Pensée féminine et psychologie masculine. Quelle est la différence entre la pensée des femmes et des hommes. Les hommes évaluent les gens visuellement

15.04.2019

Dans cet article:

A trois ans et trois mois, le développement d'un enfant lui permet de maîtriser la conduite d'un tricycle sans l'aide d'adultes. De plus, à cet âge, les enfants savent de manière autonome comment faire de la balançoire, glisser sur un traîneau à partir de petits toboggans. Ils montrent un grand intérêt pour leurs pairs, changent de jouets avec plaisir, jouent à des jeux communs.

Les bébés de trois ans et trois mois ont encore du mal à réaliser plusieurs activités en même temps. Dans le même temps, les enfants se distinguent par le courage et même le désespoir : presque tous les enfants de trois ans n'ont pas peur de l'eau, des hauteurs, ils prennent volontiers des risques s'ils se sentent soutenus par un adulte. Trois ans ils sont très énergiques, ils courent beaucoup, dansent, sautent, jouent au ballon avec plaisir.

Caractéristiques du développement cognitif d'un enfant de trois ans

A trois ans et trois mois, le bébé connaît plusieurs couleurs de base, et essaie également d'identifier certaines des nuances. Si vous demandez au bébé de trouver une couleur particulière dans l'image, il le fera avec enthousiasme.

Les bébés à trois ans et trois mois démontrent une activité développement cognitif... Ils jouent avec des jouets d'insertion, mettant les plus petits dans les plus grands,
jouez avec la pyramide, en la collectant dans le bon ordre - par les couleurs des anneaux ou par taille.

A cet âge, le développement de l'enfant peut être accéléré en lui choisissant des jeux basés sur des formes géométriques plates, comme un trapèze, un cercle, un carré, un triangle. Les enfants à trois ans et trois mois savent déjà les distinguer les uns des autres, de plus, ils sauront s'orienter dans la configuration chiffres volumétriques, en sélectionnant, par exemple, des trous appropriés pour eux.

Sinon, comment s'exprime le développement cognitif d'un enfant après trois ans ? Voici ses principales compétences dans ce domaine :

l'enfant sait, en jouant, déterminer au toucher figures géométriques et nommez-les;
recueille une pyramide de plus de 10 anneaux;
plie une mosaïque selon une image ou un schéma;
sait comment nommer de grands et petits objets, en donnant un nom à ce qui les sépare - "milieu" ;
assemble des puzzles simples à partir de plusieurs parties ;
se souvient de l'endroit où le jouet était caché par des adultes et le désigne;
imite l'écriture et la lecture par des adultes;
complète les détails manquants dans les dessins ;
dessine des formes géométriques;
dessine les images de l'auteur en expliquant ce qui y est représenté ;
sculpte des formes simples;
fait des applications simples selon des modèles.

Après trois ans, les enfants montrent un vif intérêt pour jeux de rôle jouer joyeusement les rôles d'adultes, tels que maman, papa ou soignant. Pendant le jeu, les enfants fantasment, élaborent des règles, utilisent activement des objets et remplacent des jouets.

Caractéristiques du développement social et émotionnel du bébé

A trois ans et trois mois, le développement social et affectif de l'enfant passe à nouveau niveau... Il est très important que le bébé ressente le soutien et l'approbation des adultes pendant cette période. Les enfants essaient d'être plus indépendants et indépendants, ils n'ont pas peur de prendre des initiatives,
vraiment contrarié si les choses ne se passent pas comme prévu et soyez fier lorsque les choses se passent comme prévu.

Le sentiment de domination sur les pairs est particulièrement prononcé à cet âge. Il est très important que les bébés après trois ans se prouvent à eux-mêmes et aux adultes qu'ils sont les meilleurs, qu'il s'agisse d'une compétition dans une course avec les mêmes bébés ou de l'escalade d'une échelle de gymnastique.

L'enfant de trois ans est curieux et s'intéresse à tout ce qui l'entoure. Intéressant ça memoire à long terme les miettes sont basées sur des impressions expérimentées, dont la durée de conservation peut dépasser un an ou demi.

L'une des réalisations de l'enfant quatrième année la vie consiste à contrôler les émotions. Dans les endroits surpeuplés, l'enfant sait déjà comment contenir les cris et les crises de colère, essaie de suivre les règles de comportement, écoute les demandes des adultes et essaie de les satisfaire.

La désobéissance du bébé se manifeste dans le cas d'une limitation volontaire de ses désirs, ainsi que d'une incompréhension par les adultes de ce qu'il veut leur transmettre. L'enfant insiste tout seul et est vraiment contrarié s'il est puni ou grondé.

Agir, à son avis, est mauvais, l'enfant souffre de honte et de remords. Il sait qu'il a fait quelque chose de mal et prévoit déjà la réaction négative des adultes à son acte. De plus, les enfants peuvent évaluer les actions et le comportement des autres enfants, les juger ou les encourager.

À cet âge, il est normal que les bébés affichent une variété d'émotions, allant de la jalousie à la colère ou à la joie. L'enfant sait déjà comment appliquer dans la pratique
méthodes de communication non verbales, utilise des expressions faciales, des gestes, des postures et des mouvements expressifs.

Il est également à noter qu'à trois ans et trois mois, le bébé comprend parfaitement l'humour, écoute avec plaisir des contes de fées, des chansons, des histoires, éprouve les émotions des personnages principaux, montrant le désir de discuter de leurs actions avec des adultes.

À trois ans et trois mois, les bébés sont particulièrement réactifs sur le plan émotionnel, réagissent positivement au chant et à la musique, essaient de danser, observent le rythme, frappent dans leurs mains au rythme de la musique et piétinent. Les enfants privilégient la musique joyeuse, images lumineuses... Les enfants s'intéressent au dessin et au modelage, ils adorent les jeux de plein air.

Comment se développe la parole d'un enfant ?

