Types d'unions familiales et violation des relations familiales. Les spécificités du conflit conjugal. Causes de violation de l'interaction familiale
Un divorce rare ne résulte pas d'un conflit conjugal pour diverses raisons. Le conflit est un affrontement conscient, une confrontation entre au moins deux personnes, groupes, leurs besoins, intérêts, objectifs, types de comportement, relations, attitudes mutuellement opposés, incompatibles et mutuellement exclusifs.
Le conflit conjugal est un phénomène assez complexe, couvrant différents niveaux d'interaction entre les époux. Le conflit lui-même ne peut être évalué sans équivoque uniquement comme un phénomène négatif dans la vie familiale. Le rôle du conflit est largement déterminé par le microclimat familial, le contexte général de la communication, la satisfaction mutuelle, le degré attachement émotionnel conjoints.
Les conflits familiaux sont divisés en constructifs et destructeurs. Dans un conflit constructif, à la suite d'un affrontement d'opinions et d'évaluations différentes, une solution mutuellement acceptable au problème se pose, un sentiment de satisfaction naît, la tension et l'irritation diminuent. Dans le cas d'un conflit destructeur, l'insatisfaction sur le résultat de l'interaction survient, qui n'est généralement pas associée à la recherche d'une solution mutuellement acceptable au problème ; il reste le sentiment de l'inévitabilité de nouvelles collisions telles que le stress émotionnel, l'irritation, l'agacement .
Les attentes qui se sont formées chez les personnes au moment du mariage par rapport à leur future famille, inclinations, traits de personnalité, spécificité de l'environnement socioculturel de leur éducation.
Les psychologues familiaux pointent les sphères suivantes de la vie familiale, qui sont le plus souvent sources de conflits conjugaux : 1) les problèmes de relations avec les parents et amis ; 2) les problèmes liés à l'éducation des enfants ; 3) la manifestation du désir d'autonomie des époux ; 4) situations de violation des attentes du rôle ; 5) situations d'inadéquation des normes de comportement ; 6) la manifestation du désir de domination, de pouvoir ; 7) manifestation de jalousie; 8) écarts par rapport à l'argent.
Dans une étude menée par O.E. Zuskova et V.P. Levkovich (1987), les sources suivantes de conflits dans l'interaction conjugale ont été identifiées :
1) Violation systématique de l'éthique par les conjoints communication familiale, faible culture de communication (inattention, impolitesse, sarcasme, etc.)
2) Satisfaction insuffisante du besoin de protéger le "je-concept" dans le processus d'interaction conjugale. La stabilité du « concept de soi » est soutenue notamment par la constance des formes de communication attendues de l'environnement social. Le soutien, la compréhension mutuelle, le confort affectif contribuent à la prise de conscience de l'importance et de la valeur de votre « moi », à la préservation de leur propre dignité ;
3) Différences dans les conceptions des époux sur la répartition des rôles familiaux, sur leur mise en œuvre. Le conflit peut être particulièrement aigu en raison de la divergence dans l'idée de leadership familial ;
4) Caractéristiques d'interaction associées à la conscience mutuelle des divers aspects de la vie et des caractéristiques personnelles des conjoints. La réticence des époux à s'informer sur leurs affaires, leurs intentions, le désir de dissimuler certaines informations suscitent des soupçons, une méfiance mutuelle, un stress émotionnel ;
5) Le conflit dans la famille est associé aux particularités de la motivation morale des époux : plus le niveau de motivation morale des époux est élevé, plus le niveau de conflit dans la famille est bas. Structure de motivation type supérieur caractérisé par la prédominance de l'orientation d'une personne vers l'estime de soi comme principal motif de comportement (au lieu de l'orientation vers l'évaluation des autres). Les conjoints avec un haut niveau de motivation morale sont largement conscients d'eux-mêmes comme sujets de leurs propres activités, guidés dans leurs actions par la conscience, comme le principal régulateur du comportement.
La stabilité d'un mariage dépend non seulement de la satisfaction des besoins matériels des époux, mais aussi de la satisfaction des besoins affectifs et psychologiques. Chacun des époux doit satisfaire son besoin de sentiments émotionnels positifs. Un mariage n'est stable que lorsqu'aucun des époux n'éprouve de sentiments d'aliénation et de solitude mentale.
En tant que facteurs empêchant l'émergence et le développement de conflits destructeurs dans mariage et relations familiales, tout d'abord, on peut citer une augmentation du niveau de compétence communicative des époux, associée, tout d'abord, à un changement d'attitude envers le monde qui l'entoure, envers les gens, envers soi-même. Tout aussi importante est la maîtrise par les conjoints d'un système spécial. technique pratique communication sans conflit. Succès Relations familiales est également largement déterminé par la formation du style individuel d'interaction conjugale, y compris la nature de la communication, les méthodes de contact avec les autres, les moyens de surmonter les désaccords et le microclimat psychologique de la famille.
Les chercheurs en relations familiales sont arrivés à la conclusion qu'un développement sans crise de la famille est impossible, mais toutes les raisons ne conduisent pas à la destruction. Les facteurs qui peuvent détruire un mariage comprennent :
1. Surcharge et épuisement physique. C'est un grave danger. Cela est particulièrement vrai pour les jeunes qui viennent de commencer leur carrière professionnelle ou universitaire. Il est dangereux d'essayer de faire attention à tout à la fois : étudier à l'institut, travailler à temps plein, élever des enfants, équiper la vie et faire des affaires. Les jeunes couples font souvent exactement cela. Pour des raisons morales et force physique commence à manquer. La situation est particulièrement conflictuelle si le conjoint est occupé au travail et que le conjoint se consacre à l'éducation des enfants et à l'entretien de la maison. Au départ, le ressentiment et l'amertume s'accumulent, ce qui conduit par la suite à des conflits.
2. Abus de crédit et querelles de dépenses.
3. L'égoïsme.
4. Intervention des parents. Certains parents ont du mal à imaginer que leurs enfants sont des adultes, des personnes indépendantes, et s'ils habitent à proximité, ils s'immiscent souvent dans la vie des jeunes, mettant à mal leur relation.
5. Attentes irréalistes. Certaines personnes sur le point de se marier s'attendent à quelque chose de vraiment extraordinaire : une idylle indestructible. La déception inévitable est un piège émotionnel.
6. Ivresse et drogue. Ils tuent non seulement les mariages, mais aussi les gens.
7. Tout ce qui, pour ainsi dire, "illégalement" est introduit dans la relation des époux, est susceptible d'entrer entre les époux (par exemple, la jalousie, faible estime de soi et etc.).
8. La pornographie, le jeu, toutes les addictions en général.
De plus, il y a les facteurs suivants :
· Renforcer l'indépendance économique et l'égalité sociale des femmes ;
· Libéralisation des opinions sur le divorce ;
· Libération des préjugés de classe, raciaux et nationaux ;
· Augmentation de l'espérance de vie;
· Réduire l'influence des parents sur le choix des conjoints ;
· Motivation insuffisante pour le mariage de l'un ou des deux partenaires.
Le processus de rupture familiale commence bien avant le divorce officiel. Cette période a été appelée la situation pré-divorce. Les relations familiales durant cette période sont caractérisées par une tension et un dysfonctionnement psychologiques élevés, qui peuvent accompagner très longtemps les ex-conjoints et leurs enfants.
Schneider identifie les principales raisons de divorce suivantes (en pourcentage du nombre de personnes interrogées âges différents):
· Problèmes matériels, quotidiens - 55 ;
• ivresse de l'un des époux - 39 ans ;
· Affaiblissement de la valeur de la famille pour la génération actuelle - 27 ;
· L'adultère - 19 ;
· Incompatibilité psychologique - 17;
• monotonie et ennui de la vie familiale - 12 ;
· nouvel amour - 11;
· Absence d'enfants - 7 ans ;
· Autre - 2 ;
· J'ai du mal à répondre - 6.
Une condition importante pour l'étude est le principe de non-identité des motifs du divorce et de ses motifs. Le plus souvent, on distingue les motifs de divorce suivants: vues communes et intérêts (y compris les différences religieuses), incohérence (incompatibilité) des caractères, violation fidélité conjugale, manque ou perte d'un sentiment d'amour, amour pour l'autre, attitude frivole envers devoirs conjugaux, mauvaise relation avec les parents (intervention des parents et autres proches), ivresse (alcoolisme) d'un conjoint, absence de conditions de vie normales, insatisfaction sexuelle.
