Ministère de l'Éducation Fédération Russe

TRAVAIL DE COURS

par discipline : "Travail social auprès de la famille et des enfants"

sujet: " Le dysfonctionnement familial comme un faitp comportement déviantenfants"

Oulianovsk

Introduction

Chapitre 1. Aspects théoriques de l'éducation familiale

1.1 Fonctions familiales

1.2 Types de familles

1.3 Familles dysfonctionnelles. Caractéristiques du dysfonctionnement familial

Chapitre 2. Comportement déviant des adolescents comme problème psychologique et pédagogique

2.1 L'essence de la déviation de comportement

2. 2 Causes des comportements déviants chez les adolescents

2. 3 La relation entre dysfonctionnement familial et comportement déviant

Chapitre 3. Prévention des comportements déviants des adolescents issus de familles défavorisées

3.1 Résultats de la recherche sur les causes des comportements déviants chez les adolescents issus de familles défavorisées

3. Un système de travail préventif auprès des adolescents visant à prévenir les comportements déviants

3.3 L'efficacité d'un système éprouvé de prévention des comportements déviants des adolescents issus de familles défavorisées

Conclusion

Littérature

Application

Introduction

Aborder le problème de l'étude des adolescents déviants comprend actuellement un grand nombre de travaux. Parmi les principaux concepts et théories, on peut souligner : anthropologiques (H. Sheldon, E. Kretschmer, A. Dril, etc.), psychanalytiques (S. Freud, A. Adler, E. Fromm, etc.), socio-psychologiques ( R. Merton, D. Mats, T. Sykes, etc.).

Il est nécessaire d'étudier sérieusement les spécificités de la situation socio-économique et socioculturelle, la psychologie individuelle et sociale, les normes éthiques, les traditions d'éducation publique et familiale, en tenant compte de la politique sociale nationale et du travail avec les enfants et adolescents déviants. construit.

Il convient de noter qu'il existe des traditions d'organisation d'activités pratiques avec des enfants et des adolescents déviants. Ainsi, dans les années 30, l'orientation socio-pédagogique du travail de réinsertion sociale et correctionnelle, représentée par des enseignants aussi talentueux qu'A.S., s'est développée avec succès. Makarenko et S.T. Chatski. Dans leur travail expérimental, ils ont en effet posé et développé les principes de base, les méthodes et le contenu de la pédagogie sociale, du travail socio-psychologique avec les enfants et les adolescents, y compris les plus difficiles à éduquer, où le facteur le plus important dans l'éducation et le travail de réadaptation correctionnelle est l'environnement créé et éducatif organisé par l'enseignant.

Dans le même temps, dans les travaux d'éminents psychologues russes L.S. Vygotski et P.P. Blonsky et leurs partisans. Ces ouvrages étaient particulièrement précieux par leur orientation pratique, leur orientation clairement exprimée sur les besoins et les exigences de l'école, de la famille, des parents, des éducateurs et des enseignants.

Depuis le début des années 60 et plus tard, de nombreuses études éparses sur les problèmes de comportements déviants chez les enfants et les adolescents ont été développées. Les problèmes de négligence pédagogique des étudiants de l'Académie des sciences pédagogiques ont été étudiés par un laboratoire spécial dirigé par M.A. Alemaskin.

Cependant, les travaux de cette période se caractérisent par de sérieuses limites, qui se traduisent par le fait qu'il était très difficile et presque impossible d'étudier systématiquement la nature des déviations sociales et, sur cette base, de développer des programmes de travail préventif et correctif. Les sciences psychologiques, pédagogiques et criminologiques se sont concentrées sur la personnalité du délinquant, sur sa conscience de soi, ses motivations et son orientation en tant que cause profonde des maux sociaux. Durant cette période, les recherches en psychologie se sont concentrées sur le processus d’apprentissage et se sont concentrées sur l’intelligence verbale et les processus cognitifs mentaux.

La psychologie des comportements déviants, comme de nombreuses autres branches de la science psychologique, est passée de constructions purement spéculatives à une solution scientifique et expérimentale à ce problème social aigu.

La spécificité de l'impact des facteurs sociaux sur le comportement des adolescents réside dans leur influence indirecte positive et négative à travers l'environnement immédiat. Une analyse approfondie des liens entre les constantes abstraites généralisées et les situations de vie spécifiques a montré que dans les orientations de vie des adolescents, beaucoup est déterminé par leur Situation familiale. Ainsi, la corrélation du tableau statistique des écarts des adolescents avec le tableau statistique des troubles familiaux (divorce entre parents avec enfants) est relativement élevée, ce qui permet de juger du niveau de délinquance chez les adolescents non pas à partir des statistiques criminelles, mais à partir des statistiques de divorce. À mesure que le premier indicateur augmente, l'autre augmente également.

Le dysfonctionnement familial est l'une des principales raisons qui déterminent l'état et la dynamique des comportements déviants chez les adolescents. Le concept de « dysfonctionnement familial » recouvre diverses caractéristiques négatives de la famille, les défauts de sa composition structurelle, quantitative et par âge, les relations intrafamiliales, les relations des membres de la famille avec les institutions sociales externes (école, production, loisirs et autres institutions). Chacun de ces facteurs a un impact spécifique sur le processus de formation de la personnalité d’un adolescent.

Le climat psychologique de la famille, le degré de sa cohésion est déterminé par la cohérence des idées et la répartition effective des droits et responsabilités au sein de la famille, l'interaction et l'entraide de ses membres. Les fondements de toute famille sont constitués par les positions sociales des époux les uns par rapport aux autres et à leurs enfants. Le comportement des adolescents est influencé négativement par leur compréhension de la position ambiguë de leurs parents dans leur éducation. Des recherches ont montré que les parents d'adolescents déviants étaient incapables d'adopter une attitude claire envers les normes sociales et de forger des convictions fortes.

Dans les familles où les relations entre enfants et parents sont caractérisées par l'indifférence et l'hypocrisie, les adolescents ont du mal à maîtriser les expériences sociales positives. Un adolescent dans une telle famille perd très tôt le besoin de communiquer avec ses parents. Dans l’éducation, le caractère déclaratif prévaut, sans être soutenu par des arguments ou des explications de normes morales. Une enquête auprès de ces adolescents a montré que la communication avec les parents se limite souvent aux reproches, à la lecture de la morale et au rejet des opinions indépendantes des adolescents. Une tendance aux comportements déviants est observée chez les adolescents qui ne reconnaissent pas l'autorité de leurs parents et ne les respectent pas. Cette attitude se développe si les adolescents, lorsqu'ils comparent les paroles et les actions de leurs parents avec les normes sociales, remarquent un écart important entre eux. Si les adultes ne peuvent pas changer rapidement la nature des relations avec les adolescents, maintenir leur influence sur eux, tout en leur donnant plus d'initiative et d'indépendance dans la résolution des problèmes, cela peut alors affecter négativement la formation de leurs attitudes de vie.

C'est en tenant compte de cette contradiction que le choix du thème de recherche a été fait, problème qui se formule ainsi : une famille dysfonctionnelle peut être un des facteurs de comportements déviants.

La solution à ce problème est but de l'étude- analyser l'influence d'une atmosphère dysfonctionnelle au sein de la famille sur le développement d'une déviation dans le comportement d'un adolescent et trouver les moyens de prévenir cette influence.

Objet d'étude- les comportements déviants des adolescents.

Sujet d'étude - l'influence des dysfonctionnements familiaux sur les comportements déviants.

Conformément au problème, à l'objet, au sujet et au but de l'étude, les éléments suivants devaient être résolus : Tâches:

1. Analyser les principales orientations de la recherche sur le problème des comportements déviants dans la littérature étrangère et nationale ;

2. Caractériser les manières dont les dysfonctionnements familiaux influencent les comportements déviants des adolescents ;

3. Justifier la nécessité de prévenir les comportements déviants des adolescents ;

4. Mener des activités préventives visant à réduire le nombre de déviations chez les adolescents.

Chapitre 1. Aspects théoriqueséducation familialeania

La vie de chaque personne, d’une manière ou d’une autre, est liée à la famille. Une personne naît dans une famille, elle y fait ses premiers pas, apprend ses premières joies et peines, quitte la famille pour Grand monde, il se précipite vers elle lorsqu'il se sent particulièrement mal à l'aise dans ce monde.

Tous les problèmes sociaux de notre époque, à un degré ou à un autre, affectent la famille et se reflètent dans son bien-être, sa capacité à remplir ses nombreuses fonctions et à faire face aux difficultés. Le rôle de la famille dans la société est très important, puisque c’est dans la famille que se forme et se développe la personnalité d’une personne, et qu’elle maîtrise les rôles sociaux nécessaires à l’adaptation sans douleur de l’enfant dans la société. La famille agit comme le premier établissement d'enseignement avec lequel une personne ressent un lien tout au long de sa vie.

Une famille est toujours une association de personnes, et une association basée sur l'amour, la confiance, l'entraide et le soutien inconditionnel.

Aussi fermée que puisse paraître la famille, elle est liée à la société par des milliers de fils. Les relations au sein de la famille se développent non seulement par la volonté de ses membres, mais également sous l'influence de conditions extérieures vie sociale société. Dans le même temps, la famille influence également les relations au sein de la société, la nature de tous les processus de la vie sociale. Il répond non seulement aux besoins des personnes qui ont conclu un contrat union familiale, mais remplit un certain nombre de fonctions sociales et fait donc partie intégrante de la structure sociale de la société.

Aujourd'hui, le rôle et la place de la famille dans le système des établissements d'enseignement ont considérablement changé. Les relations interpersonnelles au sein de la famille et l'équilibre des relations entre les sexes deviennent de plus en plus importantes en tant que condition nécessaire au bien-être de la famille dans la société moderne.

La famille donne naissance à une socialité primaire et profonde, qui s'incarne et se complexifie ensuite dans les liens sociaux qui unissent les individus dans la société. Les destins de la famille et de la société sont interconnectés et leurs fonctions sont complémentaires. Par conséquent, la famille peut être qualifiée d’institution sociale, caractérisée par une forme stable de relations entre les personnes, dans le cadre de laquelle se déroule l’essentiel de la vie quotidienne des personnes.

1.1 Fonctions familiales

Parlant des fonctions de la famille, on peut distinguer les fonctions : la société par rapport à la famille, la famille par rapport à la société, la famille par rapport à l'individu et l'individu par rapport à la famille. À cet égard, les fonctions de la famille peuvent être divisées en sociales (par rapport à la société) et individuelles (par rapport à l'individu). Les fonctions de la famille sont étroitement liées aux besoins de la société en matière d’institution familiale et aux besoins de l’individu d’appartenir à un groupe familial.

Les fonctions de la famille sont profondément historiques, étroitement liées aux conditions socio-économiques de la société. Par conséquent, au fil du temps, non seulement leur nature, mais aussi la hiérarchie change. Si dans Les années précédentes la famille remplissait des fonctions économiques, reproductives, éducatives, récréatives, communicatives et régulatrices. Autrement dit, par rapport à la famille moderne, les principales fonctions de la famille dans la société sont associées aux formes de son activité vitale. De plus, il est important de les diviser, d'une part, en ceux qui satisfont principalement les besoins matériels, domestiques et domestiques, et d'autre part, les besoins émotionnels et socio-psychologiques des personnes. Il est également important de noter que l’importance de cette dernière dans la famille moderne augmente.

Fonction de reproduction en raison de la nécessité de continuer Race humaine. Les experts distinguent trois types de reproduction familiale : grande, moyenne et petite. La situation démographique en Russie n'a pas bien évolué ces derniers temps : le taux de mortalité dépasse le taux de natalité. Le plus courant est une famille composée de 2 à 3 personnes. Et pour les conjoints en âge de procréer, l'attitude envers l'infécondité se répand de plus en plus. Cela est principalement dû aux difficultés matérielles et économiques croissantes, à la crise spirituelle et matérielle et à d’autres raisons. Les démographes notent que le besoin d'une famille avec un grand nombre d'enfants a sensiblement diminué. De plus, le besoin de naissance est de moins en moins associé à la création. famille complète. Le nombre d'enfants nés hors mariage a augmenté : un enfant sur cinq naît hors mariage.

Fonction économique et domestique est associée à la reproduction des moyens de subsistance, à la satisfaction des besoins en matière de nourriture, d'habillement, de logement, etc. Cette fonction est éternelle, puisqu'elle a une base biologique naturelle. Cette fonction est basée sur soutien matériel familles, soutien économique aux mineurs et aux personnes handicapées, utilisation des ressources matérielles pour répondre aux besoins individuels. Le bien-être dépend à la fois du revenu et de la nature des besoins, des orientations de valeurs et de la combinaison des intérêts sociaux et personnels des membres de la famille.

Fonction éducative assure la socialisation primaire de la personnalité de la jeune génération, en maintenant la culture de la société à un certain niveau et en satisfaisant les besoins individuels en matière de parentalité, de contacts avec les enfants, de leur éducation et de la réalisation de soi des parents dans leurs enfants. La socialisation primaire au sein de la famille est due au fait que la famille est le premier et principal groupe social qui influence activement la formation de la personnalité de l'enfant. Dans une famille, les liens naturels, biologiques et sociaux entre parents et enfants sont étroitement liés. Ce sont ces liens qui déterminent les caractéristiques du développement mental et de la socialisation primaire des enfants dès les premiers stades de leur développement. Étant l'un des facteurs importants d'influence sociale, un microenvironnement social spécifique, la famille a une influence globale sur le développement physique, mental et social de l'enfant. Son rôle est d'introduire progressivement l'enfant dans la société afin que son développement soit cohérent avec la nature de l'enfant et la culture du pays où il est né. Les parents étaient et restent les premiers éducateurs de l'enfant. Élever un enfant dans une famille est un processus social et pédagogique complexe. Cela inclut l’influence de l’ensemble de l’atmosphère et du microclimat de la famille sur la formation de la personnalité de l’enfant. L’expérience de l’enfant acquise au sein de la famille est parfois le seul critère de son attitude envers le monde qui l’entoure et les gens, surtout à un plus jeune âge.

L'éducation dans une famille est impossible sans la formation d'orientations sociales et de valeurs chez les enfants. La fonction éducative dans la famille doit s'exprimer dans une approche consciente de la possibilité d'une influence sociale efficace sur l'enfant, en particulier dans les premières années de sa vie. Élever un enfant, c'est lui inculquer :

Certaines orientations sociales ;

Orientations de valeurs nécessaires ;

Compétences socialement utiles - des compétences de communication complètes aux compétences professionnelles, en passant par la pensée théorique et la divulgation créative de soi.

L’homme est social par nature, c’est pourquoi il a en réalité des « besoins sociaux ». Parfois, ils s'avèrent aussi aigus que, par exemple, le besoin de nourriture, de repos, etc. Il s'agit tout d'abord du besoin de contacts (besoin de relations humaines, d'affection) et du besoin d'estime de soi ( occuper une certaine place dans le groupe), dans la « conscience de soi », c’est-à-dire le sentiment d’« indépendance et de séparation des autres ».

La famille est l’une des principales sources de l’orientation sociale d’un enfant. Et ces orientations se développent non seulement au niveau de conscience de la personne en développement, mais aussi au niveau inconscient de sa personnalité.

Fonction de contrôle social primaire - régulation morale du comportement des membres de la famille dans diverses sphères de la vie, ainsi que responsabilité et obligation dans les relations entre époux, parents et enfants, représentants de l'ancienne génération. Il procède à la formation et au soutien des sanctions juridiques et morales en cas de violation des normes des relations entre les membres de la famille. Avec une reproduction réussie de la structure sociale de la société dans un petit groupe social répondant aux exigences générales, le statut social est assuré à chaque membre de la famille et les conditions sont créées pour satisfaire les besoins individuels de promotion sociale.

La sphère de la communication spirituelle et émotionnelle est souvent identifiée à récréatif et communicatif famille les fonctions. La famille doit être cette niche où une personne peut se sentir absolument protégée, être absolument acceptée, malgré son statut, son apparence, situation financière, succès ou échecs. L'expression « ma maison est mon château » exprime bien cette idée, car une famille saine et sans conflit est le soutien le plus fiable, le meilleur refuge, où l'on peut au moins temporairement se cacher de tous les soucis du monde extérieur, se détendre et retrouvez vos forces. Désormais, alors que la société et l'État ne peuvent plus assurer la gratuité des soins médicaux, garantir la sécurité des citoyens, etc., ces fonctions sont de plus en plus mises en œuvre par la famille, dont le rôle pour assurer la protection morale et psychologique de ses membres s'accroît. On peut aussi parler de recevoir un soutien émotionnel, de satisfaire le besoin de bonheur personnel et d'amour, c'est-à-dire de la mise en œuvre de la fonction félicitologique dans la famille (de l'italien « felicite » - bonheur).

