Comment survivre à un avortement. Comment survivre à un avortement pour raisons médicales : les conseils d'un psychologue. Symptômes qui caractérisent la dépression après un avortement

22.09.2019

Aujourd'hui, la question des relations, de la famille et du mariage est plus que jamais d'actualité. Les gens sont constamment à la recherche de l'âme sœur, construisant des relations brique par brique, recherchant la compréhension mutuelle et l'amour afin de trouver une union indestructible à l'avenir - une famille. Mais il y a un autre problème tout aussi important dans ce sujet - la grossesse. Quelqu'un attend cet état avec impatience, quelqu'un commence tout juste à penser aux enfants et quelqu'un d'autre n'est pas du tout prêt ou ne veut pas du tout avoir d'enfants.

Mais parfois il arrive qu'une femme doive Pour quelles raisons ? Ce que vous devez savoir sur

Motifs d'interruption de grossesse

S'il y a quelques décennies, une procédure telle que l'avortement n'était pas du tout pertinente, et quelque part elle était même interdite, aujourd'hui, les femmes se tournent de plus en plus vers les hôpitaux à ce sujet. Et il peut y avoir plusieurs raisons à cela :

L'une des principales raisons de l'avortement est le refus de devenir mère. Le plus souvent, ce problème concerne les jeunes filles, dont la vie prend encore de l'ampleur. Travail, études, emploi permanent - tout cela ne permet pas à la fille de devenir une mère à part entière. Et d'ailleurs, très souvent, les jeunes couples ne sont tout simplement pas prêts mentalement à une telle responsabilité, et donc leur première étape consiste à contacter un établissement médical.
La deuxième raison de l'avortement est l'incapacité de fournir une éducation décente au bébé à naître. Ce problème concerne déjà les personnes âgées qui viennent de commencer à construire une carrière et qui y sont complètement immergées. Et comme vous le savez, il faut beaucoup d'efforts, de temps et d'argent pour éduquer une personnalité indépendante. Les couples responsables préparent d'abord les conditions du futur bébé et ensuite seulement prennent une telle décision responsable - donner naissance ou ne pas donner naissance à un enfant.
Une autre situation désagréable pour une femme est la présence de maladies ou de pathologies graves. Malgré le fait que la plupart des maladies d'aujourd'hui peuvent être guéries ou au moins tellement affaiblies qu'une personne les oublie complètement, la future mère peut avoir de graves problèmes pendant la grossesse, ce qui peut entraîner une fausse couche. Comment survivre à un avortement forcé ? Cette situation est l'une des plus critiques, car dans ce cas, le plus souvent une femme veut tomber enceinte, mais ne le peut pas, et cela laisse une forte empreinte sur le psychisme d'une mère ratée.
Et le dernier problème non moins difficile est la situation où une fille déjà enceinte est obligée d'interrompre sa grossesse s'il y a des pathologies chez le fœtus. Bien sûr, lorsque des maladies graves sont détectées, chaque mère a le choix : maintenir la grossesse ou l'interrompre avant qu'il ne soit trop tard. Et chaque personne a une attitude individuelle face à cette question. Quelqu'un croit qu'un œuf qui vient de naître doit devenir un petit homme à part entière à l'avenir, même s'il est malade, et quelqu'un décide de se faire avorter pour ne pas tourmenter l'enfant et lui-même. Le choix ici est purement individuel, mais il n'y a qu'un seul fait - les femmes qui ont subi un avortement subissent un énorme choc nerveux qui n'est pas si facile à gérer.

Pourquoi considérons-nous chaque motif d'avortement avec autant de détails ? Le fait est que, quelle que soit la situation, après un avortement, chaque femme traverse une étape difficile de sa vie. Selon la raison de l'avortement, une fille peut soit survivre calmement à la procédure, soit plonger dans un état mental difficile - le syndrome post-avortement.

syndrome post-avortement

Le syndrome post-avortement est un trouble mental qui peut entraîner des conséquences plus profondes - dépression et apathie.

Les symptômes de ce trouble sont assez faciles à reconnaître. Ceux-ci inclus:

Pensées obsessionnelles pouvant entraîner anxiété, nervosité.
Diminution des performances, fatigue sans cause.
Refus d'être parmi les gens, désir de solitude.
Perte d'appétit, troubles du sommeil.
Diminution de la libido.

Il convient de noter que ce sont les principaux symptômes qui peuvent masquer des problèmes plus graves.

Quelles pourraient être les conséquences ?

L'une des conséquences courantes du syndrome post-avortement est la survenue de conflits dans les relations. Il n'est pas rare qu'une femme qui a avorté ait une aversion pour son partenaire, surtout si la décision d'interrompre la grossesse a été dictée par un homme. Mais même si la décision a été prise en commun, sans pression, ce problème peut quand même se manifester.

La cause des conflits n'est pas nécessairement un problème en psychologie féminine. Curieusement, mais un homme dans cette situation peut aussi être sujet au syndrome post-avortement. Cela n'indique pas la faiblesse de l'esprit de votre partenaire. Psychologiquement, un homme est également sujet aux sentiments, mais contrairement aux femmes, la moitié masculine de l'humanité essaie de ne pas montrer ses émotions.

Ainsi, parfois, le problème du syndrome post-avortement peut être un phénomène inattendu à la fois pour une femme et pour un homme, ce qui peut entraîner des problèmes relationnels.

Passons maintenant à la résolution de la question de savoir comment survivre à un avortement.

Résolution de problèmes indépendante

Vous pouvez aborder le problème de différentes manières. Et si vous commencez à remarquer des symptômes du syndrome post-avortement, n'ayez pas peur: il existe de nombreuses options pour faire face à ce problème.

L'excitation suscitée par l'opération au cours du premier mois survient chez 90% des femmes. C'est tout à fait normal, et cela ne vaut pas encore la peine de prendre l'excitation suscitée par le syndrome post-avortement. Cependant, il est nécessaire de normaliser la situation maintenant. Comment survivre seul à un avortement ?

Conversation intime

Tout d'abord, vous devez mentalement lâcher prise sur la situation. Qu'il s'agisse d'un avortement volontaire ou forcé. Cela peut sembler étrange, mais vous devez parler à votre bébé à naître. Comment faire?

Vous pouvez utiliser des images échographiques ou simplement imaginer le fœtus dans votre esprit. N'ayez pas peur d'être franc. À ce stade, il est très important de libérer vos émotions et vos sentiments vers l'extérieur. Vous pouvez demander pardon, dire pourquoi vous avez décidé de faire un tel pas ou ce qui vous a forcé à le faire. Dites tout ce qui vous passe par la tête.

Cela peut prendre beaucoup de temps, et peut-être même plus d'une fois, mais cette méthode est idéale pour aider à faire face à la dépression la première fois après l'opération.

Pour le corps féminin, il est particulièrement important d'observer la routine quotidienne. Faites attention à votre style de vie. Essayez de surveiller votre alimentation, mangez plus d'aliments contenant des vitamines et sortez plus souvent à l'extérieur. Essayez de vous coucher à l'heure et de travailler le moins possible.

Passez du temps avec votre proche et vos amis aussi souvent que possible, ne vous repliez pas sur vous-même. Dès que vous reviendrez au mode de vie habituel après un avortement, vous remarquerez que l'anxiété et la nervosité diminuent et que votre vie se remplit à nouveau de couleurs.

L'aide d'un proche

Chaque femme sait à quel point il est important de soutenir un être cher au quotidien. Inutile de dire à propos d'une telle situation que l'avortement, qui est en tout cas une intervention dans le corps féminin, qui peut devenir un grand stress. Même si vous utilisez les médicaments utilisés, ils ont généralement un effet important sur le fond hormonal du corps féminin, ce qui peut provoquer un trouble.

Dans une telle situation, la conversation et le soutien d'un être cher, qu'il s'agisse de votre conjoint ou simplement d'un être cher, sont plus que jamais nécessaires. C'est formidable si votre autre moitié elle-même comprend la gravité de votre situation et s'efforce d'être là. Mais n'ayez pas peur d'engager le dialogue par vous-même.

Parlez à vos proches. Expliquez que vous avez besoin de soutien et que vous devez parler. Parlez de vos peurs et de ce qui vous inquiète. Étudiez les histoires de couples qui ont avorté, parlez à des personnes qui ont vécu cela. Passez plus de temps ensemble, changez de décor pendant un moment - il suffit parfois de se promener dans le parc ou de visiter un lieu de loisirs culturels.

Une conversation de cœur à cœur avec votre homme apportera plus d'avantages qu'un dialogue avec une petite amie ou un parent. Après tout, c'est avec cette personne que vous êtes le plus étroitement lié, et il est également impliqué dans cette situation.

Contacter un spécialiste

Si vous commencez à remarquer que parler et l'auto-hypnose ne vous aident pas, les symptômes du syndrome post-avortement apparaissent de plus en plus, vous ne devriez pas hésiter. Comment survivre à un avortement si vous remarquez que vous ne pouvez pas vous débrouiller seule ? Vous devez contacter un spécialiste.

Gynécologue

Le premier médecin auquel vous devez vous adresser est le spécialiste qui a pratiqué votre opération ou votre gynécologue. Pourquoi faut-il commencer par ça ?

La cause la plus fréquente du syndrome post-avortement est un trouble hormonal. Pour cette raison, parfois une femme elle-même ne peut pas déterminer comment survivre à un avortement médicamenteux et pourquoi l'anxiété ne la quitte pas. Dans ce cas, une cure de médicaments et de vitamines prescrits aidera à normaliser l'état de votre corps, qui ne peut vous être prescrit que par un spécialiste après avoir étudié les analyses et les caractéristiques du corps féminin.

Psychothérapeute

Mais si votre médecin n'a pas trouvé de problèmes avec le corps, vous devez contacter un psychothérapeute et découvrir comment survivre psychologiquement à un avortement. Comment ce spécialiste peut-il vous aider ?

Tout d'abord, un psychothérapeute déterminera la racine de votre problème et vous dira comment survivre moralement à un avortement. Selon la gravité de la situation, le médecin prescrit certains médicaments (il peut s'agir de sédatifs ordinaires ou de médicaments à spectre d'action plus large) ou procède à une psychothérapie.

Sexologue

Et le dernier spécialiste que vous devez contacter est un sexologue. Comme l'avortement est une décision sérieuse pour les deux partenaires, cela cause souvent des problèmes dans la vie sexuelle. L'un de ces problèmes est, en d'autres termes, le manque d'attirance l'un pour l'autre. De plus, ce trouble peut se manifester à la fois chez un homme et chez une femme, vous devez donc contacter un spécialiste ensemble.

Le médecin peut vous prescrire des médicaments qui vous permettent non seulement de reprendre une activité sexuelle, mais également de régler les problèmes familiaux survenus après l'opération. Contacter un sexologue vous aidera à trouver la réponse à la question de savoir comment survivre au stress après un avortement.

Ne peut pas trop serrer

La dernière chose à dire à propos de ce problème est que beaucoup, pour une raison quelconque, ne veulent pas voir de médecins et essaient de faire face au problème par eux-mêmes jusqu'au bout. Mais n'oubliez pas que si au premier stade de l'anxiété vous ne pouviez pas la surmonter vous-même, vous ne devriez pas tarder à contacter un spécialiste. Plus vous tardez, plus les racines du problème s'approfondiront et il sera beaucoup plus difficile de les corriger. N'ayez pas peur de consulter des spécialistes. Plus tôt vous demanderez de l'aide, plus vite vous pourrez reprendre votre mode de vie normal.

Conclusion

Vous savez maintenant comment survivre à la dépression Même le problème le plus grave peut être résolu, l'essentiel est de ne pas avoir peur de chercher des solutions. Si vous vous demandez comment survivre à la dépression après un avortement, ne restez pas les bras croisés.

L'avortement médicamenteux cause un grand traumatisme à la psyché d'une femme, surtout si elle a été forcée de franchir cette étape sous l'influence des circonstances. Dans ce cas, il est incroyablement difficile de faire face aux conséquences psychologiques d'un avortement, et toutes les femmes ne peuvent pas le faire seules. Dans la question de savoir comment survivre à un avortement, vous ne pouvez pas compter uniquement sur le pouvoir de guérison du temps. Il faut être conscient de sa condition et travailler sur soi pour ne pas détruire sa vie.

Avortement pour raisons médicales : l'état psychologique d'une femme avant et après

Si le bébé a des pathologies graves ou si un diagnostic est posé qui menace la vie de la mère ou de l'enfant, la question se pose de prescrire un avortement. Lorsqu'il s'agit d'une grossesse désirée, les femmes subissent toutes sortes de recherches médicales dans l'espoir que le terrible diagnostic ne sera pas confirmé ou qu'il y aura une chance de sauver l'enfant.

