Mariage indien : coutumes et cérémonies. Merveilleuses traditions de mariage indien. Très beau et inspirant

L'un des événements les plus importants et les plus marquants de la vie des Indiens est un mariage. Ce n'est pas seulement une union de deux personnes, mais aussi une union d'âmes. En Inde, les rituels et traditions de mariage remontent aux temps anciens de la domination de la culture aryenne et n'ont pas beaucoup changé depuis lors. Ni la propagation d'autres religions en Inde, ni le changement de dirigeants, ni la colonisation n'ont pu évincer complètement les traditions védiques des rituels de mariage.

Le peuple indien aborde la préparation et la conduite d'un événement aussi important qu'un mariage avec une attention et un respect particuliers. On pense que ce rite Vivaach, plein de sens sacré, relie un homme et une femme non seulement pour cette vie, mais aussi pour les sept prochaines, et est l'un des seize sanskaras, c'est-à-dire les sacrements les plus importants dans la vie d'une personne. la vie. L'une des places fondamentales de ce sacrement est occupée par la chasteté de la mariée. La conclusion d'un mariage avec une fille qui a perdu sa virginité est pratiquement impossible, car, selon la conviction des Indiens, cela n'a pas de sens. Les personnes qui ont contracté un tel mariage et leur progéniture deviennent des parias. Cela est dû au fait que, selon les croyances védiques, une femme est un champ (kshetra), un homme est le propriétaire du champ, y semant ses graines (kshetrin). Le premier qui sème sa graine dans un champ en devient propriétaire et tous les fruits que ce champ portera à l'avenir. Et celui qui sème le champ en second comme un voleur qui a profité de ce qui ne lui appartient pas. Par conséquent, on pense que les enfants nés d'une femme qui n'épouse pas un innocent appartiendront à son premier homme et non à son mari.

Le divorce et le second mariage pour les femmes indiennes sont presque impossibles et ne se produisent que rarement dans les castes inférieures, telles que sudra- la quatrième caste la plus basse, qui comprend les serviteurs, les ouvriers, les paysans, etc. ; et achchuts- non inclus dans le système des quatre varnas, représentants des castes inférieures.

Une femme qui s'est remariée ou qui vit avec un homme sans mariage est nommée selon la tradition. parapurva ou purva... Le mot est très en accord avec "purva", se trouve dans de nombreuses langues indo-européennes et a approximativement le même sens négatif, et vient également de ce mot "purva".

Mariage pour les Indiens- non seulement une union de personnes, mais aussi un événement fatidique qui détermine en grande partie toute la vie ultérieure. C'est pourquoi un horoscope est établi pour les futurs mariés avant la conclusion d'une alliance. Cela est nécessaire pour s'assurer que leurs personnages correspondent bien et que leur vie de couple sera réussie.

Selon l'ancienne tradition védique, la cérémonie du mariage a lieu au feu sacré du prêtre ancestral (purohit, brahmana). Les maisons des mariés sont décorées d'une croix gammée. "Svasti" ou "su-asti" traduit littéralement du sanskrit signifie "c'est bon". Cette ancienne expression aryenne avec un symbole spécial signifie prospérité, succès et bonheur. Selon les croyances védiques, un mari pour une femme occupe une position particulière - il est son seigneur et maître, à qui elle doit obéir et servir, comme une divinité, et sans laquelle son existence est dépourvue de tout sens. Les rituels accomplis au feu sacré personnifient l'acceptation de la femme, que son mari devient comme une divinité pour elle, et qu'un homme accepte le cadeau le plus précieux de sa vie qui lui a été donné par Dieu - sa future épouse.

Les mariages indiens sont toujours chics et célébrés à grande échelle. Traditionnellement, tous les frais associés au mariage sont à la charge des parents de la mariée. La préparation du mariage commence bien avant le mariage lui-même, et les cérémonies et rituels du mariage prennent de quatre à cinq jours.

Un mariage hindou traditionnel comporte généralement trois parties : les rituels préparatoires avant le mariage, la cérémonie de mariage elle-même et les rituels traditionnels après le mariage. Pendant tout le temps associé à la préparation et à la tenue d'un mariage, l'utilisation de viande, de poisson et d'œufs est strictement interdite, c'est pourquoi le menu des fêtes se compose uniquement de plats végétariens, principalement des plats laitiers et végétaux. Il convient de noter que l'Inde étant un pays avec de nombreuses religions, castes et cultures, les coutumes du mariage diffèrent selon la localité et le contexte religieux ou culturel des familles des futurs époux. Ainsi, les rituels associés au mariage dans le nord de l'Inde sont différents de ceux du sud. À mesure que nous approchons des régions du sud du pays, des éléments de la culture dravidienne se retrouvent de plus en plus dans les rituels de mariage.

La mariée au mariage est la personnification de la beauté et pour que toute l'attention des invités ne soit rivée que sur elle, elle est vêtue d'une luxueuse robe de mariée. Il contient seize éléments obligatoires, appelés Solah Sringar et faisant partie intégrante de la robe de mariée d'une fille. Il s'agit notamment des éléments suivants :

Tenue de mariage... La robe traditionnelle de la mariée est un sari, un salwar kameez ou un lenga choli. Mais il peut y avoir d'autres types de vêtements dans différentes régions de l'Inde. Selon les croyances védiques, la robe de mariée de la mariée doit être rouge. C'est la robe de mariée classique en Inde, mais on trouve parfois aussi des robes bordeaux, dorées, oranges et vertes. Un fait intéressant est que les épouses des anciens Slaves s'habillaient également de rouge, ce qui a donné naissance à l'expression "jeune fille rouge", qui signifie: belle, modeste, innocente comme une mariée.

Mais il y a aussi des couleurs qui sont interdites dans une robe de mariée - ce sont le blanc et le noir. Depuis l'Antiquité, le blanc est considéré comme une couleur de deuil et de veuvage en Inde. Et le noir représente l'ignorance, l'impureté et l'obscurité.

Il est à noter que le blanc est une couleur de deuil pour tous les peuples indo-européens depuis l'antiquité, le noir n'est apparu qu'avec l'avènement du christianisme. Et pour le christianisme, cette couleur, comme la coutume de rideaux de miroirs dans la maison du défunt, venait du judaïsme. La tradition de porter du noir en signe de deuil a été introduite au XVIe siècle par la reine Anne d'Angleterre. Depuis lors, dans de nombreux pays du monde, les vêtements de deuil sont noirs.

Coiffure de mariage de Keshapasharachan... Cette coiffure de mariage comporte traditionnellement des cheveux tressés, décorés de fleurs et de bijoux. Les cheveux longs font partie intégrante de l'apparence de chaque femme indienne depuis l'Antiquité. Selon les croyances védiques, une femme pieuse devrait avoir les cheveux longs, toujours tressés. Les cheveux dénoués ne sont autorisés que sur les jeunes filles, jusqu'à la puberté. Une femme adulte, en revanche, ne peut dénouer ses cheveux que lors de l'intimité avec son mari et pour les ablutions. Apparaître en public avec les cheveux dénoués était considéré comme une honte et un péché, seuls les prostituées et les esclaves portaient leurs cheveux sans attaches.

Un fait intéressant est qu'en Russie, cela était également considéré comme une honte, et il y avait même l'expression "dissolu" et "libertin", ce qui signifie qu'on peut supposer que les anciens Slaves avaient autrefois des croyances védiques.

Kajal (anjana)... Il s'agit d'un eye-liner noir qui rend le look de la mariée attrayant et mystérieux.

Bindi. Le point rouge au centre du front est un signe sacré du mariage d'une femme. Parfois, le bindi peut être complété par de petits points blancs ou des motifs au-dessus des sourcils.

Syndur. La séparation de la mariée, peinte en rouge lors de la cérémonie de mariage.

Mangtika. Un bijou spécial pour la séparation de la mariée.

Nath. Anneau nasal porté dans la narine gauche. Comme le bindi et le sindur, c'est un symbole du mariage.

Karn Phul. Boucles d'oreilles de mariage spéciales très belles, traditionnellement incrustées de nombreuses pierres précieuses, c'est pourquoi elles sont assez lourdes.

Haar. Il s'agit d'un collier de mariage en or et orné de pierres précieuses. La conception du haar peut être différente selon la région de l'Inde. Dans de nombreuses familles, ce bijou est hérité.

Bajubanh(bajubande). Bracelets portés sur les bras au dessus du coude.

Mehndi. Des motifs gracieux qui ornent les mains et les pieds de la mariée.

Chudiyan. Ce sont des bracelets traditionnellement rouges, qui se portent aux poignets.

Itar. Huiles aromatiques utilisées pour oindre la mariée.

Kamarband (Camerband). Une ceinture spéciale en or ou en argent incrustée de pierres, portée pour soutenir la robe de mariée.

Soudé. Bracelets en argent avec de nombreuses clochettes, portés sur les jambes et émettant une douce sonnerie mélodique lors de la marche.

