La grossesse est un état émotionnel. L'état psychologique d'une femme pendant la grossesse

07.05.2019

L'une des attitudes les plus courantes associées à la grossesse est que ressentir des émotions négatives pendant cette période est nocif voire dangereux pour l'enfant.

Il nous semble que si nous devenons nerveux, pleurons, avons peur ou sommes en colère, désespérons ou sommes offensés, alors l'enfant se sentira mal à ce sujet.

Nous pensons que:

l'enfant éprouve les mêmes sentiments que nous ;
il est effrayé et incompréhensible, il pense que le monde est dangereux ;
cela forme son caractère, et il grandira anxieux, colérique, espiègle, en général, avec un caractère gâté ou malheureux ;
elle affecte sa santé ou le déroulement de la grossesse ;
cela affecte la façon dont la naissance se déroulera.

Que se passe-t-il vraiment ? En fait, nos émotions négatives, bien sûr, influencent. Et sur l'état de l'enfant, sur le déroulement de la grossesse et sur le bien-être de l'accouchement. À moins que cela n'affecte pas le sort de l'enfant et son caractère, ou plutôt, l'influence est si insignifiante qu'elle n'a aucun effet.

Oui, ils le font, MAIS. Pas aussi directif, simple que nous le pensons. Pas aussi global qu'on le pense. Pas si décisif. Si tout était si simple, il suffirait de ne pas verser une seule larme pendant 9 mois et ale-op ! - vous avez un bébé en bonne santé dans vos bras avec un destin heureux après une naissance idéale.

Je connais des bébés, étonnamment calmes (comme des éléphants), avec un système nerveux fort, nés de la manière la plus prospère après des grossesses vraiment incroyablement stressantes - où il y a un divorce, une conception non désirée et de graves problèmes au travail. Je connais des enfants qui ne sont pas nés en aussi bonne santé ou pas aussi en bonne santé que leurs parents l'auraient souhaité, même si pendant toute la grossesse, la mère a porté son ventre littéralement entre des mains aimantes, n'a vécu que des expériences «roses» et tout autour d'elle n'était que beau.

Rien n'est une garantie de rien.

Il y a un ensemble de facteurs, un certain nombre de facteurs, et il y a le destin et les inclinations de l'enfant, où seule une combinaison peut donner un certain résultat. Et puis - on ne pourra jamais dire avec une certitude absolue que c'est ceci ou cela qui a créé cela. La vie est plus subtile et multispectrale que ce à quoi nous sommes habitués avec nos couronnes sur la tête, en d'autres termes, le contrôle de la vie, pour compter.

Et plus nous nous efforçons de contrôler, plus nous pensons en termes de "appuyez sur le bouton - vous obtiendrez le résultat", plus la vie assouplira notre cadre, élargissant notre compréhension de celui-ci, je ne sais pas pourquoi cela fonctionne comme ce.

Et enfin, au point. Éprouvant souvent des sentiments négatifs, nous les amplifions plusieurs fois en éprouvant que nous les éprouvons, mais "c'est impossible", et ainsi la boucle se referme. Et si nous ajoutons à cela que la grossesse elle-même - pour le corps et pour l'âme d'une personne - est déjà stressante, alors vous pouvez creuser dans la panique en général.

Donc, être nerveux pendant la grossesse est normal. Humainement. Sans encombre.

C'est dangereux de le retenir.

Comprenons le concept de "stress". Le stress est un événement ou une situation qui perturbe votre vie. Une commotion cérébrale dans laquelle les habitudes, les routines quotidiennes, les rôles et les fonctions établis de longue date dans la famille changent. Le stress comprend : la perte d'un membre de la famille, le divorce, la perte d'un emploi, mais aussi des événements qui, semble-t-il, ne devraient nous apporter que des émotions positives : un mariage, un déménagement (même si les conditions sont meilleures qu'elles étaient), l'apparition d'un nouveau membre de la famille, le début d'un nouvel emploi ou de nouvelles études. Comme vous pouvez le voir, ce sont des événements qui font inévitablement des changements dans la vie familiale quotidienne, et qui sont significatifs. Et le stress n'est pas toujours une mauvaise chose. L'essentiel est que c'est quelque chose qui change l'habituel.

Et en ce sens - la grossesse du point de vue du système familial - est clairement considérée comme un stress, avec toutes les manifestations qui en découlent sous forme d'instabilité, d'insécurité, d'anxiété, de perte. Ce qu'il était ne peut plus être, mais ce qu'il sera n'a pas encore été construit, ajusté, ressenti et fait.

C'est normal d'être nerveux pendant cette période, c'est normal d'avoir peur pour l'avenir, d'être offensé par le manque de soutien, d'avoir peur de ne pas faire face, d'être ennuyé par des êtres chers parce qu'ils font quelque chose de mal, et un tas d'autres différents sentiments au cours de cette période sont normaux.

En plus du fait que la sensibilité pendant la grossesse, en principe, augmente, comme si c'était juste pour ne pas garder les émotions en nous, mais les exprimer facilement, sans les laisser coincées dans le corps, et nous pleurons facilement et violemment. Et avec les larmes, c'est prouvé depuis longtemps, et les hormones du stress sortent.

De plus, jugez par vous-même, 9 mois, c'est presque une année civile, ce sont de très, très nombreuses semaines et jours de votre vie encore simple, dans lesquels il y a d'autres personnes, des circonstances, des accidents, des nouvelles, des relations, et où - c'est pourquoi - sans expériences (complètement différentes) c'est tout simplement impossible à faire. Après tout, il est impossible pendant près d'un an de ne pas être offensé par qui que ce soit, de ne pas être bouleversé, de ne pas avoir peur, de ne pas se fâcher, de ne pas se quereller. Nous sommes des personnes, et l'écume de nos journées se compose de cela, ainsi que de beaucoup de choses positives.

Donc, les expériences négatives en elles-mêmes sont normales pendant la grossesse, vous ne devriez pas vous en vouloir. La question est que faisons-nous avec eux.

Et ici, des difficultés typiques surgissent sous la forme d'une tentative d'étouffer ses sentiments, d'essayer de ne penser qu'au bien et d'autres formes d'éviter d'éprouver et d'exprimer ses sentiments.

Bien que chacun de nous sache qu'il est nocif et difficile de porter des sentiments en soi et de ne pas les éclabousser. C'est l'effet de la vapeur sous le couvercle, quand quelque chose semble errer et bouillir en vous, sans issue.

Chaque émotion se reflète dans notre corps. De peur, notre cœur saute un battement, notre estomac se tord, nos jambes s'engourdissent. De la colère - réduit la mâchoire, serre les poings. Mais c'est quelque chose que nous pouvons facilement suivre. Nos sentiments, étant inconscients, s'installent en pinces sur les organes internes, et du coup, l'énergie ne circule pas, ou sa circulation est difficile. Et par énergie, j'entends ici des choses terrestres assez spécifiques - la circulation sanguine, l'apport d'oxygène aux tissus. À l'endroit du corps où nous vivons la sensation - ou plutôt, nous ne la vivons PAS, c'est-à-dire que nous essayons de ne pas la ressentir, il y a une pince et, par conséquent, la difficulté de cette circulation. Si la sensation est chronique, elle se manifeste dans le corps et nous tombons malades. Pendant la grossesse, cela peut affecter à la fois l'utérus et le placenta et, par conséquent, la santé du bébé.

Ce n'est pas une raison pour ne pas ressentir. Je le répète, c'est impossible. Il est impossible de ne pas ressentir la douleur là où ça fait mal. Quand ça fait vraiment mal. Comment "essayez-vous de ne pas ressentir d'émotions négatives" ? C'est normal de pleurer. Au fur et à mesure que vous vous sentez - besoin. S'autoriser à le faire. Appeler les sentiments par leurs noms propres. Lorsque nous ne nous fermons pas à nos sentiments, nous avons la possibilité de les ressentir et ils ne restent pas des pinces dans le corps, une congestion dans l'âme, mais coulent plus loin - le long du fleuve de la vie. "Comme l'eau sur le dos d'un canard".

Lorsque cette eau très salée sort de nous, elle apporte soulagement, libération et souvent même des décisions sur ce qu'il faut faire. Avec les larmes, le corps laisse les hormones de stress que nous avons tellement peur d'endommager le bébé. Donc, pleurer quand ça va mal est la meilleure chose à laquelle vous pouvez penser dans le «combat» avec des sentiments négatifs. De plus, le corps lui-même, la nature elle-même nous provoque à cela, et ils ne font jamais d'erreurs, ils ne mentent jamais. Notre corps est infiniment sage.

Comment pouvez-vous ressentir des sentiments de manière constructive ?

Vous ne comprenez peut-être même pas immédiatement ce que vous ressentez exactement: le bouquet d'émotions est si grand qu'il n'est pas toujours possible de le désassembler en couleurs de fleurs séparées.

Au début, essayez simplement de remarquer ce qui arrive au corps lorsque vous êtes dans cette situation, en y pensant ou en pensant à cette personne. Où est le corps tendu, qu'arrive-t-il aux bras, qu'arrive-t-il aux jambes ? Dans quelle pose êtes-vous ? Quel organe ou partie du corps attire l'attention, comme si ça sonnait ? N'essayez pas de l'évaluer, de l'interpréter, regardez simplement.

Vous pouvez appeler ce sentiment une couleur ou une image et où il se trouve dans le corps. Ensuite, inspirez-le. Tout en inspirant, expirez mentalement à l'endroit où il y a de la tension, comme si vous l'éliminiez, en l'expulsant de vous-même. C'est une bonne prévention du mal que nous avons peur de causer au bébé.

