Daniel Goleman - Intelligence émotionnelle. Daniel Goleman "Intelligence émotionnelle"

03.04.2019

Chaque semaine, H&F lit un livre d'affaires et en sélectionne des passages intéressants. Cette fois, nous avons lu un livre du psychologue américain Daniel Goleman, consacré au problème de l'utilisation de l'intelligence émotionnelle dans les affaires. Dans un ouvrage de 500 pages, Goleman prouve que haute intelligence et les compétences professionnelles ne suffisent pas pour être un vrai bon leader. Pour ce faire, vous avez également besoin d'intelligence émotionnelle, qui vous aide à écouter votre voix intérieure. Nous avons sélectionné plusieurs conseils utiles sur la façon de le développer.

Intelligence émotionnelle détermine dans quelle mesure nous sommes capables d'acquérir des compétences pratiques, qui reposent sur cinq éléments : conscience de soi, motivation, autorégulation, empathie Et l'art d'entretenir des relations. Notre compétence émotionnelle montre à quel point nous avons converti ce potentiel en capacités nécessaires au travail. Par exemple, la capacité à bien servir les clients est une compétence émotionnelle basée sur l'empathie. De la même manière, la fiabilité est une compétence basée sur l'autorégulation, c'est-à-dire la capacité à gérer pleinement ses pulsions et ses émotions.

Surtout rôle important la compétence émotionnelle joue dans le leadership - une qualité dont l'essence est la capacité d'amener les autres à faire leur travail plus efficacement. L'incapacité des dirigeants à maintenir les relations interpersonnelles réduit la productivité de tous les membres du groupe. Elle conduit à une perte de temps, crée une atmosphère conflictuelle, sape la motivation et l'engagement au travail, provoque l'hostilité et l'indifférence.

Une mesure de la force ou de la faiblesse de la compétence émotionnelle d'un leader est le degré de capacité à maximiser les talents des personnes qu'il dirige. Maîtriser la situation associée à la manifestation des émotions nécessite la capacité de résoudre les conflits: la capacité d'inspirer rapidement la confiance, de parvenir à une compréhension mutuelle, d'écouter attentivement, de convaincre de manière convaincante et de persuader l'interlocuteur d'accepter des conseils. Vous avez besoin de capacités telles que la conscience de soi, la compréhension du point de vue des autres, le sentiment de présence. Et puis à la table des négociations, vous serez exactement la personne à qui tout le monde est prêt à faire confiance.

Inspirez-vous des meilleurs

Il existe des différences claires entre les leaders qui réussissent et ceux qui échouent.

maîtrise de soi: les insolvables ne géraient pas bien les situations difficiles, succombaient facilement aux sautes d'humeur et étaient sujets aux accès de colère. Les plus chanceux, au contraire, étaient en parfait contrôle d'eux-mêmes sous n'importe quel stress, restant calmes, sûrs d'eux et, de plus, fiables dans les moments les plus critiques.

obligatoire: un groupe d'insolvables a réagi à la critique ou à l'échec en se mettant sur la défensive, en commençant à nier, à sortir ou à blâmer les autres. Les gagnants ont pris leurs responsabilités, ont reconnu leurs propres erreurs et échecs et ont pris des mesures pour résoudre les problèmes. Ils sont toujours allés de l'avant, sans s'attarder sur leurs erreurs.

Fiabilité: Les perdants ont tendance à être trop ambitieux et à ne pas hésiter à avancer aux dépens des autres. Les plus chanceux se distinguaient par une honnêteté exceptionnelle, montraient une préoccupation vigilante pour les besoins de leurs subordonnés et collègues et assumaient avec diligence l'accomplissement d'une tâche urgente. De plus, ils ont donné à tout cela une nette préférence, au lieu d'impressionner leur patron de quelque manière que ce soit.

compétences sociales: Les perdants manquaient d'empathie et de sensibilité, ils étaient donc plus susceptibles d'être durs ou sans cérémonie, instillant la peur chez les subordonnés. Et s'ils savaient, s'il le fallait, séduire des interlocuteurs, se souciant des affaires d'autrui, il était évident que le charme n'était pour eux qu'un moyen de manipuler les autres. C'était une chance de ne pas prendre d'empathie et de sensibilité, ils ont fait preuve de tact et d'attention, se plongeant dans les affaires des autres, qu'ils soient patrons ou subordonnés.

Faire des connexions et l'utilisation de l'altérité des gens comme moyen d'atteindre une fin : l'insensibilité et le comportement manipulateur d'un groupe d'inadaptés se sont transformés en une incapacité à créer un système fiable de relations de coopération mutuellement bénéfique. Les personnes chanceuses, comprenant mieux la valeur de l'altérité, sont capables de s'entendre avec une grande variété de personnes.

Développez votre intuition

Les responsables des départements de crédit doivent anticiper détérioration possible cas, même si les chiffres sont toujours dans un ordre parfait. Les administrateurs doivent décider à l'avance s'ils Nouveaux produits le temps et l'argent nécessaires pour le développer.

Les patrons doivent être capables d'adopter une approche équilibrée à la question de savoir lequel des candidats à un poste particulier, en fonction de leur caractère, s'intégrera le mieux dans groupe de travail. Ces types de situations exigent la capacité d'inclure dans le processus de prise de décision un sens intuitif à la recherche d'une réponse à la question de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas.

Les leaders qui réussissent étaient honnêtes et soucieux des besoins de leurs subordonnés et collègues.

L'intuition et l'intuition témoignent de la capacité à percevoir les signaux émanant de l'entrepôt interne de la mémoire émotionnelle - la propre source de sagesse et de prudence d'une personne. Cette capacité est la véritable essence de la conscience de soi. La conscience émotionnelle commence par s'adapter au flux de sentiments qui est constamment présent en chacun de nous. À partir de ce moment, nous reconnaissons la capacité de ces émotions à façonner ce que nous percevons, ce à quoi nous pensons et ce que nous faisons.

