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En quelle année a été inventé le premier shampooing. L'origine du mot "shampooing". L'entreprise familiale continue de se développer

Shampooing de la pharmacie

Aux origines des traditions de fabrication détergent car les cheveux valent la peine d'être recherchés en Orient. En Europe, il n'y avait même pas de tradition de se laver les cheveux avec des moyens spéciaux. Les Européens ont apporté l'habitude de se laver régulièrement de Chine et des pays du Moyen-Orient.

Lors de voyages vers des pays inconnus, les habitants de l'ancien monde étaient très surpris de l'attention que les indigènes portaient à prendre soin d'eux-mêmes. Longtemps en Europe, une attention excessive à son corps et à en prendre soin était considéré comme de la sédition. Au milieu du XVIIIe siècle, le parlement anglais vota même une loi spéciale contre les « potions miracles ». Selon lui, toutes les femmes utilisant du parfum et du maquillage étaient passibles de châtiments en tant que sorcières et les mariages conclus avec elles étaient dissous. Néanmoins, la mode de la pureté corporelle a vaincu la peur des religieux.

Selon une version, le nom "shampooing" vient du mot indien "shampo", qui traduit de l'hindi signifie "massage", "frotter". C'est ce que les hindous appelaient spécial remèdes à base de plantes avec laquelle ils se lavaient les cheveux.

L'invention du shampooing est associée au nom de l'Anglais Casey Herbert. Son shampoing était de la poudre sèche - un mélange de savon et de poudre d'herbes. Cette poudre s'appelait Shaempoo. Il l'a vendu dans des sacs en papier. Cela s'est passé à la fin du 19ème siècle.

Et en 1903, un client corrosif est entré dans la petite pharmacie de Hans Schwarzkopf sur la Passauer Strasse à Berlin. Frau a parlé de petits sacs de lavage de cheveux qu'elle a récemment acheté en Angleterre. « C'est tellement pratique ! - la femme admirait, - Ce serait super si tu avais quelque chose comme ça, je pourrais l'utiliser tout le temps ! ». Un Allemand calculateur, chimiste de formation et bon entrepreneur par vocation, mit rapidement en place la production de poudres pour laver les cheveux. Et même breveté marque déposée avec le logo connu à ce jour.

Littéralement, le nom de famille du fondateur de l'entreprise se traduit par "tête noire". Hans a décidé de ne pas s'arrêter là. Il a ajouté à la poudre un extrait de violette, grâce auquel le produit a acquis un arôme délicat et des propriétés toniques. Le panthénol et le huile d'amande qui sont encore ajoutés au shampooing. En 1927, le fils de Hans, qui reprit la direction de l'entreprise après la mort de son père, développa la technologie de fabrication du shampoing liquide. Les Allemands zélés ont aimé cette idée, les sachets de poudre se sont mouillés, en plus le shampoing liquide est plus facile à doser.

Tête de jardin…. et sale

L'intérêt pour son apparence, apparu dans les années 30, a servi de terreau fertile à l'épanouissement des entreprises cosmétiques. En 1931, les concurrents de Schwarzkopf - le Hamburg Beiersdorf Group - parviennent à développer leur propre formule chimique shampooing.

Et en 1934, l'usine française L "Oréal a également introduit sur le marché un produit de lavage des cheveux sans savon. Le premier shampooing liquide L"Oréal s'appelait Dop. Mais le shampooing Dop a eu du mal à s'imposer sur le marché. Puis, afin d'en découvrir la raison, Eugène Schueller, le fondateur de L'Oréal, a commandé une étude, à la suite de laquelle il s'est avéré que 30% des Français ne se lavent jamais les cheveux.

Eugène n'était pas le seul à faire face à ce problème. Son malheureux collègue s'est avéré être l'Américain John Breck. Et si les produits de Schueller étaient un peu abordables, John travaillait sous la devise : « si vous voulez devenir riche, travaillez pour les pauvres ». Son shampoing s'est vendu assez prix raisonnables, mais n'était en fait pas en demande. Était nécessaire nouvelle norme l'hygiène et le culte de la propreté. Et puis Breck s'est souvenu de la publicité.

La publicité Breck Shampoo était pratiquement la première, où, en plus du texte, une image de haute qualité est apparue, qui ne portait pas moins de charge sémantique que le texte. Les entreprises cosmétiques ont adopté la méthode : depuis lors industrie cosmétique se développe et enrichit davantage l'industrie publicitaire et l'art publicitaire.

