi, théoriquement, lors d'un vol aérien, une déshydratation peut se développer en raison de la consommation de ces boissons en grande quantité. Cependant, la déshydratation en avion est facile à prévenir, puisqu'il suffit de boire 500 ml par heure d'eau plate pure ou de jus, et d'éviter de boire des boissons diurétiques.

Gonflement du nez et apparition de rhinite, mal de gorge et autres signes de rhume

Les muqueuses du nasopharynx, du nez et de la gorge dans un avion peuvent devenir très enflées et se dessécher du fait que l'air de la cabine est très sec pour toutes les personnes, y compris les femmes enceintes. Un tel assèchement des muqueuses peut provoquer l'apparition d'un nez qui coule, d'une congestion nasale et d'un mal de gorge. Pour éviter un dessèchement excessif des muqueuses dans l'avion, il suffit simplement de les humidifier régulièrement avec des solutions à base de sel marin (Humer, Aqua-Maris...), d'utiliser des gouttes vasoconstrictrices (Otilin, For Nose, Vibrocil, Galazolin... .) et rafraîchissez votre visage avec de l'eau propre. L'enflure nasale peut être soulagée à l'aide d'antihistaminiques, tels que Erius, Telfast, Cetrin, Fenistil, Suprastin, etc.

Risque de contracter des infections respiratoires

Dans la cabine d’un avion, le risque de contracter une infection aéroportée est très élevé en raison de deux facteurs. Premièrement, il y a de nombreuses personnes dans une petite pièce, chacune exhalant ses propres bactéries et virus dans l'air. Et deuxièmement, les micro-organismes exhalés par les passagers du vol en cours et de plusieurs vols précédents s'accumulent également dans les filtres des climatiseurs des avions, puisqu'ils sont changés tous les quelques vols. En conséquence, il existe un grand nombre de micro-organismes dans la cabine de l'avion, à la fois expirés par les passagers et rejetés dans l'air par les filtres de climatisation. Cette situation crée certainement un risque accru de contracter diverses infections respiratoires. Les femmes enceintes dont l’immunité est affaiblie doivent utiliser un masque couvrant la bouche et le nez pour éviter toute infection pendant le vol.

Complications obstétricales soudaines

La probabilité de développer des complications obstétricales pendant un vol est la même qu'au sol. Cependant, la cabine de l'avion manque de personnel médical qualifié et d'équipement nécessaire pour assister la femme et l'enfant. Par conséquent, les complications qui se développent pendant un vol peuvent être fatales non pas à cause du fait d'être dans le ciel lui-même, mais à cause du manque de médecins, d'équipements et de médicaments. Par conséquent, s'il existe un risque élevé de complications, il est préférable pour une femme enceinte de ne pas prendre l'avion. En principe, toutes les conditions qui constituent des contre-indications relatives au voyage en avion pendant la grossesse peuvent être classées comme présentant un risque élevé de complications obstétricales.

Règles de conduite pour les femmes enceintes pendant les voyages en avion

Afin de minimiser tous les risques possibles et d'assurer un voyage aérien le plus sûr possible, les femmes enceintes doivent suivre les règles suivantes pendant toute la durée de leur séjour en cabine de l'avion :

• Pour le vol, habillez-vous avec des vêtements confortables qui ne restreignent pas les mouvements et ne compriment pas les tissus ;
• Pendant le vol, vous devez porter des chaussettes ou des bas de compression avec un degré de pression préventif ;
• Pendant le vol, vous devez porter une gaze ou un masque synthétique couvrant votre nez et votre bouche ;
• Soyez l'un des derniers à monter à bord de l'avion ;
• Portez des chaussures qui peuvent être enlevées sans vous baisser et qui peuvent être enfilées également ;
• Évitez de vous asseoir les jambes croisées car cela gêne la circulation sanguine et augmente l'enflure ;
• Toutes les 45 à 50 minutes, levez-vous et marchez dans l'allée pendant 10 à 15 minutes ;
• Pendant 5 à 10 minutes toutes les heures, sollicitez les muscles du bas des jambes et effectuez des mouvements simples de la cheville en position assise (par exemple, tirer la chaussette vers vous et l'éloigner de vous, etc.) ;
• Si les chaussures commencent à exercer une pression sur le pied ou à se sentir dessus, il est alors nécessaire de les retirer ;
• Attachez la ceinture sous le ventre ;
• Boire 500 ml d’eau ou de jus pur non gazéifié toutes les heures ;
• Choisissez des sièges dans le nez de l'avion, car, d'une part, l'air circule du cockpit vers la queue et il sera plus facile de respirer, et d'autre part, il y a moins de secousses dans cette partie ;
• Si possible, il est recommandé d'acheter des billets en classe affaires, car elle dispose de sièges plus confortables et plus larges, ainsi que d'allées relativement grandes qui permettent de se dégourdir les jambes et de prendre la position la plus confortable ;
• Choisissez un siège près de l’allée pour pouvoir vous lever et marcher le long de l’allée ;
• Apportez plusieurs petits oreillers au salon pour les placer sous votre cou, le bas de votre dos, etc. afin d'assurer un maximum de confort ;
• Pour rafraîchir votre visage, emportez avec vous et utilisez de l'eau thermale ou minérale plate selon vos besoins ;
• Pour se rincer le nez et la bouche afin d'éliminer les muqueuses sèches, emporter avec soi et utiliser des solutions salines (Aqua-Maris, Humer, Dolphin, etc.) ;
• Pour réduire l'effet des oreilles bouchées et du mal des transports, vous devez prendre des bonbons acidulés et du chocolat noir et les consommer au besoin ;
• Pour éliminer les symptômes du mal des transports, emportez avec vous et utilisez, si nécessaire, des médicaments homéopathiques sans danger pour les femmes enceintes, comme Vertigohel ou Avia-more ;
• Ne buvez pas de café, de thé, d'alcool et de boissons gazeuses sucrées ;
• Placez la carte d'échange et une note indiquant le groupe sanguin et le numéro de téléphone de votre proche dans un endroit visible.

Les périodes de grossesse les plus favorables pour voyager en avion

La période la plus favorable et la plus sûre pour voyager en avion est le deuxième trimestre de la grossesse, soit de 14 à 27 semaines de gestation incluse. Pendant cette période, la toxicose est déjà terminée, l'estomac est encore relativement petit et le risque d'accouchement prématuré est minime. Il est donc recommandé aux femmes de prévoir un voyage en avion au cours du deuxième trimestre de la grossesse.

Aux périodes favorables s’ajoutent également les périodes défavorables au transport aérien, durant lesquelles le vol est le plus dangereux pour une femme enceinte. Ces périodes défavorables au transport aérien, comme à toute autre activité active, sont les suivantes :

• De 3 à 7 semaines de grossesse ;
• De 9 à 12 semaines de grossesse ;
• De 18 à 22 semaines de grossesse ;
• Chaque période de la menstruation suivante, qui aurait eu lieu s'il n'y avait pas eu de grossesse.

Durant ces périodes dangereuses et défavorables, il est recommandé de s’abstenir de voyager en avion.

Voler à différents stades de la grossesse

Voler aux premiers stades (1, 2, 3 et 4 semaines de grossesse)

Prendre l’avion pendant 1 et 2 semaines de grossesse est sans danger. Et aux 3e et 4e semaines de gestation, il vaut mieux s'abstenir de voler, car pendant cette période commence la formation des organes internes du fœtus, et tout rhume subi pendant cette période peut provoquer des malformations et une fausse couche ultérieure.

Voler pendant le 1er trimestre (5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12 semaines de grossesse)

Il est préférable de s'abstenir de voler pendant les 5e, 6e, 9e, 10e, 11e et 12e semaines de grossesse, car c'est pendant ces périodes que se produisent la ponte et la formation de tous les principaux organes et systèmes du fœtus. Si, sous l'influence d'un rhume ou d'un stress, les organes ne se forment pas correctement, la grossesse n'aura pas lieu et une fausse couche se produira. Ainsi, les semaines les plus sûres pour voyager en avion au premier trimestre sont de 7 et 8 semaines.

Voler pendant le 2ème trimestre (13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27 semaines de grossesse)

Cette période est la plus sûre pour les voyages en avion. Cependant, il est préférable d’éviter de prendre l’avion à 18, 19, 20, 21 et 22 semaines, car c’est à ce moment-là que le risque de fausse couche tardive est le plus élevé.