Cette prise de conscience nous aide à comprendre que nos sentiments affectent ceux avec qui nous traitons. Il devient clair pour les conseillers financiers que leurs propres émotions dans leurs relations avec les clients peuvent leur être transmises, conduisant à un résultat meilleur ou pire.

Reporter les choses

Nos sentiments sont toujours avec nous, mais nous les écoutons à peine. En règle générale, nous ne prenons conscience de nos émotions que lorsqu'elles s'accumulent et deviennent finalement incontrôlables. Mais si nous sommes attentifs, nous pouvons les ressentir à des niveaux plus subtils bien avant qu'ils ne se manifestent avec une telle force.

Les émotions ont leur propre programme et horaire. Mais dans notre vie trépidante, il n'y a pas de place pour eux, pas de temps d'antenne - et donc ils entrent dans la clandestinité. Toute cette intense activité psychique-mentale étouffe les plus calmes voix intérieure qui propose de se laisser guider par des ressources confiance intérieure capable de nous maintenir à flot dans l'océan de la vie.

Mais la conscience de soi peut être cultivée. Edward McCracken, ancien PDG de Silicon Graphics, a déclaré : « Dans notre industrie, il arrive souvent que nous n'ayons pas le temps de réfléchir. Vous devez faire tout le travail préliminaire, puis vous devez vous fier à l'intuition, ne permettant pas à l'esprit d'interférer dans ce processus. Comment McCracken a-t-il réussi à apprendre à utiliser son intuition ? Il s'est adonné à la méditation sur ce quotidien pendant 10 ans.

Son approche peut être qualifiée de manière séculaire d'entendre votre propre voix intérieure - profondément cachée, à peine perceptible : arrêtez de « ne rien faire ». Le « ne rien faire » utile n'est pas une banale occasion d'échapper au travail. Il s'agit d'une capacité précieuse pour arrêter de perdre du temps en le perdant, par exemple, en s'asseyant devant la télévision ou, pire encore, en faisant quelque chose avec l'accompagnement d'une télévision en état de marche. Il est simplement nécessaire de mettre de côté pour le moment tous les autres types d'activités intentionnelles et de faire ce qui ouvrira notre conscience à une perception plus profonde et plus calme.

Apprendre à s'adapter

De nombreux managers ont du mal à s'adapter à la nouvelle tendance - la dispersion des responsabilités et du processus décisionnel pour l'ensemble de l'organisation. Donc, s'il y a une compétence recherchée de nos jours, c'est bien l'adaptabilité.

Les champions dans ce domaine aiment le changement et l'innovation. Ils sont réceptifs aux nouvelles informations et peuvent rejeter les vieilles idées, s'adaptant ainsi à leur façon de procéder. Ils supportent bien le sentiment d'anxiété que tout ce qui est nouveau ou inconnu provoque souvent, et ils sont prêts à prendre des risques en adoptant de nouvelles méthodes d'activité.

L'adaptabilité nécessite de la flexibilité pour pouvoir prendre en compte points différents voir sur cette situation. Et la flexibilité, à son tour, est directement liée à la force émotionnelle, c'est-à-dire à la capacité de se sentir à l'aise face à l'incertitude et de rester calme face aux surprises. Une autre compétence qui sous-tend l'adaptabilité est la confiance en soi, et cette conviction aide une personne à reconfigurer rapidement ses réponses, en jetant tout inconditionnellement dans des situations où la réalité change.

N'ayez pas peur de l'aventure

Le stimulus émotionnel de l'innovateur à l'action réside dans le désir de trouver du plaisir dans la nouveauté. Les personnes dotées d'une telle dextérité professionnelle sont capables d'identifier rapidement les tâches clés et de simplifier des problèmes qui semblent parfois extrêmement complexes. Ils sont capables de trouver des connexions et des modèles originaux auxquels les autres ne prêtent généralement pas attention.

Un manque de cette compétence peut signifier plus qu'un simple manque d'imagination. Les gens qui ne se sentent pas à l'aise avec le risque se transforment en critiques et en négateurs. Prudents et défensifs, ils peuvent constamment ridiculiser ou saper les idées de pointe.

dans l'entreprise privée, trop de retenue laisse présager l'échec

L'esprit créatif est par nature légèrement indiscipliné. Il existe une tension naturelle entre la maîtrise de soi organisée et la volonté d'innover. Pas vraiment Des gens créatifs ils ne contrôlaient pas du tout les émotions ... Non, il serait plus correct de dire qu'ils succombent volontiers à une variété d'impulsions et accomplissent plus d'actes que les natures moins enclines à l'aventurisme. Après tout, c'est ce qui crée de nouvelles opportunités. La maîtrise de soi dans le sens de suivre les règles est de bon augure pour les grandes organisations, en particulier celles qui privilégient une approche bureaucratique de bonne exécution responsabilités. Mais dans le domaine de l'entreprise privée ou dans métiers créatifs comme la publicité, trop de retenue laisse présager l'échec.

Développer la compétence de présence émotionnelle

Étant émotionnellement présents au travail, les gens sont pleins d'attention et complètement absorbés par leur travail - et donc ils travaillent sans ménager leurs efforts. Ils réalisent pleinement leur idées créatives, énergie et intuitions pour le bien commun. L'entourage les perçoit comme des personnes disponibles au dialogue et passionnées par leur travail.

Position opposée - absence psychologique- n'est que trop connu dans l'exemple de ces personnes qui font leur travail routinier machinalement, avec un ennui évident ou à part. Dans un certain sens, ils ne se sont peut-être pas retrouvés dans leur profession.

La présence exige qu'une personne ne soit "pas frappée d'incapacité par l'anxiété, qu'elle soit ouverte et non fermée aux autres", a expliqué William Kahn, psychologue au Département de gestion de l'Université de Boston. Une telle présence est attribut principal flux d'inspiration : pleine attention ou immersion dans la tâche à accomplir.