À trois ans et trois mois, les bébés parlent déjà avec suffisamment de confiance, dans leur vocabulaire actif, il y a beaucoup de nouveaux mots qu'ils utilisent pour communiquer, ainsi que pour exprimer des sentiments, des désirs, des impressions.

En discours enfant de trois ans les phrases simples et grammaticalement correctes prévalent. Dans certains cas des clauses subordonnées commencent à y apparaître. Très souvent, l'enfant commente ses propres actions.

A trois ans et trois mois développement de la parole l'enfant est accompagné par l'amélioration de son alphabétisation orale. Le petit change déjà les mots dans les cas et les nombres, connaît les mots interrogatifs, reconstitue les adjectifs et les adverbes et utilise des prépositions. L'enfant écoute les adultes, se souvient et répète des phrases entières de chansons, de contes de fées et de poèmes, essaie de prononcer les sons et les mots aussi correctement que possible.

Au même âge, les enfants ont envie de rimer. Ils sont heureux de trouver des comptines, d'inventer leurs propres mots d'enfants, incompréhensibles pour les adultes, et de surveiller la réaction des autres à leur égard. Les enfants dialoguent volontiers avec les adultes et les enfants, nomment des animaux, des insectes, des objets et des phénomènes en images, leur donnent des descriptions simples.

Très souvent, à l'âge de trois ans, les parents décident d'envoyer leurs enfants à l'école maternelle, estimant qu'ils sont suffisamment forts et que leur développement psycho-émotionnel leur permet de communiquer avec leurs pairs et les soignants sans la présence de leurs parents. Néanmoins, tous les enfants, même à trois ans et trois mois, ne sont pas prêts à entrer dans le Jardin d'enfants... Le développement de chaque bébé est individuel. Par conséquent, avant de prendre une telle décision, il ne fait pas de mal de consulter un pédiatre.

Après trois ans, actif Développement physique enfant, qui se traduit par un changement dans les proportions de son corps, une amélioration qualités physiques... La miette s'étire dans la croissance, devient plus coordonnée, rapide et résiliente. Il fait beaucoup et surtout, il ne se fatigue pratiquement pas, essayant d'être constamment en mouvement.

Pour que le développement des miettes se déroule correctement, les parents doivent s'occuper de l'organisation pour lui régime correct jour, de préférence avec une sieste ou au moins du repos.

Si vous envisagez d'inscrire un enfant dans un jardin d'enfants, vous devez essayer de rapprocher le plus possible la routine quotidienne de la maison de celle d'un jardin d'enfants. Le bébé devra se réveiller au plus tard à huit heures du matin, lui donner le petit déjeuner au plus tard à neuf heures, faire des promenades avec lui deux fois par jour, veiller à lui apprendre à être indépendant dans le respect de l'hygiène, si des adultes ont été responsables pour cela jusqu'à présent.

Il ne sera pas superflu de faire une promenade avec le bébé près de la maternelle où il sera décoré, de faire connaissance avec l'institutrice, les enfants. Tel gestes simples aidera l'enfant à se préparer à l'admission à la maternelle et son adaptation ultérieure sera rapide et indolore.

Le corps change de taille et de proportions, l'enfant ne ressemble pas du tout à un bébé potelé. Grand et dextérité, activité physique atteint un maximum.

Le développement rapide du cerveau conduit à l'expansion des capacités intellectuelles de l'enfant. Il y a une transition de la pensée visuelle-active à la pensée figurative, la parole s'enrichit, la mémoire et l'imagination se développent.

Pendant un temps assez court, la personnalité de l'enfant est en pleine mutation. Ces changements affectent son caractère, ses activités principales et ses relations avec les autres - adultes et pairs. C'est à l'âge de trois ans que se forment les fondements de l'image de son « je » et que l'attitude envers le monde qui l'entoure se détermine.

Dans le cadre d'une telle « restructuration » globale la paix intérieure, l'enfant devient souvent maussade et difficile.

Physiologie

Par rapport à plus jeune âge, il n'y a pas de changements particuliers dans l'alimentation et la routine quotidienne (sauf si vous inscrivez votre bébé à la maternelle). Durable sommeil nocturne, un sommeil diurne, quatre repas par jour. Au troisième anniversaire, vous pouvez initier l'enfant aux bonbons.

Compétences et aptitudes

Un enfant de cet âge se caractérise par un besoin de mouvement extrêmement élevé.Les enfants de trois ans améliorent constamment leur motricité. Le développement passe au premier plan Capacités motrices globales - la capacité d'effectuer des mouvements qui nécessitent la participation de tout le corps (courir, sauter, s'accroupir, tourner).

Enfant de trois ans :

♦ Se déplace assez facilement et avec dextérité, garde bien l'équilibre.

♦ Change facilement de direction et s'arrête en mouvement.

♦ Sait marcher sur la pointe des pieds, se tenir sur une jambe.

♦ Saut en toute confiance, y compris par-dessus de petits obstacles.

♦ Attrape et botte le ballon.

♦ Monte et descend les escaliers en se tenant à la balustrade et même sans appui.

♦ Conduit un tricycle.

Pendant cette période, ils s'améliorent et dextérité bien que l'enfant ait encore des difficultés à faire des mouvements particulièrement précis.

Cependant, un enfant de trois ans est capable de :

♦ Mettez et enlevez de vous-même en civil, détachez les boutons et actionnez avec de grandes fermetures éclair, enlevez les chaussures velcro.

♦ Utilisez correctement les couverts, mangez et buvez avec précaution.

♦ Tenez le crayon avec votre index et pouce, faites des boules et des rouleaux avec de la pâte à modeler, coupez le papier avec des ciseaux.

♦ Peut tracer un cercle, des lignes horizontales et verticales, les premiers petits hommes apparaissent.

Ainsi, l'enfant devient de plus en plus autonome dans l'accomplissement des activités quotidiennes.

