Beauté et santé des dents 

Colonne vertébrale. Le nombre de vertèbres dans différentes espèces d'animaux et d'humains

colonne vertébrale ( colonne vertébrale) forme l'axe longitudinal principal du corps. La colonne vertébrale est construite à partir de 50 à 55 os séparés - des vertèbres.

Vertèbre (vertèbre) est un élément structurel de la colonne vertébrale et se compose d'un corps ( vertèbres du corps) et des arcs ( arcus vertèbres). À l'extrémité crânienne du corps, il y a un renflement - la tête de la vertèbre ( vertèbres de la tête), à l'extrémité caudale - concavité - fosse de la vertèbre ( vertèbres de la fosse). Sur la face ventrale du corps se trouve la crête ventrale ( crista ventralis).

Un foramen vertébral se forme entre l'arc et le corps ( vertèbres foramen). Tous les foramens vertébraux forment ensemble le canal rachidien ( canal vertébral) qui contient la moelle épinière. À la base du bord crânien de l'arc se trouve l'encoche vertébrale crânienne ( incisure vertebralis cranialis), et à la base de la marge caudale - l'encoche vertébrale caudale ( incisure vertebralis caudalis). Ces encoches de deux vertèbres adjacentes forment le foramen intervertébral ( foramen intervertébral par lequel les vaisseaux sanguins entrent et les nerfs sortent.

Le long des bords des arcs, des processus articulaires crâniens et caudaux font saillie, qui servent à relier les vertèbres les unes aux autres. Sur les côtés du corps vertébral, des costaux transversaux ou transversaux pour la fixation des muscles et des côtes partent. A partir du milieu de l'arcade, l'apophyse épineuse s'élève dorsalement ( processus spineux) - pour les muscles.

Sections de la colonne vertébrale du chien

La colonne vertébrale est subdivisée en cervicale, thoracique, lombaire, sacrée et queue départements.

Vertèbres cervicales


Vertèbres cervicales

Vertèbres cervicales ( vertèbres cervicales) sont très mobiles différentes directions(processus articulaires bien développés et largement espacés) et ont une grande surface pour la fixation musculaire.

Les chiens, comme la plupart des mammifères, ont 7 vertèbres cervicales, parmi lesquelles il y a :

    atypique : 1 (atlas), 2 (epistropheus), 6, 7

    et typique : 3, 4, 5.


Chiens de l'Atlas

Première vertèbre cervicale - atlas (atlas) - le plus large, formé par une dorsale plus large et des arcs ventraux plus étroits, qui sont reliés en masses latérales (latérales). Sur l'arc dorsal, le tubercule dorsal est placé sous la forme d'une petite irrégularité, sur l'arc ventral - le tubercule ventral, représenté par une petite saillie dirigée vers l'arrière pour attacher les muscles qui assurent la flexion et l'extension de la tête. Les apophyses transverses formaient les ailes horizontales, minces, longues et droites de l'atlas. À la base de chaque aile, il y a un foramen transversal, qui émerge caudalement à la surface de l'aile chez le chien. La marge crânienne de l'aile a une encoche bien marquée. À côté, s'ouvre le foramen vertébral latéral, à travers lequel passe le premier nerf cervical. La surface ventrale des ailes est plate et porte une fosse alaire plate. Le foramen transverse est bien exprimé. Les fosses articulaires crâniennes sont assez profondes, tandis que les fosses articulaires caudales sont plus plates, de forme triangulaire et leurs surfaces sont dirigées caudo-médialement. Ils passent dans une facette plate - une fosse de la dent, située sur la surface dorsale de l'arc ventral de l'atlas pour la connexion avec la dent de la deuxième vertèbre cervicale.

Deuxième vertèbre cervicale épistrophie (épistrophée) - la vertèbre cervicale la plus longue, à l'extrémité antérieure, au lieu de la tête de la vertèbre, elle possède un processus odontoïde avec une surface suturale pour l'articulation avec l'atlas. Chez le chien, il a une fine crête de la vertèbre fortement avancée vers l'avant, le foramen intervertébral est bien développé.

vertèbres typiques. Les vertèbres cervicales moyennes sont les plus typiques dans leur structure: une tête et une fosse vertébrales plates et obliques, la présence d'une crête ventrale aux extrémités caudales du corps et des processus mastoïdes sur les processus articulaires caudaux; chacun d'eux a ses propres caractéristiques structurelles. Ainsi, la 3ème vertèbre a une crête ventrale bien développée, un processus costal (la partie antérieure du processus costal transverse), le processus épineux arrondi est absent. Dans la vertèbre 4, la crête ventrale est moins développée que dans la vertèbre 3 et le processus costal est pointu. Dans la 5e vertèbre, la tête et la fosse sont bien développées, l'apophyse épineuse crânienne dirigée est haute et puissante (en races ornementales peu développé), la crête ventrale est pratiquement absente.

Sixième et septième vertèbres cervicales diffèrent par leur structure des vertèbres cervicales typiques. La sixième vertèbre cervicale a une plaque du processus costal transverse, la crête ventrale est absente. La septième vertèbre cervicale n'a pas de foramen intervertébral et les fosses costales caudales sont peu développées.

Vertèbre thoracique

vertèbre thoracique ( vertèbres thoraciques) avec les côtes et le sternum forment poitrine. Les chiens ont généralement 13 vertèbres thoraciques. Mais parfois il y en a 12, moins souvent 14. Tous ont aussi des apophyses épineuses. Il n'y a pas de crêtes sur les corps vertébraux. La longueur des corps vertébraux diminue du 1er au 9e, puis augmente vers le dernier. Chez le chien, la 11e vertèbre thoracique est diaphragmatique.

Dans la région thoracique, les côtes sont reliées aux vertèbres ( côtes), pour lesquels il existe des surfaces articulaires sur le corps et l'apophyse transverse de la vertèbre thoracique - fosses costales (crâniennes, caudales et transverses).