Le motif du divorce est compris comme la justification de la décision selon laquelle les besoins du mariage ne peuvent pas être satisfaits dans l'union conjugale donnée.
Au niveau de la conscience quotidienne, il est difficile d'évaluer la totalité de toutes les raisons qui ont conduit au divorce, l'attention est souvent fixée sur les plus évidentes, comme l'ivresse ou la violation d'infidélité conjugale. Des motifs fréquemment utilisés permettent de s'éloigner de l'explication des raisons (incohérence des caractères, mauvaise conditions de vie). Les ex-conjoints donnent des raisons différentes pour la décision de dissoudre le mariage. Le motif "violation d'infidélité conjugale" est avancé par 51% des hommes et seulement 28% des femmes, cela confirme le constat bien connu que les hommes se rapportent fortement négativement au fait infidélité féminine; 44,3 % des femmes et seulement 10,6 % des hommes attribuent le divorce à « l'ivresse du conjoint ».
Le choix des domaines de travail pour prévenir le divorce dépend directement des raisons qui conduisent à ce phénomène. Après tout, c'est précisément en éradiquant les causes et les motifs qui détruisent la famille que l'on peut parler de renforcement du mariage.
Tout au long de son cycle de vie, la famille rencontre constamment une variété de difficultés, de conditions défavorables, de problèmes. La maladie d'un de ses membres, les difficultés de logement, les conflits avec environnement social, les implications d'une large processus sociaux(guerre, crises sociales, etc.) n'en est pas une liste complète. À cet égard, la famille est souvent confrontée à des problèmes difficiles qui peuvent affecter négativement sa vie.
Il n'est pas surprenant que tant les difficultés rencontrées par la famille que leurs conséquences pour elle intéressent considérablement les sociologues, les psychologues et les psychiatres. La recherche dans ce domaine se concentre clairement sur deux fronts. La première est l'étude de la famille dans des conditions de difficultés résultant de l'action défavorable de processus sociaux larges : guerres, crises économiques, catastrophes naturelles, etc. Ces questions sont le plus largement présentées dans les travaux d'avant-guerre et d'après-guerre des des chercheurs. La seconde est l'étude des « stress normatifs », c'est-à-dire des difficultés rencontrées dans la vie d'une partie des familles dans des conditions normales. Il s'agit des difficultés liées au passage de la famille par les principales étapes du cycle de vie, ainsi que des problèmes qui surviennent si quelque chose perturbe la vie de la famille : séparation prolongée, divorce, décès d'un membre de la famille, maladie grave, etc.
Toutes ces circonstances entraînent des conséquences et des manifestations complexes et nombreuses de violations dans la vie de la famille. Il s'agit, d'une part, d'une augmentation des conflits dans les relations, d'une diminution de la satisfaction de la vie familiale, d'un affaiblissement de la cohésion familiale ; d'autre part, les efforts croissants de la famille pour la préserver, et la résistance croissante aux difficultés. Les liens à médiation complexe entre les véritables sources de difficultés et leur compréhension par les membres de la famille ont été déterminés ; ont révélé un impact relativement indépendant sur la vie de la famille sous forme de difficultés objectives et de violations associées, et de la perception subjective de celles-ci. Parmi les types de conscience subjective des violations dans la vie d'une famille, ses membres sont actuellement les motifs les plus étudiés des conflits familiaux et des divorces, les problèmes et les raisons de contacter le conseil familial.
En général, les troubles familiaux sont une formation complexe, incluant les facteurs qui la déterminent (la difficulté rencontrée par la famille), conséquences néfastes pour la famille, sa réaction à la difficulté, notamment la compréhension de la violation par les membres de la famille.
Considérez les principaux points impliqués dans la survenue et la manifestation d'un trouble familial.
Facteurs contribuant à un trouble familial. Dans la littérature, il existe également d'autres appellations : « problème », « difficulté familiale », « événements et circonstances qui causent du stress ».
Il s'agit d'un très large éventail de circonstances, les caractéristiques de l'environnement social extérieur, les conditions de vie de la famille, les changements dans la personnalité de ses membres, qui entravent le fonctionnement de la famille ou mettent ses membres devant le besoin résister aux changements défavorables.
Toutes les nombreuses difficultés qui surgissent devant la famille et menacent sa vie, peuvent être réparties principalement selon la force et la durée de leur action. Sens spécial ont en même temps deux groupes de difficultés familiales: les stimuli super forts et à long terme (chroniques). Un exemple du premier est le décès d'un membre de la famille, la nouvelle d'un adultère, un changement soudain de destin et de statut social, par exemple, l'arrestation d'un membre de la famille en rapport avec un crime, une maladie soudaine et grave.
Les difficultés chroniques comprennent un stress physique et mental excessif dans la vie quotidienne et au travail, des difficultés à résoudre le problème de logement, des conflits longs et persistants entre les membres de la famille, etc.
Parmi les difficultés rencontrées par la famille, on en distingue également deux types : celles liées à un changement brutal du mode de vie de la famille (stéréotype de vie) et à la sommation des difficultés, leur « chevauchement ». Un exemple du premier type est celui des difficultés mentales qui surviennent lors de la transition d'une étape à l'autre du cycle de vie. De telles transitions dans la famille s'accompagnent généralement d'un changement assez radical du mode de vie (mariage et début la vie ensemble, l'apparition d'un enfant, la cessation des activités éducatives par la famille).
Un exemple de difficultés du deuxième type est la nécessité de résoudre pratiquement simultanément un certain nombre de problèmes au début de la deuxième étape (immédiatement après l'apparition du premier enfant dans la famille), à savoir l'achèvement des études et la maîtrise d'un métier, résoudre le problème du logement, d'abord acquérir une propriété, s'occuper d'un enfant.
Selon la source d'occurrence, les difficultés familiales peuvent être subdivisées en : liées aux étapes du cycle de vie de la famille ; en raison d'options de cycle de vie défavorables ; impacts situationnels sur la famille.
Les facteurs de stress dits « normatifs » traversent les étapes du cycle de vie, c'est-à-dire des difficultés assez fréquentes, qui en plus ou moins forme aiguë vécues par toutes les familles : difficultés d'ajustement psychologique mutuel ; problèmes survenant dans la formation de relations avec des proches pour résoudre le problème du logement au premier stade de la vie familiale; problèmes d'éducation et de prise en charge d'un enfant, conduite à forte intensité de main-d'œuvre Ménage- le deuxième.
La combinaison des difficultés répertoriées à certains moments du cycle de vie familiale conduit à des crises familiales.
Les études de scientifiques tchèques qui ont établi et décrit deux " période critique« Dans la vie de famille. Le premier d'entre eux, plus intense, s'observe entre la 3e et la 7e année d'existence de la famille et atteint sa plus grande sévérité entre la 4e et la 6e année. La deuxième crise se prépare entre 17 et 25 ans. Dans les deux cas, il y a une augmentation de l'insatisfaction. Un rôle de premier plan dans le cas de la première crise s'acquiert par un changement frustrant des relations affectives, une augmentation du nombre de situations conflictuelles, une augmentation des tensions (comme manifestation de difficultés à restructurer les relations affectives entre époux, reflet de la vie quotidienne et autres problèmes); la deuxième crise - une augmentation des plaintes somatiques, de l'anxiété, un sentiment de vide dans la vie associé à la séparation des enfants de la famille.
L'identification des périodes de crise dans la vie d'une famille peut avoir une valeur pronostique importante et aider à les atténuer ou à prévenir des manifestations de crise défavorables.
Les difficultés causées par des options de cycle de vie défavorables sont celles qui surviennent en l'absence d'un de ses membres (conjoint, enfants) dans la famille. Les motifs peuvent être le divorce, la séparation prolongée des époux, la présence d'un enfant illégitime, le décès d'un des membres de la famille, l'absence d'enfant des époux. Avec toute la variété de ces options pour le développement de la famille, un certain nombre de sources communes de troubles sont notées. Il s'agit, en premier lieu, de ce qu'on appelle le vide fonctionnel, c'est-à-dire une situation où l'un des rôles nécessaires à la bonne existence d'une famille n'est pas rempli. Avec le départ, par exemple, de la famille du père, une certaine partie de sa « part » d'éducation n'est plus reconstituée. Deuxièmement, il peut y avoir des difficultés d'adaptation à un fait, un événement qui a donné lieu à une variante défavorable du développement familial (divorce, décès d'un des membres de la famille, nécessité d'élever un enfant hors mariage, etc.) ces processus sont bien mis en évidence sur le matériel d'études sociologiques de la perception des situations de divorcé post-divorce.