Au contraire, les ennemis de la présence (et du flux d'inspiration) sont deux du même type de maladie - l'apathie et l'anxiété. Étant pleinement présent dans telle ou telle situation, nous sommes plus à l'écoute des gens qui nous entourent et de la demande du moment, et donc nous nous adaptons facilement à ces exigences, autrement dit, nous entrons dans le courant. Nous pouvons être prévenants, amusants ou autocritiques, en utilisant librement toute capacité ou compétence dont nous avons besoin en ce moment.

Le nom de Daniel Goleman est généralement associé à la critique de la vision traditionnelle du QI (quotient intellectuel). Il a résumé la recherche sur le fonctionnement du cerveau et l'a utilisée pour promouvoir et populariser le concept d'intelligence émotionnelle (IE).

Dans Emotional Intelligence at Work (1998), Daniel Goleman définit l'intelligence émotionnelle comme la capacité à comprendre ses propres sentiments et ceux des autres, à se motiver et à gérer ses émotions dans ses relations avec soi-même et avec les autres.

Daniel Goleman est né en 1946. Il est diplômé de Harvard et y a obtenu son doctorat en psychologie. Son best-seller Emotional Intelligence (ACT, 2008) est publié en 1995, suivi en 1998 par Emotional Intelligence at Work. Goleman aussi longue duréeécrit des articles sur la psychologie pour New York fois.

Il est actuellement président d'Emotional Intelligence Services à Sudbury, Massachusetts, qui, en alliance avec le Hay Group, propose des cours sur le développement et l'évaluation de l'intelligence émotionnelle. Daniel Goleman est coprésident de l'Emotional Intelligence Research Society à l'Université Rutgers. L'intérêt de Goleman pour l'IE découle de la prise de conscience qu'un QI élevé n'est pas état requis succès dans la vie.

Daniel Goleman souligne la relation entre le sens des affaires et l'IE. Dans le deuxième travail, il a identifié 25 compétences ou traits d'IE comportement externe et analysé comment l'IE influence le succès et l'échec.

Idées clés par Daniel Goleman

L'intelligence émotionnelle et le cerveau. Dans Emotional Intelligence, Goleman parle des implications de l'évolution du cerveau sur nos sentiments et nos comportements. Il décrit comment, au cours d'une évolution de plusieurs millions d'années, cerveau humain trois domaines principaux se sont développés.

tronc cérébral- situé à la base du cerveau et est une continuation moelle épinière. Régule fonctions physiologiques et les réactions instinctives. La partie la plus primitive du cerveau.
hippocampe- développé plus tard que le tronc cérébral et est légèrement supérieur. Contient l'amygdale, qui a été décrite par Joseph LeDoux dans les années 1980. Il est responsable de réactions émotionnelles pour des informations visuelles et autres. Dans certaines circonstances, l'amygdale est capable de "capturer" littéralement le cerveau, prenant en charge les réactions d'une personne avant qu'elle n'ait le temps de penser quelque chose, et la fait réagir immédiatement. Les mammifères ou les humains dont l'amygdale a été retirée n'éprouvent aucune sensation. Il catalyse des actions impulsives qui peuvent dominer pensée rationnelle et la capacité de raisonner solidement.
Nouveau cortex (néocortex)- une grande région supérieure bien développée du cerveau, qui couvre les centres de la pensée, de la mémoire et de la parole.

Au cours de l'évolution, les émotions et les capacités de réflexion - les deux principales fonctions du cerveau responsables du comportement - sont devenues différentes zones. De plus, les centres émotionnels reçoivent des informations plus tôt que les centres de pensée et provoqueront une réaction très rapide et dans certaines situations forte. Alors les résultats pour une personne peuvent être catastrophiques.

Tant que nous ne sommes pas conscients de la situation et que nous contrôlons nos sentiments, nous pouvons autoriser des réponses émotionnelles inappropriées qui bloquent l'examen d'autres possibilités. Mais les émotions ont aussi leur propre "sagesse" que nous devons apprendre à utiliser ; surtout pour l'intuition.

Lorsque les gens rencontrent des stimuli qui provoquent une peur, une colère ou un désespoir intenses, par exemple, la première impulsion vient de l'amygdale. Jusqu'à ce que l'intellect entre en action, le cerveau passe en mode de survie, stimulant des réponses instinctives qui peuvent ou non être correctes.

Aujourd'hui, nous n'avons guère besoin de nous battre pour survivre ou d'éviter les dangers auxquels l'homme primitif était confronté. Mais certaines réactions instinctives sont utiles dans certaines circonstances ; par conséquent, nous devons comprendre que la réaction primitive dans le centre émotionnel précède l'évaluation et la réaction rationnelles. L'intelligence émotionnelle suppose que nous la comprenions et sachions l'utiliser, ainsi que contrôler nos réactions.

Structure de l'IE. Pour décrire le fonctionnement de l'IE, le scientifique a proposé un système de cinq éléments : l'introspection, l'autorégulation, la motivation, l'empathie et les compétences sociales. Chacun de ces éléments possède certaines caractéristiques.

Introspection- comprendre comment vos émotions affectent le comportement ; orientation vers ses propres valeurs lors de la prise de décisions; évaluation de ses propres forces et faiblesses et de sa capacité à apprendre de l'expérience (auto-évaluation); confiance en vous et en vos capacités, vos valeurs et vos objectifs.
Autorégulation- gestion de l'humeur; contrôle du stress, positivité et détermination; calme et capacité à penser rationnellement sous pression; possession d'émotions; fiabilité et maîtrise de soi.
Motivation- la capacité d'apprécier la résolution de problèmes; rechercher la réussite; responsabilité; initiative; optimisme; préférences personnelles lors du choix des objectifs.
Empathie- la capacité à adopter un point de vue différent ; ouverture et honnêteté; s'éloigner des stéréotypes sur les autres; connaissance de la culture.
compétences sociales- les compétences d'influence, par exemple, la capacité de persuader ; capacité à communiquer, y compris avec des collègues; capacité d'écoute, de coopération, de résolution de conflits ; la capacité d'inspirer et de diriger; la capacité d'initier et de gérer le changement; la capacité de comprendre les sentiments des autres.