Fonction loisirs vise également à maintenir l'harmonie dans la famille par ses membres. Cela implique l'organisation de loisirs rationnels avec un contrôle social simultané. Les observations montrent que la force se rétablit pleinement dans un environnement familial. Les loisirs communs avec les enfants sont un facteur qui a un effet bénéfique sur la force de la famille. Organiser les loisirs familiaux est aussi une fonction sociale, un devoir moral envers la société, puisqu'il contribue au renforcement moral de la famille.

Fonction sexuelle - contrôle approprié sur l'aspect moral des relations intimes entre les membres de la famille (conjoints) tout en inculquant à l'individu de vraies idées sur relations intimes. Du point de vue d'une éducation appropriée, les parents s'acquittent mal de cette fonction.

Le manque d'éducation sexuelle compétente à l'école et l'impuissance des parents dans la famille sur fond de crise socio-économique et de forte baisse du niveau de vie conduisent à la promiscuité sexuelle, à la démoralisation dans le domaine du comportement sexuel, à la prostitution comme forme de comportement déviant, exprimé par des relations sexuelles promiscuité, impersonnelles et extraconjugales effectuées contre rémunération.

Ainsi, les fonctions de la famille reflètent le lien du groupe familial avec la société, sont en interaction constante et découlent des exigences de la société elle-même.

1.2 Types de familles

Il existe de nombreuses typologies familiales différentes, telles que pédagogiques, psychologiques, sociologiques. Considérant ce sujet Il est préférable de proposer la typologie globale suivante, qui prévoit l'identification de quatre catégories de familles, différant par le niveau d'adaptation sociale de élevé à moyen, faible et extrêmement faible : familles aisées, familles à risque, familles dysfonctionnelles, familles asociales. .

Familles prospères faire face avec succès à leurs fonctions, n'ont pratiquement pas besoin du soutien d'un travailleur social, car grâce à leurs capacités d'adaptation, basées sur des ressources matérielles, psychologiques et autres ressources internes, ils s'adaptent rapidement aux besoins de leur enfant et résolvent avec succès les problèmes de son éducation et son développement. Si des problèmes surviennent, ils n’ont besoin que d’une assistance ponctuelle dans le cadre de modèles de travail à court terme.

Des familles à risque se caractérisent par la présence d'un certain écart par rapport à la norme, qui ne permet pas de les définir comme prospères, par exemple une famille incomplète, une famille à faible revenu, etc., et réduit les capacités d'adaptation de ces familles. Ils font face aux tâches consistant à élever un enfant avec beaucoup d'efforts, le travailleur social doit donc surveiller l'état de la famille, les facteurs inadaptés qui y sont présents et surveiller dans quelle mesure ils sont indemnisés par les autres. caractéristiques positives, et, si nécessaire, offrir une assistance en temps opportun.

Familles dysfonctionnelles, ayant un statut social faible dans l'un des domaines de la vie ou dans plusieurs à la fois, ils ne peuvent pas assumer les fonctions qui leur sont assignées, leurs capacités d'adaptation sont considérablement réduites, le processus d'éducation familiale d'un enfant se déroule avec de grandes difficultés, lentement et avec peu de résultats. Ce type de famille nécessite un soutien actif et généralement à long terme de la part d'un travailleur social. Selon la nature des problèmes, l'assistant social apporte à ces familles une aide éducative, psychologique et de médiation dans le cadre de formes de travail à long terme.

Familles asociales - les familles avec lesquelles l'interaction demande le plus de travail et dont la condition nécessite des changements fondamentaux. Dans ces familles, où les parents mènent une vie immorale et illégale et où les conditions de vie ne répondent pas aux exigences sanitaires et hygiéniques de base et où, en règle générale, personne ne s'occupe de l'éducation des enfants, les enfants se retrouvent négligés, à moitié affamés, retardés dans leurs activités. développement et devenir victimes de violence, tant de la part de leurs parents que d'autres citoyens de la même classe sociale. Les travailleurs sociaux et les forces de l’ordre, ainsi que les autorités de tutelle et de tutelle, devraient travailler en collaboration avec ces familles.

1. 3 Familles dysfonctionnelles. Personnagehistoire de problèmes familiaux

Dans le cadre de ce sujet, nous parlons spécifiquement des familles dysfonctionnelles, que je voudrais maintenant caractériser. Un climat psychologique défavorable dans une famille se produit lorsqu'il existe des difficultés et des conflits chroniques dans un ou plusieurs domaines des relations familiales ; les membres de la famille éprouvent une anxiété et un inconfort émotionnel constants ; l'aliénation prévaut dans les relations. Tout cela empêche la famille de remplir l'une de ses fonctions principales - psychothérapeutique, c'est-à-dire soulager le stress et la fatigue, reconstituer ses capacités physiques et force mentale chaque membre de la famille. Dans cette situation, le climat socio-psychologique est faible. De plus, des relations défavorables peuvent se transformer en crises, caractérisées par une incompréhension totale, une hostilité les uns envers les autres, des explosions de violence (mentale, physique, sexuelle) et une volonté de rompre les liens qui les unissent. Exemples de relations de crise : divorce, fugue d'un enfant, rupture des relations avec des proches.

Je voudrais écrire que des familles apparemment assez prospères peuvent également s'avérer dysfonctionnelles par rapport à leurs enfants si le consumérisme et le manque de spiritualité s'épanouissent en elles, ce qui peut créer des besoins hypertrophiés chez les enfants ou, au contraire, ne pas parvenir à nouer des liens émotionnels. entre enfants et parents, expériences émotionnelles positives communes qui entravent le développement sentiments moraux.

Le critère du bien-être ou du mal-être d'une famille, comme je l'ai déjà dit, peut être son impact sur les enfants, le style d'attitude envers l'enfant. Parfois, même des familles apparemment prospères (financièrement sûres, avec de bonnes conditions de vie, avec un statut social élevé, un niveau d'éducation et une culture des parents élevés), s'il y a de graves violations dans les relations interpersonnelles au sein de la famille, sont en fait dysfonctionnelles, parce que ces violations, en règle générale, conduisent à une déformation de la personnalité au cours du processus de socialisation des enfants.

On distingue : types de familles dysfonctionnelles :

Famille en conflit - le type le plus courant (jusqu'à 60 %), avec un style de relations conflictuel prédominant. Les unions conjugales conflictuelles comprennent celles dans lesquelles il existe des domaines entre les époux où leurs intérêts, besoins, intentions et désirs entrent constamment en conflit, donnant lieu à des émotions négatives particulièrement fortes et durables.

Famille immorale - une famille caractérisée par l'oubli de toutes les normes morales et éthiques (ivresse, bagarres, langage grossier, toxicomanie, etc.).

Dans les familles conflictuelles et immorales, la position des enfants dépend directement des relations intrafamiliales, et le facteur éducatif prend un sens dérivé.

Famille pédagogiquement infructueuse - une famille avec un faible niveau de culture générale et un manque de culture psychologique et pédagogique. Elle se caractérise non seulement par des erreurs et des défauts dans l'éducation des enfants, mais aussi par une réticence à changer quoi que ce soit dans le contenu et les méthodes de l'éducation. Une telle famille, consciemment ou involontairement, amène l’enfant à ignorer les normes et exigences sociales et à se confronter au monde.

Famille asociale - une famille dans laquelle des enfants avec premières années sont dans un environnement de mépris pour les normes sociales et morales généralement acceptées et perçoivent des comportements déviants et délinquants.

Les causes du dysfonctionnement familial sont très diverses, elles sont interconnectées et interdépendantes, et il existe entre elles des relations de cause à effet à plusieurs niveaux. Trois groupes de raisons peuvent être distingués :

1. Raisons de nature microsociale, c'est-à-dire des phénomènes de crise dans la sphère socio-économique qui affectent directement la famille et son potentiel éducatif.

2. Raisons d'ordre psychologique et pédagogique liées aux relations intrafamiliales et à l'éducation des enfants dans la famille.

3. Raisons d'ordre médical et psychologique (parents malades physiquement ou mentalement, hérédité défavorable chez les enfants, présence d'enfants handicapés dans la famille). Ce groupe de causes de dysfonctionnement familial, provoquées par une pathologie génétique, physique ou mentale, ne sera pas considéré par moi en raison de sa spécificité particulière.

Parmi les raisons d'ordre socio-économique figurent la baisse du niveau de vie et la détérioration des conditions de vie des enfants ; réduction de l'infrastructure sociale de l'enfance et une forte baisse du niveau de garanties sociales pour les enfants dans des domaines vitaux du développement spirituel et physique ; le problème non résolu du logement et les nouveaux conflits liés au logement liés à sa privatisation ; éloigner l'école des enfants aux vies difficiles ; un changement radical dans les orientations de valeurs de la société et la suppression de nombreux interdits moraux ; renforcer l'influence des antisociaux groupes criminels dans le microenvironnement.

Parmi les causes psychologiques, pédagogiques et médico-psychologiques du dysfonctionnement familial, il faut tout d’abord noter l’augmentation de l’aliénation entre les enfants et les parents.

Souvent, les parents se retirent de leurs enfants et ne remplissent pas leurs fonctions éducatives, se concentrant principalement sur des intérêts non familiaux.

Chapitre 2. Comportements déviants des adolescents comme les chiensproblème andologique-pédagogique

Comme nous le savons, dans les sciences étrangères, la psychologie du comportement déviant s'est développée en tant que discipline scientifique et pédagogique indépendante. En Russie, cette science n'a pas une telle expérience théorique et empirique : elle est en voie de formation. Cependant, les auteurs étrangers et nationaux n'ont pas développé un point de vue commun sur le terme « comportement déviant ». Certains chercheurs estiment qu'il faut parler de tout écart par rapport aux normes sociales approuvées par la société, d'autres proposent d'inclure uniquement les violations des normes juridiques dans ce concept, d'autres - divers types de pathologies sociales (meurtre, toxicomanie, alcoolisme, etc.), quatrièmement - la créativité sociale.

2.1 Non.déviation de comportement

Un comportement déviant est toujours associé à une sorte de divergence entre les actions, les actions et les activités humaines - normes, règles de comportement, idées, stéréotypes, valeurs, attentes et attitudes communes dans la société ou ses groupes.

Ainsi, par exemple, selon A. Cohen, un comportement déviant est « un comportement qui va à l'encontre des attentes institutionnalisées, c'est-à-dire avec des attentes partagées et reconnues comme légitimes au sein de l'organisme ». système social" .

Un comportement déviant est un comportement qui n'est pas conforme aux normes et aux rôles. Dans le même temps, certains scientifiques préfèrent utiliser les attentes (attentes) du comportement correspondant comme point de référence (« normes »), tandis que d'autres préfèrent utiliser les attitudes (normes, échantillons) du comportement. Certains pensent que non seulement le comportement, mais aussi les idées (opinions) peuvent être déviantes. Un comportement déviant est souvent associé à la réaction de la société et est alors défini comme « un écart par rapport à une norme de groupe qui entraîne l'isolement, le traitement, l'emprisonnement ou une autre punition pour le contrevenant ».

Parlant des conditions préalables à l'émergence de la déviation en tant que problème socio-pédagogique, on ne peut manquer de noter l'importance dans cet aspect du plus difficile de tous les âges de l'enfance - l'adolescence. Les traits caractéristiques de l’adolescence sont l’immaturité émotionnelle, une capacité insuffisamment développée à contrôler son comportement, à équilibrer les désirs et les opportunités pour répondre à ses besoins, une suggestibilité accrue et le désir de s’affirmer et de devenir adulte. Un adolescent est une personne qui se trouve à une étape particulière dans la formation de ses traits et qualités les plus importants. Cette étape se situe à la limite entre l’enfance et l’âge adulte. La personnalité n'est pas encore suffisamment développée pour pouvoir être considérée comme un adulte, mais en même temps suffisamment développée pour pouvoir nouer des relations avec les autres et suivre les normes et règles sociales. Un adolescent est une personne entrée dans une période de responsabilité juridique et personnelle de son comportement.

Les adolescents dont le comportement s'écarte des règles et normes de comportement socialement acceptées sont généralement qualifiés de « difficiles » ou difficiles à éduquer. La difficulté d’élever un adolescent en sciences est considérée comme une déviation, une déviation. La déviation est l'un des aspects du phénomène de variabilité inhérent à la fois à l'homme et au monde qui l'entoure. La variabilité dans la sphère sociale est toujours associée à l'activité et s'exprime dans le comportement humain, qui à son tour peut être normal ou déviant.

Le comportement normal d'un adolescent implique son interaction avec la microsociété et répond adéquatement aux besoins et aux possibilités de son développement et de sa socialisation. Le comportement déviant est l'interaction d'un adolescent avec la microsociété qui perturbe le développement et la socialisation d'un adolescent en raison du manque de prise en compte adéquate par l'environnement des caractéristiques de son individualité et se manifeste par une opposition comportementale aux normes sociales morales et juridiques établies.

Les écarts comprennent les comportements déviants, délinquants et criminels.

Un comportement déviant est comportement conflictuel, toujours basé sur les contradictions qui existent dans la société, dans les groupes sociaux, entre les individus et au sein de l'individu lui-même. Les adolescents sont la tranche d'âge qui souffre plus que les autres de l'instabilité de la situation sociale, économique et morale du pays, ayant perdu aujourd'hui l'orientation nécessaire dans les valeurs et les idéaux.

Le comportement déviant est l'un des types de comportements déviants que l'on peut qualifier d'antidisciplinaire. Les manifestations typiques sont des réactions comportementales d'enfants et d'adolescents déterminées par la situation : agression, défi, tentatives de suicide, ivresse et alcoolisme, écarts par rapport à l'école, actes antisociaux à caractère sexuel.

Le comportement délinquant est constitué d'actions antisociales répétées d'enfants et d'adolescents, qui se transforment en un certain stéréotype stable d'actions qui violent les normes juridiques, mais n'engagent pas de responsabilité pénale en raison de leur danger social limité ou de l'enfant n'atteignant pas l'âge de la responsabilité pénale. On distingue les types de comportements délinquants suivants :

Comportement agressif et violent ;

Comportement égoïste ;

Distribution et vente de médicaments.

Ce type de comportement s'exprime à la fois dans la sphère comportementale et dans la sphère interne et personnelle, où se produisent une déformation des orientations de valeurs et un affaiblissement du contrôle du système de régulation interne.

Le comportement criminel est une activité illégale qui, une fois atteint l'âge de la responsabilité pénale, sert d'indication pour l'ouverture d'une procédure pénale et est qualifiée en vertu de certains articles du code pénal.

Selon le type de norme violée, les comportements déviants sont classés selon les caractéristiques suivantes :

Types de délits (criminels et administratifs) et actes immoraux (ivresse et prostitution) ;

Le niveau ou l’échelle de déviation (déviation individuelle ou de masse) ;

La structure interne de l'écart (lorsque l'écart est associé à l'appartenance à un groupe social ou à des caractéristiques de sexe et d'âge) ;

Déviation d'orientation vers l'environnement extérieur (querelles familiales, crimes violents) ou vers soi-même (suicide, alcoolisme).

2.2 Causes des comportements déviants chez les adolescents

La période adolescente de l'ontogenèse est une période aiguë allant de l'enfance à l'âge adulte, où des tendances de développement contradictoires sont clairement liées. D’une part, cette étape difficile est révélatrice des manifestations négatives de l’enfant, du désaccord dans la structure de la personnalité, de l’effondrement d’un système d’intérêts précédemment établi et du caractère protestataire du comportement envers les adultes. D'une part, l'adolescence se distingue également par une multitude de facteurs positifs - l'indépendance de l'enfant augmente, ses relations avec les autres enfants et adultes deviennent plus diverses et significatives, le champ de ses activités s'élargit et change qualitativement, une attitude responsable envers lui-même et d'autres personnes se développent, etc.

L'opinion selon laquelle les causes de la crise résident dans les changements physiologiques de l'adolescent n'a pas encore été éradiquée. Des travaux fondamentaux de psychologues (L. I. Bozhovich, V. V. Belous, D. I. Feldshtein, etc.) montrent que la puberté, comme d'autres changements associés au développement du corps, ont sans aucun doute un impact sur le développement mental de l'enfant, mais, en premier lieu, cette influence est médiée par la relation de l'adolescent avec le monde qui l'entoure, les comparaisons de lui-même avec ses pairs et les adultes, et deuxièmement, ce ne sont pas les caractéristiques biologiques qui sont décisives dans le développement d'une personne en pleine croissance en tant qu'individu, mais son accès à une position sociale qualitativement nouvelle, en laquelle se forme son attitude consciente envers lui-même en tant que membre de la société. À l'adolescence, il existe un décalage entre des sous-systèmes hétérogènes de « l'individualité intégrale » (V.V. Belous). D'où la manifestation de l'incontinence, de l'agressivité, de l'insuffisance et des comportements déviants des adolescents. Par conséquent, le comportement déviant des adolescents doit s'expliquer non seulement par des raisons sociales (changements psychohormonaux dans le corps, influence de l'environnement social, éducation, etc.), mais aussi par le manque de coordination suffisante des propriétés multi-niveaux de individualité intégrale.