Vertèbre lombaire

vertèbre lombaire ( vertèbres lumbales) avoir plus forme ovale et se caractérisent par la présence de processus costaux transversaux longs, plats et rubanés et de processus articulaires bien développés. Les vertèbres sont généralement au nombre de 7. Dans de très rares cas, il peut y en avoir 6. Chez le chien, les apophyses épineuses des vertèbres lombaires sont inclinées vers l'avant ; processus costaux transversaux tournés vers l'avant vers le bas et latéralement ; leur longueur augmente jusqu'à la 5e vertèbre, puis diminue fortement. Les surfaces articulaires sont dans le plan sagittal. Sur les processus articulaires crâniens, les processus mastoïdiens sont bien développés pour attacher les muscles ; sous les processus articulaires caudaux, il existe également des processus supplémentaires pour attacher les muscles.

vertèbres sacrées

vertèbres sacrées ( vertèbres sacrées), qui chez les chiens 3 (rarement 4), a fusionné en un seul os sacré ( sacrum). La colonne vertébrale est fermement connectée à la ceinture du membre pelvien, tout en subissant des charges statiques et dynamiques. La fusion définitive survient à l'âge de deux ans. Chez les femelles, le sacrum est relativement plus long, plus large et plus incurvé ventralement que chez les mâles.

Au sacrum, les apophyses épineuses fusionnent avec la crête sacrée ( crista sacralis medialis), mais souvent le processus de la première vertèbre reste isolé. Il n'y a pas de trous interstitiels. Les encoches intervertébrales forment des ouvertures sacrées dorsales - pour les nerfs et les vaisseaux sanguins. Les processus costaux transversaux ont fusionné dans les parties latérales - pour attacher les muscles et les ligaments. Chez le chien, les ailes du sacrum sont situées dans le plan sagittal latéral.

Vertèbres de la queue


Radiographie de la colonne vertébrale caudale

vertèbres caudales ( vertèbre caudale, coccygeae) - différentes races de chiens peuvent avoir un nombre différent de 20-23 (moins souvent 15-25). Parmi ceux-ci, seuls les deux ou quatre premiers sont encore bien développés, ayant toutes les formations anatomiques caractéristiques d'une vertèbre typique. Les autres subissent une réduction et sont le site d'attache des muscles qui mettent la queue en mouvement. Les vertèbres deviennent plus longues et les processus sont progressivement réduits. À partir des vertèbres X-XII, leurs corps se raccourcissent à nouveau et les vertèbres sont des cylindres allongés. Sur les vertèbres V-XV de la surface ventrale, il y a des processus hémaux ( proc. hémalis), qui sur les vertèbres V-VIII forment des arcs hémaux fermés ( arc hémalis), formant un canal pour le passage du navire principal de queue.

Sources

    Arlene Coulson Atlas of Interpretative Radiographic Anatomy of the Dog and Cat, Blackwell Science Ltd, 2002.

    Volmerhaus B., Frewein J. et autres Anatomie d'un chien et d'un chat. M. : "Aquarium Buk", 2003.

Les paresseux diffèrent des autres mammifères principalement en ce que leur cou contient le plus grand nombre de vertèbres parmi les représentants de ce groupe. Mais chez les lamantins, la situation est différente - le nombre de leurs vertèbres cervicales est minime chez les mammifères. Il est curieux que ces deux adaptations soient associées à la lenteur de ces animaux.

Chez tous les mammifères, le nombre de vertèbres cervicales est le même : celui d'une girafe, celui d'une souris, celui d'une personne - tous ont exactement sept vertèbres. Cependant, il n'y a pas de règles sans exceptions. Un représentant de la faune - le paresseux - a plus de vertèbres cervicales que les autres mammifères.

Les oiseaux, les reptiles et les amphibiens peuvent avoir un nombre différent de vertèbres. Un cygne, par exemple, en a 22 à 25. Chez les mammifères, c'est une autre histoire : des vertèbres supplémentaires, soudainement « développées » au stade embryonnaire, augmentent le risque de mortinaissance, et si l'animal est né vivant, il fait face à un cancer. ou des problèmes avec système nerveux.

Mais les paresseux vivent bien avec le "mauvais" nombre de vertèbres. De plus, chaque famille de ces animaux en possède un nombre différent : les paresseux à deux doigts (Choloepus) ont de cinq à sept vertèbres cervicales, et les paresseux à trois doigts (Bradypus) en ont huit ou neuf. Les spécimens individuels de cette famille ont même 10 vertèbres cervicales. Et rien - vivre, ne vous plaignez pas.

Lors de sa formation, la colonne vertébrale des mammifères passe par plusieurs étapes : les vertèbres s'ossifient d'abord dans la région thoracique, puis dans la région cervicale. Dans le cas des paresseux, l'ossification commence immédiatement dans la région thoracique et plusieurs vertèbres sans coût adjacentes, généralement appelées cervicales, bien que, compte tenu des caractéristiques de leur formation, il serait plus correct de les considérer comme thoraciques. De plus, une ou deux dernières vertèbres cervicales ont conservé des côtes rudimentaires, mais n'atteignant pas le sternum.

Pourquoi cela s'est produit est un mystère de longue date. Avant même la publication de la célèbre théorie de l'évolution de Charles Darwin, des discussions animées ont éclaté parmi les zoologistes à ce sujet. Cependant, même un aussi brillant spécialiste de l'anatomie comparée que Georges Cuvier ne pouvait pas expliquer ce fait. A vrai dire, les scientifiques ne savent toujours pas exactement pourquoi les paresseux ont soudainement eu un cou anormalement allongé au cours du processus d'évolution. Cependant, certaines hypothèses tentent d'expliquer ce phénomène.

Selon une version, l'augmentation du nombre de vertèbres cervicales pourrait être causée par une mutation arbitraire de gènes homéotiques (également appelés gènes Hox) qui contrôlent développement précoce organisme et sont responsables de la différenciation des tissus et de la ponte des organes dans l'embryon. Certes, dans ce cas, les changements devraient concerner non seulement la colonne vertébrale, mais également d'autres organes. Et d'ailleurs, il est logique de supposer que puisque cette mutation était soutenue par la sélection naturelle, alors, par conséquent, le mutant en a tiré un certain bénéfice. Mais quoi?