Daniel Goleman soutient que les personnes présentant ces caractéristiques, avec plus probable réussir à postes de direction. A titre d'exemple, il cite des données de sources variées, qui confirment que les top managers avec plus haut niveau L'assurance-emploi fonctionne mieux. Et il décrit plusieurs situations cocasses illustrant la manifestation de l'IE en milieu de travail.

Questionnaire sur les compétences émotionnelles. Daniel Goleman pense que l'IE peut être développée. Pour son évaluation et son développement, en collaboration avec le Hay Group, il a élaboré un questionnaire sur les compétences émotionnelles. Il réduit les cinq composantes originales de l'assurance-emploi à quatre.

#1 Introspection :

entente propres sentiments et leur signification ;
une vision réaliste de leurs avantages et inconvénients ;
confiance en vous et en vos capacités.

#2 Calme :

contrôle des émotions;
honnêteté et fiabilité;
flexibilité et dévouement.

#3 Compétences sociales :

l'empathie, la capacité de percevoir les pensées et le point de vue d'autrui ;
comprendre et ressentir la dynamique de groupe et les relations interpersonnelles;
concentrez-vous sur les besoins des autres, surtout en ce qui concerne le client.

#4 Compétences sociales :

aider les autres dans leur développement personnel;
la capacité d'influencer les gens;
excellentes compétences en communication interpersonnelle;
la capacité de changer de style de gestion ;
la capacité de résoudre les différends et les désaccords ;
la capacité de renforcer et d'établir des relations;
compétences de travail en groupe.

Styles de leadership. Avec Hay/McBer, Daniel Goleman a également exploré les styles de leadership. Il a présenté les résultats de ses recherches en 2000 dans la Harvard Business Review. Sur la base des réponses de 3781 dirigeants, le scientifique est arrivé à la conclusion que les dirigeants reçoivent meilleurs résultats en utilisant une combinaison de six styles de gestion, chacun avec traits de caractère et fait référence aux diverses composantes de l'assurance-emploi.

Les leaders persuasifs exigent une obéissance constante. Ils sont motivés, initient le changement et aspirent au succès.
Les leaders faisant autorité inspirent les gens à lutter pour un objectif. Ils initient le changement et ont des compétences d'empathie.
Les leaders coopérants établissent des relations. Ils ont d'excellentes capacités d'empathie et de communication.
Les dirigeants démocrates encouragent activement le groupe à participer à la prise de décision. Excellents communicateurs, auditeurs et négociateurs.
Les leaders dynamiques établissent des normes élevées. Initiative, motivé, en quête de réussite.
Les leaders de l'apprentissage élargissent et développent les capacités du personnel. Bons auditeurs, communicateurs efficaces et motivateurs.

Les chercheurs pensent que les six styles de leadership présentés sont bons pour situations différentes et affectent directement l'atmosphère de travail de l'organisation, qui, à son tour, détermine son résultat financier.

La suggestion que le succès dépend en grande partie des compétences en communication n'est pas nouvelle; par conséquent, Daniel Goleman a souvent été critiqué pour avoir présenté des idées bien connues avec une nouvelle sauce. Goleman lui-même ne cache pas l'origine de ses idées et l'avoue lorsqu'il se réfère au travail de ses collègues. En 2001, Charles Woodruff a analysé le concept d'IE de Goleman et a résumé :

Daniel Goleman se contredit lorsqu'il écrit que l'IE est inhérente à chacun et conférée par la nature, tout en affirmant que cette capacité peut être développée ;
la mesure de l'IE basée sur un questionnaire ne peut être qualifiée de suffisante, notamment en termes de fiabilité ;
la manifestation de l'IE ou des compétences proposées par Goleman, telles que la confiance en soi et le leadership, ne sont en aucun cas nouvelles et sont des facteurs de haut rendement étudiés depuis longtemps.

Aussi justifiée que soit la critique, Daniel Goleman a sans aucun doute grandement enrichi la théorie du management en matière d'IE. Il a utilisé plusieurs jolis idées complexes liés au comportement humain et à l'évolution biologique et les a traduits sous une forme plus simple et compréhensible.

En conséquence, de nombreuses personnes ont adopté son principe clé : nous pouvons utiliser l'intelligence pour mieux gérer propres émotions et appliquer l'intuition émotionnelle. D'accord, une théorie très utile pour la vie et le travail.

Selon Wikipedia, il s'agit de la capacité d'une personne à reconnaître les émotions, à comprendre les intentions, les motivations et les désirs des autres et les leurs, ainsi que la capacité à gérer ses émotions et les émotions des autres afin de résoudre des problèmes pratiques. .

L'intelligence émotionnelle (EQ ou EI) est un terme inventé par deux chercheurs, Peter Salava et John Mayer, et popularisé par Daniel Goleman dans son livre de 1996 du même nom.

Le livre se compose de cinq parties, seize chapitres et six annexes à la fin. Considérez chaque partie séparément, en vous concentrant sur la plus intéressante.

Partie un. cerveau émotionnel

En nous, d'une manière étonnante, deux esprits coexistent - rationnel et émotionnel. L'esprit rationnel est un instrument de perspicacité dont nous sommes capables d'être conscients. Il est riche en pensées, plus visible dans son résultat sous forme de connaissances, reflète la capacité de l'esprit à réfléchir et à réfléchir.

L'esprit émotionnel est un autre système cognitif, puissant et impulsif, parfois illogique.

Un tel mécanisme de cognition s'est probablement développé au cours de milliards d'années d'évolution. Les émotions et l'intuition contrôlaient notre réaction instantanée dans des situations où nous étions en danger de mort. Alors que nous avions besoin d'une pause de réflexion afin de comprendre ce que nous voulons accomplir dans la vie.