Ensuite, essayez d'attraper : quel genre de sentiment suis-je en train de ressentir ? N'ayez pas peur de nommer vos sentiments avec autant de détails que possible, en les divisant en nuances. N'ayez pas peur de la « méchanceté » de vos sentiments, du caractère inapproprié ou du fait qu'ils font de vous une « mauvaise » épouse, fille, mère ou petite amie.

Sentiments, nous pouvons être n'importe quoi, simplement parce que nous sommes des personnes. Ce sont nos actions qui nous rendent mauvais, pas nos sentiments. Et tu peux tout ressentir.

Faites juste attention : "Je ne veux pas le voir" n'est toujours pas un sentiment, mais le ressentiment ou la colère l'est tout autant.

Les sentiments peuvent être complètement contradictoires : le même phénomène ou la même personne peut nous causer à la fois de l'amour et de la gratitude, ainsi que de la déception et du ressentiment. Et cela ne veut pas dire que l'un neutralise l'autre, ils ont le droit d'exister et peuvent coexister en vous en même temps.

Le sentiment souvent découvert et nommé semble justement nous donner cette exhalation émotionnelle et corporelle, une libération de tension. Juste de la reconnaissance, de s'entendre.

Mais néanmoins, vous pouvez aller plus loin. Et demandez-vous : qu'est-ce que je veux faire par rapport à mes sentiments/sensation clé ? N'ayez pas peur de répondre vous-même. Le fait que vous compreniez ce que vous voulez faire ne vous oblige pas à le faire, même si vous savez que vous voulez frapper l'agresseur (ce qui est inacceptable) ou vous cacher et vous échapper (ce qui est impossible). C'est bien d'être conscient de cela. Parce que cela permet de simplement connecter l'esprit afin de déterminer quelle forme acceptable d'expression de ses sentiments peut être trouvée. Vous ne pouvez pas frapper une personne, mais vous pouvez battre un oreiller du cœur ou même le déchirer en miettes (au sens littéral du terme). Vous pouvez battre des plats et des œufs. Peut battre la surface de l'eau. Vous ne pouvez pas vous enfuir, mais vous pouvez trouver des moyens de vous protéger - une maison invisible qui peut être utilisée pour éviter tout contact désagréable. Et c'est ainsi dans tout.

Comment pouvez-vous éprouver des sentiments autrement?

De plus, les sentiments peuvent être écrits. Juste un ruisseau, sur une feuille de papier. Ce sont les soi-disant "pisanki". Une feuille est prise, une ligne est tracée, en dessous se trouve la date et l'heure. Et puis, avec un flot de pensées, tout, tout, tout ce que vous pensez, ressentez sur la situation qui vous fait mal. Peu importe les mots. Écrivez comme si personne ne le lira, personne ne l'appréciera. Ici, vous pouvez être ingrat, stupide, en colère, méchant, sans amour, maudissant, peu importe, faible, désespéré ...

Ce n'est pas nocif pour l'enfant. C'est nocif pour un enfant - quand vous portez tout cela en vous. C'est comme du pus que vous libérez finalement à l'extérieur, et il n'intoxique pas, n'empoisonne pas le corps de l'intérieur.

Les sentiments peuvent être dessinés. Et dans ce cas, peu importe que vous sachiez dessiner; d'un point de vue artistique, votre dessin peut être aussi primitif que vous le souhaitez, jusqu'au bâton-bâton-concombre. Il peut être abstrait, un ensemble de couleurs et différentes formes et lignes. L'essentiel est de vous faciliter la tâche, afin qu'il exprime ce qu'il y a dans votre âme. N'ayez pas peur de dessiner des histoires d'horreur. Vous pouvez ensuite les brûler et les déchirer. Imaginez que le papier soit un récipient où vous transférez de votre âme - sur elle - les sentiments bouillonnants et irritants.

Parfois, après avoir dessiné quelque chose et l'avoir laissé de côté pendant un moment, vous reviendrez plus tard et verrez avec un regard neuf quelque chose de nouveau sur votre situation, sur la façon dont vous la percevez et ce que vous pouvez y faire.

Les sentiments peuvent être dansés. Il y a une telle danse - un mouvement authentique. La musique s'allume - n'importe laquelle, selon l'humeur. Sentez-vous - que voulez-vous? Lisse ou dur ? Rapide ou lent? Electronique ou live ? Rythme irrégulier ou continu ? Avec voix ou pas ? Tambours? Des violons ? Guitares ? Quel style?

Et commencer à bouger.

Ne vous souciez pas de son apparence de l'extérieur. (Et bien sûr, trouvez une telle opportunité pour vous-même dans l'espace afin que personne ne vous voie, ne vous dérange ou ne vous précipite.) voler - faire tout ce que votre corps vous demandera - tout comme nous voulons parfois nous étirer doucement après le sommeil ; à partir de ce besoin du corps, dansez selon ce principe.

C'est-à-dire que, dans le sens habituel du mot, il se peut que ce ne soit pas du tout une danse, il se peut qu'il n'y ait pas une seule danse à motifs et un beau mouvement qui nous soit familier. Il est important que le corps exprime tout ce qui s'y trouve avec la douleur sous ses différentes formes.

Les sentiments peuvent être chantés. De plus, il peut s'agir des deux chansons selon l'ambiance, et uniquement du son. Dans l'ambiance, j'essaie de sentir quel son mon âme demande maintenant, quelle tonalité - haute ou basse. Je prends une inspiration, et en expirant, je chante ce son pendant très longtemps, tant que mon souffle est suffisant.

Et - ouvert, libérateur, aidant à libérer ce qui est plus que nous.
O - une tentative de concentration, pour se couvrir de ce O - comme un ventre, une sphère autour de soi, pour sentir sa force.
U parle de douleur et de nostalgie, de sentiments insupportables, de colère.

Mais cela arrive à la fois E et Y, et même les sons déjà nommés de manière associative - pour vous, pour chacun, ils peuvent signifier quelque chose de complètement différent et même le contraire.

Ce chant d'un son avec expiration peut être combiné avec l'évacuation de la tension du corps, qui se trouve en lui à un endroit en rapport avec la situation en cours d'élaboration.

Oui, ce que je décris n'est pas raisonnable, pas logique. Il agit en contournant nos règles et réglementations intelligentes sur la façon de se comporter et de se sentir dans une situation donnée. Nous savons nous-mêmes très amèrement que nous pouvons tout comprendre avec notre tête, mais les sentiments n'en disparaissent pas. Nous sommes souvent intelligents et sages avec nos têtes, et tout va bien pour nous, mais avec ce qui est dans nos âmes, nous avons juste besoin de faire quelque chose. Enlevez-lui du poids. Les sentiments sont liés à l'instinct en nous, à l'hémisphère droit responsable de la créativité. C'est pourquoi je propose tant de formes créatives de leur expression.

Selon ce principe, les sentiments peuvent être façonnés, joués sur des instruments de musique... ressentez ce qui résonne en vous, en ce moment, dans cette situation.

Et enfin le plus important.

En nous permettant de nous sentir différents, nous sommes honnêtes avec notre enfant. Nous ne lui mentons pas sur nous-mêmes, sur ce qu'il y a dans nos âmes ou sur le monde dans lequel il vient.

Oui, nous voulons donner le meilleur à notre enfant, mais sa vie ne sera toujours pas stérile et heureuse, peu importe l'amertume que nous en ressentons.

L'enfant vient vivre. Vient dans une vie qui n'est ni blanche ni noire, pas une seule. C'est différent, hétéroclite, et ça peut être différent. La capacité de vivre ses sentiments, de ne pas en avoir peur, de les exprimer sainement pour le corps, pour son âme et pour l'âme des autres - c'est une culture de l'expérience, c'est une écologie des sentiments que l'on peut inculquer dans notre enfant dès le ventre de sa mère.

La capacité d'avouer vos sentiments est la capacité d'être proche de votre bébé, de ne pas essayer de lui mentir, de ne pas se cacher de lui. Cela ne signifie pas que nous "chargeons" notre négativité sur un petit enfant. Au contraire : les sentiments nommés et vécus ne se présentent pas comme une tension silencieuse et non manifestée entre nous. S'autoriser à être différent, avoir peur et être en colère, être faible, se permettre, en fait, d'être une personne - c'est la formation de la capacité d'accepter votre enfant comme n'importe qui, dans n'importe laquelle de ses manifestations humaines. Rester près de lui, du même côté, quand lui, marchant sur le chemin terrestre, sera en colère et offensé, sera faible ou nuisible.

Si vous avez peur que l'enfant ne comprenne pas que ces sentiments ne lui sont pas destinés, ou si vous pensez que le monde est dangereux et effrayant, vous pouvez lui dire ainsi : « Oui, bébé, je suis terriblement en colère contre ton père. en ce moment, mais ça ne veut pas dire que je ne l'aime pas, lui et toi, plus que n'importe qui au monde, c'est juste que dans cette situation, il m'énerve, et son comportement me fait mal. Tout simplement parce que nous sommes différents, comme tous les peuples de la terre. Ou : « Oui, bébé, maintenant j'ai peur, très peur, et je ne sais pas où me mettre, mais cela ne veut pas dire que ce sera toujours comme ça ou que le monde est dangereux. C'est temporaire jusqu'à ce que je puisse voir la suite et jusqu'à ce que je sache quoi faire. Un peu plus, et une décision mûrira en moi, comment être, et je trouverai un soutien et un soutien, car ils sont toujours là.