Mais Schwarzkopf n'est pas resté inactif non plus. En 1947, la société lance Onalcali, le premier shampooing sans alcalins - le prototype de tous les shampooings modernes.

Maintenant, les fabricants de shampoings nous promettent en plus de solides cheveux en bonne santé leur douceur soyeuse, leur brillance éclatante et autres délices. Et c'est l'un de ces cas où la publicité a sauvé non seulement la marque, mais l'industrie dans son ensemble. Sinon, on se laverait encore les cheveux avec du savon et de la poudre d'herbes, et un tiers de la population française marchait avec les cheveux sales.

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Le shampooing est le nettoyant capillaire le plus connu. Il se compose de plusieurs composants. Le premier shampooing est apparu en Angleterre au 19ème siècle. Avant son invention, les cheveux étaient lavés avec de la cendre ou du savon, mais après eux, une légère fleur restait sur les cheveux. Les nobles se lavaient les cheveux avec des huiles chères.

L'histoire du shampooing a commencé avec Casey Herbert d'Angleterre. Il a mélangé des herbes avec de la poudre de savon et a appelé ce mélange Shaempoo. Casey Herbert n'était pas un homme riche, et il ne lui est pas venu à l'idée de breveter son invention. il vendait du shampoing fait maison dans la rue près de chez vous. Son idée a été appréciée par beaucoup, et bientôt les pharmaciens et les coiffeurs agiles ont répété cette recette facile... Des sacs de shampoing étaient vendus à chaque coin de rue.

Un peu plus tard, ils ont entendu parler de ce shampooing en Allemagne. Ils se lavaient aussi les cheveux avec de la cendre et du savon, mais pour se débarrasser de la plaque, ils se rinçaient les cheveux avec du vinaigre ou de l'essence. En Allemagne, le shampooing est déjà devenu similaire au vrai. Il a été finalisé par un pharmacien berlinois, Hans Schwarzkopf. Un jour, une cliente lui a parlé d'un produit étonnant dans des sacs qu'elle a achetés en Angleterre pour se laver les cheveux. Schwarzkopf était chimiste et il n'était pas difficile pour lui de créer un shampooing similaire. D'abord, il a inventé la même poudre et a commencé à la vendre. Mais Hans s'est avéré plus rusé que l'Anglais et a créé la marque Schwarzkopf à partir de son nom de famille, le nom, soit dit en passant, se traduit par "tête noire", et a proposé un logo similaire. Parallèlement, il fait breveter son shampoing.

Après un certain temps, Schwarzkopf a créé sa propre entreprise de shampoing. La recette changeait constamment et s'affinait. Des fleurs et des herbes y ont été ajoutées. Ensuite, il y avait huit variétés principales de shampooing. Les cheveux après les avoir utilisés sont devenus parfumés et avaient apparence saine... L'histoire du shampoing liquide a commencé en 1927, il a été inventé par le fils de Hans Schwarzkopf, alors que son père n'était plus en vie.

Il existe maintenant un grand nombre de produits de soins capillaires et chaque année, ils augmentent. Des shampooings hydratants, soignants, réparateurs, tonifiants sont apparus, et pour différents types Cheveu.

En 1814, l'un des premiers migrants d'Asie vers l'Europe, connu sous le nom de saké doyen mahomed, avec sa femme ( Jane daly ), a ouvert à Brighton, sur la côte sud de l'Angleterre, un établissement "".


Cette institution était un peu comme les bains turcs, avec un nouveau, encore peu connu en Europe, procédure médicale champi... Pratiqué dans nord de l'Inde un massage thérapeutique de la tête, généralement avec une sorte d'huile, était apprécié des Britanniques et est devenu très à la mode. Père Doyen Magomed venu de la caste Naï , traditionnellement engagé dans les services de coiffure - grâce à lui, il a acquis une connaissance des technologies et des pratiques utilisées par les coiffeurs indiens. Popularité Les bains de vapeur indiens de Mahomed»A contribué à la consolidation en langue Anglaise mots de shampooing dérivé du mot चाँपो (chāmpo), enregistré pour la première fois en 1762. Jusqu'au début des années 1860, lorsqu'un Américain Kasey Hébert a créé le premier shampooing pour le shampooing, ce mot était utilisé pour désigner les moyens utilisés pour le massage de la tête. Shampooing pour shampooing, créé Kasey Hébert, composé de savon à barbe dissous dans de l'eau gazéifiée et d'extraits plantes médicinales... Ton produit Kasey Hébert appelé " Shampoo».