Mais si un avortement médicamenteux est néanmoins prescrit, la femme se retrouve face à un terrible choix : avorter ou maintenir la grossesse, quelles qu'en soient les conséquences. Personne ne peut prendre cette décision à sa place et l'horreur qu'elle ressent est indescriptible.

L'interruption de grossesse pour raisons médicales est prescrite aux femmes à différents moments, et à tout moment l'expérience est très profonde. C'est un stress énorme, qui est souvent suivi d'une dépression. Les femmes sont dans une tension constante et dans un état hystérique. Il y a des questions auxquelles il est difficile de répondre : Pourquoi moi ? Qui est coupable ? Comment survivre à l'opération et des semaines après? Comment ne pas gâcher la relation avec votre mari? Quand ce cauchemar prendra-t-il fin ?

Deuil non reconnu

Dans la société, il n'est pas encore d'usage de traiter les enfants prématurés comme des êtres humains. La société ne donne pas à une femme le droit à la même souffrance qu'en cas de décès d'êtres chers. Par conséquent, les femmes sont souvent incomprises et se sentent immorales ou rejetées. Même si l'avortement a été forcé, c'est elle-même qui a pris la décision, et personne ne changera jamais ce fait.

Ressentir du chagrin dans une telle situation est normal. Lorsque la grossesse survient, des changements hormonaux commencent à se produire dans le corps de la femme, le préparant à une future maternité. Le corps se concentre sur la reproduction et l'instinct maternel prend le dessus sur l'esprit. Toute ingérence dans ce processus, et plus encore son interruption, nuit à la santé et laisse des cicatrices dans l'âme.

Les femmes doivent prendre une décision majeure et faire face à ses conséquences alors que les changements hormonaux et autres se poursuivent dans leur corps. Par conséquent, l'absence de sentiment de perte, de vide et de souffrance n'est pas normale, tant d'un point de vue psychologique que physiologique.

syndrome post-avortement

En médecine, il existe un "syndrome post-avortement", qui associe divers troubles physiologiques, psychosomatiques et psychologiques qui surviennent après un avortement.

Symptômes physiologiques

saignement;
un dysfonctionnement utérin, qui entraîne des fausses couches et des naissances prématurées lors de grossesses ultérieures ;
Irrégularités menstruelles;
maladies infectieuses.

Dans la pratique gynécologique, les cas de maladies réfractaires comme le cancer après un avortement ne sont pas rares, en raison d'un sentiment de culpabilité inexpérimenté.

Symptômes psychosomatiques

diminution de la libido ;
démangeaisons cutanées;
troubles du sommeil (insomnie, cauchemars, sommeil agité);
migraines sans cause;
douleurs abdominales et autres.

Symptômes psychologiques

culpabilité;
accès de colère et d'agressivité sans raison apparente ;
dépression;
anxiété, peurs, anxiété;
sentiment de vide intérieur, évanouissement émotionnel;
faible estime de soi et perte d'estime de soi;
pensées suicidaires et tentatives de suicide;
haine de soi ou des hommes;
évitement de la réalité (alcoolisme ou toxicomanie);
la nécessité de compenser la perte d'un enfant en donnant naissance au suivant, ou inversement, la peur de la grossesse ;
sautes d'humeur fréquentes, et autres.

Bien sûr, le syndrome n'apparaît pas chez toutes les femmes. Mais les femmes qui ont dû interrompre une grossesse pour des raisons médicales sont à risque, en particulier celles qui ont un psychisme instable, n'acceptent pas l'avortement pour des raisons religieuses ou se font opérer ultérieurement.

Les étapes de l'expérience après un avortement

Après un avortement, vous pouvez souffrir profondément à l'intérieur, ou vice versa, perdre le contrôle de vos émotions. Mais peu importe la douleur que vous ressentez, vous n'êtes pas seul. Des millions de femmes souffrent comme vous et retrouvent une vie normale après avoir interrompu une grossesse, après avoir traversé toutes les étapes pour vivre les conséquences d'un avortement.

Soulagement

Vous pouvez ressentir un soulagement après l'opération, aussi sacrilège que cela puisse paraître. Vous avez traversé le pire et il n'y a plus rien à décider.

auto-justification

"J'ai été obligé de le faire." "J'ai dû subir un avortement médicamenteux pour survivre." "J'ai avorté parce que sinon j'aurais condamné mon enfant à la souffrance." Ce sont tous des faits et vous ne devriez pas les nier. Le déni et l'autoflagellation retarderont le processus de guérison. Si vous ne vous donnez pas la possibilité de justifier vos actes par leurs véritables raisons, vous risquez de vous précipiter dans la dépression et le suicide.

Prise de conscience et choc

La réalisation de ce qui s'est passé ne vient pas immédiatement et provoque une douleur insupportable. Beaucoup perçoivent cela comme le meurtre d'un bébé tant attendu et ne savent pas comment vivre avec. Il y a un risque de rester coincé entre la deuxième et la troisième étape, en revenant constamment à essayer de se justifier. Pour survivre à cette étape, vous devez reconnaître la réalité et accepter la responsabilité (à ne pas confondre avec la culpabilité !).

Colère et dépression

C'est la période la plus douloureuse, où la souffrance vous frappe de toutes ses forces. Vous ressentez de la colère, une profonde tristesse, de la dépression, vous vous sentez comme un traître. À ce stade, la probabilité de suicide augmente. La vie semble sans espoir. Beaucoup d'émotions négatives font rage en vous : rage, culpabilité, remords, haine de soi, insomnie, cauchemars, souvenirs douloureux. Pendant cette période, il y a un risque d'entrer par effraction dans la drogue ou l'alcool dans l'espoir de combler le sentiment de vide intérieur et de soulager la douleur. Vous pouvez commencer à douter du diagnostic et vous repentir d'avoir avorté. À ce stade, l'aide professionnelle ou le soutien des proches est très important.

Acceptation et pardon

Pour terminer le processus, vous devez vous pardonner et pardonner aux autres. Vous devez travailler sur vous-même chaque jour, en vous débarrassant petit à petit de la colère, de la tristesse et de la culpabilité. Si vous ne lâchez pas ces émotions, elles vous détruiront. Acceptez que cela fasse partie de votre vie, de votre expérience, qui restera avec vous pour toujours.

De graves souffrances mentales peuvent survenir immédiatement après un avortement ou après un certain temps, mais il arrive aussi qu'elles surviennent après quelques années. Le plus souvent, le moment critique tombe sur la période de 2 à 5 ans après l'avortement. Parfois, une femme ne peut oublier son chagrin jusqu'à la fin de ses jours. Survivre à une telle tragédie n'est pas facile, mais la vie continue et il faut le faire.

Restez réel. Le plus difficile est de faire face à la vérité et de comprendre que cela vous est arrivé à vous et à votre enfant. Vous avez eu un avortement médicamenteux. Acceptez ce fait. Votre souffrance est un signe sain que vous êtes conscient de ce qui s'est passé. Pour guérir les blessures émotionnelles, vous devez reconnaître leur existence et la raison de leur apparition.
Ne cachez pas vos sentiments. Cri. C'est bien mieux que de cacher le chagrin au plus profond de vous-même. La douleur ne disparaîtra pas d'elle-même et les larmes non versées trouveront tôt ou tard une issue dans les maladies et les troubles nerveux, tout comme une écharde profonde qui purifie.
Cherchez du soutien. Si vous voulez vous cacher de tout le monde et être seul avec votre chagrin, vous avez parfaitement le droit de le faire, mais n'en faites pas un mode de vie. Une personne est un être social, et il lui est plus facile de se remettre d'une perte lorsqu'elle se sent soutenue. Partagez vos sentiments avec vos proches qui peuvent respecter votre perte et partager votre chagrin. Demandez l'aide d'un psychologue. Inscrivez-vous à un groupe de soutien ou discutez sur des forums avec des femmes qui ont vécu un malheur similaire.
Pardon. C'est la partie la plus difficile. La colère envers vous-même et envers les autres personnes impliquées dans un avortement est normale. Pour vous pardonner, vous devez d'abord pardonner aux autres, pardonner au destin de vous avoir enlevé ce bonheur éphémère. Après avoir traversé cela, il vous sera plus facile de vous pardonner.
Ne laissez personne négliger vos sentiments ou prendre votre chagrin à la légère. Vous avez le droit de souffrir. Vous avez perdu un enfant.

Au tout début du chemin du rétablissement, vous devez réaliser que vous ne pouvez aider que ceux qui veulent de l'aide et qui en recherchent.

Repentir et rachat

Une partie importante de la guérison est la repentance et l'expiation. En prenant la responsabilité de la tragédie, demandez pardon au bébé à naître. Le type de repentance dans votre cas dépend de vos croyances religieuses et morales. Souvenez-vous qu'un repentir sincère doit être suivi d'une expiation. Aidez ceux qui ont besoin de soutien - les orphelins ou les enfants malades, les personnes âgées, les animaux abandonnés. L'essentiel est que vous soyez guidé non pas par le désir de payer, mais par l'intention sincère d'être utile et l'empathie.

Le temps guérit, mais cette période doit être vécue.

Indications médicales
Comment les médecins prennent-ils la question ?
syndrome post-avortement
Comment faire face?

Les femmes sont envoyées se faire avorter pour des raisons médicales à différents stades de la grossesse, mais l'âge du fœtus a peu d'effet sur la gravité de l'expérience. Psychologiquement, il est très difficile de faire face à cet événement, mais c'est possible. Cependant, tout est en ordre, vous devez d'abord déterminer dans quels cas un avortement est indiqué pour des raisons médicales:

Et ça pas une liste complète des maladies pour lesquelles l'avortement est indiqué. Toute cette liste est unie par une chose - la menace pour la vie de la mère et, par conséquent, le bébé à naître. En savoir plus sur les indications médicales de l'avortement ici.

Dans tous les cas, la décision concernant la maternité est prise par la femme elle-même. Avant d'offrir une option d'avortement, il est nécessaire de tenir une consultation de médecins. Celles. La «peine» est prononcée non seulement par un gynécologue, mais également par un spécialiste spécialisé (oncologue, thérapeute, chirurgien), ainsi que par le chef d'un établissement médical. Ce n'est qu'après que tous les experts sont arrivés au même avis qu'ils peuvent offrir une telle option. Et même dans ce cas, la femme a le droit de décider elle-même d'accepter ou de maintenir la grossesse. Si vous êtes sûr que le médecin n'a pas consulté d'autres spécialistes, vous avez le droit d'écrire une plainte au médecin-chef concernant un agent de santé particulier.

Naturellement, vous devez confirmer le diagnostic dans différentes cliniques et avec différents spécialistes. Si les avis convergent, la décision vous appartient. Prendre cette décision est difficile, mais parfois nécessaire. Vous pouvez lire sur l'avortement à différents moments dans d'autres articles sur notre site Web. Vous pouvez également vous familiariser avec la procédure de divers avortements, ainsi que leurs conséquences.

Critiques de femmes qui ont subi un avortement pour des raisons médicales :

Mila :

J'ai dû interrompre ma grossesse pour des raisons médicales (le bébé avait une malformation fœtale et un mauvais double test). L'horreur que j'ai vécue est impossible à décrire, et maintenant j'essaie de m'en remettre ! Je pense maintenant comment décider la prochaine fois et ne pas avoir peur!? Je veux demander conseil à ceux qui ont été dans une situation similaire - comment sortir d'un état de dépression ? Maintenant, j'attends l'analyse qui a été faite après l'interruption, alors, probablement, je devrai aller chez un généticien. Dites-moi, quelqu'un sait-il quel type d'examens doivent être effectués et comment planifier la prochaine grossesse?

Nathalie :

Comment puis-je survivre à une interruption artificielle de grossesse pour raisons médicales à une date ultérieure - 22 semaines (deux malformations congénitales et graves chez un enfant, dont une hydrocéphalie du cerveau et plusieurs vertèbres manquaient) ? C'est arrivé il y a un mois, et je me sens comme l'assassin de mon enfant tant attendu, je ne peux pas le supporter, profiter de la vie, et je ne suis pas sûre de pouvoir être une bonne mère à l'avenir ! J'ai peur de répéter le diagnostic, je souffre de désaccords plus fréquents avec mon mari, qui s'est éloigné de moi et cherche à se faire des amis. Que puis-je faire pour me calmer et sortir de cet enfer ?

Valentin:

L'autre jour, j'ai dû apprendre ce qu'est "l'avortement"... sans le vouloir. A la 14ème semaine de grossesse, une échographie a révélé un kyste sur tout le ventre du bébé (le diagnostic n'est pas compatible avec sa vie ! Mais c'était ma première grossesse, souhaitée, et tout le monde attendait le bébé avec impatience). Mais hélas, il faut avorter + longtemps. Maintenant je ne sais plus comment gérer mes émotions, les larmes coulent à flots au premier rappel d'une grossesse antérieure et d'un avortement vécu...