Les troubles situationnels comprennent des difficultés de durée relativement courte et constituant une menace importante pour le fonctionnement de la famille (maladie grave des membres de la famille, pertes matérielles importantes, etc.). Un rôle important dans l'effet psychologique de ces difficultés est joué par le facteur de soudaineté (impréparation de la famille à l'événement), d'exclusivité (une difficulté qui touche de nombreuses familles est plus facilement vécue), un sentiment d'impuissance (la confiance de la famille membres qu'ils ne peuvent rien faire pour se protéger à l'avenir).
Effets indésirables de la difficulté. Trouble conjugal... L'importance d'une difficulté particulière pour la famille dépend principalement de l'ampleur des conséquences néfastes qu'elle a pour la vie de la famille. Ainsi, la perte d'une certaine somme d'argent pour une famille est une grave perturbation de sa vie, pour une autre elle ne l'est pas, selon les moyens dont ces familles disposent.
Les diverses conséquences de l'impact des difficultés sur la famille peuvent être réparties selon les sphères de la vie familiale auxquelles elles ont principalement un effet néfaste : violation des fonctions éducatives de la famille, relations matrimoniales Et ainsi de suite.Lors de l'examen des violations de la famille, il est également pris en compte la façon dont elles affectent ses membres. En règle générale, une perturbation de la vie de la famille entraîne une insatisfaction des besoins, inhibe d'une manière ou d'une autre le développement de la personnalité, provoque l'émergence d'états d'insatisfaction, de tension neuropsychique, d'anxiété. L'un des plus importants du point de vue psychothérapie familiale, les conséquences des violations sont leurs effets négatifs sur santé mentale individuel (action psycho-traumatique).
Efforts familiaux pour contrer les abus. La famille, confrontée à une difficulté, s'y oppose plus ou moins activement, cherche à éviter des conséquences désagréables. La recherche montre des différences assez importantes dans la façon dont les familles réagissent aux difficultés. Dans certains cas, les difficultés ont un effet clairement mobilisateur et intégrateur ; dans d'autres, au contraire, ils affaiblissent la famille, augmentent ses contradictions. Cette caractéristique de la réponse différentes familles particulièrement visible dans le cas du « stress normatif », c'est-à-dire des collisions familiales avec l'habituel pour une certaine étape des difficultés.
La résilience inégale des familles aux épreuves s'explique de différentes manières. Fait référence à un mécanisme spécifique pour assurer une réponse réussie à une violation. Le plus souvent, ils parlent du mécanisme de « résolution de problèmes », de familles capables de résoudre des problèmes (les identifier, proposer des versions de la solution, choisir la plus réussie d'entre elles). Certains groupes de caractéristiques familiales sont également distingués, grâce auxquels il s'adapte plus facilement à des conditions défavorables. Parmi ces caractéristiques figurent la flexibilité des relations, le degré moyen (pas trop rigide et pas trop "vague") de clarté dans la formulation des attentes de rôle, la cohésion, "l'ouverture" dans la perception du monde environnant, c'est-à-dire l'absence d'une tendance à ignorer certaines des informations à son sujet dans le monde.
Les deux approches présentent certains inconvénients. En effet, la capacité d'une famille à résister aux difficultés et aux bouleversements dépend dans une large mesure de la capacité de ses membres à reconnaître et à résoudre les problèmes qui découlent de cette difficulté. La recherche psychologique et l'expérience psychothérapeutique ont confirmé qu'augmenter la capacité de la famille à résoudre les problèmes auxquels elle est confrontée, s'y préparer augmente la résistance au stress de la famille. En même temps, cette approche ne prend pas suffisamment en compte le fait que les problèmes rencontrés par la famille sont de nature particulière. Leur solution n'est pas seulement déterminée par l'acceptation intellectuelle d'une sorte d'option d'action. Souvent la solution problème de famille- c'est une certaine maîtrise de soi de chacun de ses membres, une diminution du niveau de consommation, une prise de charge plus importante, un plus grand effort de volonté, une amélioration de la compréhension mutuelle, etc.
Ces processus n'appartiennent plus à un mécanisme familial de résolution du problème, mais couvrent les aspects les plus divers de sa vie. La famille réagit à la difficulté dans son ensemble, comme un seul système.
Quant à la seconde approche, elle se distingue par une certaine tautologie. Il est clair que la flexibilité, "l'ouverture" et d'autres caractéristiques énumérées ci-dessus contribuent à l'adaptation de la famille à de nouvelles conditions difficiles, à les surmonter. Le seul problème est que la présence même de ces qualités dans une famille est souvent établie en découvrant à quel point la famille se comporte de manière flexible, "ouverte", etc. face à diverses difficultés. Il s'avère cercle vicieux: Pourquoi la famille fait-elle bien face aux conditions défavorables ? Car la flexibilité, l'« ouverture » y sont inhérentes. Comment savons-nous qu'elle a ces traits? À partir d'observations sur la façon dont elle s'adapte à des conditions difficiles.
Au centre de notre approche se trouve le concept de dysfonctionnement familial latent. Par trouble latent, nous entendons un trouble qui, dans des conditions normales et normales, n'a pas d'impact négatif significatif sur sa vie. Cependant, lorsqu'une famille se trouve dans des conditions difficiles, c'est précisément cela qui joue un rôle important, déterminant l'incapacité de la famille à résister à de telles conditions. Tant dans des conditions ordinaires qu'inhabituelles, les membres de la famille communiquent, ont certains sentiments les uns pour les autres, se répartissent des droits et des responsabilités, etc. Mais dans des conditions ordinaires (favorables, et encore plus « serres »), certaines violations dans tous ces domaines. Des violations pas trop importantes de la compréhension mutuelle, des conflits modérément exprimés, une capacité réduite des membres de la famille à réguler le niveau de leurs exigences les uns envers les autres dans ces conditions peuvent ne pas avoir d'impact significatif sur la vie de la famille. Les conditions difficiles sont une autre affaire. Le degré de compréhension mutuelle, d'affection mutuelle qui existait dans la famille dans des conditions favorables ne suffit plus. C'est là que naît la différence dans la réaction des familles aux difficultés. Dans les familles où les troubles latents sont inexistants ou minimes, il est possible de mobiliser la famille, de renforcer sa cohésion et d'intensifier les actions communes. Dans les familles avec de tels handicaps, cela est difficile à réaliser. C'est ainsi que surviennent les réactions si différentes décrites ci-dessus de différentes familles face à des conditions difficiles. Les familles sans déficiences latentes dans ces conditions commencent à mieux fonctionner, et celles qui en souffrent - pire.
La notion de troubles latents permet selon nous de mieux comprendre et de manière multilatérale l'interaction entre la famille et les difficultés les plus variées auxquelles elle est confrontée. Conformément à cela, les conditions difficiles n'agissent pas simplement comme un facteur qui perturbe certains aspects de la vie de la famille. Tout d'abord, ils révèlent des perturbations latentes dans son activité de vie, « révèlent » ses « points faibles », et ces perturbations, à leur tour, déterminent la réaction aux difficultés.
Thème 8 Violation des relations conjugales
| Le nom du paramètre | Sens |
| Sujet de l'article : | Thème 8 Violation des relations conjugales |
| Catégorie (catégorie thématique) | Psychologie |
1. Essence, raisons, types de conflits conjugaux
2. Problèmes typiques relations conjugales
3. Périodes de crise des relations conjugales
Le conflit est un affrontement d'objectifs, d'intérêts, de positions et d'opinions opposés des sujets de l'interaction.
La spécificité des conflits familiaux réside dans le fait que leurs participants, en règle générale, ne sont pas des parties opposées qui ont correctement réalisé leurs objectifs, mais sont plutôt victimes de leur propre inconscient. Traits de personnalité et une vision inadéquate de la situation.
