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19.09.2019

On peut discuter longtemps des avantages des systèmes d'échappement des gaz ou des systèmes d'automatisation des armes à inertie. De plus, cette controverse n’a aucune signification pratique, puisque les deux systèmes sont bons s’ils sont bien exécutés. Il est peu probable que les arguments donnés ci-dessous aident tout le monde à décider du choix du modèle, mais au moins ils vous permettront de justifier techniquement votre décision intuitive...

Mécanisme d'évacuation des gaz

Principe de fonctionnement

Une partie des gaz en poudre est évacuée par un trou dans l'alésage du canon et pénètre dans la chambre de travail. Le piston dans la chambre de travail, sous l'influence de la pression du gaz, recule et ouvre le boulon, activant simultanément le mécanisme d'éjection de la cartouche et armant le ressort moteur. Dans les mécanismes modernes de ventilation des gaz, une automatisation réglable est installée, ce qui permet, lors de l'utilisation de cartouches magnum, de soulager la surpression dans le système. De plus, de nombreux modèles actuels utilisent un moteur à gaz autonettoyant, ce qui permet d'augmenter considérablement l'intervalle entre les nettoyages de l'automatisme.

Histoire

Le prototype des machines semi-automatiques modernes à gaz peut être considéré comme le pistolet à chargement par la culasse de G. Bessemer, breveté en 1854 : sous l'influence des gaz en poudre, le verrou y a été ouvert, une nouvelle cartouche a été alimentée et le le mécanisme de déclenchement était armé.

Cependant, il présentait suffisamment de défauts de conception et ne devint jamais une arme de série. Par conséquent, John Moses Browning peut être considéré en toute sécurité comme le « parent » des systèmes d’échappement de gaz en série. Sa mitrailleuse M 1895 était équipée d'une sortie de gaz avec un piston qui activait l'automatisme. En raison de l’utilisation de poudres noires, qui produisent beaucoup de suie, la conception devait être facile à nettoyer. Cependant, cela a été mis en œuvre au détriment du confort du tireur: lorsqu'il était installé sur un trépied bas, le levier à piston faisait tomber des fontaines de terre sous lui. Ainsi, après le tir, des uniformes sales ont immédiatement révélé que le soldat était un mitrailleur, c'est pourquoi le M 1895 était communément surnommé « les cueilleurs de pommes de terre ». Le mécanisme de libération de gaz dans des armes plus portables a été mis en œuvre dans la conception du fusil automatique Browning (B.A.R.), qui est devenu le prototype de la célèbre carabine de chasse Browning BAR. Avec l’avènement des poudres sans fumée dans la seconde moitié du XXe siècle, ce système est devenu dominant dans les armes de chasse semi-automatiques. L’arme la plus célèbre dotée d’un système d’échappement à gaz est peut-être le fusil d’assaut Kalachnikov.

avantages

Fonctionnement fiable avec différents types de munitions.
Possibilité d'équiper le pistolet d'équipements supplémentaires.
Possibilité de régler l'automatisation des munitions sans remplacer les pièces du mécanisme.

Inconvénients

Possibilité de boucher la sortie de gaz avec des corps étrangers (parties d'un récipient ou d'une bourre, pellets).
Si le nettoyage n'est pas effectué à temps, le mécanisme d'évacuation des gaz s'obstrue et ne fonctionne pas.
Un devant plus grand (il y a aussi un chargeur et un mécanisme de libération de gaz).
La nécessité d'un nettoyage régulier du mécanisme d'échappement des gaz.
Plus de poids du pistolet.

Mythes

Dans la sortie des gaz, l'énergie du tir est perdue en raison de l'élimination d'une partie des gaz en poudre. En fait (et cela a été prouvé expérimentalement à plusieurs reprises), la perte d'énergie est d'environ 1 à 3 %. Et cela, comme le disent les mathématiciens, se situe dans les limites de l'erreur statistique et ne dépasse pas la répartition de l'énergie des cartouches d'un lot d'usine.

La sortie de gaz a moins de recul du fait qu'une partie des gaz est libérée, comme par le biais d'un frein de bouche. Structurellement, les armes à rechargement semi-automatique au gaz sont plus lourdes, le tir est donc en fait plus confortable. Mais relâcher la pression des gaz en poudre n'a rien à voir avec cela - tout dépend de la masse de l'arme elle-même.

Inertie

Principe de fonctionnement

L’énergie de recul est utilisée de diverses manières dans l’automatisation des armes. Dans la littérature fondamentale, les armes à feu à canon court ou long sont distinguées en types distincts, et seules les armes à canon fixe sont considérées comme des armes à inertie. Le verrou de ce dernier se compose de deux parties principales : un cylindre de combat rotatif et une base massive, qui joue le rôle de corps inerte. Un ressort d'inertie est placé entre le cylindre et le châssis. Lorsque l'arme recule sous l'effet du recul, l'âme du verrou, du fait de son inertie, a tendance à rester en place et comprime le ressort. Puis, sous l'action d'un ressort, il commence à reculer, fait tourner le cylindre de combat et déverrouille le canon. La force du ressort est sélectionnée de telle sorte que le déverrouillage commence après que le projectile quitte le canon. Lorsque le verrou entier recule, la douille usagée est éjectée et le mécanisme de mise à feu est armé. Puis le verrou, sous la pression du ressort de rappel, avance, capture la cartouche soulevée par le chargeur depuis le chargeur, l'envoie dans la chambre et verrouille le canon.