Au début du XXe siècle, un pharmacien berlinois découvre les produits anglo-américains pour le shampooing Hans Schwarzkopf (Hans Schwarzkopf), qui organisa en 1903 la production de shampoing en poudre, qui devait auparavant être dilué dans de l'eau. Le produit a été un succès commercial et ce fait a inspiré Hans pour développer de nouveaux fonds.

Les shampooings se sont également très bien vendus aux États-Unis. Les shampooings ont connu un succès commercial » Canthrox ". Le premier brevet américain pour le shampooing a été obtenu en 1930 Harry L. Fisher.

En 1927 Hans Schwarzkopf a lancé son premier shampooing liquide sur le marché, et en 1933 le premier shampooing neutre sous la marque «Onakali"- avant ce produit, tous les shampoings avaient une action alcaline pH.

Au milieu des années trente du XXe siècle, l'entrepriseP&G a été le premier à produire du shampoing "Drène» À base de tensioactifs synthétisés, c'est-à-dire E. ne contenant pas savon naturel, qui fut le prototype de tous les shampoings au fil des années...

Le shampooing, ainsi que le dentifrice et le savon, s'est fermement établi l'homme moderne... Peu de gens peuvent imaginer leur vie sans ces produits cosmétiques... Mais si le savon est comme masse de lavage, obtenu en combinant des graisses et des alcalis, existe depuis plusieurs milliers d'années, puis le shampoing est beaucoup plus jeune. Et malgré le fait qu'il semble qu'il ait toujours été, en fait, le shampooing, sous la forme à laquelle nous sommes habitués, a moins de cent ans. Et un peu plus de cent ans de shampoing en poudre. Même si tout a commencé bien plus tôt. Au lointain 19ème siècle...

racines indiennes

Le mot shampooing lui-même vient de "shampo", qui en hindi signifie "massage", "frotter". Du fait que l'Inde était une colonie anglaise jusqu'au milieu du XXe siècle, il n'est pas surprenant que le premier produit européen destiné au lavage des cheveux y soit apparu. En Europe, à la fin du 19e siècle, on ne connaissait que le savon qui laisse sur les cheveux fleur blanche... Mais en fin XIX siècle, quelque chose s'est passé à Londres qui était destiné à devenir le point de départ de l'histoire du shampoing, et depuis lors, l'histoire du savon a cessé d'être sans nom. L'invention du shampooing est associée au nom de l'Anglais Casey Herbert. Son shampoing était de la poudre sèche - un mélange de savon et de poudre d'herbes. Cette poudre s'appelait Shaempoo. Il est possible que le composant à base de plantes ne soit rien de plus qu'une poudre. Cependant, cette entreprise n'a pas eu le succès commercial qui lui est dû, la composition de la poudre n'est pas restée longtemps secrète. Et bientôt, ici et là, les coiffeurs londoniens chez les barbiers et les pharmaciens des rayons cosmétiques de leurs propres pharmacies ont commencé à vendre les mêmes sachets de poudre sèche Shaempoo.

Ainsi, Londres est entrée dans le 20e siècle en tant que pionnière du shampooing, sans prêter attention à sa primauté.

Même avec la migration constante qui existait au tournant de ces siècles en Europe, il est surprenant de voir à quelle vitesse la nouvelle de l'invention du shampooing a atteint l'Allemagne, où à cette époque ils se lavaient les cheveux avec tout ce qu'ils avaient à faire. Pour éviter les résidus de savon, les Allemands sont devenus accros à l'utilisation de vinaigre ou d'essence. Le lavage à l'essence, ou "champagne", présentait un grave danger. C'est ce qu'atteste une lettre de la Commission technique royale de l'artisanat de Berlin : « D'après les données fournies par la police, environ un demi-litre d'essence est consommé à chaque fois, toute cette quantité s'évapore sans laisser de trace, ce qui peut conduire à un situation inflammable et même explosive, car un mélange d'air et de vapeurs d'essence est susceptible d'exploser. Par conséquent, à notre avis, le shampooing pour laver les cheveux devrait être immédiatement interdit. »