Idéalement, il devrait y avoir un équilibre entre le rationnel et l'émotionnel, où les émotions nous nourrissent et nous inspirent à agir avec l'esprit rationnel. A l'inverse, l'esprit rationnel ennoblit et dans certains cas interdit la manifestation des émotions.

Toutes les passions humaines sont, en fait, sous le contrôle de l'amygdale (amygdale). C'est un grand spécialiste des émotions. Si le travail de l'amygdale est déconnecté du reste du cerveau, cela se manifeste par une incapacité frappante à évaluer la signification émotionnelle des événements ; ce phénomène est parfois appelé « cécité affective ou émotionnelle ».

Ainsi, dans un état de passion, une personne commet des actes à la fois terribles et insensés. Il peut blesser un autre, ou, sans hésiter, se jeter à l'eau ou dans une maison en flammes pour sauver quelqu'un qu'il ne connaît même pas. L'amygdale peut nous faire passer à l'action, tandis que le néocortex légèrement plus lent mais plus conscient ne fait que "déplier" son plan de réponse finement conçu.

On peut dire que la tâche principale personne raisonnable- faire des amis l'amygdale et le néocortex. Il convient d'arrêter de temps en temps cette confrontation entre le ressenti et la pensée, le cœur et la tête.

Prenons, par exemple, la capacité des émotions à perturber le processus de réflexion. Il existe une chose telle que la "mémoire de travail" - la quantité d'attention qui vous permet de conserver les données nécessaires pour résoudre un problème. Il peut s'agir de tâches de réflexion logique lors d'un examen ou d'une longue discussion. Le cortex préfrontal en est responsable. Cependant, des émotions fortes telles que l'anxiété et la colère peuvent créer des interférences neuronales qui affectent négativement la mémoire de travail. C'est pourquoi nous ne pouvons absolument pas penser pendant de tels affects.

Deuxième partie. La nature de l'intelligence émotionnelle

C'est la partie la plus grande et la plus importante du livre, dans laquelle Goleman offre la plupart de ses idées et de ses précieuses observations, nous allons donc nous y attarder plus en détail.

Il est impossible de prédire avec précision le succès dans la vie d'un étudiant avec un quotient intellectuel (QI) élevé. Bien sûr, une connexion existe, mais elle ne garantit rien.

D'autres caractéristiques ne sont pas moins importantes, pour la plupart, il s'agit de l'intelligence émotionnelle. Il se compose de nombreuses compétences, par exemple :

Savoir contenir ses impulsions, malgré les échecs et les déboires.
Avoir la capacité de développer sa motivation "à l'improviste".
Apprenez à retarder l'obtention d'une gratification instantanée.
Efforcez-vous constamment d'atteindre l'objectif.
Ne laissez pas la souffrance vous priver de la possibilité de penser.
Contrôlez votre humeur.
Être capable de se distraire des pensées désagréables afin de se concentrer sur l'essentiel.
Espérez et croyez en vous.

Ce qu'une personne avec un QI élevé peut réaliser, qui en même temps gaspille de l'argent à gauche et à droite, se prête facilement à émotions négatives, entre en conflit et est impoli envers ses supérieurs ? Coefficient développement mental n'explique presque pas pourquoi des personnes ayant des inclinations, une éducation et des opportunités à peu près égales complètement différents destins. Au début, beaucoup d'entre eux avancent, mais ensuite, pour une raison quelconque, ils tombent. Ils sont malheureux, sujets à la dépression et ne savent pas comment s'entendre avec les gens (y compris dans la vie conjugale).

Il arrive que des gens avec un QI de 160 travaillent pour ceux qui ont un QI de 100. Pourquoi cela se produit-il ? Très probablement, pour la raison que l'esprit académique seul n'est pas en mesure de préparer une personne au chaos du monde environnant. Tout d'abord, il doit développer son caractère (partie intégrante de l'intelligence émotionnelle), sa patience et apprendre à faire face à différentes conditions.

Goleman cite les caractéristiques d'Howard Gardner, qu'il considère comme essentielles au développement de l'intelligence émotionnelle (interpersonnelle) :

Gestion des émotions. Les personnes qui n'ont pas cette capacité sont constamment aux prises avec une anxiété tourmentée, tandis que les personnes qui en sont capables sont capables de rebondir beaucoup plus rapidement après les revers et les chagrins de la vie.
Connaître ses émotions. Il est extrêmement important ici de reconnaître tout sentiment lorsqu'il survient. Les personnes qui ont plus confiance en leurs sentiments s'avèrent être de meilleurs pilotes de leur vie, ayant moins de doute sur la justesse des décisions personnelles, de qui se marier ou de se marier à quelle entreprise entreprendre.
Reconnaître les émotions chez les autres. C'est l'empathie, la capacité d'empathie, d'être à l'écoute des signaux sociaux.
motivation personnelle. L'essence de cette compétence est d'apprendre à contrôler vos émotions - à retarder la gratification et à supprimer l'impulsivité. C'est la capacité de vous mettre dans un état d'inspiration - ces personnes s'avèrent plus productives et plus performantes dans tout ce qu'elles entreprennent.
Entretien de la relation. Ce sont les capacités qui renforcent la popularité, le leadership et l'efficacité interpersonnelle. Ces personnes sont excellentes pour faire des choses, dont le succès dépend d'une interaction habile avec les autres.

La gestion des émotions devient pour nous une tâche quotidienne, car très souvent, surtout en temps libre, il est important pour nous de gérer notre humeur. Nous ressentons de la douleur lorsque nous sommes dans mauvaise humeur et en même temps nous comprenons que cela affecte négativement nos relations avec les autres.

Le cerveau est organisé de telle manière que nous avons très souvent peu ou pas de contrôle sur le moment où une émotion nous saisit, et nous n'avons aucun pouvoir sur le type d'émotion dont il s'agira. Ce qui peut être fait? Au minimum, influez sur sa durée.