De tels mots nous soutiennent aussi... comme ils nous soutiennent...

Comment exprimer ses sentiments, ou quelques mots sur le dialogue constructif

Il est clair que nos sentiments sont souvent générés par les relations avec les autres. Ce sont leurs paroles ou leurs actions qui affectent notre âme, provoquant l'une ou l'autre réponse.

Dans de tels cas, il est logique non seulement d'éprouver vos sentiments avec vous-même (pour les découvrir, trouver une forme de leur expression, chercher ce qu'on peut en faire - comme je l'ai décrit dans le chapitre précédent), mais aussi pour les transmettre à une personne, à propos de laquelle ces sentiments surviennent.

C'est là que se situent les pièges. Commencer à dire que nous sommes blessés ou offensés, effrayés ou froids par rapport aux paroles ou aux actions d'un autre, nous pouvons entrer en conflit, car l'autre personne peut être catégoriquement en désaccord pour assumer la responsabilité de nos expériences, se sentir coupable et changer l'image de son Actions. Et à certains égards, il aura certainement raison. Parce que nous sommes responsables des sentiments que nous éprouvons.

Les mêmes mots d'une personne, selon le tempérament, l'état d'esprit à un moment donné, l'estime de soi et ce que votre maman et votre papa pourraient signifier par ces mots dans l'enfance, chaque auditeur peut percevoir de manière complètement différente : les mots de quelqu'un qu'ils blessera, quelqu'un restera indifférent, quelqu'un entendra de l'attention en lui et quelqu'un critiquera.

Vérifiez-le.

Il est toujours logique de savoir quels sentiments, quelles motivations se cachent derrière les mots d'une personne.

Si, à votre avis, il dit quelque chose d'offensant, vous pouvez dire : « Je suis offensé par vos paroles. Il me semble ou tu veux me faire du mal avec eux ? Si ce n'est pas le cas, demandez à la personne de répondre dans ses propres mots quel objectif elle poursuit.

je l'appelle réconciliation. Avant d'en venir à mes conclusions, en partant des propos de l'interlocuteur, je m'assure que ce que j'entends dans ses propos (reproche, critique, ironie, etc.) est bien cela.

Dans les relations intimes, le plus souvent, l'autre personne ne cherche toujours pas délibérément à nous faire du mal. Il ne sait tout simplement pas quels mots en nous appuieront sur quels «récepteurs nerveux» de la psyché, quelles blessures du passé seront soulevées;

parler de vos sentiments.

Nous pensons souvent (inconsciemment, bien sûr) que les autres sont des télépathes et devraient deviner nos sentiments par eux-mêmes. Comme si toutes les autres personnes étaient construites de la même manière que nous, leur logique est la même, leurs valeurs sont les mêmes, etc. L'autre personne, même la plus proche, peut n'avoir aucune idée de ce que vous ressentez quand il fait ou ne fait rien. Cela ne le rend pas moins proche de vous. Juste l'intimité - elle est atteinte et ne vient pas comme par magie du fait que c'est "ma personne". Aide le. Parlez de vos sentiments.

Mais! C'est très important comment. Parlez à la première personne de vos sentiments, pas de ses actions. N'analysez pas ses sentiments et ses motivations J, vous pouvez y commettre une grosse erreur, L offenser avec cela et déjà à ce stade fermer l'opportunité de dialogue, car vous-même blesserez l'interlocuteur ou provoquerez son indignation.

Dites: "Quand vous êtes en retard, je me sens trompé, mon temps vous est précieux et donc - une insulte." Au lieu de cela : "Je suis offensé parce que tu te fiches de ce que j'ai au fil du temps, parce que tu es le nombril de la terre et tu penses que tu peux attendre éternellement !"

Dites : « Quand tu ne me demandes pas ce que le médecin m'a dit sur l'état du bébé à la réception, ça me fait mal. J'ai l'impression que tu ne t'intéresses pas à nous. Mais ce n'est sûrement pas le cas, je ne te comprends pas, pourquoi ne demandes-tu pas ? Au lieu de : « Tu t'en fous de moi et du bébé ! Tu ne m'as même pas demandé comment j'étais allé chez le médecin ! Dites « Je suis triste/Je suis blessé » au lieu de « Tu gâches mon humeur/Tu me fais mal » ;

Dites-moi comment vous pouvez aider - en particulier !

C'est le point le plus difficile pour la logique féminine, mais je veux "il l'a deviné lui-même", sinon ce n'est pas intéressant. Mais si nous écartons la coquetterie, alors nous pouvons nous rappeler que c'est difficile pour les hommes - à propos des sentiments, ils ont besoin d'instructions spécifiques, d'instructions claires sur ce qu'on attend d'eux en relation avec ces sentiments.

"Je suis triste, dis-moi que ça ira mieux." "Je suis triste, fais-moi un bain et apporte du thé avec des chocolats." "Je suis triste, serre-moi dans tes bras et embrasse-moi, juste ici, ouais."

Ou plus sérieusement : « S'il vous plaît, si vous êtes en retard, appelez-moi ou envoyez-moi un texto dès que vous comprenez cela. Précisez également combien de temps vous allez être en retard."

« Faisons un marché, si vous ne demandez pas comment s'est passé mon rendez-vous chez le médecin, cela ne signifie pas que vous êtes indifférent, cela signifie que vous me faites confiance - que si quelque chose ne va pas, je vous le ferai savoir, d'accord ?

"Il est important pour moi que lorsque j'ai peur, vous ne me laissiez pas seul. Vous pouvez dire n'importe quel non-sens, surtout, ne vous taisez pas à ces moments-là.

L'univers émotionnel d'une femme au 3ème trimestre de grossesse.

C'est le 3e trimestre de la grossesse. Qu'arrive-t-il au bien-être d'une femme? Cela devrait être connu à la fois de la future femme en travail et de ses proches afin de la soutenir dans cette belle et difficile période pour elle. Tout d'abord, si une femme ne ressent pas sa grossesse comme une maladie et n'associe pas l'accouchement à une opération chirurgicale, pendant cette période importante de sa vie, des changements se produisent dans son monde émotionnel qui sont importants pour une maternité réussie.

Tous les états psychologiques pendant la grossesse du dernier trimestre peuvent être caractérisés par une phrase - immersion en soi. C'est-à-dire qu'une femme écoute constamment son état intérieur, imagine à quel genre d'enfant naîtra, à qui elle ressemblera. 99% des femmes ont du mal à parler rapidement et logiquement d'autre chose. Les pensées sur un enfant peuvent occuper tout le temps d'une femme et se manifester par des fantasmes vifs, qui peuvent même interférer avec le calme avant d'aller au lit. Les mouvements du bébé sont désormais au centre de l'attention de la future maman, car ils deviennent très tangibles. Et aussi tous les processus qui se produisent dans le ventre affectent directement son bien-être. Par exemple, si l'enfant s'endort, la mère se sentira également somnolente. Dans le même temps, l'état de la future mère affecte directement l'état du bébé. Si la mère est stressée, le bébé ressent également de l'anxiété. Mais vous ne devez pas y attacher trop d'importance, car seuls un état de stress prolongé et les mauvaises habitudes de la mère peuvent nuire au développement de l'enfant. Mais encore, la future maman ne doit pas regarder des films et des programmes aux thèmes agressifs et systématiquement surchargés de travail.

Pour une grossesse favorable, il est recommandé de se détendre pleinement, de marcher davantage et de s'entourer d'émotions positives.

Le troisième trimestre de grossesse chez une future maman se manifeste également par une fatigue de communication. Elle ne veut plus avoir beaucoup de contacts avec ses amis, visiter des lieux bondés : théâtres, expositions, compagnies, etc. Elle essaie d'éviter les situations difficiles, les relations et les spectacles. Au contraire, l'instinct de « nidification » s'éveille chez une femme lorsqu'elle cherche à équiper son foyer pour recevoir un petit. En même temps, elle s'efforce de développer une activité vigoureuse, d'avoir du temps pour tout, de finir et de s'équiper. La future mère doit se rappeler que ce ne sera pas long et en faire trop, et alors il n'y aura plus de force pour la naissance elle-même. Ne vous surchargez pas ces derniers mois, mesurez vos forces et votre temps.

Ces caractéristiques peuvent s'expliquer par le fait qu'à partir de la seconde moitié de la grossesse, l'hémisphère droit du cerveau, qui est directement lié au domaine des sentiments, des émotions et de la créativité, commence à travailler dur pour une femme. Par conséquent, la future mère peut éveiller des sentiments intuitifs associés à l'harmonie. Tout ce qui est laid, faux, provoquera de l'irritation et du rejet, parfois même jusqu'à la nausée. La nature a essayé de faire en sorte que la future mère acquière l'intuition, le goût et le sens des proportions dont elle aurait tant besoin à la naissance d'un enfant.

Dans la sphère émotionnelle d'une femme enceinte, des changements peuvent survenir qui ont leurs côtés positifs et négatifs. Habituellement, sa sentimentalité est exacerbée, ce qui se traduit par une augmentation des larmes en regardant des mélodrames, en lisant des romans, etc. Parallèlement à cela, l'anxiété, la suggestibilité et le ressentiment augmentent chez la future mère. Ils peuvent être associés à un accouchement à venir, à des relations conjugales. Vos proches doivent être préparés au fait que vos yeux sont souvent dans un endroit humide, vous devez sélectionner soigneusement les mots et le ton de la communication afin de ne pas offenser.