Que le changement a affecté beaucoup les organes internes, est brillamment confirmé par les données des biologistes qui ont étudié structure interne paresseux. Bradypus est connu pour avoir des côtes asymétriques, une courbure de la trachée, une fusion des vertèbres et une ossification du bassin. Sans aucun doute, tout cela est la conséquence d'une augmentation du nombre de vertèbres. Il est beaucoup plus difficile de répondre à la question - pourquoi les paresseux avaient-ils besoin de se défigurer comme ça ? Apparemment, cela est dû à certaines caractéristiques de leur mode de vie.

Le Dr Galis, porte-parole du Centre néerlandais pour la biodiversité, a déclaré que la seule chose qui sauve les paresseux de toutes les conséquences désagréables que subissent huit ou neuf vertèbres est leur métabolisme lent. En effet, du point de vue de la physiologie, ces drôles de créatures sont plus des reptiles que des mammifères. Leur température corporelle peut varier de 24 à 33-35°C, soit de près de 10°C, ce qui est courant chez les reptiles, mais pas chez leurs descendants à sang chaud. C'est pourquoi il faut souvent environ un mois aux paresseux pour digérer une portion de feuilles mangées, et ils ne peuvent aller aux toilettes qu'une fois toutes les deux semaines.

Vrai, métabolisme lent et basse température protège ces mammifères « reptiliens » de plusieurs maladies, comme le cancer par exemple. Cependant, ils causent également beaucoup d'inconvénients - en particulier, lorsque la température est basse, l'apport d'énergie aux muscles ralentit, il devient donc très difficile pour eux de bouger.

C'est là que ça aide anormalement Long cou- il permet à ces animaux lents de tourner la tête à 270 degrés, compensant ainsi en partie leur capacité limitée à se déplacer : accroché à un arbre, un paresseux se tord le cou pour accéder au feuillage frais, tout en restant en place. Pour travailler ou muscles du cou vous n'avez pas à dépenser beaucoup d'énergie.

En toute justice, il convient d'ajouter que dans le règne des mammifères, il existe une autre "exception à la règle des vertébrés". Il s'agit d'un lamantin (Trichechus), un énorme animal aquatique de l'ordre des sirènes (Sirenia). Les lamantins n'ont que six vertèbres cervicales, qui sont fusionnées et raccourcies en plus. Fait intéressant, la raison, très probablement, est aussi le mode de vie de cette créature.


Permettez-moi de vous rappeler que, contrairement aux phoques et aux morses, les lamantins sont végétariens. Ces créatures lentes et de bonne humeur paissent tranquillement dans les prairies d'algues comme des vaches terrestres. Il n'y a pratiquement pas d'ennemis dans le monde animal - peu de gens peuvent faire face à un animal d'une taille aussi impressionnante (jusqu'à 5 mètres de long et pesant une demi-tonne), et les grands requins, qui seraient capables de le faire, rarement visitez les eaux peu profondes où vivent ces animaux.

En raison de ce mode de vie, la mobilité du cou de ces animaux n'est plus particulièrement pertinente. Et réduire sa longueur, au contraire, est bénéfique - à la suite d'une telle restructuration, les lamantins ont eu la possibilité de rapprocher leur tête du corps, ce qui a eu un effet positif sur la flottabilité globale du corps (le corps est devenu proche à une forme ovale, et cette forme est la plus bénéfique pour ceux qui planent dans la colonne d'eau).

Comme vous pouvez le voir, chez certaines personnes, à cause de la lenteur, le cou est élargi et chez certains, il est raccourci. Inutile de dire que l'évolution est parfois paradoxale.

vertèbres cervicales- vertèbres cervicales - sept. Leurs longs corps (le plus long - la 2e vertèbre) se raccourcissent progressivement vers l'arrière. Les 3e à 5e vertèbres sont typiques et de structure proche, tandis que les 6e et 7e, et surtout les 2e et 1re, ont leurs propres différences caractéristiques.
La tête et la fosse - vertèbres caput et fossa (Fig. 47-c, m) - sont très prononcées; tête presque hémisphérique. La crête ventrale (n) est fortement développée, à la suite de quoi le corps vertébral acquiert une forme prismatique.
Les processus costaux transverses - processus costotransversarii (b, l) - bifurquent aux extrémités, avec une partie dirigée crânienne (homologue de la côte) et l'autre caudale. À la base des apophyses transverses, il y a un foramen transversal important - foramen transversarium (k), - s'étendant le long des corps vertébraux. La combinaison de ces trous forme le canal intertransversal - canalis transversarius - dans lequel passent les vaisseaux et le nerf. Les processus articulaires sont largement espacés, plats et volumineux. Parmi ceux-ci, les crâniens - processus articulaires craniales (e) - font face aux surfaces articulaires dorso-médianes, et les caudaux - processus articulaires caudales (h) - ventro-latéralement. Les processus articulaires crâniens et caudaux sont reliés les uns aux autres par des crêtes qui, avec les processus costaux transversaux, donnent aux vertèbres cervicales une forme tétraédrique typique. Les arcs neuraux sont fortement développés. Les ouvertures sont petites. Les encoches intervertébrales - incisurae intervertebrales (d) - sont profondes.