Ainsi, en parlant des facteurs de comportement déviant, on peut distinguer les suivants : biologiques, psychologiques, socio-pédagogiques, socio-économiques, moraux et éthiques, qui sont en interaction complexe et en influence mutuelle.

Influence facteurs biologiques nécessite une correction à la fois socio-pédagogique et médicale. Génétique, qui sont hérités. Il peut s'agir de troubles du développement mental, de défauts d'audition et de vision, de défauts physiques, de blessures. système nerveux. En règle générale, les enfants contractent ces lésions pendant la grossesse de la mère en raison d’une alimentation inadéquate et malsaine, de sa consommation de boissons alcoolisées et du tabagisme ; maladies maternelles (traumatismes physiques et mentaux pendant la grossesse, maladies infectieuses chroniques et somatiques, maladies sexuellement transmissibles) ; l'influence des maladies héréditaires, et notamment de l'hérédité aggravée par l'alcoolisme. Les facteurs psychophysiologiques sont associés à l'influence des charges psychophysiologiques et de la composition chimique de l'environnement sur le corps humain. De nouveaux types d’énergie, conduisant à leur tour à diverses maladies somatiques, allergiques et toxiques. Les attitudes négatives des autres sont causées par des défauts d'élocution, un manque d'attrait externe, c'est-à-dire des facteurs physiologiques, et conduisent à une distorsion des relations interpersonnelles entre pairs.

Les facteurs socio-pédagogiques s'expriment par des défauts scolaires, familiaux ou éducation publique, qui sont basés sur le sexe, l'âge et les caractéristiques individuelles de développement des enfants, conduisant à des écarts dans la socialisation précoce de l'enfant pendant l'enfance avec accumulation d'expériences négatives ; dans l’échec scolaire persistant d’un enfant avec une rupture des liens avec l’école (négligence pédagogique), conduisant à l’information des motivations cognitives, des intérêts et des compétences scolaires de l’adolescent. Une mauvaise préparation scolaire, une attitude négative envers les devoirs et l'indifférence à l'égard des notes conduisent à une inadaptation scolaire, qui passe par plusieurs étapes dans son développement :

Décompensation académique (difficulté à étudier une ou plusieurs matières tout en maintenant un intérêt général pour l'école) ;

Inadaptation scolaire (absentéisme, difficultés d'apprentissage, troubles du comportement, conflits avec les camarades de classe et les enseignants) ;

Inadaptation sociale (perte totale d'intérêt pour les études, compagnie antisociale, alcool, drogue) ;

Criminalisation du milieu des loisirs.

Les facteurs socio-économiques comprennent : les inégalités sociales ; stratification de la société entre riches et pauvres ; appauvrissement d’une grande partie de la population ; faibles revenus, chômage; l'inflation et les tensions sociales.

Les facteurs moraux et éthiques se manifestent, d'une part, dans le bas niveau moral de la société moderne, la destruction des valeurs, principalement spirituelles, dans l'instauration de la psychologie du « matérialisme », le déclin de la morale ; d'autre part, dans l'attitude neutre de la société face à la manifestation de comportements déviants.

Ainsi, un comportement déviant peut être considéré comme une réaction normale aux conditions anormales pour un enfant (social ou microsocial) dans lesquelles il se trouve, comme un langage de communication avec la société lorsque d'autres moyens de communication socialement acceptables se sont épuisés ou ne sont pas disponibles.

Les données de la science moderne convainquent qu'un adolescent déviant est avant tout un enfant ordinaire caractérisé par une hérédité normale. Et il acquiert les traits et les qualités de déviance sous l'influence d'erreurs, d'omissions dans le travail éducatif et de difficultés de son environnement.

Au cours des dernières années, des changements négatifs se sont produits dans presque tous les domaines des moyens de subsistance de la population. La jeune génération est socialisée dans les conditions de l'État dans lequel elle vit. Ses forces et ses faiblesses sont le reflet des problèmes sociaux de la société dans son ensemble. Et son état actuel, qualifié de crise, contribue à la manifestation de nouveaux comportements négatifs chez les enfants et les adolescents, voire criminels.

Les scientifiques et les praticiens constatent une augmentation du nombre d'actes socialement dangereux commis par des mineurs. Les limites d'âge pour de nombreux types de délits sont abaissées, la composition par sexe des mineurs délinquants change - la proportion de filles parmi eux augmente. Un symptôme alarmant est le fait que le nombre de mineurs ayant des comportements déviants, se manifestant par des types et des formes tels que l'alcoolisme, la toxicomanie, la toxicomanie, le vagabondage, l'immoralité sexuelle, le hooliganisme, le vandalisme et la violation de l'ordre public, augmente. La forme la plus tragique de comportement déviant est le suicide. Cela témoigne de la complexité particulière de la situation des adolescents. D’une part, les adolescents sont confrontés à de nombreux problèmes sociaux graves auxquels ils ne peuvent pas faire face seuls. D’un autre côté, la société s’inquiète à juste titre du retard de maturation civique de certains jeunes, de la passivité du travail et de l’immaturité sociale.

2.3 La relation entre les maux familiauxcomportement réceptif et déviant

Récemment, le concept de « diagnostic familial dynamique » est apparu dans la littérature scientifique, qui consiste à déterminer le type d'inadaptation familiale et d'éducation inappropriée, à établir une relation de cause à effet entre les troubles psychologiques de la famille et les troubles du comportement, les anomalies du formation de la personnalité d'un adolescent (A. I. Zakharov, B. D. Karvasarsky, I. N. Pyatnitskaya, N. G. Naydenova). Lorsque la structure et le fonctionnement de la famille sont perturbés, des tensions psychologiques et des conflits surgissent au sein des relations familiales ; les parents sont incapables de gérer l'éducation de leurs enfants et de leur inculquer les qualités positives nécessaires pour devenir un membre à part entière de la société. Dans une telle famille, l'enfant devient victime d'une socialisation négative, mais pas le sujet et l'objet d'une socialisation réussie.

Une famille dysfonctionnelle est un facteur important de déviations dans le développement psychosocial d'un enfant. En général, notre société souffre aujourd’hui d’un grave manque d’influence positive sur les enfants, les adolescents et les jeunes. De plus, les changements qualitatifs du macroenvironnement s'accompagnent d'une déformation de la famille, qui ne remplit pas des fonctions aussi importantes que le développement chez les enfants d'un sentiment de confort et de sécurité psychologique. Le microclimat négatif existant dans de nombreuses familles provoque l'émergence de l'aliénation, de l'impolitesse, de l'hostilité, de la distanciation sociale, du désir de tout faire par méchanceté, contre la volonté des autres, ce qui crée des conditions objectives pour l'émergence de comportements déviants, de désobéissance démonstrative et actions destructrices. Cependant, comme le souligne U. Bronfenbrenner, les forces désorganisatrices naissent initialement non pas dans la famille elle-même, mais dans le mode de vie de la société tout entière et dans les circonstances objectives auxquelles les familles sont confrontées et dont souffre particulièrement la santé mentale de l’enfant (Bronfenbrenner, 1996).

Les styles de relations familiales suivants sont identifiés et conduisent à des comportements antisociaux des mineurs :

Style disharmonieux des relations éducatives et intrafamiliales (surprotection, situations conflictuelles, double - « pour les autres » et « pour soi » - morale, etc.) ;

Style instable d'influences éducatives dans une famille monoparentale (situation de divorce, séparation des enfants et des parents) ;

Style de relations antisocial dans une famille désorganisée (consommation systématique d'alcool, de drogues, mode de vie immoral, comportement criminel des parents, cruauté familiale, violence).

Les enfants maltraités ne jouissent pas du sentiment de sécurité nécessaire à leur développement normal. Tout type de maltraitance envers les enfants entraîne des conséquences très diverses, mais elles ont un point commun : des atteintes à la santé de l’enfant ou un danger pour sa vie et son adaptation sociale. Il semble important qu'en même temps que les réactions mentales (peur, troubles du sommeil, etc.), l'agressivité, la pugnacité et la cruauté augmentent ; La plupart des enfants qui ont subi des violences d'adultes dans leur enfance ont tendance à les reproduire, agissant comme violeurs et tortionnaires.

L'analyse de la famille et de son impact sur le développement psychosocial de l'enfant montre que dans un grand groupe d'enfants, les conditions de leur socialisation précoce sont violées. Certains d'entre eux sont dans des conditions des situations stressantes présentant un risque de violence physique ou mentale, sont impliqués dans des activités criminelles avec formation de formes stables de comportement délinquant ou criminel.

Les conséquences négatives des dysfonctionnements familiaux se manifestent assez rapidement et deviennent parfois irréversibles. Ceux-ci incluent des défauts dans le développement mental de l’enfant, son caractère difficile, son inadaptation sociale et son comportement déviant. En conséquence, non seulement la famille et la personne qui entre dans la vie en souffrent, mais aussi la société dans son ensemble, c'est-à-dire qu'un problème initialement personnel, intra-familial, se transforme en problème social.

Depuis de nombreuses années dans notre pays, la priorité de l'enseignement public sur l'éducation familiale est affirmée théoriquement et pratiquement. Par conséquent, de nombreux parents croyaient, et croient toujours, que leur tâche principale est d'assurer le maintien de l'enfant dans la famille, de lui créer des conditions de vie, et que l'éducation est la tâche des écoles et autres établissements d'enseignement. Parfois, le repli sur soi des parents atteint des formes exagérées lorsqu'ils abandonnent leurs enfants à leur sort ou les abandonnent.

Les raisons qui provoquent l'affaiblissement voire la rupture des liens familiaux entre les enfants et les parents sont la suractivité des parents, alors qu'il n'y a tout simplement pas assez de temps pour l'enfant et son éducation ; situation de conflit dans la famille; l'ivresse des parents; cas de maltraitance d'enfants; manque d'atmosphère émotionnelle favorable dans la famille; erreurs typiques des parents dans l'éducation des enfants ; caractéristiques de l'adolescence, etc.

L'absence ou le manque dans la famille de communication émotionnelle et confiante entre les parents et l'enfant, de chaleur et d'affection à son égard le conduit à un état de privation mentale.

Le fait que certaines manifestations de déviance soient étroitement liées non pas à la biologie, mais au type de culture et d'éducation humaines, est clairement démontré par des études anthropologiques (R. Helke, W. Kempf, etc.). Ils montrent que les expériences et les émotions générées par des causes à la fois externes et internes s'expriment généralement chez une personne sous la forme acceptée dans la culture à laquelle elle appartient. Autrement dit, l’émergence et le développement de la déviance dépendent principalement des conditions sociales, qui incluent à la fois la structure sociale et l’environnement social immédiat. Ce n'est pas un hasard si de nombreuses études ont été consacrées à élucider l'influence de l'éducation familiale et scolaire sur les comportements déviants des enfants. Ainsi, A. Bandura et R. Walters (1995), en étudiant le comportement agressif des enfants, ont découvert que si les mères sont indulgentes envers les actions agressives de leurs enfants et ont même tendance à les complaire, alors les enfants deviennent encore plus agressifs. Cependant, une autre étude a montré que les enfants soumis à des punitions très sévères sont plus agressifs envers leurs amis. De plus, les châtiments corporels augmentent la cruauté et le comportement agressif des enfants.

Chapitre 3. Prévention des comportements déviants

La pratique de comportements déviants est un système pré-planifié et réfléchi de mesures préventives visant à créer des conditions qui empêchent l'émergence de certaines formes de déviations sociales, ainsi que leur propagation.

La prévention est généralement associée à la prévention planifiée d'un événement indésirable, c'est-à-dire à l'élimination des causes pouvant entraîner des conséquences indésirables.

3.1 Résultats de la recherche sur les causes de la déviancecomportementautrerestes de familles dysfonctionnelles

Afin de construire un travail de prévention auprès des enfants sujets à des déviations comportementales, il est nécessaire de connaître à la fois le type de déviation et les raisons fondamentales dans la formation de comportements déviants chez les adolescents, et dans dans ce cas adolescents issus de familles défavorisées.

Pour identifier les causes des comportements déviants, il est nécessaire d'utiliser un certain nombre de techniques de diagnostic simples visant à décrire et à diagnostiquer différents types et niveaux de développement déviant chez les enfants et les adolescents.

Chaque âge est caractérisé par ses propres écarts de comportement spécifiques et, par conséquent, chaque âge a ses propres méthodes de diagnostic. Comme mentionné ci-dessus, l'âge le plus « favorable » au développement des déviations est l'adolescence, et c'est pourquoi les enfants d'âge scolaire, dont les enseignants parlent de manière insatisfaisante, ont été pris comme sujets d'étude. L’objectif est d’identifier les raisons possibles du mauvais comportement ou des mauvaises performances de chaque élève.

Il n’existe pas de diagnostic unique de comportement déviant. Pour identifier d’éventuels écarts, il est nécessaire de mettre en œuvre plusieurs techniques.

Pour diagnostiquer les écoliers afin d'identifier les types d'écarts, vous pouvez recourir à des techniques telles que :

1. Questionnaire Eysenck (voir annexe n°2). À l’aide de cette technique, l’échelle d’anxiété, l’échelle de frustration, l’échelle d’agressivité et l’échelle de rigidité sont examinées. Les caractéristiques examinées dans le questionnaire ont les définitions suivantes :

L’anxiété personnelle est la tendance d’un individu à ressentir de l’anxiété, caractérisée par un seuil bas d’apparition d’une réaction d’anxiété ;

La frustration est un état mental qui résulte d'un obstacle réel ou imaginaire qui empêche la réalisation d'un objectif ;

Agression - activité psychologique accrue, désir de leadership par le recours à la force par rapport aux autres ;

La rigidité est la difficulté de faire évoluer l'activité envisagée par le sujet dans des conditions qui nécessitent objectivement sa restructuration.

2. « Méthodologie d'étude de la personnalité d'un adolescent inadapté et de son environnement immédiat » (voir annexe n°3). Cette technique vise à étudier le développement social d'un adolescent, son développement familial et personnel.

3. En plus de diagnostiquer les enfants eux-mêmes, il est logique de diagnostiquer les parents de ces enfants. Lors de l'enquête, vous pouvez utiliser le questionnaire T.M. Achenbach « Questionnaire destiné aux parents d'enfants de 4 à 18 ans » (voir annexe n°4). Cette technique est utile car les réponses ne sont pas données par les adolescents eux-mêmes, mais par les parents de leurs adolescents qui décrivent leur comportement, les voyant comme « de l’extérieur ».

Des élèves de 7e année de l'école secondaire n° 82 d'Oulianovsk ont ​​participé au diagnostic. Les questionnaires ont été répondus non seulement par les enfants, mais aussi (si possible) par leurs parents, pour des résultats plus adéquats. Les résultats des questionnaires nous ont permis de tirer les conclusions suivantes : les types d'écarts les plus courants ces derniers temps sont les écarts pédagogiques (négligence pédagogique) et sociaux. Les raisons de la négligence pédagogique, selon l'enquête, sont : le dysfonctionnement familial (« mauvaises relations familiales »), une focalisation incorrecte sur le prestige de l'éducation (« l'argent peut être gagné par d'autres moyens »), le manque de contrôle de la part des parents. (« les parents sont occupés au travail », « « l'établissement d'une vie personnelle » par l'un des parents, etc.), le manque de motivation pour étudier, le besoin de gagner sa vie (« mauvaise situation financière de la famille »), les enfants tendance au vagabondage. Et les déviations sociales - difficultés de l'adolescence, incertitude du statut social dans la société, instabilité du pays, faible statut social, etc.

D’après les réponses, nous pouvons conclure que de nombreux parents n’ont tout simplement pas le temps de s’occuper de leurs enfants parce qu’ils sont occupés, ou que leurs enfants n’ont pas le temps d’étudier parce qu’« ils ont besoin de gagner de l’argent pour manger ». C’est pourquoi, dans le deuxième paragraphe du chapitre, je voudrais contribuer à prévenir la « non-éducation » de la jeune génération, afin qu’elle n’imite pas la génération plus âgée et ne répète pas l’avenir de ses parents « malchanceux ».

3.2 Système de travail préventif auprès des adolescents visant la préventionku comportement déviant

Il existe deux manières de réaliser un travail préventif : explicatif et proactif.

La tâche de la prévention éducative est d’obtenir une condamnation publique décisive des manifestations négatives chez les jeunes. Par exemple, les conséquences du tabagisme, de la boisson et de la consommation de substances toxiques domestiques sont largement expliquées aux écoliers et aux parents.