Histoire

Le pionnier de cette « branche d'évolution » des canons à chargement automatique fut l'Américain R. Pilon, qui créa en 1863 un canon à chargement automatique utilisant la force de recul pour armer le marteau.

Le modèle Browning est considéré à juste titre comme le premier fusil de chasse à chargement automatique produit en série. Comme la mitrailleuse Maxim, la conception Browning fonctionnait sur le principe du recul du canon, non pas avec une course courte, comme dans une mitrailleuse, mais avec une course longue (les MT 21-12 à chargement automatique soviétiques avaient une conception similaire) . Le Browning Auto-5 peut facilement être considéré comme le modèle d'arme de chasse semi-automatique le plus populaire - le nombre total d'armes produites sur près de 100 ans était d'environ 10 000 000 d'exemplaires.

Et le premier chargement automatique utilisant l'énergie de recul de l'arme entière en combinaison avec un verrou inertiel et un ressort de stockage a été créé par l'ingénieur suédois A. Sjögren et a été produit de 1904 à 1914. Les armuriers sont revenus au principe du verrou inertiel après plus d'un demi-siècle dans les semi-automatiques Benelli.

Les armes les plus connues utilisant l'énergie de recul sont la mitrailleuse Maxim, le PPSh et l'UZI.

avantages

Un petit nombre de pièces signifie moins de pannes.
Rechargez les munitions appropriées rapidement et en toute confiance.
Compact et léger.
L'arme est facile d'entretien, il suffit en effet de nettoyer régulièrement le canon. Et cela élimine la perte de petites pièces lors du nettoyage sur le terrain.

Inconvénients

Gamme limitée d'accessoires.
Caprices lors de l'équipement d'une arme à feu avec des accessoires.
Possibilité de défaillance du mécanisme de rechargement en raison d'une contamination du récepteur.
Possibilité de panne à basse température due à l'utilisation d'un lubrifiant épaississant inapproprié ou au gel d'une vanne embuée.
Le réglage des munitions avec une charge en dehors de la plage de fonctionnement n'est possible qu'en remplaçant le ressort d'inertie.

Mythes

Les forces armées de nombreux pays utilisent un système d'échappement à gaz plutôt qu'un système inertiel, car ce dernier est plus fiable (moins exigeant sur la qualité des cartouches, moins de recul, etc.). En fait, le point clé est complètement différent : vous ne pouvez pas ajouter de dispositifs supplémentaires au système inertiel, comme une lampe de poche sous le canon ou un viseur nocturne. Les moteurs à inertie sont en effet très sensibles aux variations de masse de l'arme elle-même.

Si vous appuyez un pistolet à inertie contre un mur, il ne tirera pas. Il ne tirera vraiment pas, mais si vous maintenez enfoncé non pas le pistolet, mais le mécanisme lui-même. En pratique, l'élasticité de la crosse (surtout s'il y a une butée en caoutchouc) est largement suffisante pour créer une impulsion pour le corps d'inertie dans le boulon. Et « à fond sur le mur » n’est pas la position de tir la plus courante.

Le choix entre une sortie de gaz et un système à inertie n'est pas sans rappeler la célèbre blague d'un millionnaire choisissant une épouse parmi trois femmes. Le héros de l’histoire a donné à chacun une somme d’argent importante pour voir comment ils l’utiliseraient. L'une a tout dépensé pour elle-même afin d'avoir l'air brillante à côté d'un tel homme, l'autre a tout dépensé en cadeaux pour son conjoint potentiel afin de lui montrer son souci pour lui. La troisième l'a mis en circulation et l'a rendu avec intérêts pour montrer que l'argent n'est pas un problème pour elle. Le millionnaire a pensé, réfléchi et épousé celle qui avait la meilleure silhouette. Vous pouvez donc ici relire des centaines de pages de polémiques, vous forger votre propre opinion éclairée et... dans une armurerie, faire un choix vers l'arme qui tient mieux dans vos mains et qui est plus agréable à l'œil.

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Mercenaire 15063 0

La configuration du Benelli M1 est celle d'un fusil de chasse classique à chargement automatique à un seul canon. La base de ce pistolet était un système d'automatisation très intéressant, développé au milieu des années 1980 par la société Benelli Army en Italie. Le fonctionnement automatique de ce canon utilise l'énergie de recul et l'inertie d'éléments mobiles massifs.

La société turque Akdal Arms, connue comme fabricant des fusils de chasse à canon lisse Akdal ALP 1071 et Akdal FSM 1453, a finalement achevé au printemps 2009 le développement et a commencé la production en série d'un nouveau fusil de chasse à chargement automatique à canon lisse de calibre 12 - Akdal MKA 1919. .

Le fusil de chasse Stoeger 2000 a été créé par les ingénieurs de la société turque StoegerSilah SanayiA.S., propriété de la société d'armement italienne de renommée mondiale Beretta. Le développement de ce fusil de chasse a été achevé en 2001. Le Stoeger 2000, selon son accréditation de fabricant, est présenté comme un fusil à chargement automatique bien construit et peu coûteux, conçu pour tout usage.