Ces états sont tout à fait naturels pour une femme enceinte, il vous suffit d'apprendre à les gérer: essayez de ne pas vous offenser longtemps, distrayez-vous avec des émotions agréables pour que votre mari ne pense pas que votre personnage est irrévocablement gâté.

Le côté positif de la sensibilité est la sensibilité et l'intuition, qui à l'avenir aideront à saisir l'état du bébé et permettront désormais à la femme enceinte de mieux comprendre les autres. L'envie d'un bel environnement chez une future mère conduit au fait qu'elle peut découvrir en elle-même des talents créatifs inconnus. Par exemple, dessiner, créer des vêtements originaux, concevoir un bel intérieur, écrire de la poésie et de la musique. Prendre soin des proches augmente, à mesure que l'instinct maternel qui se réveille et ne se réalise pas pleinement se fait sentir.

Tous les changements psychosomatiques chez les femmes enceintes sont une préparation nécessaire à la maternité et durent pendant toute la durée de l'allaitement.

Utilisez-les pour renforcer les relations conjugales afin qu'après la naissance du bébé, vous puissiez faire face aux soucis avec papa.

Une femme enceinte et son mari doivent connaître par cœur les caractéristiques des différentes périodes de grossesse et, si possible, en tenir compte dans la vie familiale.

Pour quiconque a déjà rencontré une femme enceinte, ce n'est un secret pour personne que son caractère change, et assez fortement.

Mais si cette grossesse est la première pour vous et toute votre famille, vous pourriez être surpris et même choqué de voir à quel point la psyché de la future mère change.

De nombreuses cultures traditionnelles (par exemple, chinoises, indiennes, romaines) avaient une attitude très particulière envers les femmes enceintes.

Des conditions spéciales ont été créées pour eux, comme on dirait maintenant - des cliniques périnatales, dans lesquelles la future mère n'était entourée que de belles choses, de sons, voire d'odeurs. On croyait qu'un environnement calme et esthétiquement soutenu pouvait harmoniser l'état interne d'une femme enceinte - à la fois physique et mental, mental.

La situation et le climat psychologique d'une grande ville sont souvent loin des conditions idéales auxquelles nos ancêtres aspiraient et auxquelles aspirent encore aujourd'hui de nombreux futurs parents alphabétisés. Mais le rythme de la grande ville - loqueteux, nerveux, sursaturé - se fait encore sentir. Il y a trop de choses autour de nous - des impressions, une grande variété d'informations, des gens, avec leurs états internes contradictoires.

Souvent, tout cela ne contribue pas à l'humeur calme et harmonieuse d'une femme enceinte.
Essayons d'imaginer la dynamique de l'état émotionnel d'une femme enceinte, en reliant les changements qui se produisent dans sa psyché à une chose aussi tangible que l'âge gestationnel.

Premier trimestre

Grands changements

Il arrive qu'une femme ne soit pas encore au courant de sa grossesse, mais sente déjà que quelque chose lui arrive. De plus, pour la plupart des femmes, les changements au cours du premier trimestre de la grossesse ne sont en aucun cas simples.

De nombreux experts de la grossesse considèrent le premier trimestre comme révolutionnaire.
Trop de changements dans le métabolisme, et dans le statut hormonal, et dans les sensations physiologiques, et bien sûr, dans les sensations psychologiques.

Il y a encore beaucoup de choses auxquelles s'habituer : par exemple, les préférences gustatives changent, vous pouvez commencer à aimer une palette de couleurs complètement différente et la musique de ces genres qui n'évoquaient pas de réponse auparavant.

À mon avis, l'un des facteurs importants qui déterminent l'état psychologique d'une femme enceinte est la toxicose précoce.

Il est très difficile de profiter de la vie et d'être agréable dans la communication quand on se sent malade presque tout le temps, et même tous les produits habituels puent insupportablement. (Je m'excuse pour la dureté des expressions).

Plus d'un tiers des femmes qui perçoivent le monde à travers un voile de nausées pendant les trois premiers mois.

En règle générale, la toxicose manifeste est associée à la dépression, aux sautes d'humeur et même à la dépression.

Vous ne pouvez en aucun cas appeler un premier trimestre calme. Une sage-femme expérimentée que je connais a dit que la situation des trois premiers mois de grossesse est révolutionnaire. C'est alors que "les hauts ne peuvent pas, mais les bas ne veulent pas".

Et de se rendre compte que devenir mère assez tôt n'est pas facile pour tout le monde. De plus, un enfant peut être planifié, et même attendu depuis longtemps - mais la psyché humaine, et surtout féminine, est arrangée de telle manière qu'il faut du temps pour réaliser et accepter la grossesse.

Et vous ne devriez pas vous condamner et vous exécuter pour les minutes de confusion et d'anxiété dans les premières heures et les premiers jours où vous venez d'apprendre que vous êtes enceinte.

Une bonne façon, à mon avis, de parler avec des amis, des connaissances, des femmes qui ont déjà accouché. Et de nombreuses femmes qui ont suivi le chemin de la grossesse et sont devenues de bonnes mères, vous entendrez certainement parler de l'attitude difficile envers la grossesse au début.

Le fait que vous n'étiez pas immédiatement heureux ne signifie pas du tout que vous n'aimerez pas l'enfant et que vous ne deviendrez pas du tout une mère, mais une vipère.
Donnez-vous (et, bien sûr, au père du bébé) du temps. On s'habitue progressivement aux grandes choses. Et ce petit enfant en vous est un très grand événement.
La tâche principale d'une femme enceinte est d'accepter le fait de la grossesse au moins à la fin du premier trimestre et de commencer à en profiter activement.

Tout est dégoûtant :
S'exprimant dans un langage médical plus fidèle, qui ne reflète pas l'essence du processus, les préférences gustatives d'une femme changent et des bizarreries apparaissent. Dans l'une des langues orientales, il existe même un mot spécial pour les caprices d'une femme enceinte.

Il semblerait que ce qui est le lien avec la psyché - physiologie solide.

Mais si le matin vous ne pouvez pas boire votre café préféré avec plaisir simplement parce que vous vous sentez malade, cela peut être juste un coup porté aux fondations de la vie.

Vous sentez qu'un côté de la vie vous échappe et vous ne pouvez pas habituellement apprécier le goût de votre nourriture préférée. Ce qui apportait autrefois des sensations gustatives agréables est parfois une vraie farine, et vous n'avez pas envie de manger quoi que ce soit.

Cela prendra quelques semaines, et vous serez assez à l'aise avec ces changements.
Certes, je n'ai pas eu à rencontrer des gens qui aimeraient l'état de toxicose.
Sensibilité accrue aux odeurs et son effet sur l'état psychologique :
Une femme enceinte peut sentir partout des odeurs fortes et désagréables. Le réfrigérateur pue surtout, et parfois les aliments en train de cuire.
Les parfums préférés et les odeurs de connaissances proches peuvent devenir dégoûtants.

La toxicose peut parfois se propager au mari.

Envie irrésistible de dormir :
Le sommeil arrive dans une énorme vague et vous couvre. Vous dormez très profondément, parfois si profondément qu'il est difficile de vous réveiller. Le sommeil peut être sans rêve, mais vous pouvez aussi avoir des rêves incroyablement vifs.

En général, si vous dormez, dormez bien. "Le soldat dort, mais le service continue." De nombreux inconforts et expériences du premier trimestre de grossesse sont facilement traités par le sommeil.

Sautes d'humeur :
L'état émotionnel d'une femme enceinte au premier trimestre est plutôt inégal.
Les états heureux et euphoriques sont remplacés par des périodes de dépression et de dépression. Ces sautes d'humeur n'ont généralement pas de bonne raison. Les événements extérieurs ne sont souvent qu'une excuse pour que des émotions fortes se manifestent.

Ne soyez pas effrayé ou surpris par ces sautes d'humeur - elles sont dues à des changements drastiques de votre état hormonal.

Parfois, il y a confusion, incertitude quant à l'avenir, sentiment que vous ne pouvez pas faire face :

Il peut être difficile de s'habituer à l'idée que très bientôt votre vie va changer, que l'été prochain vous ne pourrez pas planifier comme d'habitude. La pensée de ces nouvelles choses et événements qui se présentent à vous peut être source d'incertitude.

L'incertitude sur de nombreux problèmes quotidiens n'ajoute pas non plus la confiance. En effet, souvent la relation entre le futur père et la future mère est déterminée et formalisée précisément avec le début de la grossesse.

Deuxième trimestre

Mi-grossesse tranquille :

S'habituer au "nouveau format" de votre corps.

Pour beaucoup de celles qui ont l'habitude de prendre soin d'elles, futures mamans, une modification du volume de la taille et des hanches provoque un choc mental plus ou moins grave. Bien sûr, vous avez deviné que votre silhouette changerait, et vous vous y attendiez même. Mais quand soudain votre jupe ou votre pantalon préféré devient petit, c'est une surprise.
Acceptez et aimez les changements de votre corps, sentez-vous belle et aimée d'une nouvelle manière - c'est ce que vous devriez rechercher au cours du deuxième trimestre de la grossesse.
Changements d'attitude envers le côté physique de l'amour :
Un enfant grandit en vous - une personne à part entière - et peu de sensations restent les mêmes. Cela est particulièrement vrai des relations entre les sexes.
Étant seule avec votre mari, vous sentirez encore et encore que quelqu'un d'autre est avec vous. Et pour certains couples, ces sentiments peuvent interférer.