Les processus épineux - processus spinosi - ne sont disponibles que sous la forme de pétoncles rugueux faibles (f).
La sixième vertèbre cervicale dans sa forme ressemble étroitement à celles décrites, mais en diffère par une longueur plus courte, un foramen transversal plus large, un processus épineux plus fortement développé et, surtout, une forme spéciale du processus costal transversal, qui a une face ventrale plaque osseuse dirigée reliée à la partie antérieure du processus.
La septième vertèbre cervicale, la plus courte de toutes, a un processus épineux distinct et un processus costal transverse non ramifié. Il n'y a pas d'ouverture transversale.
À l'extrémité caudale du corps, il y a une paire de fosses articulaires pour l'articulation avec les têtes de la première paire de côtes.
La deuxième vertèbre cervicale - epistropheus - epistropheus (Fig. 48-A) - est la plus longue. L'extrémité crânienne de son corps au lieu de la tête a un processus odontoïde semi-cylindrique - dens epistrophei (b). La face arrondie ventrale de ce processus porte la surface articulaire pour la connexion avec le corps de l'atlas. À partir de l'apophyse odontoïde, il s'étend vers l'arrière dans des processus articulaires encochés adjacents, presque segmentés, qui correspondent aux processus articulaires crâniens. Ainsi, un dispositif de rotation de l'atlas est créé.


La surface interne du processus odontoïde est rugueuse et sert de site de fixation du ligament du processus odontoïde. Les processus transverses ne sont pas bifurqués, sont faiblement exprimés et dirigés apicalement vers l'arrière.
Le foramen transverse existe, mais il est de petit diamètre. Au lieu d'une encoche intervertébrale crânienne, il existe un foramen intervertébral indépendant, séparé de l'espace intervertébral par un petit pont osseux. À la place du processus épineux, une crête est fortement développée - crista epistrophei (c), - qui se bifurque en arrière et porte les processus articulaires caudaux - processus articulaires caudales. La crête ventrale est développée.
La première vertèbre cervicale, ou atlas, - atlas (Fig. 49 - A) - représente anneau large, composé d'arcs dorsal et ventral - arcus dorsalis et ventralis (a, 6) ; ce dernier est pourvu sur la surface externe d'un tubercule ventral nettement saillant - tuberculum ventrale - et sur la surface interne d'une surface articulaire interne en forme de fosse pour l'articulation avec le processus odontoïde de la 2ème vertèbre. Cette surface continue vers l'arrière et sur les côtés, sur les ailes de l'atlas, où elle se confond avec les processus articulaires caudaux, qui se situent presque dans le plan segmentaire.
Dans la direction de l'os occipital sur l'atlas, il y a des fosses articulaires crâniennes - foveae articulaires craniales. L'arc dorsal est plus fortement convexe et à l'extérieur au lieu de l'apophyse épineuse, il présente un épaississement rugueux et légèrement perceptible appelé tubercule dorsal - tuberculum dorsale.


Les processus transverses sont extrêmement larges, lamellaires, avec des bords arrondis et légèrement épaissis. Ils portent nom spécial ailes de l'atlas - alae atlantis (c) - et sont dirigées latéralement et légèrement courbées, à la suite de quoi une fosse d'atlas se forme sur chaque aile sur sa surface ventrale, au fond de laquelle mène une ouverture de la fosse alaire du canal rachidien. En arrière, la base de l'aile a une ouverture transversale - foramen transversarium (e), - et à l'avant - une ouverture intervertébrale - foramen intervertebral (d). Il est séparé par une plaque osseuse de l'articulation occipitale-atlantique et sur la surface dorsale se poursuit latéralement dans une courte rainure large, à l'extrémité latérale de laquelle se trouve une ouverture d'aile - foramen alare - menant à la surface ventrale de l'aile ( ré).

cervical chez tous les mammifères se compose de sept vertèbres. Les vertèbres cervicales des mammifères se distinguent par un corps long, une tête sphérique, une fosse profonde de la vertèbre, un processus costal transversal bifurqué (le processus transverse relié au rudiment de la côte), la présence d'un foramen transversal à la base du processus costal transverse, des processus articulaires antérieurs et postérieurs bien définis reliés les uns aux autres, avec des zones articulaires étendues, ce qui assure une plus grande mobilité de cette section de la colonne vertébrale. Les apophyses épineuses sont de petite taille.

Les deux premières vertèbres sont construites différemment des autres vertèbres. La première vertèbre cervicale s'appelle l'atlas, et la seconde s'appelle l'épistrophie, ou axiale.

Atlantique chez les animaux, il a une forme annulaire et deux arcs : supérieur et inférieur. Les processus transverses sont étendus et sont appelés les ailes de l'atlas. À l'extrémité antérieure de l'atlas, il y a des fosses articulaires pour l'articulation avec le crâne, et à l'extrémité postérieure, il y a des surfaces articulaires convexes pour la connexion avec la deuxième vertèbre cervicale. L'atlas comporte une série d'orifices : l'orifice vertébral, qui forme le début du canal rachidien ; aile; intervertébral et transversal pour les vaisseaux et les nerfs.

La deuxième vertèbre cervicale, ou épistrophie chez les animaux, est la plus longue ; sa tête s'est transformée en dent d'épistrophie et un processus épineux massif en crête. Les processus costaux transverses ne sont pas bifurqués.

Chez les bovins, les vertèbres cervicales ont un corps court, un processus épineux bien défini, une tête et une fosse des vertèbres. Atlas est dépourvu de foramen transverse ; l'épistrophie est munie d'une dent semi-cylindrique. Chez les porcs, le corps des vertèbres cervicales est court, les têtes sont plates et la fosse est bien exprimée ; la forme des processus costaux transversaux est lamellaire; le foramen transversal sur l'atlas est situé à l'extrémité postérieure de la vertèbre à côté des surfaces articulaires ; l'épistrophie a un processus odontoïde émoussé, la crête de l'épistrophie est étroite et surélevée en arrière. Chez un cheval, les vertèbres cervicales, à l'exception de la septième, n'ont pas d'apophyses épineuses, leurs corps sont plus longs. Atlas a des foramens intervertébraux, alaires et transversaux; la dent d'épistrophie est convexe d'en bas et plate d'en haut; la crête de l'épistrophie est puissante, bifurque en arrière et porte les processus articulaires postérieurs.

Vertèbre thoracique chez les animaux, ils ont un processus épineux élevé, des fosses costales articulaires antérieures et postérieures, de petits processus transversaux, sur lesquels il y a des facettes pour le tubercule costal et les processus mastoïdiens.