Fabarm SAT-8 est un fusil semi-automatique à canon lisse, développé et produit dans l'usine Fabbrica Bresciana Armi, en Italie. Le but du pistolet est défini par le fabricant dans le nom: l'abréviation est révélée comme Semi-Automatic Tactical - 8 (tactique à chargement automatique avec huit charges).

À partir du milieu des années 90, les premières modifications à canon lisse de la carabine Saiga sont apparues. La toute première de ces modifications fut le Saiga-410. Ce pistolet a été créé pour la cartouche de calibre .410 alors peu connue en Russie (selon le système de mesure de calibre américain en pouces). Selon le système métrique, le calibre du nouveau fusil de chasse était de 10,4 mm. Il existe de nombreux types de munitions pour les armes de chasse à canon lisse, le calibre .410 étant le plus petit.

Le fusil à chargement automatique à canon lisse MTs 21-12 est devenu un pionnier parmi les appareils de chasse semi-automatiques produits sur le territoire de l'Union soviétique. Les travaux pour sa création ont commencé à Toula, au Bureau central de conception et de recherche sur les armes de sport et de chasse, à la fin des années 50, mais la production de masse, pour diverses raisons, n'a commencé qu'en 1965.

Essentiellement, le Saiga-20 est un fusil à répétition multi-coups à canon long et à canon lisse, doté d'un chargeur amovible dans diverses modifications, différant par la conception, la longueur du canon, le type de crosse et les options de visée.

Le calibre 12 est le plus polyvalent de toute la gamme de calibres de fusil de chasse, c'est pourquoi le Saiga-12 connaît un grand succès. La qualité de fabrication de cette arme ne peut pas être qualifiée de élevée, mais son prix est également bas et, compte tenu de la large gamme de modèles, cette arme est devenue l'arme civile la plus populaire d'IZHMASH.

La machine semi-automatique à âme lisse MP-153 est fabriquée en Fédération de Russie à l'usine mécanique d'Ijevsk. L'indice MR est traduit de l'anglais par Mechanical Plant. Le développeur de cette arme, destinée à la chasse commerciale, au tir sportif, à l'autodéfense et au maintien de l'ordre, est le concepteur de l'usine d'Ijevsk Evseev K.E. Pour la création du MP-153, l'usine mécanique d'Ijevsk et sa marque Baïkal ont reçu la médaille d'or « Sécurité nationale » et un diplôme. La production en série de l'arme a commencé en 2000.

Le fusil de chasse semi-automatique à âme lisse Browning Auto-5 est désormais familier à presque toutes les personnes intéressées par les armes, de l'amateur au professionnel. Et une telle popularité est bien méritée, car les solutions techniques proposées dans cette arme par le génie de l'armement John Moses Browning sont devenues la base de nombreuses modifications ultérieures et de nombreuses versions modernes de canons semi-automatiques à âme lisse. Au cours du développement de ce pistolet véritablement emblématique, Browning a proposé de nombreuses solutions de conception révolutionnaires à l'époque, dont les meilleures ont constitué la base du modèle Auto-5. Nous examinerons en détail la plus importante de ces décisions. Le succès du grand armurier dans la construction de ce modèle peut être jugé au moins par le fait que le Browning Auto-5 a été inclus dans le Livre Guinness des Records en tant qu'arme produite pour plus plus de cent ans sans aucune modification de la conception de base. Et pendant tout ce temps, l’arme était très demandée. Actuellement, ces fusils de chasse, même ceux qui ont déjà changé plusieurs générations de propriétaires, avec une manipulation appropriée, fonctionnent parfaitement et ont un excellent tir, ravissant leurs propriétaires actuels avec des résultats de tir constamment élevés. ...

L'année dernière, 2014, la société RossImportOruzhie a élargi sa gamme d'armes de chasse à canon lisse avec deux modèles de calibre 12*76 :

Chirok-12 semi-automatique à inertie

Chirok-12G semi-automatique à gaz

Les deux modèles, commandés par RossImportOruzhie, sont produits en Turquie.

Aujourd'hui, l'attitude de la Russie à l'égard des appareils semi-automatiques turcs de calibre 12 est quelque peu sceptique. Cela est principalement dû au fait que notre marché est saturé de différents modèles de machines semi-automatiques à gaz et à inertie produites en Turquie. Au début (il y a 5 à 6 ans), les armes les moins chères étaient importées de Turquie en Russie, de sorte que plus tard, sur les étagères des magasins de notre pays, elles pouvaient rivaliser avec succès en termes de prix avec les produits des usines d'armement nationales. Le résultat de cette approche est connu : des économies maximales dans le processus de production, depuis la qualité des matériaux utilisés pour fabriquer le pistolet jusqu'à la faible qualification du personnel.

En conséquence, les acheteurs ont commencé à traiter les armes bon marché en provenance de Turquie comme s’il s’agissait de vêtements ou d’équipements chinois bon marché. Cependant, si l'on fait une analogie avec la Chine, c'est là que la société de renommée mondiale Apple passe des commandes pour la production de ses produits. Et aujourd’hui, par exemple, personne n’oserait qualifier l’iPhone de « shirporteb » bon marché. La situation est à peu près la même dans la production d’armes. Si vous proposez initialement au fabricant des exigences relatives à la qualité du produit final, il les remplira certainement.

