L'émergence de la mode et du style. Mode : de l'Antiquité à nos jours

24.06.2019

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De tout temps, les femmes ont cherché à être belles. Les vêtements jouent un rôle important dans la création d'une belle apparence. Les femmes modernes de la mode adhèrent à différents styles, il existe de nombreuses alternatives dans la mode à notre époque, le choix des vêtements est incroyable. Mais je propose de plonger dans le passé et de voir comment la mode a changé au fil des différentes décennies.

30s

En 1929, le monde est en proie à une crise économique qui s'adapte au monde de l'industrie de la mode. Les vêtements ont été traités avec soin et précaution, les vieilles choses ont été reprisées et modifiées.

Pour obtenir une silhouette allongée qui était à la mode à cette époque, des volants, des volants et des volants étaient cousus sur de vieilles robes.

La longueur des robes et des jupes atteignait les chevilles, de plus, les jupes étaient coupées le long de l'oblique. Les éléments obligatoires des vêtements pour femmes étaient les manches bouffantes, les découpes profondes dans l'encolure et dans le dos et les cols rabattus.

L'industrie cinématographique a eu une grande influence sur la mode. Des actrices de cinéma célèbres des années 30, telles que Marlene Dietrich, Greta Garbo, Bette Davis, Joan Crawford, Katharine Hepburn, sont devenues les principales icônes du style. Ces femmes montraient ce qu'on appelle aujourd'hui le « Hollywood chic » : des robes à traînes, décorées de fleurs en tissu, de nœuds, avec une longue basque.

La fourrure était considérée comme un accessoire chic, les capes et les capes en fourrure étaient particulièrement populaires. Sacs à main, chapeaux divers (à larges bords, petits bonnets, bérets) et gants sont les attributs obligatoires des femmes à la mode des années 30.

Les créateurs exceptionnels de cette époque incluent Coco Chanel et Elsa Schiaparelli. Chanel proposait des modèles conservateurs et classiques. Elsa Schiaparelli a également émerveillé par ses tenues extravagantes et avant-gardistes.

40 ans

Pour la mode des années 40. a été fortement influencé par la Seconde Guerre mondiale. Les silhouettes aux larges épaules, de style militaire, sont devenues à la mode. Les vestes des femmes ressemblaient aux uniformes militaires des hommes. La longueur des jupes et des robes est devenue plus courte, juste en dessous des genoux. Le manque d'accessoires a conduit au fait qu'ils ont commencé à fabriquer des boutons faits maison recouverts de tissu.

En ce qui concerne les couvre-chefs, les chapeaux ont été remplacés par des foulards. Aux États-Unis et en Europe, un turban était considéré comme un chic spécial, fabriqué à partir de foulards et noué de différentes manières.

L'élément le plus désirable de la garde-robe de chaque fashionista était les bas fins en nylon ou en soie. Mais il était pratiquement impossible de les obtenir, car le nylon et la soie étaient utilisés pour coudre des parachutes, de sorte que l'utilisation de ces tissus à d'autres fins était interdite. Les femmes étaient obligées d'imiter les bas en dessinant une couture à l'arrière de leurs jambes.

A la fin de la guerre, au milieu des années 40. il y a eu un changement de mode. Dans le 45e, Cristobal Balenciaga a été le premier à présenter des modèles de robes à jupes allongées. Au début du 46e, les robes et les jupes fourreau, axées sur les hanches, sont devenues à la mode et, à la fin de l'année, les jupes bouffantes et les ourlets asymétriques sont devenus populaires.

années 50

Le style le plus emblématique des années 1950 était le New Look, proposé par Christian Dior. Les robes étaient censées souligner la dignité de la silhouette: un buste magnifique, une taille fine, des hanches arrondies.

La silhouette en sablier contrastait complètement avec la silhouette droite aux larges épaules si en vogue dans les années 1940. Au début, le public a été choqué, car il fallait environ 40 à 50 mètres de tissu pour coudre une robe de Dior. Cela était considéré comme un gâchis exorbitant, un luxe inabordable après le minimalisme ascétique des années de guerre. Mais Christian Dior a insisté pour que la féminité et la grâce reviennent à la mode.

Au début des années 50, la jupe évasée soleil était particulièrement populaire. Un peu plus tard, une jupe crayon sexy et plus pratique est devenue à la mode.

Un élément obligatoire de la garde-robe féminine était un corset qui affine la taille jusqu'à 50 cm, tandis que les jupes étaient pour la plupart gonflées et multicouches.

Parmi les accessoires, petits chapeaux piluliers, bijoux multiples, lunettes de soleil, sacs à main divers, foulards étaient pertinents.

années 60

La mode des années 60 a apporté de grands changements à la société. Si l'image d'une femme mûre luxueuse était cultivée à l'origine, la mode s'est maintenant délibérément dirigée vers la jeunesse. Les créateurs français sont passés au second plan. Les créateurs de mode britanniques sont devenus populaires et ont imaginé l'image d'un mec londonien.

Géométrie coupée, couleurs vives et saturées, motifs psychédéliques, tissus avec lurex, paillettes, polyester, nylon - tout cela caractérise les vêtements des années 60.

Dans le même temps, avec l'image du mec londonien, le style hippie est devenu populaire. Les vêtements se distinguaient par la simplicité des formes - pantalons évasés, mini-robes, mini-jupes. Mais une grande attention a été accordée aux accessoires et aux chaussures: bottes hautes en daim à franges, énormes lunettes en plastique, bijoux volumineux, larges ceintures.

Une autre innovation était le style unisexe. Beaucoup de filles, sans regret, se sont séparées des cheveux longs, se faisant couper les cheveux «comme un garçon». L'icône du style unisexe était le célèbre mannequin Twiggy. Le groupe légendaire The Beatles peut être qualifié de brillants représentants de la mode masculine des années 60.

années 70

Dans les années 1970, la mode se démocratise encore. Et, malgré le fait que beaucoup appellent les années 70 l'ère du mauvais goût, on peut dire que c'est dans ces années que les gens avaient plus de moyens d'expression à travers la mode. Il n'y avait pas de direction de style unique, tout était à la mode : style ethnique, disco, hippie, minimalisme, rétro, sport.

L'élément le plus en vogue de la garde-robe était le jean, qui n'était à l'origine porté que par les cow-boys, puis par les hippies et les étudiants.

Dans la garde-robe des fashionistas de cette époque se trouvaient également des jupes trapèze, des pantalons évasés, des tuniques, des salopettes, des chemisiers à grand imprimé brillant, des pulls à col roulé, des robes trapèze, des robes chemise.

De plus, il convient de noter que les vêtements sont devenus plus confortables et pratiques. Le concept d'une garde-robe de base est apparu, composé du nombre requis de choses qui sont combinées les unes avec les autres.

En ce qui concerne les chaussures, les chaussures à plateforme ont gagné en popularité.

Parmi les créateurs des années 70, Sonya Rykiel a été distinguée, qui s'appelait la nouvelle Chanel. Sonya Rykiel crée des vêtements confortables et confortables : pulls, cardigans, robes en maille de laine et mohair.

Giorgio Armani était également populaire, qui a suggéré de combiner des jeans à la mode avec des vestes en tweed dans un ensemble.

À la fin des années 70, le créateur Claude Montana s'est fait connaître en créant des vêtements de style militaire avec une silhouette ajustée et, en même temps, une large ligne d'épaule.

années 80

Le style des années 1980 était associé à l'expression « trop », trop : trop provocant, trop vif, trop provocateur. La sexualité franche dans les tenues est devenue à la mode. Cela a été démontré par des vêtements moulants, des mini-jupes, des leggings (maintenant appelés leggings), des décolletés ouverts, des tissus brillants. Les gros bijoux "en or" étaient également tenus en haute estime.

La haute couture se distinguait par la richesse de la broderie et de la décoration, le disco et le punk régnaient de manière démocratique.

La silhouette principale des vêtements dans les années 80 est un triangle inversé. L'accent a été mis sur les épaules larges, les manches raglan ou "batwing", les pantalons rétrécis jusqu'en bas avec une ceinture haute (les soi-disant "bananes").

Les jeans stretch et les jeans en denim sont à la mode. Les mini-jupes, les vestes coupe-vent en tissu imperméable, les t-shirts avec des inscriptions, les vestes en cuir, les éléments de vêtements de sport étaient également pertinents.

Les femmes d'affaires portaient des costumes dans le style de Chanel et de Margaret Thatcher. Il s'agissait essentiellement de vestes larges à double boutonnage associées à une minijupe ou à un pantalon, et de vestes droites ornées de passepoils.

Dans les années 80, les créateurs qui sortent des sentiers battus et créent des vêtements insolites avec des éléments de décoration originaux ont du succès : Vivienne Westwood, John Galliano, Jean-Paul Gaultier.

Les positions des designers japonais Yohji Yamamoto, Issey Miyake, Kenzo, qui dans leurs collections se sont concentrées sur le déconstructivisme, jouant avec les formes géométriques et les couleurs, ont également pris pied.

années 90

Dans les années 1990, le monde entier était sous l'influence de la crise économique. De nombreuses sous-cultures de jeunes sont apparues, dont le slogan était un écart par rapport aux normes et le rejet de la moralité imposée. C'est alors qu'une direction stylistique telle que le grunge est apparue. Les choses qui ont un aspect usé, spécialement vieilli, deviennent pertinentes. Superposition, négligence, éléments hippies, ethniques sont les bienvenus.

Un peu plus tard, les vêtements en matières synthétiques et aux couleurs vives au néon sont devenus à la mode. Il était généralement porté par des représentants de la sous-culture néo-punk.

Au milieu des années 90, le glamour est revenu, des pages des magazines sur papier glacé il y avait de la propagande sur le luxe, les matières brillantes (brocart, satin, soie), les fourrures et les bijoux.