Un outil efficace pour prévenir les comportements déviants est le travail éducatif individuel. C’est précisément cela qui permet un « accès direct » à un mineur dont le comportement peut être qualifié de déviant. Le travail éducatif individuel constitue le principal moyen de prévention éducative dans le cadre des institutions familiales, scolaires et extrascolaires où contact constant avec des adultes. Le plus important ici est de ne pas commettre d'erreurs, car les distorsions commises dans le travail éducatif individuel peuvent conduire un adolescent difficile à éduquer à des actes illégaux.

La prévention préventive présente différentes caractéristiques. Elle ne vise pas des manifestations spécifiques de comportements déviants, mais des domaines entiers, des complexes de déviations sociales : idéologiques, professionnelles, familiales et quotidiennes. Des problèmes tels qu'une mauvaise organisation des loisirs, des lacunes liées à l'éducation morale, politique et esthétique et des problèmes de négligence pédagogique des étudiants sont résolus ici.

Dans ce cas, parlant de la négligence pédagogique des élèves (la négligence pédagogique est la première étape de l'émergence de la déviation), on parlera de prévention proactive. Après tout, la négligence pédagogique est souvent une condition préalable à l’émergence d’autres formes de déviation.

Tâche prévention pédagogique se résout au sein de l’école, et de deux côtés : neutralisation des influences extérieures facteurs négatifs influencer la formation de la personnalité d’un étudiant ; arrêter le développement de la paresse, de l’égocentrisme et de l’indiscipline chez les étudiants. L'élimination des causes internes se produit dans le processus de rééducation d'un mineur. Ce processus sera plus efficace s'il est combiné à des mesures préventives et acquiert un caractère collectif (les enseignants impliqueront les parents et le public). Les événements sociaux doivent être de nature humaniste.

Lorsqu'on travaille avec des adolescents difficiles à éduquer, il est très important de pouvoir prédire les voies de leur développement personnel ultérieur.

Aux fins du travail éducatif et préventif, nous pouvons recommander des mesures de sanction telles que : l'avertissement, l'arrestation, la notification aux parents ; discussion du comportement des élèves au sein de l'équipe de classe ; discussion au Conseil de Prévention Scolaire.

Etant donné que dans la plupart des cas, les adolescents « difficiles » sont élevés dans des familles dysfonctionnelles, monoparentales et à faible revenu, l'un des domaines de la prévention est devenu l'examen des familles en termes de sécurité sociale et de stabilité morale. Toutes ces familles sont enregistrées et surveillées périodiquement. Dans des cas très rares et extrêmes, les enfants sont complètement isolés de la famille lorsque leur vie ou leur santé est menacée.

Le plan scolaire identifie des volets de travail particuliers : prévention du tabagisme, de la toxicomanie, de l'alcoolisme ; Des conversations ont lieu sur divers sujets de formation juridique ; rencontres avec un narcologue, un gynécologue et des agents des forces de l'ordre.

Les principales formes de travail auprès des enfants difficiles à éduquer sont les visites aux familles à domicile, l'invitation des parents à l'école, les heures de cours thématiques et les réunions parents-professeurs.

Le choix des méthodes pour influencer la personnalité de l’élève est déterminé par l’objectif du travail préventif et les caractéristiques psychologiques individuelles de l’élève pédagogiquement négligé. Les principaux objectifs sont : la destruction attitudes négatives et les habitudes d'un écolier pédagogiquement négligé, la formation en lui de traits et de qualités socialement utiles et le développement de la capacité à résister aux influences défavorables.

La prévention pédagogique implique trois niveaux :

Prévention précoce qui prévient le développement de la négligence pédagogique d'un écolier dans ses premiers stades. Parfois, pour corriger un élève, il suffit de l'aider dans ses études, de l'impliquer dans le travail social, de lui donner l'opportunité de faire une activité intéressante (pour cela, l'école emploie divers clubs, sections sportives) ;

Prévention pédagogique pendant la période où l’orientation immorale de la personnalité de l’élève est devenue stable. Ici, la méthode d'influence individuelle doit contenir des éléments de contrôle légal et de restrictions légales (inscription interne à l'école) ;

La lutte contre un système bien établi de tendances exprimées négativement dans la conscience de soi, la volonté et l'expérience des étudiants, dont l'orientation immorale est de nature particulièrement stable (contrôle administratif sur leur comportement, rupture du lien d'un adolescent avec un négatif microenvironnement, en les retirant des familles dysfonctionnelles et, si nécessaire, en les envoyant aux commissions des affaires des mineurs).

L'un des domaines du travail préventif est l'organisation du processus d'auto-éducation des écoliers. C'est par l'auto-éducation que se consolident les résultats du travail de prévention et que se développe la capacité des écoliers à gérer leur comportement conformément aux normes de la morale et du droit.

Lors de l'organisation du processus d'auto-éducation, il est nécessaire de donner aux étudiants les bases des connaissances morales et juridiques. Cette connaissance forme chez les écoliers l'attitude correcte envers les actions négatives et conduit à une prise de conscience de leurs propres défauts.

Le succès de l'auto-éducation dépend du degré avec lequel les élèves maîtrisent les méthodes par lesquelles ils organisent leur comportement et gèrent leurs sentiments. Au début, les méthodes d'auto-éducation ne devraient pas être compliquées, car toutes les méthodes ou techniques ne peuvent pas immédiatement apporter l'effet escompté.

3.3 Efficacitééprouvésystèmes de prévention des comportements déviants dans le cadrepousses de familles défavorisées

En conclusion, les conclusions suivantes peuvent être tirées : parler de l'efficacité d'un travail préventif éprouvé peut encore être conditionnel. Car pour tirer certaines conclusions, il faut non seulement un plus grand nombre de sujets, mais aussi un laps de temps plus long.

Dans ce cas, il est possible de résumer les résultats pour les sujets avec lesquels un travail préventif a été réalisé directement. Comme mentionné ci-dessus, mesures préventives visaient à prévenir la négligence pédagogique chez les écoliers. L’étude ayant été réalisée sur une courte période, elle est actuellement inachevée. Mais, même après avoir fait les premiers pas, on peut observer des changements dans les orientations de valeurs parmi les écoliers étudiés ; Leur attitude a changé non seulement envers l'environnement, mais aussi envers l'éducation, les relations familiales ont changé (les enfants, comme les parents, sont devenus plus tolérants les uns envers les autres), les parents ont commencé à consacrer plus de temps à leurs enfants.

Si nous faisons des prévisions pour l'avenir, nous pouvons alors affirmer avec certitude qu'après avoir mené ce travail jusqu'au bout, le comportement des écoliers changera pour le mieux.

Ce travail, et pas seulement, doit être mené dans chaque établissement d'enseignement, avec les parents et avec les enfants eux-mêmes : que la famille soit prospère ou non, que les adolescents soient « difficiles à éduquer » ou non.

Conclusion

L'analyse de la littérature psychologique montre que les adolescents et leurs parents perçoivent différemment des situations similaires. Dans les idées des adolescents, des choses incompatibles et aléatoires s'entrelacent, des designs et des images incroyables sont créés. Sur cette base, les enfants réagissent de manière unique et n’agissent pas comme leurs parents l’attendent. Il n’est possible d’en comprendre la raison qu’en comprenant comment les adolescents perçoivent la réalité qui les entoure.

Très tôt, les enfants commencent à percevoir le monde des gens qui les entourent et à créer leur propre image des personnes qui les entourent et de leur propre place à côté d'eux. Un adolescent construit son comportement sur la base d'une évaluation subjective et subconsciente de ce qui se passe autour de lui. Dans la plupart des cas, cela correspond au système de relations interpersonnelles établies au sein de la famille. Cependant, le comportement d’un adolescent n’est pas toujours raisonnable du point de vue des parents. Parfois, les enfants, en raison de leur compréhension unique et incomplète du monde qui les entoure, choisissent des formes de comportement et d'influence sur leurs parents qui ont un impact négatif non seulement sur leur propre développement, mais aussi sur les relations familiales. Le plus souvent, cela s'observe dans les familles présentant de graves problèmes relationnels, des troubles de la personnalité des parents, mais pas nécessairement. Les adolescents, ne trouvant pas dans le répertoire « normal » des comportements qui les aideraient à ressentir leur propre importance et l'amour de leurs parents, utilisent toutes les options possibles, par exemple, l'un d'eux peut s'enfuir de la maison. Sentant que l’attention des parents dans ce cas lui appartient entièrement, l’enfant perçoit cette situation comme un moyen d’améliorer son bien-être au sein de la famille. Il est fort possible qu'un adolescent qui manque d'amour dans sa famille tente de reproduire une telle situation. Cependant, la première évasion simulée étant une imitation, le jeu peut devenir truqué si les parents sont devenus très effrayés lorsque l'enfant a disparu. Cependant, il est presque toujours possible de comprendre la logique interne d’un tel comportement si l’on analyse attentivement la relation de l’adolescent avec ses parents et son appréciation du monde qui l’entoure.

Ainsi, l'exemple considéré comme indésirable du développement de la personnalité d'un adolescent explique l'idée principale - un enfant, dans certaines conditions de vie, choisit de manière indépendante les moyens de satisfaire ses besoins fondamentaux. socio-psychologique besoins. Son attitude créative face à ce qui se passe autour de lui ne se manifeste pas seulement dans le choix de certains comportements. Derrière cela se cache une manière de se comprendre soi-même dans la structure des relations, une philosophie particulière d’adolescent : « Je suis aimé quand j’accomplis quelque chose. »

De nombreux chercheurs nationaux ont noté que la famille est le microenvironnement où l'enfant acquiert une expérience sensorielle. Il est extrêmement important pour l'état mental des enfants de savoir s'ils se sentent aimés dans la famille, s'ils sont importants ou non pour leurs parents, comment ils se rapportent eux-mêmes à leurs parents. La compréhension et la conscience de soi au sein de la famille déterminent les réactions face à ce qui se passe et constituent en outre le fondement des relations existantes et futures avec les gens. Il s’agit de scénarios uniques à partir desquels un adolescent anticipe la façon dont les autres le traiteront et interprète ce que les autres ressentent à son égard.

Les scripts sont très stables, souvent une personne les emporte avec elle tout au long de sa vie. Les enseignants et les psychologues qui ont l’habitude de s’occuper d’adolescents « difficiles » savent à quel point il est difficile de se débarrasser de la conviction que personne ne se soucie d’eux, que les adultes ne leur souhaitent que du mal. Basé sur votre expérience de la vie et en le généralisant par des moyens accessibles à l'intellect, un adolescent peut accéder à diverses positions internes. Ils sont dans Forme générale refléter comment l'enfant perçoit l'attitude de ses parents envers lui-même et comment il se traite.

Ainsi, une étude sur les relations familiales a montré que les adolescents déviants sont deux fois plus susceptibles que les étudiants aisés de souligner dans leurs déclarations l'importance de la compréhension et de l'harmonie au sein de la famille. En même temps, ils ne sont pas suffisamment convaincus que la famille joue un rôle clé dans le développement personnel. Parmi les quelques adolescents souffrant de troubles du comportement, la famille est considérée comme heureuse, où les parents feraient preuve d'attention et d'amour et où les relations seraient amicales. L'idée idéale de famille chez ces adolescents est quelque peu déformée, ce qui se résume au fait qu'il ne devrait y avoir aucun conflit, scandale ou bagarre dans la famille. Des différences significatives ont été obtenues concernant le facteur d'interférence parentale dans la vie personnelle d'un adolescent. Si seulement 12 % des déviants déclarent que l’ingérence parentale dans leur vie personnelle n’est pas souhaitable, alors 50 % des adolescents issus de familles socialement aisées nient toute ingérence.

Cette circonstance est due au fait que la stratégie éducative des parents vis-à-vis des adolescents asocials est distante, de nature disharmonieuse, où règne le formalisme dans les relations, le manque d'intérêt des parents pour les problèmes des enfants, la perte totale ou partielle de responsabilité pour le l'avenir des enfants.

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Annexe 1

Méthodologie d'étude de la personnalité d'un adolescent inadapté et de son environnement immédiat

Nom Prénom

Année de naissance, classe, école

Santé : bonne (5), satisfaisante (4), faible (3), pathologies (2), maladies chroniques (1).

Etude : excellente (5), bonne (4), moyenne (3), faible (2), insatisfaisante (1).

Comportement à l'école : exemplaire (5), bon (4), satisfaisant (3), insatisfaisant (2), inscrit à l'IDN (1).

Activité sociale : organisateur d'affaires collectives (5), participant actif aux affaires collectives (4), participant passif aux affaires collectives (3), ne participe pas à la vie publique (2), boycotte les événements collectifs (1).

Attitude à l'égard de l'apprentissage : étudie volontiers (5), sélectivement (4), indifférent (3), étudie à contrecœur (2), étudie à contrecœur extrême (1).

Composition familiale : mère et père (5), mère et beau-père (4), une mère (3), belle-mère et père (2), aucun parent (1).

Nombre d'enfants dans la famille.

Education des parents : supérieure pour les deux (5), supérieure pour un (4), secondaire pour les deux (3), secondaire pour l'un des parents (2), les parents n'ont pas d'études secondaires (1).

Degré de gravité des manifestations immorales dans la famille : la famille mène une vie saine (5), l'un des parents est enclin à la consommation d'alcool et aux scandales (4), les parents ont des beuveries occasionnelles, des scandales familiaux (3), des beuveries fréquentes, un comportement tapageur , comportement immoral des parents (2) , manifestations quotidiennes de l'immoralité, alcoolisme parental, nécessité de priver les droits parentaux et de retirer les enfants (1).

Le degré d'expression de vues déviantes et acquisitives, de croyances dans la famille : la famille est caractérisée par une combinaison raisonnable de besoins spirituels et matériels (5), les besoins spirituels sont sous-estimés (4), la famille est caractérisée par une indifférence spirituelle et idéologique ( 3), les sentiments d'acquisition prédominent (2), dans la famille les revenus non gagnés ne sont pas condamnés, tous les moyens d'atteindre des objectifs égoïstes sont autorisés (1).

Personnage relations émotionnelles dans la famille:

5 - atmosphère d'amitié, de compréhension mutuelle et de soutien ;

4 - la relation est fluide, mais sans intimité émotionnelle ;

Annexe 2

Questionnaire Eysenck

Questions de l'enquête.

Souvent, je n'ai pas confiance en mes capacités.

Il me semble souvent qu’une situation est désespérée et qu’il est possible de trouver une issue.

J'ai souvent le dernier mot.

C'est difficile pour moi de changer mes habitudes.

Je rougis souvent pour des bagatelles.

Les ennuis me bouleversent énormément et je perds courage.

Souvent dans une conversation j'interromps mon interlocuteur.

J'ai du mal à passer d'une chose à une autre.

Je me réveille souvent la nuit.

Je me mets facilement en colère.

Je fais très attention aux changements dans ma vie.

À problèmes majeurs En général, je ne m'en prends qu'à moi-même.

Je me décourage facilement.

Le malheur et l'échec ne m'apprennent rien.

Je dois souvent faire des commentaires aux autres.

Il est difficile de me convaincre dans une dispute.

Même les problèmes imaginaires m'inquiètent.

J'abandonne souvent le combat, le considérant inutile.

J'ai souvent des pensées en tête dont je devrais me débarrasser.

J'ai peur des difficultés auxquelles je serai confronté dans la vie.

Je me sens souvent sans défense.

Dans toute entreprise, je ne me contente pas de peu, mais je veux obtenir un maximum de succès.

Je me rapproche facilement des gens.

Je fouille souvent dans mes défauts.

Parfois, j'ai des états de désespoir.

J'ai du mal à me contrôler lorsque je suis en colère.

Je suis très inquiet si quelque chose change de façon inattendue dans ma vie.

Je suis facile à convaincre.

Je me sens confus lorsque j'ai des difficultés.

Je préfère diriger plutôt qu'obéir.

Je suis souvent têtu.

Je m'inquiète pour ma santé.

DANS moments difficiles Je me comporte parfois de manière enfantine.

J'ai des gestes brusques et grossiers.

J'hésite à prendre des risques.

Je supporte à peine le temps d'attente.

Je pense que je ne pourrai jamais corriger mes défauts.

Je suis vindicatif.

Même des perturbations mineures dans mes projets me bouleversaient.

Échelle d'anxiété : 1. 5. 9. 13. 17. 21. 25. 29. 33. 37.

Échelle de frustration : 2. 6. 10. 14. 18. 22. 26. 30. 34. 38.

Échelle d'agression : 3. 7. 11. 15. 19. 23. 27. 31. 35. 39.

Échelle de rigidité : 4. 8. 12. 16. 20. 24. 28. 32. 36. 40.

Lors du traitement des résultats, le nombre de réponses « 1 » et « 2 » correspondant à la clé est compté. Pour chaque réponse « 2 » qui correspond à la clé, 2 points sont attribués, pour la réponse « 1 » - 1 point. Les réponses à chaque échelle sont ensuite additionnées. Le score moyen sur chaque échelle est de 10. Son dépassement indique la prédominance de la qualité étudiée dans la structure de la personnalité.