Irine :

J'ai eu une situation similaire: ma première grossesse s'est terminée par un échec, tout semblait aller bien, à la première échographie, ils ont dit que le bébé était en bonne santé et que tout était normal. Et lors de la deuxième échographie, alors que j'étais déjà enceinte de 21 semaines, il s'est avéré que mon garçon avait un gastroschisis (les anneaux intestinaux se développent à l'extérieur du ventre, c'est-à-dire que le bas du ventre ne s'est pas développé ensemble) et j'ai été induit au travail. J'étais terriblement inquiète et toute la famille était en deuil. Le médecin m'a dit que la prochaine grossesse ne pouvait avoir lieu que dans un an. J'ai repris des forces, je me suis ressaisie et après 7 mois, j'étais à nouveau enceinte, mais la peur pour le bébé, bien sûr, ne m'a pas quittée. Tout s'est bien passé et il y a 3 mois, j'ai donné naissance à une fille, en parfaite santé. Alors, les filles, tout ira bien pour vous, l'essentiel est de vous ressaisir et de survivre à ce terrible moment de la vie.

Alyona :

Je dois interrompre la grossesse pour des raisons médicales (de la part du fœtus - malformations irréparables graves du système musculo-squelettique). Cela ne peut être fait qu'après cinq ou six semaines, car il s'est avéré que cela était nécessaire alors que j'étais déjà à la 13e semaine, et à ce moment-là, il n'était plus possible d'avorter, et d'autres méthodes possibles pour mettre fin à une grossesse ne deviennent disponibles qu'à partir de 18-20 semaines. C'était ma première grossesse, désirée.

Naturellement, mon mari est également inquiet, essayant de soulager la tension dans un casino, dans un alcool ... Je le comprends dans le principe, mais pourquoi choisit-il ces méthodes s'il sait très bien qu'elles sont inacceptables pour moi ?! Par cela, il me blâme pour ce qui s'est passé et essaie de m'offenser si implicitement ? Ou se blâme-t-il et essaie-t-il ainsi de s'en remettre plus facilement ?

Moi aussi, je suis en tension constante, au bord de l'hystérie. Je suis constamment tourmenté par des questions, pourquoi avec moi ? Qui est à blâmer? Pourquoi est-ce? Et la réponse ne peut être reçue que dans trois ou quatre mois, si en principe elle peut être reçue ...

J'ai peur de l'opération, j'ai peur que la situation ne se sache dans la famille et je devrai endurer leurs paroles sympathiques et leurs regards accusateurs. J'ai peur de ne plus vouloir prendre le risque d'essayer d'avoir des enfants. Comment traverser ces quelques semaines ? Ne pas se détacher, ne pas détruire les relations avec son mari, éviter les problèmes au travail ? Le cauchemar prendra-t-il fin dans quelques semaines ou n'est-ce que le début d'un nouveau ?

La décision est prise, l'avortement est fait et rien ne peut être retourné. C'est à ce moment que commencent divers types de symptômes psychologiques, appelés en médecine traditionnelle le «syndrome post-avortement». Il s'agit d'une série de symptômes de nature corporelle, psychosomatique et mentale.

manifestations corporelles les syndromes sont :

saignement;
maladies infectieuses;
dommages à l'utérus, entraînant par la suite une naissance prématurée, ainsi que des fausses couches spontanées;
cycle menstruel irrégulier et problèmes d'ovulation.

Souvent, dans la pratique gynécologique, il y avait des cas de maladies oncologiques dans le contexte d'un avortement antérieur. Cela est dû au fait que le sentiment constant de culpabilité affaiblit le corps d'une femme, ce qui conduit parfois à la formation de tumeurs.

Psychosomatique"syndrome post-avortement":

très souvent après un avortement, il y a une diminution de la libido chez les femmes;
les troubles sexuels peuvent également se manifester sous la forme de phobies dues à une grossesse antérieure ;
troubles du sommeil (insomnie, sommeil agité et cauchemars);
migraines inexpliquées;
douleur dans le bas-ventre, etc.

La nature psychosomatique de ces phénomènes entraîne également de tristes conséquences. Par conséquent, il est nécessaire de prendre des mesures opportunes dans la lutte contre ces symptômes.

Et enfin, la nature la plus étendue des symptômes - psychologique:

sentiments de culpabilité et de regret;
manifestations d'agression inexpliquées;
sentiment de "mort spirituelle" (vide à l'intérieur);
dépression et sentiments de peur;
faible estime de soi;
pensées suicidaires;
évitement de la réalité (alcoolisme, toxicomanie);
sautes d'humeur fréquentes et pleurs sans cause, etc.

Et encore une fois, ce n'est qu'une liste incomplète des manifestations du "syndrome post-avortement". Bien sûr, on ne peut pas dire que toutes les femmes le vivent de la même manière, certaines femmes le vivent immédiatement après un avortement, alors que pour d'autres il peut n'apparaître qu'après un certain temps, voire après plusieurs années. Il convient de noter qu'après la procédure d'avortement, non seulement la femme souffre, mais aussi son partenaire, ainsi que des personnes proches.

Alors, comment faire face à cette situation si vous êtes directement confronté à ce phénomène, ou comment aider un autre proche à faire face à la perte ?

Pour commencer, réalisez que vous ne pouvez aider qu'une personne qui veut (lire - cherche) de l'aide. Besoin de face à la réalité. Réaliser que cela s'est produit, que c'était son enfant (quelle que soit la durée de l'avortement).
Maintenant tu as besoin accepter une autre vérité- tu l'as fait. Acceptez cette réalité sans excuses ni accusations contre vous.
Et maintenant vient le moment le plus difficile - pardonner. Le plus difficile est de vous pardonner, vous devez donc d'abord pardonner aux personnes qui y ont participé, pardonner à Dieu de vous avoir envoyé une joie aussi éphémère, pardonner à l'enfant en tant que victime des circonstances. Et après avoir réussi à faire face à cela, n'hésitez pas à passer à autre chose pour vous pardonner.

Tout d'abord, parlez. Parlez à votre famille et à vos amis proches, parlez jusqu'à ce que vous vous sentiez mieux. Essayez de ne pas être seul avec vous-même afin de ne pas avoir le temps de « régler » la situation. Dans la mesure du possible, sortez dans la nature et dans les lieux publics où vous êtes socialement à l'aise ;
Assurez-vous de soutenir votre partenaire et vos proches. Parfois, le confort est plus facile à trouver en prenant soin des autres. Comprenez que non seulement pour vous cet événement est moralement difficile à survivre ;
Hautement recommandé contacter un spécialiste(psychologue). Dans les moments les plus difficiles, nous avons besoin d'une personne qui saura nous écouter et traiter objectivement la situation. Pour beaucoup de gens, cette approche les ramène à la vie.
Contactez le centre de soutien à la maternité de votre ville (vous pouvez voir la liste complète des centres ici -
De plus, il y a des organisations spéciales(y compris les organisations à l'église) qui soutiennent les femmes dans ce moment difficile de la vie. Si vous avez besoin de conseils, appelez 8-800-200-05-07 (hotline avortement, les appels depuis n'importe quelle région sont gratuits), ou visiter des sites:

http://semya.org.ru/motherhood/index.html
http://www.noabort.net/node/217
http://www.aborti.ru/after/
http://www.chelpsy.ru/places

Surveillez votre santé. Suivez strictement les instructions de votre médecin et maintenez une hygiène personnelle. Ce n'est pas triste, mais votre utérus souffre maintenant avec vous, c'est littéralement une plaie ouverte où une infection peut facilement se développer. Assurez-vous de consulter un gynécologue pour éviter l'apparition de conséquences;
À présent pas le meilleur moment en savoir plus grossesse. Assurez-vous de coordonner avec votre médecin un remède de protection, vous en aurez besoin pendant toute la période de récupération;
Préparez-vous pour un avenir positif. Croyez-moi, la façon dont vous traverserez cette période difficile déterminera votre avenir. Et si vous faites face à ces difficultés, à l'avenir, vos expériences deviendront ternes et ne seront pas une plaie ouverte sur votre âme;
Nécessairement découvrir de nouveaux passe-temps et intérêts. Que ce soit n'importe quoi, tant que cela vous apporte de la joie et vous encourage à aller de l'avant.

Face à un problème, nous voulons prendre du recul et être seuls avec notre chagrin. Mais ce n'est pas le cas - vous devez être parmi les gens et vous éloigner de l'introspection. L'homme est un être social, il lui est plus facile de s'en sortir lorsqu'il est soutenu. Trouvez du soutien dans votre malheur !

Ni dans le lexique, ni dans l'esprit d'une femme rêvant d'un bébé, il n'y a pas de place pour le mot "avortement". Cependant, cette phrase ne se termine, hélas, pas par une grossesse désirée.

Le terme «avortement» fait référence à l'interruption de grossesse jusqu'à 28 semaines, à compter du jour où la dernière menstruation a commencé (une distinction est faite entre l'avortement précoce et tardif - jusqu'à 12 ou de 12 à 28 semaines, respectivement). Après 28 semaines, l'interruption de grossesse est appelée "naissance prématurée". L'avortement peut être spontané (fausse couche) ou provoqué. Parlons du second. Et nous n'aborderons que le thème de l'avortement pour raisons médicales.

Il est possible d'interrompre une grossesse pour des raisons médicales quel que soit l'âge gestationnel et strictement dans un hôpital multidisciplinaire. L'arrêté du ministère de la Santé et du Développement social de la Fédération de Russie du 3 décembre 2007 N 736 "Sur l'approbation de la liste des indications médicales pour l'interruption artificielle de grossesse" a présenté une liste de maladies en présence desquelles il est souhaitable d'interrompre la grossesse.

En d'autres termes, si la poursuite de la grossesse ou l'accouchement ultérieur entraîne une détérioration de l'état de la femme, y compris une menace pour sa vie, les médecins peuvent suggérer d'interrompre la grossesse. Un autre groupe de raisons est la détection d'anomalies fœtales ou la détection de la non-viabilité fœtale par le diagnostic prénatal.

Il existe quatre types d'avortement : l'avortement médicamenteux, qui se fait avec des médicaments jusqu'à 6 semaines ; mini-avortement (aspiration sous vide) jusqu'à 5 semaines ; chirurgical (avortement chirurgical), réalisé sous forme de curetage de la cavité utérine; l'accouchement artificiel, qui a lieu au troisième trimestre, suit le mécanisme de l'accouchement conventionnel et se termine par un curetage.

Que devrait savoir une femme à qui l'on propose d'interrompre une grossesse ? Premièrement, selon la législation de la Fédération de Russie (document "Sur la protection de la santé des citoyens" du 22 juillet 1993, article 36 "Interruption artificielle de grossesse") : "Toute femme a le droit de décider en toute indépendance de la question de la maternité." Deuxièmement, un verdict tel qu'une interruption de grossesse ne peut être rendu après avoir examiné la patiente dans un hôpital que par un conseil du médecin traitant, un spécialiste spécialisé (thérapeute, chirurgien, oncologue, etc.) et le chef de l'établissement médical. Autrement dit, le médecin de la clinique prénatale n'a pas le droit de prendre de telles décisions ou de persuader une femme de se faire avorter. Hélas, l'image est quand une femme en bonne santé vient à une représentation au LCD, et là, on lui dit: «De toute façon, tu ne peux pas le supporter. Pouvez-vous interrompre ? », est décrit de plus en plus souvent par les femmes enceintes. En cas de situation similaire, rédiger une déclaration adressée au médecin responsable de la consultation avec une plainte contre un médecin en particulier.

Cependant, si le diagnostic est confirmé (et confirmé par plusieurs spécialistes), afin de sauver sa vie et sa santé, ainsi que la possibilité d'accoucher à l'avenir, il faut accepter le verdict des médecins. Je voudrais souhaiter aux femmes qui ont traversé cette épreuve de ne pas baisser les bras, de ne pas se replier sur elles-mêmes, de ne pas refuser l'aide de proches ou de psychologues et de croire que vous pourrez connaître le bonheur de la maternité, fût-ce un peu plus tard.

En médecine, il existe un "syndrome post-avortement", qui associe divers troubles physiologiques, psychosomatiques et psychologiques qui surviennent après un avortement.

Dans la pratique gynécologique, les cas de maladies réfractaires comme le cancer après un avortement ne sont pas rares, en raison d'un sentiment de culpabilité inexpérimenté.

Symptômes psychologiques

culpabilité;
accès de colère et d'agressivité sans raison apparente ;
dépression;
anxiété, peurs, anxiété;
sentiment de vide intérieur, évanouissement émotionnel;
faible estime de soi et perte d'estime de soi;
pensées suicidaires et tentatives de suicide;
haine de soi ou des hommes;
évitement de la réalité (alcoolisme ou toxicomanie);
la nécessité de compenser la perte d'un enfant en donnant naissance au suivant, ou inversement, la peur de la grossesse ;
sautes d'humeur fréquentes, et autres.