À la fin des années 90, de nombreux créateurs ont donné un second souffle au style rétro, en utilisant des éléments de costumes historiques dans leurs collections.

Dans les années 90, le monde a reconnu le mannequin désormais emblématique Kate Moss, qui a été le fondateur d'une nouvelle direction de style - l'héroïne chic.

Rien n'est aussi lié à la vie d'une personne, aux particularités de sa vie et de sa culture, qu'un costume. Ayant surgi comme un moyen de protéger une personne contre les influences de l'environnement extérieur, tout au long de l'histoire de la société humaine, il a reflété et reflète les changements dans les idéaux esthétiques et le goût du public.

Les vêtements satisfaisaient non seulement les besoins utilitaires d'une personne, mais aussi des demandes purement esthétiques. Il a façonné l'apparence des gens, reflétant indirectement leurs qualités intérieures : caractère, habitudes et, bien sûr, goût artistique. Quand exactement la mode a-t-elle commencé ? Naturellement, bien plus tard que l'apparition d'un costume national durable. Bien sûr, il a aussi changé, mais ces changements étaient si lents qu'il n'avait rien à voir avec notre mode en évolution rapide, et surtout, ces changements étaient spontanés, et la seule chose qui les a provoqués était l'apparition de nouveaux matériaux.

De nombreux historiens de l'art soviétiques, dont E. Wende, estiment que la mode est née aux XIIe-XIIIe siècles avec le développement des relations internationales et l'intensification des échanges commerciaux, lorsque des éléments ont commencé à apparaître dans les vêtements, dont l'utilisation ne peut être expliquée par la nécessité ou le développement du goût esthétique : par exemple, un chapeau d'un mètre de haut, des trains d'une brasse de long, des pantalons pour hommes ultra-étroits, dans lesquels il était impossible de s'asseoir, ou des chaussures à bout courbé, attachées avec des cordes et des chaînes.

Certains érudits occidentaux donnent une date plus tardive, définissant la mode comme l'un des phénomènes de néomanie (manie de la nouveauté) apparus dans notre civilisation avec la naissance du capitalisme.

Il est difficile de dire qui a raison dans ce différend. Une chose importante est que presque jusqu'à la fin du XIXe siècle, le cercle des personnes impliquées dans l'orbite de la mode était extrêmement restreint. Tout le monde ne pouvait pas se permettre d'utiliser ses fruits, de répondre à ses propositions.

Le costume d'esclave, de laboureur, d'artisan a toujours été simple jusqu'à la primitivité. Jusqu'au XIIIe siècle, il s'agissait le plus souvent d'un pagne ou d'une chemise longue jusqu'aux genoux. D'autre part, les vêtements de la noblesse regorgeaient de telles "trouvailles" de tailleurs, avec des détails si inhabituels que, si l'on prend comme base l'un des signes comiques de la mode - ignorant les exigences de base pour les vêtements - les égouts médiévaux ont réalisé d'énormes le succès et l'autorité des créateurs de tendances qui proposaient des styles aussi inconfortables étaient indiciblement élevés. Certes, il convient de noter qu'il était soutenu par des arguments aussi sérieux que l'armée, la cour et l'église, car les faiseurs de tendances à l'époque étaient le plus souvent les cours royales.

Par exemple, au XVIe siècle, la cour d'Espagne a introduit la mode des pantalons courts bouffants. Pour leur donner plus de rondeur, les pantalons étaient bourrés de crin ou d'étoupe. Une couverture en tissu coûteux a été placée sur le dessus. À quel point c'était «confortable» dans un tel pantalon par temps chaud ne vaut pas la peine d'être expliqué.

A la cour de Louis XIV, il était d'usage de porter des chapeaux à la main. En raison de son introduction d'énormes perruques, le chapeau est devenu un attribut complètement inutile du costume. Mais à la cour de Bourgogne au XVe siècle, les dandys portaient deux chapeaux. Un sur la tête, le second - sur la sangle derrière le dos. L'histoire de la mode connaît beaucoup de ces tenues décontractées, même si je considère les jupes proposées aux hommes par l'ambassadeur des Pays-Bas à Paris, Reingrav van Salm, comme le summum de tout. Malgré l'absurdité de cette jupe portée sur un pantalon, la mode a duré près de quarante ans.

Dans tous les cas, chaque nouvelle proposition de mode ne fonctionnait que dans un seul but - souligner la position privilégiée de la noblesse et son rejet du travail sous quelque forme que ce soit.

Vous n'avez pas besoin de chercher bien loin des exemples. Rappelons-nous au moins le boyard feryaz - un type spécial de caftan en tissu coûteux. Ils le cousaient sur une doublure, parfois sur de la fourrure. Le feryaz était large à l'ourlet, jusqu'à trois mètres, avec des manches longues qui pendaient jusqu'au sol. Ils l'enfilaient de la manière suivante : une seule main était enfilée dans le manchon, le recueillant dans de nombreux assemblages, tandis que l'autre manchon était abaissé au sol. Grâce à ce caftan, l'expression "travail à travers les manches" est apparue.

Des centaines et des milliers de tailleurs et d'artistes au cours des siècles ont inventé des styles tout à fait inhabituels destinés à souligner la place que le seigneur féodal occupait dans l'échelle hiérarchique. Dès le XIIIe siècle, les premières lois contre le luxe sont édictées, limitant la splendeur des vêtements des vassaux par rapport aux suzerains. Dans le même temps, des lois sur les grades vestimentaires sont apparues, prescrivant des restrictions strictes dans le choix des tissus et la forme d'un costume pour différentes classes de la société. Par exemple, les bourgeois, contrairement aux nobles, n'avaient pas le droit de porter des vêtements de soie, de longues traînes, etc. En un mot, la mode était à la disposition des palais, pas des rues.

La même situation s'est développée en Russie. Les nobles nobles portaient des caftans fermés avec des broderies multicolores, des manteaux étaient cousus à partir de matériaux coûteux, qui étaient attachés avec une grande boucle en or ou en argent avec des pierres précieuses. Pas loin derrière les hommes et les femmes. Les robes d'été qui sont apparues dans la garde-robe des femmes au 14ème siècle dans les familles riches étaient cousues à partir de tissus orientaux que la Russie venait de rencontrer - brocart, satin, taffetas. Les kokoshniks et les kits étaient décorés de perles.

En principe, les mêmes formes de vêtements existaient parmi d'autres segments de la population, à la seule différence que les pauvres les cousaient à partir de toile et de sermyaga. Le costume européen introduit par Pierre Ier a quelque peu pressé le costume folklorique, mais cela n'a affecté que les couches aisées de la société russe. Les masses sont restées, malgré tout, fidèles aux vêtements traditionnels, dont les traditions se sont transmises de siècle en siècle.

Peut-être pour la première fois, la rue a dicté la mode aux palais pendant la Révolution française. Après tout, l'apparition des pantalons pour hommes appartient à cette période. Les pantalons pendant la révolution étaient une sorte d'uniforme pour les membres du club des Jacobins (avant cela, ils n'étaient portés que par les paysans et les marins). Les Jacobins portaient des pantalons pour se distinguer des aristocrates qui portaient à cette époque des pantalons courts - des culottes-culottes. 15 à 20 ans se sont écoulés (le rythme de la mode était alors un peu lent) et le monde entier a reconnu la commodité et la fonctionnalité des pantalons.

La révolution française! L'appel à la Liberté, l'Egalité, la Fraternité a retenti dans le monde entier. Inspirée par l'exemple des démocrates de l'antiquité, essayant de transférer à nos jours non seulement les idées de démocratie, de morale stricte, mais aussi les idéaux esthétiques, la Convention commande des costumes pour les citoyens de la république à Jacques Louis David. Cependant, ces idées n'ont pas été complètement oubliées et, après un certain temps, l'Antiquité est redevenue populaire.

A l'époque du Directoire, dans les rues et boulevards de la capitale française, on pouvait croiser des gens habillés en costumes de héros antiques. Les hommes portaient une tunique courte jusqu'aux genoux, une cape et des sandales. Bien sûr, les femmes ne pouvaient pas non plus rester à la traîne. La tunique est devenue leur vêtement le plus populaire. Soit dit en passant, les femmes se sont avérées plus cohérentes, car avec l'arrivée du froid, les hommes sont revenus au costume chaud habituel.

En général, il convient de noter que cette époque était caractérisée par un mélange inhabituel de styles et de tendances: de la «coiffure de la victime» - elle était portée par les proches des personnes tuées à la guillotine - à la coiffure «oreilles de chien» , qui consistait en une masse de cheveux longs et inégalement coupés couvrant une grande partie du visage.

Après 1789, la bourgeoisie prend à l'aristocratie le flambeau de l'élégance parisienne. L'expansion de la clientèle a immédiatement provoqué une augmentation de la guilde des tailleurs-couturiers, qui a progressivement réussi à prendre le pouvoir sur les esprits des Parisiens et des Parisiennes. Si les anciens tailleurs ne faisaient qu'exécuter les commandes de leurs clients, ils risquaient désormais de leur imposer leurs offres, plus susceptibles d'obéir aux exigences de la morale de l'époque qu'à la véritable destination des vêtements. L'élégance de classe - l'incarnation de l'inutilité et de l'artifice - a régné jusqu'au début de notre siècle.

Avec l'élargissement du cercle des consommateurs, il y avait un besoin de vêtements spécialisés : pour le travail, les loisirs, les vacances, le sport, les voyages. Un nouveau concept de vêtements est né lorsque les femmes ont eu la liberté de choix. La mode satisfait pleinement la demande, et bien qu'elle fasse parfois des détours, elle n'en continue pas moins d'évoluer.