Aarsi. Un anneau-miroir spécial porté sur le pouce.

Les vêtements de mariage du marié tout aussi beau et gracieux. Habituellement, il se compose d'une redingote allongée, qui se fixe complètement au col (shervani), et se décline en différentes couleurs et est décorée de broderies. Les shervanis sont généralement portés avec des pantalons serrés (chiridans). Ils portent également des chaussures à nez recourbé, brodées de perles (dzhuti) et d'un turban spécial (pagdi ou safa). Dans certaines régions de l'Inde, le visage du marié est couvert de pendentifs en perles ou en fleurs (sehra).

Vêtus de tenues incroyablement belles, les mariés sont tout simplement éblouissants.

Toutes les cérémonies de mariage commencent par les fiançailles.(tilak, tikka, sagan, sagai), effectué conformément aux instructions données dans les Védas. Il a généralement lieu un mois avant le mariage lui-même. Mais à l'heure actuelle, une telle rupture n'est pas fondamentale et la date est fixée en fonction des souhaits des parties. La société indienne est patriarcale et honore surtout l'homme et sa famille comme masculins (purusha). Et le rêve de tout parent est de trouver à sa fille un mari digne qui s'occupera d'elle toute sa vie. Par conséquent, seule la moitié masculine des deux parties participe à la cérémonie du tilak. Le père de la mariée, accompagné de parents, arrive chez le marié, effectue un rituel spécial - met du tilak sur le front du marié. C'est un signe sacré de kumkum, signifiant que la famille de la mariée accepte cet homme comme futur gendre. Après cela, le brahmana (prêtre) effectue un rituel spécial d'adoration des dieux, appelé puja. Après cela, tous les hommes de la famille de la mariée participant à la cérémonie, à leur tour, mettent du tilak sur le front du marié et lui offrent des cadeaux en guise d'expression de leur respect et de leur sympathie. Ensuite, tout le monde passe aux friandises. Des cadeaux sont offerts à la mariée par la famille du marié. De plus, la date exacte du mariage est généralement fixée ce jour-là.

Également pendant le tilak, dans certaines régions de l'Inde, une cérémonie d'échange d'anneaux est organisée, appelée chunni chadana (mangni, misri).

Quinze jours avant le mariage, le rituel d'adoration de Ganesha - Barney Bandhwana - commence. Les deux familles sont impliquées et sont invitées à lever tous les obstacles au mariage avant la cérémonie de mariage.

Le prochain événement dans la préparation du mariage est Sangeet. C'est la cérémonie la plus joyeuse et la plus drôle pour les femmes. Les femmes de la famille de la mariée invitent tous les parents et les femmes du côté du marié et se réunissent pour chanter des chansons, danser, souhaiter à la mariée le bonheur et une vie de famille prospère. Cette fête se termine par une gourmandise variée et savoureuse préparée par les proches de la mariée. Auparavant, par tradition, c'était une fête réservée aux femmes de la famille de la mariée, célébrée uniquement dans certaines régions de l'Inde. Cependant, à l'heure actuelle, cette célébration est très répandue et les hommes sont également autorisés à y participer. Malgré le fait qu'il s'agisse d'une célébration très joyeuse, des larmes viennent souvent de la mère de la mariée à la réalisation de la séparation à venir.

Une autre cérémonie traditionnelle dans la maison de la mariée est le sugahin (sumangali, sadhaba). Au cours de celle-ci, des prières sont offertes pour les femmes décédées avant leur mari et remplissant ainsi leur devoir. Ces femmes sont appelées suhagin (sumangali, suhag). Une fille qui se marie devient suhagin, c'est-à-dire dont le mari est en bonne santé.

Selon les croyances védiques, la santé et la longévité du mari sont entre les mains de sa femme. Par conséquent, pour qu'il soit toujours heureux et heureux, une femme doit toujours avoir fière allure, être joyeuse et satisfaire ses désirs, et les manifestations de tristesse ou de colère ne sont pas autorisées.

Toutes les femmes mariées en Inde rêvent de mourir dans l'État de Suhagin. Dans ce cas, elle est enterrée avec des honneurs spéciaux, s'habillant comme une mariée en sari, mettant des bracelets sur ses mains, appliquant du sindur à la séparation et couvrant ses pieds avec de la peinture spéciale alta rouge, c'est-à-dire avec des signes de mariage . C'est une grande tristesse pour une femme de rester veuve, non seulement à cause de la perte de son bien-aimé, mais aussi parce qu'en Inde, ils traitent une femme veuve avec beaucoup de mépris et la blâment. Après la crémation du corps de son mari, la veuve lave le sindur de la séparation, brise ses bracelets de mariage et met un sari de deuil blanc. Désormais, elle ne doit plus s'habiller et s'amuser. Il n'est pas d'usage d'inviter les veuves aux célébrations, elles ne sont pas autorisées à participer aux rituels religieux et leur statut social est le plus bas.

La cérémonie de mariage suivante dans une rangée est la cérémonie d'application motifs au henné sur les mains et les pieds de la mariée(mehndi). Mehndi est l'un des éléments les plus importants de la tenue de la mariée.

Cette cérémonie a lieu chez la mariée en présence de la famille et des amis. Parfois, cette journée est célébrée à la même échelle que le sangit. On pense que plus les motifs sont sombres, plus la femme sera aimée de son mari. Après avoir appliqué le mehndi, la mariée ne doit plus quitter son domicile jusqu'au mariage lui-même. Après la cérémonie de mariage, la jeune épouse ne fait aucun ménage jusqu'à ce que les motifs soient partis.

Le jour ou le jour du mariage lui-même, la cérémonie Khaldi a lieu - une pâte de curcuma est appliquée sur le visage, les mains et les pieds des mariés, on pense que cela donnera à la peau un éclat. Également ce jour-là, dans les maisons des mariés, une cérémonie du souvenir des ancêtres est organisée - Shradhu.

Et enfin, vêtu d'habits de mariage, chevauchant un cheval ou un éléphant décoré, accompagné de sa famille et de ses amis, le marié se rend sur le lieu de la cérémonie de mariage. De nos jours, le cortège nuptial du marié constitue un cortège de voitures. La mère de la mariée rencontre le marié, après avoir effectué l'arati - une cérémonie de culte, elle met un tilak sur le front du marié, conçu pour le protéger du mal. Le marié se dirige ensuite vers la tente de mariage mandapa décorée de tissus, de fleurs, de feuilles de bananier ou de noix de coco. Les quatre piliers sur lesquels se dresse la tente symbolisent les parents des mariés qui soutiennent leurs enfants. À l'arrivée de la mariée, Var Mala (Jai Mala) a lieu - une cérémonie d'échange de guirlandes de fleurs. Cette cérémonie est arrivée jusqu'à nos jours sous sa forme inchangée et signifie mariage. Debout face à face, les mariés chantant des mantras échangent des guirlandes, ce qui signifie qu'ils se sont acceptés comme épouse et mari.

Un autre rituel important est Kanya Daan. Kanya signifie "vierge" en traduction, et "daan" signifie un cadeau. Au cours de ce rituel, le père de la mariée joint les mains droites des mariés et, tout en chantant des mantras, arrose leurs paumes d'eaux sacrées, ce qui symbolise le transfert de sa fille au marié. Dans le même temps, le père de la mariée demande au marié d'aider sa fille à atteindre les principaux objectifs de la vie (trivaga). Ceux-ci incluent le dharma, c'est-à-dire l'observance de la loi divine et l'accomplissement du devoir moral et éthique, artha ou bénéfice, bénéfice qui assure le bien-être matériel, kama - plaisirs, désirs, amour.

Aussi, afin de renforcer les liens du mariage, le brahmane attache l'ourlet des vêtements des mariés avec un nœud, qui n'est pas dénoué même après le mariage. Ce rite s'appelle Gathabandhan.

Laja Homa est une offrande au feu sacrificiel de grains de riz, qui se tient dans la tente de mariage. La mariée place sa paume sur la paume du marié et son frère saupoudre du riz de sorte que, tombant sur la paume de la mariée, une partie tombe sur la paume du marié. Après cela, la mariée verse du riz dans le feu et demande au dieu de la mort et de la justice Yama (Yamaraja) de donner à son mari bonheur, santé et longue vie.

Le point culminant de la cérémonie de mariage est le rituel d'Agni Parinaya (Mangalphera, Mangalfer) ou faire le tour du feu sacré trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre, qui symbolise les trois principales valeurs humaines dans la vie : dharma, artha et kama. Tenant la main droite de la mariée, le marié la conduit autour du feu sacré. Dans certaines parties de l'Inde, dans le dernier cercle, au contraire, la mariée dirige le marié, ce qui signifie la responsabilité de la femme d'accomplir le kama dans la vie de son mari. Parfois, un quatrième cercle est ajouté à cette cérémonie, qui symbolise le moksha, c'est-à-dire la libération du monde matériel.