Comment la production de shampoing est devenue massive

Sa majesté l'affaire

Un jour de 1903, un événement banal a eu lieu à Berlin, dont des centaines se produisent autour. Un client est entré dans une petite pharmacie de la Passauer Strasse, propriété de Hans Schwarzkopf. Frau a parlé de petits sacs de lavage de cheveux qu'elle a récemment acheté en Angleterre. « C'est tellement pratique ! - la femme admirait, - Ce serait super si tu avais quelque chose comme ça, je pourrais l'utiliser tout le temps ! " À cette époque, Hans Schwarzkopf était propriétaire de cette pharmacie de la Passauer Strasse depuis près de cinq ans. Et dans sa pharmacie, Hans, comme c'était la coutume de l'époque, en plus de son activité principale, a ouvert un département de parfumerie. Malgré le fait que le parfum cher n'était pas disponible pour tout le monde, en général, son entreprise allait bien. Seulement, il voulait quelque chose de plus, de fondamentalement nouveau. L'idée est venue avec le gazouillis d'une dame enthousiaste. Ainsi, inconsciente de son propre rôle, Frau a quitté la pharmacie, et la vie de Hans, vingt-neuf ans, a cessé d'être ennuyeuse : pourtant, son destin est tombé dans la pharmacie. Il restait à donner vie au plan.

Le premier shampooing commercial est inventé par un chimiste !

Schwarzkopf était chimiste de formation, et son expérience avec les cosmétiques l'a aidé à créer facilement son premier shampooing en poudre qui pourrait être proposé aux clients. Seul Schwarzkopf n'était pas aussi simple que de vendre la poudre dans des emballages sans nom : les sacs de shampoing sec ornés de la marque qu'il a inventée, que tout le monde connaît aujourd'hui - une silhouette de tête noire (Schwarzkopf traduit littéralement de l'allemand signifie "tête noire") . Maintenant, ce n'était plus seulement un shampooing, mais un produit de marque que Hans a immédiatement breveté. Tout cela s'est passé dans la même année 1903.

Le nouvel outil coûtait vingt pfennigs - un luxe inabordable, surtout pour les Allemands zélés. Cependant, en raison de sa facilité d'utilisation, le shampooing est devenu populaire. Et surtout, il n'a pas laissé de vilaines fleurs sur vos cheveux ! Un an plus tard, des sacs de shampoing ont été vendus dans toutes les pharmacies de Berlin et ont commencé à être importés dans d'autres pays. Pour miser sur l'étonnant succès, il fallait aller plus loin.

stratagème de marketing ou tout nouveau bien oublié vieux

Ensuite, Hans a complètement quitté le secteur de la pharmacie et s'est entièrement consacré à la production et à la vente de shampooing. De plus, il avait quelque chose à ajouter à ce qui était dit et fait : Hans ajouta de l'extrait de violette à la composition du premier shampooing, grâce à quoi la poudre acquit bonne odeur... C'est-à-dire que le visage est le premier stratagème de marketing- création d'un shampooing violet, qui s'attire avec une odeur intéressante et, éventuellement, une couleur Suite clientes.

La nouvelle direction avait de grandes perspectives - après tout, à cette époque, pratiquement personne, à l'exception de Schwarzkopf lui-même, ne s'occupait sérieusement des produits capillaires. Et dans le petit bureau de la Passauer Strasse, où se trouvait toute la production, il n'y avait plus assez de place pour une entreprise qui exigeait une grande échelle. C'est ainsi qu'en 1904 à Berlin, la première usine de production de diverses compositions pour les cheveux de la société Schwarzkopf a été lancée. La gamme de shampooings s'élargit assez rapidement et compte bientôt huit types : extraits de jaune, de camomille, d'oxygène, d'herbes, de lanoline, de bouleau, de soufre et même de résine. Nous ne savons pas comment il a fallu utiliser ce premier shampoing sec - que ce soit pour le diluer dans de l'eau ou pour répartir la poudre sur cheveux humide et combien de temps ce mélange a dû rester sur les cheveux, il est possible que certains des suppléments à base de plantes aient bien fonctionné. Malheureusement, le moderne « ne peut pas s'en vanter.