Mais ensuite, le costume anglais est apparu sur la scène - l'une des innovations révolutionnaires de l'époque. La position insulaire de l'Angleterre, le style très colonial de l'époque, les déplacements fréquents, le mode de vie de la bourgeoisie au pouvoir, la pratique du sport, tout cela nécessitait un costume neuf, confortable et pratique. L'Angleterre était beaucoup plus démocratique que la France voisine, et surtout, les représentants de sa classe dirigeante étaient beaucoup plus pragmatiques. Même les nobles étaient occupés à gagner de l'argent.

La mode en Angleterre au XVIIIe siècle s'est développée très vigoureusement. Il faut noter qu'initialement le style anglais fut adopté en France avec hostilité. Redingote a été déclaré compagnon de route aux mœurs lâches. Mais, malgré toute la controverse entourant les propositions des tailleurs anglais, après un certain temps, la méfiance française envers la mode britannique a été remplacée par une anglomanie complète. Le cognac français a commencé à être remplacé par le whisky écossais, les cabriolets parisiens ont été remplacés par des voitures londoniennes. Il est devenu à la mode de se promener dans les rues non pas avec des caniches, mais avec des bouledogues. Les Français cessèrent même de paître et, enfin, tout Paris fut vêtu de redingotes.

La mode anglaise a été assimilée si rapidement et si inconditionnellement qu'il semblait tout à fait naturel à un étranger qui considérait Paris comme un pionnier que tous ces nouveaux phénomènes étaient les inventions des Français venteux.

XIXe siècle. De puissants progrès technologiques, des changements dans la composition sociale de la société, une forte augmentation de la population des villes créent les conditions pour l'achèvement du processus de formation d'un costume urbain européen unique. Elle perd de plus en plus les traits de l'identité locale et nationale. Le développement de la mode est très intensif, mais touche principalement les vêtements féminins.

Beaucoup à cette époque étaient littéralement choqués par un changement de goût aussi fréquent, à leur avis. Par exemple, la revue russe Library of Theatre and Art a écrit :

« Une seule chose n'est pas particulièrement courante au XIXe siècle : c'est qu'une certaine mode, que ce soit en peinture ou à la maison, en vêtements ou en humeur, oublie toutes les autres modes et s'empare de tout le monde pour longtemps. L'heure est à l'éclectisme. La mode va et vient de temps en temps. Et jusqu'à la toute fin de ce siècle, la joie débridée règne sur quelque chose qui lui est propre, en raison de l'absence de traditions (bien sûr, seulement apparente), tout ce qui est démodé, tout ce qui est historique est tyranniquement refoulé dans le placard le plus reculé de la maison ou du cerveau et la tribu instable de l'ère de transition s'agite sans cesse entre le baroque et le zapfshtil, entre l'idéalisme et le romantisme, entre la francomanie, l'hellénisme et l'anglomanie. Cette mode hétéroclite est-elle destinée à perdurer dans le futur, et une autre nouvelle rejoindra-t-elle les anciennes modes - la mode de notre temps, le style de la jeunesse ? Tout ce qui est viable devient une mode, et cela peut être consolé pour le moment ; seulement ce qui ne porte en soi aucun germe de force, n'attirera pas d'adeptes à lui, ne percera pas.

Dans le même temps, une telle orgie à la mode féminine ne semblait pas du tout affecter le costume de la «moitié forte» de l'humanité. Au contraire, il se stabilise de plus en plus et devient conservateur. Les hommes refusent résolument la panachure et les ornements.

C'est au XIXe siècle qu'est apparue une veste pratique pour tous les jours, très similaire à la veste actuelle. Depuis, ne changeant que les noms, il est resté l'élément principal de la mode masculine. Petit à petit, le gilet devient moins coloré et lumineux, et le seul point coloré reste la cravate.

La palette de couleurs était également très maigre, en sourdine et se composait de tons noirs, gris, marron et bleus. La simplicité et la sobriété sont devenues les grands principes du vêtement masculin.

Le début du 20ème siècle a donné naissance au style Art Nouveau. Des vêtements extravagants en velours, taffetas, mousseline de soie sont devenus à la mode. Encore une fois, les femmes coiffent leurs cheveux en coiffures hautes. D'immenses chapeaux richement décorés de plumes d'autruche, de fleurs artificielles et d'oiseaux empaillés. Boa du duvet de cygne. Étoles luxueuses et écharpes en mousseline recouvrant les épaules nues.

L'ère de la décadence a apporté avec elle de nouvelles formes sophistiquées, sophistication et sophistication, prétention et mépris délibéré des soucis et des angoisses de leur temps.

L'un des chercheurs de la mode, V. Fred, dans son ouvrage «La psychologie de la mode» en 1907, décrit les idéaux qui existaient dans la société bourgeoise de la manière suivante: «... En moins de deux ans, ils ont commencé à parler sur les préraphaélites en Allemagne et en Autriche ; quelques personnes ici et là dans la poésie et la peinture se sont créé l'idéal d'une femme tendre, intacte, semblable à une fleur. Avec amour et pénétration, une image s'est créée à partir de ces aspirations opposées à une femme par vocation et à une femme-mère. Des traits douloureux" étaient déjà destinés d'avance à une si fragile beauté merveilleuse, bien que timide, pâle et stérile ; le doux parfum des fleurs les plus rares, comme les orchidées langoureuses, les longs vêtements drapés, une voix calme, une tristesse inconnue devant le malheur à venir, une vague conscience du devoir, un renoncement au monde, voilà les éléments de cette beauté.

Avec la guerre, l'Art Nouveau passe de mode. Il est remplacé par la simplicité des vêtements, les coiffures courtes. Les pantalons pour femmes sont résolument à la mode. Cela était dû au fait que pendant les années de guerre, de nombreuses femmes devaient faire des travaux sales et durs, qui leur étaient transmis après que des millions d'hommes soient allés au front. Les femmes conduisaient des tramways, travaillaient sur des machines-outils dans des usines et des usines, travaillaient comme électriciennes et ramassaient du pain. Les vêtements de travail n'étaient pas considérés comme faisant partie de la mode. Au contraire, c'était plutôt "anti-mode" dans le sens d'être anti-esthétique, un uniforme. Néanmoins, les pantalons sont entrés dans le vocabulaire de la mode, ainsi que les éléments individuels des uniformes militaires.

Les femmes après la guerre sont devenues plus sûres d'elles, plus indépendantes. Beaucoup d'entre elles ne voulaient plus être femmes au foyer, cuisinières, infirmières ou couturières. À la suite de nombreuses années de rationnement alimentaire, ils sont devenus plus minces et plus en forme. Dans la période d'après-guerre, les uniformes de sport sont devenus populaires, dans lesquels il était plus facile de vivre et de travailler. Les affaires et la mode libre sont devenues la principale direction du développement des costumes pour la prochaine décennie.

Analysant le développement du "costume au cours de cette période, la critique d'art N. Kaminskaya écrit:" Un nouveau type de beauté féminine est une femme-garçon, mince, aux longues jambes, à la poitrine plate, aux hanches étroites, sans taille accentuée, avec une coupe de cheveux enfantine. Ce n'est plus une créature faible et sans défense , patronnée par un homme. Dans son apparence - détermination, adaptabilité aux conditions de travail et de vie. Cependant, il y a aussi une féminité particulière en lui: belle peau lisse, peinte de couleurs vives lèvres, yeux et sourcils finement ridés "...

Une nouvelle étape dans l'histoire de la mode commence après la Grande Révolution socialiste d'Octobre. Dans la période difficile des transformations révolutionnaires, bien sûr, la question des problèmes du vêtement en tant qu'art particulier ne s'est pas posée. Le peuple et le pays étaient confrontés à de nombreuses tâches importantes et urgentes. Mais l'histoire du mannequinat et des vêtements soviétiques remonte aux jours d'octobre 1917.

La révolution, modifiant le contenu intérieur de la vie, a affecté ses formes extérieures, en particulier les vêtements. La classe victorieuse, le prolétariat, a apporté une attitude qualitativement différente à l'égard du monde des choses. Citoyens de l'Etat ouvrier et paysan, les gens du travail émancipé avaient besoin d'un costume conforme aux idéaux de l'ère nouvelle.

Comme le note T. Strizhenova dans son livre "De l'histoire du costume soviétique", "La Grande Révolution socialiste d'Octobre a pour la première fois dans l'histoire du monde effacé la différenciation sociale du costume. Un nouveau concept est apparu - un costume de masse pour les travailleurs. Les différences de nature vestimentaire ne sont plus liées à des enjeux sociaux, mais aux conditions de vie et de travail (ville et village), au climat (régions du nord, du sud, d'Extrême-Orient), aux traditions culturelles et nationales des peuples qui composent la État soviétique. Le début a été extrêmement difficile. Intervention, contre-révolution, famine, épidémies s'ajoutent aux difficultés de la dévastation d'après-guerre. Et pourtant, même en cette période tendue, beaucoup pensaient déjà à la façon dont l'homme de la nouvelle société serait habillé.

En 1919, dans un pays de plusieurs millions d'habitants, il n'y avait que dix associations de couture, dont la plupart travaillaient pour l'armée. Ces petites usines, bien sûr, ne pouvaient pas faire face aux exigences du marché intérieur. Il n'y avait pas assez de tissus, les entreprises textiles produisaient principalement du lin, de la toile, du tissu de soldat, des qualités inférieures de laine, du feutre, du garus, du calicot grossier et du chintz.

L'équipement était également mauvais. La plupart étaient des machines antédiluviennes à entraînement manuel et à pied. Il n'y avait pas assez de personnel. Parmi les ouvriers du vêtement, il y avait de nombreuses personnes qui n'avaient jamais été impliquées dans la production de vêtements. Il n'y avait aucune expérience dans le travail sur un costume pour les masses, comme, par exemple, ce qui se passait dans les pays de l'Ouest. Avant la révolution, toute l'industrie russe du vêtement se composait pratiquement d'ateliers et d'ateliers d'artisanat.