De plus, les mariés font sept pas du pied droit vers le nord, chacun d'entre eux demandant à Dieu de les bénir avec de la nourriture, la santé, la force spirituelle, la progéniture, la prospérité, le bonheur et une longue vie de famille. Ce rituel s'appelle Saptapali. Parfois, il est combiné avec Agni Parinaya, puis les jeunes mariés font sept fois le tour du feu.

Le dernier rituel du mariage est le Sindurdana (Suhaag, Subhagya Chinya), lorsque le marié applique de la poudre rouge sur la séparation de la mariée comme symbole de l'acceptation de sa femme par sa femme. Puis il lui offre un collier de mariage en or, symbolisant son amour. Ensuite, les jeunes mariés se traitent avec des bonbons, en signe de soins l'un pour l'autre. Ensuite, ils sont bénis par un brahmane, des parents et des proches. A la fin de toutes les cérémonies de mariage, un repas de fête attend tous les invités.

Après la fin des vacances, la jeune épouse dit au revoir à ses parents avant de partir pour la maison de son mari. C'est un moment très émouvant pour tout le monde, joyeux et triste à la fois. Ayant reçu la bénédiction de parents et d'amis, les jeunes mariés partent. Aujourd'hui, c'est un cortège de voitures, et plus tôt la jeune femme se rendait chez son mari sur un palanquin.

A la maison des jeunes mariés, sœurs et tantes sont accueillies par des hommes avec un vase en terre rempli d'eau salée, avant que le couple n'entre dans la maison, il est écrasé au sol afin de conjurer le mal du jeune mari.

Plus loin dans la maison, le jeune marié est accueilli par la mère du mari. Elle effectue un arati - un rituel où, avant d'entrer, une jeune épouse renverse un pichet de riz et de pièces avec son pied droit, cela symbolise la prospérité. Ensuite, la jeune fille se tient pieds nus dans un bac de peinture rouge, qui lui peindra les pieds. En entrant dans la maison, elle laisse des marques rouges sur un tissu blanc spécialement étalé sur le sol, symbole de bonne chance, et une bordure rouge (alta) reste sur ses pieds - un signe de mariage

L'Inde est l'un des pays les plus anciens du monde. Les traditions les plus anciennes y sont encore observées. L'un d'eux est une cérémonie de mariage en Inde célèbre pour sa splendeur et sa beauté. Tout ici est le même qu'il y a de nombreuses années. Tous les mêmes mariages sur la calomnie des parents. Rien n'a changé. Presque rien ne dépend du désir des jeunes. Cela est particulièrement vrai pour les filles, on peut généralement leur ordonner d'épouser un parfait inconnu et elles n'ont pas le droit de désobéir. Par conséquent, le mariage indien est appelé « mariage sur accord préalable ». Nous avons vu cela se manifester de manière éclatante à de nombreuses reprises dans des films indiens vibrants et colorés.

En Inde, il s'agit d'un grand processus religieux dans lequel les dieux sont loués. C'est une sorte de sacrifice. Et ceux qui ne sont pas entrés dans les liens sacrés du mariage sont appelés "sans sacrifice".

Les parents du marié, avant de décider du choix d'une épouse appropriée pour leur fils, comparent leurs horoscopes, si le résultat est favorable, alors un complot se produit et les deux parties de l'union échangent des cadeaux. Habituellement, quelques mois avant le mariage, les parents de la mariée commencent à vivre des moments difficiles. Après tout, ils ont besoin de collecter une dot : un sari pour toutes les occasions, des ustensiles de cuisine, etc. En général, beaucoup commencent à percevoir une dot à partir du moment où ils apprennent qu'une fille est née dans la famille. Un mariage en Inde est un événement très coûteux, auquel 700-800 personnes sont invitées, y compris des étrangers. Tout dépend des capacités financières des parents de la mariée, car les frais du mariage sont entièrement à leur charge.

Les mariés ne peuvent pas prendre de nourriture avant la célébration même. A la porte même de la maison, le frère cadet de la mariée rencontre le marié, il embrasse l'avenir, puis, en signe de paix entre eux, lui lave les pieds. Dans la maison du marié, ses proches organisent des danses et chantent des chansons. Après cela, le rituel obligatoire de louer la couleur jaune est effectué. Pour les Indiens, il symbolise la fidélité et est associé à la couleur du soleil. Ensuite, le père du marié énumère les noms des parents décédés, ainsi, il les appelle à être témoins, informant que leur descendant est uni par le mariage. Après cela, tout le monde se rend chez la mariée, où cette cérémonie est répétée.

La cérémonie de mariage a lieu dans une petite église spécialement construite et uniquement dans la maison de la mariée. Le marié se tient sur une pierre plate, attendant que la mariée soit réalisée dans un palanquin en bois - dans un beau sari riche, le plus souvent rouge. La mariée est toute en bijoux et en or. Les bijoux de nez appelés Nat sont particulièrement populaires parmi les filles indiennes. traditions et un symbole du mariage entre les femmes. Un autre est sept cercles honorables autour du marié, avant que les jeunes mariés ne se regardent dans les yeux. Cette cérémonie est appelée "shubho drishti" - traduit par premier coup d'œil. Après cela, une extrémité du sari de la mariée est attachée à la ceinture du marié - cela symbolise leur forte affection l'un pour l'autre. Les jeunes mariés s'assoient près du feu et, se tenant la main, ils font sept cercles autour de celui-ci. "Le feu est un témoin" - pensent les Indiens. Le feu est leur principale sainteté, et si les jeunes n'ont pas fait sept cercles autour de lui, le mariage n'est pas considéré comme valide.

De plus, la procession nuptiale se déplace vers le temple, où les jeunes mariés prêtent un serment sacré, qui s'avère très similaire à celui de l'Europe. Après ces mots, les mains des jeunes sont reliées à une guirlande de fleurs. À ce moment, le marié applique de la peinture rouge sur la séparation et le front de la mariée, après quoi ils deviennent mari et femme. Ensuite, la célébration est transférée dans la salle, où le vrai plaisir commence avec des danses et des chants. Le mariage indien est un véritable spectacle haut en couleurs et il dure toute la nuit. Le lendemain matin, les invités quittent la maison de la nouvelle épouse et l'emmènent avec eux dans la maison du marié. Des cadeaux et des bénédictions les y attendent, puis tout le monde se repose. Et le lendemain, les proches de la femme se réunissent pour continuer à s'amuser. En général, un mariage indien peut être célébré très longtemps, mais cela est facultatif.

Les mariages indiens sont enchanteurs avec leur légende du couple parfait à tous points de vue. Il y avait un mari et une femme qui vivaient une vie heureuse dans le mariage, aucun d'eux de toute leur vie n'a regardé quelqu'un d'autre. Leur vie était pleine d'amour et de compréhension. Cette légende est l'idéal pour tous les Indiens, auquel ils aspirent toujours.

Valery Kravtsov de Lettonie donne une interview, qui a récemment marié sa fille au fils d'un ancien paysan pauvre, et maintenant un riche propriétaire foncier indien :

Valery Kravtsov :- Un mariage en Inde est une sorte de folie. Quand une fille naît d'un hindou, il commence à économiser pour son mariage. Dans ce cas, la fille ne peut vraiment pas être nourrie, ni enseignée. Ils collecteront beaucoup d'argent, frapperont tout le monde pour le mariage, puis la fille pourra à nouveau vivre au jour le jour et ne pas étudier.

Yuri Alekseev : - Quel est l'ordre des prix ?

Delhi est plus cher que Moscou. J'ai demandé au président du parlement de Delhi : pourquoi est-ce si cher pour vous ? Il dit : Valera, Moscou est une petite ville. Et à Delhi, il n'y a que des résidents comptés - 20 millions, plus le même nombre de personnes non comptées. Plus les banlieues - il y en a autant d'autres. En Inde, il y a eu un recensement il y a trois ans, ils ont compté 1,2 milliard et ont arrêté de compter - fatigués. Ils ne limitent pas le taux de natalité comme le font les Chinois.

- Où vos jeunes se sont-ils rencontrés ?

Ils ont étudié ensemble en Angleterre, à Cardiff, à l'université. Diana est avocate et Rahul est ingénieur en mécanique.

- Veux-tu nourrir ta femme ?

Eh bien, ils ont leur propre terre, il va travailler pour lui-même, ils construisent des immeubles, les louent. Ce sont des gens riches, car la terre est la chose la plus précieuse à Delhi.

- Quelle est cette affiche ?

Alors que nous traversions Delhi en voiture, j'ai soudainement trouvé de telles affiches dans la zone où se déroulait le mariage. En Inde, il s'agit d'une pratique courante, non d'une invitation, mais d'une information indiquant qu'un tel événement aura lieu.

- Et les invités viennent sur invitation ou tous les proches, qui ont eu connaissance de l'événement ?