L'entreprise familiale continue de se développer

Un an plus tard - en 1905 - les marchandises de l'entreprise arrivèrent en Russie. Et Hans avait beaucoup de travail devant lui, développer de nouveaux produits et étendre la production. Une seule fois, il a fait une pause dans son travail. Pendant la Première Guerre mondiale, il est devenu impossible de se procurer des ingrédients décents, et pour être honnête, le public n'avait pas le temps pour le shampoing. Mais à la première occasion, Hans a rouvert son usine et en 1919, avec la sortie du nouveau produit Schaumpoon, la production a atteint un niveau qualitativement nouveau.

Seule la vie de Hans Schwarzkopf fut de courte durée. À l'âge de 47 ans, en février 1921, il mourut d'une crise cardiaque - c'est ainsi que mourut le premier roi de l'empire du shampooing.

Après le décès de Hans Schwarzkopf, l'entreprise est dirigée par son épouse Martha. Elle a réussi à garder l'entreprise et même à développer la production. Et puis le fils aîné de Hans et Marta a poursuivi avec succès le travail de ses parents. Sous une nouvelle direction en 1927, l'entreprise développa une consistance de shampoing liquide, car la poudre, malgré tous ses avantages, présentait de sérieux inconvénients : les sacs en papier contenant le shampoing se mouillaient, et de plus, la poussière de poudre provoquait parfois réaction allergique... Le shampooing liquide mousse mieux, le niveau de nettoyage des cheveux des impuretés est devenu plus élevé. Et la distribution de shampoing liquide est devenue plus facile, ce qui signifie qu'elle est devenue plus économique. À la fin de 1927, la société avait déjà commercialisé deux types de shampooing liquide.

Des marketeurs français révolutionnaires

Dans les années 30 prospères, la situation en Europe était très adaptée au secteur des cosmétiques - les gens ont commencé à penser davantage à leur apparence. Marché produits de toilette développé à un rythme rapide. Déjà en 1931, les concurrents de Schwarzkopf - le groupe Hamburg Beiersdorf - ont réussi à développer leur propre formule de shampooing chimique.

Et en 1934, l'usine française L'Oréal a également introduit sur le marché un produit de lavage des cheveux sans savon. Six ans plus tôt, Eugène Schueller, fondateur de L'Oréal, avait racheté Monsavon, une petite entreprise qui fabriquait savon de toilette... L'acquisition a permis à L'Oréal, une entreprise de teintures capillaires, d'entrer sur le marché des articles de toilette. Le premier shampooing liquide L'Oréal s'appelait Dop. Mais le shampooing Dop a eu du mal à s'imposer sur le marché. Puis, afin d'en découvrir la raison, Eugène Schueller a commandé une étude, à la suite de laquelle il s'est avéré que 30% des Français ne se lavent jamais les cheveux.

Le grand marketeur Schueller a trouvé une issue : dans son annonce, il s'adressait aux enfants et à leurs parents. C'est à lui que le mérite appartient au fait que la prochaine génération de Français se lave les cheveux exclusivement avec du shampoing. À l'avenir, cette technique a été et est utilisée par de nombreuses entreprises pour promouvoir tous les produits pouvant être associés d'une manière ou d'une autre à la jeune génération. Il restait un obstacle à la domination mondiale du shampoing : le prix élevé.

Formation du shampooing en tant que produit de marketing de masse

Approche américaine

La première l'obstacle des prix a été levé par les Américains. C'est en Amérique que le premier shampoing « mass marketing » à succès est sorti.

Ce nettoyant pour cheveux a été formulé par un Américain Jean Breck... Il a commencé ses recherches pendant la Grande Dépression dans sa clinique du Massachusetts. Et après une décennie de travail en 1930, le ratio optimal d'ingrédients a été atteint. Le nouveau shampooing était abordable pour beaucoup. De plus, pour la première fois, les consommateurs se sont vu proposer une gamme de shampoings : pour sec et pour cheveux gras... Le nouveau shampooing s'est bien vendu, mais l'effet auquel Breck était en droit d'attendre ne s'est pas produit. Il semblait, ce qui est plus facile : « si vous voulez devenir riche, travaillez pour les pauvres ! Cela a été fait. Mais quoi d'autre si le prix n'est pas un obstacle ? Mais l'Amérique a été confrontée au même problème que l'Europe : la plupart n'ont pas l'habitude de dépenser de l'argent (bien que petit) pour moyens spéciaux pour se laver les cheveux.