Voler pendant le 3ème trimestre (28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36 semaines de grossesse)

Au troisième trimestre, vous pouvez voler à tout moment s'il n'y a pas de complications et que vous vous sentez bien. Il faut cependant rappeler que de nombreuses compagnies aériennes, à partir de 28 semaines de grossesse, exigent un certificat d'un gynécologue indiquant que le vol est autorisé. Un tel certificat doit être obtenu au plus tard 7 jours avant le vol.

Règles de diverses compagnies aériennes pour le transport des femmes enceintes

Actuellement, il existe des éléments suivants généralement acceptés Règles pour le transport des femmes enceintes, auxquelles adhèrent la plupart des compagnies aériennes :

• Jusqu'à 28 semaines de grossesse les femmes sont autorisées à bord sans certificat ni document spécial ;
• De 29 à 36 semaines de grossesse Pour monter à bord d'un avion, les femmes doivent fournir un certificat d'un gynécologue attestant que le vol est autorisé ;
• A partir de 36 semaines les voyages en avion sont interdits.

Un certificat d'un gynécologue, requis pour un vol de 29 à 36 semaines de grossesse, est valable 7 jours maximum, il doit donc être obtenu immédiatement avant le voyage prévu. De plus, à tout stade de la grossesse, lors de l'inscription, une femme peut être tenue de fournir un certificat ou un autre document (par exemple une carte d'échange) indiquant l'âge gestationnel.

Ces règles sont générales et les plus fréquemment rencontrées, mais elles ne sont pas universelles. De nombreuses compagnies aériennes appliquent d'autres règles pour le transport des femmes enceintes, qui peuvent être soit plus strictes, soit au contraire loyales. Par exemple, certaines compagnies aériennes acceptent les femmes à bord même après 36 semaines de grossesse avec un certificat d'un gynécologue attestant que le vol est autorisé. Par conséquent, lors de l'achat de billets d'avion, vous devez connaître les règles de la compagnie aérienne qui exploite le vol.

La plupart des grandes compagnies aériennes ont les politiques suivantes concernant les femmes enceintes :

• KLM – jusqu'à 36 semaines gratuites, après quoi le passager ne sera en aucun cas autorisé à embarquer ;
• BRITISH AIRWAYS – jusqu'à 28 semaines gratuites, et de 28 jusqu'à la naissance uniquement avec un certificat d'un gynécologue attestant qu'il n'y a pas de contre-indications au vol et avec une demande dûment remplie attestant que la femme est consciente de tous les risques et ne blâme pas la compagnie aerienne;
• LUFTHANSA – jusqu'à 34 semaines gratuites, à partir de 35 semaines jusqu'à l'accouchement uniquement avec un certificat d'un gynécologue travaillant dans un centre spécial de la compagnie aérienne ;
• Aeroflot et S7 – un certificat médical à tout stade de la grossesse ;
• UTair, Air Berlin, Air Astana - jusqu'à 36 semaines avec un certificat d'un gynécologue, et à partir de 36 semaines - le vol est interdit ;
• Air France – gratuit à tout stade de la grossesse jusqu'à la naissance ;
• Alitalia – gratuit jusqu’à 36 semaines, et ensuite sur présentation d’un certificat médical.

Voyager par avion est considéré comme le moyen le plus rapide pour se rendre d’un point à un autre sur la carte. Mais voler est parfois dangereux pour certaines personnes pour des raisons de santé. La grossesse n’est bien sûr pas une maladie, mais la responsabilité de la vie intérieure appelle une femme à la prudence. Les vols sont-ils dangereux pour la future maman et le bébé, et que faire si vous devez recourir aux services de transporteurs aériens, découvrons-le.

Les femmes enceintes peuvent-elles prendre l'avion ?

Si une femme se sent bien, et cela est confirmé par un certificat médical, les transporteurs aériens n'ont pas le droit de refuser à une femme enceinte d'utiliser les services de leur compagnie. Exception : les périodes commençant entre 30 et 33 semaines de grossesse constituent une restriction de fuite pour les femmes enceintes, car le travail peut commencer à tout moment. Et le processus de mise au monde d’une nouvelle personne nécessite la présence d’un médecin, que l’on ne trouve pas si souvent à bord des avions. Si vous prévoyez un vol à n'importe quel stade de la grossesse, renseignez-vous à l'avance sur les règles de la compagnie aérienne concernant le transport des femmes qui attendent un enfant.
Lorsqu'on attend un bébé, il est préférable de privilégier les valises à roulettes et à poignée réglable, cela réduira la charge sur les jambes de la femme.

Risques liés au vol pour les femmes enceintes

Il n’existe pas de consensus sur les dangers que représentent les femmes enceintes voyageant en avion. Il est impossible de prédire la réaction de l'organisme, mais plusieurs facteurs de risque ont été identifiés :

• changements de pression. Lors de l'atterrissage et du décollage, les passagers subissent des changements de pression atmosphérique. Chez la femme enceinte hypersensible, la réaction est imprévisible. La poussée hormonale se traduit par une exacerbation des symptômes de toxicose : vomissements et vertiges. Ceux qui souffrent de nausées matinales au sol ne peuvent guère s'attendre à un vol facile. Avec la gestose, le corps de la femme enceinte gonfle encore plus. Même des évanouissements sont possibles en raison d'une diminution des fonctions de protection du corps ;
• radiation. Selon une déclaration officielle du Bureau américain de l'aviation, le danger pour les membres d'équipage des avions est égal à celui pour ceux qui travaillent dans des conditions d'exposition constante aux radiations. Une personne ordinaire ressent les effets du rayonnement cosmique sur elle-même lors d'une fluorographie annuelle (examen radiographique de la poitrine). Les rayonnements nocifs ne sont pas un mythe, comme certains le croient. Et plus on est au-dessus du niveau de la mer, plus la protection de l'atmosphère contre l'exposition aux radiations est faible. Le niveau de danger pour le fœtus est difficile à déterminer, mais il est important d'être conscient d'une telle menace invisible et, si possible, de l'éviter au moins pendant la grossesse ;
• naissance prématurée. Lors d'un vol de longue durée, il est tout à fait possible qu'une fuite de liquide amniotique ou un décollement placentaire soit mortel pour le fœtus. La naissance d'un enfant plus tôt que prévu dans des conditions favorables est rare, mais le bébé a besoin d'une surveillance médicale dès les premières minutes de sa vie en cas d'éventuels problèmes de santé. Et il est préférable qu'une femme en travail soit sous la supervision de professionnels, et pas seulement de personnes formées sans formation médicale. Malgré la vitesse de déplacement élevée, certains vols durent plusieurs heures. Un avion n'est pas un train, où vous pouvez facilement appeler une ambulance jusqu'à la gare la plus proche. Il existe des situations où les secondes comptent et où la mère ou l'enfant doit être connecté à un équipement de survie ;
• problèmes de circulation sanguine. Les femmes ayant des problèmes du système circulatoire doivent éviter les vols de plus de quatre heures. Les sauts de tension artérielle et la stagnation du sang conduisent à la formation de caillots sanguins, et il n'est pas nécessaire d'expliquer pourquoi le blocage d'un vaisseau par un caillot sanguin (thromboembolie) est dangereux ;
• intoxication alimentaire. Certaines compagnies lésinent sur tout, la nourriture à bord n'est donc pas toujours de bonne qualité. Et personne n'a annulé le facteur humain, même les excellents produits se gâtent s'ils sont mal stockés ;
• infections virales. Rester longtemps dans la même pièce avec des porteurs du virus entraîne la propagation de l'infection à toutes les personnes présentes. Même si les passagers ne présentent pas de symptômes prononcés de la maladie, personne ne peut garantir l'absence de développement caché de la maladie ;
• hypoxie et gonflement du nasopharynx. L’air sec dans la cabine de l’avion est remarqué par tout le monde, pas seulement par les femmes enceintes. En raison du dessèchement de la membrane muqueuse, des exacerbations de maladies respiratoires, notamment de rhinite, se produisent. Ressentant un manque d'air, les mères s'inquiètent de savoir si le fœtus souffre d'un manque d'oxygène et paniquent souvent. Des études menées auprès de femmes en bonne santé n'ont montré aucun effet nocif sur le fœtus lors de courtes périodes d'exposition en hauteur. Mais il y a peu de personnes vraiment en bonne santé, et l'anémie ou un certain nombre d'autres maladies tout aussi dangereuses sur fond d'hypoxie peuvent avoir des conséquences imprévisibles ;
• déshydratation. Le manque d'humidité ambiante provoque une perte de liquide du corps des passagers. Les boissons proposées pendant le vol ont le plus souvent un effet diurétique : il est préférable de boire de l'eau pure plate plutôt que du café, du thé et des jus de fruits ;
• vibrations pendant le vol. Les secousses lorsque l'avion entre dans une zone de turbulences ne présentent pas de danger pour la mère et le bébé, mais provoquent un inconfort important. Les vibrations pendant le vol provoquent des nausées, des étourdissements et d'autres signes de mal des transports ;
• instabilité émotionnelle. Les hormones provoquent un changement constant de l'humeur d'une femme et, pendant les vols, un sentiment d'excitation se mêle aux émotions ordinaires, qui forment ensemble un bouquet pouvant conduire à une dépression nerveuse. Mais cela n'est absolument pas souhaitable lorsqu'on porte un enfant ;
• fausse couche spontanée en début de grossesse. Une combinaison de raisons peut provoquer une contraction active de l'utérus et les saignements qui en résultent entraînent la mort du fœtus.