Les caractéristiques examinées dans le questionnaire ont les définitions suivantes :

anxiété personnelle - tendance d'un individu à ressentir de l'anxiété, caractérisée par un seuil bas pour l'apparition d'une réaction d'anxiété ;

la frustration est un état mental qui résulte d'un obstacle réel ou imaginaire qui empêche la réalisation d'un objectif ;

agression - activité psychologique accrue, désir de leadership par le recours à la force par rapport aux autres ;

rigidité - difficulté à changer l'activité prévue par le sujet dans des conditions qui nécessitent objectivement sa restructuration.

Annexe 3

Questionnaire de T. M. Achenbach

Questionnaire pour les parents d'enfants de 4 à 18 ans

Nom de famille de l'enfant_____________________________________________________________

Nom Nom patronymique____________________________

Sexe__________Nation_________________________________

Garçon (1) fille (0)

Date de remplissage du formulaire Anniversaire de l'enfant

_____/_______/ 200____ ______/_______/ 200___

date mois année date mois année

En quelle classe est votre enfant ?

_______/ «__________»

Lorsque vous répondez à ces questions, veuillez vous en tenir à votre point de vue personnel, même si vous pensez que les autres membres de votre famille ne seront pas d'accord avec lui.

Si votre enfant n'est pas encore scolarisé, veuillez cocher cette case.

Les métiers des parents même si tu ne travailles pas maintenant. (Veuillez nommer la profession dans laquelle vous et votre conjoint avez fait des études ou dans laquelle vous avez travaillé pendant la majeure partie de votre carrière professionnelle. Veuillez être précis en indiquant votre profession. Par exemple, ingénieur en mécanique automobile, assembleur, vendeur).

Papa __________________________________________________

Maman _____________________________________________________

Parents éducation maman papa

secondaire inférieur

secondaire spécialisé

enseignement supérieur incomplet

Les réponses à ce questionnaire ont été données par :___________ (maman - 0, papa - 1)

Quelqu'un d'autre (indiquer le degré de relation par rapport à l'enfant)__________________________________________

I. Veuillez nommer un passe-temps (clubs, collection, jeux - tout ce qui intéresse votre enfant, y compris le sport). Les exemples incluent la collection de timbres, le jeu d’instruments de musique, la lecture, le théâtre, le tricot, le patinage sur glace, etc.	UN. ________________________________________ b. ________________________________________ V. ________________________________________ d. il/elle n'a pas de passe-temps________________
Par rapport aux autres enfants du même âge, combien de temps consacre-t-il à ce passe-temps ?	Par rapport aux autres enfants du même âge, dans quelle mesure y parvient-il ?
	Moins que d'autres		Plus que d'autres		Moins que d'autres		Plus que d'autres
II. Veuillez énumérer toutes les responsabilités de votre enfant. Par exemple, faire le lit, nettoyer le sol, balayer, acheter du pain, s'asseoir avec un petit frère/une petite sœur, etc.	Par rapport aux autres enfants du même âge, dans quelle mesure s’en sort-il ?
UN. _____________________________________________________ b. _____________________________________________________ V. _____________________________________________________ d. Mon enfant n'a aucune responsabilité______		Pire que les autres		Mieux que les autres

III. 1. Combien d’amis proches votre enfant a-t-il ? (Sans compter les frères et sœurs)

personne -

4 ou plus -

2. Combien de fois (environ) par semaine votre enfant fait-il quelque chose (jouer, jouer dans des clubs, sortir avec ses amis (sans compter ses frères et sœurs)) en dehors de l'école ou de la maternelle ?

moins d'une fois par semaine -

3 ou plus -

IV. Par rapport aux autres enfants du même âge, dans quelle mesure votre enfant:

V. 1. Comment, de votre point de vue, votre enfant étudie-t-il (pour les écoliers) ? Si votre enfant ne va pas à l’école, veuillez en donner la raison_________________________________________________________________

2. Votre enfant fréquente-t-il une école ou une classe spéciale ? Veuillez nommer votre spécialisation____________________________________________________________________________

3. Votre enfant a-t-il déjà redoublé une année ? S'il vous plaît dites-moi en quelle année et pour quelle raison______________________________

4. Votre enfant a-t-il (a-t-il) eu des problèmes liés à ses résultats scolaires ou à son comportement à l'école ? Veuillez les énumérer_____________________________________________________________________________

S'il vous plaît, dites-moi quand ces problèmes ont commencé ?___________

Ces problèmes sont-ils terminés ? Quand?____________________________

5. Votre enfant souffre-t-il de maladies chroniques, d'un handicap physique ou d'un retard mental ? Veuillez nommer_________________________________________________________________________

6. Qu'est-ce qui vous inquiète le plus chez votre enfant ?______________

7. Qu'est-ce qui vous plaît le plus chez votre enfant ? Qu’est-ce qu’il y a de bien ?__________________________________________

Ce qui suit est une liste d’énoncés qui décrivent le comportement des enfants et des adolescents. Si cet élément correspond entièrement ou presque entièrement au comportement actuel de votre enfant, veuillez encercler le chiffre « 2 » dans la colonne de réponse. Si cet élément décrit un comportement que votre enfant présente seulement dans une certaine mesure ou seulement parfois, veuillez encercler « 1 ». Et enfin, si cette affirmation ne correspond pas du tout au comportement de votre enfant, alors veuillez encercler le chiffre « 0 ».

0 = Ne correspond pas du tout (à ma connaissance) ;

1 = Un peu (parfois) cohérent ;

2 = Actuellement (toujours) conforme.

0 1 2 1. Agit comme un enfant (le comportement n’est pas adapté à l’âge)

0 1 2 2. Grogne, argumente

0 1 2 3. S'exhibe, devient arrogant

0 1 2 4. Ne peut pas se concentrer ou maintenir son attention sur une chose

0 1 2 5. Je n’arrive pas à me débarrasser des pensées obsessionnelles

Décrivez s'il vous plait_______________________________________________

0 1 2 6. Je ne peux pas rester assis, infatigable, trop actif

0 1 2 7. Trop dépendant des adultes, pas indépendant

0 1 2 8. Se plaint de solitude

0 1 2 9. Désorganisé, distrait

0 1 2 10. Pleure beaucoup

0 1 2 11. Cruel, intimidant, méchant envers les autres

0 1 2 12. Fantasme beaucoup, invente, est plongé dans ses pensées

0 1 2 13. Aime qu'on prête attention à

0 1 2 14. Casse et détruit délibérément ses jouets, livres, objets

0 1 2 15. Casse et détruit délibérément des objets appartenant à la famille, aux parents et à d'autres personnes

0 1 2 16. Coquine à la maison

0 1 2 17. Coquine à l'école

0 1 2 18. Ne mange pas bien

0 1 2 19. Ne s'entend pas avec les autres enfants

0 1 2 20. Ne se sent pas coupable, même s’il a fait quelque chose de mal

0 1 2 21. Jaloux

0 1 2 22. Peur de penser ou de faire quelque chose de mal.

0 1 2 23. Estime qu'il doit toujours être impeccable

0 1 2 24. Il lui semble que personne ne l'aime

0 1 2 25. Il a l’impression que les autres veulent l’ennuyer ou lui faire du mal

0 1 2 26. Se sent inférieur, sans valeur

0 1 2 27. Se bat

0 1 2 28. Il est souvent taquiné

0 1 2 29. Sort (fait la fête) avec d'autres enfants qui ont souvent des ennuis ou même les provoquent

0 1 2 30. Entend des choses que personne d’autre n’entend à part lui

Décrivez s'il vous plait_______________________________________________

0 1 2 31. Incontrôlé, impulsif, agit de manière irréfléchie

0 1 2 32. Préfère la solitude

0 1 2 33. Trompe, triche

0 1 2 34. Nerveux, sensible, tendu

0 1 2 35. Mouvements nerveux ou tics (secousses des paupières, morsure des lèvres, coups de pied sur le sol, etc.)

0 1 2 36. N'aime pas les autres enfants

0 1 2 37. Trop craintif et anxieux

0 1 2 38. Vertiges fréquents

0 1 2 39. Se considère responsable de tout

0 1 2 40. Fatigué

0 1 2 41. Pèse trop

0 1 2 42. A des problèmes de santé dont la cause médicale n'est pas claire

0 1 2 a) douleurs corporelles (sans compter les maux de tête)

0 1 2 b) maux de tête

0 1 2 c) nausées, malaise

0 1 2 d) problèmes oculaires

Décrivez s'il vous plait_________________________________________

0 1 2 e) éruptions cutanées ou autres maladies de la peau

0 1 2 f) douleurs ou crampes abdominales

0 1 2 g) éructations

0 1 2 h) autres problèmes physiques

Décrivez s'il vous plait_____________________________________________

0 1 2 43. Agressif, attaque les gens

0 1 2 44. Étudiant pauvre

0 1 2 45. Mal coordonné, maladroit

0 1 2 46. Préfère passer du temps et jouer avec des enfants plus âgés

0 1 2 47. Préfère passer du temps et jouer avec des enfants plus jeunes

0 1 2 48. Refuse de parler

0 1 2 49. Répète les mêmes actions encore et encore (Par exemple, jouer avec un bouton, vérifier si les portes sont fermées, etc.)

0 1 2 50. S'enfuit de chez soi

0 1 2 51. Fort

0 1 2 52. Secret, garde tout pour lui

0 1 2 53. Voit quelque chose que personne d'autre ne voit à part lui

0 1 2 54. Timide, facilement embarrassé

0 1 2 55. Joue souvent avec le feu. Allume le feu

0 1 2 56. S'expose, fait le clown

0 1 2 57. Timide ou timide

0 1 2 58. Regarde indifféremment (avec un regard vide) quelque part ou quelque chose

0 1 2 59. Vols au sein du cercle familial (parents ou frères et sœurs)

0 1 2 60. Vole à l'extérieur de la maison

0 1 2 61. Se comporter étrangement

Décrivez s'il vous plait_______________________________________________

0 1 2 62. A des idées étranges

0 1 2 63. Têtu, sombre, irritable

0 1 2 64. Changements d'humeur soudains

0 1 2 65. Boudeur, susceptible

0 1 2 66. Suspect

0 1 2 67. Jure, utilise des mots obscènes

0 1 2 68. Trop bavard

0 1 2 69. Taquineries

0 1 2 70. Colérique, s'emporte facilement

0 1 2 71. Pense trop au sexe

0 1 2 72. Menace les gens

0 1 2 73. Sèche l'école

0 1 2 74. Pas assez actif et énergique

0 1 2 75. Malheureux, triste, déprimé

0 1 2 76. Trop bruyant, parle trop fort

0 1 2 77. Consomme de l'alcool ou des drogues

Décrivez s'il vous plait________________________________________________

0 1 2 78. Casse et gâche délibérément des choses

0 1 2 79. Fermé, n'entre pas en contact avec les autres

0 1 2 80. Excité par quelque chose, inquiet

Veuillez vérifier que vous avez répondu à toutes les questions. Veuillez souligner toutes les questions (déclarations) qui restent floues pour vous, qui ont suscité des doutes ou une irritation.

1.7 Le rôle des parents dans l'émergence et la formation de comportements déviants chez les adolescents

En plus de l'éducation consciente et ciblée que les parents fournissent à l'enfant, toute l'atmosphère familiale l'influence, et l'effet de cette influence dépasse de loin tout le reste. Cela commence par enfance lorsque l'enfant n'est pas encore élevé sérieusement, lorsqu'il ne peut encore prendre conscience ni de sa position sociale ni du niveau matériel de sa famille, mais lorsqu'il peut déjà percevoir l'affection, la tendresse et les soins de ses parents. Le facteur de la relation entre les enfants et les parents est de nature à long terme, il est donc l'un des plus importants en termes de degré d'influence sur l'enfant, notamment sur la formation de son comportement.

L'émergence de modèles de comportement adéquats ou inadéquats chez l'enfant est influencée par les styles parentaux, ainsi que par les caractéristiques de l'interaction entre la mère et le père.

Considérons les styles parentaux qui influencent la formation de la personnalité et déterminons certains caractéristiques psychologiques enfant.

Hypoprotection. Ce type d’éducation se caractérise par un manque d’attention envers l’enfant, conduisant à une négligence. Le monde de l’enfant n’intéresse pas les parents, ou il y a un intérêt, mais purement formel (hypoprotection cachée). Les parents ne prêtent pas attention aux violations commises par l'enfant (se livrant à une hypoprotection). Conduit à une formation inadéquate et à un faible fonctionnement du surmoi, les enfants sont privés de l'expérience de la responsabilité, rien n'empêche l'enfant de laisser libre cours à ses pulsions les plus destructrices et de montrer des tendances à des comportements déviants.

Hyperprotection. Les parents consacrent beaucoup de temps et d'efforts à leur enfant. En fait, l’éducation devient pour eux le sens de toute leur vie. La surprotection s'exprime dans le désir des parents d'entourer l'enfant attention accrue, protégez-le en tout, même si cela n'est pas vraiment nécessaire, accompagnez chacun de ses pas, protégez-le des dangers imaginaires, inquiètez-vous avec et sans raison, gardez l'enfant près de vous, « attachez-le » à vos humeurs et à vos sentiments, exigez de lui certaines actions. En règle générale, les enfants n'ont pas tant besoin de soins que les parents eux-mêmes, comblant ainsi leur besoin d'affection et d'amour non réalisé et souvent névrotiquement aigu. Le désir de la mère de « lier » l’enfant à elle-même repose sur sentiment exprimé s'inquiéter ou s'inquiéter. La surprotection peut être motivée à la fois par l’anxiété provoquée par la solitude des parents et par la peur instinctive qu’un accident puisse arriver à l’enfant. Ce type de relation familiale se heurte au développement d'un ego infantile chez l'enfant.

Rejet émotionnel (option extrême - privation maternelle). Ce style de parentalité se caractérise par le désir insuffisant du parent de répondre aux besoins de l’enfant. Le plus souvent, le besoin de l'enfant contact émotionnel avec parents. L’enfant sent qu’il est un fardeau, qu’il est un fardeau, que ce serait mieux sans lui. Avec la version latente de ce style, les parents remplissent des devoirs, mais pour eux, ce ne sont que des devoirs et non des valeurs. Une réaction autistique peut se développer et l’enfant devient renfermé. Peut également contribuer au développement d’un « faux soi ».

Éducation selon le type de responsabilité morale accrue. Ceci est typique des parents qui rencontrent un problème lié à des aspects non réalisés de leur propre vie. L'enfant associe les expressions d'amour, d'attention, présence nécessaire et la participation des parents avec les vertus et qualités qu'ils veulent voir en lui. L'enfant vit un conflit basé sur la contradiction de ses propres désirs et besoins avec les attentes parentales introjectées. Une telle éducation finit par déformer Processus naturel l’individuation, exacerbant l’expérience de l’anxiété de séparation de l’enfant, qui dans chaque cas individuel prend uniforme individuel et l'expression. Des écarts comportementaux sont également possibles, notamment à l'adolescence.

Conditions de relations difficiles (« éducation spartiate »). En règle générale, les parents donnent des ordres et s'attendent à ce qu'ils soient exécutés exactement ; ils sont fermés à une communication constante avec leurs enfants. Ils fixent des exigences et des règles strictes et n'autorisent pas leur discussion. Permettez aux enfants de n’avoir qu’un faible degré d’indépendance à leur égard. Les enfants, à la suite de telles interactions, ont tendance à être renfermés, craintifs, sombres et irritables. Une telle éducation peut conduire au développement d’un moi affaibli et vulnérable ; Le Surmoi est une image intériorisée d’un parent rigidement régulateur, oppressif et punitif. Les sentiments de dépression, de culpabilité et de honte s'avèrent être la réaction la plus prête et la plus formée à événements de la vie.

En outre, explorer le problème des comportements déviants dans le cadre théorie psychanalytique, il convient d'analyser non pas tant les processus d'interaction interpersonnelle réelle, mais leur dynamique intrapsychique, le « dialogue » des structures du moi et du surmoi. Le développement normal du moi dépend de sa capacité à équilibrer les exigences du surmoi et les processus de séparation-individuation du Soi, et des sentiments qui accompagneront ce processus. Le moi infantile réagit par une gamme restreinte de réactions comportementales et affectives de type sous-dominant, quelle que soit l’orientation intra ou extrapunitive. Il s'agit de réactions d'anxiété, de culpabilité, de peurs de punition, de réactions masochistes consistant à s'infliger un préjudice corporel ou moral (auto-punition), d'expiation de la culpabilité et de complaisance servile. En accord avec l'autorité parentale, l'ego parvient à assurer une estime de soi positive, mais au prix fort, en payant par une perte d'estime de soi, une dépendance et une tournure d'agressivité contre lui-même. Les écarts possibles, dans ce cas, sont l'infantilisme, le conformisme dans les groupes asociaux, l'alcoolisme, la toxicomanie, les tendances suicidaires.