Les étapes de l'expérience après un avortement

Vous pouvez ressentir un soulagement après l'opération, aussi sacrilège que cela puisse paraître. Vous avez traversé le pire et il n'y a plus rien à décider.

Restez réel. Le plus difficile est de faire face à la vérité et de comprendre que cela vous est arrivé à vous et à votre enfant. Vous avez eu un avortement médicamenteux. Acceptez ce fait. Votre souffrance est un signe sain que vous êtes conscient de ce qui s'est passé. Pour guérir les blessures émotionnelles, vous devez reconnaître leur existence et la raison de leur apparition.
Ne cachez pas vos sentiments. Cri. C'est bien mieux que de cacher le chagrin au plus profond de vous-même. La douleur ne disparaîtra pas d'elle-même et les larmes non versées trouveront tôt ou tard une issue dans les maladies et les troubles nerveux, tout comme une écharde profonde qui purifie.
Cherchez du soutien. Si vous voulez vous cacher de tout le monde et être seul avec votre chagrin, vous avez parfaitement le droit de le faire, mais n'en faites pas un mode de vie. Une personne est un être social, et il lui est plus facile de se remettre d'une perte lorsqu'elle se sent soutenue. Partagez vos sentiments avec vos proches qui peuvent respecter votre perte et partager votre chagrin. Demandez l'aide d'un psychologue. Inscrivez-vous à un groupe de soutien ou discutez sur des forums avec des femmes qui ont vécu un malheur similaire.
Pardon. C'est la partie la plus difficile. La colère envers vous-même et envers les autres personnes impliquées dans un avortement est normale. Pour vous pardonner, vous devez d'abord pardonner aux autres, pardonner au destin de vous avoir enlevé ce bonheur éphémère. Après avoir traversé cela, il vous sera plus facile de vous pardonner.
Ne laissez personne négliger vos sentiments ou prendre votre chagrin à la légère. Vous avez le droit de souffrir. Vous avez perdu un enfant.

Au tout début du chemin du rétablissement, vous devez réaliser que vous ne pouvez aider que ceux qui veulent de l'aide et qui en recherchent.

Cela fait deux mois depuis ce cauchemar - une grossesse médicalement interrompue à 20 semaines. Je peux et je veux enfin en parler - peut-être que ma triste histoire aidera quelqu'un qui se trouve dans une situation similaire. À un moment donné, j'ai fouillé tout Internet à la recherche d'informations sur cette procédure, mais dans le cas, je n'ai trouvé que des grains. La grossesse était planifiée et très désirée. Nous savions déjà que nous attendions une fille. Ma fille aînée a rêvé de sa sœur et a embrassé son ventre. Mais... À 18 semaines et 6 jours, je suis allé pour une deuxième échographie planifiée, au cours de laquelle le médecin a suspecté que quelque chose n'allait pas avec le cœur du bébé et a diagnostiqué au préalable un SGLOS. Hélas, le médecin était très bon et il y avait très peu d'espoir d'erreur. C'est l'une des malformations cardiaques les plus graves, dans laquelle la moitié gauche du cœur n'est pratiquement pas développée. Ces enfants meurent 2-3 jours après la naissance. Des opérations sont effectuées, mais elles en ont besoin d'au moins trois, et le taux de survie est très faible, vous pouvez compter les histoires heureuses avec ce diagnostic sur les doigts, et même alors - les enfants grandissent comme gravement handicapés et on ne sait pas combien de temps ils vivront... Par conséquent, ils se sont préparés au pire. Je n'écrirai pas sur l'état moral, seulement sur le fond. J'ai reçu mon diagnostic vendredi. Après un week-end angoissant, une semaine infernale de voyages chez les médecins a commencé - nous avons visité MONIIAG pour une échographie, puis - à Bakulevka (merci beaucoup d'avoir accepté de me voir deux jours après l'appel. La file d'attente a duré deux semaines ...). Sauf si j'étais dans le complexe résidentiel - je ne voulais vraiment pas passer un temps précieux à faire la queue, et même dans une foule de femmes enceintes: ((Partout où le diagnostic a été confirmé. Je n'ai plus regardé l'échographe - c'est insupportable ... A Bakulevka, ils ont dit sans ambages - le diagnostic est extrêmement défavorable et il est recommandé d'interrompre la grossesse. De plus, il faut être à l'heure avant 21 semaines. Et puis toute la quête a commencé. Il est impossible de simplement mettre fin à une grossesse pendant une longue période - pour cela, vous devez obtenir l'avis d'une consultation de médecins de Bakulevka. Ils ont fait une échographie à Bakulevka, mais sans l'avis de leur chirurgien, il n'est pas valide et le chirurgien n'arrivera qu'en deux jours. Ainsi, nous nous sommes retrouvés dans les limbes et avons décidé de commencer à chercher une clinique pour le moment. Parce que chaque jour était un cauchemar - mon estomac, j'étais déjà perceptible par les autres et je vivais avec lui, sachant que ma grossesse était vouée à l'échec. , est incroyablement dur ... Et l'enfant poussait déjà activement, j'ai essayé de ne pas remarquer que je Opportunités. Après avoir lu sur Internet les horreurs des interruptions ultérieures dans les maternités publiques en direction du complexe résidentiel, ils ont immédiatement décidé de donner de l'argent, à condition que toute la procédure se déroule sans heurts et sans tourments inutiles. .. Mais il s'est avéré que ce n'était pas facile du tout. Des amis m'ont conseillé de contacter le PMC à Sébastopol. Là, j'étais sous le choc d'une conversation avec la responsable - elle a jeté un coup d'œil sur la pile de mes échographies et m'a directement dit que la politique de leur centre est la lutte pour la fertilité, et je veux en quelque sorte le contraire ... Comme si c'est mon désir le plus profond, bon sang ... Et elle a également dit qu'ils ne voudraient probablement pas m'emmener n'importe où pour de l'argent, car la procédure est dangereuse et responsable, et seulement au lieu d'enregistrement, ils n'ont pas le droit de me refuser. Il est difficile de décrire mon état à ce moment-là, pour être honnête. Nous sommes allés au TsPSIR en face - la même réponse. D'une manière ou d'une autre, à partir des histoires sur le réseau, ils ont réalisé qu'à Moscou il n'y avait qu'une seule maternité, où des gens comme moi sont envoyés - le 36e et dans la région - à la maternité de Lyubertsy (le fait est que je suis enregistré à Moscou, mais j'habite dans la banlieue la plus proche et je suis rattaché au complexe résidentiel régional, c'est-à-dire que je peux théoriquement choisir où aller). Mais je ne voulais catégoriquement pas d'expériences avec la médecine gratuite. Il restait une autre option - le centre de Kulakov sur Oparina, il semble que l'une des connaissances des connaissances y ait été interrompue ultérieurement. Nous avons tenté notre chance, signé avec un obstétricien-gynécologue là-bas. Et - à propos d'un miracle! Nous sommes tombés entre les mains d'un merveilleux spécialiste qui est devenu mon ange gardien (pour ne pas dire le contraire) - Lomova Natalya Anatolyevna. À ce moment-là, j'étais déjà dans ma 19e semaine et le délai était critique, il s'est avéré. Quelques jours de plus - et ils ne m'auraient pas pris. Jeudi, nous l'avons rejointe et lundi, nous étions déjà hospitalisés. Natalya Anatolyevna a elle-même rassemblé le conseil et a reçu le morceau de papier convoité avec toutes les signatures. Et elle a donné une liste de tests qui doivent être passés strictement au centre de Kulakov. Elle a décrit comment se déroulerait la procédure elle-même - je me couche le lundi, j'accouche le mardi et le mercredi-jeudi, ils vont déjà me libérer. Après des histoires sur le net sur des accouchements douloureux pendant trois jours (en plein dans le service général) et l'attitude pahab des médecins, cela semblait fantastique. Vendredi, ils ont passé tous les tests et ont fait une autre échographie, déjà à Kulakov - une échographie experte, avec la participation de deux professeurs. Le diagnostic et la description du défaut ont pris cinq lignes ... Et encore plus convaincu que personne ne peut aider cet enfant s'il est né. Le lundi à 9 heures du matin, j'ai été admise au 2e service d'obstétrique. Il y a des femmes atteintes de diverses pathologies après l'accouchement, et plusieurs salles doubles pour femmes enceintes sont affectées à la préservation. Ils y mettent des gens comme moi. C'est bien qu'il n'y ait pas d'enfants dans ce département, bien qu'ils soient amenés aux mères pour être nourris six fois par jour. À de tels moments, il ne reste plus qu'à se cacher dans la salle. Une fille avec le même problème a été admise dans ma chambre le lendemain. Ils essaient de ne pas coucher avec des femmes ordinaires en travail, tout le monde comprend ... Lundi, j'ai dû prendre trois pilules - à 16, 20 et 24 heures. Méphipristone, semble-t-il. Pour ramollir le CMM. C'est la première étape. À 6 et 9 heures du matin mardi, j'ai dû sucer une autre pilule (je ne me souviens plus comment elle s'appelait) - pour commencer les contractions. Certains ont mis des bâtonnets de varech pour un adoucissement supplémentaire, je n'en ai pas eu besoin (c'est ma deuxième naissance). Après 9 heures, mon estomac a commencé à me faire très mal, puis lentement la douleur est devenue périodique - de rares contractions ont commencé. A 11 ans elles étaient déjà fréquentes et douloureuses, vers 12 ans j'ai été emmenée au bloc opératoire. Je n'avais presque plus la force d'endurer, je me suis mise à hurler que je voulais vraiment une péridurale (au premier accouchement, je n'en avais pas vraiment. Mais je ne voulais pas endurer la douleur comme ça, alors qu'il y aurait ne pas être un enfant du tout...). Pendant ce temps, la vessie fœtale a été percée. Après 15 minutes, ils ont fait une rachianesthésie - et je me sentais bien ... Bientôt, le cou a commencé à s'ouvrir. À ce moment-là, autant de médecins s'étaient rassemblés dans la salle d'opération que je n'en avais jamais vu dans une seule pièce, probablement. Et tout le monde ne regardait que moi :) "Naissance" a été reçue par le chef du département. Le fœtus a été soigneusement retiré de moi et immédiatement retiré - je n'ai rien vu. Il reste à nettoyer le dernier. Habituellement, ils donnent une anesthésie générale pour cela, mais la rachianesthésie a fonctionné avec force et force - je n'ai rien senti sous la taille - et nous avons décidé de le nettoyer comme ça. Tout s'est bien passé, et bientôt je me suis retrouvé allongé sur un brancard dans le couloir. Si ce n'était pas pour les femmes en travail avec des nouveau-nés et des pères heureux, tout irait bien. Au total, à 4 heures de l'après-midi, j'ai déjà été amené au service. Bref, tout est similaire à un accouchement ordinaire, sauf que c'est beaucoup plus rapide (très peu d'ouverture est nécessaire, il y a eu des contractions pendant 4-5 heures au total) et avec presque aucune tentative. Immédiatement commencé à boire de la bromocriptine pour supprimer la lactation. La poitrine s'est vraiment endormie assez rapidement. Mercredi, ils ne m'ont toujours pas renvoyé (je n'aimais pas les leucocytes sautés), ils m'ont laissé partir jeudi midi. L'attitude des médecins et du personnel est merveilleuse. Tout le monde est très compréhensif et sympathique. Pour moi c'était important. Certes, un cours de 10 jours de bromocriptine ne m'a pas aidé - et après son achèvement, cinq jours plus tard, ma poitrine monstrueusement enflée et le colostrum a commencé à suinter. Bien que pour mon mandat, il soit puissant. Je voulais vraiment nourrir le corps, apparemment ... Sur les conseils de Natalya Anatolyevna, j'ai dû le boire pendant encore une semaine - deux comprimés par jour, le lait avait disparu en quelques jours. Bien que les pilules soient très désagréables, il existe de nombreux effets secondaires. Mais c'est mieux que de se promener avec les seins gonflés de lait. Et un mois plus tard, les menstruations ont commencé... Qu'en est-il des prix. Pour toute l'hospitalisation et la procédure elle-même, nous avons payé près de 50 000. 10 000 autres sont allés aux tests. Le coût de toutes les échographies et des consultations des professeurs est encore de 20 000. Et encore une chose - si quelqu'un doit passer par là. Tout peut être vécu. Et après deux mois, j'ai finalement commencé à abandonner cette situation et à passer à autre chose (en grande partie grâce au fait que j'ai déjà un enfant et, bien sûr, au soutien de mon mari, de ma famille et de mes amis). Mais je tiens à vous avertir - après toutes les larmes versées, les nuits blanches, les médecins, la paperasse, les consultations, la panique et la peur, il m'a semblé que je devais juste survivre à cette naissance et ensuite tout irait bien. Après la procédure, c'est vraiment devenu beaucoup plus facile pour moi - toute l'horreur semblait être derrière moi. Pendant trois jours, j'ai été calme. Et puis ça a commencé à couvrir. Apparemment, les hormones se faisaient sentir ... Je pleurais presque constamment, je ne voulais rien. Il n'était pas clair comment vivre, toutes les pensées ne concernaient qu'une seule chose. C'était très dur. Sauvé un peu par le fait que trois semaines plus tard, nous trois avec son mari et son enfant nous sommes envolés pour la mer pendant une semaine. C'était beaucoup mieux là-bas, mais à la maison ça roule encore avec une vigueur renouvelée. Tu ne peux pas te fuir... C'est amer, insultant, dur. Je ne peux toujours pas voir les petits enfants et les femmes enceintes, c'est un supplice. Je comprends que les choses arrivent bien, bien pires, mais ensuite mon univers s'est effondré, et je ne pouvais rien imaginer de pire. Mais tout passe. Et, à Dieu ne plaise, cela ne se reproduira plus jamais. Je vous souhaite à tous la santé et de merveilleux bébés! Prends soin de toi! PS Merci à tous pour tant de réponses chaleureuses et de mots de soutien ! :))) Pour être honnête, je ne m'attendais même pas à des réponses - ce n'est toujours pas le sujet le plus agréable. J'ai écrit principalement pour l'histoire et pour aider ceux qui, à Dieu ne plaise, se retrouvent dans une situation similaire - même s'il serait préférable que personne n'ait à y faire face dans la vie. Nous avons paniqué - où aller chercher de l'aide, quoi faire et comment y survivre, et il y avait catastrophiquement peu d'informations sur Internet, il est difficile d'écrire à ce sujet pour ceux qui ont survécu. Peut-être que mon expérience aidera quelqu'un. Si vous avez besoin d'aide ou de conseils, n'hésitez pas à écrire !