La structure du conflit est caractérisée par une situation conflictuelle (les participants et l'objet du conflit) et un incident (collision ouverte des participants au conflit).
Caractéristiques conflit familial inclure l'initiateur (initiateur potentiel) du conflit͵ les participants au conflit͵ dont la composition peut aller au-delà famille nucléaire, la manière de résoudre (traiter) le conflit la dynamique de son déroulement et les résultats.
On distingue dans la dynamique du conflit les étapes suivantes : l'émergence d'une situation objective de pré-conflit ; conscience de cette situation comme conflictuelle ; incident; résolution (fin du conflit) ; situation post-conflit.
On peut parler des fonctions positives (constructives) et négatives (destructrices) du conflit.
Compte tenu de la dépendance à la dynamique, il existe des conflits réels, .ᴇ. en cours de mise en œuvre et directement lié à un problème spécifique, et en progression, dans lequel l'ampleur et l'intensité de l'opposition des participants augmentent de plus en plus ; conflits habituels qui surviennent pour une raison quelconque et se caractérisent par une fatigue émotionnelle des partenaires qui ne font pas de réels efforts pour les résoudre. Derrière les conflits habituels, en règle générale, des contradictions profondes sont cachées, supprimées et déplacées de la conscience.
En termes de gravité, les conflits sont ouverts, clairement manifestés dans le comportement et implicites, cachés.
A la racine du conflit se trouvent les raisons qui déterminent sa zone :
‣‣‣ motivation insuffisante pour le mariage;
‣‣‣ violation de la structure des rôles de la famille en raison de l'incohérence dans les idées de ses membres sur la vie de famille, valeurs familiales;
‣‣‣ problèmes non résolus de leadership familial;
‣‣‣ incohérence et incohérence des idées sur les valeurs, les objectifs et les méthodes d'éducation des enfants ;
disharmonie relations sexuelles;
‣‣‣ violation et distorsion du sentiment amoureux;
‣‣‣ limiter les opportunités de croissance personnelle ;
‣‣‣ complication de la communication interpersonnelle ;
‣‣‣ niveau faible bien-être matériel;
‣‣‣ conditions de vie exiguës ;
‣‣‣ planification et exécution budgétaire inefficaces ;
‣‣‣ les différends financiers liés aux besoins matériels exagérés de l'un des membres de la famille, avec la décision de la contribution de chacun des époux au budget familial ;
‣‣‣ faible niveau de coopération, d'assistance mutuelle et de soutien mutuel dans la résolution des problèmes ménagers de la famille, divisant Travail domestique, s'occuper d'enfants et de personnes âgées;
‣‣‣ système inefficace de relations entre la famille nucléaire et la famille élargie en raison d'un flou excessif ou de frontières rigides ;
incapacité de la famille nucléaire à une reconstruction flexible des frontières système familial, en particulier dans les étapes transitoires de son cycle de vie ;
‣‣‣ système inefficace d'interaction entre les sous-systèmes parent et enfant, rigidité excessive de leurs limites ;
‣‣‣ jalousie, adultère;
‣‣‣ comportement déviant de l'un des membres de la famille (alcoolisme, agressivité et violence, consommation de substances psychoactives, addiction au jeu, etc.) ;
‣‣‣ incohérence des idées conjugales sur le mode optimal de passer du temps libre, du repos, de la nature des relations et de la communication avec les amis.
Les raisons invoquées définir des zones de conflit͵ qui sont corrélées aux fonctions principales de la famille.
Problèmes typiques sous-jacents aux conflits conjugaux :
Incompréhension entre époux :
Incapacité de l'un ou des deux époux à se comprendre, à accepter un point de vue
L'incapacité d'un ou des deux conjoints à prouver que St. avoir raison sur quelque chose la vie de famille
Difficulté des époux à se mettre d'accord sur toute question de la vie familiale
Manque de désir de l'un ou des deux conjoints d'aller à une réunion avec d'autres.
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dr.
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lors de la discussion et de la décision sur toute question de la vie familiale.
Incompatibilité des caractères :
L'un des conjoints ou les deux ont des traits de caractère inacceptables dans leurs relations avec les gens ;
Les actions du conjoint provoquent une opposition, une réaction négative de l'autre conjoint ;
Un ou les deux conjoints ne sont pas capables de parler calmement aux autres.
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avec d'autres, sont souvent irrités sans raison suffisante.
Incompatibilité d'habitudes, d'actes, d'actions :
les habitudes de l'un des époux sont inacceptables pour l'autre, l'irritent ;
L'un ou les deux conjoints dans des situations de vie différentes se comportent de telle manière que leur comportement ne convient pas à l'autre ;
Les actes posés par l'un des conjoints créent des problèmes pour les autres, les empêchent d'atteindre leurs propres objectifs ;
L'un ou les deux conjoints en même temps ont mauvaises habitudes psychologiquement inacceptable pour les autres.
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de personnes.
Différences de points de vue sur les questions intrafamiliales nécessitant un consensus :
Répartition des rôles et des responsabilités dans la famille ;
Répartitions au sein du budget familial ;
Équipement d'appartement;
Vie intra-familiale;
Nutrition;
Enseigner et élever des enfants;
Organismes de loisirs familiaux;
Relation avec les proches.
Problèmes de relations sexuelles :
Faible culture des relations sexuelles entre époux ;
Problèmes psychophysiologiques;
Incompatibilité des époux;
Les frais d'éducation d'un ou des deux conjoints
Les conflits et désaccords dans la relation des époux sont dus à l'émergence de crises normatives et non normatives de la vie à deux.
Les crises normatives dans le développement du système familial sont associées au passage d'une étape à l'autre du cycle de vie familial et consistent à résoudre les contradictions entre les nouvelles tâches auxquelles est confrontée la famille et la nature de l'interaction et de la communication entre les membres de la famille. P. Boss appelle les difficultés vécues par la plupart des familles lors de changements dans leurs fonctions et leur structure, des facteurs de stress normatifs. Chaque transition définit de nouveaux buts et objectifs pour la famille et nécessite une restructuration structurelle et fonctionnelle, y compris des changements dans la hiérarchie des fonctions familiales, abordant la question du leadership et du leadership, et la répartition des rôles. La résolution réussie des crises de transition assure le bon fonctionnement de la famille et son développement harmonieux.
Les crises familiales atypiques sont causées par des événements tels que le divorce, l'adultère, les changements dans la composition de la famille non liés à la naissance d'un enfant, l'adoption d'enfants adoptés, l'impossibilité de vivre ensemble pour des raisons diverses, la grossesse chez les adolescentes, les des difficultés.
S. Kratokhvil identifie le moment « standard » du début de telles crises en fonction de la durée du mariage : dans les intervalles de 3-7 et 17-25 ans d'expérience.
La crise des 3-7 ans dure depuis environ un an. Il se manifeste par une perte des humeurs romantiques, une diminution (perte) de la compréhension mutuelle, une augmentation des conflits, des tensions émotionnelles, un sentiment d'insatisfaction à l'égard du mariage et de l'adultère.
Son apparition est facilitée par les facteurs suivants :
‣‣‣ disparition humeur romantique, rejet actif du contraste dans le comportement d'un partenaire pendant la période de tomber amoureux et dans la vie familiale quotidienne;
‣‣‣ une multiplication des situations dans lesquelles les époux ont des points de vue différents et ne parviennent pas à s'entendre ;
‣‣‣ manifestations plus fréquentes d'émotions négatives, tension accrue dans les relations entre partenaires.
Si l'on tient compte du fait que la naissance d'un enfant survient dans une famille vers 3-4 ans de mariage, alors il est facile de voir que l'intervalle chronologique de 3-7 ans de mariage est lié au stade de la famille avec de petits enfants (petite enfance et jeune âge), ᴛ .ᴇ. avec la période de restructuration la plus sévère du système familial - le début de la parentalité, l'aliénation forcée d'une jeune mère de la vie professionnelle et activités d'apprentissage, restriction des conjoints dans manière familière la vie, la communication, les loisirs, une diminution (en règle générale) du niveau de bien-être matériel de la famille. , ces crises récurrentes de la famille sont dues à des changements dans ses fonctions et sa structure.
La crise des 17-25 ans n'est pas si prononcée, mais plus prolongée (jusqu'à plusieurs années). Ses symptômes sont une augmentation de l'instabilité émotionnelle, l'émergence d'un sentiment de solitude lié au départ des enfants adultes de la famille, l'expérience du vieillissement.