Certes, le prix d'une arme produite sur commande sera plus élevé, mais comme le montre la pratique, aujourd'hui, un acheteur potentiel d'un fusil de chasse est prêt à payer un peu plus, mais bénéficie en retour d'un fonctionnement sans problème du système de rechargement, d'une durabilité de les composants et les mécanismes du pistolet, un canon chromé de haute qualité, une crosse en plastique plus durable ou un dessin plus noble d'une crosse en bois.

Ce sont précisément ces exigences pour lesquelles les pistolets de la série « Teal » sont fabriqués. Notons que cela a été précédé d'un an et demi de travail avec le constructeur pour adapter les armes aux conditions de chasse dans toutes les zones climatiques de Russie et les cartouches produites par les usines russes. En conséquence, nous avons pu obtenir un produit complètement fini. Les fusils de chasse de la série "Teal" ont une fiabilité élevée, une résistance opérationnelle ainsi qu'une excellente netteté et précision de tir.

Comme vous le savez, le canon est responsable du tir d'une arme à feu. Son diamètre interne (calibre) est de 18,3 mm, ce qui se situe dans les limites de tolérance inférieures et permet une action très précise. Chaque machine semi-automatique est livrée avec un jeu de 5 starters avec une clé pour leur installation. Il s'agit d'un cylindre (0,0 mm) et d'un cylindre avec une pression (0,25 mm) pour tirer des balles de calibre et des grenailles d'acier. Les 3 starters restants d'un diamètre de 0,5, 1,0 et 1,5 mm permettent d'obtenir un tir compact avec de la grenaille de plomb à des distances allant jusqu'à 45 mètres. L'âme et la chambre des fusils de chasse de la série "Teal" sont chromées. La nervure ventilée sur presque toute la longueur du canon est dotée d'un revêtement antireflet. Guidon collecteur de lumière à visser du fabricant de renommée mondiale Truglo.

En termes de précision et de netteté du combat, les armes de chasse de calibre 12 de la série « Teal » sont à peu près égales. Cependant, les différences commencent alors.

Chirok-12 est une machine semi-automatique dotée d'un système de rechargement inertiel. La conception du pistolet est basée sur le système éprouvé incarné par Benelli dans le modèle Montefeltro. L'alésage du canon est verrouillé par deux pattes en faisant tourner le cylindre du verrou. Un énorme avantage des fusils à inertie de cette conception est leur équilibre proche de l’idéal. Le centre de gravité d’une arme chargée de 4 cartouches se trouve directement sous le verrou. Cette répartition du poids a été rendue possible grâce à l'absence de chambre à gaz lourde et de mécanisme de retour sur le tube magasin. Le ressort de rappel du Chirok-12 est situé dans la crosse, ce qui soulage davantage la charge sur l'avant, lui permettant d'être plus léger et plus fin sans compromettre la facilité de chargement.

Dans le fusil à inertie Chirok-12, l'énergie des gaz en poudre est utilisée uniquement pour le tir. Les gaz ne pénètrent pas dans les mécanismes du pistolet, ce qui vous permet de consacrer moins d'efforts et de temps à l'entretien de l'arme. De plus, la conception d’un pistolet inertiel est un peu plus simple que celle d’un pistolet à gaz.

Il semblerait qu'avec de tels avantages du système inertiel, la sortie de gaz devrait perdre du terrain. Mais ce n’est pas le cas. En Russie, comme dans le reste du monde, les adeptes des appareils semi-automatiques fonctionnant au gaz restent. Leur particularité est qu'une très petite partie des gaz en poudre est évacuée de l'alésage du canon et initie le cycle de rechargement. Dans un fusil de chasse à inertie, ce cycle commence immédiatement dès que la pression dans le canon commence à augmenter et que le projectile quitte la douille. Dans une machine semi-automatique fonctionnant au gaz, l'alésage du canon reste verrouillé et les pièces mobiles restent au repos jusqu'à ce que les gaz en poudre pénètrent dans la chambre à gaz, située à environ 30 centimètres de la chambre. Pendant ce temps, le projectile aura le temps de recevoir une impulsion solide avec le canon verrouillé. C'est pourquoi le combat des canons équipés d'un système de rechargement au gaz est légèrement plus intense que celui des machines semi-automatiques inertielles.

Il faut le plus souvent payer pour un combat légèrement plus précis dans l'équilibre du canon et un entretien plus long. Cependant, le Chirok-12G est partiellement exempt de ces inconvénients. Bien sûr, l'énorme chambre à gaz et le piston déplacent l'équilibre du pistolet vers le canon, mais le mécanisme de retour du Chirok-12G a été déplacé vers la crosse. Cela a permis de réduire la prépondérance du mécanisme de rechargement vers le canon et de rendre le garde-main du pistolet plus léger et plus élégant. Le poids du boulon du Chirok-12G est presque la moitié de celui du Chirok-12 à inertie, donc en termes d'équilibre, ces deux canons sont à peu près égaux.