Comment se développe la parole

À l'âge de trois ans activité de parole l'enfant grandit plusieurs fois. Vocabulaire le bébé compte environ 1 000 à 1 500 mots, il utilise presque toutes les parties du discours, parle en phrases de 3 à 6 mots et apprend généralement la structure grammaticale de la langue.

En général, le cercle social de l'enfant à la fin de la troisième année de vie s'élargit considérablement : il parle beaucoup aussi bien avec des adultes proches qu'avec des étrangers, avec des pairs.

Le discours de l'enfant l'accompagne souvent activité indépendante, l'enfant commente ses actions avec des objets ("lancer la balle") et se réfère à des jouets ("mange, poupée").

Une fillette de trois ans aime écouter des enregistrements audio, des contes de fées et des poèmes interprétés par un adulte, les mémorise facilement et les reproduit presque mot pour mot. De plus, il « joue » activement avec la langue, expérimente des rimes et propose des mots inexistants.

Si l'enfant a déjà trois ans, mais qu'il ne parle pas en phrases ou est complètement silencieux, la consultation de spécialistes est nécessaire - un orthophoniste, un neuropathologiste, un psychologue.

Comment ça joue

À cet âge, le type de activités de jeu enfant. Jeu plus tôtétait comme un ensemble dispersé de jouets d'action. Par exemple, un adulte a montré comment nourrir et endormir une poupée, l'enfant a simplement répété après lui. De tels jeux se résumaient à une simple manipulation d'objets (l'enfant charge des cubes dans la machine et les verse immédiatement).

Maintenant que l'enfant est émotionnellement impliqué dans le jeu, sa durée et sa variabilité augmentent. Une intrigue apparaît dans le jeu, toutes les actions deviennent logiquement liées et séquentielles. Un enfant transporte des briques sur un chantier de construction, y construit une maison et la peuple, installe un potager à proximité et nourrit les nouveaux colons avec des légumes.

Mais le plus important est que des substitutions apparaissent dans le jeu de l'enfant.La plupart des enfants de trois ans « transforment » facilement certains objets en d'autres et leur donnent les noms appropriés. Un seau devient un chapeau, un feutre - un thermomètre, des boules - des pommes. L'apparition de tels symboles dans le jeu indique que l'enfant est désormais capable de dépasser les limites d'une situation spécifique en utilisant sa propre imagination.

Or, le jeu est la partie la plus importante de la vie d'un enfant, une activité dans laquelle se déroule son développement émotionnel et intellectuel.

Caractéristiques psychologiques

À l'âge de trois ans, le désir de l'enfant de se séparer de l'adulte augmente fortement. Le gamin dit de plus en plus souvent : « moi-même », « je veux », « je ne veux pas », et démontre son indépendance par rapport àêtres chers. Cette période est appelée la « crise de trois ans ».

L'enfant agit contrairement aux suggestions d'un adulte, est têtu et fait des crises de colère "à partir de zéro". Il cherche à tout faire à l'envers, s'oppose à la volonté de ses aînés ;rejette ce qu'il faisait au quotidien. En même temps, ohil essaie de faire tout seul ce pour quoi il n'est pas encore objectivement prêt.

Tous les enfants ne connaissent pas une crise sous des formes négatives aussi aiguës. Quelqu'un ne réagit pas si violemment ou pendant très peu de temps. Cependant, les relations avec les adultes proches et avec soi-même subissent de toute façon des changements importants. Le « je » de l'enfant est en train de se former.

A la sortie de la crise, l'enfant cesse de s'opposer si désespérément à l'adulte. Il a une autre manière de s'affirmer : maintenant, il s'efforce d'atteindre un résultat dans l'activité, et ayant réalisé ce qu'il veut, il essaie de démontrer sa réussite à un adulte et d'obtenir son approbation.

L'enfant ne se contente pas de placer un cube sur un cube - il est important pour lui de construire la tour la plus haute possible et d'entendre les éloges du parent : « Quelle haute tour ! Vous avez fait un très bon travail! " Maintenant que l'enfant se regarde à travers les yeux d'un adulte, il devient extrêmement sensible à la façon dont les autres évaluent ses réalisations. C'est ainsi que le sentiment commence à se former dignité et l'estime de soi.

Conseils aux parents d'un enfant de 3 ans

« » –un test pour toute la famille. Il est très important de le passer "correctement", car le relation parent-enfant pendant cette période dépend l'avenir de l'enfant.

Il n'y a pas de recette unique pour répondre à une crise de colère d'un enfant de trois ans. L'essentiel est de lui faire comprendre que les conflits peuvent être résolus de différentes manières.

Le parent interdit catégoriquement certaines choses, et l'enfant devra s'en accommoder. Vous ne pouvez pas fuir votre mère près de la chaussée, cela met votre vie en danger et il ne peut y avoir aucun moyen de montrer son indépendance. Le bambin peut protester violemment contre la restriction de sa liberté - crier et éclater, mais en matière de santé et de sécurité, la réaction d'un adulte doit être sans équivoque.

Si nous parlons de désaccords moins graves, vous pouvez utiliser différentes tactiques de comportement.

Parfois, il est nécessaire de distraire l'enfant - en parlant ou en jouant, organisez une compétition. Par exemple, proposez à un enfant de trois ans têtu de jouer « qui mettra la veste plus rapidement ». V forme de jeu vous pouvez collecter des jouets pour la vitesse ou vous brosser les dents avec la poupée.

Parfois, vous pouvez céder à l'enfant, car il a également droit à son opinion et à ses préférences personnelles. Ne veut pas manger la semoule? Offrez un choix de sarrasin ou de riz. Refuse d'aller au lit maintenant? Lisez le livre pendant encore quinze minutes. Il ne s'agit pas de se laisser aller aux moindres caprices, mais parfois cela vaut la peine de se retrouver à mi-chemin, en respectant les souhaits et les besoins de l'enfant.