Son apparition coïncide souvent :
‣‣‣ à l'approche de la période d'involution, avec une augmentation de l'instabilité émotionnelle, des peurs, l'apparition de diverses plaintes somatiques;
‣‣‣ avec l'émergence d'un sentiment de solitude lié au départ des enfants ;
Le deuxième intervalle de temps « standard » du début de la crise couvre la période « famille avec enfants adolescents », dont nous avons déjà évoqué la vulnérabilité particulière plus haut, et la période de séparation des enfants majeurs associée à la réalisation de la fonction de leur éducation.
Cependant, les manifestations les plus frappantes des crises dans le cycle de vie d'une famille sont associées au début de la mise en œuvre par les conjoints de la fonction parentale et éleveuse des enfants et à sa fin.
Littérature:
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Thème 9 Le divorce comme phénomène socio-psychologique
1. Essence socio-psychologique du divorce. Raisons et motifs du divorce
2. La dynamique du divorce
3. Conséquences du divorce
· Divorce - ϶ᴛᴏ divorce, ᴛ.ᴇ. sa cessation légale du vivant des époux. Le divorce est une crise familiale anormale, dont le contenu principal est un état de disharmonie causé par une violation de l'homéostasie du système familial, nécessitant la réorganisation de la famille en tant que système.
Motifs de divorce :
E. Tiit (1980) identifie trois groupes de facteurs de risque de divorce :
1. Facteurs de risque personnels : caractéristiques psychologiques individuelles des conjoints, expérience de vie familiale de la famille des grands-parents, état de santé neuropsychique et somatique des conjoints, caractéristiques sociodémographiques.
2. Facteurs de risque dus à l'histoire de la création d'une famille : conditions de connaissance ; caractéristiques de la période prénuptiale, motivation du mariage, compatibilité primaire d'un couple marié.
3. Conditions défavorables au fonctionnement de la famille : logement et conditions matérielles et économiques défavorables, faible efficacité du rôle comportement des membres de la famille, privation des besoins importants des membres de la famille, comportement déviant conjoints, conflit élevé, disharmonie sexuelle.
Le divorce est le résultat de la déstabilisation des relations conjugales, qui est précédée d'un processus assez long au cours duquel des étapes et des périodes sont identifiées.
Le concept de J. Lee sur la rupture des relations émotionnelles :
1. Prise de conscience de l'insatisfaction.
2. Expression d'insatisfaction.
3. Négociations.
4. Prendre des décisions.
5. Transformation des relations.
Stephen Duck a identifié 4 phases de rupture des relations affectives :
1. Intrapsychique (interne) Un ou les deux conjoints ont un sentiment d'insatisfaction interne. Résultats possibles de cette phase :
• accepter cela et exprimer du plaisir en surface ou ne pas montrer votre mécontentement de quelque manière que ce soit ;
· Décidez d'exprimer votre mécontentement à votre partenaire.
2. Interpsychique (entre époux) ou dyadique - les partenaires discutent de leur relation. Dans cette phase, la révélation de soi augmente, les conjoints essaient d'expérimenter. Cela peut prendre des années. Le résultat est également possible de deux manières :
• restructuration des relations - leur stabilisation ;
Acceptation de la décroissance (si l'expérience s'est terminée sans succès)
3. Phase sociale - d'autres personnes (parents, amis) sont impliquées dans le processus de désintégration de la famille. Le fait de la désintégration doit devenir « bien commun », doit « être sanctionné par d'autres ». L'environnement cesse ainsi de percevoir les époux comme un couple. Le résultat de cette phase : la fin des relations sociales, la désintégration de la famille.
4. Phase de finition (comme si intrapsychique à nouveau) : ex-conjoints traiter l'expérience acquise en eux-mêmes et rester avec leurs expériences, leurs souvenirs. L'issue de cette phase est possible de deux manières :
• réconciliation avec la situation, avec soi-même ;
Extraction de moments positifs, leçons, acquisition expérience personnelle;
· Ce qui s'est passé est perçu comme un échec imputable à soi-même. Cela entraîne des pannes, des crises de colère, des névroses.
A. Maslow a proposé un modèle dialectique du processus de divorce, qui comprend sept étapes et les méthodes thérapeutiques correspondantes pour aider ses participants :
1. Divorce émotionnel. La thérapie de couple ou la participation d'un couple à une thérapie de groupe est appropriée.
2. Temps de réflexion, désespoir avant le divorce. La thérapie de couple, la thérapie en cas de divorce ou une forme de thérapie de groupe sont possibles.
3. Divorce légal... A ce stade, les enfants ont particulièrement besoin d'une aide psychologique. L'intervention thérapeutique doit être bénéfique pour tous les sept et pour chaque individu.
4. Divorce économique L'intervention thérapeutique peut être individuelle pour les adultes et en groupe pour les enfants.
5. Trouver un équilibre entre responsabilités parentales et le droit de garde.
6. Temps pour l'exploration de soi et le retour à l'équilibre après le divorce. Une thérapie individuelle pour adultes et enfants et une thérapie de groupe pour célibataires sont possibles.
7. Divorce psychologique. Différents types de thérapie sont possibles.
Stratégies comportementales en situation de pré-divorce :
1. Détester de manière belliqueuse (renvoyer un conjoint à tout prix).
2. Exacerbation de l'amour - recherchez toutes les options pour garder, attirer un partenaire.
3. Acceptez la réalité telle qu'elle est.
Situation post-divorce
La nature de la réponse à la rupture de la relation dépend de l'événement du divorce lui-même (sa forme, sa profondeur, sa durée, le nombre de participants impliqués), l'attitude des époux à son égard et les ressources disponibles.
La fin des relations conjugales - il n'est pas facile de changer l'état matrimonial d'une personne, mais de changer tout son mode de vie - économique, social, sexuel. La dépression vécue par un conjoint après un divorce devrait être plus grave et prolongée qu'après le décès d'un conjoint. Les gens autour de vous soutiennent rarement un conjoint divorcé. Le divorce suscite de nombreux problèmes, à la fois conscients (où vivre ? Comment vivre ?) et inconscients (la profondeur de la crise après l'effondrement de la relation conjugale).
Conséquences socio-psychologiques du divorce :
1. Diminution de la fertilité;
2. Dégradation des conditions d'éducation familiale ;
3. Diminution de la performance humaine ;
4. Dégradation des indicateurs de santé, augmentation de la morbidité et de la mortalité (pour les personnes divorcées dans l'année suivant le divorce, le risque de maladies augmente de 30%) ;
5. La croissance de l'alcoolisme ;
6. Augmentation du nombre d'issues suicidaires ;
7. Risque accru de maladie mentale.
Littérature:
5. Karabanova O.A. La psychologie des relations familiales et les bases du conseil familial. M., 2004.
6. Fondamentaux de la psychologie familiale et du conseil familial / Ed. N.N. Posysoeva. M., 2004
7. Prokhorova O.G. Fondamentaux de la psychologie familiale et du conseil familial. M., 2007.
8. La psychologie des relations familiales avec les bases du conseil familial. Éd. Silyaeva E.G. M., 2002
Sujet 8 Violation des relations conjugales - concept et types. Classification et caractéristiques de la catégorie "Thème 8 Violation des relations conjugales" 2017, 2018.
La création de relations harmonieuses, d'un climat psychologiquement confortable et prospère dans la famille devrait être la première tâche des conjoints et des parents, car sans cela, il est impossible de former une personnalité saine et à part entière de l'enfant. Les écarts dans les relations familiales affectent négativement la formation de la personnalité de l'enfant, son caractère, son estime de soi et d'autres qualités mentales de la personnalité; ces enfants peuvent avoir divers problèmes: un état d'anxiété accrue, une détérioration des performances scolaires, des difficultés de communication, et bien d'autres. L'influence de la famille sur la formation de la personnalité de l'enfant est reconnue par de nombreux éducateurs, psychologues, psychothérapeutes et spécialistes en neuropsychiatrie.
Le besoin de communication apparaît chez un enfant dès les premiers jours de la vie. Sans une satisfaction suffisante de ce besoin, non seulement son développement mental, mais aussi physique devient défectueux.