De plus, grâce au transfert de l'ensemble du mécanisme de retour vers la crosse, le nettoyage et l'entretien du pistolet Chirok-12G après le tir ont été simplifiés. Le piston Chirok-12G a une conception qui vous permet d'élaborer le cycle complet d'automatisation à la fois sur des attelages « sportifs » de 24 à 28 ans et sur des attelages « magnum » de 43 à 55 ans. Avec un petit poids de projectile, tous les gaz en poudre sont utilisés pour recharger le pistolet. Avec une augmentation du poids et, par conséquent, de la pression, une partie des gaz en poudre est évacuée vers l'avant, assurant un recul en douceur des pièces mobiles et en même temps « expulsant » la suie du mécanisme d'échappement des gaz. Teal-12G est créé sur la base d'un modèle très réussi de Beretta - la série 300.

Les récepteurs (récepteurs) des deux modèles de la série «Teal» sont en alliage d'aluminium 7075 durable. Les récepteurs sont déchargés lors du tir, car ils ne participent pas au verrouillage de l'alésage du canon. La charge principale tombe sur le canon et les éléments de verrouillage du pêne. Cela permet au récepteur d'être fabriqué en aluminium plus léger. Les coussinets du mécanisme de déclenchement (déclencheur) sont en plastique résistant aux chocs. Esthétiquement, un bloc en aluminium serait plus agréable, mais leur résistance opérationnelle est la même qu'un bloc en plastique, mais le taux de défaillance de la gâchette dans un bloc en plastique lorsque le lubrifiant gèle ou que du sable pénètre dans le mécanisme est sensiblement inférieur. Ainsi, le bloc en plastique confère au pistolet une fiabilité légèrement supérieure dans des conditions extrêmes.

La crosse et le devant des fusils de la série "Teal" sont fabriqués en noyer turc sur des machines CNC. Pour la grande majorité des fusils italiens sensiblement plus chers, les devants et les crosses sont fabriqués en Turquie à partir du même matériau. Les crosses et les devants en plastique peuvent être noirs ou camouflés, tout comme les armes Teal elles-mêmes.

En conclusion, disons que la qualité de fabrication et de finition des pistolets de la série « Teal » est excellente. Tout cela est dû au fait que notre société, lors de la commande d'armes auprès du fabricant, n'a pas lésiné sur des concepts aussi inébranlables pour chaque chasseur que la simplicité, la fiabilité et la durabilité.

Sincèrement,

consultant technique en chef

Pavel Novitchkov

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Il est peu probable que même le plus ardent fan d'armes semi-automatiques conteste le fait que le fusil de chasse classique à double canon est en principe plus élégant et plus esthétique. Mais beaucoup de gens, du moins dans la vie de tous les jours, et pas seulement dans la chasse, préfèrent aujourd'hui la « techno » aux lignes classiques.
Quant aux qualités purement utilitaires, tous les avantages et inconvénients de tel ou tel choix sont bien connus. Un fusil de chasse à double canon semble plus fiable, puisque deux mécanismes de déclenchement indépendants sont responsables des deux canons. Par conséquent, même dans le pire des cas, au moins un tirera. Cependant, les armes semi-automatiques modernes, lorsqu’elles sont correctement entretenues, sont presque aussi fiables que les fusils de chasse à double canon. Un fusil de chasse à double canon vous permet d'avoir à portée de main deux cartouches avec des charges différentes. Le semi-automatique attire par la capacité de tirer non pas 2, mais 3 à 5 coups d'affilée.
La seule chose sur laquelle presque tous les chasseurs s'accordent est qu'ils déconseillent à l'unanimité aux débutants de commencer à chasser avec une arme semi-automatique. On dit généralement qu'un chasseur doit se lancer lui-même dans une arme à plusieurs coups, consciemment, en vérifiant tous les avantages et les inconvénients, pour ainsi dire, à la dure. Mais si vous avez fait un choix en faveur d'un appareil semi-automatique, alors il sera utile d'examiner de plus près sa conception. Malgré toutes les similitudes externes de ces mécanismes, les principes de fonctionnement de l'automatisation peuvent varier considérablement.
De nos jours, il existe trois principaux schémas de fonctionnement automatique les plus courants : les pistolets à gaz, les pistolets à rechargement inertiel et enfin, le schéma de rechargement à canon mobile.
Chacun de ces systèmes a ses propres inconvénients et avantages et, par conséquent, ses partisans et ses détracteurs. Alors, regardons les schémas de base.

Fusils de chasse dotés d'un mécanisme de rechargement fonctionnant au gaz.

Ils constituent aujourd'hui la majorité absolue. Cela s'explique principalement par la simplicité relative de conception et de fabrication de ces armes. Par exemple, les machines semi-automatiques Beretta fonctionnent selon le principe de l'échappement des gaz. S'il est très primitif, alors ce principe repose sur l'évacuation d'une partie des gaz en poudre de l'alésage du canon vers la chambre avec le piston. Les gaz agissent sur le piston, le piston - à travers des tiges spéciales - sur le boulon. En reculant, le verrou déverrouille et retire la douille usagée, en avançant sous l'influence du ressort moteur, il envoie la cartouche suivante du plateau dans le canon.
La simplicité de conception, la possibilité d'ajuster la quantité de gaz d'échappement en modifiant la forme du piston, permettent l'utilisation de cartouches avec une large gamme de charges de tir.
Un inconvénient important - en particulier pour une personne qui aime les armes, mais qui n'aime pas vraiment en prendre soin - est que lors du nettoyage, vous devrez frotter non seulement le canon et le récepteur avec le verrou, mais également le mécanisme d'évacuation des gaz. Le fait est que la suie en poudre n'est pas seulement agressive en soi, elle est également très hygroscopique, c'est-à-dire qu'elle attire l'humidité de l'air, accélérant ainsi le processus de corrosion.
Les propriétaires paresseux d’armes à gaz en paieront tôt ou tard le prix. (C'est peut-être de là que vient l'opinion selon laquelle toutes les machines semi-automatiques sont capricieuses et nécessitent un entretien.)