C'était le point de départ à partir duquel la modélisation soviétique devait commencer. Et pourtant, malgré ces difficultés, la tâche de créer une industrie nationale de l'habillement a été mise à l'ordre du jour. Deux ans après la révolution, l'Institut central de l'industrie du vêtement est organisé. Le mémorandum à son sujet disait: «La transition vers la construction socialiste de la production met en avant la nécessité d'éliminer les petits ateliers et de créer de grandes entreprises de production industrielle avec les meilleurs équipements techniques et sanitaires basés sur la plus faible dépense d'énergie de travail et la neutralisation de conditions de production néfastes, d'une part, et l'établissement de nouvelles formes de vêtements en termes d'hygiène, de confort, de beauté et de grâce - d'autre part.

En 1922, la première maison de couture du pays a été fondée à Moscou - "l'Atelier de la mode", appelé à l'origine le "Centre pour la formation d'un nouveau costume soviétique". Parmi ses créateurs figuraient Olga Senicheva-Kashchenko, la première directrice de l'Atelier de mode, Vera Mukhina, la future sculptrice célèbre, Ekaterina Pribylskaya, qui devint plus tard une grande spécialiste dans le domaine des arts appliqués, peintre de chevalet et décoratrice de théâtre Alexandra Exter, célèbre peintres B. Kustodiev, I. Grabar, K. Petrov-Vodkin.

Une place particulière dans l'histoire du mannequinat soviétique est à juste titre attribuée à Nadezhda Petrovna Lamanova. Autrefois, la couturière de l'impératrice, Lamanova, dont la renommée franchit les frontières de la Russie, sans hésiter une seconde, accepta aussitôt la révolution, mettant tout son talent, toute son expérience, toute sa force au service du peuple.

Avec son travail, elle a ouvert la voie à la création d'une école domestique socialiste. Ses articles et déclarations sont devenus la première justification théorique des principes de cette école. La formule de Lamanova "A quoi sert le costume - son but, de quoi est fait le costume - son matériau, pour qui il est fait - la silhouette et comment il est fait - quelle est sa forme" était fondamentale pour de nombreux designers soviétiques.

L'une des tâches de l'atelier d'art du costume moderne, dirigé par Lamanova, était de créer des vêtements simples et fonctionnels pour les travailleurs. Nadezhda Lamanova a exigé une simplification, mais pas une primitivisation. Elle a été pratiquement la première créatrice de mode à séduire un public aussi large. Pas un seul artiste au monde n'a jamais travaillé pour un tel client. Rendre les vêtements des gens intéressants, variés, beaux et en même temps pratiques et confortables - personne ne s'est jamais fixé un tel objectif avant elle.

Pour la première fois de l'histoire, les créateurs de mode se sont tournés vers les larges masses populaires, des centaines d'ouvriers et de paysans, citoyens du nouveau monde, sont devenus clients et consommateurs des maisons de couture. Nous pouvons affirmer avec certitude que l'école de mannequinat soviétique d'aujourd'hui est un successeur naturel des traditions établies dans les années 1920 par Lamanova et ses associés.

La blogueuse Donna Julietta écrit: "Aujourd'hui, je regardais diverses photographies rétro qui dépeignent l'histoire de la vie des gens, puis j'ai pensé que ce serait bien de regarder des photos liées à la mode, de voir comment cela a changé, à quel point les filles de la mode s'habillaient alors. . Et j'ai décidé, pourquoi ne pas faire une revue sur la mode depuis des décennies. Je vais faire une réserve tout de suite que je ne citerai pas en exemple les femmes qui étaient populaires à une certaine époque, il vaut mieux leur porter une attention particulière. Parlons juste de la mode."

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Source : Revue/ faites-votre-style

Commençons par les années 10 du XXe siècle.

1. Les corsets ont retenu les femmes pendant des années, rendant leurs silhouettes beaucoup plus belles et gracieuses, et rendant la vie plus difficile. L'impossibilité d'inspirer et d'expirer à nouveau, les maladies constantes dues à des "coquilles" trop serrées - tout cela a rendu le corset, bien qu'un objet important de l'époque, mais très désagréable.
Ainsi, en 1906, les femmes du monde entier exhalent littéralement - un couturier du nom de Paul Poiret propose pour la première fois de porter des robes de coupe simple, sans corsets. Très vite, de telles robes sont devenues à la mode - c'est pourquoi les dixièmes années sont restées dans les mémoires comme les années de la "libération" des femmes de l'oppression de l'un des articles de toilette les plus inconfortables, et Paul Poiret est devenu un véritable libérateur pour les dames de haute société.

2. Dans les années 1910, le chic russe était à la mode - les saisons russes, que le célèbre Sergei Diaghilev a amenées à Paris, ont été un énorme succès. Ballet, opéra, art, expositions - tout cela s'est accompagné d'un grand nombre de réceptions au cours desquelles nos dames pourraient adopter l'art de la haute couture chez les parisiens.

3. C'est alors que tous les attributs familiers d'une «vie chic» dans la garde-robe ont commencé à devenir à la mode - les femmes ont dénudé leurs épaules, ont commencé à porter des toilettes très boudoir, les décorant d'un grand nombre d'éventails en plumes, précieux bijoux et accessoires brillants.

Transition en douceur vers la mode des années 20

4. Au cours de cette période, les sports, les personnalités sportives de type masculin sont devenus à la mode avec des pas confiants, et les formes féminines ont commencé à perdre progressivement leur pertinence et leur popularité. L'idéal est une femme mince avec des hanches étroites, sans la moindre trace de buste ou autre rondeur. La célèbre Gabrielle Chanel peut être qualifiée de réformatrice et de révolutionnaire de la mode de cette période. Avec elle, à cette époque, des vêtements à la mode ont été créés dans des maisons de couture telles que Nina Ricci, Chanel, Madame Paquin, Jean Patou, Madeleine Vionnet, Jacques Doucet, Jacques Heim, Lucille", la maison de couture "Jacques Heim" et d'autres.

5. Les motifs égyptiens ont commencé à devenir à la mode dans les années 1920. Les modèles des créateurs étaient décoratifs, avec une abondance de bijoux, de broderies en zig-zag. Ce style s'appelait "art déco", et venait du nom de l'exposition d'art décoratif et industriel moderne à Paris en 1925.

6. C'était le style de décorer et d'embellir les choses. Des éléments de décor étaient présents sur les meubles, les ustensiles de cuisine et les robes des femmes.

7. Les chaussures ornées de broderies ou d'appliqués, décorées selon le goût des couturiers populaires de l'époque, sont devenues à la mode. « Art Déco » est un style éclectique dans lequel l'exotisme abstrait africain se mêle aux formes géométriques du cubisme ; des matériaux non traditionnels peu coûteux et simples sont mélangés à des matériaux traditionnels coûteux de bonne qualité.

8. Une telle combinaison d'incongrus, mélangés dans un style.

9. À la suite des caractéristiques de la mode des années 20 :

- les principaux éléments vestimentaires sont, bien sûr, les robes, les costumes à coupe droite;
- le plissage est à la mode ;
- manteau à la mode de coupe droite effilé vers le bas et avec un col en fourrure;
- les pantalons de pyjama et les pyjamas sont à la mode, dans lesquels ils allaient à la plage à l'époque;
- les premiers maillots de bain pour femmes sont apparus - une révolution dans la mode de plage ;
- les vêtements ont été cousus à partir de tissus plus abordables et les tricots sont devenus une découverte;
- le style sportif est à la mode, non seulement les pantalons apparaissent, mais aussi les shorts;
- l'apparition de la petite robe noire classique de Chanel ;

La mode des années 30

10. En ces temps, la coupe des vêtements est devenue plus compliquée. La qualité du prêt-à-porter produit en série s'est nettement améliorée. Hollywood est un pionnier aux États-Unis. Mais même ici, des entreprises ont commencé à apparaître qui faisaient du commerce à l'aide de catalogues envoyés par la poste. Ces entreprises ont distribué de nouveaux modèles de mode à des millions d'exemplaires.

11. Les jupes longues sont devenues le standard de la mode en ces temps de crise des années trente. En 1929, Jean Patou est le premier à proposer des robes longues et des jupes dont la taille est à sa place. Après cette innovation, toutes les maisons de couture ont rallongé leurs modèles en deux temps. Au début, la longueur des robes et des jupes atteignait le milieu du mollet, et un peu plus tard, elle tombait presque jusqu'à la cheville. Les dames, suivant les tendances de la mode, ont allongé leurs vêtements d'elles-mêmes. Ils ont cousu des cales et divers volants.

12. Un vêtement très populaire des années 30 était un costume de ville pour femme, qui existait dans une grande variété de versions. Vêtements d'extérieur - les manteaux et les vestes se distinguaient par leur élégance extraordinaire et leur variété de styles.

13. Chaque type de vêtement, y compris le costume, était caractérisé par une grande variété de formes et de finitions. La coupe des costumes est devenue plus compliquée, a commencé à s'appuyer sur la géométrie, ce qui donne de la clarté à la silhouette.

14. Les détails décoratifs et les décorations étaient largement utilisés dans le costume. Chapeau, sac à main, gants et chaussures - c'est ce qui aurait dû être dans la même palette de couleurs. Les accessoires ont été sélectionnés très strictement. En règle générale, ils étaient noirs ou bruns et en été, ils étaient blancs.