Dans certaines situations, il faut donner au bébé la possibilité de rejeter ses émotions, de soulager les tensions et d'accepter la situation telle qu'elle est. Si vous décidez de ne pas acheter la dixième voiture à votre fils et qu'il a fait un scandale dans le magasin, il ne reste plus qu'à attendre la fin de la tempête. Les demandes de « ferme ta gueule » et de « calme-toi maintenant » auront l'effet exactement inverse. Vous avez juste besoin d'être là, de vous embrasser, d'essuyer vos larmes. Tu peux même ne rien dire, c'est bien plus important - contact tactile et attention.

Dans de telles situations, un adulte lui-même doit rester calme et essayer de ne pas regarder les autres, car le plus souvent les parents crient après l'enfant parce qu'ils ont "honte devant les gens".

Lorsque l'enfant a crié et s'est calmé, vous devez lui dire comment vous comporter, expliquer pourquoi vous avez fait cela et pas autrement. Les conversations éducatives ne seront efficaces que si elles se déroulent dans une atmosphère de calme et de confiance.

Important! C'est à l'âge de trois ans que l'enfant se rend compte que ses désirs ne coïncident pas toujours avec les désirs de son entourage. Si vous n'éteignez pas chacun situation de conflit crier et, de plus, donner des fessées, l'enfant apprend alors différentes stratégies de comportement et apprend à compter avec la volonté des autres.

La crise de trois ans prendra fin tôt ou tard, mais ce que l'enfant apprendra en conséquence restera avec lui pendant de nombreuses années.

L'âge après deux ans devient souvent l'âge d'un entêtement et d'un négativisme inexplicables. C'est très période importante dans le développement du bébé.

Pendant la crise de trois ans, le bébé prend conscience de lui-même et aspire à l'indépendance. Il découvre pour la première fois qu'il est la même personne que les autres, comme ses parents par exemple. L'une des manifestations de cette découverte est l'apparition du pronom « je » dans son discours. Avant cela, l'enfant ne parle de lui-même qu'à la troisième personne ou s'appelle par son nom.

Un nouveau sens de soi se manifeste dans le désir d'imiter les adultes, d'imiter leur comportement et d'essayer différentes façons d'affirmer leur égalité avec eux.

L'enfant commence à former un testament, qu'on appelle « autonomie » ou indépendance. Les enfants ne veulent pas se sentir indûment contrôlés par les adultes et ont tendance à faire choix indépendant dans de nombreuses situations, même mineures.

Si les parents remarquaient ce moment et réalisaient qu'il était temps de reconstruire et de changer vieille attitude pour un enfant, une crise de trois ans peut se dérouler assez facilement et sans douleur. Dans le cas où il y avait eu chaleur entre les parents et l'enfant avant, relations amicales, et une atmosphère amicale régnait dans la famille, les parents seront même surpris si quelqu'un leur dit que leur enfant est à un stade de développement difficile. Mais si les parents ne se sont pas rendu compte que les anciennes méthodes de communication avec l'enfant ne sont plus pertinentes au nouvel âge, alors l'enfant peut devenir un petit tyran complètement incontrôlable.

L'enfant commence à se réaliser comme une personne distincte, avec ses propres désirs et caractéristiques. À cet âge, l'enfant a de nouveaux mots et expressions préférés « JE SUIS », « NE VEUX PAS » et « NON ».

L'enfant agit souvent à l'envers : vous l'appelez et il s'enfuit ; demander à être prudent, mais il jette délibérément des choses. L'enfant crie, peut taper du pied, vous balancer avec un visage en colère et en colère. Ainsi, le bébé montre son activité, son indépendance, sa persévérance dans la réalisation des objectifs souhaités. Mais il n'y a pas encore assez de compétences pour cela. Il commence à détester quelque chose et l'enfant exprime son mécontentement avec beaucoup d'émotion.

La crise peut commencer dès 2,5 ans et se terminer dans 3,5 à 4 ans.

Les parents sont terrifiés : quelque chose de terrible a commencé à arriver à l'enfant ! Crises fréquentes, parfois au bord des crises : essayez, n'achetez pas de jouet, tombe par terre et hurle comme un coup ! Entêtement incroyable, désobéissance… « Descends ! C'est ma chaise, j'étais assis dessus !" - crie à papa, et aux yeux d'une véritable colère. Qu'est-il arrivé au bébé? « Nous avons raté le moment, et nous avons une sorte de monstre qui grandit ! » - les parents se déclarent alarmés. « Dissolvez-vous complètement ! » - les grands-parents se plaignent.

"Rien de tel, tout est en pleine normalité !" - disent les psychologues pour enfants. C'est juste qu'un enfant a une crise de trois ans, ce qui lui est nécessaire pour grandir comme l'air. C'est dans la troisième année de vie que le bébé pour la première fois nous informe avec insistance : « Moi-même ! Je suis déjà majeur !"

La crise de trois ans doit avoir lieu dans la vie de chaque enfant. Si ce n'est pas là, quelque chose ne va pas avec le bébé. La crise a du bon ! Oui, les parents attendent période difficile, mais il définit une nouvelle étape très importante dans le développement de l'enfant.

Il existe plusieurs crises similaires dans la vie d'un enfant, et chacune d'entre elles peut devenir une étape de croissance créative et progressive. C'est à l'âge de trois ans qu'il est important d'accompagner bébé dans ses efforts d'affirmation de soi et d'âge adulte ! Si votre bébé a deux ans : attendez-vous à une crise ! Il grandira progressivement, atteindra un pic orageux - avec ces crises de colère et ces conflits, puis se réduira à néant, devenant une grande école de vie pour l'enfant.

Sept signes de crise en trois ans.

Il est important de distinguer problèmes normaux croissance due à la gâterie ou aux caprices d'un bébé associés à un manque de l'amour d'une mère et chaleur.