Oui, sur invitation uniquement. Ils en ont envoyé des milliers. Aussi bien par courrier que par coursier...

C'est le premier rite - les fiançailles. Fondamentalement, les fiançailles devraient avoir lieu un an avant le mariage. Mais comme nous sommes européens, ils nous ont fait une exception, nous nous sommes fiancés à peine 10 jours avant le mariage.

Sagai - rencontre avec la famille

C'est le rite suivant - Sagai, trois jours avant le mariage. Sa signification est la connaissance des familles. Ici, nous sommes acceptés dans la famille du marié - Solanki. Tous les hommes du clan, toutes les personnalités importantes viennent à la cérémonie. Me voici dans le cercle des politiciens indiens. En Inde, il est très facile de distinguer la politique. Si la personne porte un gilet marron, il s'agit d'un membre du parlement de l'État. Et si la veste sans manches est légère, il s'agit d'un membre du parlement municipal.

- Et ils vont partout comme ça ?

Oui, apparemment, ils ne nuisent pas tellement au peuple qu'ils marchent sans crainte dans leur forme parlementaire. Et dans le turban - l'aîné de 360 ​​villages, où vivent 4,2 millions de personnes. Il, si je comprends bien, est l'aîné de la famille.

Et voici une partie de ma nouvelle famille masculine. Tous ne sont pas entrés dans le cadre, il y a encore à droite - le même numéro. Devant moi, avec un chapeau si minable, il y a un brahmane. Il dirige la cérémonie. Au contraire, en costume gris et casquette, il est l'homme le plus âgé de la famille.

- Que se passe-t-il ici?

En ce moment je vous présente le marié et ses proches. Selon le rituel, vous devez donner des vêtements et de la nourriture (des fruits) à des parents proches. Ensuite, tous les hommes du genre - l'argent.

- Toutes les personnes ?! Il y en a des centaines! N'êtes-vous pas fauché?

Non, c'est une affaire purement rituelle, la taille du cadeau en termes d'argent est d'environ 5 lats. Mais - à tout le monde ! Ils étaient environ 250 au total.

- Et comment saviez-vous quoi faire là-bas ? Connais-tu l'hindi?

Bien sûr que non. Mais la veille au soir, un brahmane est venu dans notre appartement, il a donné des instructions. Où aller, qui devrait être le premier à donner, bref, toute la procédure est peinte. Eh bien, il a aidé en cours de route. En général, toutes ces procédures sont simples, tout est très clair, humain et convivial.

Mais même avec des sourires, bien que démocratiques, mais cet événement - Sagai - était le plus grave et le plus massif. C'est ici qu'il y avait 3,5 mille invités. Il est considéré comme encore plus important que le mariage lui-même. Ici, tout le monde vous regarde, parce que vous prétendez être lié à eux. La façon dont vous entrez dans la famille dépend de la façon dont la famille traitera la mariée. De plus, si je comprends bien, à Sagai, ils peuvent ne pas être acceptés dans la famille.

- Et qu'est-ce que tu as le plus regardé ?

Vous allez rire, tout le monde regardait très attentivement mon badge sur le revers - un si petit badge rouge du "Harmony Center", dans ma vanité j'ai oublié de le détacher de mon costume de cérémonie. Pour les hindous, même le plus petit détail a toujours une signification particulière. Alors tout le monde m'a demandé : est-ce un ordre ? J'ai répondu : oui, c'est l'Ordre de la Concorde ! (Des rires.)

- On vous a demandé quelque chose là-bas, avez-vous été examiné ?

Non, mais nous avons examiné très attentivement les cadeaux, ils ont même tous été copiés et photographiés.

- Et que font les femmes en ce moment ?

Là, derrière le pavillon, les tables sont dressées, les femmes s'amusent avec les invités. Mais il n'y a pas de mariée, personne ne devrait voir la mariée avant le mariage. Et ma femme n'y est pas allée non plus - elle avait peur. L'événement est d'une gravité douloureuse : il commence à 12 heures et se termine à 22 heures. Honnêtement, moi-même, je n'ai pu tenir que jusqu'à cinq heures. Une fois la "partie officielle" terminée, je suis rentré chez moi.

Nuit au henné - EVJF et enterrement de vie de jeune fille

C'est la veille du mariage - la soi-disant "Henna Night". Quelle est l'astuce : toutes les femmes ont les mains peintes, et les jambes de la mariée sont également peintes :

Il s'agit d'un événement purement jeunesse, d'un enterrement de vie de jeune fille et d'un enterrement de vie de jeune fille. Habituellement, les filles marchent séparément, les garçons - séparément, mais pour nous, en tant qu'Européens, ils étaient combinés.

Ce sont les motifs au henné. On pense que plus le motif est brillant, plus il dure longtemps, meilleure sera la relation entre la mariée et la belle-mère. Le henné dure environ un mois.

- Un dessin si complexe... Combien de temps faut-il pour peindre ?

Environ une heure. La mariée est peinte par deux artistes, ils travaillent très vite. Le motif a du sens. Par exemple, la famille Solanki a deux paons sur les armoiries de la famille, ils les ont donc représentés debout. Et le reste des femmes s'applique des petits patrons :

Ce sont des femmes peintes. De gauche à droite : géographie - Shanghai, Bruxelles, Liepaja (ma deuxième fille), Saint-Pétersbourg, Liepaja (ma femme). Les autres sont des demoiselles d'honneur.

Voici à quoi ressemble un nouveau dessin. Les femmes doivent rester assises pendant deux heures et sécher.

Et pendant que les femmes sèchent, les hommes se mouillent...

Ville de mariage

Et c'est l'entrée centrale de la ville des noces. Une ville entière s'y construit pour un seul mariage.

Ce sont les loges des anciens...

Et c'est la tente centrale pour les membres de la famille. Il est tout drapé de tissu, on m'a dit que le tissu avait fait - 23 kilomètres !

- 23 kilomètres ! Et vous n'étiez pas intéressé par combien tout cela leur a été versé?

Eh bien, comment n'était-il pas intéressé ? J'ai même participé aux dépenses, mais n'en ai tiré qu'une petite partie. Combien - je ne dirai pas, je n'effrayerai pas notre petite Lettonie.

- C'est un tapis en dessous ?

Non, de l'herbe ! Et cette herbe est presque la plus chère de tout le mariage. À Delhi même, un tel terrain gratuit vaut beaucoup d'argent. Et ceux qui possèdent de telles terres sont les vrais riches. Ils le louent pour les mariages et ont beaucoup d'argent. Pour une saison sur un tel morceau, ils gagnent 8 millions de livres.

Et c'est un pavillon spécial uniquement pour les félicitations, la douche des jeunes avec des pétales de fleurs et la prise de photos. Photopavillon à notre façon.

Et c'est un pavillon couvert qui attend les invités.

Le mariage lui-même

Traditionnellement, le marié monte une jument blanche pour rencontrer la mariée. C'est sur la jument - cela personnifie la domination du mâle sur la femelle.

Les hommes de la famille dansent devant le marié, l'exhortant à reprendre ses esprits - ne le faites pas ! Ils dansent pendant deux heures pour bien réfléchir. Ils offrent même de l'argent pour qu'il ne se marie pas.

Et c'est la rencontre du marié par les femmes de la mariée. Au centre - la future belle-mère, à gauche en bleu - ma deuxième fille, plus loin - ma mère. A droite, les demoiselles d'honneur.

La future belle-mère dessine un point rouge sur le front du marié - appartenant à l'hindouisme. Et il colle quelques grains de riz à ce point - un tel analogue du "pain et sel" russe. Et remet un plateau, sur lequel différents plats, symbolisant l'abondance.

- Et il y a encore des matchs - est-ce que ça a aussi du sens ?

Oui, le marié remet ensuite la coupe au brahmane, qui allume comme un foyer familial avec ces allumettes.

Le marié est prêt, il attend la mariée.

Maintenant, nous emmenons la mariée au marié. A gauche, en smoking, mon plus jeune fils.

- Où as-tu trouvé les saris pour femmes ?

Oh c'est intéressant. Les proches du marié nous ont demandé : tu veux être en européen ou en sari ? Mes femmes sont courageuses, elles voulaient porter un sari. Les autres n'ont pas osé puis l'ont regretté. Parce que tout le monde a reçu un sari, et il s'avère que des bijoux sont également attachés au sari - ils en ont également été présentés. (Des rires.)

La mariée est prête ! Six kilogrammes de bijoux - héritages. Ces bijoux sont transmis de la mère du marié de génération en génération. Ils sont vieux, leur or n'est pas le nôtre, il est pur, donc jaune, terne et doux. Sari sur la mariée est aussi une fortune, toutes les broderies sont les plus compliquées, faites à la main.

- Ils lui ont transpercé le nez aussi ?