15. Les accessoires ainsi choisis s'accordaient facilement avec n'importe quelle robe ou costume, ce qui était pertinent pendant la crise. Dans la mode des années 30, les accessoires jouaient un rôle énorme. Après tout, la plupart des femmes de ces années, à l'exception d'un chapeau ou d'un sac à main, ne pouvaient se permettre autre chose.

la mode des années 40

16. La tendance dominante de la mode au début des années 40 consistait en des jupes longues superposées, d'énormes nœuds sur les vêtements, parfois avec l'ajout d'une bande verticale, des manches bouffantes. Il convient de noter qu'à cette époque, les vêtements à rayures étaient les plus populaires. La guerre a commencé et le monde est passé à une position paramilitaire. La mode des années 40 a donc subi des changements importants. Les femmes n'ont plus le temps de penser au maquillage et à reconstituer leur garde-robe.

17. Au cours de cette période, l'apparence des tenues a été grandement simplifiée au minimalisme en tout. Les tissus naturels ne sont plus utilisés à des fins civiles. Des vêtements pour femmes ont commencé à être fabriqués et cousus à partir d'acétate de soie et de viscose.

18. Les motifs floraux sont de retour à la mode: les ornements, les petites fleurs sont devenues la décoration principale du tissu et des robes cousues à partir de ce matériau. Il est devenu impossible de coudre des chemisiers et des chemises en tissu blanc, alors les poignets et les cols ont commencé à prendre racine dans la mode. Le style militaire, qui est encore populaire aujourd'hui, est devenu la découverte de la période de guerre.

19. Dans le même temps, ils sortent un nouveau modèle de chaussures : des chaussures à talons aiguilles.

20. Une autre innovation a été la production de chemisiers à col roulé, ces modèles à col haut sous la gorge ont à juste titre reçu la reconnaissance des fashionistas de l'époque.

la mode des années 50

22. Dans les années d'après-guerre, les différences sociales se sont sensiblement accentuées. Les épouses sont redevenues un symbole du bien-être de leurs conjoints, une sorte de vitrine pour les autres. Un rituel obligatoire pour chaque femme est devenu une visite dans un salon de coiffure, se maquillant. La femme idéale, même si elle ne travaillait nulle part et était une femme au foyer, aurait dû être complètement armée dès le petit matin : avec une coupe de cheveux parfaite, des talons hauts et du maquillage, debout près du poêle ou passant l'aspirateur sur le tapis.

23. Même en Union soviétique, où le mode de vie était très différent de celui de l'Occident, il était d'usage de se faire coiffer chez le coiffeur ou une permanente au moins une fois par semaine, ce qui a également commencé à devenir à la mode avec un particulier rapidité.

24. Le style des années 50 mettait en contraste la silhouette du sablier avec la silhouette nette et évasée des épaules qui était populaire pendant les années de guerre. Ainsi, il y avait des exigences particulières pour la silhouette: des épaules tombantes, une taille fine, des hanches féminines arrondies et des seins luxuriants.

25. Pour répondre à ces normes, les femmes portaient des corsets serrés, doublaient leurs soutiens-gorge de tissu ou d'ouate et resserraient leur ventre. Les images de la beauté de cette époque étaient : Elizabeth Taylor, Lyubov Orlova, Sophia Loren, Clara Luchko, Marilyn Monroe.

26. Parmi la population jeune, les standards étaient Lyudmila Gurchenko et d'autres.Une femme à la mode et élégante du style des années 50 ressemblait à une fleur en silhouette: une jupe bouffante jusqu'au sol, sous laquelle ils portaient un jupon multicouche, des talons hauts avec des talons aiguilles, des bas en nylon avec une couture. Les bas sont un accessoire indispensable pour compléter le look et étaient extrêmement chers. Mais ce que les femmes ne sont pas seulement allées chercher et se sentir comme des beautés qui suivent les tendances de la mode. Il était problématique d'acheter des tissus à cette époque, ils étaient libérés dans une main pas plus d'une certaine quantité, approuvée par les normes de l'époque. Pour coudre une jupe sous la "nouvelle silhouette", il a fallu de neuf à quarante mètres de tissu !

Mode années 60

Les années 60 légendaires sont la décennie la plus brillante de l'histoire de la mode mondiale, libre et expressive, la période du cortège solennel de la mode dite de la jeunesse.Le nouveau style avait besoin de nouvelles coiffures. Une fois de plus, Londres a devancé Paris en termes d'idées innovantes. En 1959, le film français Babette Goes to War avec Brigitte Bardot est sorti. Une coiffure fouettée avec une pile, malgré le fait que les fashionistas prennent beaucoup de temps pour la créer, devient très populaire.

27. Les accessoires sont devenus très populaires: perles faites de grosses perles, bijoux volumineux, lunettes macro qui couvraient le sol du visage.

28. À Londres, le vêtement le plus scandaleux des années soixante est né - une minijupe, symbole d'émancipation et de révolution sexuelle. En 1962, la légendaire Mary Quant présente la première collection mini-longueur. Le nouveau style, appelé "London style", a très vite conquis la jeunesse du monde entier.

29. Années 60 - l'ère des synthétiques et de tout ce qui est artificiel. Les tissus synthétiques sont largement utilisés dans la mode de masse - ils sont considérés comme les plus confortables et les plus pratiques, car ils ne se froissent pas et se lavent facilement, en plus, ils sont bon marché.

30. La mode de cette époque soutient le non-naturel - faux cils, perruques, postiches, bijoux. Les bottes hautes pour femmes à talons bas, à bout arrondi étroit ou large en cuir ou en matière synthétique, appelées go-go (go go) deviennent très populaires. Les bottes se sont généralisées avec l'avènement de la mode mini-longueur et du style de danse du même nom.

La mode de la fin des années 1960 est influencée par le mouvement hippie. Les jeunes se sont opposés aux distinctions sociales et de classe, à la discrimination raciale et à la guerre. Avec leur apparence, les hippies ont souligné le déni des normes de la culture officielle. Leurs vêtements sont délibérément décontractés et même bâclés - jeans déchirés, bracelets de perles, sacs-sacs en tissu sur leurs épaules. L'apparence asexuée est soulignée, les cheveux longs symbolisent la liberté.

la mode des années 70

31. Dans les années 1970, la mode est devenue encore plus démocratique. Et, malgré le fait que beaucoup appellent les années 70 l'ère du mauvais goût, on peut dire que c'est dans ces années que les gens avaient plus de moyens d'expression à travers la mode. Il n'y avait pas de direction de style unique, tout était à la mode : style ethnique, disco, hippie, minimalisme, rétro, sport.

32. La devise des années 70 était l'expression "Tout est possible!". Pour le choix des jeunes progressistes et actifs, les couturiers ont présenté plusieurs styles, dont aucun ne pouvait être qualifié de dominant. L'élément le plus en vogue de la garde-robe était le jean, qui n'était à l'origine porté que par les cow-boys, puis par les hippies et les étudiants.

33. Dans la garde-robe des fashionistas de cette époque se trouvaient également des jupes trapèze, des pantalons évasés, des tuniques, des salopettes, des chemisiers à grand imprimé brillant, des pulls à col roulé, des robes trapèze, des robes chemise.

34. En outre, il convient de noter que les vêtements sont devenus plus confortables et pratiques. Le concept d'une garde-robe de base est apparu, composé du nombre requis de choses qui sont combinées les unes avec les autres.En ce qui concerne les chaussures, les chaussures à plateforme ont gagné en popularité.

35. Parmi les créateurs des années 70, Sonia Rykiel a été distinguée, surnommée la nouvelle Chanel. Sonya Rykiel crée des vêtements confortables et confortables : pulls, cardigans, robes en maille de laine et mohair.

la mode des années 80

36. Dans la mode des années 80, des images rétro entrelacées, repensées par des designers, ainsi que nées des sous-cultures de la jeunesse, des tendances de la musique et de la danse, et de l'essor continu du sport.

37. Hip-hop, gothique, post-punk, rave, house, techno, breakdance, snowboard, skateboard, roller, step aérobic - tous ces phénomènes se sont reflétés dans le style de la décennie.

38. La liste des pièces emblématiques de la décennie des réjouissances stylistiques est impressionnante : épaules rembourrées, pantalons bananes, vêtements de style militaire et style safari, kimono, manches chauve-souris et raglan, leggings aux motifs vifs, collants résille noirs, denim usé, le soi-disant denim bouilli, les vestes en cuir noir, le lurex, les bijoux massifs, les boutons de bijoux sur les vestes, les coiffures volumineuses ou le coiffage avec effet de «cheveux mouillés», les coupes de cheveux en cascade, la permanente en spirale, les cheveux de couleurs décoratives, comme «l'aubergine» , mettant en évidence les "plumes". De nombreux cosmétiques aux nuances délibérées avec des paillettes et de la nacre ont été utilisés.

Les années 1980 massives peuvent être qualifiées d'excessives. Tout, pour ainsi dire, est "trop" - trop étroit, trop volumineux, trop accrocheur, trop brillant. Dans les années 80, les créateurs qui sortent des sentiers battus et créent des vêtements insolites avec des éléments de décoration originaux ont du succès : Vivienne Westwood, John Galliano, Jean-Paul Gaultier.

la mode des années 90

39. Le style vestimentaire des années 90, devenu universel, s'appelle mieux non pas un style, mais une nouvelle approche du choix des vêtements. Car dans la mode des années 90, le principe même de la création de son image change, ainsi que le principe de création d'un costume.L'appel principal des années 90 est « sois qui tu es ! À cette époque, les vêtements en denim revêtaient une importance particulière - seuls les paresseux n'y allaient pas. Les fashionistas passionnées ont réussi à porter des jeans avec des chemises en jean, des sacs et des bottes. Ainsi, le style des années 90 peut être appelé en toute sécurité "denim", puisque chaque personne avait une telle chose en plus d'un exemplaire.