La vertèbre thoracique des bovins se distingue par un foramen intervertébral postérieur au lieu d'une encoche, un processus épineux plat et large. Chez les porcs, une ouverture supplémentaire est située sur la vertèbre thoracique à la base de l'apophyse transverse. Chez le cheval, les vertèbres thoraciques ont un corps prismatique dû à la présence d'une crête ventrale. Les apophyses épineuses aux extrémités libres sont fortement épaissies.

29. La structure des vertèbres lombaires et sacrées.

Les vertèbres lombaires chez les animaux se distinguent par de longs processus costaux transversaux, qui proviennent de la fusion des processus transverses avec les rudiments des côtes, des fosses plates et de la tête, et des processus articulaires bien définis.

Chez les bovins bovins six vertèbres lombaires; les processus articulaires antérieurs sont cannelés, tandis que les postérieurs sont cylindriques. La largeur des apophyses épineuses est supérieure à la hauteur. Le cochon a sept vertèbres lombaires. Les processus articulaires sont construits de la même manière que chez les bovins. Il y a un trou ou une encoche sur le processus costal transverse. Le cheval a six vertèbres lombaires. Processus articulaires avec des surfaces articulaires plates. Sur les deux dernières vertèbres, les apophyses costales transverses portent des surfaces articulaires pour la connexion entre elles et avec le sacrum. La hauteur des apophyses épineuses dépasse la largeur.

vertèbres sacrées fusionné avec le sacrum, qui est l'arc de la cavité pelvienne.

Sur le sacrum chez les animaux, on distingue les ailes (la première paire d'apophyses transverses), les apophyses articulaires antérieures, les parties latérales, les apophyses épineuses, les foramens sacrés supérieurs et inférieurs. Le sacrum est relié à l'os pelvien à l'aide d'ailes.

Chez les bovins, le sacrum est composé de cinq vertèbres. Diffère par la forme quadrangulaire des ailes avec une surface articulaire pour la connexion avec l'os pelvien, des processus articulaires antérieurs rainurés, des processus épineux fusionnés. Chez un porc, le sacrum est composé de quatre vertèbres. Les processus épineux sont absents. Le cheval a cinq (six) vertèbres. Les ailes sont de forme triangulaire avec deux surfaces articulaires, les processus articulaires antérieurs sont plats, les processus épineux ne sont fusionnés qu'à la base.

Vertèbres de la queue étaient pour la plupart réduits, et seuls les premiers d'entre eux ont des éléments inhérents aux vertèbres des autres départements.

Les bovins ont 18 à 20 vertèbres, les porcs en ont 20 à 23 et les chevaux en ont 18.

Toutes les vertèbres forment la colonne vertébrale et les foramens vertébraux forment le canal vertébral, dans lequel se trouve la moelle épinière.

Département de la colonne vertébrale : Cervical– (nombre d'appels) 7

thoracique -13

Lombaire – 6

Sacré – 5

Queue – 18–20

Total – 49–51

Le thorax est formé par les côtes et le sternum. Côtes - os arqués appariés, attachés de manière mobile à droite et à gauche aux vertèbres thoracique colonne vertébrale. Ils sont moins mobiles dans la partie antérieure de la poitrine, où l'omoplate leur est attachée. À cet égard, les lobes antérieurs des poumons sont plus souvent touchés par les maladies pulmonaires. Toutes les côtes forment une poitrine conique assez volumineuse, dans laquelle se trouvent le cœur et les poumons.

Le squelette périphérique, ou squelette des membres, est représenté par 2 membres thoraciques (avant) et 2 pelviens (arrière).

La composition du membre thoracique comprend : une omoplate attachée au corps dans la région des premières côtes ; épaule composée de humérus; avant-bras, représenté par le radius et le cubitus ; main (Fig. 4), composée du poignet (6 os), du métacarpe (2 os fusionnés) et des phalanges des doigts (2 doigts avec 3 phalanges, et la troisième phalange est appelée os du cercueil).

Riz. 4. Squelette d'autopodes (mains) d'une vache :

1 - rayon ; 2 - cubitus; 3 - os du carpe; 4 - os métacarpiens; 5 - phalanges

Le membre pelvien est constitué d'un bassin (Fig. 5), dont chaque moitié est formée par un os innominé, l'ilium est situé au-dessus, les os pubiens et ischiatiques sont en dessous; hanches présentées fémur et la rotule, qui glisse sur le bloc du fémur ; partie inférieure de la jambe, composée du tibia et du péroné ; pied, représenté par le tarse (6 os), le métatarse (2 os fusionnés) et les phalanges des doigts (2 doigts avec 3 phalanges, et la troisième phalange est appelée l'os du cercueil).

Riz. 5. Os ceinture pelvienne(bassin) vaches :

1 - aile ilion; 2 - butte maklokovy; 3 - le corps de l'ilium; 4 - tubercule sacré; 5 - grande encoche sciatique; 6 - cavité articulaire; 7 - épine ischiatique; 8 - branche creuse de l'os pubien; 9 - branche de suture de l'os pubien; 10 - éminence ilio-pubienne ; 11 - branche creuse de l'ischion; 12 - plaque de l'ischion; 13 - tubercule ischiatique; 14 - arc ischiatique; 15 - petite encoche sciatique; 16 - trou verrouillé

Il faut se rappeler que la maturité du squelette vient plus tard que la maturité du corps ou la puberté, et la privation des animaux activité motrice conduit à la naissance de veaux au squelette sous-développé. À période embryonnaire passe croissance rapide squelette périphérique, car après la naissance, les veaux doivent se déplacer indépendamment et atteindre les mamelons de la mère, qui les nourrit debout. Après la naissance, les côtes, la colonne vertébrale, le sternum et os du bassin. L'augmentation de la taille corporelle des bovins se termine à l'âge de 5 à 6 ans. Le processus de vieillissement commence dans le squelette à partir des vertèbres caudales et des dernières côtes. Tout cela affecte la minéralisation des os, ce qui doit être pris en compte lors de l'élaboration du régime alimentaire des animaux pour differentes etapes développement.