Non, c'est épinglé. Au fait, à propos des bijoux. Certains d'entre eux sont réels, et certains ont été remplacés par des bijoux fantaisie. C'est-à-dire qu'ils leur en ont donné de vrais, mais quand ils les ont habillés pour un mariage, les plus chers ont été remplacés par des "faux". Ils ont expliqué que porter des choses trop chères dans un lieu public est tout simplement dangereux. Ils ont tout de suite dit : il vaut mieux ne pas porter ça, tu peux porter ça, et ça doit être porté. Il y a une sorte de protocole.

Et voici la combinaison « d'une Europe fragile et d'une Inde puissante ». Ensuite, ils ont été réunis, ils se sont mis des guirlandes de fleurs fraîches - puis le processus de photographie a commencé. Trois heures - ensemble, avec des invités, recevant des cadeaux. Mais ils ne sont pas encore mari et femme. La cérémonie elle-même n'a pas encore eu lieu, c'est en quelque sorte leur « première connaissance ».

Photo avec les parents du marié

Et c'est l'union des pères des mariés - Ramesh Solanka et Valery Kravtsov.

- Le père du marié a-t-il un portefeuille à la main ?

Exactement! Il marchait avec lui, révélant sans cesse et payant d'abord avec cela, puis avec l'autre. Il était l'intendant en chef. De plus, il m'appelait très souvent et me donnait une certaine somme et me disait : je dois donner ceci ou cela. Encore une fois - selon le protocole du mariage.

- Valery, avoue, tu ne te sentais pas comme un parent pauvre là-bas?

Oui, j'ai réalisé que selon leurs concepts, nous sommes des mendiants. J'ai été sauvé par le fait que j'ai passé un an à la Diète. Et tout le monde m'a présenté comme un ex-député. Et pour eux, un parlementaire est pratiquement un dieu vivant. Ils se mesurent à leur pays, avec un milliard et demi d'habitants... Mon affaire était de me taire et de prétendre être important. (Des rires.)

Et maintenant la cérémonie elle-même. Les jeunes prêtent sept serments les uns aux autres, trois serments - le marié et quatre - la mariée. Trois vœux sont une sorte de norme, comme le nôtre : être fidèle, ne pas partir en difficulté, et ainsi de suite. Et le quatrième vœu supplémentaire de la mariée est merveilleux. Cela ressemble à ceci : "Je ne me permettrai jamais de crier après mon mari en public"... Ce serait bien que nos femmes fassent aussi un tel serment. (Des rires.)

Mais c'est le point le plus important. Le père du marié a enlevé la bague en or, l'a donnée au marié, qui a ramassé de la peinture rouge avec la bague et l'a mise au milieu de la mariée.
La raie dans les cheveux, teints en rouge, désigne une femme mariée. C'est à ce moment qu'elle devient sa femme.

- Et au fait, ta fille parle hindi ?

Parle déjà un peu, elle a cette cinquième langue. Elle apprend, les langues, contrairement à moi, sont faciles pour elle. Elle vivra désormais à Delhi.

Et ceci - le brahmane les a attachés, et ils font sept fois le tour du foyer. Trois cercles sont dirigés par la mariée et quatre cercles par le marié.

La cérémonie de mariage terminée, le marié et la mariée se sont de nouveau rendus à leur "pavillon photo", et les anciens, le brahmane (qui porte un bonnet marron), le père du marié et nous - nous asseyons, et ils commencent à nous faire des cadeaux . Sur Sagai, nous avons offert des cadeaux, et ici - nous. Ils donnent les bijoux mêmes qui disent qu'ils ne devraient pas les porter.

- Les avez-vous au moins évalués d'une manière ou d'une autre ?

Oui quand? Ce n'était pas à la hauteur. J'ai pris les cartons et les ai remis à ma fille.

Mais les invités prennent une collation. Cette partie de la table est végétarienne. Fait intéressant, nous avons traditionnellement une mariée et un marié à la tête de la table, avec tous les invités autour d'eux, mais en Inde, c'est complètement différent. Toute une ville a été construite pour les invités, ils mangent, boivent, s'amusent, et le marié et la mariée sont dans un coin, les parents sont dans l'autre, personne ne les voit ni ne les dérange. Honnêtement, j'ai aimé ça - pas besoin de monter sur toastmaster.

- Au fait, quel goût a la cuisine indienne pour toi ?

C'est assez simple, paysan, presque comme le letton. Nous avons des pois gris et leurs haricots préférés sont les dal, qu'ils cuisinent de différentes manières. Bien sûr, tout y est épicé - même les glaces au poivre et le thé au poivre... Dans la chaleur ça va. L'essentiel est de ne pas boire leur eau. Et pour être honnête, jusqu'à ce que je verse du whisky sur leurs légumes, mon estomac ne fonctionne pas avec la nourriture végétarienne indienne.

- Sur l'estomac russe, c'est mieux - la vodka ...

Bien sûr, mais j'ai fait don de toute la vodka que j'ai apportée.

- Le mariage, si j'ai bien compris, était sans alcool, traditionnel. L'utilisent-ils eux-mêmes dans la vie civile ?

Très peu. Les hindous n'ont pas la même résistance à l'alcool que nous, les peuples du Nord. Deux gorgées d'entre eux - et ils s'envolent des bobines. Ils ont bu plusieurs fois - et dans l'alcoolisme ... Il est donc préférable pour eux de ne pas boire du tout.

Le mariage est déjà terminé, les jeunes sont mis dans la voiture, mais la mariée est accompagnée par son frère et sa sœur jusqu'à la maison de son mari la nuit de ses noces. Les jeunes ne dorment pas ensemble la première nuit, ses proches sont avec la jeune femme. Cette nuit-là, la tâche de la femme est de faire connaissance avec la maison de son mari. Auparavant, par tradition, la mariée ne pouvait même pas entrer dans la maison de son futur mari avant le mariage.

Le lendemain, des proches emmènent la jeune femme et l'emmènent chez ses parents, où elle doit raconter ce qu'elle a vu dans la maison de son mari. Et déjà le deuxième soir, le mari prend enfin la jeune femme pour lui.

Et c'est la rue de la famille Solanki à Delhi, environ 25 maisons. La rue est fermée par des portes, des gardes armés se tiennent aux portes et même des chiens de garde sont abaissés la nuit.

Vidéo de rue :

Les pierres de l'Inde - émeraudes, rubis... Cela ne s'applique pas au mariage, mais on m'a demandé sur le forum IMHOclub de vous parler des pierres. Nous avons rendu visite à une famille de bijoutiers au service de la famille Solanki. Quand ils montraient ces trésors, derrière moi se tenait un si petit hindou avec une énorme "arquebuse" - un tonneau d'un diamètre de quatre centimètres. (Des rires.)

- Avez-vous trouvé les détails de la famille avec laquelle vous êtes devenu parent ? Comment êtes-vous devenu riche ?

Sur l'équipement militaire russe.

Il y a 20 ans, la Russie fournissait beaucoup de matériel militaire à l'Inde, et le père du marié était alors un simple paysan. Mais d'une manière ou d'une autre, par la volonté du destin, il s'est retrouvé à l'aérodrome pour travailler comme mécanicien de maintenance MiG. Passé quelques cours d'un mécanicien ordinaire. Mais à cette époque, les paysans vivaient dans une pauvreté totale et le mécanicien recevait de l'argent décent - tout simplement fantastique pour le village. Et il les a intelligemment disposés - il a commencé à acheter des terres. Et pour être honnête, il en a même exagéré. Il en a acheté trop, et lorsque Delhi s'est étendu à leur village, le gouvernement n'a même pas pu lui acheter toutes les terres. Il a emporté une partie de la terre - l'a achetée pour un sou, et une partie de la terre est restée avec elle. Et cette terre est maintenant une immense fortune. Mais cet état a commencé précisément avec l'équipement militaire russe.

Et le dernier : les éléphants, où peut-on aller sans eux en Inde ?

En Inde, les robes de mariée sont assez traditionnelles, ce qui suggère qu'elles sont restées presque les mêmes qu'il y a des milliers d'années.

Dans ce pays étonnant, la décision de se marier et de choisir une mariée ou un marié est également spéciale. Ici, les parents du marié jouent un rôle décisif, en choisissant une épouse pour lui et en se mettant d'accord avec ses parents sur un futur mariage. La fille peut se faire passer pour une étrangère en général.

Après accord des parents, une rencontre des jeunes a lieu, puis « ashir-wad” - “bénédiction« À tour de rôle dans chaque maison. Dans le même temps, les mariés reçoivent des cadeaux et se présentent.

Le jour du mariage, les jeunes ne doivent rien manger jusqu'à la cérémonie du mariage.

Les proches du marié interprètent d'abord des chants et des danses dans sa maison en l'honneur du mariage.

Rite Gaye Holud - louange jaune.C'est la couleur du soleil et un symbole de fidélité. Après cela, le père du marié liste les proches de cette famille qui n'ont pas vécu jusqu'à ce jour, informant les esprits de leurs ancêtres que leur descendant se mariera. Ensuite, tout cela se répète dans la maison de la mariée.