Vidéo : un gynécologue sur les risques de l'avion pour les futures mamans

Contre-indications au vol pour les femmes enceintes

Certaines conditions et caractéristiques de la grossesse constituent des contre-indications directes au voyage en avion.

Les femmes qui se demandent si les femmes enceintes peuvent prendre l'avion doivent savoir que différentes compagnies aériennes peuvent avoir des règles différentes en matière de transport pendant la grossesse. Attention! Une femme sans certificat médical pourrait même ne pas être autorisée à bord.

Bonnes raisons de ne pas prendre l’avion pendant la grossesse :

• la présence de maladies chroniques des reins, du pancréas, du foie et des maladies cardiaques. Voyager en avion peut soudainement transformer des symptômes indolents en une forme aiguë de la maladie, ce qui affectera négativement l'état de la mère et du fœtus ;
• Au cours du premier trimestre, les organes internes, les systèmes et les fonctions de base du corps du bébé à naître se forment, vous devez donc être plus attentif à votre propre santé. Les changements de pression atmosphérique pendant un vol ont souvent un effet néfaste sur l'enfant ;
• au moment du changement barométrique chez la femme aux premiers stades, un rejet de l'ovule fécondé peut survenir et, aux stades ultérieurs, un détachement du placenta des parois de l'utérus. Si un gynécologue révèle lors d'un examen une menace d'interruption prématurée de grossesse, vous devez refuser catégoriquement de voyager en avion. Les conséquences sont une fausse couche spontanée et une perte de sang massive chez la mère ;
• manque d'oxygène à haute altitude. Lorsqu'une échographie révèle un retard de croissance intra-utérin ou une hypoxie, la situation peut se dégrader pendant le vol, voire une mort fœtale ;
• Il vaut mieux se passer de vols même courts pendant les 4 dernières semaines. Des changements soudains dans l'environnement provoquent une naissance prématurée.

Assurez-vous que votre ceinture de sécurité est bouclée sous votre ventre et non au-dessus pendant le décollage et l'atterrissage.

Important! Les contre-indications absolues sont la prééclampsie (une forme extrêmement pathologique de toxicose), le placenta praevia complet, la conception par FIV et l'anémie du troisième degré, lorsque le taux d'hémoglobine est inférieur à 70 grammes par litre de sang.

Vous devez également faire attention aux maladies et symptômes suivants :

• anémie de gravité II (taux d'hémoglobine inférieur à 70-90 grammes par litre);
• faible localisation du placenta (uniquement à partir de la 20e semaine de grossesse) ;
• anomalies dans la structure du placenta;
• pertes vaginales contenant du sang à n'importe quel stade de la grossesse 2 à 3 jours avant le vol ;
• position incorrecte de l'enfant au troisième trimestre de la grossesse (28 à 40 semaines incluses) ;
• grossesse multiple de plus de 24 semaines ;
• procédures pénétrant dans la cavité corporelle (invasive) 6 à 10 jours avant le vol prévu ;
• forme sévère de toxicose (prééclampsie), accompagnée de vomissements sévères ;
• thrombophlébite, même subie dans le passé ;
• diabète sucré et hypertension qui ne peuvent être corrigés ;
• maladies virales aiguës;
• cicatrice utérine.

Pour celles qui sont traitées depuis longtemps pour infertilité et qui ont conçu grâce à une insémination artificielle, il vaut mieux ne pas prendre de risques pendant toute la grossesse. Si la grossesse se déroule normalement, un tel risque reste injustifié.

Caractéristiques des vols à différents stades de la grossesse

À chaque trimestre de la grossesse, il existe un moment favorable pour prendre l'avion et un moment où il est préférable de reporter le voyage en avion pour des raisons de sécurité de la mère et de l'enfant.

Premier trimestre

Rien de grave ne se produira si une femme prend l'avion moins de 14 jours après la conception. Au cours des 2 semaines suivantes, les organes internes du fœtus se forment et tout choc physique ou émotionnel peut gravement nuire au bébé et conduire à une fausse couche.

Les 7ème et 8ème semaines de grossesse sont sans danger pour les vols. Au cours des semaines 3 à 6 et 9 à 12, il vaut mieux faire attention en évitant les vols.

Deuxième trimestre

En l'absence de contre-indications individuelles, 3 à 6 mois de grossesse permettent de voyager en avion sans crainte. Cependant, entre 18 et 22 semaines, il existe un risque de fausse couche tardive ; il est conseillé d'éviter les vols pendant ces quatre semaines.

Troisième trimestre

Si la future mère se sent bien et que les médecins ne constatent aucune anomalie chez le fœtus, le voyage en avion est autorisé jusqu'à la 28e semaine. Au cours des 4 dernières semaines précédant l'accouchement, vous devez vous abstenir de voyager en avion, même si la compagnie aérienne est fidèle aux passagères en fin de grossesse.

Jusqu’à quelle heure les femmes enceintes peuvent-elles prendre l’avion ?

La plupart des compagnies aériennes autorisent les passagers jusqu'à 36 semaines au cours d'une grossesse normale, mais s'il y a deux fœtus ou plus, après 32 semaines, elles refuseront probablement.
Si vous avez la nausée, respirez quelques fois en regardant droit devant vous.

Exigences des compagnies aériennes pour les passagères enceintes

À première vue, il semble que voler ou non soit une affaire privée pour une femme enceinte. Elle seule est responsable de sa santé, de la sienne et de celle du bébé qui est en elle.

En fait, la situation des femmes enceintes prenant l’avion est la suivante :

• De nombreuses naissances ont lieu pendant les vols. Le détenteur du record parmi les entreprises russes est Aeroflot ;
• il y a eu des cas de réclamations concernant une assistance insuffisamment qualifiée de la part de l'équipage lors de l'accouchement à bord d'un avion ;
• il était parfois nécessaire de ramener l'avion à l'aéroport ou d'effectuer un atterrissage imprévu en raison d'une naissance prématurée ou d'un mauvais état de santé de l'un des passagers. Les passagers restants ont perdu du temps et la compagnie a subi des pertes dues à la perte de carburant.

La réglementation des compagnies aériennes comporte donc une section spéciale dédiée au transport des femmes enceintes.