Lorsque les émotions sont extrêmement fortes et durent plus longtemps qu'un certain délai acceptable, elles se transforment progressivement en formes extrêmes douloureuses : anxiété chronique, dépression, rage incontrôlable. C'est pourquoi il est important d'apprendre à contrôler votre condition avant qu'elle ne devienne complètement habituelle.

L'anxiété est l'un des sentiments les plus désagréables, les plus durables et les plus douloureux. Pourquoi cela se produit-il ? Un déclencheur puissant est les images tortueuses dans nos esprits.

L'anxiété chronique prend la forme d'idées stéréotypées et rigides, plutôt que d'idées créatives qui permettent vraiment de résoudre le problème. Cependant, même vous pouvez vous en débarrasser si vous commencez à travailler sur vous-même. La chose la plus importante que vous devez faire est de développer la conscience de soi, c'est-à-dire d'attraper inquiétantépisodes dès que possible. Idéalement, lorsqu'une image fugace d'une catastrophe ne fait que commencer un cycle d'anxiété et d'inquiétude. Vous devez également identifier dans quelles situations et endroits ces pensées vous visitent et éviter / arrêter / essayer d'y faire face. Enfin, appliquez des techniques de relaxation. La tension et l'anxiété sont des habitudes qui peuvent être traitées par une autre habitude, la relaxation.

Partie trois. L'esprit émotionnel en action

Cette partie est consacrée principalement aux relations dans le mariage. Goleman insiste sur le fait que la racine de tous les problèmes se trouve dans l'enfance.

Les garçons et les filles apprennent des connaissances très différentes sur la façon de contrôler les émotions, car sur les sujets liés aux émotions, à l'exception de la colère, les parents parlent de plus en plus avec les filles, pas avec les fils. Alors les filles gagnent beaucoup Plus d'information sur les émotions que les garçons.

Les filles, lorsqu'elles jouent ensemble, sont divisées en petits groupes fermés dans lesquels l'hostilité est minimisée et la coopération est encouragée de toutes les manières possibles, tandis que les garçons sont unis pour jouer. Grands groupes où règne l'esprit de compétition.

Il s'avère donc que déjà dans l'enfance, les garçons comprennent qu'il est nécessaire de minimiser la manifestation des émotions, tandis que les filles réussissent à la fois à exprimer des sentiments et à les lire des autres.

Vous pouvez prédire si un mariage sera fort par la présence de critiques sévères. Dans un mariage sain, le mari et la femme expriment ouvertement et calmement leur mécontentement. Mais si une manière grossière se présente, cela signifie que le mariage ne tient déjà qu'à un fil (bien que certains couples s'en rendent compte après quelques années ou pas du tout).

Si quelqu'un dans votre couple est qualifié d'"égoïste inconsidéré" pour un acte innocent, vous devez repenser votre relation. Il existe également un soi-disant signe mimique de mépris: il est créé par la contraction, un muscle spécial qui étire les coins de la bouche sur le côté (généralement vers la gauche) et en même temps fait rouler les yeux. Lorsqu'une grimace similaire apparaît sur le visage de l'un des époux, chez l'autre, avec un échange silencieux d'émotions, le rythme cardiaque augmente de deux ou trois battements par minute. On peut dire qu'entre les époux en ce moment il y a une conversation cachée - et cela fait beaucoup de mal. Le dernier clou du problème dans le mariage est le silence.

Quatrième partie. Fenêtres d'opportunité

Des centaines d'études ont montré que la façon dont les parents traitent un enfant a un effet sérieux et à long terme sur son vie affective. Et ce n'est que récemment que des études ont commencé à apparaître qui ont montré que si les parents ont une intelligence émotionnelle élevée, c'est une énorme aubaine pour l'enfant.

Certains parents expliquent patiemment à leurs enfants que ce n'est pas possible et signalent les erreurs pour qu'ils les corrigent. D'autres perdent patience et s'emportent instantanément, traitant leur enfant de stupide, exprimant un mépris évident.

Les comportements parentaux négatifs les plus courants sont :

Prendre une position trop passive. Après avoir lu des livres de psychologie, ces parents ont tiré la mauvaise conclusion : ils n'interviennent pas lorsque leur enfant éprouve une tempête d'émotions. Ils croient que la vie est belle dans tous les cas, même si elle apporte de la souffrance.
Le mépris total des sentiments. Ces parents considèrent que toute émotion de l'enfant est un non-sens ou source supplémentaire anxiété pour vous-même, quelque chose d'insignifiant. En conséquence, l'enfant supprime toutes les émotions et est totalement incapable de les mettre en mouvement et de les gérer.
Manière d'assumer une indifférence méprisante, démontrant un manque de respect évident pour les sentiments de l'enfant. Ces parents peuvent interdire à l'enfant de manifester de la colère et le punir au moindre signe d'irritation.

Le comportement correct serait le suivant : lors de la manifestation forte émotion vous devez approcher l'enfant, lui expliquer de quel type d'émotion il s'agit et comment y faire face. Utilisez des phrases comme celle-ci : "Êtes-vous en colère que Tommy vous ait blessé ?".

Cinquième partie. Alphabétisation émotionnelle

Pour expliquer les avantages de la littératie émotionnelle, vous devez comprendre les inconvénients de l'illettrisme émotionnel :

dépression;
traumatisme mental;
anxiété chronique;
dépression, manque de confiance en soi.

Qu'est-ce que la dépression ? En fait, ce n'est qu'un état dans lequel une personne se présente. Il essaie très fort pour cela.

Applique des pensées : "Je suis stupide", "Peu importe ce que je fais, rien ne fonctionnera."
Attire la physiologie : respire lentement, sourit un peu, enchaîne son corps.
Mauvaise alimentation : mange les aliments gras, produits semi-finis.