Le mariage se joue le soir chez la mariée. Un temple est spécialement construit dans leur maison pour la cérémonie. Il est orné de quatre palmiers dans les angles et est décoré, en majorité jaune, de nombreuses fleurs odorantes, recouvert d'un auvent. Le marié, debout sur une pierre plate, attend que la mariée soit réalisée dans un palanquin en bois. Elle portera un sari rouge vif et des bracelets rouges vifs sur les bras, ce qui signifie que la fille va se marier. Encore un mois après le mariage, elle les portera.

Les porteurs font sept fois le tour du marié, puis s'arrêtent et les jeunes se regardent dans les yeux. "Shubho drishti" est la toute première vue.

Toute la procession se dirige vers l'endroit où le prêtre dira une prière et écoutera les vœux des jeunes. Après cela, il reliera les mains des jeunes mariés avec une guirlande de fleurs. à ce moment l'Epoux appliquera du rouge sur la raie et le front de son épouse : ils sont mari et femme.

Après la cérémonie, ils se rendent à"Bozargan" - une salle où se déroule un spectacle de danses et de chants. Ils marchent toute la nuit et le matin, les invités partent, et la mariée est emmenée chez le marié, où des cadeaux les attendent. Ce jour-là, tout le monde se repose et le lendemain, ils acceptent les parents de la femme avec des cadeaux.

Habituellement, les mariages en Inde sont très chers. Les parents essaient de se surpasser et de montrer leur richesse et leur luxe.

Les traditions et les rituels accompagnant le mariage indien remontent aux Védas, aux temps glorieux de la domination de la culture aryenne. Dans la société indienne, un mariage n'est pas seulement l'union de deux personnes, mais aussi de deux âmes. Le mariage relie les familles des mariés par des liens inséparables, et à partir de ce moment, bonheur et malheur, tristesse et joie, respect et honneur affectent chaque membre d'une grande famille. Les Indiens sont dévoués à la foi et aux traditions anciennes, les gardant et les honorant strictement pendant de nombreux millénaires. Ni le bouddhisme, ni l'invasion des grecs, ni la domination millénaire des musulmans et des moghols, ni la période presque tricentenaire de la colonisation anglaise, n'ont pu forcer les hindous à se détourner des Védas, de la foi de leurs ancêtres, de leurs racines aryennes.

Porter une cérémonie de mariage védique à signification sacrée profonde Vivaha sans aucun doute l'événement le plus important dans la vie de chaque habitant de l'Inde, et par conséquent sa préparation et sa mise en œuvre sont abordées avec la plus grande attention et le plus grand respect. Les hindous croient fermement que la cérémonie de mariage lie mari et femme pour les sept prochaines vies, étant l'un des 16 sanskaras - les sacrements de sacrifice les plus importants dans la vie d'un hindou. La chasteté est d'une importance primordiale ici. Épouser une fille dépourvue de virginité est exclu comme une action inutile et dépourvue de tout sens. Les personnes qui contractent ce type de mariage et leur progéniture tombent automatiquement dans la catégorie des parias. Le fait est qu'une femme, selon les idées védiques, est comparée à un champ (kshetra) et l'homme avec le propriétaire du champ (kshetrin)... Le premier qui a semé (mis la graine, cultivé) le champ devient son propriétaire et, par conséquent, le propriétaire de tout ce qui germera (naîtra) jamais sur ce champ. Par conséquent, si vous n'étiez pas le premier semeur du champ, alors les fruits (enfants) nés de ce champ de votre semence ne vous appartiennent pas, et vous êtes assimilé à un voleur qui a utilisé (semé) le champ de quelqu'un d'autre.
Le divorce et le second mariage chez les femmes indiennes sont exceptionnels et ne surviennent que dans les basses castes. sudra(sudra est membre du quatrième, le plus bas varna Indiens, qui comprennent les ouvriers, les paysans, les domestiques, les bergers, etc.) ou parmi achchkhoutov(achchuts, ashprushis, harijans ou dalits - intouchables, non inclus dans le système des quatre varnas, représentants des castes inférieures, la populace). Parapurva ou Purva- c'est ainsi que, conformément aux anciens préceptes, une femme qui vient de se marier ou qui cohabite avec quelqu'un doit être appelée. D'ailleurs, le mot "kurva", qui a le même sens chez presque tous les peuples indo-européens, vient du sanskrit "purva".

Un mariage indien n'est pas seulement un lien entre deux jeunes, mais aussi le début d'une nouvelle vie. Selon la tradition, la sélection d'un couple est précédée de la compilation d'un horoscope pour un homme et une fille afin que leurs personnages s'harmonisent et que la vie de famille se déroule sans désaccord.
Selon les Védas, la cérémonie du mariage hindou est célébrée au feu sacré. vipère(un prêtre brahmane), et y participe également et purochite(prêtre ancestral - brahmane). Les maisons des mariés sont marquées d'une croix gammée - (Svasti, "su-asti" en traduction du sanskrit signifie littéralement "c'est bon" - une ancienne exclamation aryenne, védique, indiquée par un symbole caractéristique exprimant la prospérité, le bonheur, Succès). Les rituels accomplis devant le feu sacré - le témoin de l'union conjugale, mettent le conjoint dans la position de Dieu par rapport à la femme. A partir de ce moment, elle doit percevoir son mari de cette manière, se rendant compte que sans époux son existence est dépourvue de tout sens, et les portes de la vie spirituelle sont fermées, que le mari est le Très-Haut pour elle. Eh bien, au marié que sa femme est le cadeau le plus précieux que le ciel lui ait fait.

Les mariages indiens ont toujours été réputés pour leur luxe et leur richesse. Selon la tradition existante, ils sont organisés par les parents de la mariée. Célébrer et accomplir tous les rituels nécessaires dure quatre à cinq jours, mais la préparation du mariage commence bien avant la cérémonie du mariage. Un mariage hindou est divisé en trois étapes : la cérémonie avant le mariage, la cérémonie du mariage et les rituels après le mariage. Les friandises servies pendant cette période se composent exclusivement de plats laitiers végétariens. La consommation de viande, de poisson et d'œufs est interdite. Les rituels des mariages du nord de l'Inde sont quelque peu différents de ceux du sud de l'Inde. À mesure que nous nous dirigeons vers le sud, les cérémonies de mariage comportent de plus en plus d'éléments de la culture dravidienne non aryenne. L'Inde est un pays de personnes appartenant à différentes religions, castes et communautés, des personnes parlant des langues différentes et appartenant à des cultures différentes. Cette diversité se reflète également dans les cérémonies de mariage.

Les mariés, personnifiant la beauté et la grâce, sont vêtus de vêtements luxueux afin que les yeux des invités soient fixés sur l'heureux couple. Les 16 éléments incontournables de la garde-robe de mariage de la mariée, appelés Solah Shringar sommes:
Tenue de mariage... Traditionnellement, la robe de mariée de la mariée est sari, lenga choli (lehenga) ou salwar kameez. Cependant, la tenue de mariée peut correspondre aux vêtements portés dans une région particulière de l'Inde. La robe de mariée védique indienne classique de la mariée doit être rouge, bien qu'il y en ait parfois d'autres, par exemple violet, bordeaux, orange, doré, dans le Maharashtra - vert. La robe de mariée de la mariée chez les anciens Slaves était également rouge, et l'ancienne expression "fille rouge", qui nous est venue des temps anciens, signifie ce qui suit: innocente, pure, modeste, belle, comme une mariée vêtue de rouge.
Les couleurs noir et blanc sont interdites. le noir est considéré comme un symbole d'ignorance, d'impureté, d'obscurité et le blanc est considéré comme la couleur du veuvage et du deuil depuis l'époque védique. À propos, il convient de noter que dans les temps anciens, le blanc était également considéré comme une couleur de deuil pour tous les peuples indo-européens, par exemple les Slaves. Le noir est apparu avec l'avènement du christianisme, qui l'a emprunté, ainsi que la tradition d'accrocher des miroirs dans la maison du défunt, au judaïsme. Au XVIe siècle. La reine Anne d'Angleterre a établi la tradition de porter des robes noires en signe de deuil. Depuis lors, dans de nombreux pays du monde, les veuves portent des robes noires.