Une position plus active du moi comprend des réactions directes de défi, de désobéissance, de dévalorisation des autorités, de demandes de soutien, d'approbation. En plus formes complexes le moi entreprend des manœuvres spéciales afin d'atténuer les tensions internes : provoquer la punition, la rationalisation, la substitution, transférer la responsabilité de ce qui a été fait aux autres ; déplacement et projection sur d'autres réels, semblables à des figures parentales, des sentiments qui leur sont adressés.

L’hostilité parentale ou l’acceptation conditionnelle contribuent au développement d’un « faux soi », lorsque, sous l’apparence d’un moi irréaliste, idéalisé et grandiose, se cache un vrai moi – affaibli et impuissant, mais réel et authentique. et la substitution sont activement utilisées. Les déviations possibles incluent l'agressivité, une tendance aux actions destructrices et violentes, la cruauté, l'automutilation et le suicide.

Pour les parents confrontés à un conflit associé à la désorganisation des relations dans le domaine de l'interaction conjugale, un scénario inconscient différent de relation avec l'enfant est caractéristique. Conformément à cela, l'enfant est considéré par l'un des parents comme un objet, des relations avec lesquelles illusoirement (au niveau symbolique) compensent les besoins frustrés dans ce domaine. La spécificité de l'attitude du parent envers l'enfant est déterminée par le conflit des pulsions de la libido et des pulsions du moi (désir inconscient et censure des moyens de le satisfaire). En conséquence, le problème des relations avec un enfant (le problème des liens faux et mystifiés qui déforment la véritable intimité dans la relation entre enfants et parents) est un épiphénomène de conflit vécu au niveau subjectif.

Déterminées par les spécificités du conflit parental décrites ci-dessus, les caractéristiques de l'interaction intrafamiliale, à savoir la relation entre père et mère, ont une influence décisive sur le développement et la qualité de l'attitude de l'enfant, qui détermine son identité de genre. Dans le même temps, la nature du conflit vécu par l'un des parents, qui détermine la perception et l'attitude spécifiques envers l'enfant, est à l'origine de la formation et du développement d'une féminité/masculinité compensatoire (protectrice). Ce dernier résultat est en grande partie le résultat de l'absence ou de la limitation de l'identification de soutien et de développement avec la personnalité forte et valorisée de l'un des parents et souvent d'une attitude d'opposition artificiellement créée à son égard.

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Des classes. La taille du groupe (20 personnes) est liée au nombre d'étudiants du groupe expérimental. Les étapes présentées sont des conditions psychologiques et pédagogiques pour prévenir les comportements déviants chez les adolescents. Après un travail préventif, les adolescents ont été à nouveau diagnostiqués selon les mêmes méthodes. Ensuite, les résultats obtenus ont été traités, résumés et analysés. Réalisé...

Désir pathologique d'affirmation de soi ou tendances hédonistes, § violation des mécanismes psychologiques adaptatifs. § orientation vers un groupe de référence de pairs plus âgés et puants ayant un comportement déviant. Près des 2/3 des personnes dépendantes en période pré-addictive présentent des déviations personnelles, le plus souvent retrouvées sous forme de psychopathie et moins souvent sous forme d'accentuations de caractère...

Qui ont été limités ou violés pour quelque raison que ce soit. C'est ainsi que nous pouvons décrire brièvement technologies modernes travail social auprès d'enfants aux comportements déviants. Ensuite, nous avons examiné une technologie du travail social telle que le design social et avons reçu l'image suivante de ce processus : le design social lui-même peut être conditionnellement divisé en 4 étapes, ce...

Établissement d'enseignement budgétaire municipal d'enseignement complémentaire pour enfants "Centre pour la créativité des enfants"
Matériel pour tenir une réunion de parents
Thème : « Le rôle de la famille dans la formation des comportements déviants »
Compilé par : Skobkareva S.A., enseignant de l'enseignement complémentaire de la catégorie de qualification la plus élevée
Ijevsk 2015
Plan
Introduction
Norme et pathologie du comportement déviant.
Formes de base d'écarts.
Comme une famille facteur social, contribuant à l’origine de comportements déviants.
Erreurs pédagogiques.
Conditions familiales.
Causes des troubles du comportement des enfants.
Conditions pour prévenir les comportements déviants.
Conclusion.

Le développement d'un enfant, son psychisme et ses qualités personnelles sont largement déterminés par les relations qui se développent tout au long de la vie entre la personnalité en développement et son environnement adulte immédiat.
Les scientifiques ont découvert qu'un enfant qui grandit dans un environnement favorable devient rapidement sociable, commence à marcher et à parler plus vite, est plus joyeux et joyeux, tandis que les enfants qui grandissent dans une atmosphère d'hostilité et d'irritabilité ralentissent sensiblement leur développement mental et physique, ce qui se reflète invariablement dans le comportement.
Un comportement déviant est un système d'actions qui s'écartent des normes généralement acceptées, qu'il s'agisse de normes de santé mentale, de droit, de culture ou de moralité (I.S. Kon). L'ouvrage de référence d'un psychologue pratique affirme qu'un comportement déviant est un comportement qui s'écarte des normes juridiques et morales acceptées dans la société.
Les comportements déviants se divisent en deux grandes catégories : il s'agit des comportements s'écartant des normes de santé mentale (présence d'une psychopathologie évidente ou cachée) ; et il s'agit d'un comportement antisocial qui viole certaines normes sociales et culturelles, notamment juridiques. Dès lors, dans chaque cas spécifique d'un tel comportement, la question se pose toujours : les écarts de comportement sont-ils un signe de maladie mentale ou est-ce une caractéristique de l'adolescence, un défaut d'éducation ?
Parmi les motivations des actions déviantes, les plus souvent observées sont : le désir d'imiter les schémas négatifs des camarades plus âgés ; peur de la punition; désir d'acquisition matérielle; désir de se démarquer parmi ses pairs; "produire un effet."
En règle générale, les causes de la négligence sont diverses erreurs dans l'éducation familiale et l'éducation. L'indifférence mutuelle et l'agressivité d'un adulte donnent lieu à une profonde négligence sociale et pédagogique.
MI. Rybalko identifie plusieurs signes d'une telle négligence. Premièrement, il s'agit de la sélectivité des contacts avec une attitude d'opposition envers les adultes ayant une communication relativement bonne avec leurs pairs. Deuxièmement, la compréhensibilité psychologique d’un comportement incorrect et sa réversibilité relativement facile lorsque les facteurs environnementaux changent. Troisièmement, l'absence de troubles du système nerveux autonome (troubles du sommeil, appétit, etc.), une humeur triste et irritable, une volonté accrue de développer des réactions mentales profondes ou violentes. Quatrièmement, la prise de conscience de l’inexactitude « difficile » de son comportement avec une évaluation critique de ses propres caractéristiques caractérologiques. Le comportement antisocial d'un enfant pédagogiquement négligé est dû à un manque de besoin de travail, à une compréhension immature et déformée des responsabilités morales et à un développement insuffisant de la sphère cognitive.
Formes de base d'écarts.
Les principales formes de déviation sont : l'alcoolisation et l'alcoolisme précoce, la toxicomanie et l'abus de substances, les comportements agressifs, les comportements suicidaires.
La particularité de l'effet de l'alcool sur le psychisme est qu'à fortes doses, il supprime l'activité mentale et à petites doses, il la stimule, supprimant les inhibitions conscientes et donnant ainsi libre cours aux désirs et aux impulsions réprimés. Ainsi, en buvant, l'enfant cherche à éteindre l'état d'anxiété et en même temps à se débarrasser de l'excès de maîtrise de soi et de la timidité.
En outre, la toxicomanie et l'abus de substances sont associés à l'expérimentation mentale, à la recherche de nouvelles sensations et expériences. En même temps, il s'agit d'un phénomène de groupe associé à l'imitation des aînés et à l'influence du groupe.
Le comportement agressif est l’une des formes de déviation les plus courantes. I.A. Statsenko distingue les comportements agressifs déterminés situationnellement et microsocialement. Ce comportement se produit de manière sporadique, s'apparente à des réactions de protestation et ne perturbe généralement pas les relations de l'adolescent avec les autres, et constitue une sorte d'outil pour atteindre des objectifs : matériels ou personnels (désir d'affirmation de soi, reconnaissance par ses pairs). Ce comportement résulte de distorsions dans le système d'orientations de valeurs et d'attitudes incorrectes concernant l'agression. L'agression peut s'accompagner d'actes extrêmement violents manifestations externes ou peut se produire dans un contexte émotionnellement froid.
Comportement suicidaire, selon I.S. Kohn, est causé par « l’effet Werther » – le suicide sous l’influence de l’exemple de quelqu’un d’autre. Des expériences psychologiques ont montré que chez certaines personnes, tout échec provoque des pensées involontaires de mort. Chaque mauvaise situation éveille le désir de s’en débarrasser par la mort, et dans la plupart des cas, la mort n’est pas un règlement de comptes, mais un appel à l’aide.
Les comportements illégaux sont plus souvent observés chez les mineurs. La formation de comportements antisociaux est essentielle conditions familiales. Les sociologues distinguent des familles ayant des potentiels éducatifs différents. G.M. Minkovsky identifie 10 types de familles :
Fort sur le plan éducatif.
Pédagogiquement durable.
Instable sur le plan éducatif.
Faible éducation avec perte de contact avec les enfants et de contrôle sur eux ;
Éducativement faible avec une atmosphère constamment conflictuelle.
Faible sur le plan éducatif avec une atmosphère agressivement négative.
Marginal - avec alcoolique, démoralisation sexuelle, délinquant, criminel, mentalement aggravé.
Un danger important est le casier judiciaire de l'un des membres de la famille, qui augmente le risque de délits, notamment de la part de mineurs.
De nombreux parents tentent d’imposer leur opinion, selon le principe « faites comme moi ». Dans cette attitude envers les enfants, il y a un ton ordonné et autoritaire, un désir de discipline stricte, une restriction de l’indépendance, le recours aux châtiments corporels et une surveillance constante des actions de l’enfant. Il n’est pas rare que ces enfants deviennent des boucs émissaires.
Aussi, la formation de la déviance est influencée par le modèle de « non-ingérence » dans la vie de l’enfant. Le but de la communication entre un adulte et des enfants : « Je veux qu'on me laisse tranquille » ; avec ce modèle, l'enfant est considéré comme un fardeau. Dans de telles familles, les enfants sont aigris, contradictoires en tout et ont une suggestibilité accrue. Ils tombent facilement sous l’influence d’une forte personnalité et empruntent une voie antisociale.
Tout le monde sait que la condition préalable à une bonne éducation est un « foyer », un « foyer familial ». Les interactions entre parents sont très importantes. Si la relation est bonne, les difficultés seront surmontées. Si dans une famille les parents se disputent constamment et font des scandales, cela s’imprime dans le psychisme de l’enfant. De ce fait, l’enfant « surmonte » le stress familial avec les moyens psychologiques dont il dispose.
Makarenko A.S. a écrit en s'adressant à ses parents : « Votre propre comportement est le plus la chose principale. Ne pensez pas que vous élevez un enfant uniquement lorsque vous lui parlez, lui apprenez ou lui commandez. Vous l'élevez à chaque instant de sa vie, même lorsque vous n'êtes pas à la maison. Comment vous vous habillez, comment vous parlez aux autres, comment vous êtes heureux ou triste, comment vous traitez vos amis ou vos ennemis, comment vous riez, lisez le journal - tout cela est d'une grande importance pour un enfant... Et si vous êtes impoli à la maison ou en buvant… votre comportement indigne aura les conséquences les plus désastreuses.
Le préjudice moral et matériel causé par les parents buveurs est irréparable. À cause des querelles et des scandales, les enfants ne dorment pas suffisamment et des troubles névrotiques apparaissent. Dans de telles familles, les enfants grandissent souvent en étant colériques, vindicatifs, trompeurs et hypocrites. Essayant de se protéger lors de disputes familiales, ils finissent par utiliser les mêmes méthodes.
Parallèlement, le pourcentage d’enfants « difficiles » dans les familles dites aisées n’est pas non plus minime. L'éducation « en serre » n'est pas moins dangereuse pour un enfant. La surprotection consiste à dorloter l’éducation en supprimant l’indépendance de l’enfant, conduisant à des troubles tels que le doute de soi et l’indécision. Ces enfants entrent facilement dans la catégorie « difficile ». Ils se retrouvent entraînés en mauvaise compagnie.
Éducation de type « idole familiale », lorsque tous ses désirs et caprices sont exaucés, toutes ses actions sont justifiées, propice au développement d'une personnalité empreinte d'égocentrisme, de soif de reconnaissance et de conflit. Ce sont des enfants qui ne veulent obéir à rien ni à personne.
Les « difficiles » ne comprennent généralement pas les « pires », mais les personnes particulièrement sensibles et vulnérables. Ils « déraillent » sous l’influence du stress et des difficultés de la vie.
Les causes d’un comportement déviant doivent être recherchées au plus profond du psychisme de l’enfant.
Les psychologues ont identifié 4 causes principales de troubles graves du comportement chez les enfants.
Le premier est la lutte pour l’attention. Si un enfant ne reçoit pas toute l’attention dont il a tant besoin pour son développement normal et son bien-être émotionnel.
La deuxième raison est la lutte pour l’affirmation de soi contre les soins et le pouvoir excessifs des parents.
Le troisième est la réticence à se venger. Il existe de nombreuses raisons de griefs, telles que des querelles fréquentes, des divorces, etc.
La quatrième raison est la perte de confiance en votre propre réussite. Ayant accumulé une amère expérience d’insultes et d’échecs, l’enfant perd généralement confiance en lui. Extérieurement, il fait preuve d'indifférence : « Et qu'il soit mauvais », « Et je serai mauvais ». Une réaction de protestation ou une réaction d’imitation se produit. Alors que longue durée Dans un environnement familial défavorable, des scandales, des disputes, un adolescent apprend le comportement de ses parents. Une forme passive de réactions protestataires est également possible : quitter la maison, refuser de manger, refuser d'aller à l'école.
Pour changer le comportement d’un « enfant difficile », il est nécessaire de changer l’attitude à son égard et d’éliminer la cause du ressentiment de l’enfant. Organisez-vous avec lui activités conjointes, pour l'aider à sortir de l'impasse, les principaux efforts doivent être orientés vers « la transition de vos émotions négatives (irritation, colère, ressentiment, désespoir) vers des actions constructives ». Et bien sûr, vous devrez vous changer.
Pour résumer, je voudrais dire que la famille a une énorme influence sur ce comportement. Dans les familles où règne une atmosphère de conflit, où les enfants sont traités avec hostilité, l'enfant est rejeté et il y a un manque évident d'amour, l'enfant a des difficultés de comportement. La tendance à commettre des actes antisociaux résulte du manque de contrôle des parents et de leur attitude indifférente envers les enfants. Les enfants issus de familles où ils doivent obéir sans réserve à la volonté de leurs aînés ont souvent des ennuis. L’absence de remise en question inculque aux enfants une absence de critique envers leurs propres actions et celles des autres et une crédulité excessive. Les adolescents, dont l'indépendance, l'initiative et la volonté sont étouffées par le despotisme de leurs aînés, tombent facilement sous l'influence d'autrui et commettent des crimes avec eux ou deviennent leurs victimes.
L’excès de « mesures éducatives », la pression psychologique et la surprotection épuisent les réserves de force neuropsychique de l’enfant, et il étudie du mieux qu’il peut. Les méthodes irrationnelles d'autodéfense incluent le négativisme inévitable, le désir d'émancipation, l'égocentrisme, développent des conflits et bloquent le développement de la compréhension de soi. L'impolitesse et le cynisme d'un enfant « difficile » ne sont souvent qu'un déguisement de sentiments propre infériorité, masquant les sentiments d’infraction et de ressentiment. Curieusement, ce sont ces enfants (les plus difficiles) qui sont particulièrement sensibles aux manifestations de bons sentiments de la part des autres. Comme personne d'autre, ils apprécient l'affection humaine, la véritable attention et les soins.
Les parents sont avant tout des enseignants école importante dans le monde - une école de formation de la personnalité. Être parent est le travail le plus difficile et le plus dur. Pour réussir, vous avez besoin d'un maximum de patience, de bon sens, de sagesse, de conscience, de toutes sortes de connaissances et d'une auto-éducation constante. Pour comprendre et aider leur enfant, les parents doivent comprendre la cause sous-jacente de la désobéissance.
Comprendre pour comprendre, se mettre au même niveau que l'enfant, voir ses problèmes à travers ses yeux. Et à partir de ces positions du concept, faire prendre conscience de l'erreur de son comportement et de ses actions. Une attitude amicale et un intérêt pour le sort d'un enfant peuvent éviter des comportements déviants, ainsi que des changements ou une détérioration partielle de ses conditions de vie, l'élimination des relations malsaines, l'implication dans diverses activités qui lui permettent de s'exprimer avec côté positif, accumulez l'expérience d'un comportement correct et finalement déplacez les tendances négatives.
Il est nécessaire d'établir un contact affectif avec l'adolescent, d'éveiller la confiance en soi, le sentiment d'appartenance. amour propre, élève son autorité aux yeux des autres, satisfaisant ainsi son orgueil blessé.
Lorsqu'on travaille avec des personnes « difficiles », certaines conclusions peuvent être tirées : d'une part, on ne peut pas communiquer avec elles à partir de la position de « psychologue - adulte - adolescent - client », mais il faut discuter ouvertement, avec confiance, sincèrement et honnêtement de leur vie personnelle. problèmes et cherchons ensemble des moyens de sortir de situations problématiques difficiles. Il suffit de communiquer avec eux de manière amicale et humaine sur un pied d'égalité, de respecter leurs intérêts, de discuter de leurs problèmes, d'argumenter si nécessaire. Mais l'essentiel n'est pas « d'éduquer » un adolescent (en le réprimandant pour violations de l'apprentissage et du comportement), mais de vivre avec lui les périodes problématiques de la vie qu'il traverse. Il est nécessaire que les parents soient patients et deviennent plus gentils, plus doux envers leur enfant, l'acceptent tel qu'il est, croient en lui, le considèrent et le soutiennent psychologiquement.
Un adolescent a sa propre vérité sur la vie. Il « fait irruption » dans le monde des adultes, et son saut dans la société des adultes se fait toujours sur un pied d'égalité. Et il porte quelque chose de très précieux - sa propre vision de la vie, ses objectifs, de nouvelles formes de comportement de vie, souvent inhabituelles pour nous. Si nous « bloquons » la communication, cela revient à provoquer un adolescent à se battre avec nous, un combat dur et cruel.