1. Négativisme... Bébé donne réaction négative"Non!" non pas tant sur l'action qu'on lui demande d'accomplir que sur la demande ou la demande d'un certain adulte. Il ne fait pas quelque chose simplement parce qu'un certain adulte le lui a suggéré. Dans ce cas, l'enfant ignore les exigences d'un membre de la famille ou d'un enseignant, mais peut obéir aux autres.

À première vue, il semble que c'est ainsi qu'il se comporte enfant désobéissant tout âge. Mais avec la désobéissance habituelle, il ne fait pas quelque chose car c'est ce qu'il ne veut pas faire, par exemple se coucher à l'heure. Si on lui propose une autre occupation, intéressante et agréable pour lui, il acceptera tout de suite.

Le négativisme est un acte de nature sociale : il s'adresse avant tout aux des personnes spécifiques... Avec une forte manifestation de négativisme chez un enfant, la communication avec un adulte peut prendre une forme extrême, lorsque l'enfant répond malgré toute déclaration d'un adulte : « Mangez de la soupe ! - "Je n'irai pas!", "Allons nous promener" - "Je n'irai pas", "Lait chaud" - "Non, pas chaud" et ainsi de suite.

A trois ans, l'enfant devient d'abord capable d'agir contrairement à son désir immédiat. Le comportement de l'enfant n'est pas déterminé par ce désir, mais par la relation avec l'adulte. Le motif du comportement est déjà en dehors de la situation spécifique. Rappelez-vous : le négativisme n'est pas une pathologie ou un désir sophistiqué pour un enfant d'ennuyer un adulte.

Bien sûr, le négativisme est un phénomène de crise qui devrait disparaître avec le temps. Mais le fait qu'un enfant de 3 ans ait la possibilité d'agir non sous l'influence d'un désir surgi au hasard, mais sur la base d'autres motifs plus complexes et stables, est une réalisation importante dans son développement.

Lorsqu'on dit à l'enfant « oui » et qu'il répète « non », le bébé indique clairement qu'il a le droit d'avoir ses propres opinions et qu'il veut qu'on compte avec lui. L'enfant se bat pour son autonomie, le combat pour son droit de choisir, ce qui est tout à fait condition nécessaire pour développement personnel... Face au rejet catégorique d'un tel comportement de la part des parents, le bébé se retrouve dans des conditions défavorables à l'acquisition d'une expérience vitale pour la formation de sa personnalité.

Si sur cette étape la vie "non" petit homme est complètement ignoré par les adultes, alors un garçon ou une fille ne peut pas apprendre le meilleur leçon de vie... Le but de cette leçon se résume à quelque chose comme ceci : si vous voulez être bon, vous devez toujours être d'accord avec l'opinion extérieure, en particulier avec une opinion faisant autorité. Prendre en petite enfance une telle décision, de nombreux garçons et filles qui ravissent les parents et les enseignants avec obéissance ne peuvent pas toujours dire « non » lorsque des camarades plus âgés les invitent à prendre part à des actions inconvenantes.

Un adulte qui provoque des poussées de négativisme chez un enfant doit analyser la nature de la relation avec le bébé. Peut-être est-il trop exigeant envers l'enfant, trop strict avec lui ou incohérent dans ses actions. Parfois, un adulte, à son insu, peut provoquer des accès de négativisme. Cela se produit lorsque le modèle autoritaire d'interaction avec l'enfant est utilisé.

Le négativisme peut disparaître très rapidement si les adultes ne se livrent pas à de longues disputes avec le bébé, n'essayent pas "d'éradiquer la sédition" dans l'œuf et insistent sur leur propre compte. Dans le même temps, le négativisme peut être transformé en un jeu qui apprend à un enfant à exprimer ses désirs et ses intentions différemment. Vous pouvez, par exemple, jouer au jeu « Je ne veux pas ». De plus, le rôle enfant méchant pourrait jouer maman. Et puis l'enfant lui-même devra trouver la bonne décision pour la "petite mère capricieuse", suggérant ainsi comment se comporter au mieux.

Cet exemple montre clairement que la position correcte des parents est, bien sûr, importante. Mais les méthodes par lesquelles ils peuvent « avec honneur » sortir de situation difficile dans une relation avec un enfant.

2. Entêtement... L'enfant n'insiste sur quelque chose que parce qu'il l'a lui-même suggéré.

Achetez un ballon !

Maman achète, mais en une minute, le ballon n'est plus nécessaire.

Acheter une voiture!

En avez-vous vraiment besoin?

Une minute plus tard, l'intérêt pour la machine à écrire a disparu, et elle traîne sans roues. L'explication est simple : en effet, l'enfant ne s'intéresse pas à la fois au ballon et à la machine, mais il est important qu'il insiste sur le sien. Si maman n'achète pas, l'hystérie ! Mais il faut distinguer l'entêtement de la persévérance : à d'autres moments, la machine présente un réel intérêt pour la recherche, et votre bébé jouera longtemps avec.

L'entêtement est la réaction d'un enfant qui insiste sur quelque chose, non pas parce qu'il le veut vraiment, mais parce qu'il en a lui-même parlé aux adultes. Il exige que son opinion soit prise en compte. Sa décision initiale détermine l'ensemble de son comportement, et l'enfant ne peut refuser cette décision même en cas de changement de circonstances.

L'entêtement n'est pas la persistance avec laquelle un enfant obtient ce qu'il veut. L'entêtement diffère de la persévérance en ce que enfant têtu continue d'insister sur sa décision, bien qu'il n'en veuille plus autant, ou ne le veuille pas du tout, ou qu'il y ait longtemps refusé.