Fusils de chasse dotés d'un mécanisme de rechargement inertiel.

C'est la marque de fabrique des produits Benelli. La première pensée qui me vient à l'esprit après avoir pris connaissance d'une arme à verrou inertiel : un tel schéma ne peut pas fonctionner. Mais ça marche – et comment !

Sans entrer dans les détails techniques, notons que l'arme est rechargée non pas à cause de l'inertie, mais à cause du recul, mais le verrou est déverrouillé précisément à cause de l'inertie. Cela ressemble à ceci : lors du tir, sous l'influence du recul, l'ensemble du pistolet recule et le boulon avance à une distance d'environ 3 à 5 mm, comprimant le ressort d'inertie entre le corps et la tête du boulon (ce ressort et le mécanisme de déverrouillage est le « secret »); dans ce cas, le verrou est déverrouillé, puis, sous l'influence du recul, la douille est éjectée. En avançant sous l'influence du ressort de rappel, le verrou envoie la cartouche suivante du plateau dans le canon. En conséquence, pour que l'arme puisse recharger, elle doit reculer d'au moins 3 à 5 cm. À titre expérimental, vous pouvez appuyer fermement l'arme, par exemple contre un mur, et tirer. Il ne se rechargera pas. Le principal et peut-être le seul inconvénient des fusils de chasse à culasse inertielle est qu'ils n'aiment pas les petites charges de grenaille (24 g). Avec une petite charge, la force d'inertie diminue, et il arrive que l'automatisme ne fonctionne pas. Sinon, ces armes sont très fiables et sans prétention, les nettoyer est un plaisir : le canon et la culasse, c'est tout. J'ai connu plusieurs propriétaires de Benelli M3 S90 qui ne les avaient pas nettoyées depuis plusieurs années ! Et les armes ont tiré parfaitement, et c’est probablement encore le cas. Et puis dans une des publications américaines j'ai en fait trouvé un point de vue assez original : le Benelli M3 S90, dit-on, n'a pas du tout besoin d'être nettoyé, car il tire parfaitement pendant 5 à 7 ans sans, et quand, passé ce délai, il commence à se morfondre, il suffit de... le jeter et d'en acheter un nouveau. Je ne suis pas sûr que tous les lecteurs voudront suivre ce conseil.

Fusils de chasse à canon mobile.

C'est ce mécanisme de rechargement qui a été utilisé dans le célèbre Browning Auto 5 (d'ailleurs, ce pistolet a même été inclus dans le Livre Guinness des Records comme l'arme de série la plus ancienne produite et - avec des modifications mineures - a survécu en toute sécurité jusqu'à ce jour) . La première machine semi-automatique soviétique MT 21-12 fonctionnait également sur ce principe.

D'après le schéma, cela ressemble à ceci : lors du tir, le canon, couplé au verrou, recule. Ayant atteint le point final, il se désengage du verrou et, sous l'influence de son ressort séparé, se précipite vers l'avant et la douille est éjectée. Le volet est fixé en position arrière. Dès que le canon atteint l'extrémité avant, le verrou est libéré, qui, en avançant, tire la cartouche suivante et, ce faisant, s'engage à nouveau avec le canon.
Comme on le voit, par rapport à d'autres schémas, des pièces « supplémentaires » sont apparues, comme par exemple un ressort de barillet. En conséquence, le montage et le démontage des armes sont devenus plus compliqués. Hélas, ce n'est pas encore le problème principal. Étant donné que les charnières peuvent être différentes, deux anneaux coniques spéciaux ont été introduits dans la conception, dont la position contrôlait la force de recul. Autrement dit, avant de tirer, il était nécessaire de décider quelles charges seraient tirées (régulières ou légères) et, en fonction de cela, de placer les anneaux sur le tube chargeur sous le ressort du canon. Une confusion pourrait entraîner soit un recul trop rapide et éventuellement le canon et le verrou ne se désengageant pas en position arrière, soit l'arme ne se rechargeant pas.

L'avènement de la cartouche magnum a exacerbé le problème. C'est peut-être pour cette raison que les armes à canon mobile ne sont pratiquement plus produites à l'heure actuelle.
Cependant, de nos jours, plusieurs modèles de fusils de chasse dotés d'un mécanisme basé sur ce principe sont produits. Parmi eux figurent les MTs-21-12, Breda Apollo Super, etc.

Aperçu des compteurs.