Littérature:
Rogov E.I. "Manuel pour un psychologue pratique en éducation", M., 1995
Gippenreiter Yu.B. "Communiquer avec l'enfant." Comment ? », M., 1997
Kon I.S. "Psychologie de la petite jeunesse", M., 1989
Lishin O.V. « Psychologie pédagogique de l'éducation », M., 1997
Rutter M. « Aider les enfants difficiles », M., 1987
« Enfant et microenvironnement », éd. Shklyaeva S.A., Vinogradova G.A., Ijevsk, 1996
« Privé de soins parentaux », /Mukhina V.S./, M., 1991

Gizdatullina F.I., Ushurova N.I.

Institut Elabuga de Kazan (région de la Volga) Université fédérale

Superviseur scientifique : Aykashev G.S., professeur agrégé

Pendant longtemps, la famille joue un rôle déterminant dans la formation de la personnalité de l’enfant. Sur tout tranche d'âge Le rôle et l'importance de la famille évoluent et présentent des caractéristiques spécifiques.

La pertinence de ce sujet tient au fait qu'il n'existe actuellement aucun aspect social ou psychologique du comportement des adolescents qui ne dépendrait de leurs conditions familiales présentes ou passées.

À l'adolescence, les relations des enfants avec leurs parents franchissent une nouvelle étape. Chez un adolescent, deux types de besoins se manifestent : le besoin d'autonomie, de respect, d'autodétermination et le besoin de soutien et d'adhésion au « nous » familial.

En comparant la famille avec d’autres institutions de socialisation, nous pouvons souligner certaines de ses caractéristiques. Initialement, les relations familiales d’un adolescent ont leur propre histoire, une expérience de communication accumulée au fil du temps et parfois des erreurs et des calculs erronés commis par les parents dès les premières étapes de l’éducation.

C'est la famille qui constitue le groupe initial où un adolescent acquiert de l'expérience en communiquant avec des personnes d'âges et de sexes différents. L'influence de la famille sur un adolescent couvre tous les aspects de sa personnalité, se poursuit de manière quasi continue et se fait sentir même lorsque l'enfant n'est pas à la maison.

Étant donné que le rôle éducatif de la famille est essentiel, la question se pose de savoir comment le faire pour augmenter les influences positives et minimiser les influences négatives de la famille sur l'enfant. Les statistiques montrent que les plus grandes difficultés d'une famille surviennent dans le domaine des relations associées à la culture intrafamiliale. La culture de la communication présuppose la confiance mutuelle, la politesse, le tact, la sensibilité, etc., par conséquent, les relations éducatives normales se développent avec la satisfaction mutuelle des époux.

Les raisons fréquentes des écarts dans l'éducation des enfants sont les violations systématiques par les conjoints de l'éthique des relations intrafamiliales, le manque de confiance mutuelle, d'attention et de soutien.

La notion d’« adolescents aux comportements déviants » est très souvent utilisée en pédagogie et en psychologie. Nous parlons de ces adolescents qui, en raison de certaines circonstances de la vie, sont plus sensibles que d'autres aux influences extérieures négatives de la société, ce qui est à l'origine de la mauvaise adaptation des mineurs. Les experts parlent le plus souvent d'une combinaison de nombreuses conditions défavorables, telles que l'ivresse d'un ou des deux parents, la maltraitance sexuelle des enfants, l'un des parents purgeant une peine de prison et la maltraitance des enfants.

L’exposition à des facteurs défavorables provoque des changements mentaux, physiques et autres négatifs dans le corps d’un adolescent, ce qui peut avoir des conséquences désastreuses. Il existe un risque que l'enfant développe des déviations importantes tant dans son comportement que dans son développement personnel.

La déviation (déviation) est le phénomène de non-respect des normes et règles officiellement établies ou effectivement établies dans une société donnée.

Les styles d'éducation familiale jouent un rôle important dans la formation de comportements déviants chez les adolescents. On distingue les styles suivants :

Style autoritaire. Dans une famille avec ce type d’éducation, toutes les décisions sont prises par les parents ; elles limitent le droit de choix de l’enfant. Un enfant qui a grandi dans une telle famille, quand il part la maison des parents, est confronté à de nombreux problèmes : il n'est pas enclin à prendre des décisions seul, de ce fait, il peut fusionner avec une mauvaise entreprise.

Style démocratique. Dans ce cas, les parents encouragent la responsabilité personnelle et l'indépendance des enfants en fonction de leurs capacités. C'est le style d'éducation familiale le plus optimal et les enfants élevés dans une telle famille sont les moins sujets à des écarts.

Style permissif. Dans une telle famille, les parents ne contrôlent pas les actions de l'enfant, il lui est permis presque tout. Ces enfants grandissent égocentriques, ne savent pas comment prendre en compte les opinions des autres et, par conséquent, ils ont de nombreux conflits avec les autres.

Style chaotique. Ce style caractérisé par l'absence d'une approche unifiée de l'éducation, lorsqu'il n'y a pas d'exigences clairement exprimées pour l'enfant. Dans cette famille, l’enfant grandit sans sentiment de stabilité et exprime une anxiété et une agressivité accrues.

Un style bienveillant. Dans cette famille, l'enfant est au centre de l'attention, les parents le protègent de tout problème qui pourrait survenir. Un enfant dans une telle famille grandit sans défense et socialement immature.

Ainsi, la famille est la première et la plus importante entité dans l’éducation d’un enfant. L'importance et la subjectivité de la famille augmentent et s'approfondissent en étroite collaboration avec les établissements d'enseignement dans lesquels se trouve l'enfant.

Bibliographie:

Antonov A.I. Désorganisation familiale // Vie de famille / Edité par A.I. Antonov. M. 1990

Buyanov M.I. Un enfant issu d'une famille dysfonctionnelle : Notes d'un pédopsychiatre. - M., 1988

Golod S.I. Famille et mariage : analyse historique et sociologique. Saint-Pétersbourg 1998

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Établissement d'enseignement public d'enseignement professionnel secondaire "Collège pédagogique Vyoshensky nommé d'après. M.A. Cholokhov"

Travaux de cours en pédagogie sociale

Le rôle de la famille dans la prévention des comportements déviants chez les adolescents

Village Vechenskaïa 2012

Introduction

1.2 Influence de la famille sur la socialisation des adolescents

Conclusion

Bibliographie

Application

Introduction

Les changements qui s'opèrent aujourd'hui dans notre société ont mis en évidence avec une urgence particulière le problème de l'aide aux enfants et adolescents ayant des comportements déviants et le développement d'un système efficace de mesures de prévention et de réadaptation pour ce groupe de la jeune génération.

La pertinence du sujet de recherche choisi réside dans le fait que la criminalité et la toxicomanie chez les adolescents augmentent chaque année, ainsi que le nombre d'adolescents ayant des comportements déviants. Les causes des écarts de comportement des adolescents résultent de l'instabilité politique, socio-économique et environnementale de la société, de l'influence croissante de la pseudoculture, des changements dans le contenu des orientations de valeurs des jeunes, des relations familiales et domestiques défavorables, du manque de contrôle. sur le comportement, le travail excessif des parents et les épidémies de divorces.

Il existe une idée fausse très répandue parmi les parents selon laquelle le principal éducateur des enfants est l’école et que l’enseignant est responsable des mauvais résultats de l’élève. L'immoralité de l'adolescent est imputée à la rue. Souvent, la famille se retire du processus éducatif.

Le travail auprès des adolescents aux comportements déviants est réalisé par des institutions d'enseignement général, de culture et de loisirs, ainsi que par des institutions sociales. centres de réadaptation. Ce travail n'est pas réalisé dans son intégralité et ne donne pas toujours un résultat positif. La nécessité d'améliorer le processus éducatif dans les conditions modernes présuppose la recherche de moyens d'accroître l'efficacité de l'influence sociale et pédagogique sur la personnalité d'un adolescent, capable d'assurer sa resocialisation. L'une des conditions pour accroître l'efficacité du travail éducatif est l'organisation d'activités sociales et pédagogiques auprès des familles d'adolescents aux comportements déviants afin de prévenir et de prévenir les écarts de comportement.

La recherche de l'efficacité des mesures de prévention sociale consiste à déterminer l'essence du concept de « comportement déviant », ses types, les facteurs influençant l'accumulation du potentiel déviant des adolescents, les raisons de leur comportement déviant, ainsi que le rôle de la famille. dans la résolution de problèmes de prévention des écarts de comportement.

L'analyse théorique des formes et des méthodes d'organisation du travail socio-pédagogique avec les familles a été réalisée par des chercheurs nationaux tels que : Yu.P. Azarov, V.G. Belov, M.A. Galaguzova, E.V. Zmanovskaïa, A.V. Mudrik et coll.

L'expérience pratique dans le domaine du travail social et pédagogique auprès des familles pour prévenir les comportements déviants des adolescents est résumée dans les travaux de L.N. Antonova, Yu.A. Vozmilova, L.I. Kurnosovy, P.A. Sheptenko et autres.

Objet d'étude : comportements déviants des adolescents.

Sujet de recherche : le rôle socio-pédagogique de la famille dans la prévention des comportements déviants des adolescents.

Objectif de l'étude : déterminer le rôle socio-pédagogique de la famille dans la prévention des comportements déviants des adolescents.

Objectifs de recherche:

1. Définir les notions de « norme » et d'« écart à la norme » dans le contexte du processus de socialisation d'un adolescent.

2. Identifier les possibilités d'influence familiale sur la socialisation des adolescents.

3. Analyser les caractéristiques de l'organisation d'activités sociales et pédagogiques en famille pour prévenir les comportements déviants des adolescents.

Méthodes de recherche : analyse de la littérature scientifique et pédagogique, comparaison, synthèse, analyse de l'expérience pédagogique avancée.

Structure de l'ouvrage : introduction, partie principale (constituée de trois points), conclusion, bibliographie, annexe.

1. Base théorique activités sociales et pédagogiques auprès d'adolescents aux comportements déviants

1.1 Socialisation des adolescents : norme et écart par rapport à la norme

Dans toute société, quel que soit son stade de développement, il y a des personnes qui nécessitent une attention particulière à elles-mêmes. Ce sont des personnes qui présentent des anomalies dans le développement physique, mental ou social.

Le concept de norme est largement utilisé en médecine, en psychologie, en pédagogie, en sociologie et dans d'autres sciences. Une tentative visant à donner une définition exacte et la seule correcte de ce concept est, à notre avis, vouée à l'échec. Par exemple, rien qu’en médecine, les scientifiques comptent jusqu’à 200 de ses définitions.

Diverses sciences ont leurs propres indicateurs, paramètres et caractéristiques de la norme. Ce qui ne correspond pas à la norme est désigné par un autre mot - « déviation ».

Pour la pédagogie sociale, les notions de « norme » et d'« écart par rapport à la norme » sont très importantes. Ils sont utilisés pour caractériser le processus de développement et le comportement social de l'enfant.

Sous comportement social nous comprendrons le comportement exprimé dans l'ensemble des actions et actions d'un individu ou d'un groupe dans la société et en fonction de facteurs socio-économiques et des normes en vigueur.

DANS pédagogie sociale les notions de « norme » et d'« écart » permettent d'identifier un certain point de référence, par rapport auquel il est possible d'éclairer les raisons provoquant certains écarts, de découvrir comment elles influencent le processus de socialisation de l'enfant, et sur la base de cela pour construire des activités socio-pédagogiques pratiques.

Par socialisation, nous entendons le processus d’assimilation par un individu de modèles de comportement, attitudes psychologiques, normes et valeurs sociales, connaissances, compétences qui lui permettent de fonctionner avec succès dans la société.

Pour devenir une personne, l’hérédité biologique seule ne suffit pas. Cette affirmation est étayée de manière assez convaincante par des cas bien connus dans lesquels des enfants humains ont grandi parmi des animaux. En même temps, ils ne sont pas devenus des personnes au sens généralement accepté, même s'ils se sont finalement retrouvés dans la société humaine. Alors, qu’est-ce qui rend une personne humaine ?

En général, nous connaissons déjà la réponse à cette question. La transformation d'un individu biologique en sujet social se produit dans le processus de socialisation d'une personne, son intégration dans la société, dans divers types de groupes et de structures sociales à travers l'assimilation de valeurs, d'attitudes, de normes sociales, de modèles de comportement, sur le sur la base de laquelle se forment les qualités de personnalité socialement significatives.

La socialisation est un processus continu et multiforme qui se poursuit tout au long de la vie d’une personne. Cependant, cela se produit plus intensément dans l'enfance et l'adolescence, lorsque toutes les orientations de valeurs fondamentales sont établies, que les normes et relations sociales fondamentales sont apprises et que la motivation pour un comportement social se forme. Si nous imaginons au sens figuré ce processus comme la construction d'une maison, alors c'est dans l'enfance que les fondations sont posées et que l'ensemble du bâtiment est érigé ; à l'avenir, seuls des travaux de finition sont effectués, qui peuvent durer le reste de sa vie.

Le processus de socialisation d'un enfant, sa formation et son développement, sa formation en tant que personne se produit en interaction avec environnement, qui a une influence décisive sur ce processus à travers une variété de facteurs sociaux.

Divers facteurs macro - (du grec makros « grand »), méso - (mesos « moyen ») et micro - micros « petit ») de socialisation de la personnalité.

La socialisation humaine est influencée par les processus globaux et planétaires - environnementaux, démographiques, économiques, sociopolitiques, ainsi que par le pays, la société et l'État dans son ensemble, qui sont considérés comme des macrofacteurs de socialisation.

Les mésofacteurs comprennent la formation d'attitudes ethniques ; l'influence des conditions régionales dans lesquelles l'enfant vit et se développe ; type d'établissement, moyens de communication de masse, etc.

Les microfacteurs comprennent la famille, les établissements d'enseignement, les groupes de pairs et bien plus encore, qui constituent l'espace immédiat et l'environnement social dans lequel se trouve l'enfant et avec lequel il entre en contact direct. Cet environnement immédiat dans lequel se déroule le développement de l’enfant est appelé société, ou microsociété (un schéma des relations entre les facteurs de socialisation est présenté à la figure 1. Voir annexe 1).

Les facteurs influençant la socialisation d'une personne peuvent être contrôlables et incontrôlables.

La notion de norme est le point de départ de l’étude de tout écart. Puisque, par définition, un comportement déviant est un comportement qui s’écarte d’une norme sociale, cette dernière mérite une attention particulière.

Traduit de langue latine« norme » est une règle, un échantillon, une prescription. La norme remplit la fonction de contrôle de la société, informe, permet d'évaluer le comportement et de le prédire. Peu importe ce que les gens pensent d’eux, des normes existent et sont continuellement en vigueur.

Les écarts par rapport à la norme peuvent être divisés en quatre groupes : physiques, mentaux, pédagogiques et sociaux.

L'objet de recherche dans ce travail est les écarts pédagogiques et sociaux par rapport à la norme.