40. Dans les années 90, la mode unisexe se répand dans le monde entier : jeans avec un t-shirt ou pantalon ample avec un pull, complétés par des chaussures confortables.

41. Les années 90 sont le temps des baskets et des chaussures plates. Ce style unisexe est très apprécié des grandes firmes italiennes et américaines telles que Banana Republic, Benetton, Marko Polo. Les costumes recherchent la simplicité et la fonctionnalité, ce qui renoue cependant avec les traditions de l'art du partenariat, quand, avec une ascèse stricte, le costume contient une théâtralité délibérée avec une gamme de couleurs vives. La mode change en fonction de l'orientation sociale et de la territorialité, car en Europe, la bohème préfère les vêtements de créateurs conceptuels.

42. L'accent principal de la mode des années 90 n'est pas sur les vêtements, mais sur son propriétaire. Une image à la mode est créée par une silhouette élancée à la peau bronzée ou laiteuse. La culture du corps s'épanouit comme au temps de la Grèce antique. Les fashionistas et les femmes de la mode visitent non seulement les clubs sportifs, mais aussi les salons de beauté et utilisent même les services de chirurgie plastique. Les mannequins des défilés de mode deviennent des modèles, une contribution significative à cela a été apportée par la télévision et les magazines de mode.

43. Eh bien alors. Ceci conclut mon examen. J'aimerais dire que de tous les temps, les années 30, 50 et 70 sont plus proches de mes préférences. En général, tout ce qui est nouveau est un ancien oublié depuis longtemps.

La mode a toujours promu le culte du corps, les tendances de la mode ont été déterminées par les humeurs publiques et les événements qui se déroulent dans la vie de la société, changeant la façon dont les gens vivent. Beaucoup de filles ne réalisent même pas qu'il existe de nombreuses similitudes entre les tendances de la mode d'aujourd'hui et la mode des années 1900. Plongeons-nous dans une digression de l'histoire et regardons la mode du siècle passé.

Mode 1900

La mode féminine à l'époque des années 1900 a changé parallèlement aux changements progressifs de la société et aux événements mondiaux, tels que les première et seconde guerres mondiales, la transition d'une femme au foyer à une femme indépendante, ce qui s'est naturellement reflété dans la mode.

Aujourd'hui, beaucoup de gens pensent: "plus je me déshabille, plus je réussirai", en fait, ce n'est pas le cas. Plus je cache tout ce que j'ai, plus je susciterai d'intérêt pour un homme. Faire l'illusion d'une taille, d'une poitrine et de hanches, ne pas tout montrer à la fois - c'est ce qui attire un homme. À un niveau subconscient, un homme comprend que vous n'êtes pas une femme dissolue et que vous pouvez construire une relation avec vous.

Les attitudes envers la nudité dans les années 1900 étaient complètement différentes de celles d'aujourd'hui, les femmes à cette époque portaient de longues robes et étaient fortement tirées dans des corsets de sorte que leur taille ressemblait à un sablier. Si aujourd'hui de nombreuses actrices sont prêtes à se déshabiller pour tourner dans des magazines sur papier glacé et pour la plupart des gens, cela est considéré comme normal, alors dans les années 1900, les femmes ne se permettaient pas de telles actions et cela était considéré comme de la débauche. La mode de cette époque tentait de souligner la nature féminine, de montrer à l'homme ce qu'il aime le plus, à savoir le contraste entre la poitrine, la taille et les hanches, mais voilées. Même le maquillage soulignait légèrement les traits du visage et était presque invisible. La mode de ces années a créé un mode de vie unique et les modèles de cette époque correspondent à la grâce et à la fragilité de la période Art Nouveau. Une taille fortement cintrée, des manches ouvertes, un grand chapeau, des robes faites d'une belle traîne, terminées par une longue traîne, tout cela est redevenu à la mode. Les formes arrondies étaient à la mode, la plénitude d'une femme signifiait sa santé, si la fille avait de la maigreur, on croyait qu'elle n'était pas en bonne santé.

Une grande révolution dans la mode du 20ème siècle a été faite par le ballet russe. S.P. Diaghilev en 1909 amène le ballet russe à Paris au Théâtre du Châtelet. Pour attirer un large public, les danseurs de sa troupe portaient des soutiens-gorge au lieu de corsets, qui ont été introduits à la mode en 1903, mais ne sont devenus populaires qu'après l'époque du ballet russe à Paris, ils avaient le ventre ouvert et les bras ouverts. La troupe de Diaghilev n'était pas mince non plus, le ballet de l'époque était différent de celui d'aujourd'hui.

Lors de la Première Guerre mondiale en 1914, la mode change radicalement. Les hommes vont au front. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, les femmes sont célibataires. Toutes les tâches masculines incombent aux femmes, les femmes vont travailler - en tant que sœurs de miséricorde dans l'armée, dans le commerce, dans les usines et les usines, apprenant les métiers masculins, ce qui a été le début de l'émancipation. À cet égard, le culte de la beauté féminine évolue - les formes arrondies se démodent. Comme il n'y avait plus de telles femmes à la fin de la guerre en 1918, la guerre a apporté stress, faim et souffrance, les femmes ont dû travailler dur, porter des vêtements de travail que seuls les hommes portaient auparavant. Le culte des femmes rondes s'estompe car il n'y en a plus en raison des pénuries alimentaires.

À la fin de la guerre, le célèbre créateur Paul Poiret de l'époque en France a changé son attitude envers les vêtements pour femmes, il a complètement exclu le corset des vêtements pour femmes. Les vêtements se tiennent autour du cou, il devient possible d'exposer le dos. Le dos devient le principal sujet d'intérêt pour les hommes. La nouvelle silhouette ressemble plus à une planche - elle est droite, complètement simplifiée, la coupe de cheveux était raccourcie, le style s'appelait "la garçonne" - du français vers le russe, cela peut être traduit par "fille-gars" ou "garçon manqué". Les femmes se permettent encore plus - elles se transforment en robes de mousseline transparentes, brodées de perles et de perles de verre, qui sont souvent portées sur le corps nu. Le maquillage de la femme est devenu brillant.

Les jupes sont de plus en plus courtes. Cela a conduit à une augmentation de la sexualité, les femmes se sont senties plus libérées et libres. Le style de vie résolument libre était à la mode à cette époque, les femmes ont obtenu le droit de vote.

la mode des années 1920

Le canon de beauté d'une femme des années 20 - elle a une coupe de cheveux courte avec une frange, des paupières noires, de petites lèvres, une poitrine plate, une robe courte jusqu'aux genoux sans souligner la taille, qui se tient sur une sangle autour du cou et une cigarette , fumer était à la mode à cette époque.

Et ces femmes qui ont découvert le monde du pouvoir masculin et des métiers masculins : elles travaillaient dur à l'arrière, travaillaient dans des usines et fournissaient toute l'aide possible aux soldats de première ligne, ces femmes des années 1920 sont entrées indépendamment dans le sport, les équipes féminines de football amateur, le hockey équipes, boxe féminine. Les femmes commencent à perdre leur féminité, elles ont envie de montrer leur force.

Dans les années 1920, de nombreux clubs féminins apparaissent. Les hommes des années d'après-guerre ne suffisent pas à tout le monde. Une femme est obligée de porter le fardeau des devoirs que les hommes avaient l'habitude de porter. Et cela se reflète dans la mode des années 20. Les femmes se changent progressivement en vêtements d'homme, pantalons et bottes, coupes de cheveux courtes et veste d'homme.

Les plages mixtes sont autorisées, auparavant les plages pour hommes et pour femmes étaient divisées. La plage de Floria à Constantinople est considérée comme la première plage mixte. Désormais, les femmes sont plus susceptibles de passer du temps sur la plage pour rencontrer des hommes. Un corps bronzé est à la mode.

La mode des années 30 est un retour en arrière. Les formes luxuriantes et les lignes douces soulignant la grâce de la silhouette féminine reviennent à la mode ; les années chaotiques émancipées ont fait place aux années trente sensuelles. Les robes longues sont à nouveau à la mode, cachant tout ce que les femmes émancipées ont montré. Cependant, le maquillage est resté brillant. Ayant reçu les mêmes droits qu'un homme, une femme s'est rendu compte qu'elle n'avait pas à devenir comme un homme et à rivaliser avec lui en force brute, son rôle était d'être fragile, sensuelle et vulnérable.

La mode des années 40

La mode des années 40 s'inspire de la Seconde Guerre mondiale. Surtout pendant la guerre, il y avait une pénurie de tissus, de nombreuses robes étaient modifiées par rapport aux anciennes, les chaussures à plateforme étaient à la mode, les femmes perdaient la possibilité de prendre soin de leurs cheveux, donc l'accessoire principal d'une femme était un turban, les cheveux longs étaient peignés et cachés dans des turbans, les femmes portaient donc des coiffures hautes. Épaules larges dans les vêtements pour femmes. Le style militaire et les nuances pratiques sombres sont à la mode: marron foncé, bordeaux. Les sacs étaient souvent carrés en forme de bandoulière, les cuirs de python et de crocodile sont en vogue, car tous les autres types de cuir vont aux uniformes des soldats. La fermeture à glissière au dos a gagné en popularité et figurait sur presque toutes les robes pour femmes.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un corps féminin sportif et tonique, des formes larges et une taille accentuée, culte du sport et de l'activisme féminin, sont à la mode. Cela est dû au fait que les femmes ont pris une part active à l'activité de travail dans les années d'après-guerre.