Tableau : exigences des transporteurs aériens russes et étrangers pour les passagères enceintes

Entreprise	Exigences pour les femmes enceintes
Aéroflot	Ils sont autorisés jusqu'à l'accouchement, mais vous avez besoin de l'autorisation écrite d'un médecin pour prendre l'avion s'il reste moins de 4 semaines avant l'accouchement. Le certificat est délivré au plus tôt une semaine avant le vol prévu. Les agents de bord sont toujours prêts à accoucher après avoir été formés sur un simulateur spécial, mais les médecins ne recommandent pas de transporter les nouveau-nés au cours de la première semaine de vie.
S7. Sibérie	Ils vous demandent de fournir un document confirmant l'absence de contre-indications médicales et de remplir un formulaire spécial de Déclaration de bien-être.
UTair	Ils vous demandent de fournir un certificat médical attestant l'absence de contre-indications, et lors de l'achat de billets d'avion ou de l'inscription à un vol, un reçu similaire à la Déclaration de S7. L'échantillon se trouve sur le site officiel d'UTair. Il n'y a aucune possibilité de fournir une assistance médicale à bord, la compagnie en avertit à l'avance. Le transporteur a le droit de refuser une femme enceinte si cela est réglementé par les exigences de la législation sur l'immigration du pays de destination.
Transaéro	Ils ont besoin d'une autorisation médicale pour voler, délivrée par le médecin traitant, et signent une garantie selon laquelle la compagnie aérienne n'est pas responsable du bien-être de la mère et du fœtus à bord et après le vol.
Ciel Express	Elles sont transportées de manière générale pendant les 2 premiers trimestres de la grossesse ; à partir de la 28ème semaine, un rapport médical écrit sur l’état de la femme doit être fourni.
Compagnies aériennes Oural	Nous recommandons aux femmes enceintes de déterminer de manière indépendante la possibilité d'utiliser le transport aérien en fonction de leur bien-être et de leur état de santé. Un certificat d’examen médical doit être délivré au plus tôt un jour avant le vol et doit être entre les mains du passager avec la carte d’échange. Si le vol s’effectue en sens inverse, c’est-à-dire au retour d’un voyage, il est impossible d’obtenir un certificat médical. Ensuite, la femme enceinte doit signer une garantie selon laquelle elle ne fera pas de réclamation en cas d'événement imprévu.
VIM-Avia	Les femmes enceintes sont autorisées à prendre l'avion jusqu'à la 32e semaine de grossesse, qu'elles portent un ou plusieurs enfants. Avant le départ, vous devez fournir un certificat médical délivré au plus tôt 7 jours avant la date de départ indiquée sur le billet. Et il est également nécessaire de signer une garantie selon laquelle le transporteur n'est pas responsable envers les passagers.
AirArabie	Ils autorisent les femmes enceintes jusqu’à 28 semaines à prendre leurs vols sans fournir de certificat médical. Ensuite, un rapport écrit sur l'état de santé de la future mère est requis. Le certificat doit être délivré par le médecin traitant et non par un obstétricien et est valable 7 jours à compter de la date de délivrance.
Lufthansa	Accepté à bord sans aucune restriction jusqu'à 36 semaines (28 en cas de grossesse multiple). Mais à partir de la 29e semaine, vous devez fournir un certificat d'un gynécologue, qui indique clairement qu'un passager particulier n'a aucune contre-indication au vol et la date de naissance prévue.
AÉRIEN SUISSE	Il n'y a aucune restriction de voyage pour les femmes enceintes jusqu'à 36 semaines (32 pour les grossesses multiples). Après 28 semaines, vous devez avoir avec vous un document qui enregistre la date prévue de l'accouchement et confirme l'absence de complications pendant la grossesse.

Vidéo : voyager pendant la grossesse - quels documents sont nécessaires

Je voudrais préciser que les règles peuvent changer et avant d'acheter un billet d'avion, vous devez clarifier quels documents sont désormais requis. Ceci est généralement indiqué sur le site officiel de l'entreprise, mais de nombreux opérateurs offrent la possibilité d'appeler et de consulter gratuitement. Si j'étais enceinte et que j'avais besoin de voler quelque part, je poserais certainement des questions sur toutes les nuances du vol pour les femmes enceintes. Ne soyez pas paresseux, notez vos questions sur un morceau de papier et appelez ensuite seulement pour ne rien manquer d'important. Par exemple:

1. Est-il possible de voyager dans les avions de votre entreprise si je suis enceinte à la date de départ prévue ?
2. Combien de temps puis-je rester en visite dans une autre ville ou un autre pays pour pouvoir revenir sur votre vol, en tenant compte de l'augmentation de la grossesse.
3. Quels documents confirmant ma position dois-je avoir avec moi lors d'un vol aller-retour ?
4. Puis-je compter sur une assistance médicale si j’en ai besoin à bord ?
5. Est-il autorisé d'emporter sa propre nourriture en cabine et de demander aux agents de bord de la réchauffer ?

Croyez-moi, il vaut mieux se renseigner à l'avance sur tous les pièges pour ne pas être surpris lors de la plantation. Une de mes amies s'est envolée pour la Thaïlande il y a un an et, à son retour chez elle, elle a découvert sa situation intéressante pendant 6 semaines. Autrement dit, j'ai effectué deux fois un vol de plusieurs heures, mais ma santé le permettait et mon petit fils est né fort. Tout le monde n’a pas cette chance, il vaut donc mieux jouer la sécurité et consulter un gynécologue ou au moins faire un test à domicile. Il est facile de cacher une grossesse au cours du premier trimestre aux porteuses, mais vous ne pouvez pas la cacher à votre propre corps.

Une femme « profondément enceinte » voyageait avec nous dans l’avion en provenance de Turquie. Comme les chaises étaient à proximité, nous avons commencé à parler. Olga a déclaré qu'elle était venue travailler comme animatrice, qu'elle était tombée amoureuse d'un résident local et qu'elle s'était mariée. Mais j'ai décidé d'accoucher en Russie. Cependant, pour être honnête, je ne comprends pas pourquoi vous pourriez avoir besoin de vous rendre d'urgence quelque part par n'importe quel moyen de transport au cours des dernières semaines de grossesse. Le bébé est-il vraiment moins important ? Ainsi, toutes les demi-heures, elle se levait de son siège et marchait entre les rangées pour que ses jambes ne s'engourdissent pas. Mais c'est un peu risqué, du coup l'avion va tomber dans une poche d'air et la femme ne pourra plus rester debout. A mon avis, il vaut mieux se tenir debout et s'échauffer légèrement.

Règles pour un vol réussi pour les femmes enceintes

Pour rendre le vol le plus confortable possible, il serait utile de respecter les règles suivantes :

• Lors de l'achat d'un billet, demandez un siège près de la sortie de secours au milieu de l'avion. C'est généralement plus spacieux là-bas. Évitez les endroits dans la section arrière ;
• soyez parmi les derniers à embarquer. Cela évitera l’entassement lors de l’embarquement et réduira le contact avec des infections virales ;
• Portez des bas de contention ou un bandage élastique sur vos jambes. La probabilité de stagnation dans les veines diminuera ;
• Avant le décollage, faites des exercices pour vos jambes pour éviter les gonflements. Faites pivoter vos pieds vers la gauche et la droite, pliez et redressez vos genoux plusieurs fois ;
• Asseyez-vous sur votre chaise plutôt que debout. Ensuite, la charge sur le dos et les jambes diminuera et les vaisseaux sanguins seront moins comprimés ;
• prenez soin de votre alimentation, mangez en petites portions, mais souvent. Si vous êtes sujet aux brûlures d'estomac, aux problèmes digestifs et à l'hypertension, essayez si possible de convenir à l'avance d'un menu individuel. Ou acceptez que vous emporterez votre propre nourriture ;
• pour éviter la déshydratation, buvez davantage d'eau plate pure (jusqu'à 0,5 litre par heure) ;
• Ne vous inquiétez pas en vain, car le bébé ressent l'humeur de sa mère. Gardez à portée de main votre dossier médical et les numéros de téléphone de vos proches. Il est conseillé de voyager avec un accompagnateur ;
• souscrivez une assurance au cas où vous auriez besoin d’une assistance médicale pendant le vol. La prévoyance réduira les coûts en cas de situation obstétricale, y compris l'accouchement prématuré ;
• Lorsque vous attachez votre ceinture de sécurité à la demande de l'agent de bord, assurez-vous que la ceinture est située sous votre ventre.

Vous ne devriez pas être gêné de contacter l'agent de bord pour quelque raison que ce soit, mais si la femme enceinte se trouve à une période où le ventre est déjà clairement visible, les agents de bord eux-mêmes proposeront de l'aide.

Pour éviter les nausées, adoptez une position confortable, mettez un oreiller sous votre tête et essayez de dormir pendant le vol.