Le bien-être et l'état psychologique d'une femme après un avortement : comment survivre à la dépression et entretenir d'autres relations ?

L'interruption de grossesse ne passe pas artificiellement sans laisser de trace pour une femme.

Outre les conséquences somatiques et les complications, il existe également un aspect psychologique des procédures abortives.

La plupart des femmes éprouvent des difficultés psychologiques après avoir subi une opération pour retirer leur enfant à naître de la cavité utérine; leur état après un avortement peut difficilement être qualifié de sûr.

Nous parlerons de comment survivre à un avortement et comment faire face à la dépression après un avortement dans cet article.

Les futures femmes en travail peuvent avoir des attitudes différentes envers la procédure d'avortement. Leur attitude face à une telle procédure est influencée à la fois par des facteurs individuels (éducation, caractère, situation financière) et sociaux (opinion publique, religion dominante).

Si une femme elle-même veut consciemment interrompre une grossesse, elle peut ne pas avoir de problèmes psychologiques, mais il s'agit plutôt d'une exception à la règle.

Souvent, la future mère décide d'avoir des procédures d'avortement sous l'influence de facteurs externes (manque de ressources matérielles, pression de l'homme).

Mais, dans la société moderne, il y a une forte pression sur une femme de la part d'opposants violents à l'avortement, de représentants de confessions religieuses et d'une opinion publique qui n'approuve pas les procédures d'avortement en général.

Ainsi, la femme se trouve prise en sandwich entre deux forces.

D'une part, il y a des circonstances personnelles difficiles, qui incluent :

situation financière difficile;
manque de confiance dans l'avenir;
refus d'avoir un enfant d'un mari ou d'un violeur mal aimé;
manque de préparation psychologique à devenir mère.

Le dernier point est particulièrement typique pour les filles de moins de vingt ans, qui, dans la plupart des cas, se sentent elles-mêmes comme des enfants. Les filles après un avortement ne réalisent souvent pas l'importance de leur décision.

D'autre part, il existe une pression extérieure qui incite une femme enceinte à accoucher, malgré toutes les difficultés.

Cette pression provient :

parents proches et/ou mari;
personnalités publiques et religieuses;
amis et collègues de travail.

Si, à de tels moments, une femme n'a pas reçu de soutien moral, elle deviendra très probablement déprimée après des procédures abortives.

Il n'est pas surprenant que de nombreuses personnes se posent une question : comment vivre après un avortement ? Après tout, les gens autour ne sont pas toujours capables de penser : comment se sent une femme après un avortement ?

Après la procédure de retrait du fœtus de la cavité utérine, la plupart des patientes des cliniques d'avortement éprouvent divers problèmes psychologiques.

Ils peuvent survenir à la fois immédiatement après un avortement et des mois ou des années plus tard, et rendre la vie après un avortement très difficile non seulement pour une femme, mais aussi pour son environnement.

Et la question de savoir comment survivre moralement à un avortement ne perd pas sa pertinence. Très souvent, vous pouvez entendre des demandes d'aide, des moyens de sortir de la dépression après un avortement ?

Le moment de l'apparition des difficultés psychologiques et leur nature dépendent des circonstances spécifiques qui ont conduit à l'interruption de grossesse et des caractéristiques personnelles de la femme.

Mais, une assistance psychologique après un avortement est requise par de nombreuses femmes. Le trouble le plus courant dans de tels cas est le syndrome post-avortement ou la dépression après un avortement.

Les principaux facteurs de dépression post-avortement comprennent :

pression pré-avortement de la part d'êtres chers et d'un homme;
interruption d'une grossesse désirée pour des raisons médicales;
râpé;
peur de l'infertilité due à un avortement;
effectuer une procédure d'avortement en fin de grossesse;
la pression de l'opinion publique.

Lorsqu'un fœtus présente des pathologies génétiques graves incompatibles avec une vie normale après la naissance, les médecins recommandent d'interrompre artificiellement la grossesse.

Si une telle grossesse est souhaitable pour une femme et son mari, la future mère peut tomber dans une dépression sévère après des procédures abortives.

Malgré le développement des technologies d'avortement, il existe toujours un risque d'infertilité après la procédure d'avortement, et ce fait contribue également à l'état dépressif du patient avorté.

Lorsque l'apparition du syndrome post-avortement est un fait accompli et que l'état de santé après un avortement laisse beaucoup à désirer, la question se pose : comment faire face aux conséquences de la procédure d'avortement et ne pas laisser s'éterniser l'état dépressif ? Comment se comporter après un avortement ?

Une femme est confrontée à la tâche de faire face aux principales manifestations suivantes du syndrome post-avortement (dépression):

Souvent, les femmes sont sûres que la vie est devenue un enfer après un avortement. Comment récupérer après un avortement ?

Il est très important que pendant la période de récupération après les procédures d'avortement, il y ait une personne à côté de la femme qui puisse l'aider à survivre à la dépression post-avortement et à reprendre une vie normale.

Combattre la dépression après un avortement pendant la grossesse à l'aide de boissons alcoolisées est fortement déconseillé, car l'alcool est un dépresseur et ne peut qu'aggraver la dépression post-avortement. De plus, une femme, en plus d'une telle dépression, peut développer une dépendance à l'alcool et provoquer un délire abortif.

Les troubles du sommeil causés par le stress de la perte d'un enfant à naître ne doivent pas être traités avec des somnifères puissants (tranquillisants), car ces médicaments ne résolvent le problème que pendant un certain temps, puis le patient avorté peut développer une dépendance aux somnifères, ce qui ne fera qu'aggraver son état psychologique.

Souvent, les procédures d'avortement peuvent semer la discorde dans les relations familiales, surtout si l'un des couples insiste pour avorter.

Si un homme insiste pour une telle opération, une femme peut accepter, puis blâmer cet homme pour sa dépression post-avortement, qui conduit souvent à la destruction du couple.

Lorsque la future mère, pour une raison quelconque, ne veut pas donner naissance à un enfant, mais que le père insiste sur la naissance, alors après les procédures d'avortement, la femme a souvent un sentiment de culpabilité de ne pas garder l'enfant, devant cet enfant et dans devant son homme.

Un tel sentiment de culpabilité peut conduire à l'éclatement d'une famille, et une attitude sensible et attentive d'un homme envers une femme qui a subi une opération aussi difficile pour sa santé et son psychisme que l'extraction d'un fœtus de la cavité utérine peut sauver d'une panne.

Si un homme après un avortement peut convaincre une femme qu'elle n'est responsable de rien et la soutenir moralement pendant la période de réadaptation psychologique et physique post-avortement, alors la femme surmontera avec succès le syndrome post-avortement, et un tel couple à l'avenir a une chance de donner naissance à l'enfant désiré.

Ainsi, la décision d'interrompre une grossesse n'est pas toujours facile pour une femme, et l'avortement dans la vie d'une femme conduit souvent à la dépression et à la dépression.

L'aide d'un mari et de ses proches, demander l'aide d'un psychologue pour le soutien et refuser de boire de l'alcool pendant la période de rééducation aidera à se débarrasser du syndrome post-avortement.

Nous espérons que grâce à notre article vous comprenez comment survivre psychologiquement à un avortement et ce que ressentent les femmes qui ont avorté.

Vous pouvez en savoir plus sur les conséquences psychologiques que peut entraîner un avortement dans la vidéo ci-dessous :

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Source : soins post-avortement.

L'avortement est une réalité cruelle, un traumatisme, où les victimes sont nombreuses : l'enfant, la femme elle-même et son environnement. Pour une femme, l'avortement est toujours une perte, pour quelqu'un de volontaire, pour quelqu'un de forcé, la perte d'un enfant, la possibilité de réaliser ses sentiments maternels ou paternels.

Personne ne prévient une femme que ce ne sera plus comme avant. Elle a le désir de revenir à tout ce qui était avant la grossesse, de se débarrasser de l'enfant et de vivre son ancienne vie, et c'est le désir de son ancienne vie. pousse les femmes dans un piège.

Qu'arrive-t-il à une femme après un avortement, quand l'enfant n'est plus.

70% des femmes, selon certains auteurs, font face à des difficultés évidentes après ce qui s'est passé, les 30% restants ne reconnaissent pas cela comme un problème et peuvent croire qu'elles ont tout fait correctement. Elles peuvent ne pas associer leurs difficultés psychologiques à l'avortement.

La plupart des femmes ont un sentiment de perte irremplaçable, un sentiment de culpabilité pour ce qu'elles ont fait, des regrets, un sentiment d'inutilité. Une perte irrémédiable s'est produite, les femmes éprouvent du chagrin, des chagrins d'amour et ces expériences vont au-delà des émotions humaines ordinaires.

Mais les femmes ne peuvent pas les exprimer sous une forme socialement acceptable, pleurer, enterrer, pleurer avec d'autres personnes, recevoir une consolation. La plaie saigne et la femme ne sait pas comment la guérir.

La chercheuse de ce problème, Teresa Burke, a appelé de telles larmes interdit, une femme dans notre société n'y a pas droit, puisqu'elle a volontairement tué son enfant. Mais vous ne pouvez pas discuter avec les sentiments, ils existent et ne peuvent pas trouver une issue.

Cette condition, l'incapacité d'exprimer ses sentiments et de faire face à la colère, à la douleur, à la peur et à la culpabilité, l'incapacité d'accepter le meurtre d'un enfant, est appelée syndrome post-avortement.

Des identités complètement différentes peuvent prendre le syndrome post-avortement :

Le syndrome post-avortement peut également être vécu par des hommes, des enfants, des médecins, des consultants, toutes ces personnes qui ont rencontré cela d'une manière ou d'une autre, ont participé à la prise d'une décision ou à sa mise en œuvre.

C'est un état de crise pour une femme, et dans son expérience de perte, elle passe par les mêmes étapes :

Négation accompli, les sentiments ne sont pas exprimés par une femme, le détachement et l'engourdissement sont notés.

Agression sur d'autres, ce qu'ils ont permis de faire ou n'ont pas soutenu, ne l'a pas arrêtée, l'agressivité peut être évidente, mais le plus souvent elle est cachée et, par conséquent, supprimée, ce qui conduit à des sentiments refoulés.

Dépression, perte d'intérêt pour la vie et toutes les manifestations ci-dessus du PAS

Adoption, il survient lorsque les autres étapes du deuil sont pleinement achevées et que les sentiments se manifestent et se réalisent.

Ce n'est pas toujours le cas pour les femmes après un avortement. Et il s'enlise au stade précédent dans ses diverses manifestations.

Dans le livre déjà cité "Larmes interdites" de Teresa Burke, on dit que pour les femmes dans la société, il existe une interdiction sociale d'exprimer ouvertement leurs sentiments. La position est - pas d'enfant - pas de problème, pas de sentiments, pas de chagrin. Une telle attitude ne permet pas à une femme de vivre pleinement son deuil, de se soigner.

Quelle aide psychologique et par qui peut être apportée à une femme qui a avorté :

Ça peut être personnes différentes: parents et amis, un psychologue et un prêtre.