Sur le marché russe, il existe aujourd'hui un grand nombre de fusils de chasse semi-automatiques de différents systèmes, qualités, origines et prix. Je commencerai par un bref aperçu des offres disponibles avec probablement la plus petite, la plus inhabituelle dans sa conception et, bien sûr, la plus chère des machines semi-automatiques - Cosmi. En principe, l'expression « arme d'élite » ne s'applique pas aux appareils semi-automatiques : il est généralement admis qu'il s'agit de produits purement utilitaires. Cosmi est peut-être la seule exception à cette règle, cet analogue de la Rolls-Royce parmi les bêtes de somme semi-automatiques.

Cette arme ne ressemble à aucun autre semi-automatique. Il se distingue par presque tout : un verrou inertiel spécial, un mécanisme original, courant sur les fusils à double canon, mais non utilisé sur les fusils à chargement automatique, la clé supérieure qui déverrouille la carcasse. En le tournant, vous pouvez casser le Cosmi en deux et accéder au mécanisme et au chargeur. Le chargeur tubulaire est caché dans la crosse - les artisans de Cosmi ont ainsi éliminé le problème inhérent à toutes les armes semi-automatiques consistant à modifier l'équilibre lors du tir et, par conséquent, à réduire le nombre de cartouches dans le chargeur. Les fusils Cosmi coûtent près de dix fois plus cher que les fusils semi-automatiques « classiques » (plus de 10 000 dollars). L'entreprise ne produit qu'une centaine d'armes par an.
Si Cosmi est le fusil de chasse semi-automatique le plus rare, alors le plus courant, occupant la part du lion du marché, est le produit des « trois B » - Beretta, Benelli, Browning. Je crois qu'en Russie, ils représentent plus de 90 % de tous les appareils semi-automatiques importés vendus.

B

eretta AL390, apparue dans les magasins russes il y a environ 10 ans, a immédiatement conquis le cœur des chasseurs. C'est une arme incroyablement fiable et sans prétention. Le modèle qui l'a remplacé, le Beretta 391 Urica, est, selon certaines critiques, déjà plus fragile et plus difficile à résister aux épreuves de la chasse russe. Néanmoins, l'Urica (comme d'ailleurs tous les Beretta semi-automatiques à gaz) est pratiquement « omnivore » : il peut tirer des cartouches de 24 g à 57 g sans aucun réglage supplémentaire. Ceci est obtenu grâce au fait qu'une vanne automatique spéciale libère l'excès de pression lors du tir de charges lourdes. Parmi les défauts, les propriétaires notent un devant faible (en bois), qui éclate souvent lors d'une utilisation intensive de l'arme, et un bleuissement relativement faible du canon.
La société Benelli est spécialisée dans les fusils à action inertielle, bien que le dernier modèle Benelli M4 soit essentiellement un fusil à gaz. L'écart par rapport à son principe favori de rechargement inertiel s'explique apparemment par le fait que le M4 a été développé dans le cadre d'un concours visant à sélectionner un nouveau fusil de chasse pour l'armée et la police, dont l'une des conditions était la création d'un fusil à gaz.
Les machines semi-automatiques Benelli peuvent être divisées en deux catégories. Le premier - purement chasse - comprendra des armes au design classique impeccable telles que Rafaello, Super Black Eagle, Edition, Manchino, Montefeltro. Deuxièmement, le M1 Super 90, le M3 Super 90, le M4 Super 90. Ce sont tous des fusils tactiques, adaptés aussi bien à la chasse qu'au tir dit « pratique ». (Un fusil tactique est un nom donné aux fusils de chasse destinés à l'armée et à la police. Ils ont généralement une crosse et un devant en plastique, une poignée pistolet et une grande capacité de chargeur (plus de 5 coups). - N.D.E.)
Un développement très intéressant est le Benelli M3 Super 90 - un pistolet capable de tirer à la fois en mode semi-automatique et à pompe. Devant l'avant se trouve un commutateur de mode, réalisé sous la forme d'un anneau, en tournant lequel, d'un seul mouvement, vous transformez le semi-automatique en pompe et vice-versa. Cette fonction, généralement inutile à la chasse, peut être utile lors du tir de cartouches avec une balle en caoutchouc (une machine semi-automatique classique ne peut pas être rechargée lors du tir de cartouches traumatiques et de signalisation). Le seul inconvénient important constaté par les propriétaires de fusils Benelli est que la nature spécifique de la culasse inertielle nécessite un ressort de rappel très léger, ce qui, lors de l'utilisation de cartouches non calibrées, peut conduire à une non-fermeture de la culasse et à des ratés d'allumage. Si vous utilisez des munitions de haute qualité et un nettoyage rapide, vous ne rencontrerez aucun problème lors du tir.
Le célèbre modèle Auto 5 de Browning, déjà mentionné ci-dessus, a été pendant de nombreuses années presque le seul pistolet semi-automatique dans l'immensité de l'Union soviétique. Une alternative était le MC 21-12, créé sur sa propre base. Doté d'un mécanisme assez complexe, le modèle à canon mobile fonctionnait de manière très stable et fiable. Mais tout coule, tout change - de nouvelles tâches, de nouvelles exigences (principalement l'exigence d'omnivore et la capacité de tirer des cartouches magnum) ont conduit Browning à abandonner le système avec un canon mobile et à passer à un système plus simple et plus fiable avec un évent de gaz sur les modèles Browning Fusion, Browning Phoenix et Browning Gold.
Le choix parmi les « trois B » est toute une question de goût : la qualité de fabrication de tous est à peu près au même niveau, tout comme le prix. Tout le monde a également des starters remplaçables. Les "Brownings" et "Berettas" sont traditionnellement un peu plus difficiles à monter et à démonter, les "Benelli" sont plus "combat". Cependant, je ne suis pas motivé à privilégier l’un d’entre eux.
Si pour les géants mondiaux cités ci-dessus, le marché russe - avec tout le respect que je vous dois - est tout à fait marginal, alors pour la petite entreprise privée Fabarm de Brescia, en Italie, il est extrêmement important. Apparue sur notre marché il y a une dizaine d'années avec les modèles simples Ellegi et Euro 3, la société a pris en compte tous les souhaits des clients (les fusils Fabarma des premières versions avaient la réputation d'être « vivants », c'est-à-dire d'avoir une netteté de tir insuffisante). action) et en introduit désormais de nouveaux sur les modèles du marché de la série Euro Lion MK. Ils ont absorbé le meilleur de leurs prédécesseurs et sont dépourvus de « maladies infantiles ». Une particularité du "Fabarm" est un système de rechargement à évent à gaz autorégulant (similaire en résultat, mais pas en conception, à celui de Berett), qui permet de tirer n'importe quelle cartouche sans aucun problème de mécanique. Toutes les pièces du système d'échappement des gaz sont recouvertes de téflon, ce qui les protège de la corrosion et simplifie le nettoyage. La face extérieure des pièces métalliques est recouverte de fibre de carbone, qui protège également contre les rayures et l'oxydation.