Que faire si une femme enceinte se sent malade pendant un vol

Les problèmes de mal des transports dans les transports ne sont pas seulement familiers aux femmes enceintes. Mais les femmes enceintes souffrent plus souvent de nausées dans un avion que les autres passagers. Les conseils universels pour éviter les sensations désagréables lors d'un vol n'ont pas encore été inventés pour les femmes portant un enfant. Mais quelques recommandations contribuent à rendre le séjour à bord d’un avion supportable pour une femme enceinte :

• Demandez à votre médecin si vous pouvez prendre des pilules contre la maladie et, si oui, lesquelles. Il est absolument interdit de faire un choix basé sur la publicité ou les conseils d'amis ;
• ne mangez pas de sucreries et de produits laitiers avant la route. Vous ne devriez pas non plus prendre l’avion le ventre vide ; mangez des aliments faciles à digérer. Sur un vol, demandez des repas diététiques : la plupart des compagnies aériennes les proposent au menu ;
• mettez une petite barre de chocolat noir dans votre sac à main en cas de nausées dues au manque de glucides ;
• Au premier signe de nausée, essuyez votre visage avec un chiffon imbibé d’eau froide et respirez profondément 10 fois. Concentrez votre regard sur un point d’une ligne droite.

Essayez de rester de bonne humeur et de ne pas regarder les passagers qui vomissent. Lisez des livres ou des magazines intéressants, ou mieux encore, détendez-vous et somnolez.

Très souvent, les maladies à bord d'un avion sont causées par l'état névrotique du passager. Avant d'embarquer, vous devez vous calmer, rappelez-vous que le transport aérien est considéré comme le moyen de transport le plus sûr, les pilotes et agents de bord modernes sont très professionnels, ce qui signifie que rien ne menace la vie et la santé du passager.

Enfant, j'étais un enfant sans problèmes, je tolérais très bien les voyages par voie terrestre et aérienne. Même sur le bateau lors d'une excursion à Gelendzhik, j'étais l'un des rares à ne pas serrer dans mes bras les sacs nauséabonds, mais à apprécier sincèrement la vue sur la mer. Pendant neuf mois de grossesse, je n'ai pas quitté la ville et je ne peux rien dire - j'ai parcouru de courtes distances, me sentant bien. Mais après l'accouchement, tout a changé, le premier voyage pour rendre visite à des proches s'est transformé en cauchemar. Mon système vestibulaire m'a offert un carrousel. Pendant tout le trajet de 7 heures, j'ai changé de couleur du blanc au vert, j'ai serré les sacs dans mes bras et quand j'ai essayé de me lever, je suis immédiatement retombé, j'avais tellement le vertige. Ne soyez donc pas trop confiant lorsque vous prenez la route, surtout dans une position intéressante et en avion.

Si vous vous sentez étourdi lors de l'atterrissage ou du décollage, les experts conseillent de regarder par la fenêtre ou droit devant vous. Votre médecin vous recommandera le médicament qui vous convient. Emportez le produit avec vous sur la route ; il vaut mieux ne pas en avoir besoin plutôt que de le rendre inaccessible.

Vidéo : Tutta Larsen donne des conseils pour rendre confortable un vol pendant la grossesse

Dans cet article, nous verrons si les femmes enceintes peuvent prendre l'avion. Bien entendu, en attendant un bébé, il vaut mieux s'abstenir des longs voyages, notamment en avion. Tous les médecins sont unanimes sur ce point. Mais la vie moderne dicte ses propres conditions, et parfois une fuite est nécessaire. Discutons si cela est dangereux et comment se comporter.

Les avions de passagers modernes offrent un haut niveau de confort et de sécurité. Rester dans un avion n’a aucun effet spécifique sur le fœtus. Si la femme est en bonne santé et que la grossesse se déroule normalement, le vol se déroulera sans aucune complication pour la mère et le bébé. Il y a pourtant quelques nuances.

Risques du voyage en avion pour les femmes enceintes

Lors de l'embarquement dans un avion, la future mère doit clairement comprendre qu'appeler une ambulance là-bas ne fonctionnera malheureusement pas. Et il n'y aura probablement pas de médecin parmi les passagers. Et les agents de bord, bien qu’ils soient formés pour accoucher, ne sont pas des gynécologues certifiés. Assurez-vous donc de consulter votre médecin avant de prendre l’avion.

1. Thrombose

C'est le principal risque de prendre l'avion pendant la grossesse. La grossesse elle-même exerce une pression importante sur les veines. Une teneur réduite en oxygène et un air sec dans la cabine augmentent le risque de thrombose. Mais le principal danger est la nécessité de maintenir une position « assise » avec les jambes baissées.

Par conséquent, il est nécessaire de se promener périodiquement dans le salon, d'étirer les muscles du bas de vos jambes et de boire 1 à 2 verres d'eau toutes les heures. Dans cette situation, ce seront très utiles : des chaussettes montantes, des bas, des collants.

2. Chutes de pression

Les sensations désagréables au décollage et à l'atterrissage sont familières à tous les passagers aériens. La grossesse augmente la perception des changements de pression. Lors d’une grossesse normale, cette différence à court terme n’est pas dangereuse.

Des mouvements de déglutition ou de mastication (vous pouvez demander une sucette à l'agent de bord), des bouchons d'oreilles dans les oreilles et un massage du pavillon d'oreille contribueront à atténuer les sensations désagréables.

3. Vibrations intérieures

Aucun avion n’est à l’abri des turbulences. Pour les passagers, cela signifie des moments de secousses désagréables qu'il faut endurer. C'est l'une des raisons pour lesquelles les médecins déconseillent catégoriquement de voyager en avion pendant les dernières étapes de la grossesse - de telles vibrations peuvent provoquer le travail.

4. Déshydratation

L'air dans la cabine de l'avion est sec. Cela peut provoquer une déshydratation, ainsi qu’une sécheresse et un gonflement des muqueuses. Vous devez éviter les boissons diurétiques comme le thé et le café, boire souvent de l'eau et irriguer les muqueuses avec des sprays spéciaux. La congestion nasale est soulagée par des gouttes.

5. Risque d'infection

En raison du grand nombre de personnes dans un espace confiné, l'air de la cabine est sursaturé de micro-organismes, notamment ceux porteurs d'infections respiratoires. Une femme enceinte peut utiliser un masque médical de protection.

6. Vaccination

Pour visiter certains pays, il faut se faire vacciner, notamment ceux qui sont assez rares sous nos latitudes. Durant les trois premiers mois de la grossesse, toutes les vaccinations sont interdites ; dans les stades ultérieurs, chaque vaccination doit être discutée avec un médecin.

Des risques mythiques

En plus des risques réels énumérés, on peut parfois entendre des craintes sans fondement. Ces risques mythiques n’ont en réalité aucun fondement.

1. Le danger d'une naissance prématurée

Les statistiques sont une science fiable et leurs données confirment qu'être dans les airs n'augmente pas l'incidence des naissances prématurées. Au moment de décider si une femme enceinte peut voler, le gynécologue évaluera certainement son état. Et s'il y a un risque d'accouchement prématuré, il interdira le vol.

2. Faibles niveaux d’oxygène

3. Rayonnement venant de l'espace

Bien entendu, à l’altitude à laquelle vole l’avion, le niveau de rayonnement solaire est plus élevé, car... il n’y a pas de couche atmosphérique protectrice. Mais même pendant un vol de plusieurs heures, l'exposition aux radiations sera plusieurs fois inférieure à celle, par exemple, d'une radiographie. Il est totalement sans danger pour les personnes de tout âge et de tout état de santé.

4. Rayonnement du détecteur de métaux

Il n’y a aucun rayonnement nocif là-bas ! Le cadre détecteur de métaux à l’entrée de la zone de départ utilise un faible champ magnétique, totalement inoffensif pour l’homme. Mais si la future maman s'en inquiète toujours, elle a le droit d'insister sur une recherche personnelle, sans passer par le cadre.

Contre-indications au vol pour les femmes enceintes

Il existe des situations où grossesse et voyage en avion sont incompatibles, en raison du risque élevé pour la santé de la femme et du fœtus. Les médecins de tous les pays développés du monde interdisent catégoriquement de prendre l’avion en cas de placenta praevia complet, de prééclampsie ou d’anémie du 3e degré.