Liasses sont des faisceaux de fibres de collagène qui relient les os ou le cartilage les uns aux autres. Ils subissent la même charge de masse corporelle que les os, mais en reliant les os les uns aux autres, les ligaments donnent le tampon nécessaire au squelette, ce qui augmente considérablement la résistance aux charges tombant sur les articulations osseuses en tant que structures de support.

Il existe 2 types de connexions osseuses :

› continue. Ce type de connexion a une grande élasticité, une grande résistance et une mobilité très limitée ;

› type de connexion discontinue (synoviale), ou articulations. Il offre une plus grande amplitude de mouvement et est construit de manière plus complexe. L'articulation a une capsule articulaire, composée de 2 couches de l'extérieur (qui fusionne avec le périoste de l'os) et de l'intérieur (synovial, qui sécrète la synoviale dans la cavité articulaire, grâce à laquelle les os ne se frottent pas les uns contre les autres) . La plupart des articulations, à l'exception de la capsule, sont fixées avec un nombre différent de ligaments. Avec les ruptures et les entorses graves des ligaments, les os sont séparés les uns des autres et une luxation de l'articulation se produit.

Parmi les maladies des organes de l'appareil de mouvement chez les animaux, les plus courantes sont processus pathologiquesà la jonction des os, en particulier les articulations des membres. La pathologie à la jonction des os est dangereuse avec des conséquences telles qu'une perte de mobilité, qui s'accompagne d'une perte de capacité à se déplacer normalement et d'une douleur importante.

Le muscle a propriété importante: il se contracte, provoquant le mouvement (travail dynamique), et fournit le tonus des muscles eux-mêmes, renforçant les articulations à un certain angle de combinaison avec un corps immobile (travail statique), maintenant une certaine posture. Seul le travail (entraînement) des muscles contribue à la croissance de leur masse, à la fois en augmentant le diamètre des fibres musculaires (hypertrophie) et en augmentant leur nombre (hyperplasie).

Il existe 3 types de tissus musculaires selon la localisation des fibres musculaires : lisse (parois vasculaires), strié (muscles squelettiques), strié cardiaque (dans le cœur). Selon la nature de leur activité et le travail effectué, ils se répartissent en flexion et extenseur, adduction et rétraction, blocage (sphincters), rotation, etc.

Le travail de l'appareil musculaire est construit sur le principe de l'antagonisme. Au total, le corps compte jusqu'à 200 à 250 muscles appariés et plusieurs muscles non appariés.

La masse musculaire chez les bovins représente environ 42 à 47 % du poids corporel total. Chaque muscle a une partie de soutien (stroma du tissu conjonctif) et une partie travaillante (parenchyme musculaire). Plus la charge statique exercée par le muscle est élevée, plus le stroma est développé.

Revêtement de peau

Le corps du bovin est recouvert de peau et d'organes poilus, ou de dérivés peau. Leur apparence, la consistance, la température et la sensibilité reflètent l'état du métabolisme et les fonctions d'un certain nombre de systèmes d'organes.

Cuir protège le corps des influences extérieures à travers une variété de terminaisons nerveuses, agit comme un lien récepteur de l'analyseur de peau environnement externe(sensibilité tactile, douleur, température). À travers beaucoup de sueur et glandes sébacées un certain nombre de produits métaboliques sont libérés par la peau ; par la bouche des follicules pileux et des glandes cutanées, la surface de la peau peut absorber une petite quantité de solutions. Les vaisseaux sanguins de la peau peuvent contenir jusqu'à 10 % du sang du corps de l'animal. Diminution et dilatation des vaisseaux sanguins important dans la régulation de la température corporelle. La peau contient des provitamines. La vitamine D se forme sous l'influence de la lumière ultraviolette.

Chez les bovins, la peau représente 3 à 8 % de la masse totale de l'animal. Chez un taureau, la masse de la peau peut être comprise entre 60 et 80 kg, son épaisseur varie de 2 à 6 mm.

Dans la peau recouverte de poils, on distingue les couches suivantes :

› cuticule (épiderme) – couche externe. Il détermine la couleur de la peau et les cellules kératinisées sont exfoliées, éliminant ainsi la saleté, les micro-organismes, etc.. de la surface de la peau.Les poils poussent sur l'épiderme;

› derme (peau proprement dite) formé par :

a) la couche pilaire, qui contient les glandes sébacées et sudoripares, les racines des cheveux dans les follicules pileux, les muscles - élévateurs de cheveux, de nombreux vaisseaux sanguins et lymphatiques et les terminaisons nerveuses ;

b) une couche de maille constituée d'un plexus de collagène et petite quantité fibres élastiques.

base sous-cutanée ( couche sous-cutanée), représentée par du tissu conjonctif et adipeux lâche. Cette couche est attachée au fascia superficiel qui recouvre le corps du bovin (Fig. 6). Il stocke de rechange nutriments sous forme de graisse. peau avec poils et tissu sous-cutané retiré du corps d'un animal s'appelle une peau.

Riz. 6. Schéma de la structure de la peau avec des cheveux (selon Techver):

1 - épiderme; 2 - derme; 3 - couche sous-cutanée; 4 - glandes sébacées; 5 - glandes sudoripares; 6 - tige pilaire; 7 - racine des cheveux; huit - follicule de cheveux; 9 - papille capillaire; 10 - sac à cheveux

Les dérivés de la peau comprennent la sueur, les glandes sébacées, mammaires, les sabots, les miettes, les cornes, les cheveux, le miroir nasolabial.