Keshapasharachana... Pour obtenir une belle coiffure de mariage (keshapasharachanu), il faut oindre les cheveux de la mariée avec des huiles parfumées, les décorer de guirlandes de fleurs et de bijoux. La coiffure traditionnelle de mariage est une tresse ornée de guirlandes de fleurs. Les cheveux longs, tressés en une tresse, sont le détail le plus important de l'apparence d'une femme indienne, qui a survécu depuis l'époque védique. Selon la tradition védique, une femme pieuse devrait avoir les cheveux longs attachés en une tresse. Une femme peut se démêler les cheveux dans les cas suivants : a) pendant les périodes d'intimité avec son conjoint ; b) lors de l'exécution des ablutions.
Les cheveux lâches sont également autorisés chez les filles qui n'ont pas atteint la puberté.
Apparaître comme on dit "en public" dans un lieu public avec les cheveux dénoués était considéré comme le plus grand péché et la plus grande honte. Seuls les getters (courtisanes), les prostituées et les esclaves étaient autorisés à porter les cheveux dénoués. Les anciennes expressions slaves (vieux russe) "dissolu" et "dissolu" nous indiquent qu'en Russie, ils adhéraient autrefois aux anciennes traditions védiques.
Kajal ou anjana- eye-liner noir, rend la mariée attrayante et mystérieuse.
Bindi- un point rouge sur le front, symbole sacré d'une femme mariée. parfois bindi complétés par de petits points blancs ou des motifs délicats autour des sourcils.
Sindur - la séparation de la mariée, peinte en rouge lors de la cérémonie de mariage.
Mangtika- bijoux dans la séparation.
Nath - anneau nasal porté dans la narine gauche. Comme bindi et sinduru, il (porté dans la narine gauche) est le symbole d'une femme mariée.
Karn Phul - boucles d'oreilles de mariage exceptionnellement belles, généralement incrustées de pierres précieuses en abondance, c'est pourquoi elles sont assez lourdes.
Haar - un collier de mariage, traditionnellement en or et orné de pierres précieuses, avec différentes options selon les régions. Dans de nombreuses familles haar est hérité.
Bajubanh(bajuband) - bracelets qui se portent sur les mains au-dessus du coude.
Mehndi- des motifs appliqués au henné sur les mains et les pieds.
Chudiyan- des bracelets portés au poignet, généralement rouges.
Itar - huiles aromatiques.
Kamarband (ceinture de smoking) - une élégante ceinture dorée ou argentée, incrustée de pierres, qui se porte dans le bas du dos pour soutenir la robe de mariée.
Soudé- des bracelets de cheville en argent avec de nombreuses clochettes émettant une douce sonnerie mélodique au rythme de la démarche.
Aarsi- une large bague miroir gracieuse portée sur le pouce.

La tenue de mariage du marié, ainsi que la tenue de la mariée, sont belles et gracieuses. Traditionnellement, il se compose de shervani(une longue redingote, attachée au col) de diverses couleurs, agrémentée de broderies au fil d'or, et churidarov(pantalons serrés). En plus du costume, des chaussures traditionnelles perlées à bouts recourbés, appelées jute, et aussi un magnifique turban appelé pagdi (pagri) ou safa... Au Pendjab, le visage du marié est recouvert de pendentifs en perles ou en fleurs, appelés sehra. Vêtus de riches habits de noces, les mariés, tels un dieu et une déesse, éblouissent par leur beauté.

L'une des cérémonies initiales avant la cérémonie de mariage est la cérémonie de fiançailles. Tilak(Tikka, Sagan ou Sagai), connue pour sa somptueuse célébration et ses rituels énoncés dans les Védas. Traditionnellement, elle a lieu un mois avant le jour du mariage, mais aujourd'hui, la date de la cérémonie est fixée en fonction des souhaits et des capacités des deux familles. En Inde, le marié et sa famille sont tenus dans une position très respectée, car la société hindoue est patriarcale et vénère le principe masculin (purusha). Trouvez un mari noble pour votre fille qui mènera sa vie en cours de route dharmas, Est le rêve de chaque parent. C'est ce qui se reflète dans la cérémonie. Tilak.
En règle générale, seule la moitié masculine des deux familles participe à cette cérémonie. Pendant la cérémonie, le père de la mariée, accompagné de parents, se rend chez le marié pour effectuer le rituel nécessaire - mettre sur le front du marié tilak(un signe de bon augure sacré de kumkum - poudre de curcuma rouge ou de safran) comme signe que la famille de la mariée l'accepte comme futur gendre. Après ça, brahmane(brahmana - littéralement "le meilleur de naissance", le meilleur des deux-nés, le représentant du plus haut varna(domaines), clerc, prêtre), chantant des mantras glorifiant les dieux, conduit puju(rituel d'adoration des dieux). Louant les dieux et leur demandant des bénédictions pour le futur couple, le frère de la mariée met tilak sur le front du marié et lui présente des cadeaux. Le même rituel est effectué par tous les hommes de la lignée de la mariée afin de montrer leur respect et leur sympathie (amour) pour le futur gendre. Après avoir accompli les rituels nécessaires, les familles se mettent à table pour un repas de fête. La famille du marié n'oublie pas la mariée, qui reçoit des cadeaux. De plus, bien souvent, la date du mariage est fixée précisément lors des fiançailles.

Cérémonie d'échange d'anneaux servant de complément à la cérémonie principale Tilak, selon la région du pays, a des noms différents, tels que Chunni Chadana, Mangni, Misri.

Le culte a lieu environ 15 jours avant la cérémonie de mariage Ganesh connu comme Barney Bandhwana... Dieu Ganesha est invité à éliminer tous les obstacles lors de la cérémonie de mariage. Tous les jours suivants, jusqu'à la cérémonie du mariage, les familles des mariés adoreront Ganesha.

La prochaine étape de la préparation du mariage est la cérémonie la plus joyeuse et la plus drôle, traditionnellement destinée exclusivement à pour femme. Ils l'appellent Sangeet, c'est-à-dire une cérémonie dédiée à la danse et à la musique. À l'origine dans Sangeet seule la moitié féminine de la mariée a participé, mais aujourd'hui, il est également possible pour les femmes de la famille du marié de participer, et les hommes sont également autorisés. Aussi, jusqu'à récemment, Sangeet n'était célébrée que dans les mariages du nord de l'Inde, et maintenant cette cérémonie est courante dans les territoires du Bengale occidental, ainsi que dans les États du sud de l'Inde. La cérémonie Sangeet se déroule dans le contexte d'une agitation joyeuse et joyeuse avant le mariage. Par tradition, la famille de la mariée invite les parents qui se réunissant, à l'accompagnement d'un tambour en bois appelé dholak chanter des chansons folkloriques dédiées au mariage et à la mariée. Pendant la fête, toutes les femmes dansent et chantent, plaisantent, taquinent la mariée, se souviennent de leur jeunesse et souhaitent à la mariée bien-être et prospérité dans sa vie de famille. Bien souvent, lors de la cérémonie, la mariée et sa mère sont embrassées par les émotions d'une séparation imminente et des larmes apparaissent dans nos yeux.
Comme toutes les fêtes indiennes, la cérémonie Sangeet se termine par une riche gâterie. Les plats nationaux et les bonbons préparés par des proches font le plaisir de tous les participants de la fête.

L'une des cérémonies tenues à la maison de la mariée est Souhaguine(Sumangali, Sadhaba), au cours de laquelle des prières sont données, glorifiant les femmes décédées avant leurs maris et accomplissant leur devoir sacré jusqu'au bout . Elles sont appelées sumangali, Souhaguine ou suhag.
Quand une fille est mariée, elle devient Souhaguine, c'est-à-dire une femme dont le mari est en bonne santé. Selon les anciens concepts védiques, la longévité et la santé du mari sont entre les mains de sa femme. Pour plaire à l'œil de son mari, elle doit toujours être joliment vêtue, gaie et serviable. Ne montrez jamais de tristesse ou de colère.
Chaque femme mariée en Inde souhaite mourir comme Souhaguine... Si une femme meurt avant son mari, alors avant la crémation, elle est habillée comme une mariée dans un nouveau sari brillant, ses mains sont décorées de bracelets, sindur, et les pieds sont recouverts de peinture rouge appelée alta... Tout ce qui précède est un signe de mariage.
Lorsqu'une jeune femme s'incline avec révérence devant les femmes plus âgées, celles-ci la bénissent en disant : " Sada suhagin raho... (Soyez toujours Souhaguine). Que ton front orne toujours sindur... Et laissez vos bracelets être comme vajra aussi fort et indestructible que la foudre (vajra) dieu Indra. "Les hymnes védiques glorifient sumangali.
Selon les anciens canons indiens, les veuves ne portent pas de bracelets de mariage, mais immédiatement après la cérémonie de crémation du mari décédé, la veuve (vidava) devrait aller à l'étang et laver sindur de votre départ, cassez (cassez) vos bracelets et enfilez un sari de deuil blanc. Elle ne devrait plus jamais porter de bijoux, de belles tenues et de plaisir. Rester veuve et vivre sans mari est un grand chagrin pour une femme, et une femme qui a survécu à son mari mérite le blâme. Partout en Inde, les veuves font l'expérience de la négligence d'elles-mêmes, surtout si leur conjoint est décédé de maladie. La vie des veuves est misérable et son statut social est le plus bas. La présence de la veuve à diverses célébrations et célébrations n'est pas souhaitable, car on pense que le malheur la suit. Ils ne sont pas du tout autorisés à participer à des rituels religieux.