Sur différents niveaux de sensibilisation et d'acceptation: sur le psychologique ou mentale et spirituel.

Plus une femme utilise de ressources, plus il lui sera facile de faire face.

Après un avortement de la part des proches, il est souhaitable :

Être là en cas de besoin
Soyez près d'être là en cas de besoin. Pour qu'une femme sache qu'il y a du soutien, il suffit d'appeler
Donner la possibilité d'être seule si une femme le souhaite
Parlez-lui de votre relation et de vos sentiments.
Discutez avec elle de son état et de ses sentiments.

Il est important pour la femme elle-même :

Ne poussez pas la douleur et prétendez que tout va bien
Laisser libre cours aux émotions, pleurer, crier, donner libre cours à la colère, aux larmes
Déterminer le cercle des personnes de confiance qui sauront soutenir et comprendre, ne resteront pas à l'écart
S'il y a des craintes que d'autres personnes à qui vous ne voulez pas vous consacrer soient reconnues, il est peut-être possible de limiter un temps le cercle des contacts, de vous donner du temps pour être seul, ou uniquement avec vos proches.
Parlez de vos sentiments, de ce qui vous inquiète, de ce que vous en pensez
Si les proches ne veulent pas en entendre parler, comprenez, ils ont aussi une protection contre les expériences, et avant de parler d'eux-mêmes, demandez ce qu'ils pensent et ressentent
Si les proches ne savent pas et ne doivent pas le savoir, ou ne veulent pas du tout parler, trouvez un étranger, par exemple. un psychologue ou un prêtre, et lui en parler

À quoi une femme devrait penser et à quelles questions répondre honnêtement :

Réaliser les conséquences d'un avortement : reconnaître l'enfant assassiné, exactement que c'était un enfant, et non un caillot de matière
Reconnaître que la douleur qu'elle ressent est liée à la perte d'un enfant et la pleurer
Utilisez une expression extérieure de tristesse, de deuil, autant que possible
Faire face aux sentiments refoulés : chagrin, culpabilité, colère, solitude, attachement ambivalent aux enfants perdus
Comprendre comment la perte a affecté votre vie
Pardonnez aux personnes : mari, parents, amis, agents de santé, autres personnes qui n'ont pas soutenu ou persuadé cet acte
Pardonnez-vous et recevez le pardon de Dieu
Passer des expériences douloureuses à un état d'esprit positif
Trouver une volonté d'accepter l'expérience et de recevoir la guérison
L'occasion de reconsidérer votre vie, de voir l'image de votre vie dans son ensemble et d'apprendre à la percevoir sous un nouveau jour
Découvrir le sens de ce qui s'est passé et permettre à Dieu de transformer l'expérience en un désir d'espoir, de paix et de libération
Remboursez le parfait dans une direction positive.

Ces jalons ou étapes pour surmonter les expériences négatives ou la guérison peuvent être franchis par les femmes, seules ou avec l'aide d'un psychologue.

Pour une aide psychologique professionnelle, vous pouvez décrire brièvement les étapes du travail :

Reconnaître le meurtre d'un enfant et exprimer ses sentiments.
Le retour de l'enfant dans le système familial.
Détermination de la culpabilité des participants à l'événement et leur pardon.
Accepter le pardon d'un enfant, de Dieu.
Choix du remboursement éventuel.

Méthodes appliquées au travail psychologique : Génogramme, « Sociogramme familial », « Journal des événements », « Lettre à un enfant », etc.

Ce n'est que de manière cohérente, étape par étape, appelant un chat un chat, réagissant aux sentiments et se tournant vers les ressources, que le psychologue et la femme atteindront le but, la guérison. L'un des critères importants pour sa réalisation sera le refus des avortements à l'avenir.

Selon presque toutes les écoles psychologiques, la décision de se faire avorter, psychologiquement, est un indicateur de la présence de problèmes au sein de la femme et au sein de la famille, une telle décision est déterminée par les relations avec leurs parents, en particulier avec leur mère, la présence d'intrapersonnel et qualité de maturité émotionnelle.

Sur cette base, le travail d'un psychologue ayant des expériences après un avortement abordera inévitablement des sujets tels que l'attitude envers soi-même, la relation avec la mère, etc.

Par conséquent, la décision de refuser l'avortement à l'avenir est un indicateur de changements positifs dans l'organisation mentale d'une femme.

Pour vivre cet événement, pour que l'avortement n'affecte pas les grossesses ultérieures, les futurs enfants, les relations avec son conjoint et ses proches, il est important pour une femme de vouloir changer sa vie, ses pensées, ses expériences, d'être prête à travailler sur elle-même et affronter la douleur, les sentiments désagréables et rejetés.

Un tel travail peut et doit être appelé guérison par le repentir, car le repentir se traduit par un changement d'avis, un changement dans la façon de penser, la prise de conscience que comme c'était avant, cela ne peut plus être.

Les anciens sentiments, s'étant ouverts, sont remplacés par de nouveaux, les anciennes pensées et intentions, s'étant réalisées, portent de bons fruits.

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Source: Le sujet de l'avortement, qui a été discuté récemment, a commencé à apparaître de plus en plus souvent sur les forums de femmes, car ce n'est pas seulement une opération ordinaire comme l'appendicite, mais beaucoup plus grave, car ses conséquences sont très difficiles à vivre émotionnellement . Être mère est le destin de chaque femme, qui est fixé par la nature elle-même. La fille grandit et devient une femme capable de porter et de donner naissance à un enfant, mais parfois de tels événements se produisent quand il faut aller contre nature.

Aussi triste que cela puisse être, les femmes et les jeunes filles recourent de plus en plus à l'avortement pour diverses raisons : mauvaise situation financière, âge trop jeune, refus d'avoir des enfants « maintenant » ou en général, incapacité à endurer, probabilité d'accoucher à un enfant handicapé. Interrompre une grossesse est la moitié du problème, car il faut alors attendre les conséquences, ce qui peut être très triste.

Syndrome post-avortement - c'est le nom donné à la combinaison de maladies mentales et physiques qui surviennent chez la plupart des filles après une intervention chirurgicale, à la fois immédiatement et au fil du temps. Les conséquences du stress vécu peuvent être très diverses : de l'alcoolisme à l'impossibilité d'avoir des enfants dans le futur. Toute femme qui a avorté souffre après l'avortement, car il est très difficile de recommencer à vivre après le meurtre de son propre enfant.

Il est très important de se remettre de l'expérience et de trouver la paix d'esprit, même si la confusion, la douleur dans l'âme ne vous permettent pas de vivre en paix, vous devez ajuster votre état émotionnel pour que le passé ne vous dérange plus et lâcher prise de la situation comme inévitable. Il est possible qu'il ne soit pas possible de réguler votre état émotionnel et mental prochainement, mais dans tous les cas, il est nécessaire de mener un dialogue mental avec vous-même afin de vous en expliquer la raison et de vous rassurer. C'est bien quand il y a des parents et des amis à proximité qui peuvent vous soutenir, dire des mots gentils, vous aider à vous comprendre et à comprendre votre acte. Bien sûr, il est plus facile de survivre à un avortement pour celles qui ont dû le faire à cause de l'incapacité à endurer, des contre-indications à la grossesse ou au viol. Après tout, une femme ne peut presque rien faire pour donner naissance à un bébé en bonne santé et vivant.

Cependant, le plus souvent, une fille franchit cette étape volontairement et, face à un choix, ne le fait pas en direction d'un bébé à naître. Après un avortement, les raisons n'ont plus d'importance, ce qui a été fait ne peut être rendu, la vie est encore longue et vous devez poursuivre votre chemin en laissant le moins possible de vous-même à l'enfant à naître. Le psychisme de la femme est déjà perturbé et, en plus de la dépression, un certain nombre de maladies peuvent survenir associées à l'opération elle-même.

Ce n'est un secret pour personne que la plus sûre est l'interruption médicale, qui se fait à un stade précoce jusqu'à 1 mois. La chirurgie se heurte à l'incapacité d'avoir des enfants à l'avenir, et c'est un risque dont toute fille qui franchit cette étape est consciente. Par conséquent, cela vaut la peine d'y aller consciemment et avec la volonté d'accepter et de supporter toutes les conséquences.

En règle générale, les femmes pleinement conscientes de leur acte vivent plus facilement un avortement que les jeunes filles qui ne savent pas comment vivre après cela. Dans tous les cas, ce choc nécessite une femme d'une grande volonté et d'esprit, d'un caractère fort, pour ne pas briser la fragile nature féminine.

Être mère est le destin de chaque femme, qui est fixé par la nature elle-même. La fille grandit et devient une femme capable de porter et de donner naissance à un enfant, mais parfois de tels événements se produisent quand il faut aller contre nature.

Conséquences de l'avortement

Comment éviter le syndrome post-avortement

Parler à soi-même. Il est très important de s'asseoir et de réfléchir attentivement aux raisons qui ont motivé l'avortement, aux circonstances qui n'auraient pas pu être autrement. Vous n'avez pas besoin de vous blâmer et de dire "si seulement", blâmez ce qui se passe et videz votre cerveau, vous devez laisser faire comme le passé. Si c'est vraiment dur, il vaut mieux pleurer assez et franchir cette ligne, recommencer à vivre.
Pardonnez-vous. Il est très important de recevoir le pardon de votre âme pour cet acte, sincèrement et avec toutes les émotions pour exprimer une demande de pardon à vous-même et à votre bébé, vous pouvez aller à l'église et vous repentir de votre péché.
Trouvez de bonnes raisons. Nous ne sommes qu'humains et commettons souvent des erreurs, nous devons donc trouver les raisons qui détermineront l'acte et aideront à lutter contre l'autoflagellation.
Ne vous enfermez pas. Marcher dans la rue avec des amis, des proches, le plus souvent en compagnie, au grand air. Des nouvelles et des conversations fraîches insuffleront force et énergie à la vie, il suffit de donner à ses proches accès à leurs sentiments, leurs peurs, toutes leurs émotions. S'il y a un être cher, alors traverser cet incident ensemble est beaucoup plus facile que seul, car le soutien d'un être cher et des mots gentils aideront mieux que n'importe quel traitement des meilleurs psychologues.

Le retour à la vie normale ne sera pas facile, le monde qui nous entoure ne sera plus le même. Une femme qui a interrompu sa grossesse va complètement bouleverser son sens des réalités, ses valeurs et son mode de vie vont changer, mais le temps guérit. Plus la blessure dans l'âme est grande, plus elle mettra de temps à cicatriser, l'essentiel est de croire au meilleur, de rester optimiste et de savoir que la vie continue.

Comment éviter la dépression après un avortement

Un grand nombre de femmes qui ont eu un avortement sont diagnostiquées avec une dépression de gravité variable. Dans certains cas, ses manifestations sont observées même plusieurs années après une fausse couche.

Après une interruption artificielle de grossesse, de nombreuses femmes éprouvent des problèmes psychologiques. L'intensité et la durée de ces expériences varient d'une femme à l'autre, mais des études montrent que l'inconfort psychologique peut être ressenti jusqu'à cinq ans.

Causes et conséquences de l'avortement

Les raisons les plus courantes sont :

un facteur social (par exemple, la grossesse est le résultat d'un viol, une femme est incapable d'élever un enfant, un partenaire a insisté pour se faire avorter, etc.) ;
indications médicales (il existe une menace pour la santé de la femme ou le fœtus présente de graves anomalies du développement).

Après un avortement, des complications de différentes natures peuvent être détectées, telles que :

troubles hormonaux;
dysfonctionnement ovarien;
infertilité;
risque accru de formation de tumeurs.

Même après un avortement médicamenteux, considéré comme le plus "épargnant" et entraînant un nombre minimum de complications, des saignements abondants peuvent survenir.

Les traumatismes psychologiques sont très souvent diagnostiqués, mais un nombre important de femmes ne demandent jamais d'aide.

Les principaux symptômes de la dépression après un avortement

Selon les données de la recherche, dans les dix jours suivant une fausse couche, environ la moitié des femmes ressentent une sensation aiguë d'inconfort psychologique, tandis que chez les femmes qui ont avorté, ce pourcentage est plus faible.

Cependant, à plus long terme (jusqu'à plusieurs années), les conséquences d'un traumatisme psychologique sont détectées chez vingt pour cent des femmes qui ont avorté, et chez trois pour cent des femmes qui ont fait une fausse couche.

Comment sortir mon mari de la dépression après avoir perdu son emploi ? Apprenez de l'article.

Ce phénomène est associé au fait qu'une fausse couche pour une femme est une situation pour laquelle elle n'était pas prête, alors qu'une interruption délibérée est une action consciente, loin d'être toujours facile.

Les femmes qui ont eu un avortement semblent souvent « se figer » dans un état de déni, essayant d'oublier ce qui s'est passé.