Il existe également des contre-indications relatives pendant la grossesse, lorsque prendre l'avion n'est pas souhaitable, mais acceptable dans les situations d'urgence.

Ceux-ci inclus:

• menace d'avortement spontané;
• menace de naissance prématurée;
• la possibilité de décollement et d'autres pathologies du placenta ;
• anémie du 2ème degré;
• toxicose sévère;
• gestose;
• antécédents de thrombophlébite ;
• grossesse après FIV;
• grossesse avec des jumeaux ou plus ;
• stades avancés de la grossesse ;
• exacerbation de maladies chroniques;
• maladies infectieuses.

Le médecin traitant, qui connaît l’état de santé de la femme, détermine la possibilité d’une fuite et son danger potentiel pour le fœtus. S'il recommande fortement de s'abstenir de voyager, cela ne vaut guère la peine de risquer la santé de la mère et de l'enfant.

Périodes sûres et indésirables pour voler

L'une des questions les plus fréquemment posées à ce sujet est la suivante : est-il possible de prendre l'avion dès les premiers stades de la grossesse et jusqu'à quel mois les vols sont-ils autorisés ?

Période de sécurité

La période la plus facile pour voler se situera entre 14 et 27 semaines. Au deuxième trimestre, la toxicose disparaît généralement ou au moins s'adoucit. Le corps de la femme s’est déjà adapté au nouvel état. Les systèmes vitaux de base de l’enfant sont déjà formés, son état est stable. Le ventre de maman est encore petit, ce qui est très important pour voyager.

Périodes dangereuses

Au premier trimestre, tout voyage est indésirable, notamment par voie aérienne. La femme s'habitue à la nouvelle condition, la toxicose complique la vie. Le fœtus vient tout juste de commencer son développement et est encore très vulnérable. L'inconfort pendant un vol, un changement soudain de climat et le stress indésirable inévitable pendant le voyage peuvent avoir des conséquences très tristes.

Au troisième trimestre, le corps féminin se prépare à l'accouchement. Un ventre hypertrophié complique considérablement les mouvements de la future maman. Devoir rester assis longtemps sera très inconfortable. De plus, un enfant plus âgé exerce une pression sur la vessie, vous devrez donc souvent aller aux toilettes.

Les désagréments ne sont pas la pire chose, vous pouvez les supporter. Mais le fait est qu'au cours des dernières semaines, le risque d'accouchement prématuré augmente et tout effort peut le provoquer.

C'est pourquoi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déconseille de prendre l'avion après 36 semaines si une femme porte un enfant. Si la future maman en attend deux, l'interdiction de vol commence à la 32e semaine.

Comment rendre votre vol confortable et sûr

• volez en classe affaires, des sièges plus confortables et des allées plus larges vous permettront de vous asseoir plus confortablement et de changer la position de vos jambes ;
• choisir un siège côté couloir pour faciliter le relèvement ;
• placez un petit oreiller sous le bas de votre dos - vous pouvez prendre plusieurs oreillers de voyage pour plus de confort ;
• des vêtements confortables fabriqués à partir de tissus naturels, amples, sans parties compressives ;
• des chaussures confortables, de préférence celles qui peuvent être enlevées et enfilées sans se pencher ;
• tricots de compression (chaussettes ou bas);
• La ceinture de sécurité est bouclée sous le ventre ;
• promenez-vous dans le salon pendant 10 à 15 minutes toutes les demi-heures ou heures ;
• Toutes les heures, faites des exercices simples pour vos jambes : étirez vos orteils, roulez vos pieds, etc.
• boire 1 à 2 verres d'eau toutes les heures, en évitant le thé et le café pendant le vol ;
• irriguer les muqueuses avec des sprays spéciaux ;
• Si vous ressentez le moindre inconfort, n'hésitez pas à demander de l'aide à l'hôtesse de l'air.

Restrictions des compagnies aériennes

Lors de l'achat de billets, vous devez vous demander quelles règles s'appliquent aux vols destinés aux femmes enceintes à une compagnie particulière. Jusqu'à 28 semaines, aucun permis n'est requis, mais ils peuvent demander un document indiquant l'âge gestationnel.

Après 28 semaines, vous aurez besoin d'un certificat d'un gynécologue autorisant à voler. De plus, le certificat n'est valable qu'une semaine au maximum, c'est-à-dire elle est prise peu avant le départ.

Les restrictions sur les dates ultérieures dépendent de l'entreprise :

• Aéroflot– l’autorisation d’un gynécologue est requise pour toute période.
• Lufthansa– ne nécessite pas de certificat d'un gynécologue jusqu'à 34 semaines ; à une date ultérieure, un certificat d'un médecin du Lufthansa Medical Center est requis. Avec une attestation, le voyage est possible après 36 semaines.
• Air Berlin– certificat jusqu'à 36 semaines, les vols ultérieurs sont interdits.
• UIA et Turkish Airlines– attestation après 28 semaines de grossesse, interdiction de vol après 35 semaines (grossesse unique) et après 32 semaines (grossesse multiple).
• Air France– ne nécessite pas l'autorisation officielle d'un médecin pour le vol ; il recommande une consultation personnelle de la voyageuse enceinte avec son médecin. Propose aux femmes enceintes des repas adaptés à bord si la durée du vol est supérieure à 2h30.

Conclusion

Its Kids a répondu à la question de savoir si les femmes enceintes peuvent voler. Tout dépend de la santé de la femme et du bébé. Si la grossesse se déroule sans complications, alors au deuxième trimestre - après avoir consulté un gynécologue ! – la future maman peut se permettre de voyager en avion.

Mais si votre médecin traitant n'approuve pas cette idée et qu'il n'y a pas de besoin urgent de vol, il est préférable de reporter vos projets à plus tard. L’essentiel est désormais la santé de la mère et du bébé. Et vous voyagerez ensemble !

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La grossesse est une période particulière dans la vie de chaque femme, qui s'accompagne d'une restructuration du corps, qui laisse une certaine empreinte sur le quotidien. Pour de nombreuses femmes menant une vie active, la question est de savoir si les femmes enceintes peuvent prendre l'avion et pendant combien de mois les voyages en avion sont possibles.

Voler au premier trimestre

Le premier trimestre de la grossesse est caractérisé par une toxicose sévère, il est donc conseillé à la plupart des femmes d'éviter de prendre l'avion au début.

En raison des changements hormonaux actifs dans le corps au cours du premier trimestre, les femmes sont particulièrement sensibles aux sautes d'humeur soudaines, à la fatigue et à l'irritabilité. En conséquence, le système nerveux est soumis à un stress accru. Les changements de pression et la rareté de l’air dans un avion peuvent aggraver ces symptômes et provoquer un stress important, ce qui a un impact négatif sur le corps de la mère et sur le développement du fœtus.

Le début de la grossesse se caractérise également par une augmentation du tonus utérin. L'hypertonie peut être causée par le stress ressenti lors du décollage et de l'atterrissage d'un avion de ligne. Cela augmente le risque de fausse couche précoce. Ainsi, il est recommandé d’éviter de prendre l’avion durant le premier trimestre.

Un avion pour une femme pendant la grossesse peut être dangereux en raison du risque de maladies virales et infectieuses, car au cours du premier trimestre, le corps est le plus sensible à diverses maladies et l'air raréfié dans la cabine contribue à la propagation de micro-organismes pathogènes.

Important! Il n'y a pas d'interdiction stricte de voler au premier trimestre, tout est purement individuel. Si la grossesse se déroule bien, il est possible de voyager en avion, mais seulement après consultation d'un gynécologue.

Voler au deuxième trimestre

Si vous envisagez de voyager ou de déménager dans un autre pays, les médecins recommandent de planifier votre vol au cours du deuxième trimestre de la grossesse. Durant cette période, qui dure de 14 à 26 semaines, le corps de la future maman s’habitue aux changements hormonaux, ce qui permet de prendre l’avion sans risque pour la santé.

La femme ne ressent pas encore l'inconfort physique qui apparaît au milieu du troisième trimestre. Au second semestre, le ventre est légèrement proéminent, ce qui signifie que rien ne vous empêche de vous asseoir confortablement sur une chaise et de vous déplacer librement dans la cabine.