Mode années 50

Dans les années 1950, les corsets sont redevenus à la mode, soulignant la taille de guêpe d'une femme, tout comme dans les années 1900, les différences ne résidaient que dans l'ouverture des tenues modernes, puisque certaines d'entre elles avaient un large décolleté. La mode des années 50 copie presque tout de la mode du début du XXe siècle. Les pantalons moulants à carreaux, les vestes et robes à carreaux, ainsi que les robes à pois sont à la mode. Les épaules des femmes redeviennent étroites. La caractéristique principale est la minceur et l'élégance, les chapeaux ronds et les chaussures pointues - tout cela souligne l'image indépendante d'une femme.

Mode années 60

Dans les années 1960, les petites femmes étaient à la mode. La révolution sexuelle a favorisé l'émergence d'images spéciales - visages de poupée, minceur, cheveux raides et lâches, coupes de cheveux courtes et lâches, petites robes ou minijupes audacieuses. Les vols dans l'espace se reflètent dans la mode, sous la forme de tenues inhabituelles pour les filles, qui ne sont pas largement utilisées par les masses. Le mouvement hippie en 1968 apporte ses changements à la mode, ainsi un style unisexe apparaît, des chemises et des pantalons coupés pour hommes, seulement une silhouette élancée, des bottes hautes et des cheveux longs, des rayures et des autocollants «amour» et «paix» distinguent les femmes des hommes.

Mode années 70

Dans les années 1970, plusieurs styles sont observés : le style hippie qui gagne en popularité, ainsi que le style punk, glam rock, unisexe et bohème. Les pantalons évasés, les tissus fluides, les vêtements aux imprimés vifs et à franges sont à la mode. Chez les hippies, les robes d'été légères aux couleurs vives sont les plus populaires en combinaison avec une veste en jean ou un gilet en jean; les hippies préfèrent les sandales ou les bottes légères des chaussures. Leurs mains et leur cou étaient décorés de perles faites de matériaux naturels et de boules. Le style hippie est un style américain, il était considéré comme du folklore et s'inspirait des tribus indiennes. Le style bohème était représenté par des robes et des robes d'été en mousseline de soie. Le style bohème mettait l'accent sur le romantisme et la féminité en utilisant des manches larges, des plis et des broderies de dentelle dans les images des femmes.

la mode des années 80

Les années 1980 sont à nouveau les années de la prédominance de plusieurs styles :

hip-hop jeunesse - style de rue,
style sportif - aérobic et fitness (est devenu à la mode et a gagné en popularité),
sexualité agressive - ce style de femme est passé des écrans de télévision et a pris vie.

Le concept de la beauté du corps féminin change - les filles minces et athlétiques sont à la mode. L'industrie cinématographique a eu un impact significatif sur les femmes. C'est devenu à la mode ce que portaient les personnages principaux des films, et il s'agissait essentiellement de marques de mode de Versace, Valentino, Emanuel Ungaro, Cerutti, Chanel, Christian Lacroix. Les femmes ont essayé d'être comme les personnages principaux de l'écran bleu et ont acheté des vêtements de marques célèbres avec un grand désir.

Dans les années 80, les femmes prouvent à la société qu'elles ne sont pas pires que les hommes capables de faire des affaires. Elles font des affaires, créent des sociétés financières ou occupent des postes clés dans des entreprises de plusieurs millions de dollars - c'est ainsi qu'apparaît le concept de femme d'affaires. L'image d'une femme d'affaires est un style strict et élégant d'une femme d'affaires: robes ajustées, tailleurs pantalons, vestes et vestes à larges épaules, robes du soir.

la mode des années 90

Dans les années 1990, les styles grunge et hip-hop sont les plus populaires chez les adolescentes, car dans le monde de la musique des jeunes, les stars montrent le style de rue hip-hop. Une autre raison de la popularité du style est la commodité de ces vêtements dans la vie quotidienne: des jeans, des t-shirts, des pulls molletonnés, des pulls, des baskets confortables et des bottes peuvent être portés à partir de chaussures.

Grâce au groupe Nirvana, le grunge est devenu populaire dans les années 90, le groupe a connu un énorme succès auprès des jeunes et des adolescents qui voulaient être comme Kurt Cobain. Les jeunes filles portaient des pulls deux tailles trop grands et des jeans amples, montrant leur indifférence à la mode. Un trait caractéristique du style est la négligence dans les vêtements. Les adeptes du style portaient: des chemises aux coudes tendus, des jeans déchirés, des t-shirts, des vestes en cuir, des baskets et des bottes lourdes. Le grunge, avec ses caractéristiques, ressemblait de loin à l'ère hippie, mais était privé de la légèreté de ce style.

En Russie dans les années 90, après l'effondrement de l'URSS, les vêtements sont venus d'Europe occidentale, ainsi que de Turquie et de Chine. De nombreux marchés de vêtements proposaient des vêtements de qualité différente à des prix raisonnables. Tout ce qui était à la mode en Occident après la chute du rideau de fer était accepté avec joie en Russie, ainsi que les films occidentaux et les biens de consommation.

Mode 2000

L'an deux mille est arrivé. Les tenues franches sont devenues à la mode, apparemment en raison du manque de matériaux et de l'épuisement des ressources de la planète, tous les vêtements deviennent exactement deux fois plus courts. Dans la mode : hauts courts, mini-jupes, manches ouvertes et décolletés profonds, minimalisme dans les vêtements, et peu importe que la fille ait un corps svelte ou qu'elle ait des courbes. Bien sûr, la priorité va aux filles qui consacrent du temps au fitness.

Les robes de cocktail courtes remplacent les longues robes de soirée, et en même temps, une pochette remplace un sac à main.

Chez les adolescents, le style denim est à la mode, ce qui a beaucoup changé depuis l'ère hip-hop des années 90. Le style denim a changé, est devenu plus vibrant et féminin - jeans skinny, jeans taille basse, troués aux genoux, ornés d'un motif de strass, vestes et vestes en jean ajustées. Ce style vestimentaire ne ressemble pas du tout à ce que portaient les adolescentes dans les années 90.

A la fin de l'article, je tiens à préciser :

La beauté est une représentation esthétique unique. Dès que la beauté est reproduite, elle cesse d'être beauté et devient souvent vulgarité. Par conséquent, la mode est toujours un effort sur soi-même, et dès que vous vous habillez confortablement et confortablement (comme le font des centaines de milliers d'autres femmes), vous devenez déjà non pas à la mode, mais reproduit. Par conséquent, toujours à n'importe quelle époque, la beauté exige des sacrifices et de la souffrance d'une femme, souffrant de talons, d'un régime, de faux cils. La beauté est un effort.

Habituellement, la mode change radicalement tous les dix ans, des changements mineurs se produisent tous les six mois. La mode ne peut être vue qu'à travers le prisme du passé, personne n'a jamais pu prévoir la mode, on ne peut que supposer. La mode dépend des changements globaux dans le monde, des événements qui font que les gens regardent les choses différemment et changent leur mode de vie, mettent à jour leur garde-robe de mode en conséquence. La mode a aidé les gens à se trouver, la mode est un levier avec lequel une femme a réussi à s'exprimer.

Afin de deviner les allusions du couturier en un coup d'œil sur la silhouette et la coupe, il convient de comprendre l'histoire de la mode du siècle dernier. ELLE a compilé une courte "antisèche" sur les époques à la mode, qui ne vous permettra pas de vous tromper.

La Belle Epoque (traduite du français par "belle époque") avec une silhouette de sablier caractéristique est remplacée par l'Art Déco. Le nouveau canon de la beauté est les formes naturelles et illimitées du corps féminin. L'Europe se pare de tenues exotiques, inspirées du ballet Shéhérazade, présenté par Diaghilev dans le cadre des Saisons russes à Paris.

styliste modéliste: Paul Poiret est un réformateur de la mode, c'est lui qui a libéré les femmes des corsets et des agitations, proposant des robes tuniques amples à la grecque antique, ainsi que des capes, des montos et des sarouels inspirés de l'Orient. Poiret a introduit l'exotisme et l'orientalisme dans la mode, cultivant le luxe et l'abondance dans les vêtements : tissus chers et beaucoup de décors sont les signes de ses créations.

Modes: robe taille haute, jupe resserrée jusqu'en bas, jupe-pantalon, sarouel, cape kimono, robe sari, turban, pochette besace.

Tissus et décoration : brocart, soie, velours, taffetas, ornements orientaux, broderies au fil d'or, pierres précieuses, batik.

Icônes de style : Isadora Duncan a rendu la tunique ample de Poiret célèbre dans le monde entier en apparaissant sur scène dans une tenue translucide - une audace inouïe. Une autre icône de la mode de l'époque - Ida Rubinstein, la star du ballet "Schéhérazade" - n'a pas laissé l'image d'une beauté orientale en dehors de la scène, choisissant des kimonos en soie pour tous les jours.

Une femme émancipée conduit une voiture, écrit des romans, fume et danse le Charleston dans une robe droite confortable à taille basse - un symbole de l'époque. L'élégance pudique de Coco Chanel cohabite avec les excès de l'âge du jazz : plumes, boas et franges. Le style garcon (traduit du français par "garçon") a coexisté avec l'Art Déco et est toujours populaire.

styliste modéliste: Coco Chanel a habillé les femmes avec des vêtements pour hommes et a prouvé qu'une petite robe noire, complétée par un collier de perles, est une option de soirée pas pire qu'une tenue perlée. Jeanne Lanvin était responsable d'une direction de la mode plus féminine.

Modes: robe cylindre, manteau de fourrure, veste, cardigan, pantalon ample en toile, ensemble pyjama pour la plage, chapeau cloche, bandeaux et bandeaux aux riches décorations.

Tissus et décoration : dentelle, soie, velours, laine, bouclé, jersey; couleurs de base - noir, blanc, gris, crème, beige; bijoux en perles, un minimum de décor - pour Chanel, un maximum - pour le reste (broderies, plumes, nœuds, perles de verre).