Le culte de la pureté

Pour un véritable succès généralisé, il fallait nouvelle culture et un nouveau culte de la pureté... Ce n'était pas le cas. L'Amérique ne serait pas l'Amérique si les Américains entreprenants sur la voie du succès commercial pouvaient être arrêtés par cette circonstance. Et Breck s'est souvenu de « quel est le moteur du commerce ». Certainement de la publicité. A partir de ce moment, l'histoire du shampooing Breck cesse d'appartenir uniquement à l'industrie cosmétique. Le triomphe de l'entreprise a dépassé les attentes les plus folles et est devenu un exemple classique décrit dans les manuels de publicité. La publicité Breck Shampoo était pratiquement la première, où, en plus du texte, une image de haute qualité est apparue, qui ne portait pas moins de charge sémantique que le texte. Les entreprises cosmétiques ont adopté la méthode : depuis cette époque, l'industrie cosmétique s'est développée et a encore enrichi l'industrie publicitaire et l'art publicitaire.

Cette success story a commencé ainsi : Edward Breck, le fils du fondateur de la marque Breck Shampoo, a pris la relève. En 1936, il a embauché l'artiste commercial Charles Sheldon pour peindre des filles pour faire de la publicité pour le shampoing. Et la première "Breck Girl" est apparue. Premiers travaux Les Sheldon pour Breck sont réalisés dans des pastels, avec un halo de lumière douce autour du modèle.

Sheldon a créé le féminin images romantiques... L'idée de propreté a été présentée comme image parfaite, comment combinaison parfaite la chasteté et l'ordre, c'est-à-dire la pureté de l'intérieur et de l'extérieur. Sheldon préféré aux mannequins professionnels femmes ordinaires... Pendant un demi-siècle, les affiches de Breck ont ​​représenté l'idéal femme américaine- une beauté naturelle bienvenue mais immaculée.

Rien ne peut arrêter la propagation du shampooing

La première agence de publicité avec laquelle Breck a travaillé est devenu Armor and Company. Et le premier modèle est Olga Armstrong. Breck Shampoo a acquis une popularité inimaginable jusqu'à présent. Au fil du temps, il a commencé à personnifier le mode de vie américain. Eh bien, jugez par vous-même : les soldats américains qui ont débarqué en Europe en 1943 après l'ouverture du deuxième front, ont distribué de la viande en conserve, des bonbons, chewing-gum et les shampooings Breck.

Dans la nouvelle ère d'après-guerre, les peuples des deux côtés de l'Atlantique rêvaient de devenir une société de bien-être. Et dans cette société, heureux et des gens bien soignés les entreprises de cosmétiques disposaient d'une marge de manœuvre illimitée. À leur crédit, ils ne sont pas restés les bras croisés. En 1933, Schwarzkopf fait à nouveau une révolution cosmétique. Cette année-là, elle lance Onalcali, le premier shampoing sans alcali et le prototype de tous les shampoings modernes. Et Breck Shampoo n'est pas resté en place. La stratégie de la marque visait toujours le succès et la grande échelle. À la fin des années 50, Sheldon a été remplacé par Ralph William Williams. Seulement il l'utilisait déjà plus souvent pour des dessins modèles professionnels- c'est ainsi que Breck est apparu sur la publicité Kim Bessinger , Brooke Boucliers , Cybil Shepard , (cliquez sur le nom pour voir la photo). Les bandes publicitaires Breck Shampoo apparaissaient régulièrement dans les magazines sur papier glacé les plus populaires, généralement sur la dernière couverture. Après la mort de Williams, la tradition publicitaire a cessé et les filles Breck ne sont restées que dans les musées de l'histoire de la publicité et de la culture pop.

Au lieu d'un épilogue

En fait, ce n'est pas la fin de l'histoire du shampoing, elle entre dans une autre phase, plus prosaïque. Et ce n'est pas surprenant, les spécialistes du marketing, se souvenant de Hans Schwarzkopf, ont commencé à promouvoir des produits d'un "nouveau" type -. Et leur prix tente à nouveau de sortir le shampoing du marché de masse. Breck a réagi à cela avec son innovation inhérente - au lieu d'images de beautés aux cheveux d'or, un nouveau slogan a déclaré que « le shampooing Breck s'adaptera même aux taches d'huile dans ton garage." Bien sûr, un tel coup publicitaire est la réponse à