La rupture du contact enfant-parent pendant une longue période perturbe la formation naturelle de nombreuses qualités des enfants. La famille crée des opportunités optimales de communication intensive entre un enfant et des adultes, à la fois par son interaction constante avec les parents et par les liens qu'ils établissent avec les autres (famille, quartier, communication professionnelle, amicale, etc.).
La cohérence ou au contraire la désorganisation des relations conjugales a un impact significatif sur l'enfant (aussi bien la première que la seconde peuvent être caractéristiques de tout type de famille). Il est prouvé qu'une famille dysfonctionnelle affecte négativement l'activité cognitive de l'enfant, son discours, son développement intellectuel, personnel. Une régularité s'est établie selon laquelle les enfants élevés dans une famille conflictuelle s'avèrent mal préparés à la vie familiale, et les mariages contractés par les immigrés issus d'eux se brisent beaucoup plus souvent. Le climat conflictuel au sein de la famille explique la situation paradoxale lorsque les enfants « difficiles » grandissent dans des familles avec de bonnes conditions matérielles et une culture relativement élevée de leurs parents (y compris pédagogique) et, à l'inverse, lorsque les bons enfants grandissent dans des familles avec des parents mal pourvus. avec un faible niveau d'instruction... Non conditions matérielles, ni la culture ni les connaissances pédagogiques des parents ne sont souvent en mesure de compenser l'infériorité éducative de l'atmosphère stressante et tendue de la famille.
Les anomalies dans le développement mental et moral d'un enfant qui surviennent dans des conditions de relations familiales dysfonctionnelles n'en sont pas seulement une conséquence. Ils peuvent survenir sous l'influence de plusieurs éléments, accompagnant des phénomènes sociaux, qui deviennent souvent la cause du conflit lui-même ou agissent en tant que catalyseurs (orientations négatives des parents, leur faible culture spirituelle, égoïsme, ivresse, etc.).
L'état émotionnel des parents est perçu avec acuité par les enfants de tout âge. Lorsque les relations parentales sont déformées, les enfants se développent anormalement. Dans de telles conditions, les idées sur les idéaux lumineux d'amour et d'amitié qu'une personne apprend à un âge précoce à travers l'exemple de ses proches - père et mère - sont obscurcies ou même perdues. De plus, les situations de conflit entraînent de graves traumatismes mentaux. Dans les familles avec des relations anormales entre les conjoints, les enfants souffrant d'anomalies mentales sont plus de deux fois plus susceptibles de se produire. Chez les personnes élevées dans des familles où les parents étaient en conflit, la massivité des réactions névrotiques augmente sensiblement. Développement spirituel l'enfant dépend en grande partie des contacts qui s'établissent entre parents et enfants. L'influence des attitudes parentales envers les enfants sur les caractéristiques de leur développement est multiforme. Il y a suffisamment de preuves convaincantes que dans les familles avec des contacts forts et chaleureux, attitude respectueuse envers les enfants, ils développent plus activement des qualités telles que la bienveillance, la capacité d'empathie, la capacité de résoudre situations de conflit etc. Ils se caractérisent par une conscience plus adéquate de l'image du « je », de son intégrité et, par conséquent, d'un sens plus développé de la dignité humaine. Tout cela les rend sociables, assurant un grand prestige dans le groupe de pairs.
Il existe des options pour les relations qui interfèrent avec le développement normal de la personnalité de l'enfant.
De nombreux chercheurs arrivent à la conclusion que les particularités de la relation entre parents et enfants sont fixées dans leur propre comportement et deviennent un modèle dans leurs contacts ultérieurs avec les autres.
L'attitude des parents, caractérisée par une coloration émotionnelle négative, blesse et endurcit l'enfant. Étant donné que la conscience de l'enfant est sujette à des conclusions unilatérales et à des généralisations en raison de l'expérience limitée de la vie, l'enfant a déformé les jugements sur les gens, critères erronés pour leur relation. L'impolitesse ou l'indifférence des parents donne à l'enfant des raisons de croire que l'étranger lui causera encore plus de chagrin. C'est ainsi que naissent des sentiments d'hostilité et de suspicion, la peur des autres.
La formation de la personnalité de l'enfant se produit à la fois sous l'influence directe des conditions objectives de sa vie dans la famille (relations familiales, structure et taille de la famille, exemple des parents, etc.), et sous l'influence d'une éducation volontaire. de la part des adultes. L'éducation active le processus de maîtrise des normes de comportement socialement nécessaires par un enfant, a un impact sérieux sur sa capacité à percevoir les influences spontanées de l'environnement et stimule l'assimilation d'un exemple positif.
Le succès de l'activité éducative consciente des adultes dépend de nombreuses circonstances. Elle devient efficace si elle n'est pas réalisée indépendamment de vrai vie parents, mais y trouve sa confirmation. L'influence sur l'éducation familiale est exercée par la culture spirituelle des parents, leur expérience de la communication sociale, traditions familiales... Un rôle particulier appartient à la culture psychologique et pédagogique des parents, qui permet de rétrécir plus que toute autre forme cette part de spontanéité inhérente à l'éducation familiale.
Trait de personnalité écoliers l'anxiété peut devenir. Une anxiété élevée acquiert une stabilité avec une insatisfaction constante des études de la part des parents. Disons qu'un enfant tombe malade, est en retard par rapport à ses camarades de classe et a du mal à s'impliquer dans le processus d'apprentissage. Si les difficultés passagères qu'il a vécues agacent les adultes, si les parents disent tout le temps à l'enfant qu'il ne pourra pas rattraper le programme manqué, l'enfant développe de l'anxiété, peur de prendre du retard sur ses camarades de classe, de rester en reconversion, peur de faire quelque chose de mal, de mal. Le même résultat est obtenu dans une situation où l'enfant apprend assez bien, mais les parents attendent plus et font des exigences irréalistes - élevées.
En raison de la croissance de l'anxiété et de la faible estime de soi associée, les résultats scolaires diminuent et l'échec est corrigé. Le doute de soi conduit à un certain nombre d'autres traits :
• le désir de suivre inconsidérément les instructions d'un adulte ;
· Agir uniquement selon des échantillons et des modèles ;
· Peur de prendre l'initiative ;
· L'assimilation formelle des connaissances et des méthodes d'action ;
• peur d'aller vers quelque chose de nouveau ;
• entreprendre une nouvelle entreprise;
· Fixez-vous des objectifs et atteignez-les.
Des adultes mécontents de la baisse de productivité travail éducatif l'enfant, se concentre de plus en plus sur ces questions en communication avec lui, ce qui augmente le malaise émotionnel.
Il s'avère un cercle vicieux: les traits de personnalité défavorables de l'enfant se reflètent dans son activité d'apprentissage, la faible performance de l'activité provoque une réaction correspondante des autres, et cette réaction négative, à son tour, renforce les particularités de l'enfant. Vous pouvez briser ce cercle en changeant les attitudes et les évaluations des parents. Les parents, en se concentrant sur les plus petites réalisations de l'enfant, sans lui reprocher des lacunes individuelles, réduisent son niveau d'anxiété et contribuent ainsi à la réussite des tâches éducatives.
1. Démonstration - un trait de personnalité associé à un besoin accru de réussite et d'attention aux autres. La source de démonstratif est généralement le manque d'attention des adultes envers les enfants qui se sentent abandonnés et « détestés » dans la famille. Mais il arrive que l'enfant reçoive une attention suffisante, mais cela ne le satisfait pas en raison du besoin hypertrophié de contacts émotionnels. Les exigences excessives envers les adultes ne sont pas faites par les enfants délaissés, mais, au contraire, par les enfants les plus gâtés. Un tel enfant recherchera l'attention, allant même jusqu'à enfreindre les règles de conduite. (« Mieux vaut les laisser gronder que ne pas remarquer »). La tâche des adultes est de se passer de cours magistral et d'édification. Faites des commentaires le moins émotionnellement possible, ignorez les infractions mineures et punissez les infractions majeures (par exemple, en refusant un voyage prévu au cirque). C'est beaucoup plus difficile pour un adulte que le respectà un enfant anxieux.
Si pour un enfant très anxieux, le problème principal est la désapprobation constante des adultes, alors pour un enfant démonstratif, c'est un manque d'éloges.