Au deuxième trimestre, les principaux organes du fœtus sont déjà formés et le risque de développer une hypertonie utérine chez une femme est réduit, ce qui réduit le risque de fausse couche. Il est donc conseillé à ceux qui souhaitent prendre l’avion de réserver leurs billets pendant ces périodes.

Troisième trimestre

La possibilité pour les femmes enceintes de prendre l’avion au troisième semestre dépend de leur bien-être. Si le risque d'accouchement prématuré n'est pas détecté lors de l'examen, que la femme se sent bien et que le médecin a approuvé le voyage, vous pouvez prendre l'avion.

Il n'est pas recommandé de prendre l'avion pendant les dernières étapes de la grossesse, c'est-à-dire que quatre semaines avant la date prévue de l'accouchement, vous devez vous abstenir de prendre l'avion. En raison du stress lié au décollage et à l'atterrissage d'un avion de ligne pendant cette période, le risque de livraison anticipée augmente plusieurs fois.

De nombreuses personnes trouvent inconfortable de voler au troisième trimestre en raison de leur ventre qui grossit. Il ne faut pas oublier que si une femme enceinte tombe malade à un stade ultérieur dans un avion, elle ne pourra pas recevoir de soins médicaux qualifiés en temps opportun. Par conséquent, afin d'éviter des conséquences négatives sur la santé, il est recommandé d'éviter de voler dans le troisième trimestre.

Important! Vous devez éviter de prendre l’avion à partir de la 32e semaine de grossesse.

Peurs communes

Un certain nombre de craintes liées au transport aérien s'accentuent pendant la grossesse. Les craintes courantes des femmes qui se préparent à devenir mères comprennent :

• changements brusques de pression;
• l'air raréfié ;
• naissance prématurée;
• effet sur les veines.

Les changements de pression pendant le décollage et l'atterrissage sont les sensations les plus désagréables que toute personne éprouve pendant un vol. Il est impossible de prédire comment telle ou telle femme réagira aux changements de pression lors du décollage et de l'atterrissage d'un avion de ligne. En règle générale, au cours du deuxième trimestre, l'inconfort est insignifiant et ne diffère pas des sensations ressenties par une femme lors des changements de pression dans un avion avant la grossesse. Aux stades ultérieurs, cela peut être dangereux pour le corps de la mère, c'est pourquoi les médecins ne recommandent pas de prendre l'avion à la fin du troisième trimestre.

Un air légèrement raréfié et une diminution de la concentration en oxygène dans la cabine de l'avion provoquent des désagréments mineurs. Les femmes enceintes craignent qu'en raison d'une diminution de la concentration d'oxygène dans leur sang, le bébé puisse développer un manque d'oxygène. Des recherches récentes menées par des scientifiques ont dissipé ces doutes, prouvant que l'hypoxie maternelle à court terme ne constitue pas une menace pour le fœtus.

Important! L'hypoxie est difficile pour le corps d'une femme souffrant d'anémie. Avec un tel diagnostic, il est absolument interdit de voler.

L’accouchement prématuré dans un avion est probablement la plus grande peur de toute femme enceinte. Oui, une situation stressante, une chute de pression et un air raréfié peuvent en effet provoquer la naissance d'un enfant plus tôt que prévu, mais seulement sous la condition d'un certain nombre de conditions préalables à un tel développement d'événements. Pour s'assurer qu'une femme ne risque pas d'accoucher tôt dans le ciel, il est nécessaire de consulter un médecin peu avant la date prévue du vol, de subir une échographie des organes pelviens et de mesurer la longueur du col de l'utérus. Si l'examen montre qu'il existe un risque d'accouchement prématuré, la femme doit être conservée à des fins de préservation. Cette condition est dangereuse même dans un environnement calme, sans parler de prendre l'avion pendant la grossesse.

Les thromboses, la stagnation du sang dans les veines et les varices sont autant de conséquences de troubles circulatoires dont le risque augmente plusieurs fois au cours de la grossesse. Sur les longs vols, rester assis tout le temps sur un siège peut en fait être nocif pour la santé, mais cela peut être évité en suivant quelques règles simples. Premièrement, vous devez éviter les boissons contenant de la caféine pendant le vol. Ils sont nocifs car ils retiennent l’eau dans le corps et peuvent provoquer un gonflement des membres inférieurs. Deuxièmement, vous devez porter des vêtements de compression spéciaux qui exerceront la pression nécessaire sur les veines.

En bonne santé! Des promenades de dix minutes en avion contribueront à améliorer la circulation sanguine dans les membres inférieurs.

La durée pendant laquelle une femme peut voler dépend des caractéristiques de sa grossesse et de son état de santé. Cette information doit être obtenue auprès d'un gynécologue.

Règles des compagnies aériennes

De nombreuses compagnies aériennes, essayant de se dégager de leurs responsabilités, imposent des restrictions sur les vols des femmes enceintes.

Pour voyager à bord des avions Aeroflot, une femme doit fournir un certificat de son gynécologue. Le document doit contenir le consentement du médecin pour le vol. Un tel certificat est nécessaire pour les femmes en fin de grossesse, s'il reste moins de quatre semaines avant l'accouchement. Dans ce cas, le certificat doit être délivré au plus tard une semaine avant la date du vol.

VIM-Avia exige un rapport médical indiquant qu'il n'y a aucun risque d'accouchement prématuré. Toutefois, les femmes enceintes ne sont autorisées à prendre l'avion que s'il reste au moins huit semaines avant la date prévue de l'accouchement.

VIM-Avia demande à la femme de signer un accord stipulant que la compagnie aérienne n'assume aucune responsabilité de l'état de la future mère et du fœtus pendant le vol, ainsi que des conséquences possibles.

Important! Si vous êtes à moins de quatre semaines de votre date d'accouchement, vous ne pouvez pas voyager en avion et de nombreuses compagnies aériennes n'autoriseront pas les femmes à embarquer si elles doivent accoucher très prochainement. De plus, les transporteurs n’autoriseront pas une femme enceinte à monter à bord de l’avion sans un certificat médical.

La compagnie aérienne la plus respectueuse envers les femmes enceintes est AirFrance, qui n'exige ni certificat ni rapport médical. Cependant, toute femme enceinte devrait consulter son médecin au sujet des risques possibles liés à un voyage aérien à long terme.

Contre-indications strictes

Les conditions et maladies suivantes constituent des contre-indications strictes au vol pendant la grossesse :

• anémie;
• augmentation du tonus utérin;
• grossesse multiple;
• augmentation de la pression artérielle;
• thrombophlébite;
• maladies cardiaques et pulmonaires;
• maladies inflammatoires des organes ORL.

Les vols sont également interdits aux femmes enceintes ayant subi une insémination artificielle. Avant de prendre l'avion, vous devez absolument consulter un gynécologue, quel que soit le stade de la grossesse.

Comment faciliter votre vol ?

Les quelques conseils suivants aideront une femme enceinte à mieux gérer un vol :

1. Lors du choix et de la réservation des billets, privilégiez les sièges situés au premier rang, car ils sont plus spacieux.
2. Pour réduire la charge sur la colonne cervicale, il est recommandé d'emporter avec vous un petit oreiller en forme de fer à cheval et de le placer sous votre tête pendant le vol.
3. Les vêtements de compression aideront à réduire le risque de gonflement des membres inférieurs et à éviter la stagnation du sang.
4. Pendant le vol, il est recommandé de se promener tranquillement autour de la cabine toutes les heures. Cela normalisera la circulation sanguine dans les membres inférieurs.
5. Pour réduire le gonflement des jambes et améliorer votre bien-être, il est recommandé de boire de l'eau propre et d'éviter les boissons contenant de la caféine. Boire beaucoup d’eau aidera également à réduire les nausées.

1. Si la grossesse est longue, les femmes éprouvent des envies fréquentes d'uriner. Dans ce cas, il serait judicieux de choisir un endroit proche des toilettes.
2. Si votre système immunitaire est affaibli, il est recommandé de prendre un masque médical dans l'avion. L’air raréfié d’une cabine d’avion constitue un environnement favorable à la propagation des infections virales.

En bonne santé! Que faut-il emporter avec soi dans l'avion pour faciliter le vol ? Emportez un oreiller confortable pour soutenir votre colonne vertébrale, des vêtements chauds et des vêtements de compression et voyagez confortablement.