Tous les canons Fabarm sont équipés d'un foret Tribore spécial, qui permet d'obtenir une répartition uniforme des tirs, augmente la netteté et réduit l'énergie de recul.
Les machines semi-automatiques Fabarm sont parmi les plus légères : le poids d'un fusil de chasse de calibre 12 n'est que de 2,8 à 2,9 kg. Un autre «italien» présenté en Russie - Caesar Guerini - n'est pas très différent en apparence des appareils semi-automatiques de chasse bien connus : un chargeur tubulaire sous le canon, une fenêtre de chargement au bas du récepteur, un canon amovible. Mais une fois démonté, vous réalisez que devant vous se trouve quelque chose d’inhabituel. Caesar Guerini n'a copié aucun système « d'échappement à gaz » ni répété aveuglément la fameuse « inertie » de Benelli, mais a réalisé son propre design original.
Il n’y a que trois pièces mobiles à l’intérieur du pistolet, à savoir le boulon (assemblé), le châssis et le ressort de rappel. Tout fonctionne comme suit. Le boulon a une saillie mobile (coin) qui oscille dans un plan vertical. Cette saillie s'engage dans une découpe du canon. Sous l'influence du recul de l'ensemble de l'arme, le bâti (sur lequel est monté le verrou et qui est en prise avec le ressort de rappel) recule, l'alésage du canon est déverrouillé (la cale s'enfonce profondément dans le verrou), la douille est extrait, le cadre recule en comprimant le ressort. Le ressort absorbe une partie de l’énergie de recul, ce qui le rend plus étiré. Ayant atteint la position la plus reculée, le ressort commence à se dilater, envoyant une nouvelle cartouche du chargeur vers l'avant, et le verrou est à nouveau verrouillé.
L'emplacement du ressort de rappel autour du magasin tubulaire, en plus d'améliorer le recul, présente deux autres aspects positifs : d'une part, le col de la crosse ne s'affaiblit pas, contrairement aux systèmes où le ressort est situé à cet endroit. En théorie, cela garantit que l'arbre ne se fendra pas dans un endroit aussi vulnérable. Deuxièmement, la source est beaucoup plus accessible au cas où elle aurait besoin d'être nettoyée de la saleté qui s'y est accumulée. À propos, le démontage du pistolet (une petite chose, mais sympa) est très simple et prend littéralement quelques secondes.
À la fin de cette revue, je voudrais attirer l’attention des lecteurs sur les armes turques nouvelles sur notre marché. La société Ata Arms fabrique des armes à gaz classiques tout à fait correctes en termes de rapport qualité-prix. C'est peut-être la seule entreprise qui fournit sur notre marché des machines semi-automatiques magnum de calibre 20. D'un poids léger, leur puissance est très proche de celle d'un calibre 12 ordinaire, ce qui est très pratique pour les chasses en cours d'exécution.
Les machines semi-automatiques Huglu de l'une des plus anciennes entreprises turques fonctionnent également selon le principe de l'échappement des gaz.
Stoeger, avec son seul modèle à ce jour, le Stoeger 2000, produit des machines semi-automatiques avec un mécanisme de rechargement inertiel sous licence Benelli. Le matériel a été importé d'Italie, le personnel y a été formé. Mais le prix est inférieur de quelques centaines de dollars en raison du coût inférieur de la main-d'œuvre. Cependant, s'il est nécessaire d'économiser quelques centaines sur une arme qui n'a pas été achetée depuis un an ou deux, et de vérifier sur votre bien-aimé à quel point les Turcs ont bien appris les leçons d'italien, chacun décidera personnellement. Bien que les critiques sur les "Stoedgers" soient très correctes.

Alexandre Koudryachov