Sauts dans le niveau d'estime de soi:

Souvent, la future mère peut se sentir presque comme une reine et, l'instant d'après, une Cendrillon inintéressante.
L'euphorie est remplacée par le doute.
Le pendule du fond hormonal de la grossesse oscille.
Souvent, des vagues d'émotions fortes roulent sur des raisons sans importance.
Vous devez accepter ces changements en vous-même, comme vous acceptez les mouvements à l'intérieur de vous en tant qu'enfant.

Calme et harmonie étonnants :

Si tous les changements mentionnés ci-dessus ont eu lieu, la femme enceinte a toutes les chances de profiter simplement de la vie, d'elle-même, de l'enfant, d'écouter de nouvelles sensations et de profiter de ses nouveaux états.
Dans de nombreuses cultures, une femme au ventre arrondi est un symbole de beauté, d'harmonie et de plénitude de vie.

Au milieu de la grossesse, vous pouvez expérimenter des états de paix, de plénitude, d'harmonie.
Chérissez ces instants.

troisième trimestre

Plongez en vous

Ces caractéristiques et conditions psychologiques qui surviennent à la fin de la grossesse ont une "ligne thématique principale" - l'immersion en soi.

Si tout dans la famille est sûr, si une femme est sûre que la grossesse n'est pas une maladie et que l'accouchement n'est pas une opération chirurgicale, si le soutien de médecins proches et attentifs est évident, alors des changements se produisent dans le monde émotionnel d'une femme enceinte , et ils sont très importants pour une future maternité harmonieuse.

Au cours des deux derniers mois de grossesse, vous pouvez régulièrement observer comment une femme enceinte semble écouter avec sensibilité quelque chose à l'intérieur d'elle-même.
Et il y a quelque chose à écouter - après tout, à ce moment-là, les mouvements du bébé dans l'estomac sont très, très perceptibles.

Le concept de "psyché binaire d'une femme enceinte" explique parfaitement de nombreuses conditions de fin de grossesse. Maman s'habitue progressivement au fait qu'elle n'est pas seule. Et ce quelqu'un en elle a maintenant évidemment ses propres désirs. Parfois, il ne le laisse pas s'endormir, pousse et tourne, et parfois il veut dormir irrésistiblement, car le bébé dans son ventre s'est endormi. Les rythmes de sommeil et d'éveil de la mère et du bébé sont liés. Mais le bébé dort beaucoup plus, ce qui peut entraîner une somnolence accrue chez la mère.

Immersion dans les sensations intérieures :
Soudain, vous êtes distrait et vous vous concentrez sur les mouvements du bébé à l'intérieur de votre ventre. Et ce sont ces mouvements, parfois pas du tout forts, qui deviennent pour vous la chose la plus importante au monde. Comme si la mise au point du décor changeait (comme un appareil photo ou une caméra vidéo), et ce qui est à l'intérieur de vous devenait distinct, et le reste du monde, pour ainsi dire, perdait sa netteté. Cela devient sans intérêt.

Rêves et fantasmes sur le futur enfant:

Souvent, une mère enceinte peut penser et deviner - à quoi ressemblera-t-il, ce petit homme, que personne n'a jamais vu ni tenu dans ses bras.
Ces pensées peuvent interférer avec le sommeil ou être exprimées dans des rêves colorés et vifs.

Diminution de la sociabilité :
Vous ne voudrez peut-être plus visiter des entreprises bruyantes, des musées et des expositions. Ceci est normal et est associé à une concentration croissante sur la maison et l'enfant à naître.
N'ayez pas peur de réduire la sociabilité et maîtrisez-vous. Tout a son temps
Et inversement, il peut y avoir une envie de tout faire, de compléter et de transformer :

De nombreuses femmes enceintes dans les toutes dernières étapes montrent soudainement une activité énorme - comme si un moteur à réaction était allumé.

Je veux tout finir, tout faire, me surpasser.
La naissance qui approche est comme une chaîne de montagnes, et ce qui se trouve au-delà est inconnu, malgré toute la préparation active.
Par conséquent, je veux tout faire ici et maintenant, pendant que vous êtes encore de ce côté-ci.
C'est une bonne hâte, mais il est important de ne pas vous conduire vous-même et les autres en essayant de terminer les réparations, de terminer votre diplôme ou votre rapport trimestriel.

Une femme épuisée peut ne pas avoir la force d'accoucher.

Par conséquent, mesurez la charge avec la quantité de temps et d'effort.

Évitement instinctif de tout ce qui est désagréable, laid :

Une femme en fin de grossesse évite instinctivement les situations difficiles. Des relations complexes, des spectacles surchargés d'effets forts.
La future mère a un sens clair du « bien » et du « mal ». Et le chat du mauvais se sent presque malade - comme pendant la toxicose.

Une fatigue psychologique accrue, évitant les impressions inutiles n'est qu'une des raisons pour lesquelles une femme s'éloigne de tout ce qui n'est pas harmonieux.
Vous venez de retrouver votre sens naturel des proportions.

Apprenez à faire confiance à votre intuition, à votre sens des proportions et à votre goût. Cela vous aidera beaucoup dans les premiers mois de la vie de votre bébé.

Instinct de nidification :
Tous ou presque tous les intérêts d'une femme enceinte dans les dernières semaines avant l'accouchement sont concentrés autour de la maison - autour du trou, où le petit apparaîtra bientôt.
De plus, même les personnes les plus sans-abri et mal gérées, pour qui le ménage n'a toujours été qu'un fardeau, peuvent vivre une telle période.

Modifications prononcées de l'activité intellectuelle :
99% des femmes éprouvent de sérieuses difficultés à penser de manière logique de manière stricte, cohérente et relativement rapide au cours des 2 derniers mois de grossesse.

Quelques mots aux futures mamans actives

Les principaux changements dans la palette émotionnelle d'une femme enceinte:
Certains changements sont communs à la plupart des femmes enceintes. Ils peuvent apparaître à différents stades de la grossesse, avec une intensité différente.
Si vous n'avez rien montré de ce qui est répertorié dans cet article, vous n'êtes que cette heureuse exception qui confirme la règle.

Qualités du psychisme d'une femme enceinte qui peuvent rendre la vie difficile :

Sentimentalité:
Des larmes peuvent apparaître à partir des expériences et des impressions les plus insignifiantes, dans les endroits des livres et des films dans lesquels vous n'avez jamais pleuré auparavant.
N'ayez pas honte de vos larmes - cela a déjà augmenté la sensibilité émotionnelle globale, ce qui vous aidera à comprendre votre bébé à l'avenir.

Anxiété:
L'anxiété qui survient périodiquement est le plus souvent associée à la pensée «Quelque chose ne va pas» - avec le bébé, avec le déroulement de l'accouchement, avec les relations familiales. Il est nécessaire de pouvoir faire face à l'anxiété, et chaque femme enceinte le fait à sa manière. Il convient de rappeler que la présence d'anxiété est absolument normale. Alors, ne vous inquiétez pas des soucis!

Suggestibilité :
Souvent, les mots d'une autre personne, prononcés avec puissance et force intérieure, laissent une impression indélébile sur une femme enceinte. Si vous connaissez cette fonctionnalité derrière vous - essayez d'emmener votre mari avec vous dans toutes sortes d'endroits "difficiles", n'hésitez pas à utiliser sa protection, à vous marier.

Ressentiment, tendance aux larmes non motivées :
Ces larmes de « rien » peuvent effrayer et rendre perplexes vos proches. Il vaut la peine de traiter ces «précipitations» le plus calmement possible.
Le meilleur moyen est de vous souvenir, en règle générale, de votre état loin d'être calme avant la menstruation. Considérez ces « précipitations » comme de courte durée.
Essayez d'être distrait, changez d'attention, ne restez pas coincé dans un état de larmes offensé.
Ne donnez pas à votre mari une raison de penser que votre personnage est irrémédiablement gâté.
Les hommes endurent facilement les brefs "griefs" des femmes enceintes. Prolongé - bien pire.
N'attachez pas une grande importance à de telles insultes. Ils surgissent de zéro et ne sont qu'une projection de votre état intérieur.

Points forts du monde émotionnel d'une femme enceinte :

Sensibilité et Intuitivité :
Une femme enceinte est comme un capteur sensible qui capte les émotions de l'état des autres.
Les opportunités d'empathie et d'empathie chez les femmes enceintes sont bien meilleures que chez toutes les autres personnes.

Manifestation des capacités créatives :
Une mère qui attend un enfant de manière inattendue pour elle-même et son entourage peut commencer à dessiner, coudre des vêtements originaux, composer de la poésie et même de la musique.
Une variété de capacités créatives peuvent se faire sentir pendant la grossesse.
Et la science ne sait pas encore que la raison en est les premières manifestations des talents d'un enfant intra-utérin, ou le fait fiable qu'à partir du milieu de la grossesse, l'activité de l'hémisphère droit du cerveau augmente chez une femme. Et l'hémisphère droit est traditionnellement associé à la créativité fantastique.

Une relation spéciale avec son mari et sa maison, une manifestation de capacités de conception:
La future mère devient soudainement intéressée et importante pour beaucoup de choses qui auparavant, se déplaçant à un rythme rapide dans une grande ville, pouvaient manquer d'attention, de temps et d'énergie.
Vous devenez extrêmement indifférent à la situation dans votre maison. Beaucoup de pensées sont causées par la tâche de la situation et la palette de couleurs de tout l'espace de vie que vous prévoyez pour l'enfant.
Les capacités de conception au cours du dernier trimestre de la grossesse s'épanouissent.