Glandes sébacées situés à la base de la peau, et leurs conduits s'ouvrent dans la bouche des follicules pileux. Les glandes sébacées sécrètent un secret sébacé qui, en lubrifiant la peau et les cheveux, leur donne douceur et élasticité, les protège de la fragilité et le corps de la pénétration d'humidité.

glandes sudoripares situé dans la couche réticulaire de la peau. Leurs canaux excréteurs s'ouvrent à la surface de l'épiderme, à travers lesquels un secret liquide est libéré - la sueur. La sécrétion de sueur contribue au refroidissement de l'animal, c'est-à-dire que les glandes sudoripares participent à la thermorégulation. Chez les bovins, un grand nombre d'entre eux sont situés sur la tête.

Sein le bétail s'appelle un pis. Il se compose de quatre quartiers, ou lobes, formés par la fusion de deux paires de glandes. À l'intérieur du pis, il y a des alvéoles tapissées de l'intérieur d'un épithélium sécrétoire. Les alvéoles passent dans les canaux galactophores. Ces derniers, fusionnant, forment une citerne à lait, passant dans le canal du mamelon. Chaque lobe de la mamelle a un mamelon pour retirer le lait (Fig. 7). Le pis est recouvert d'une peau élastique sur le dessus. Plus l'animal est productif, plus cette peau est douce et élastique.


Riz. 7. La structure de la glande mammaire d'une vache :

1 - peau; 2 - alvéoles; 3 - conduits de lait; 4 - tank à lait; 5 - canal de mamelon

Sabots- il s'agit d'un bout cutané dur de la troisième phalange des doigts (3 et 4) des artiodactyles. Il est représenté par une zone cutanée dont l'épiderme forme à certains endroits du sabot des couches cornées de structure et de consistance diverses. Selon la localisation et la nature de la couche cornée produite sur le sabot, on distingue 4 parties : bordure, rebord, paroi et sole (Fig. 8).


Riz. 8. La structure du sabot :

une frontière; b - fouetter; c - mur; d - sole: 1 - épiderme; 2 - la base de la peau; 3 - couche sous-cutanée; 4 - tendon de l'extenseur digital commun ; 5 - couche sous-cutanée de la frontière; 6 - base de la peau de la bordure; 7 - épiderme de la frontière; 8 - épiderme de la corolle; 9 - glaçure murale ; 10 - klaxon tubulaire; 11 - corne de feuille; 12 - couche foliaire de la base de la peau; 13 - ligne blanche; 14 - épiderme de la semelle; 15 - la base de la peau de la semelle; 16 - périoste; 17 - épiderme de la mie digitale; 18 - la base de la peau de la mie; 19 - épiderme de l'oreiller à miettes; 20 - la base de la peau de l'oreiller de la mie; 21 - couche sous-cutanée de l'oreiller à miettes

Les miettes- Ce sont les parties d'appui des membres. Ils sont riches en terminaisons nerveuses, grâce auxquelles ils jouent le rôle d'organe du toucher. Chez les bovins, il ne restait que des miettes numériques modifiées, qui devenaient principalement des amortisseurs pour les capsules de corne du sabot.

Cornes- Ce sont des formations solides dans la tête du bétail, situées sur les processus cornés des os frontaux. A l'extérieur, ils sont recouverts d'une capsule cornée formée par l'épiderme de la corne. La croissance de la corne dépend du métabolisme de tout l'organisme, qui se traduit par l'apparition d'anneaux. Les modifications du métabolisme pendant la grossesse retardent la croissance de la corne.

L'arrêt de la croissance de deux rudiments de cornes chez les jeunes animaux est réalisé par cautérisation ou leur excision. Pour décorner les animaux adultes, il est nécessaire de comprimer la cere ou le bord de la corne (corne molle à la limite de la base de la corne avec la peau) avec des anneaux en caoutchouc, ce qui aide à arrêter l'apport sanguin et l'innervation de la corne, conduisant à sa nécrose .

Cheveux. Le corps entier du bétail est recouvert de laine. Ces animaux peuvent avoir jusqu'à 2500 poils ou plus par 1 cm2 de peau. Les cheveux sont un filament en forme de fuseau d'épithélium stratifié kératinisé et kératinisé. La partie des cheveux qui s'élève au-dessus de la surface de la peau s'appelle le noyau, qui se trouve à l'intérieur de la peau - la racine, qui est entourée de capillaires sanguins. La racine passe dans le bulbe et à l'intérieur du bulbe se trouve la papille du cheveu. Chaque cheveu possède ses propres muscles qui lui permettent de se lisser, ainsi que des glandes sébacées.

Selon la structure, on distingue 4 principaux types de poils : garde (poils tégumentaires courts du corps et cheveux longs au bout de la queue), duveteux (poils autour et recouverts par les poils de garde), transitionnels, vibrisses ou cheveux sensibles(poils sur la peau autour des lèvres, des narines, du menton et des paupières).

Chez les bovins, comme chez les autres animaux, il y a un changement dans la couverture corporelle ou la mue. Dans ce cas, le poil ou le pelage est totalement ou partiellement remplacé (sauf pour les poils tactiles). Lors de la mue, la peau s'épaissit, se relâche et la couche cornée de l'épiderme se renouvelle souvent. Distinguer la mue physiologique de la mue pathologique. Le changement physiologique du pelage est divisé en 3 types : lié à l'âge, saisonnier et compensatoire.

Système nerveux

L'unité structurelle et fonctionnelle du système nerveux est la cellule nerveuse. neurocytaire- avec les gliocytes. Ces derniers habillent les cellules nerveuses et leur fournissent un soutien trophique et fonction barrière. Les cellules nerveuses ont plusieurs processus - arborescence sensible dendrites, qui conduisent au corps du neurone l'excitation qui se produit au niveau de leur terminaison nerveuse sensible située dans les organes, et un moteur axone par lequel un influx nerveux est transmis d'un neurone à un organe actif ou à un autre neurone. Les neurones entrent en contact les uns avec les autres en utilisant les extrémités des processus et forment des circuits réflexes à travers lesquels les impulsions nerveuses sont transmises (propagées).