Les psychologues domestiques donnent l'exemple suivant d'entêtement : « Grand-mère demande à Vova, trois ans, de manger un sandwich. Vova, qui joue avec le constructeur en ce moment, refuse. La grand-mère lui demande encore et encore, commence à persuader. Vova n'est pas d'accord. Grand-mère s'approche de lui quarante minutes plus tard et lui propose à nouveau de manger un sandwich. Vova, qui a déjà faim et n'hésite pas à manger le sandwich proposé, répond grossièrement : « J'ai dit - Je ne mangerai pas ton sandwich ! Je ne le ferai pas !" La grand-mère, bouleversée et offensée, commence à gronder le garçon : « Tu ne peux pas parler à grand-mère comme ça. Grand-mère est vingt fois plus âgée que toi. Je sais mieux que vous ce que vous devez manger."

Vova baisse la tête, ses narines se dilatent bruyamment, ses lèvres sont fortement comprimées. Mais la grand-mère, voyant la tête baissée de son petit-fils, pense qu'elle a "gagné", et demande déjà avec complaisance: "Eh bien, Vova, tu prendras un sandwich?" Au lieu de répondre, Vova jette le jeu de construction sur le sol, les piétine avec ses pieds et crie : "Je ne veux pas, je ne veux pas, je ne mange pas ton sandwich!" Il pleure du fait qu'il a longtemps voulu manger, mais ne sait pas comment sortir dignement de cette situation et refuser sa parole.

Les adultes qui sont à côté de l'enfant à un tel moment devraient apprendre au bébé comment agir dans ce cas et ne pas le pousser dans un coin avec leurs exigences. Bien sûr, la grand-mère peut « gagner la bataille » en obligeant l'enfant à faire ce qu'elle demande. Mais il vaut mieux qu'un adulte ne se positionne pas comme « qui va gagner ». Cela ne fera qu'augmenter la tension et, éventuellement, la crise de colère de l'enfant. De plus, l'enfant peut apprendre le comportement non constructif d'un adulte et agira lui-même de la même manière à l'avenir.

Quelle est la bonne façon de traiter un enfant têtu?

Soyez empathique. Interférez moins avec les actions de l'enfant, ne le brusquez pas. Parfois, il est plus pratique pour une mère de faire quelque chose pour l'enfant, par exemple, s'habiller, nourrir, nettoyer, etc., mais ne vous précipitez pas. Laissez-le s'habiller et se déshabiller pour le plaisir, retirer les jouets éparpillés et se peigner les cheveux devant le miroir. Être patient. Cette période dans une relation avec un enfant n'est pas seulement sa douleur de croissance, mais aussi un examen pour les adultes.

Soyez plus flexible et débrouillard. Par exemple, un enfant refuse de manger, même si vous savez avec certitude qu'il devrait déjà avoir très faim. Ne le supplie pas. Et, par exemple, mettez la table et placez un jouet à côté. Imaginez qu'elle vienne dîner et demande au bébé, comme un adulte, d'essayer si la soupe est trop chaude et de la nourrir. Le résultat est étonnant : de nombreux enfants, emportés par le jeu, s'assoient à côté du jouet et mangent imperceptiblement le contenu de l'assiette avec.

Ou un autre exemple : « Je ne mettrai pas de mitaines (enlève mon pyjama, me lave les mains, etc. !) savonnez-les et essuyez-les avec une serviette). , etc. Ce sont les « petits trucs » qui permettent de ne pas amener la communication à un conflit !

Les enfants de trois ans attendent de leurs proches la reconnaissance de leur indépendance et de leur indépendance. Par conséquent, élargissez les droits et les responsabilités du bébé. Lui permettre d'exercer son indépendance dans des limites raisonnables.

L'enfant veut aider maman à mettre les choses en ordre - super ! Donnez-lui un chiffon, un balai ou un aspirateur et n'oubliez pas les éloges. Si les parents pendant cette période commencent à donner plus de liberté au bébé, alors ils soutiennent sa nouvelle idée de lui-même et lui apprennent à faire la distinction entre les domaines de la vie dans lesquels il peut vraiment se comporter presque comme un adulte, et ceux dans lesquels il est encore un petit enfant qui a besoin d'aide et de conseils.

3. Obstination... L'enfant se rebelle soudainement contre les activités habituelles qu'il effectuait auparavant sans problème. Elle refuse catégoriquement de se laver, de manger, de s'habiller. Par exemple, un enfant sait déjà manger avec une cuillère, mais il peut refuser catégoriquement de manger tout seul.

Contrairement au négativisme, l'obstination n'est pas dirigée contre une personne, mais contre le mode de vie antérieur, contre les règles qui étaient dans la vie d'un enfant de moins de trois ans. L'obstination s'exprime dans une sorte de mécontentement enfantin, provoquant une réaction avec laquelle l'enfant répond à tout ce qui lui est proposé et à ce qu'il fait. L'éducation autoritaire dans la famille, où les parents utilisent souvent des ordres et des interdictions, contribue à une manifestation vivante d'obstination.

L'obstination diffère du manque d'obéissance habituel d'un enfant par la tendresse. L'enfant se révolte, son mécontent, comportement provocateur tendancieuse en ce sens qu'elle est bien empreinte d'une rébellion latente contre ce que l'enfant a affronté auparavant.

Très souvent, les parents d'enfants de trois ans se plaignent que l'enfant commence soudainement à montrer son indépendance. Il crie qu'il nouera ses lacets, qu'il versera de la soupe dans un bol, qu'il traversera lui-même la route. De plus, souvent, il ne sait pas comment le faire, mais nécessite néanmoins une indépendance totale.

Les parents, selon la situation, selon les caractéristiques individuelles de l'enfant, selon traditions familiales, peut résoudre le problème différentes façons: distraire l'enfant, le persuader, lui permettre d'agir de manière indépendante. Mais si cette action est dangereuse pour la vie et la santé du bébé, les adultes doivent obligatoirement interdire à l'enfant de le faire (par exemple, traverser la route, allumer le gaz).