Beaucoup de femmes se plaignent de :

fatigue accrue, à la fois physique et mentale;
diminution de l'initiative, passivité, déséquilibre émotionnel ;
troubles du sommeil et de l'appétit;
une augmentation du niveau d'anxiété.

Les réactions émotionnelles les plus fortes sont observées chez les jeunes filles qui ont interrompu leur première grossesse et chez les femmes contraintes d'avorter pour des raisons médicales.

En outre, un niveau élevé de stress post-avortement est détecté dans les groupes de femmes suivants :

qui ont eu des problèmes mentaux ou une tendance à la dépression dans le passé ;
religieux (ou initialement n'acceptant pas l'avortement);
forcé d'interrompre la gestation sur l'insistance des partenaires ou des parents;
avoir un avortement à une date ultérieure;
qui ont gardé leur "péché" secret.

Il existe plusieurs options pour le développement d'événements:

Dans certains cas, l'état de la femme revient à la normale après quelques jours. Si cela ne s'est pas produit, alors à l'avenir (ou parallèlement aux processus décrits), une femme a souvent un sentiment de culpabilité dans ce qui s'est passé, un «jeu» répété de la situation d'interruption de grossesse, des souvenirs obsessionnels.
Parfois, la dépression peut apparaître après une assez longue période de temps. Cela est dû au fait que la dépression a été bloquée par les mécanismes de protection de la psyché féminine, qui ont été supprimés pour une raison quelconque (nouvelle grossesse, nouveau traumatisme psychologique ou de la vie, informations sur l'avortement dans les médias, etc.).
Beaucoup de femmes ont des pensées suicidaires. Certaines femmes commencent à parler à l'enfant à naître, l'imaginant. Cauchemars fréquents.
Parfois, une femme ne peut même pas se concentrer sur les activités quotidiennes, et plus encore - pour effectuer un travail complexe. Dans certains cas, une femme commence à éviter tout ce qui peut lui rappeler un avortement (elle a peur de se rendre à l'hôpital, de se faire examiner par un gynécologue, elle éprouve des sentiments aigus lorsqu'elle voit des femmes enceintes et des femmes avec des enfants).
Le nombre de conflits avec des amis et des parents augmente. Il peut y avoir un sentiment de méfiance envers un partenaire, de la colère, de la peur du contact sexuel. Environ soixante-dix pour cent des couples non mariés se séparent dans l'année suivant un avortement. Les partenaires ne sont pas toujours capables et désireux de fournir le soutien nécessaire, ce qui ne fait qu'aggraver l'état de la femme.

Comment faire face à la dépression chronique ? Continuer à lire.

Quel est le traitement de la dépression atypique ? Lire l'article.

Comment gérer le deuil et la culpabilité

Vous devez vous parler et vous pardonner. Admettez tout ce qui vous inquiète, chaque petite chose, sans rien vous cacher. Vous pouvez le faire autant de fois que vous le souhaitez. Vous pouvez écrire vos expériences.
Il est conseillé de suivre un traitement médical. L'hormonothérapie aidera à ramener rapidement le corps à la normale et atténuera souvent l'état émotionnel. Des préparations vitaminées et des suppléments nutritionnels sont également souvent prescrits.
La consultation d'un psychologue est indiquée pour toutes les femmes qui présentent au moins certains des symptômes ci-dessus après un avortement. Il vaut la peine de commencer à consulter un psychologue le plus tôt possible: il y aura donc moins de conséquences négatives. Dans de nombreuses villes, il existe des centres de crise pour femmes où vous pouvez obtenir l'aide d'un psychologue, même gratuitement. En cas de dépression prolongée, un psychologue peut prescrire une cure d'antidépresseurs. Dans certains cas, les psychologues recommandent de consulter des conseils et des partenaires: de cette façon, vous pouvez minimiser les conflits dans un couple et une femme recevra un soutien supplémentaire.
Si possible, ne refusez pas l'aide de la famille et des amis. S'ils sont conscients de ce qui s'est passé et désireux d'aider, il n'est pas nécessaire de garder l'expérience pour vous. Cela aide beaucoup de parler avec des amis proches qui ont une expérience de l'avortement. S'il n'y a pas de tels amis, vous pouvez essayer de trouver de l'aide sur l'un des forums sur Internet.
La charité peut aider à apaiser votre esprit. S'il est difficile de communiquer avec les enfants (par exemple, pour aller en tant que bénévole dans un refuge), vous pouvez transférer de l'argent pour le traitement d'un enfant malade vers l'un des grands fonds.
Certaines femmes trouvent utile de visiter les temples. Si vous avez le désir de vous confesser, ne vous en privez pas. Mais vous n'êtes pas obligé d'aller au temple si vous ne le voulez pas. Si une femme n'est pas encore prête à se confesser, vous pouvez simplement prier dans une petite église.
Aux premiers signes de dépression, il vaut la peine d'essayer de réduire le temps passé à réfléchir et à s'inquiéter de ce qui s'est passé. Parfois, la condition est facilitée par un passe-temps favori, une activité vigoureuse, un voyage.
En aucun cas vous ne devez chercher le salut dans l'alcool et les sédatifs achetés sans ordonnance d'un médecin. Non seulement l'alcool n'aide pas à combattre la dépression, mais il augmente ses manifestations.

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Comment survivre psychologiquement à un avortement

L'avortement est compris comme l'interruption de grossesse avant le début de 6 mois, c'est-à-dire jusqu'au moment où l'enfant devient capable d'un développement indépendant. Après une période de 6 mois, ils commencent à parler non pas d'avortement, mais de naissance prématurée. Il existe plusieurs formes d'avortement :

dans l'avortement spontané, l'interruption de grossesse n'est pas planifiée et survient brutalement. L'avortement spontané se termine par la libération du placenta et du fœtus généralement déjà mort. Un synonyme d'avortement spontané est le mot «fausse couche»;
avortement provoqué - une action planifiée pour laquelle une femme se rend à l'hôpital. L'avortement provoqué est autorisé jusqu'à 2 mois de grossesse;
l'avortement thérapeutique provoqué est pratiqué sous la surveillance étroite d'un médecin et est pratiqué dans les cas où une femme enceinte ne peut pas avoir de fœtus pour des raisons de santé.

Les principales causes psychologiques de l'avortement

Considérant les causes psychologiques de l'avortement, il convient de noter qu'elles ne seront pas les mêmes pour l'avortement thérapeutique spontané, artificiel et artificiel.

L'avortement spontané est une conséquence directe du choix inconscient d'un enfant à naître ou d'une mère. Dans ce cas, soit l'âme du bébé décide d'apparaître ailleurs, soit la mère n'est pas encore prête pour la naissance.

L'avortement spontané est le résultat de la communication de l'âme mère-enfant. Si la compatibilité ne peut être trouvée, l'enfant n'est pas né.

Il est possible qu'à l'avenir, lorsqu'une femme tombe à nouveau enceinte, ce soit cette âme d'enfant qui lui revienne. L'accouchement sera réussi, ce qui signifie que le moment est venu où l'équilibre des âmes est trouvé.

Avec une décision volontaire de se faire avorter, une femme a une peur accablante de donner naissance à un enfant. Très souvent, avec un tel avortement, des complications surviennent qui augmentent encore le sentiment de culpabilité.

Trouver la tranquillité d'esprit avec un avortement volontaire n'est possible que si la femme a pu convaincre l'âme de l'enfant que ce n'est pas le moment pour elle d'accoucher et qu'elle a très peur de franchir cette étape.

L'avortement thérapeutique est très similaire à l'avortement artificiel, mais il existe quelques différences. Une femme éprouve les mêmes émotions et sentiments que lors d'un avortement «conscient», mais elle ne décide pas de manière indépendante de ne pas accoucher, mais la transfère de manière responsable aux médecins.

Une coïncidence étonnante, mais généralement un avortement coïncide avec une déception, des rêves et des désirs non réalisés d'une femme, des projets non réalisés. Les mauvaises pensées ne permettent pas à une femme de porter un enfant.

Comprendre comment survivre à un avortement

Si vous n'êtes pas assez chanceux pour faire face à une situation telle qu'un avortement, vous devez avoir une idée claire de la façon de survivre à un avortement et de vous débarrasser de la culpabilité.

Il est important de réaliser que l'avortement est une conséquence directe du fait qu'une femme n'est pas encore prête à accoucher et, de plus, n'a pas de réelles opportunités pour cela. Il s'agit d'une situation passée (bien que très désagréable) qui s'est déjà produite et sur laquelle, peu importe ce que vous vous reprochez, vous ne pouvez toujours pas influencer.

Il y a une opinion que l'avortement est la protection de l'âme de l'enfant à naître. Il est possible que la souffrance qui lui aurait été préparée après la naissance aurait été bien pire que ce qu'il a dû endurer lors d'un avortement.

Une femme qui a eu un avortement ou qui a fait une fausse couche doit prendre conscience de sa responsabilité vis-à-vis de son avenir. Oui, vous ne pourriez pas accoucher et rendre cet enfant heureux, mais vous pourrez offrir une vie bien remplie à un autre bébé auquel vous donnerez naissance lorsque vous serez réellement prêt pour cela.

Ne vous attardez pas sur l'analyse de votre acte. Prenez votre décision sur le plan émotionnel et spirituel, reconnaissez la situation et décidez de ne plus jamais vous y remettre.

Copie complète/partielle des documents de la publication « Metaphysics of Abortion. Comment survivre psychologiquement à un avortement » est autorisé avec un lien de retour actif vers l'article.

Découvrez les causes psychologiques de la maladie sur le portail Good Habits.

Malheureusement, lorsqu'une femme perd son enfant, quelles qu'en soient les raisons, c'est un coup psychologique très fort pour elle et pour toute la famille.

On sait que l'état physiologique d'une femme après un avortement se rétablit beaucoup plus rapidement que son équilibre mental. Quel que soit le type d'interruption de grossesse, planifiée ou inattendue (pour des raisons médicales), le stress après un avortement est inévitable, le stress peut se transformer en dépression.

Quelles sont les conséquences psychologiques d'un avortement ?

Les femmes qui ont avorté continuent de vivre des traumatismes psychologiques pendant de nombreuses années. Selon les recherches des psychologues, immédiatement après une fausse couche (dans les 10 jours), environ la moitié des femmes ressentent un malaise psychologique aigu, tandis que seulement 30 % des femmes ressentent un malaise psychologique sévère après un avortement. En revanche, après 5 ans, les séquelles d'un traumatisme psychique continuent d'être ressenties par environ 3% des femmes ayant fait une fausse couche, et 20% des femmes ayant eu un avortement.

Des sentiments de culpabilité et de vide dans l'âme peuvent être ressentis pendant des années. Dans ce cas, vous ne devez pas essayer de résoudre le problème par vous-même, nier ou ignorer l'existence d'un problème, mais il est préférable de demander l'aide de spécialistes.

À causes de la dépression après une fausse couche comprennent :

détérioration des relations avec un partenaire;
chagrin pour un enfant perdu;
remords pour avoir consenti à la procédure d'avortement;
conscience de sa participation à la privation de la vie de son enfant à naître.

Survivre à la douleur émotionnelle après un avortement peut être beaucoup plus difficile qu'avec la perte d'un enfant tant attendu au cours d'une grossesse planifiée (fausse couche), car une fausse couche survient en raison de circonstances indépendantes de la volonté de la femme et elle opte consciemment pour un avortement.

En plus des sentiments de culpabilité et de regret pour la perte d'un enfant, une dépression sévère chez les femmes qui ont eu un avortement se développe en raison de la trahison du partenaire. Après tout, si un homme est heureux de la grossesse, n'insiste pas pour un avortement et ne disparaît pas de la vie d'une femme lorsque la nouvelle de la grossesse est annoncée, la femme avorte beaucoup moins souvent.

Une autre cause de dépression peut être l'incertitude de la femme sur l'avenir: l'incertitude qu'elle pourra par la suite tomber enceinte et avoir un enfant en bonne santé (de tels cas ne sont d'ailleurs pas rares), ou la peur qu'elle devra à nouveau subir un avortement dans le futur.

Symptômes qui caractérisent la dépression après un avortement

La santé physique d'une femme après un avortement est rétablie en quelques semaines. Dans les deux mois, un déséquilibre hormonal, typique de la grossesse, peut être conservé. Cependant, l'état émotionnel d'une femme peut se détériorer considérablement. Même si la grossesse n'était pas désirée pour des raisons sociales ou autres, même si l'avortement n'était pas spontané mais bien pensé, une dépression sévère peut se développer après la perte d'un enfant.

Les symptômes qui caractérisent la dépression comprennent :

visions, hallucinations, cauchemars, rappelant un enfant perdu;
incapacité à se souvenir de l'avortement et des événements qui y sont associés ;
refus des relations, isolement, aliénation, incapacité à éprouver l'amour;
insomnie;
sentiments de désespoir et de culpabilité;
pensées sur le fait de quitter la vie;
trouble de l'alimentation;
irritabilité;
violations dans le domaine sexuel;
abus de sédatifs, d'alcool ou d'autres substances psychoactives.