3. "Éviter la réalité." On l'observe dans les cas où la démonstrative se conjugue à l'anxiété chez l'enfant. Ces enfants ont également un fort besoin d'attention à eux-mêmes, mais ils ne peuvent pas le satisfaire en raison de leur anxiété. Ils sont à peine perceptibles, ils ont peur de provoquer la désapprobation par leur comportement, ils s'efforcent de répondre aux exigences des adultes. Un besoin d'attention insatisfait entraîne une augmentation encore plus grande de la passivité, de l'invisibilité, ce qui rend difficile des contacts déjà insuffisants. Lorsque les adultes encouragent l'activité des enfants, prêtent attention aux résultats de leurs activités éducatives et cherchent des moyens réalisation de soi créative une correction relativement facile de leur développement est obtenue.
En cas de crise, il semble presque toujours que rien ne peut être changé. Même si cela est vrai, il n'y a qu'une seule issue - une personne est capable de changer d'attitude envers ce qui s'est passé.
Étant donné que le succès à résoudre une situation de vie difficile dépend principalement de la personne elle-même. Considérez sa relation avec sa propre capacité à résoudre les conflits, à surmonter les tensions, à réduire l'anxiété. Tout d'abord, définissons notre compréhension du concept d'« auto-rééducation ».
La réadaptation dans un contexte personnel est l'activation des fonctions d'une adaptation positive et constructive à la société après avoir surmonté une situation de vie difficile. Cette récupération est à un niveau de qualité plus élevé, si une personne devient capable de surmonter la difficulté de manière constructive que par le début d'influences psychologiques et de réadaptation.
Contrairement à la réadaptation en tant qu'assistance professionnelle à une personne tombée dans la vie situation de crise, l'autorééducation vise à travail indépendant une personne avec lui dans des circonstances de vie difficiles, qui ne peuvent pas encore être qualifiées de crise. L'auto-réhabilitation est l'auto-assistance à surmonter de manière productive les obstacles internes et externes, à sortir d'une situation difficile, à revenir à une trajectoire de vie temporairement perdue.
Une telle assistance psychologique aide à révéler le potentiel subjectif d'une personne, stimule les recherches indépendantes d'intégrité intérieure, d'harmonie, de nouvelles opportunités de développement personnel, de réalisation de soi, facilite le développement de stratégies individuelles transformation d'une situation problématique, d'un conflit dépassé, chronique, d'un état douloureux en étapes de maturation personnelle, plus proche de soi, de sa propre essence.
Dans une famille, chaque personne est individuelle et unique : les membres de la famille voient et évaluent la leur la vie de famille... Cela détermine les caractéristiques de la famille, son type, qui est déterminé par un indicateur tel que la qualité des relations familiales.
La psychologue américaine Muriel James, faits saillants les types suivants unions familiales : mariage de convenance, union spirituelle, mariage romantique, mariage-partenariat, mariage fondé sur l'amour.
Mariage de raison. Les personnes qui se marient pour des raisons de profit considèrent le plus souvent cette union comme solution pratique un problème particulier. Historiquement, le plus ancien fondement du mariage a été le profit. V des moments différents le mariage résolvait divers problèmes : politiques, dynastiques, économiques, psychologiques, sexuels, etc.
Certaines personnes voient l'avantage psychologique du mariage à se soulager de la solitude. Ils essaient de se marier par peur ou par anxiété face à leur avenir solitaire.
Habituellement, si nous nous efforçons de nous marier pour notre tranquillité d'esprit et confort psychologique, alors nous essayons de fonder une famille pour satisfaire notre besoin de prendre soin de quelqu'un ou pour nous sentir pris en charge.
L'une des principales raisons d'un mariage de convenance, qui unit un homme et une femme pour vivre ensemble, peut être considérée comme le désir de fonder une famille. L'avantage attendu peut prendre la forme d'une aide à l'éducation des enfants ou d'une aide financière. Assez souvent, la création d'une famille est facilitée par la nécessité pour le futur partenaire d'effectuer des tâches ménagères lourdes - laver, cuisiner, réparer les articles ménagers, etc.
Plus souvent encore, le mariage est fondé sur des considérations économiques.Un autre type de mariage de convenance est le mariage dit dynastique.... Cela inclut également les mariages pour des raisons politiques.
Mariages de commodité conclus pour des raisons purement rationnelles, apportent souvent une solution pratique aux différents problèmes... Ils peuvent conserver leur force et leur stabilité pendant longtemps, tant que la relation entre les époux reste bénéfique pour les deux partenaires. Parfois, le confort trouvé dans le mariage devient plus stable et les mariages eux-mêmes commencent progressivement à inclure des éléments de romantisme. En conséquence, les relations entre partenaires se transforment en véritable amour.
La cohésion interne de la famille moderne dépend principalement de raisons psychologiques. L'interdépendance économique et économique à elle seule ne suffit pas à la cohésion familiale, contrairement au passé. Le rôle principal est ici joué par les liens familiaux fondés sur l'amour, le désir des époux de relations harmonieuses, sur l'unité de vues sur les principaux enjeux de la vie de tous les membres de la famille, sur la compréhension mutuelle, le respect, la responsabilité mutuelle et la courtoisie, sur l'unité des exigences de tous les membres adultes de la famille envers les enfants et les uns envers les autres.
Une relation sans paroles s'établit entre de nombreux conjoints - les partenaires se sentent, comme s'ils étaient à l'écoute de la même vague, ressentant une totale parenté d'âmes.
Mariage romantique... Muriel James examine amour romantique comme l'amour dans une certaine mesure idéalisé, proche de l'état amour aigu, passion, alimenté par un fort, excitant sentiments érotiques... Parfois, la passion se transforme en véritable amour pour la vie, mais elle peut rester juste une passion.
Souvent les couples mariés ceux qui se sont mariés avec de tels sentiments se plaignent plus tard de "qu'ils n'ont aucune romance", que "la chaleur de la passion a disparu". La fin voyage de noces pour de tels conjoints, cela signifie, pour ainsi dire, la fin de la période de passion romantique et l'extinction de la « fièvre » qui causait auparavant un mélange de souffrance et de plaisir lorsque les obstacles semblaient si difficiles et les tourments si forts.
La romance d'amour implique de reconnaître et de traiter un être cher comme spécial et beau, mais pas comme une personne adorée ou idéalisée. La romance est nécessaire au vrai quotidien des époux, mais elle doit aussi l'être dans les sens intimes de l'union conjugale.
Partenariat de mariage. Si les mariages romantiques sont le plus souvent créés sur la base de rêves abstraits et d'angoisses tragiques, alors les partenariats matrimoniaux sont beaucoup plus proches de la vie réelle.
Le mariage-partenariat se trouve souvent entre des conjoints pour lesquels les relations amoureuses en elles-mêmes n'apportent pas de joie et de plaisir, et les désirs sexuels se sont éteints à la suite d'une maladie ou d'une autre raison. Cela est dû au fait que les gens ont tendance à choisir leurs amis et surtout à épouser ceux qui leur sont égaux non seulement en termes de niveau intellectuel, mais aussi en termes d'attractivité. Les expériences confirment ce phénomène « égal ».
Pour les personnes âgées, cela est particulièrement important lorsqu'il y a une personne à côté de qui vous pouvez partager toutes les joies et les peines de la vie, dont vous pouvez prendre soin, grâce à qui la personne est privée de solitude. Par conséquent, un mariage fondé sur camaraderie, est créé lorsque les intérêts des deux partenaires sont communs.
Mariage ouvert... Derrière le « mariage ouvert » se cache une vision du monde particulière qui exclut des concepts tels que la trahison physique, la culpabilité qui en découle ; la liberté des contacts sexuels extraconjugaux de chaque partenaire n'est pas interprétée par l'autre comme une trahison. Un tel mariage est construit sur l'acceptation volontaire par un couple de principes et de désirs qui conviennent aux deux partenaires. Les « participants » d'un tel mariage cessent de professer la monogamie sexuelle, l'adhésion à un partenaire qui est un conjoint, et commencent par la connaissance et l'approbation de l'autre pour diversifier leurs contacts sexuels, tout en restant fidèles et, surtout couple amoureux... Leurs partisans partagent nettement et clairement l'affection physique qu'ils ressentent périodiquement pour divers partenaires, puis vrai sentiment qu'ils se nourrissent les uns les autres.