Et l'état psychologique d'une femme enceinte dépend de la sensation de confort ou d'inconfort qui l'entoure.

Une attitude attentive envers son mari et un désir de prendre soin de lui, presque maternel, peuvent apparaître.
C'est bien si vous parvenez à renforcer et à saturer votre relation pendant la grossesse. Après tout, les premiers mois de la vie de votre bébé peuvent vous obliger tous les deux à vous immerger dans des choses et des préoccupations complètement différentes.
Laissez la période de grossesse (à la fin de la toxicose) devenir un véritable "semestre de miel" pour vous. Cette réserve de tendresse l'un pour l'autre vous sera très, très utile.

Ce qu'il ne faut pas oublier:

Rappelez-vous que la mère et le bébé sont reliés par un seul courant hormonal à travers le placenta, ce qui signifie que le bébé connaît tous les états et émotions de base de la mère, comme on dit, de l'intérieur.
N'oubliez pas qu'un enfant à naître est «fait» avec une grande marge de sécurité et qu'une seule situation stressante ne peut lui nuire. Seul un stress répétitif systématique et quotidien peut perturber le développement ou le bien-être physique du bébé. Cela signifie que le stress systématique doit être évité autant que possible, tant à la maison qu'au travail.
Si vous avez du mal à abandonner telle ou telle mauvaise habitude, ou une activité qui peut ne pas être utile pour l'enfant à naître - pensez au fait que 9 mois de grossesse est une période si courte (même si cela semble souvent énorme) . Et c'est dans ces 9 mois que les prérequis sont posés

Quelles situations faut-il éviter :

Regarder des émissions de télévision agressives et des histoires trop effrayantes ou fortes n'est pas la meilleure chose pour une femme enceinte.
Le surmenage en tout genre et le stress chronique d'une femme enceinte sont contre-indiqués.

Qu'est-ce qui devrait être fait:

Il est important de s'assurer le plus tôt possible le soutien de spécialistes fiables et calmes dans la gestion de la grossesse et de l'accouchement. Cela vous aidera à vous sentir entre de bonnes mains et en contrôle.
Essayez de trouver du temps pour un bon repos, et. last but not least, des promenades à part entière.
Comprendre que la surcharge systématique de travail (études) n'est pas du tout ce qui est utile au psychisme d'une future mère et d'un enfant prénatal.

Finalement:

Beaucoup de femmes apprécient l'état de grossesse. Cela leur semble très confortable psychologiquement et physiquement.
Presque toutes les femmes enceintes sont belles à la fois extérieurement et intérieurement.
Ces futures mères qui ont réussi à accepter et à aimer les changements apportés par la grossesse brillent simplement de l'intérieur.
Et il n'y a pas de femmes dont l'état psychologique ne serait pas modifié par la grossesse.
Nous vous recommandons fortement de familiariser le futur papa avec les matériaux de cet article, et en général tous les proches avec qui vous communiquez étroitement.
Votre mari ne pourra jamais comprendre beaucoup de choses lui-même simplement parce qu'il n'est pas une femme enceinte et qu'il n'a même pas les organes internes qui l'aideraient à comprendre votre état.

Psychologiquement, le futur papa a besoin de beaucoup plus de stress intellectuel et émotionnel pour se rapprocher du processus de grossesse, plus près de l'épouse «non oisive» et de l'enfant à naître.

Je voudrais dire qu'il ne faut pas penser que tous ces changements vraiment volcaniques passeront d'eux-mêmes après l'accouchement.
La psyché d'une mère qui allaite et ses états émotionnels sont un sujet complètement distinct, mais bon nombre des changements survenus chez une femme pendant la grossesse persistent pendant l'allaitement.
De plus, presque tous les changements pendant la grossesse sont une préparation interne à la maternité, une «école pour les mères» unique, dont le programme a été écrit par le Créateur lui-même.
Porter un enfant et être mère est très intéressant.

Ekaterina Burmistrova,

enfant, psychologue de famille. (Publié dans My Child Magazine, n° 11, 2008.)

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La réimpression ou la copie de ce matériel n'est possible qu'avec le consentement de l'auteur.

Beaucoup conviendront probablement que la période de la grossesse a sa propre aura incomparable, lorsque la vie prend un nouveau sens, de nouvelles nuances. Votre existence est remplie d'une lumière intérieure particulière, le sentiment d'une haute mission qui vous est confiée. En effet, la plupart des femmes enceintes, lorsqu'elles essaient de transmettre leur nouvel état, décrivent un sens de responsabilité illimité qu'elles n'ont tout simplement jamais ressenti auparavant. Il semble qu'elle ne ferait rien pour que l'enfant naisse sain et fort. Enfin, vous êtes libéré des vagues suppositions et des doutes persistants, maintenant vous savez avec certitude - C'est la grossesse. Longtemps attendu ou inattendu, planifié ou accidentel, premier ou suivant. Au tout début, comme au début du printemps. Vous rêvez que les neuf mois à venir apporteront paix et joie à votre âme. Et si un beau rêve ne se réalisait pas ? Et le rappel persistant des autres "c'est mal pour vous de vous inquiéter" n'aide pas à se débarrasser des pensées et des sentiments contradictoires et dérangeants.

Les premiers mois de grossesse sont une période de changements révolutionnaires non seulement dans la physiologie d'une femme, mais aussi dans sa psychologie. Dans l'espace intérieur, le plus intime de son Soi, l'espace d'une autre personne est apparu, dont l'existence doit non seulement être prise en compte, mais peut-être restructurer toute vie, changer tous les plans. Tout le monde ne peut pas accepter inconditionnellement ces changements. Même si l'enfant est désiré et attendu, la grandeur de l'événement accompli capte toutes les pensées de la femme, la faisant s'inquiéter : « Comment ma vie va-t-elle évoluer davantage ? Comment va se dérouler la grossesse ? Qu'adviendra-t-il de ma carrière ? Pourrai-je assurer à mon enfant un avenir décent ? Serai-je une bonne mère ? Des questions familières, n'est-ce pas? Une telle angoisse mentale peut provoquer non seulement une sensation de fatigue et d'irritabilité, mais même une toxicose ou une menace d'avortement.

Tout d'abord, n'essayez pas de résoudre tous les problèmes à la fois. Reportez-les indéfiniment, et peut-être que certains d'entre eux seront résolus sans votre participation. En général, la grossesse est un moment unique où vous pouvez légitimement vous permettre de ne pas réagir aux problèmes de la vie. Et ne vous sentez pas coupable d'un tel comportement irresponsable. Rappelez-vous que plus que tous les biens matériels du monde, un enfant a besoin de votre attention, de votre compréhension et de votre amour.

Deuxièmement, la chose la plus importante maintenant est de réaliser et d'accepter votre nouvel état. Donnez-vous la permission d'être enceinte. Accepter son nouvel état, c'est accepter l'apparition d'un enfant dans sa vie, apprendre à comprendre ses besoins. Faites plaisir à vos petites faiblesses - que ce soit le désir de vous allonger au milieu de la journée ou de vous acheter une friandise. Laissez la grossesse entrer dans votre vie non pas comme une période d'interdictions, mais comme une période de nouvelles opportunités. Une déclaration comme « Je ne pourrai pas porter mon jean skinny préféré » peut être remplacée par « Enfin, je vais mettre à jour ma garde-robe ! » Il suffit de changer de point de vue pour ressentir le goût du changement.

La grossesse rend une femme émotionnellement vulnérable, sujette à l'anxiété, plus sensible aux expériences négatives. Il semble que la raison de la frustration soit insignifiante, et les yeux sont dans un «endroit humide» et rien ne plaît. Beaucoup de femmes sont hantées par le sentiment d'être "piégée" par des nausées incessantes, une fatigue accumulée de quelque part et une irritabilité constante. Les médecins expliquent un tel état émotionnel instable par les changements hormonaux rapides qui se produisent dans le corps. Seule la compréhension qu'un tel état est naturel et tout à fait physiologique ne facilite pas cette période difficile pour une femme.

Les psychologues pensent qu'une irritabilité accrue est un signal pour la future mère qu'elle doit apprendre à se détendre. Cette compétence précieuse viendra à la rescousse non seulement pendant la grossesse ou au moment de l'accouchement, mais aura en général un effet positif sur votre vie. La façon la plus simple de se détendre est d'allumer une musique apaisante, de s'allonger dans une position confortable et de se concentrer sur sa respiration. Prenez une respiration profonde et calme et une expiration lente et détendue. Imaginez qu'à chaque expiration vient la détente et la paix.

D'ailleurs, une activité physique modérée est un excellent remède contre le blues.

Même si avant la grossesse, une femme avait une disposition imperturbable, maintenant elle peut facilement paniquer à cause des arguments abstraits de son médecin sur les complications de la grossesse ou de l'histoire d'une petite amie excentrique à propos de son accouchement. Des scènes de certains films ou des journaux télévisés, une remarque acerbe de votre patron ou d'un compagnon de voyage dans le métro peuvent vous faire pleurer. N'ayez pas peur de donner libre cours à vos émotions - pleurez, plaignez-vous à quelqu'un, le plus important - ne conduisez pas de pensées sombres et de ressentiment dans les profondeurs de votre âme. Une telle impressionnabilité accrue est juste un rappel qu'il est temps de changer les impressions. N'oubliez pas que votre impressionnabilité a un autre aspect : c'est l'occasion de porter un nouveau regard sur le monde. Comme si pendant la grossesse, une femme devenait un petit enfant qui regardait le monde avec intérêt et surprise. Profitez de cette occasion pour profiter des beaux aspects de la vie. À travers vos impressions, vous transmettez des informations sur le monde qui entoure votre bébé. Vos impressions lui disent si le monde est bon ou mauvais, coloré ou terne, joyeux ou triste. Essayez donc de sortir plus souvent dans la nature, visitez des salles de concert ou des musées.