Une vision pessimiste de la vie rend les gens (en particulier les enfants) extrêmement sensibles à la dépression. Les enfants qui développent une vision pessimiste de la vie, attribuant les échecs de leur vie à un terrible défaut en eux-mêmes, commencent à devenir victimes de dépression en réagissant aux échecs.

Daniel Goleman est un psychologue, écrivain et journaliste bien connu qui a introduit le concept d '"intelligence émotionnelle", pour lequel il est devenu célèbre. Qui est-il? Quels succès avez-vous obtenus dans la vie ? Quelles sont ses idées principales ? Vous en apprendrez plus sur cet article et vous lirez également ce que Daniel Goleman a écrit dans des livres qui ont gagné en popularité dans le monde entier.

Qu'est-ce?

Daniel Goleman est né le 7 mars 1946 à Stockton, Californie, États-Unis d'Amérique. Il a d'abord obtenu son diplôme d'un collège local, puis a obtenu un doctorat de la célèbre université de Harvard. Par la suite, Goleman a suivi une formation approfondie en Inde. De retour aux États-Unis, il commence son travail dans le domaine de la psychologie et écrit pendant vingt ans des articles pour le célèbre New York Times, spécialisé dans sujets psychologiques et aussi sur la science du cerveau humain. Tout au long de sa carrière, il a écrit plus d'une vingtaine de livres différents, dont certains sont devenus de véritables best-sellers et sont aujourd'hui des manuels de premier plan dans leurs domaines. Étudier en Inde a marqué les activités du professeur - beaucoup de ses idées se résument à la nécessité de méditer et de prêter attention à ce qui se passe autour. Goleman pense que l'intelligence d'une personne est limitée par ce qu'elle ne remarque pas, et jusqu'à ce qu'elle puisse le remarquer, elle ne pourra pas devenir plus intelligente. Il a écrit à ce sujet dans plusieurs de ses livres, mais le projet d'intelligence émotionnelle a gagné en popularité.

"Se concentrer"

Le premier livre qui a acquis une grande popularité, et dont l'auteur était Daniel Goleman, est "Focus. À propos de l'attention, de la distraction et du succès dans la vie. Dans cet ouvrage, l'auteur propose de s'intéresser à une ressource qui dans la plupart des cas passe inaperçue et se perd. Tout le monde parle de temps, de capacité et d'autres ressources qui sont importantes pour des performances élevées et de grands progrès. Mais tout le monde oublie l'attention, qui est la véritable clé secrète d'un travail réussi et d'une réalisation de soi maximale. Goleman examine le phénomène de l'attention sous différents angles, montrant que les gens ne s'y attardent pas en vain, car il est très aspect important succès dans n'importe quel domaine. Le thème principal du livre est que l'attention portée à monde moderne est extrêmement nécessaire, car il y a de plus en plus de distractions qui empêchent les gens de réussir, et se concentrer uniquement sur un objectif spécifique peut donner le résultat souhaité.

"Intelligence émotionnelle"

Eh bien, il est temps de parler du livre le plus important qui a fait la renommée mondiale de l'écrivain. C'est lui qui a introduit le concept même d'EQ, c'est-à-dire « l'intelligence émotionnelle ». Daniel Goleman compare cet indicateur au QI et considère qu'il est encore plus important que la simple intelligence. À l'aide de nombreux exemples, Goleman a montré que les personnes ayant un QI élevé ne réussissent pas toujours, tandis que les personnes ayant un QI faible deviennent souvent des hommes d'affaires prospères. Tout est une question d'intelligence émotionnelle - ce paramètre aide une personne à réussir dans la société moderne. Quelle est l'essence de ce concept ? C'est ce qu'est l'Intelligence émotionnelle.

Daniel Goleman décrit en détail ce qu'est exactement état émotionnel personne, le bien-être de sa famille, haute qualité relations personnelles, bonheur vie privée nuire à sa réussite au travail. Si une personne est intelligente, mais malheureuse, c'est-à-dire qu'elle aura un QI élevé, mais un QE faible, ses chances de succès seront plusieurs fois inférieures à celles d'une personne dont les coefficients sont situés directement en face.

"L'intelligence émotionnelle au travail"

Ce livre fait suite au précédent - il diffuse et élargit la théorie du QE, en se concentrant sur la façon dont cet indicateur a pour personne ordinaire au travail. Comment mesurer son intelligence émotionnelle ? Vous apprendrez tout cela si vous vous familiarisez avec l'œuvre de cet écrivain remarquable.

"Variétés d'expérience méditative"

Quels autres livres Daniel Goleman a-t-il écrits ? Comme mentionné précédemment, au cours de sa longue carrière, il est devenu l'auteur de plus de vingt ouvrages, parmi lesquels "Focus" et "Emotional Intelligence" décrits précédemment se distinguent le plus. Cependant, il existe un autre travail auquel il convient de prêter attention. Si vous êtes intéressé par la méditation, alors vous devriez certainement lire ce livre. Goleman a passé beaucoup de temps en Inde, il est un spécialiste du bouddhisme, et pendant de nombreuses années il a étudié diverses méthodes méditation différents pays que j'ai rassemblé dans ce livre. Donc, si vous êtes intéressé par un état modifié de conscience, alors ce livre est une lecture incontournable pour vous. Vous obtiendrez de nombreuses informations utiles.

Dédié à Tara, source intarissable de sagesse émotionnelle

LE PROBLÈME D'ARISTOTE

N'importe qui peut se mettre en colère - c'est facile, mais ce n'est pas si facile d'être en colère contre quelqu'un qui le mérite, et dans une certaine mesure, au bon moment, dans le bon but et de la bonne manière.