4. Obstination... Maintenant, le très familier, douloureusement familier, « moi-même ! » revient toujours au premier plan. Il s'efforce de faire tout ce qu'il peut et ne peut pas faire lui-même. Beaucoup de choses ne fonctionnent toujours pas, il comprend qu'il doit se tourner vers un adulte pour obtenir de l'aide, mais sa fierté ne le permet pas, car lui-même est déjà un adulte ! Pauvre petit homme déchiré par une contradiction interne : moi-même je ne peux pas, et je ne peux pas demander aux adultes. Conflit, chagrin, hystérie, rugissement...

5. Manifestation, émeute... L'enfant entre en conflit avec tout le monde et les parents pensent qu'il se moque d'eux avec malveillance. Lance le jouet :

Soulevez-le, je ne peux pas ! - commandes maman.

Non, ramassez-le vous-même.

je ne peux pas ! Élever! - et l'hystérie.

6. Dépréciation... Casse de manière démonstrative des jouets, fabrique une trousse de maquillage et peint sur les murs avec le meilleur rouge à lèvres de maman. Peut appeler des noms, insérer des mots grossiers dans le discours et même gros mots entendu quelque part. Les psychologues expliquent : ainsi il rappelle : « Je suis en charge ici ! ».

Qu'est-ce qui est dévalorisé aux yeux d'un enfant ? Ce qui était familier est intéressant et coûteux. Enfant de trois ans peut jeter ou même casser un jouet adoré (les choses aimées dans le passé sont dévalorisées). De tels phénomènes indiquent que l'attitude de l'enfant envers les autres et envers lui-même est en train de changer. Il est psychologiquement séparé des adultes proches.

7. Despotisme et jalousie.

J'ai dit que papa s'asseyait sur cette chaise, pas sur la chaise !

Papa essaie de changer de siège - hystérique ! S'il y a d'autres enfants dans la famille, le petit despote, malgré le fait de jeter leurs jouets, repoussera le « rival » des genoux de sa mère.

Dans une famille avec fils unique souvent le despotisme d'un fils ou d'une fille peut se manifester. Dans ce cas, le bébé veut par tous les moyens réaliser l'un de ses souhaits, il veut devenir "maître de la situation". Les moyens qu'il utilisera dans ce cas peuvent être très divers, selon " point faible»Dans le comportement des parents.

S'il y a plusieurs enfants dans la famille, le même symptôme peut être appelé jalousie. L'enfant est forcé de partager le pouvoir sur les autres avec un frère ou une sœur. Cette situation ne lui convient pas, et il se bat pour le pouvoir de toutes ses forces. La jalousie peut se manifester ouvertement : les enfants se battent souvent, se disputent, essaient de mater un adversaire, montrent que l'un d'eux est meilleur, "plus important".

Pour éviter que cela ne se produise, les parents doivent être plus sensibles aux besoins de chaque enfant de la famille. Parfois, il vaut mieux reporter certaines tâches ménagères, mais veillez à consacrer au moins quelques minutes d'attention sans partage à chacun des enfants, quel que soit leur âge, au cours de la journée. Tout enfant a besoin de cette maman ou de ce papa, pendant, bien que pour un temps très court, "lui appartenir" seulement, quand il n'y a pas besoin de partager amour parental avec quelqu'un.

Ce sont les principaux symptômes d'une crise de trois ans. Il n'est pas difficile de voir, après examen de ces symptômes, que la crise se manifeste principalement par de tels traits qui permettent d'y reconnaître une sorte de rébellion contre l'éducation autoritaire, c'est une sorte de protestation d'un enfant dans la logique de "Non!". C'est la protestation d'une petite personne qui a besoin d'indépendance, qui a dépassé les normes d'interaction et les formes de soins qui se sont développées à un âge précoce.

Tous les symptômes se situent autour de l'axe "I" de l'enfant et des personnes qui l'entourent. Ces symptômes indiquent que l'attitude de l'enfant envers son entourage ou envers sa propre personnalité est en train de changer. En général, les symptômes, pris ensemble, donnent l'impression de l'émancipation de l'enfant : avant les adultes « le prenaient par la main », mais maintenant il a tendance à « marcher tout seul ». Il y a une action et une conscience personnelles « JE SUIS MOI-MÊME », « JE VEUX », « JE PEUX », « JE FAIS » (c'est durant cette période que beaucoup d'enfants commencent à utiliser le pronom « JE » dans la parole).

La crise de trois ans (comme d'ailleurs toute autre crise) ne se produira avec acuité que si les adultes ne remarquent pas ou ne veulent pas remarquer les changements qui se produisent chez l'enfant, si les parents, par tous les moyens, s'efforcent de préserver l'ancien nature de la relation dans une famille que l'enfant a déjà dépassée. Dans ce cas, les adultes essaient de restreindre l'activité et l'indépendance de leur enfant. Le résultat ne peut être qu'une incompréhension mutuelle croissante, des conflits fréquents.

La crise de la troisième année de vie est une période où un enfant commence à se rendre compte: il a grandi et est aussi quelque chose de lui-même, peut influencer les autres et les circonstances, décider lui-même comment agir, ce qu'il veut et ne fait pas vouloir. Il se sent comme une grande personne et exige l'attitude et le respect appropriés ! Et nous, les parents, dictons et commandons toujours quoi porter, quand manger et dormir, quoi jouer et quoi faire. C'est pourquoi une émeute est née : je décide de tout moi-même ! De plus, la conquête du droit à l'autodétermination se fait non seulement dans la lutte avec les adultes, mais aussi avec soi-même.

Il est infiniment difficile pour les parents de résister à l'entêtement, aux cris, aux crises de colère. Mais n'oubliez pas : c'est beaucoup plus difficile pour votre bébé lui-même dans ces contradictions ! Il n'est pas conscient de ce qui lui arrive, et n'a aucun contrôle sur ses émotions, la tempête le rattrape de l'intérieur. C'est ainsi que se déroule la formation du psychisme dans l'agonie.