Tant de changements se produisent dans l'âme d'une femme enceinte qu'elle peut commencer à se sentir très seule dans le tourbillon de nouvelles expériences qui l'affluent. Tous les gens autour d'elle sont restés les mêmes, seule elle est en proie à des "sentiments de grossesse". Mais en même temps, l'expérience de la solitude vous permet d'approfondir votre propre âme, de vous comprendre, d'analyser votre expérience de vie et peut-être de surestimer vos valeurs de vie. Utilisez la solitude pour la connaissance de vous-même, mais ne vous enfermez pas trop, partagez vos expériences avec vos proches, consultez un psychologue, parlez à d'autres femmes enceintes. Il existe maintenant de nombreuses possibilités de communiquer avec «leur propre espèce» - ce sont des cours de préparation psychologique à l'accouchement, et des groupes spéciaux de femmes enceintes dans une piscine ou un complexe sportif, et même des magasins spécialisés organisent des conférences pour les femmes enceintes. Et surtout, commencez à communiquer avec l'enfant, car il est la personne la plus proche de vous.

La période de grossesse peut donner un nouvel élan positif aux relations familiales, ou elle peut donner lieu à des malentendus. Mais le plus important pour une femme est de recevoir le soutien d'un être cher. Cependant, il est beaucoup plus difficile pour un homme de s'impliquer dans le processus de grossesse de sa femme et de devenir un papa "enceinte". Il peut à peine imaginer qu'un petit homme grandit dans votre ventre (d'ailleurs, ce n'est pas un étranger). Un homme sera plus susceptible de se préoccuper de vos nouvelles bizarreries que des particularités du déroulement de la grossesse. Un rare représentant du sexe fort parle avec inspiration avec le « ventre » ou est touché par les poussées de ses profondeurs. Mais cela ne signifie pas que les hommes sont complètement indifférents aux changements à venir. Elles vivent juste la "grossesse" à leur manière.

Prenez la peine d'éduquer en douceur votre proche sur la grossesse. Il a besoin d'informations simples et concrètes sur ce qui se passe en ce moment. Demandez-lui de vous accompagner pour une échographie. Certains hommes, ayant vu de leurs propres yeux leur enfant à l'intérieur du ventre, changent complètement d'attitude envers la grossesse de la femme, comme s'ils étaient convaincus de l'existence réelle du bébé. Utilisez plus souvent le pronom "nous", ce sera un autre signe que vous n'êtes plus seul. Dites doucement à votre mari comment le bébé s'est comporté tout au long de la journée. Si au début il n'y a pas de réaction attendue, ne vous fâchez pas et ne blâmez pas votre mari pour un malentendu. C'est juste que beaucoup d'hommes n'expriment pas ouvertement leurs émotions.

Si vous souhaitez conjointement que le mari soit présent à la naissance, il doit simplement suivre les cours de formation appropriés. Et pas du tout pour qu'il ne tombe pas au moment le plus inopportun. Et pour que votre mari devienne un participant actif aux événements d'un témoin incertain (ce qu'il était, en fait, à l'aube de votre grossesse). Il pourra non seulement vous tenir doucement la main, mais il pourra également vous faire un massage relaxant, vous rappeler de bien respirer et vous aider à changer de position. Une telle participation active à l'accouchement aide un homme à réaliser sa paternité, et pour une femme c'est un soutien indispensable.

Parfois, une femme enceinte qui a peur commence à trier tous les facteurs de risque auxquels elle a été exposée depuis le début de la grossesse et à réfléchir à la manière dont ils affecteront l'enfant. Ils utilisent des souvenirs de consommation d'un verre de vin ou de prise d'aspirine alors que la grossesse n'était pas encore connue, des réflexions sur l'air pollué de leur ville natale ou le rayonnement d'un écran d'ordinateur sur votre bureau. Mais on ne sait jamais quoi d'autre peut affecter la santé du bébé. Des dangers ici et là. N'exagérez pas le degré de risque. Les malformations congénitales sont très rares. Pensez que l'anxiété inutile est beaucoup plus nocive pour votre enfant que les erreurs que vous avez commises. Ne culpabilisez pas, mieux vaut trouver un moyen qui puisse compenser vos "ratés" - qu'il s'agisse de promenades actives dans le parc, d'une alimentation équilibrée ou d'écoute de musique classique. Et essayez d'imaginer plus souvent quel bébé sain, fort et beau votre bébé naîtra. De tels fantasmes ont un effet très bénéfique sur le développement du bébé.

COMMENT ÉVITER LE STRESS PENDANT LA GROSSESSE

Lorsqu'une femme découvre le début d'une grossesse, elle est submergée par différents sentiments. Si la grossesse est souhaitable, alors un sentiment de joie et de bonheur submerge son âme. Pendant plusieurs jours, elle vole simplement sur ses ailes, et elle veut raconter au monde entier ce bonheur ... Le sentiment de vacances ne vous quitte pas. Peu à peu, l'explosion émotionnelle s'estompe et vous commencez à réfléchir à la manière de rendre votre grossesse et le développement de votre bébé les plus heureux et les plus prospères. De nombreuses femmes enceintes adoptent une approche très responsable pour porter un bébé : elles sont observées par des médecins, suivent le régime et le régime alimentaire et suivent des cours de préparation à l'accouchement. Et tout semble aller bien, mais la vraie vie, en règle générale, bouleverse souvent une femme si vulnérable et impressionnable au moment de la grossesse.

Les contrariétés du quotidien, même s'il ne s'agit que de petits riens gênants, vous agacent souvent, provoquant parfois une réaction très violente. Vous remarquez qu'avant, vous ne faisiez presque pas attention aux mêmes situations, et maintenant vous pouvez même crier ou pleurer. En analysant votre comportement, vous arrivez à des conclusions décevantes, et cela ne fait que compliquer la situation. Vous commencez à vous inquiéter de votre état d'esprit. En règle générale, la future mère commence à se gronder d'être si incontrôlée et ressent un grand sentiment de culpabilité envers le bébé pour l'avoir effrayé par son comportement.

Une femme veut que son bébé ne ressente aucune gêne pendant la grossesse. Il lui semble que cela peut grandement nuire à son développement. Et très souvent, elle pose la question : comment éviter le stress et les émotions négatives pendant la grossesse ?

Les spécialistes traitant des problèmes de psychologie et de grossesse envisagent cette question sous un tout autre angle : comment s'assurer que le bébé ne souffre pas des sautes d'humeur de maman ? Le fait est que même la mère la plus diligente ne pourra pas éviter le "mauvais" comportement.

La psyché d'une femme enceinte est très différente de son état d'avant la grossesse. Pendant la grossesse, une femme éprouve des sautes d'humeur inattendues, elle commence à surmonter diverses angoisses et peurs associées à la grossesse. Elle peut être très bouleversée pour une bagatelle ou crier soudainement après son mari bien-aimé. Pour elle, c'est aussi inexplicable et dérangeant. Et surtout, après ce qui s'est passé, la future mère commence à souffrir de culpabilité devant le bébé et devant les membres de sa famille. Naturellement, il est très difficile de se contrôler en ce moment, et ce n'est pas nécessaire. C'est l'ancien mécanisme de l'état de grossesse. Mais comment éviter les sentiments désagréables de culpabilité et de mauvaise humeur, vous pouvez apprendre.

En fait, C'est le plus grand secret pour gérer le stress.: nous n'excluons pas les raisons (c'est impossible), mais nous essayons de sortir de la situation avec dignité, sans causer beaucoup de tort au bébé.

En fait, tout est simple : vous devriez parler de votre état émotionnel avec votre futur papa à un moment où l'ambiance dans la famille est sécurisante et sereine. Le futur papa doit essayer d'expliquer que vous avez besoin de soins, de tutelle, de compréhension et que parfois vous voulez être plaint comme un petit enfant. Après une autre "mauvaise" saute d'humeur, la future mère se calme progressivement et entame un dialogue interne (éventuellement exprimé) avec le bébé. Elle prononce la situation qui s'est produite, expliquant que tout se passe dans la vie et que rien de terrible ne s'est produit. S'il s'agissait d'une querelle avec papa, une promesse est faite de faire la paix au plus vite : "Papa est intelligent et gentil et comprendra tout."

Lorsqu'une femme se rend à ce dialogue, elle-même se calme progressivement, elle sent que le bébé se calme également. Il vient une libération d'une situation désagréable, une mauvaise humeur et des sentiments de culpabilité ne surviennent pas. Et c'est le résultat même que nous recherchons : vous ne pouvez pas laisser un sentiment de culpabilité en vous-même. Après tout, sous l'influence de vos sentiments, les fondations de la psyché de votre enfant sont posées. Plus vous vous sentez en confiance, plus votre bébé le sera.

Les mamans du «maximaliste» demandent souvent pourquoi il n'est pas nécessaire de protéger complètement le bébé des situations stressantes.