Amour-match... Le mot « amour » est utilisé de diverses manières. En définissant leur relation, les hommes et les femmes disent qu'ils sont tombés amoureux ou qu'ils ont cessé d'aimer, qu'ils ont perdu l'amour. L'amour est le nom du sentiment que les gens ont pour leur famille, leurs amis et leurs proches. Toutes ces manifestations du sentiment d'amour sont très importantes pour les gens.
Les sentiments qui naissent entre un homme et une femme qui s'intéressent l'un à l'autre peuvent donner lieu à de véritables amour mutuel même lorsque l'intérêt prend la forme déguisée d'un avantage. Les personnes intéressées les unes par les autres sont potentiellement capables de créer leur propre mariage par amour. Dans le mariage, l'amour se manifeste généralement plus pleinement et plus fortement. Elle se concentre sur une personne spécifique, nouant ensemble essence intérieure deux personnes.
Un mariage qui comprend des éléments de réciprocité se compose d'expériences d'une profondeur extraordinaire et d'explosions romantiques de délicieuse passion, d'alliage intérêts communs et des expressions d'amitié grande et fiable. Tous ces moments cimentent le mariage, créent l'unité, n'excluant pas la possibilité de la solitude. Dans un mariage basé sur un sentiment amoureux, les deux peuvent coexister avec succès.
Les mariages les plus durables et les plus réussis sont ceux dans lesquels les sentiments et la raison ne se remplacent pas, mais se complètent. Si vous ne vous précipitez pas d'un extrême à l'autre, ne vous efforcez pas d'obtenir le bonheur immédiatement, mais comprenez de quoi et comment il est construit, vous pouvez trouver des sentiments là où ils ne semblaient pas exister, ou mener un mariage à une longévité heureuse, où l'amour semble avoir disparu...
Comme nous l'avons déjà noté, le type de famille est déterminé par la qualité des relations familiales, qui comprennent les phases suivantes :
1. Choisir un partenaire.
2. Romantisme des relations... A ce stade, les amoureux sont dans une relation symbiotique, ne perçoivent que la dignité chez un partenaire, se regardent "à travers lunettes roses". Absent perception réelle vous-même et l'autre dans le mariage. Si la motivation du mariage était contradictoire, alors de nombreuses propriétés du partenaire, qui n'étaient pas remarquées au début, peuvent alors être perçues comme hypertrophiées.
3... Individualisation du style des relations matrimoniales. Formation de règles. À la suite de négociations, des règles sont élaborées qui déterminent qui, comment et dans quel ordre effectue certaines actions dans la famille. De nombreuses règles répétées deviennent automatiques. De ce fait, certaines interactions sont simplifiées et d'autres inefficaces.
4. Stabilité / Variabilité. Les conjoints traversent chaque jour différentes épreuves en répondant aux questions : à quoi privilégier ? répéter ce qui est déjà devenu la règle ou essayer d'en créer une nouvelle. Dans une famille fonctionnant normalement, la tendance à la stabilité est contrebalancée par la tendance au changement. S'il y a une fixation rigide des règles dans la famille, alors le mariage acquiert des signes d'une relation dysfonctionnelle, devient stéréotypé et monotone.
5. Phase d'évaluation existentielle... Les époux résument les résultats de leur vie commune, découvrent le degré de satisfaction / insatisfaction des années qu'ils ont vécues. Le principal résultat de cette phase est de décider si le mariage était authentique (harmonieux et souhaitable) ou accidentel.
En règle générale, les relations familiales jouent le rôle le plus important pour l'individu, c'est-à-dire qu'elles jouent un rôle de premier plan dans le système des relations personnelles. De plus, elles sont multiformes et dépendantes les unes des autres. La sphère des loisirs, de l'entretien ménager, des relations affectives et sexuelles-érotiques sont étroitement liées, même un léger changement dans au moins l'une d'entre elles provoque des changements dans d'autres sphères.
Tout au long du cycle de vie, la famille est confrontée à diverses difficultés, conditions défavorables - tout cela entraîne des perturbations dans la vie de la famille (perturbation des fonctions familiales, ainsi que des relations conjugales).
Quels types de problèmes sont typiques pour les familles?
1... Violation des idées des membres de la famille sur la famille et la personnalité de chacun. Chaque membre de la famille, d'une manière ou d'une autre, l'imagine. Ses idées sont en partie exactes, en partie déformées et incomplètes. Cependant, quelle que soit leur vérité, ils jouent rôle énorme dans la vie de famille. L'importance de comprendre spectacles en famille(l'image interne de la famille) est reconnue par les scientifiques nationaux et étrangers, en outre, dans une variété de directions. Certains d'entre eux pensent qu'une idée déformée d'une personne sur elle-même et ses relations avec les autres est le plus souvent le résultat d'une variété de problèmes familiaux.
2. Violation du processus de communication. La violation des croyances au sujet d'un autre membre de la famille est considérée comme l'une des principales sources de déficience. processus de communication(Bodalev A.A., 1982; Eidemiller E.G., Yustitsky V.V., 1990). La communication interpersonnelle nécessite que les communicateurs aient une bonne idée de la personnalité de chacun. Une image déformée d'un autre membre de la famille peut constituer un obstacle sérieux à la compréhension mutuelle dans la communication de l'information. La compréhension mutuelle entre les époux est considérée comme l'une des conditions préalables les plus importantes pour la stabilité familiale. Dans le processus de communication, des divergences apparaissent entre les messages envoyés et reçus, car un seul locuteur - l'auditeur ne peut maîtriser toutes les potentialités de chaque mot. Les recherches de Gordon (Gorgon T., 1975) ont montré qu'une partie importante des informations que les membres de la famille échangent habituellement échappe à la personne qui les a transmises, et cette dernière est encline à croire que tout ce qu'il veut dire est perçu et compris.
3. Violation des mécanismes d'intégration familiale. Un vrai père de famille sait que toute sa vie est étroitement liée à la vie de sa famille, ses loisirs sont indissociables des loisirs de la famille, de nombreux besoins importants pour lui sont satisfaits dans la famille, c'est-à-dire que nous pouvons parler de l'intégration de l'individu avec la famille. La violation des mécanismes d'intégration se traduit par une tendance à la satisfaction séparée de ses besoins (absence de ménage commun, repos séparé, espèces, entreprise). De plus, la confiance mutuelle (confiance dans le crédit) diminue, on n'a pas le sentiment que si je fais quelque chose pour moi, alors je le fais pour un autre. Les motifs des manquements à l'intégration familiale sont :
- a) les caractéristiques caractéristiques des époux qui empêchent la formation de sympathie et d'empathie l'un pour l'autre ;
- b) attitudes inconscientes (idées psychologiques naïves);
- c) le manque de compétences des membres de la famille pour identifier les qualités qui suscitent la sympathie.
Règle : les rôles dans la famille doivent être répartis de manière à satisfaire au mieux leurs besoins.
Les rôles du « bouc émissaire familial », du « martyr de la famille », du « membre malade de la famille » et autres sont pathologisants, c'est-à-dire qu'ils peuvent perturber la vie de la famille et traumatiser ses membres. Parfois, l'un des membres de la famille joue un rôle traumatisant pour lui-même, mais psychologiquement bénéfique pour les autres membres de la famille. Dans d'autres cas, les membres de la famille encouragent directement ou indirectement un membre de la famille à assumer un tel rôle. Le rôle pathologisant d'un membre de la famille peut être traumatisant pour les autres, pas pour lui-même. À l'heure actuelle, un nombre considérable de rôles pathologisants ont été identifiés, et leur description a été donnée. Eidemiller E.G. et Yustitskis V.V. ont proposé leur classement. Elle repose sur deux critères : la sphère de la vie familiale dont la violation est associée à l'émergence de rôles pathologisants et le motif de leur émergence.
S.V. Ponasenkova, Vitebsky Université d'État, Vitebsk, BiélorussieLa perturbation des relations familiales est un problème complexe qui nécessite une étude interdisciplinaire complexe. Dans chaque cas individuel de conseil familial, le psychologue doit s'appuyer sur différentes méthodes et astuces à révéler cette infraction relations familiales et proposer un système de mesures pour sa correction.
Littérature:
1. Rogov E.I. Psychologie des relations : hommes et femmes. - M. : Maison d'édition "VLADOS-PRESS", 2002. - 288 p.
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