Les processus des cellules nerveuses avec les cellules neurogliales forment fibres nerveuses. Ces fibres du cerveau et de la moelle épinière constituent la majeure partie de la substance blanche. À partir des processus des cellules nerveuses, des faisceaux se forment, à partir d'un groupe de faisceaux vêtus d'une gaine commune, nerfs sous la forme de formations cordiformes.

Anatomiquement, le système nerveux est divisé en central, comprenant le cerveau et la moelle épinière avec les ganglions spinaux, et périphérique, constitué de nerfs crâniens et spinaux reliant le système nerveux central aux récepteurs et à l'appareil effecteur. divers organes. Cela comprend les nerfs des muscles squelettiques et de la peau (la partie somatique du système nerveux), ainsi que les vaisseaux (la partie parasympathique). Ces deux dernières parties sont unies par le concept de "système nerveux autonome ou autonome".

Cerveau- c'est partie de tête partie centrale du système nerveux, située dans la cavité crânienne. Le cerveau est constitué de 2 hémisphères séparés par un sillon. Les hémisphères ont des circonvolutions et sont recouverts d'une substance corticale, ou écorce.

Les sections suivantes sont distinguées dans le cerveau: cerveau, télencéphale (cerveau et manteau olfactif), diencéphale (tubercules optiques (thalamus), épithalamus (épithalamus), hypothalamus (hypothalamus), péritubérosité (métathalamus), mésencéphale (pédoncules cérébraux et quadrigemina), cerveau rhomboïde, cerveau postérieur (cervelet et pons) et medulla oblongata.

Le cerveau est habillé de 3 coquilles : dure, arachnoïdienne et molle. Entre les membranes dures et arachnoïdiennes, il y a un espace sous-dural rempli de liquide céphalo-rachidien (son écoulement est possible dans le système veineux et dans les organes de circulation lymphatique), et entre l'arachnoïde et les coquilles molles, il y a un espace sous-arachnoïdien. Le cerveau est composé de matière blanche et grise. La matière grise qu'il contient est située à la périphérie du cortex cérébral et la matière blanche est au centre.

Le cerveau est la partie la plus élevée du système nerveux, qui contrôle l'activité de tout l'organisme, unit et coordonne les fonctions de tous les organes et systèmes internes. En pathologie (traumatisme, tumeur, inflammation), il y a une violation des fonctions de tout le cerveau.

La masse absolue du cerveau des bovins varie largement de 410 à 550 g, et la masse relative est inversement proportionnelle à la masse de l'animal et est de 1/600-1/770.

Moelle épinière Il fait partie de la partie centrale du système nerveux. C'est un brin de tissu cérébral avec des restes de la cavité cérébrale. La moelle épinière est située dans le canal rachidien et part du bulbe rachidien et se termine dans la région de la 7ème vertèbre lombaire. La moelle épinière est conditionnellement subdivisée sans limites visibles dans les régions cervicale, thoracique et lombo-sacrée, constituées de moelle grise et blanche. Dans la matière grise, il existe un certain nombre de centres nerveux somatiques qui réalisent divers réflexes inconditionnés, par exemple, au niveau des segments lombaires, il existe des centres qui innervent les membres pelviens et la paroi abdominale. La matière grise est située au centre moelle épinière et en coupe il ressemble à la lettre "H", et la substance blanche est située autour du gris.

La moelle épinière est recouverte de trois membranes: dure, arachnoïdienne et molle, entre lesquelles se trouvent des espaces remplis de liquide céphalo-rachidien.

Chez les bovins, la longueur de la moelle épinière est en moyenne de 160 à 180 cm et la masse de la moelle épinière est de 220 à 260 g, soit en moyenne 47% de la masse du cerveau.

Système nerveux périphérique- une partie topographiquement distinguée d'un système nerveux unique. Cette section est située à l'extérieur du cerveau et de la moelle épinière. Il comprend les nerfs crâniens et rachidiens avec leurs racines, ainsi que les plexus, les ganglions et les terminaisons nerveuses enchâssées dans les organes et les tissus. Ainsi, 31 paires de nerfs périphériques partent de la moelle épinière et 12 paires du cerveau.

Dans le système nerveux périphérique, il est d'usage de distinguer 3 parties - somatique (centres de connexion avec les muscles squelettiques), sympathique (associée aux muscles lisses des vaisseaux du corps et des organes internes), viscérale ou parasympathique (associée aux muscles lisses et glandes des organes internes) et trophique (tissu conjonctif innervant).

système nerveux autonome a des centres spéciaux dans la moelle épinière et le cerveau, ainsi qu'un certain nombre de nœuds nerveux situés à l'extérieur de la moelle épinière et du cerveau. Cette partie du système nerveux est divisée en :

› sympathique (innervation des muscles lisses des vaisseaux sanguins, des organes internes, des glandes), dont les centres sont situés dans la région thoraco-lombaire de la moelle épinière ;

› parasympathique (innervation de la pupille, des glandes salivaires et lacrymales, des organes respiratoires, ainsi que des organes situés dans la cavité pelvienne), dont les centres sont situés dans le cerveau.

Une caractéristique de ces 2 parties est la nature antagoniste en leur fournissant des organes internes, c'est-à-dire que là où le système nerveux sympathique agit comme excitateur, le parasympathique a un effet dépresseur.

Le système nerveux central et le cortex cérébral régulent l'ensemble de activité nerveuse grâce aux réflexes. Il existe des réactions génétiquement fixées du système nerveux central aux stimuli externes et internes - nourriture, sexuel, défensif, orientation, réaction de succion chez les nouveau-nés, apparition de salive à la vue de la nourriture. Ces réactions sont appelées réflexes innés ou inconditionnés. Ils sont fournis par l'activité du cerveau, de la tige de la moelle épinière et du système nerveux autonome. Réflexes conditionnés- les réactions adaptatives individuelles acquises des animaux, résultant de la formation d'une connexion temporaire entre le stimulus et l'acte réflexe inconditionnel. Un exemple de tels réflexes est la traite des vaches dans certaine heure. En cas de changement d'horloge, les rendements laitiers peuvent diminuer.