Tout d'abord, comme déjà mentionné, cela est impossible ou cela coûte à une femme des efforts incroyables, au cours desquels elle éprouve beaucoup de stress et d'inconfort. Et cela peut affecter le cours de la grossesse bien pire qu'une vague d'émotions.

Deuxièmement, ce n'est pas nécessaire. Supposons que le bébé ne ressent aucune émotion négative ou négative pendant la grossesse. Et c'est ainsi qu'il naît et entre dans notre monde avec ses problèmes et ses angoisses. Comme ce sera dur pour lui s'il n'a rien vécu de tel en grandissant dans le ventre de sa mère ! Cela peut avoir un effet néfaste sur le caractère naissant de votre fils ou de votre fille. Un stress modéré dans le ventre de la mère prépare le bébé aux difficultés futures. Il apprend à leur résister avant sa naissance.

Par conséquent, voici votre conseil: ne vous réprimandez pas pour des actions inattendues, pour des sautes d'humeur. Expliquez simplement votre comportement au bébé, calmez vos proches, passez à quelque chose de plus agréable et profitez de votre grossesse !

Un moyen efficace de sortir d'une situation désagréable est le suivant: vous préparez un bain chaud et relaxant, ajoutez de l'huile essentielle à l'eau (elle devrait être sans danger pour votre bébé), allumez votre musique préférée, allumez des bougies. Après avoir créé un environnement aussi agréable pour vous-même, vous plongez dans l'eau, fermez les yeux et commencez à respirer profondément et doucement au rythme de la musique.

La respiration doit être profonde, ondulée, sans pauses entre l'inspiration et l'expiration. Le corps est aussi détendu que possible. Après quelques minutes, vous vous sentirez léger. N'arrêtez pas de respirer, permettez-vous de vous dissoudre au sens figuré dans ce vertige - dans quelques minutes, cela passera. Obtenez le maximum de plaisir d'un état inhabituel.

Sans ouvrir les yeux, vous "plongez" vers votre bébé (comme si vous plongez dans votre ventre) et commencez à communiquer avec lui. Après lui avoir expliqué votre comportement, calmez-le et assurez-vous de lui dire à quel point vous l'aimez et l'attendez et que tout ira bien pour lui. Après cela, vous ne serez plus tourmenté par la culpabilité d'avoir stressé votre enfant avec votre stress, et une mauvaise humeur vous quittera.

L'anxiété accrue d'une femme pendant la grossesse indique un manque de confiance. Tout d'abord, à vous-même. Trouvez en vous ces qualités qui vous permettent de vous considérer avec amour et respect comme une personne forte, gentille et merveilleuse. Ne vous jugez pas pour vos soucis. De nombreuses femmes, conscientes des dangers des émotions négatives pendant la grossesse, éprouvent un fort sentiment de culpabilité envers le bébé d'être tourmentées par des pensées perturbatrices. Les émotions négatives ne sont pas nocives pour le bébé si vous savez comment les jeter et vous en séparer. C'est pire si vous portez des angoisses en vous, en essayant d'avoir l'air calme à l'extérieur. Apprenez à vous faire confiance et à vos sentiments.

Aimez-vous dans toutes les manifestations, pardonnez les faiblesses, respectez le fait de donner la vie à un petit homme.

Rappelez-vous que vous détenez le monde entier pour votre enfant. Plus la palette de vos sentiments est riche, plus le bébé reçoit d'informations pour son développement. Qu'il y ait des tempêtes et des calmes dans ce monde, la vie est la vie. La principale chose à retenir est qu'il n'y a tout simplement pas de meilleur monde que vous pour votre enfant. Respectez la personnalité de votre bébé à naître. Apprenez à vous sentir et à vous comprendre même pendant la grossesse. Adressez-vous mentalement au bébé, parlez-lui de vos pensées et de vos impressions, faites-lui confiance. La peur s'estompera plus rapidement si vous sentez qu'un être cher est à côté de vous. La communication avec un enfant enrichit la vie d'une femme, lui donne la possibilité de jeter un regard différent sur le monde, apporte un grand nombre de nouvelles expériences émotionnelles vives. Ouvrez votre âme à ces changements, ne vous concentrez pas sur les peurs, ne vous volez pas vous-même et votre bébé pendant cette période incroyable de la vie.

Grossesse C'est une période de changement, non seulement physique, mais aussi émotionnel. Pendant cette période, les femmes commencent à se sentir complètement différentes, à trouver un nouveau sens à la vie, à voir le monde sous différentes couleurs. C'est à cause de la petite vie qui pousse dans le ventre.

Beaucoup de femmes ne peuvent pas comprendre où pendant la grossesse, sans raison, elles ont change humeur, Les larmes vous viennent aux yeux lors du centième visionnage d'un film qui n'avait pas provoqué de telles émotions auparavant ? Ou pourquoi la rage s'empare-t-elle brusquement et la jalousie, qui n'était pas dérangeante auparavant, commence soudainement à se manifester? Une minute tu te sens heureux, une autre tu ne veux rien de la vie ? Et un état aussi incompréhensible est-il normal ? Dans cet article, nous voulons vous familiariser avec les périodes individuelles de sautes d'humeur.

1-2 mois

Que la première soit la deuxième ou la troisième grossesse chez une femme, au début, elle ressentira presque la même chose. Il y a plusieurs explications à ce sujet. Tout d'abord, la femme enceinte vient à une compréhension de sa situation actuelle. Désormais, sa vie va radicalement changer : une petite personne apparaîtra dans la famille, nécessitant attention, soins et responsabilité, il y aura moins de temps pour elle et sa carrière, et elle acquerra un nouveau métier, le meilleur, mais aussi le plus difficile - mère. De plus, des réflexions surgissent immédiatement sur la manière de communiquer cette bonne nouvelle à ses proches et sur la manière dont ils y réagiront. Toutes ces réflexions se produisent dans le contexte de fluctuations constantes des hormones causées par la grossesse, résultant en des poussées soudaines de rage, d'irritabilité ou vice versa, de joie et d'euphorie.

3-4 mois

A 3-4 mois état émotionnel de la femme enceinte les femmes sont particulièrement calmes. Cela est dû au fait qu'elle accepte finalement sa position et se dissout dans l'euphorie en sachant qu'elle pourra bientôt tenir son bébé dans ses bras. Pendant cette période, une femme enceinte peut devenir un peu oublieuse. Une telle réaction est causée non seulement par le fait qu'elle vole dans les nuages avec joie, la raison en est aussi que lors de la naissance d'un enfant, le nombre de cellules dans le cerveau d'une femme diminue, mais, heureusement, c'est temporaire , bientôt tout reviendra à la normale. De fortes sautes d'humeur sont possibles, ainsi qu'un comportement irrationnel, rien d'étrange, car le fond hormonal est toujours dans un état instable.

5-6 mois

Le plus souvent, pendant cette période, les femmes ne ressentent pas de changements particuliers dans leur état émotionnel, peut-être parce qu'elles se sont plus ou moins habituées à tout ce qui leur est arrivé au cours des six derniers mois et ont appris à réprimer les accès soudains d'irritabilité chez eux-mêmes. Mais nous ne devons pas oublier que la grossesse impose une charge supplémentaire sur de nombreux organes vitaux. La charge sur les muscles augmente, les besoins en sang, en oxygène et en nutrition augmentent; les reins, le cœur et les poumons travaillent avec une charge supplémentaire. Dans la période de 5 à 6 mois, cela commence à se faire particulièrement sentir, donc tous les mêmes changements d'humeur, bien que moins puissants, restent pertinents.

7-8 mois

Le troisième trimestre est une période de grande excitation pour les femmes. Pas étonnant, car pendant cette période, elle est «la plus enceinte» - avec un gros ventre rond, des yeux pétillants et plein d'amour et de soins maternels dans son cœur. Une femme pense constamment à l'enfant, s'inquiète qu'il se sente bien et qu'il naisse en bonne santé et fort. Et, si au début de la grossesse, il était possible de distraire un peu les pensées des miettes, maintenant il se rappelle constamment de lui-même, donnant des coups de pied à sa mère avec ses jambes. De plus, une femme enceinte s'inquiète de la façon dont elle supportera l'accouchement et de la façon dont elle se remettra en forme par la suite. Tout cela, bien sûr, affecte son état émotionnel. De plus, l'oubli inhérent aux femmes enceintes perdure, l'irrationalité dans les comportements aussi. Souvent, les femmes ont le désir de s'entourer de tout ce qui est brillant et brillant.

9 mois

C'est le mois le plus excitant et mouvementé de toute la grossesse. Après tout, une femme comprend que chaque jour la rapproche de la rencontre la plus importante avec son bébé bien-aimé. Les femmes enceintes pendant cette période se caractérisent par une anxiété accrue.

Pour stabiliser l'état émotionnel d'une femme enceinte, l'attention et la compréhension de la famille et des amis sont nécessaires, ainsi que l'acceptation qu'un tel état est normal et, si vous ne tombez pas dans la dépression et de violentes explosions d'émotions, alors il ne sera pas faire du mal au bébé. La nature a pensé à tout et l'instabilité de l'humeur d'une femme enceinte est une expérience positive pour un enfant, donc même dans l'utérus, il commence à se préparer à la vraie vie avec tous ses problèmes et angoisses, sans cela, les enfants seraient tout simplement nés pas préparé. Par conséquent, détendez-vous et profitez de votre position, et la nature s'occupera de tout elle-même.