La sévérité des symptômes de la dépression dépend de l'âge gestationnel, des raisons de l'avortement, de la relation avec le partenaire et de l'influence sur la décision des proches.

La femme se sent coupable, l'anxiété pour son avenir commence à la visiter, elle pense qu'elle n'a pas prêté suffisamment attention à sa santé, qu'elle s'est mal comportée, qu'elle a commis des erreurs fatales. Chez les filles particulièrement émotives (plus souvent jeunes), la peur et le désespoir peuvent absorber toutes les pensées. Et, presque tout le monde, la question se pose : que va-t-il se passer ensuite ?

Si vous sentez que de tels symptômes peuvent s'appliquer à vous, vous devez commencer à prendre des mesures pour traiter la dépression : demandez l'aide de spécialistes (médecin, psychothérapeute, psychologue médical).

Il est impossible de se débarrasser complètement de l'état négatif après un avortement, mais chaque femme est tout à fait capable de réduire la dépression post-avortement.

Une femme qui a avorté doit comprendre qu'il existe de nombreuses façons de se libérer de la souffrance et de retrouver la joie de vivre. Cependant, vous ne devez en aucun cas recourir à l'aide d'alcool ou de drogues. Un tel «traitement de l'âme» aggravera inévitablement la dépression et promettra également de nombreux nouveaux problèmes, tant sanitaires que sociaux.

La meilleure façon de surmonter la dépression après un avortement est d'accepter sincèrement l'aide de vos proches. Seuls les mots gentils et le soutien des proches sont une sorte et le seul moyen acceptable de se débarrasser des sentiments négatifs dans cet état. Ne l'abandonnez pas, mais embrassez-le complètement.

Bien sûr, parallèlement à cela, il existe un certain nombre de techniques psychologiques efficaces qui aident à surmonter cette condition. Ces approches et méthodes comprennent :

La prise de conscience qu'il ne s'agit que d'un état dépressif du corps et non d'une image de votre vie future. Et comme toute condition, cela finira par se terminer. La douleur est oubliée, la souffrance est oubliée et la vie suit son cours.
Limitez-vous autant que possible aux informations négatives. Ne regardez pas de films d'horreur, d'actualités policières, etc.
Ajustez votre alimentation. Habituellement, dans une telle situation, l'appétit disparaît. Et lorsque le corps cesse de prendre des vitamines et des minéraux vitaux, l'état physique se détériore, ce qui entraîne une détérioration de la psyché.
Normalisez votre sommeil. Soyez actif pendant la journée, en étant distrait par les problèmes quotidiens. Et après une fatigue agréable, vous pouvez vous endormir en toute sécurité la nuit.
Encouragez-vous à être actif. Le combat le plus dur est le combat avec soi-même. Vous devez prendre vos émotions en main et planifier vos prochaines étapes.
Laissez autant de lumière dans votre vie que possible ! Soyez à l'extérieur pendant la journée, allumez un éclairage lumineux dans la pièce le soir, vous pouvez également partir en vacances.
Recherchez la compréhension et le respect des personnes qui vous entourent. C'est un excellent moyen de revenir progressivement à votre ancien chemin de vie et de continuer à vivre à l'ancienne.

Certains psychothérapeutes et psychologues recommandent de se protéger pendant cette période de la communication avec les enfants, car ils provoquent des souvenirs, de la nervosité et des dépressions. Mais la psyché de chaque femme est individuelle. Pour quelqu'un, le rire des enfants les énerve, tandis que quelqu'un, au contraire, est touché et se réjouit. Ici, vous devrez décider par vous-même.

Les psychologues disent que le travail social ou la charité aide très bien à faire face à la dépression après un avortement. Vous pouvez aider des bénévoles ou vous porter volontaire pour travailler comme éducatrice dans un orphelinat.

Lorsque vous décidez comment survivre à la dépression après un avortement, n'oubliez pas que la vie ne se termine pas, c'est juste qu'une femme acquiert une nouvelle expérience (bien que pas la plus positive), après quoi une séquence brillante viendra invariablement.

L'article a été préparé par: l'enseignant-psychologue Mytnitskaya Yu.O.

Assistance psychologique après un avortement

Assistance psychologique après un avortement.

Qu'arrive-t-il à une femme après un avortement, quand l'enfant n'est plus.

Des identités complètement différentes peuvent prendre le syndrome post-avortement :

dépression,
apathie,
tristesse et larmes incontrôlables,
accès de colère
rancœur
souvenirs d'un avortement déclenché par quelque chose vu ou entendu
un sentiment de chagrin à l'occasion de l'anniversaire d'un avortement ou de l'anniversaire attendu d'un enfant,
autoflagellation,
anxiété,
peur de l'avenir
augmentation de l'irritabilité,
la faute que je vis, mais l'enfant ne le fait pas,
suppression des pensées sur l'avortement,
évitement des situations, des lieux, des personnes rappelant l'avortement,
rejet des hommes, rejet des relations intimes,
détachement émotionnel des proches,
froideur et cruauté envers leurs propres enfants,
hostilité des femmes enceintes et des enfants
agression envers les médecins, envers les personnes impliquées dans la décision d'avorter,
relations sexuelles aveugles,
mauvais rêve
rêves cauchemardesques,
manque d'appétit ou suralimentation
diminution de la libido,
pensées suicidaires,
abus d'alcool, toxicomanie

C'est un état de crise pour une femme, et dans son expérience de perte, elle passe par les mêmes étapes :

Négation accompli, les sentiments ne sont pas exprimés par une femme, le détachement et l'engourdissement sont notés.

Dépression, perte d'intérêt pour la vie et toutes les manifestations ci-dessus du PAS

Adoption, il survient lorsque les autres étapes du deuil sont pleinement achevées et que les sentiments se manifestent et se réalisent.

Ce n'est pas toujours le cas pour les femmes après un avortement. Et il s'enlise au stade précédent dans ses diverses manifestations.

Quelle aide psychologique et par qui peut être apportée à une femme qui a avorté :

Ça peut être personnes différentes: parents et amis, un psychologue et un prêtre.

Sur différents niveaux de sensibilisation et d'acceptation: sur le psychologique ou mentale et spirituel.

Plus une femme utilise de ressources, plus il lui sera facile de faire face.

Après un avortement de la part des proches, il est souhaitable :

Être là en cas de besoin
Soyez près d'être là en cas de besoin. Pour qu'une femme sache qu'il y a du soutien, il suffit d'appeler
Donner la possibilité d'être seule si une femme le souhaite
Parlez-lui de votre relation et de vos sentiments.
Discutez avec elle de son état et de ses sentiments.

Il est important pour la femme elle-même :

Ne poussez pas la douleur et prétendez que tout va bien
Laisser libre cours aux émotions, pleurer, crier, donner libre cours à la colère, aux larmes
Déterminer le cercle des personnes de confiance qui sauront soutenir et comprendre, ne resteront pas à l'écart
S'il y a des craintes que d'autres personnes à qui vous ne voulez pas vous consacrer soient reconnues, il est peut-être possible de limiter un temps le cercle des contacts, de vous donner du temps pour être seul, ou uniquement avec vos proches.
Parlez de vos sentiments, de ce qui vous inquiète, de ce que vous en pensez
Si les proches ne veulent pas en entendre parler, comprenez, ils ont aussi une protection contre les expériences, et avant de parler d'eux-mêmes, demandez ce qu'ils pensent et ressentent
Si les proches ne savent pas et ne doivent pas le savoir, ou ne veulent pas du tout parler, trouvez un étranger, par exemple. un psychologue ou un prêtre, et lui en parler

À quoi une femme devrait penser et à quelles questions répondre honnêtement :

Réaliser les conséquences d'un avortement : reconnaître l'enfant assassiné, exactement que c'était un enfant, et non un caillot de matière
Reconnaître que la douleur qu'elle ressent est liée à la perte d'un enfant et la pleurer
Utilisez une expression extérieure de tristesse, de deuil, autant que possible
Faire face aux sentiments refoulés : chagrin, culpabilité, colère, solitude, attachement ambivalent aux enfants perdus
Comprendre comment la perte a affecté votre vie
Pardonnez aux personnes : mari, parents, amis, agents de santé, autres personnes qui n'ont pas soutenu ou persuadé cet acte
Pardonnez-vous et recevez le pardon de Dieu
Passer des expériences douloureuses à un état d'esprit positif
Trouver une volonté d'accepter l'expérience et de recevoir la guérison
L'occasion de reconsidérer votre vie, de voir l'image de votre vie dans son ensemble et d'apprendre à la percevoir sous un nouveau jour
Découvrir le sens de ce qui s'est passé et permettre à Dieu de transformer l'expérience en un désir d'espoir, de paix et de libération
Remboursez le parfait dans une direction positive.

Ces jalons ou étapes pour surmonter les expériences négatives ou la guérison peuvent être franchis par les femmes, seules ou avec l'aide d'un psychologue.

Pour une aide psychologique professionnelle, vous pouvez décrire brièvement les étapes du travail :

Reconnaître le meurtre d'un enfant et exprimer ses sentiments.
Le retour de l'enfant dans le système familial.
Détermination de la culpabilité des participants à l'événement et leur pardon.
Accepter le pardon d'un enfant, de Dieu.
Choix du remboursement éventuel.

Méthodes appliquées au travail psychologique : Génogramme, « Sociogramme familial », « Journal des événements », « Lettre à un enfant », etc.

Sur cette base, le travail d'un psychologue ayant des expériences après un avortement abordera inévitablement des sujets tels que l'attitude envers soi-même, la relation avec la mère, etc.

Par conséquent, la décision de refuser l'avortement à l'avenir est un indicateur de changements positifs dans l'organisation mentale d'une femme.

Les anciens sentiments, s'étant ouverts, sont remplacés par de nouveaux, les anciennes pensées et intentions, s'étant réalisées, portent de bons fruits.

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Le sujet le plus récemment abordé de l'avortement a commencé à apparaître de plus en plus souvent sur les forums de femmes, car il ne s'agit pas seulement d'une opération ordinaire comme l'appendicite, mais beaucoup plus grave, car ses conséquences sont très difficiles à vivre émotionnellement. Être mère est le destin de chaque femme, qui est fixé par la nature elle-même. La fille grandit et devient une femme capable de porter et de donner naissance à un enfant, mais parfois de tels événements se produisent quand il faut aller contre nature.

Conséquences de l'avortement

Il est très important de se remettre de l'expérience et de trouver la paix d'esprit, même si la confusion, la douleur dans l'âme ne vous permettent pas de vivre en paix, vous devez ajuster votre état émotionnel pour que le passé ne vous dérange plus et lâcher prise de la situation comme inévitable.
Il est possible qu'il ne soit pas possible de réguler votre état émotionnel et mental prochainement, mais dans tous les cas, il est nécessaire de mener un dialogue mental avec vous-même afin de vous en expliquer la raison et de vous rassurer. C'est bien quand il y a des parents et des amis à proximité qui peuvent vous soutenir, dire des mots gentils, vous aider à vous comprendre et à comprendre votre acte. Bien sûr, il est plus facile de survivre à un avortement pour celles qui ont dû le faire à cause de l'incapacité à endurer, des contre-indications à la grossesse ou au viol. Après tout, une femme ne peut presque rien faire pour donner naissance à un bébé en bonne santé et vivant.

Comment éviter le syndrome post-avortement

Parler à soi-même. Il est très important de s'asseoir et de réfléchir attentivement aux raisons qui ont motivé l'avortement, aux circonstances qui n'auraient pas pu être autrement. Vous n'avez pas besoin de vous blâmer et de dire "si seulement", blâmez ce qui se passe et videz votre cerveau, vous devez laisser faire comme le passé. Si c'est vraiment dur, il vaut mieux pleurer assez et franchir cette ligne, recommencer à vivre.
Pardonnez-vous. Il est très important de recevoir le pardon de votre âme pour cet acte, sincèrement et avec toutes les émotions pour exprimer une demande de pardon à vous-même et à votre bébé, vous pouvez aller à l'église et vous repentir de votre péché.
Trouvez de bonnes raisons. Nous ne sommes qu'humains et commettons souvent des erreurs, nous devons donc trouver les raisons qui détermineront l'acte et aideront à lutter contre l'autoflagellation.
Ne vous enfermez pas. Marcher dans la rue avec des amis, des proches, le plus souvent en compagnie, au grand air. Des nouvelles et des conversations fraîches insuffleront force et énergie à la vie, il suffit de donner à ses proches accès à leurs sentiments, leurs peurs, toutes leurs émotions. S'il y a un être cher, alors traverser cet incident ensemble est beaucoup plus facile que seul, car le soutien d'un être cher et des mots gentils aideront mieux que n'importe quel traitement des meilleurs psychologues.