Icônes de style : L'actrice et danseuse de cinéma muet Louise Brooks est devenue célèbre non seulement pour sa liberté de morale, mais aussi pour son amour des chapeaux cloches. La joueuse de tennis Suzanne Lenglet a lancé la mode des vêtements de sport féminins.

La nouvelle ère refuse résolument le style androgyne de la robe qui cache des courbes sensuelles. Les créateurs de mode proclament une silhouette différente - une taille accentuée, à partir de laquelle s'étend une longue jupe fluide. Après les athlètes, les filles commencent à porter des tricots. Le décor luxueux de la dernière décennie est oublié - la Grande Dépression et le sentiment d'une guerre imminente créent des ambiances complètement différentes.

styliste modéliste: Elsa Schiaparelli invente une robe pull, un pull imprimé, utilisant pour la première fois de la viscose et une fermeture éclair. Elle est la première provocatrice de la mode et surréaliste. Que vaut au moins une robe à homard et persil ou un chapeau en forme de chaussure !

Modes: robe au sol avec une taille accentuée, robe pull, pull, jupes de tennis plissées, robes polo, pantalons de survêtement, gants de soie jusqu'aux coudes, trains, les premiers maillots de bain.

Tissus et décoration : tulle, soie, velours, laine, tricots; couleurs nobles saturées et pastel - bleu foncé, bordeaux, perle; bordure en dentelle.

Icônes de style : Femmes d'une beauté froide, stars d'Hollywood - Marlene Dietrich et Greta Garbo, faisant signe depuis les écrans avec perfection et sophistication.

La guerre commence et les filles sont obligées d'abandonner des tenues luxueuses et complexes. Des vêtements de style militaire apparaissent - des articles pour femmes cousus à partir des mêmes tissus que l'uniforme de l'armée. Alors que la mode en Europe est entravée par les restrictions de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis créent leur propre haute couture.

styliste modéliste: Le principal "tendanceur" de la décennie est la pénurie de tissus, de boutons et d'éléments décoratifs. C'est lui qui détermine les innovations dans la garde-robe féminine: raccourcit la longueur de la jupe, interdit les volants luxuriants en raison de la forte consommation de tissu, prive les bas et les épingles à cheveux, et les filles doivent porter des chapeaux et des écharpes pour cacher les cheveux en désordre.

Modes: une veste ajustée à épaules rapportées, un manteau à double boutonnage, une jupe crayon, un chemisier à manches bouffantes, une robe coupe-chemise mettant l'accent sur la taille, une robe de style marin, un chapeau avec un voile, une ceinture , broches, perles.

Tissus : vert foncé, kaki, marron, gris, gris foncé, noir, bleu ciel, blanc, jaune clair, rouge ; laine, coton, flanelle; plaid, imprimé à pois.

Icônes de style : Le sex-symbol américain, l'actrice hollywoodienne Rita Hayworth et les mannequins pin-up Betty Grable et Bettie Page. Les images de beautés aimaient tellement les soldats américains qu'elles les répétaient même dans les avions.

Paris redevient la capitale de la mode. Nouveau look - un nouveau look pour une femme, proposé par Christian Dior, gagne en popularité. Pendant les années de guerre, tout le monde était trop fatigué des difficultés ! Les filles s'efforcent d'avoir l'air aussi féminines que possible et consacrent beaucoup de temps et d'argent aux toilettes.

Créateurs de mode: Christian Dior dépense généreusement des mètres de tissu sur une jupe ample à taille haute (un luxe scandaleux et délicieux !) Et entraîne à nouveau les femmes dans des corsets. Cristobal Balenciaga prend une autre voie et préfère une silhouette droite et des expérimentations architecturales aux « bourgeons » et « sablier » de Dior. Coco Chanel revient dans le monde de la mode et présente une veste en tweed avec une jupe, tandis qu'Hubert Givenchy crée des tenues élégantes et aristocratiques pour sa muse Audrey Hepburn.

Modes: robe bustier longue, jupe plissée évasée, veste courte taille étroite, manteau trapèze à manches trois-quarts, gants, petit chapeau, pochette, chaussures à bout pointu, perles, colliers.

Tissus et décoration : velours, flanelle, laine, soie, satin, suède; fleurs brodées, dentelle, motif petites fleurs, rayure horizontale.

Icônes de style : Marilyn Monroe, Grace Kelly, Sophia Loren, Elizabeth Taylor et Audrey Hepburn dictent la mode sur les écrans, montrant les derniers modèles des créateurs les plus populaires.

La liberté des mœurs est un hymne à la mode de l'époque ! Une minijupe, un jean, un tailleur-pantalon, des robes trapèze et un manteau trapèze font leur apparition dans la garde-robe féminine. Les créateurs de mode, à la suite d'artistes contemporains, expérimentent la force et la force et créent des vêtements à partir de vinyle et de matériaux synthétiques.

Créateurs de mode: La créatrice anglaise Mary Quant a offert au monde une minijupe. André Courrège et Yves Saint Laurent ont présenté presque simultanément une robe courte A-line, qui est devenue un succès absolu. En plus de la haute couture, les couturiers commencent à créer des collections de prêt-à-porter.

Modes: minijupe, pantalon taille haute, jeans, robe trapèze, manteau à col rond, chemise de style paysan, robe d'été, bottes hautes, sac à bandoulière longue, chapeaux à larges bords.

Tissus et décoration : coton, denim, maille, laine, viscose, rayures, carreaux, pois, petits motifs ; cordes, arcs, colliers, garniture de dentelle.

Icônes de style : Brigitte Bardot a rendu le look sensuel ultra-mode : sa coiffure bouffante ébouriffée et ses flèches noires brillantes ont été copiées partout. Jacqueline Kennedy a réconcilié les tendances et les classiques intemporels dans ses looks stylés et a servi de modèle d'élégance à des milliers de femmes du monde entier.

Le boom du denim envahit le monde : le denim bleu et bleu, déchiré et effiloché est au sommet de sa popularité. Suite au mouvement hippie grandissant, les couturiers se tournent vers le folklore et l'ethnicité. Le style unisexe gagne du terrain - les hommes et les femmes s'habillent de la même façon, des vêtements simples et confortables. La musique réelle dicte son propre code vestimentaire - c'est ainsi que le style disco apparaît. Le punk outrageux - le style de la jeunesse rebelle - a été adopté par Vivienne Westwood. De nouveaux centres de la mode émergent - par exemple, lors de la première Fashion Week de Milan, Giorgio Armani, Gianni Versace et la famille Missoni ont présenté leurs collections.

styliste modéliste: Yves Saint Laurent a donné à la mode un smoking féminin, un chemisier transparent, un style safari, des imprimés abstraits, des motifs africains et bien plus encore. "Japonais à Paris" Kenzo Takada s'est fait l'apologiste de la sensualité et du street style asiatiques. Sonia Rykiel a fait de la robe pull en jersey fin sa carte de visite, et Oscar de la Renta a ouvert une marque personnelle à New York.

Modes: cols roulés, chemises, jeans, pantalons évasés, robes d'été, chandails tricotés, cardigans, chapeaux, ponchos, sacs en toile, babioles, salopettes.

Tissus et décoration : lin, coton, laine, soie, denim, couleurs vives, ornements colorés, broderies, motifs orientaux et floraux, perles.

Icônes de style : Jane Birkin a choqué le public avec des tenues révélatrices, par exemple une robe en maille portée sur un corps nu. Le mannequin Lauren Hutton a montré comment s'habiller en style safari dans la vie de tous les jours, et Jerry Hall était un fan du style disco et a conseillé d'ajouter du glamour à n'importe quel look.

La femme d'affaires est le nouvel idéal de l'époque. Les créateurs proposent toute une garde-robe d'une femme indépendante et prospère. Et puis ils vont plus loin en présentant des tenues provocantes et sexy qui prouvent le pouvoir du sexe dit faible sur les hommes.

styliste modéliste: Karl Lagerfeld devient directeur artistique de Chanel en 1983 et lance la première ligne de prêt-à-porter de la Maison. Les créateurs japonais Yohji Yamamoto et Rei Kawakubo se déclarent avec une toute nouvelle tendance de la mode - le déconstructivisme, qui transforme et brise les silhouettes habituelles des vêtements.

Modes: pantalons classiques à flèches, vestes et smokings à épaules rapportées, robes fourreau, robes et pulls à manches chauve-souris, vestes et imperméables en cuir, leggings, tops bustiers, mini et midi en cuir, chaussures à plateforme, cuissardes.

Tissus et décoration : cuir, mohair, velours, velours, suède, soie, satin, viscose; nuances riches et fluo, imprimés animaliers, rayures verticales.

Alexander McQueen et Jean Paul Gaultier et soutient leur frénésie couture. Le marché de masse se répand dans le monde entier, pénétrant même en URSS - déjà effondrée, mais toujours fermée. Le style sportif, le grunge et le punk sont pertinents pour les jeunes du monde entier.

Créateurs de mode: Marc Jacobs présente une collection grunge à la Fashion Week au nom de Perry Ellis. John Galliano choque les critiques avec ses spectacles théâtraux. Calvin Klein remet l'androgynie à la mode.

Modes: t-shirts, pulls, vestes en jean, jeans taille basse, jupes en jean, robes d'été à fines bretelles, sweats à capuche et sweat-shirts, baskets et baskets, bottes rugueuses.

Tissus et décoration : coton, denim, cuir, flanelle, viscose, mousseline, toutes les couleurs, imprimés avec logos et noms d'entreprises célèbres.

Icônes de style : Les mannequins Linda Evangelista, Cindy Crawford, Naomi Campbell, Christy Turlington, Claudia Schiffer et Kate Moss, qui sont devenues non seulement des visages de l'époque, mais aussi des modèles pour des millions de personnes.