Aristote. Éthique à Nicomaque

Il fait une humidité insupportable depuis le matin. Ce fut l'une de ces journées d'août chaudes et humides à New York où l'inconfort perçu laisse les gens découragés. Je rentrais à l'hôtel, et alors que je montais dans le bus de Madison Avenue, j'ai été presque choqué de tomber sur le chauffeur, un homme noir d'âge moyen avec un sourire joyeux, qui m'a accueilli avec un amical, "Génial! Comment vas-tu?" Il s'adressa donc à tous ceux qui montaient dans le bus, rampant lentement dans un flot dense de voitures qui, comme d'habitude, submergeait le centre de la ville de l'après-midi à cette heure. Et chaque passager, comme moi, frissonna de surprise, mais, étant de mauvaise humeur à cause du temps, peu répondirent à son salut bon enfant.

Cependant, alors que le bus sur le chemin de la zone de couchage sortait des embouteillages, il y avait un lent, carrément transformation magique. Le chauffeur, tandis que la cour et les affaires, nous ont divertis avec un monologue continu, commentant de manière vivante ce qui se passait autour: quelque chose d'inimaginable se passait dans ce magasin pendant la vente, et une magnifique exposition s'est ouverte dans ce musée, vous n'en avez rien entendu parler le nouveau film qui est récemment allé au cinéma du coin ? Son admiration pour les riches opportunités que cette ville offrait à ses habitants a infecté les passagers et, à l'approche de leur arrêt, ils ont jeté la coquille de morosité sombre dans laquelle ils sont montés dans le bus, et lorsque le chauffeur leur a crié: «Au revoir! Bien à vous! », Tout le monde lui a répondu la même chose avec le sourire.

Le souvenir de cet incident m'habite depuis près de vingt ans. Alors que je prenais ce bus sur Madison Avenue, je venais de terminer mon doctorat en psychologie; mais à cette époque trop peu d'attention était accordée en psychologie à la façon dont une telle métamorphose aurait pu se produire. La science psychologique ne savait presque rien de la mécanique des émotions. Et pourtant, en imaginant la propagation du virus de la bienveillance qui a dû déferler sur la ville, venant des passagers de ce bus, je me suis rendu compte que son chauffeur était en quelque sorte un pacificateur de la ville, presque un magicien dans sa capacité à transformer la sombre irritabilité en adoucir un peu leur cœur et les rendre plus gentils.

À l'opposé, certains articles de journaux cette semaine :

Dans une école locale, un élève de neuf ans s'est déchaîné, a pulvérisé de la peinture sur les pupitres, les ordinateurs et les imprimantes de l'école, et a accidentellement détruit une voiture dans le parking de l'école. La raison en était que plusieurs de ses camarades de troisième année l'ont traité de "suceur" et il a décidé de les convaincre.

Huit adolescents ont été blessés lorsqu'une rencontre fortuite parmi une foule d'adolescents flânant devant un club de Manhattan a conduit à une bagarre qui s'est terminée lorsque l'un des offensés a ouvert le feu sur la foule avec un pistolet automatique .38. Le rapport indique que de tels licenciements en cas d'irrespect envers dernières années devient de plus en plus courant dans tout le pays.

Selon des articles de presse faisant état de victimes de meurtre de moins de douze ans, 57 % des meurtriers sont leurs parents ou beaux-parents. Dans près de la moitié des cas, les parents disent qu'ils "essayaient simplement de discipliner l'enfant". Les coups à mort peuvent être provoqués par des "violations", par exemple, si l'enfant interfère avec la télévision, pleure ou souille les couches.

Un jeune allemand a été jugé pour le meurtre de cinq femmes turques et les filles qui sont mortes dans le feu qu'il a mis pendant qu'elles dormaient. Il était membre d'un groupe néo-nazi et lors du procès, il a déclaré qu'il était incapable de garder son emploi, buvait et blâmait les étrangers pour son sort cruel. D'une voix à peine audible, il a expliqué devant le tribunal : "Je ne cesse de regretter profondément ce que j'ai fait, et j'ai infiniment honte."

Les nouvelles qui nous frappent chaque jour regorgent de tels rapports sur le déclin de la civilité et de la sécurité - de l'assaut des pulsions de base qui provoquent un désir effréné de tuer. Mais pour nous, cette nouvelle reflète simplement à plus grande échelle un sentiment rampant de perte de contrôle émotionnel dans nos propres vies et dans la vie de ceux qui nous entourent. Personne n'est à l'abri de cette vague imprévisible d'agitation et de remords ; il pénètre en quelque sorte la vie de chacun de nous.

La dernière décennie est passée à l'accompagnement du tambourinage de messages similaires caractérisant la croissance bouffonneries ridicules influencés par les émotions, les manifestations d'insouciance et d'irresponsabilité dans nos familles, nos communautés et nos collectifs. Ces années ont vu des explosions de rage et de désespoir dans la solitude tranquille des enfants de parents qui travaillent, laissés aux soins de la télévision au lieu d'une baby-sitter, dans la misère de délaissés, négligés ou soumis à abuser de enfants, ou dans l'intimité laide de l'anarchie conjugale. La propagation de la maladie mentale se traduit par des chiffres montrant une augmentation soudaine de la dépression dans le monde et par des rappels sous la forme d'une vague montante d'agressivité : les adolescents atteints de armes à feu dans les écoles, des accidents sur les autoroutes se terminant par des fusillades, des employés mécontents qui tuent brutalement les leurs anciens employés. Abus d'émotions, tirs depuis des véhicules en mouvement et stress post-traumatique- au cours de la dernière décennie, tous ces termes sont entrés dans le lexique habituel, de même que la devise actuelle est passée de l'encourageant "Tout le meilleur" au sarcastique "Allez, allez!".

Ce livre vous aidera à trouver un sens à ce qui n'a pas de sens. En tant que psychologue et journaliste pour le New York Times, comme votre obéissant serviteur travaille depuis dix ans, je constate clairement des progrès dans la compréhension scientifique de la sphère irrationnelle. Mais surtout, je suis frappé par deux tendances apparemment opposées : l'une reflète le trouble croissant de la vie affective de notre société, l'autre indique l'émergence de certains des moyens efficaces amélioration de la situation actuelle.

Pourquoi cette étude était-elle nécessaire ?