Vous pouvez partir en voyage au plus tôt une semaine après l'accouchement. Ce délai passe à deux mois si la femme a subi une césarienne.

A tout moment, vous devez demander à votre médecin s'il est dangereux de prendre l'avion et s'il est possible de voyager sans risque pour la santé. Quel que soit le stade de la grossesse, une femme doit être prête à fournir un certificat d'un gynécologue l'autorisant à prendre l'avion. Par conséquent, même au deuxième trimestre, lorsque le risque de menace pour la santé de la femme et du fœtus pendant le vol est minime, il est recommandé de consulter un gynécologue et d'obtenir au préalable l'avis d'un médecin.

Vidéo

Il vaut la peine de mettre les points sur les i d’emblée : la grossesse en elle-même n’est pas une contre-indication au vol. Et en général, ce n'est pas une maladie. Mais néanmoins, la future mère, à un degré ou à un autre, doit tenir compte de sa position.

Informations générales sur le vol pendant la grossesse

Pour commencer, il convient de considérer que le déroulement de la grossesse très individuel toutes des femmes, vous ne pouvez donc pas vous référer à votre amie/sœur/belle-fille lorsque vous prenez une décision concernant un voyage. S'il n'était pas contre-indiqué de voler pendant la grossesse, cela ne veut pas dire que vous le pouvez aussi, et vice versa.

Si votre amie, par exemple, a passé toute sa grossesse au lit, il n'est pas du tout nécessaire que vous fassiez de même. Et votre amie la ballerine n'a pas abandonné ses études jusqu'à sa naissance. Ou votre sœur a participé activement à la danse de salon, a conquis l'Everest au septième mois ou a sauté en parachute - ne vous précipitez pas pour répéter ses records personnels.

Tout d’abord, considérez votre âge, votre état de santé actuel et la durée de votre grossesse. Tout va bien? Vos analyses sont telles que vous pouvez au moins les lancer dans l'espace ? Sentez-vous des ailes pousser derrière votre dos ?

Cependant, même dans ce cas, vous ne pouvez pas prédire la réaction de votre corps aux nouvelles conditions climatiques. Il est fort possible que, même si vous vous sentez bien dans votre climat habituel, vous vous sentiez pire lorsque vous partez, par exemple, en Tunisie.

De plus, n’oubliez pas que de nombreuses compagnies aériennes étrangères n’autorisent pas les femmes ayant une période de plus de six mois à bord de leurs avions. En règle générale, de votre part il faudra un certificat, qui devra indiquer la date approximative d'échéance et votre absence de contre-indications au vol. Cependant, dans les pays de la CEI, les entreprises sont plus fidèles.

De plus, nos agents de bord suivent même des cours de premiers secours lors de l'accouchement, apparemment de telles situations à bord des avions nationaux ne sont pas rares. D'ailleurs, c'est aussi une raison de réfléchir.

Tout ce qui est décrit ci-dessus n'est qu'un avertissement et non une interdiction catégorique de voler pendant la grossesse. Dans tous les cas, seul un médecin peut vous autoriser ou vous interdire de voler. Cependant, il vaut la peine d'étudier les contre-indications pour voler soi-même.

Dans quelles circonstances les femmes enceintes ne doivent-elles pas prendre l’avion ?

Il existe une opinion selon laquelle au début de la grossesse, voler constitue une menace pour le développement du fœtus, disent-ils, il est semé de toutes sortes de pathologies et de défauts. Soyons réalistes, cette affirmation n’a aucune base scientifique. Et pourtant, exactement courte période de temps est l’une des premières contre-indications au vol pendant la grossesse. Cela est dû au fait que pendant le décollage et l'atterrissage, le corps subit des changements brusques de pression, ce qui a des répercussions sur le tonus de l'utérus et peut provoquer une fausse couche, surtout si votre fœtus est situé bas.

En outre, l’hypertension artérielle menace le décollement de l’ovule ou du placenta. De plus, il ne serait pas superflu de déterminer la longueur du col par échographie. Si vous avez moins de 15 mm, il s'agit d'un risque potentiel d'accouchement prématuré.

Encore une fois, après le quatrième mois, vous devez avoir un certificat médical avec vous, sinon vous risquez de ne pas être autorisé à bord.

Les contre-indications sérieuses pour les femmes enceintes voyageant en avion sont diverses affections dont souffre la future mère. Si vous rencontrez phlébeurisme ou thrombophlébite , afin d'éviter des conséquences négatives, il vaut mieux refuser les longs trajets ou choisir un mode de transport alternatif.

Veuillez noter que si vos jambes sont enflées et engourdies, même une heure en position assise statique suffira pour que les complications commencent. Dans ce cas particulier, la seule chose pire que de voyager en avion est de voyager par la route, car là-bas vos déplacements seront non seulement limités, mais impossibles.

N'oubliez pas qu'à plus de 3000 m d'altitude, le niveau d'oxygène dans la cabine de l'avion diminue considérablement, ce qui constitue une menace potentielle pour l'enfant. Un excès de dioxyde de carbone dans le sang de la mère peut entraîner. Surtout si on vous a donné diagnostic d’« hypoxie fœtale chronique » ou de « rétention intra-utérine du fœtus » , vous ne pouvez pas voler dans un avion.

De plus, vous ne devriez pas voyager en avion si vous souffrez de graves toxicose, gestose, grossesse multiple, plus tard ou vous en avez profité la fécondation in vitro .

Dans quels cas les femmes enceintes sont-elles autorisées à prendre l’avion ?

Une objection légitime peut surgir : on dit que la grossesse en elle-même n'est pas un obstacle au vol, mais partout où l'on regarde, il n'y a que des contre-indications. En effet, de nombreuses femmes enceintes prennent l’avion en toute sécurité. Et la première indication pour voler est l'absence de toutes les contre-indications énumérées, et aussi si vous en parfaite santé . De plus, vous devez tenir compte de la durée de votre grossesse. Le plus adapté aux voyages deuxième trimestre .

Tous les organes vitaux de l'enfant sont formés à ce moment-là, et vous vous êtes déjà habitué à cette situation et avez étudié les réactions de votre corps. De plus, la future maman reste assez mobile au cours du deuxième trimestre, car il lui reste encore un laps de temps décent avant l'accouchement. Cette période est la plus favorable aux voyages en avion, car le risque de complications imprévues pour le bien-être de la future maman est minimisé.

Il existe des situations qui obligent une femme enceinte à monter à bord d'un avion, malgré la date prévue. S'il est impossible de reporter le vol, votre tâche est de le rendre aussi confortable que possible, et donc sûr.

Le meilleur de tout, bien sûr, voler en classe affaires . Il y a deux raisons à cela : physique et psychologique. Le premier est dû à des sièges larges et confortables, avec plus d'espace entre les rangées qu'en classe économique. De plus, il est interdit de fumer dans les cabines de classe affaires. Et dans la queue, le manque d'oxygène est particulièrement visible.

Il est également important que les agents de bord aient une attitude particulière envers les passagers de la classe affaires. Vous n'aurez pas à vous soucier de l'eau minérale ou du jus supplémentaire. Bien que cela semble faux, car le personnel doit prendre le même soin de tous les passagers, vous ne pouvez malheureusement pas compter sur l'attention accrue d'un agent de bord lorsque vous êtes assis en classe économique.

De plus, avant de monter à bord d'un avion, vous devez faire le plein de sédatifs si vous ressentez de l'anxiété pendant un vol.

Si vous avez un long vol à venir, ne soyez pas paresseux lève-toi et dégourdis tes jambes raides et retour. De plus, une promenade avant le vol, au moins autour de l'aéroport, sera utile. Si vous présentez des signes de varices, en particulier pendant une grossesse avancée, portez des chaussettes de contention.

Ça ne ferait pas de mal de l'emmener en voyage petit oreiller cervical et couverture . Une couverture supplémentaire, que l'agent de bord vous remettra, peut être placée sous le bas de votre dos. Cela vous aidera à trouver la position la plus confortable et à éviter les douleurs au dos et au cou.

Idéal pour voler tissu coupe ample fabriquée à partir de tissus naturels doux.

Ceinture de sécurité doit être attaché sous le ventre.

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