Le pic de la crise est l'hystérie. D'ailleurs, si jusqu'à deux ans ils arrivaient aussi parfois, mais étaient associés au surmenage, et avaient donc besoin d'être rassurés et aidés, aujourd'hui l'hystérie est devenue un outil de manipulation. L'enfant semble tester les parents (pas exprès, bien sûr !) pour savoir si une telle méthode l'aidera à réaliser son désir ou non. Soit dit en passant, les hystériques nécessitent des spectateurs - c'est pourquoi l'enfant aime mettre en scène une scène dans un magasin, sur une aire de jeux ou en plein milieu d'une rue de la ville.

Soit dit en passant, la crise de trois ans est similaire à crise d'adolescence... Et de la sagesse avec laquelle les parents se comportent, cela dépendra en grande partie de la façon dont les jeunes années- une catastrophe grave avec de mauvaises fréquentations et des pleurs de mère ou un retour à l'âge adulte réussi, quoique difficile.

Comment se comporter pour que tout le monde soit victorieux ?

Changer de tactique et de stratégie de communication avec l'enfant : il est temps d'admettre qu'il est adulte (enfin presque), de respecter son opinion et son désir d'indépendance. Il n'est pas nécessaire de faire pour l'enfant ce qu'il peut faire lui-même, laissez-le essayer autant que possible - tout ce qui ne met pas sa vie en danger: laver le sol, mettre la table, laver. Eh bien, s'il livre de l'eau, casse quelques assiettes - ce n'est pas une grosse perte ... Mais combien il apprend et comment il peut s'affirmer !

Offrir constamment un choix (ou l'illusion du choix). Disons que maman sait - il est temps d'aller se promener et suggère: "Kostik, allons-nous marcher dans les escaliers ou prendre l'ascenseur?" (Options : Dans une veste noire ou verte ? Mangerez-vous du bortsch ou du porridge ? Dans une assiette avec une fleur ou avec une machine à écrire ? Cuillère ou fourchette ?).

Pas pour forcer, mais pour demander de l'aide : "Seryozha, prends-moi par la main de l'autre côté de la route, sinon j'ai peur." Et maintenant, le fils s'accroche fermement à la main de sa mère - la situation est sous contrôle et sans conflit.

Il faut s'attendre à ce qu'un enfant ait besoin de plus de temps pour tout qu'un adulte, car il a encore un type différent système nerveux et le rythme de la vie. Par exemple, une mère a besoin de quelques minutes pour s'habiller et habiller son enfant, mais il s'habille maintenant lui-même, ce qui signifie que le processus doit commencer une demi-heure plus tôt.

Tout cela aidera à prévenir les crises de colère. Et pourtant ils arrivent inévitablement, et très souvent en public. Que faire alors ?

Sur la demande d'ultimatum de l'enfant, nous disons un « Non ! Et nous nous détournons. L'essentiel est de maintenir le calme extérieur et l'impassibilité - peu importe à quel point cela peut être difficile. Le gamin hurle, tombe par terre, se cogne des pieds, les passants le regardent condamnant... Il va falloir endurer. Si vous suivez l'exemple, l'hystérique deviendra un instrument habituel de manipulation parentale chez l'enfant.

Si le petit obstiné tombe avec défi dans une flaque ou sur la chaussée, on le prend par brassée, on le transfère à Endroit sûr et le mettre comme nous l'avons pris - laissez-le crier là-bas. Hélas, les exhortations à un tel moment peuvent ne pas aider, il suffit d'attendre la fin de la tempête.

Créer des perspectives agréables peut parfois aussi vous aider à vous calmer. Par exemple, ma mère dit : « Kolya, tu as crié parce que tu voulais vraiment regarder le dessin animé. Mais maintenant, nous allons acheter du pain. En chemin, nous achèterons des feutres, nous dessinerons. »

Enfin, le bébé s'est calmé. En même temps, je me suis rendu compte que la méthode ne fonctionnait pas. Ne le critiquez pas : "Pourquoi tu cries, j'ai honte, les gens te regardent...". Mieux vaut dire avec amertume : "Je suis très désagréable qu'un tel cri soit sorti..." ou "Je suis tellement en colère contre ce qui s'est passé que j'ai envie de crier moi-même !" Ces phrases apprennent à l'enfant à exprimer ses émotions. Plus tard, il dira aussi quelque chose comme ceci : « Je suis offensé que vous n'ayez pas remarqué mes efforts ! Et c'est plus facile pour vous-même lorsque vous exprimez vos sentiments et que les autres comprennent quelles sont les causes de l'épidémie.

Les erreurs typiques des parents lors d'une crise de trois ans de leur enfant sont leur manque d'une position ferme, une certitude claire, quoi et comment exiger de l'enfant, comment exactement prendre en compte les particularités d'un stade d'âge... Souvent, les différents membres de la famille ne peuvent pas s'entendre sur les principes de l'éducation, ce qui crée des difficultés supplémentaires. L'approche qui oblige l'enfant à obéir totalement à ses parents et brise sa volonté est également erronée. La conséquence de typique erreurs parentales la formation d'un « cercle vicieux » devient : les erreurs « aiguillonnent » émotions négatives enfant, et leur augmentation entraîne une augmentation de la confusion parentale, du doute de soi et des pannes émotionnelles.

Les actions correctes des parents impliquent une compréhension du comportement de l'enfant, le sens de ses actions. Ils s'appuient sur une position claire qui détermine quand, comment et sur quoi insister, que supporter dans le comportement de l'enfant, quoi techniques pédagogiques utile à utiliser.

Pour passer avec succès la crise de trois ans, il faut retenir les principes : fermeté dans les intentions, mais souplesse dans les actions... Il est important de prendre en compte caractéristiques individuelles de bébé. Il est utile d'avoir en stock diverses techniques pédagogiques qui permettent aux parents d'aider leur enfant à traverser avec succès la crise et à passer à un nouvel âge de développement de la personnalité.