La prochaine partie passionnante des préparatifs du mariage hindou est la cérémonie. Mehndi(Mehendi)- appliquer des motifs sur les mains et les pieds de la mariée avec du henné. L'Inde est un pays d'amoureux de la beauté et de l'élégance. C'est ce fait qui se reflète dans la cérémonie. Mehndi, qui a lieu depuis l'Antiquité et fait partie intégrante des préparatifs du mariage. Mehndi sont l'un des 16 bijoux de mariée ( Solah Shringar). La cérémonie a lieu à la maison de la mariée en présence des membres de la famille, des proches et des amies. parfois Mehndi célébrée en grande pompe et ressemble parfois Sangeet... Selon la croyance populaire, plus les motifs sont sombres mehndi, plus le futur mari aimera sa femme. Selon la tradition, après le mariage, une femme ne devrait pas travailler dans sa nouvelle maison jusqu'à ce que les modèles mehndi ne disparaîtra pas. Toute la cérémonie est accompagnée de chants et de musique. Après la cérémonie Mehndi la mariée ne doit pas quitter la maison avant la cérémonie même du mariage.

Le jour du mariage tant attendu ou la veille, une cérémonie est organisée Haldi pendant laquelle une pâte de curcuma est appliquée sur le visage, les mains et les pieds des mariés pour faire briller leur peau. Ce jour-là, dans les maisons des mariés, ils passent Shradhu, le rite du souvenir pour les ancêtres défunts, leur offrant une nourriture commémorative - pingdu(pinda - boules de riz bouillies dans du lait, des graines de sésame, du miel et du ghee).

A un moment opportun, vêtu de riches vêtements ( shervani, churidars et pagdi(pagri) - turban de mariage), le marié se rend sur le lieu de la cérémonie de mariage à cheval sur un cheval ou un éléphant décoré, accompagné de parents et amis dansant et chantant. Cependant, à notre époque, le cortège nuptial du marié, appelé Barat Nikasi, se compose le plus souvent d'une chaîne de voitures. Le marié qui arrive est accueilli par la mère de la mariée. Elle dépense arati(cérémonie d'adoration) en signe de révérence et met sur son front tilak protégeant son gendre de tout mal. Après avoir salué la mère de la mariée, le marié suit celle décorée de riches tissus, de feuilles de bananier, de noix de coco ou de fleurs mandapu(tente) - le lieu de la cérémonie de mariage, au centre duquel le feu sacrificiel est allumé. Là, il attend l'arrivée de sa fiancée pour commencer la cérémonie de mariage, appelée Var Mala, ou Jai Mala- cérémonies d'échange de guirlandes. Cette ancienne cérémonie, décrite dans les Védas, est restée inchangée jusqu'à ce jour. Le rituel de mariage consistant à échanger des couronnes de fleurs qui ornaient leurs têtes, qui existait autrefois chez les anciens Slaves, n'est rien de plus qu'une version simplifiée du Védique Var Mala (Jai Mala).
Bientôt, la mariée apparaît avec une guirlande de fleurs dans les mains. Debout face à face, tout en chantant des mantras sacrés, les mariés échangent des guirlandes, ce qui signifie qu'ils s'acceptent comme mari et femme.

L'échange de guirlandes est suivi de divers rituels exécutés en mandape, dont les quatre colonnes représentent les parents des mariés apportant leur soutien à leurs enfants.
Ainsi, l'un des principaux rituels de la cérémonie de mariage hindou est Kanya Daan. Kanya signifie "vierge" et daan- un cadeau. Pendant le rituel Kanya Daan le père de la mariée met la main droite de sa fille dans la main droite du marié et, tout en chantant des mantras, fait une libation avec des eaux sacrées dans leur paume, symbolisant le transfert de sa fille au marié. Le père de la mariée demande à son gendre de faire la promesse d'aider la mariée à atteindre les trois principaux objectifs (valeurs) de la vie, appelés trivarga: dharma, arthi, kama. Dharma- le respect du devoir religieux, moral et éthique, de la loi divine, de la justice ; artha- avantage, but, avantage, assurer le bien-être matériel; Kama- plaisirs, plaisirs affectifs et sensuels, désirs, amour.

Pendant le rituel Panigrakhana Hatkhleva les mains des mariés sont attachées avec du tissu ou des fils, en signe de leur union indissoluble. Prêtre brahmane (vipra) conduit puja à Ganesha.

Un mariage sacré ne doit jamais être détruit, donc un rituel est accompli Gathabandhan, au cours de laquelle un brahmane attache les extrémités des vêtements des mariés en un nœud, qui, même après le mariage, ne doit pas être dénoué.

L'un des rituels importants du mariage mandat, est un Laja Homa, l'offrande des mariés au feu sacrificiel des grains de riz. La mariée place sa paume sur la paume du marié. Le frère de la mariée verse du riz dans sa paume (généralement du riz soufflé - laya, laja ou muri), dont la moitié se réveille entre ses doigts dans la paume du marié. La mariée verse des grains de riz dans le feu, priant Yama (Yamaraja) - le dieu de la mort, le seigneur du royaume des morts, le dieu de la justice, de donner à son conjoint une longue vie, le bonheur, la santé et la prospérité.

Le point culminant de la cérémonie de mariage hindou est le rituel Agni Parinaya(ou Mangalfera, Mangalfera) - contourne ( sphère) feu sacré trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre, symbolisant trois principales valeurs humaines (buts) : dharma, arthu et camu... Le marié tient la main droite de la mariée avec sa main droite et la conduit autour du feu sacré du mariage. Selon la région du pays, la mariée peut passer en premier dans le dernier cercle, symbolisant qu'elle est responsable de l'exécution kama(plaisirs, plaisirs) dans la vie de son mari. Parfois, un autre quatrième cercle est ajouté au rituel, symbolisant moksha(libération du monde matériel).

Le rituel suit Saptapadi... Les mariés, face au nord, font sept pas ensemble, chaque fois en partant du pied droit, appelant Dieu à les bénir avec constance de nourriture, santé, force spirituelle pour l'observance dharmas, progéniture noble, prospérité, bonheur et longue vie de famille. Dans certaines régions, le rituel Saptapadi combiner avec Agni Parinaya... Dans ce cas, les mariés font le tour du feu sacrificiel non pas trois ou quatre fois, mais sept fois.

Le rituel final de la cérémonie de mariage hindou est Sidurdana(Suhaag ou Subhagya Chinya), pendant laquelle le marié fait la séparation de la mariée sindur - poudre de cinabre rouge, ce qui signifie qu'il accepte la mariée comme sa femme. Et lui donne aussi un collier de mariage en or appelé mangasutra qui symbolise son amour pour elle. Les jeunes mariés se nourrissent ensuite mutuellement de bonbons en signe qu'ils prendront soin les uns des autres. Ce joyeux rituel est connu sous le nom de Anna Prachana... A la fin de la cérémonie de mariage, les jeunes mariés sont bénis purochite(brahmane, prêtre de clan), parents et proches. Ce rituel s'appelle Ashirvaad... Une fois la cérémonie de mariage terminée, une riche gâterie attend tout le monde.

À la fin de la célébration, vient le moment le plus émouvant - les adieux de la mariée à ses parents et le déménagement dans la maison de son mari. Ce moment s'appelle Vidaai ou Rukhsati... Des sentiments mitigés submergent les parents de la mariée : la douleur de la séparation d'avec leur fille, la joie envahissant leurs cœurs, les larmes de leurs yeux amoureux. Bénis par leurs parents et amis, les jeunes mariés quittent le lieu de la cérémonie de mariage. Traditionnellement, la mariée se rend chez son mari sur un palanquin, mais de nos jours, un cortège de voitures est assez courant.

Le couple marié arrivant à la maison est accueilli par les sœurs ou les tantes du marié, tenant un récipient en terre avec de l'eau salée dans leurs mains pour éloigner tout mal du marié. Ce n'est qu'après que le navire est brisé sur le sol qu'un couple marié peut franchir le seuil de la maison. Ce rituel est connu sous le nom Dvar-rokai.

Le prochain rituel important est Griha Pravesh... La mariée arrivant dans sa nouvelle maison est accueillie par sa belle-mère arati... Avant d'entrer dans la maison, la mariée doit renverser une cruche remplie de riz et de pièces avec son pied droit. Le grain éparpillé et l'argent (bijoux) sont un signe de richesse et d'abondance. Ensuite, la mariée se tient pieds nus dans un grand plateau rempli de peinture rouge (cinabre, eau diluée ou lait). Après avoir peint ses pieds, elle entre dans la maison, laissant des empreintes rouges sur le tissu blanc étalé sur le sol, symbolisant la chance. Une bordure rouge reste sur ses pieds alta- l'un des signes du mariage.