La notion de « déviations pédagogiques » est encore rarement utilisée en pédagogie et en pédagogie sociale. Pendant ce temps, dans les activités pédagogiques, pour réaliser les objectifs pédagogiques et stimuler le développement personnel, diverses normes sont utilisées, à l'aide desquelles les activités des étudiants sont régulées en comparant les normes avec des indicateurs caractérisant les processus et les résultats de cette activité, et en évaluant son succès. sont formés. Tout d'abord, cela concerne les normes qui déterminent le niveau d'éducation ; puis les perspectives que l'étudiant s'efforce d'atteindre ; cela pourrait être la norme développement individuel enfant, fournissant de nouveaux et meilleurs résultats d’apprentissage, et autres.

Avec la plus grande précision et certitude, nous pouvons parler des normes de réception ou de non-recevoir (ce qui est une déviation) d'éducation. Ces dernières années, des enfants sont apparus en Russie qui, en raison de certaines circonstances, n'ont pas reçu d'éducation. Cette catégorie d'enfants comprend ceux qui ne vont pas à l'école ; seulement terminé l'école primaire; n'a pas reçu d'enseignement secondaire général. De tels écarts par rapport à la norme peuvent être qualifiés de pédagogiques.

Il y a plusieurs raisons à cette situation des enfants dans notre pays : l'absentéisme scolaire et les mauvais résultats scolaires des enfants conduisent à une réticence à étudier ; Les troubles dans la famille poussent l'enfant dans la rue où, au lieu de suivre des cours, il commence à gagner sa vie ; Lors de cataclysmes environnementaux et sociaux, lorsque les enfants perdent leurs parents, ils se retrouvent paralysés et exclus du système éducatif pendant un certain temps. Le nombre d’enfants sujets au vagabondage et qui ne vont pas à l’école est en augmentation. Il existe bien d’autres raisons pour lesquelles les enfants ne vont pas à l’école. De tels écarts par rapport à la norme peuvent être qualifiés de pédagogiques.

La séparation d'un enfant de la communauté scolaire affecte également négativement la formation et le développement de l'enfant, ainsi que son affirmation de soi.
La principale difficulté personnelle de ces enfants liée à leur intégration dans la société réside dans leur plus grande autodétermination professionnelle et l'obtention d'une formation professionnelle.

Les déviations sociales sont associées au concept de « norme sociale ».

Une norme sociale est une règle, un modèle d'action ou une mesure d'un comportement ou d'une activité acceptable (autorisé ou obligatoire) de personnes ou de groupes sociaux, qui est officiellement établi ou développé à l'un ou l'autre stade du développement de la société. En fait, les normes sociales agissent comme un modèle de comportement approprié, de relations sociales appropriées et d'activités créées par les personnes sur la base de la connaissance de la réalité sociale.

Les normes sociales sont divisées en deux Grands groupes: universel, c'est-à-dire s'étendant à chaque personne de la société et du secteur privé, concernant et réglementant un certain domaine activité professionnelle ou les activités de la vie de personnes (par exemple, un médecin, un travailleur social, un frère, un ami, etc.) [ibid., 13].

Les normes sociales sont des éléments d'un système de régulation normative et assurant une vie sociale durable (morale, droit, tradition).

Les normes sociales peuvent être regroupées selon d'autres critères, elles peuvent être divisées en juridiques, morales, politiques, religieuses, etc. Le respect des normes sociales est assuré en transformant les exigences externes en besoin et en habitude d'une personne par sa socialisation ou l'application de diverses sanctions (juridiques, sociaux, etc. ) à ceux dont le comportement s'écarte des normes sociales acceptées [ibid., 14].

Les normes sociales et les écarts par rapport à celles-ci dans le comportement humain font partie intégrante du fonctionnement de toute société. La particularité des normes sociales pour les enfants et les adolescents est qu'elles agissent comme un facteur d'éducation, au cours duquel se produisent l'assimilation des normes et des valeurs sociales, l'entrée dans l'environnement social, l'assimilation rôles sociaux et l'expérience sociale. Dans ce cas, l'une des fonctions importantes de l'éducation est sa fonction de contrôle, dont la tâche est de gérer et d'organiser les circonstances qui influencent la conscience et le comportement des enfants et en même temps d'assurer l'effet éducatif souhaité.

En sociologie, en psychologie et littérature pédagogique Les problèmes des enfants ayant un comportement déviant, dont les variétés sont l'alcoolisme infantile, la toxicomanie, la toxicomanie, la prostitution, l'itinérance, la négligence, le vagabondage, la délinquance et la criminalité, ont été étudiés en profondeur. Dans la littérature scientifique et pédagogique, divers termes sont utilisés pour désigner cette catégorie d'enfants : « difficile », « difficile à éduquer », « un enfant non pas au comportement déviant, mais social », etc. Malgré quelques subtilités dans la définition de ces concepts, de nombreux chercheurs s’accordent sur une chose : dans ce cas, le comportement de l’enfant ne correspond pas aux normes et règles acceptées dans cette société.

Les raisons de ces comportements déviants sont également assez bien étudiées. Ils sont associés aux difficultés de l'adolescence, à l'incertitude de la situation sociale dans la société, à l'instabilité du développement du pays, à la survenance de situations extrêmes dont l'enfant ne peut pas sortir de manière autonome, etc.

Pour venir en aide à ces enfants, des services sociaux et pédagogiques spécialisés sont créés. Les enfants qui ont commis des actes socialement dangereux et ont atteint l'âge de onze ans, par décision de justice, tenant compte des conclusions de la commission psycho-médicale-pédagogique, peuvent être envoyés dans des écoles spéciales ou des établissements d'enseignement professionnel spécial. écarts de développement social, cette catégorie doit également être distinguée, comme les enfants laissés sans protection parentale. Il s'agit d'orphelins et de soi-disant « orphelins sociaux » - des enfants qui ont des parents biologiques, mais qui, pour diverses raisons, ne vivent pas avec eux. Il existe des institutions éducatives et sociales spéciales pour les orphelins et les enfants privés de protection parentale.

Il s'agit notamment : des orphelinats, des orphelinats, des internats, des centres de réinsertion sociale pour enfants, refuges sociaux et etc.

Pour résumer ce qui précède, nous définissons ce qui suit : les écarts pédagogiques doivent inclure les écarts dans l'obtention d'une formation générale ; les écarts dans l'obtention d'un enseignement professionnel ; aux déviations sociales - orphelinat ; comportements déviants : alcoolisme, toxicomanie, toxicomanie, prostitution, sans-abri, négligence, vagabondage, délinquance, délinquance.

Il convient de souligner qu’en réalité, les déviations « pures » n’existent généralement pas. Une déviation en provoque une autre, un groupe de déviations se superpose à un autre. Les déviations sociales chez un enfant ont généralement comme causes et conditions des déviations sanitaires, mentales et pédagogiques.

De plus, la zone frontière entre norme et écart est très importante. Donc, si nous parlons de déviations sociales, alors entre un type de comportement normal et un comportement déviant, marqué par des traits tels que le manque de volonté, activité excessive, colère et peur, suggestibilité prononcée, etc., il existe un nombre incommensurable d'étapes de transition de la norme à la déviation. En conséquence, il n'est pas possible de tracer une ligne claire entre la manifestation naturelle du caractère de l'enfant et les déviations en lui .

Par conséquent, d'une part, le travail d'un éducateur social doit viser à prévenir les déviations, à prévenir les violations de certaines normes et règles acceptées dans la société, d'autre part, à la réadaptation des enfants dans le développement desquels certaines déviations ont été identifiées.

enseignement familial d'adolescents déviants

1 .2 Influence de la famille sur la socialisation des adolescents

Le problème de la socialisation de la personnalité croissante, de l'entrée de l'individu dans la société a toujours été dans le champ de vision de scientifiques de diverses orientations : philosophes, sociologues, psychologues, enseignants.

Comme défini précédemment, la socialisation est le processus d'inclusion d'un individu dans la pratique sociale, d'assimilation de modèles de comportement, mécanismes psychologiques, normes et valeurs sociales, l'acquisition de qualités sociales nécessaires au bon fonctionnement et au développement d'une société donnée.

L'adolescence et le début de l'âge adulte constituent une étape importante pour la socialisation d'un individu.

L'adolescence met fin à la période active de socialisation. Les adolescents sont également appelés adolescents (teen - en anglais est un suffixe de chiffres de 13 à 19. Age - age. Cela signifie, au sens littéral, qu'un adolescent traduit de l'anglais est une personne âgée de 13 à 19 ans). A cet âge se produisent des changements physiologiques importants (l'un d'eux est le début de la puberté), qui entraînent certains changements psychologiques : apparition d'une attirance pour le sexe opposé, agressivité, souvent démotivée, tendance à prendre des risques inconsidérés et incapacité à pour évaluer le degré de son danger, l'accent a été mis sur le désir d'indépendance et d'indépendance.

Les changements psychophysiologiques ne peuvent qu'affecter le cours et le contenu de la socialisation. Un penchant pour l'innovation et la créativité, la non-reconnaissance de toutes les autorités, d'une part, l'accent mis sur l'autonomie et l'indépendance, d'autre part, donnent naissance à un phénomène particulier appelé sous-culture de la jeunesse. Elle est associée à trois principaux traits négatifs, phénomènes symboliques : la drogue, le sexe et la violence. L'adolescence s'appelle " âge difficile", "tournant". Son contenu réside dans un changement des caractéristiques comportementales : d'une obéissance presque complète, caractéristique des petits enfants, les jeunes hommes passent à une obéissance retenue - une désobéissance cachée aux parents.

Les difficultés de socialisation durant cette période sont associées à trois circonstances principales :

Le décalage entre le niveau élevé d'aspirations (le désir de devenir un héros, de devenir célèbre) et le faible statut social que confère leur âge ;

Le décalage entre l'ancien style de parentalité, axé sur le fait que pour une mère, un fils et une fille restent toujours un enfant, et le nouveau opportunités potentielles les adolescents, déterminés par leur maturation psychophysiologique ;

La contradiction entre une focalisation accrue sur l'indépendance et une dépendance accrue à l'égard des opinions et du comportement de ses pairs.

Si auparavant, lorsqu'ils étaient enfants, ils regardaient le monde à travers les yeux de leurs parents, ils comptent désormais doublement : les adolescents et les jeunes hommes construisent un système parallèle de valeurs et de visions du monde, qui recoupe en partie la position de leurs parents, et en partie avec les opinions de leurs pairs. La conscience de son « je » se traduit par une compréhension de la place qu’il occupe dans la vie de ses parents, de ses amis et de la société environnante. En même temps, on observe recherche constante des orientations morales associées à une réévaluation du sens de la vie. Les adolescents et les jeunes hommes sont plus sensibles aux évaluations négatives des autres, surtout si elles concernent l'habillement, l'apparence, le comportement, l'entourage, c'est-à-dire tout ce qui constitue l'environnement social et la symbolique sociale du « je ». L’indépendance hypertrophiée s’exprime dans la dureté accentuée de leurs propres évaluations : pour de nombreux adolescents, seul ce qu’ils aiment est « bon » et « correct » [ibid., 40].

Les statuts sociaux des parents et des adolescents sont encore incompatibles : les parents gagnent leur vie, assument la responsabilité morale et juridique de leurs enfants et de l'intégrité de leurs biens et participent à la vie sociale et industrielle. Les adultes sont propriétaires, gestionnaires, gardiens, producteurs, législateurs, consommateurs, défenseurs, etc. Et les adolescents ne sont pas économiquement indépendants, ils ont néanmoins besoin d’une protection sociale et ne participent pas à la criminalité. Leur éventail de rôles est extrêmement limité. Ils ne sont pas propriétaires, gestionnaires, producteurs, législateurs. Ce ne sont que des consommateurs. Bien que, d’un point de vue juridique, ils puissent prendre des décisions vitales, les adolescents sont psychologiquement mûrs pour cela. Mais les parents les limitent. C'est là que réside la contradiction.

Dans toutes les cultures, la famille est le principal agent de socialisation de l’enfant.

La famille est le facteur le plus important dans la socialisation d'un adolescent, même si son rôle éducatif et socialisant a diminué. C'est dans la famille que l'enfant commence à assimiler les valeurs et les normes de la société dans laquelle il est né et dans laquelle il vivra. Dans différentes sociétés, la famille occupe une place différente par rapport aux autres institutions sociales. Mais dans la plupart des cas, c'est la famille qui constitue la principale institution de socialisation d'un adolescent. Dans la plupart des sociétés traditionnelles, la famille dans laquelle naît un enfant détermine presque entièrement son statut social pour le reste de sa vie. Les enfants apprennent les comportements de leurs parents ou des membres de leur environnement. Pour les adolescents, l'environnement familial est extrêmement important : le caractère de l'adolescent, sa vision du monde, les valeurs et les normes acceptées comme fondamentales dans le processus de la vie d'un adolescent se forment dans la famille. Outre le niveau d'éducation des parents, le sort des adolescents et des jeunes hommes est fortement influencé par la composition de la famille et la nature des relations entre ses membres. Les conditions familiales défavorables sont caractéristiques de la grande majorité des adolescents dits difficiles. Une influence significative sur la personnalité d’un adolescent est exercée par le style de ses relations avec ses parents, qui n’est que partiellement déterminé par leur statut social. Dans le même temps, le ton émotionnel des relations familiales ainsi que le type de contrôle et de discipline qui prévaut au sein de la famille sont très importants.

Les circonstances de socialisation au sein de la famille peuvent être extrêmement défavorables pour l'enfant. Par exemple, certains enfants sont victimes de violence ou d’agression sexuelle de la part de leurs parents, d’enfants plus âgés ou d’adultes sans lien de parenté, et ce type d’expérience a de graves répercussions sur le reste de leur vie. De nombreuses familles de la Fédération de Russie moderne sont monoparentales, ce qui affecte également négativement la socialisation des adolescents.

Bien sûr, rares sont les enfants qui accepteraient la vision du monde de leurs parents sans aucun esprit critique. Cela est particulièrement vrai dans notre monde controversé, si profondément affecté par le changement. De plus, l'existence même de divers agents de socialisation entraîne de nombreuses différences dans la vision du monde des adolescents et de la génération parentale.

Aujourd'hui, la famille parentale reste l'institution la plus importante pour la socialisation des adolescents. Cependant, la famille n’a plus le rôle d’autosuffisance qu’elle revendiquait à l’époque précédente. L'autorité parentale n'est plus absolue, désormais la persuasion remplace l'interdiction et la coercition. L’autorité morale est beaucoup plus difficile à maintenir que l’autorité fondée sur la force, d’autant plus que l’éventail des sources d’information et le choix des cercles sociaux s’élargissent.

Ainsi, la famille est le facteur le plus important dans la socialisation d'un adolescent, puisque le caractère d'un adolescent, sa vision du monde, les valeurs et les normes acceptées comme fondamentales dans le processus de la vie d'un adolescent se forment dans la famille.

1.3 Activités sociales et pédagogiques auprès des familles pour prévenir les comportements déviants chez les adolescents

Analyse des documents internationaux sur la problématique de la prévention et de la lutte contre les comportements déviants des mineurs. Permet de déterminer les orientations, le contenu, les méthodes et les formes d'un tel travail auprès des mineurs aux comportements déviants. Selon la Convention relative aux droits de l'enfant, des mesures telles que la surveillance et la tutelle doivent être appliquées aux mineurs. Surveillance, services de conseil, probation, programmes d'éducation et de formation et autres formes de surveillance au lieu de la surveillance institutionnelle pour garantir que l'enfant est traité d'une manière compatible avec son bien-être, sa situation et la nature du crime. L'Ensemble de règles minima des Nations Unies pour l'administration de la justice pour mineurs, adopté le 29 décembre 1985, complète cette liste par une surveillance continue, active travail éducatif ou un placement dans une famille, un établissement d'enseignement ou Orphelinat.

La tendance progressive à la croissance continue de diverses manifestations de comportements déviants, leur objectivité et leur caractère inévitable pose comme tâches principales de la société, des services sociaux spécifiques et des éducateurs sociaux la recherche de formes, de méthodes et de technologies de travail avec les adolescents inadaptés, la concentration des efforts visant à la fois la réadaptation de l'enfant et, ce qui est plus nécessaire, la prévention des écarts par rapport aux normes sociales, c'est-à-dire l'élimination des conditions qui ont directement ou indirectement un impact négatif sur les actions et les actions d'un mineur. Par conséquent, deux technologies principales pour travailler avec des adolescents ayant un comportement déviant se sont répandues dans la science et la pratique : la prévention et la réadaptation.

La prévention est un ensemble de mesures étatiques, publiques, socio-médicales, organisationnelles et éducatives visant à prévenir, éliminer ou neutraliser les principales causes et conditions qui provoquent divers types de déviations sociales dans le comportement des adolescents [ibid., 109].

La prévention en pédagogie sociale signifie avant tout des actions menées en temps opportun, scientifiquement fondées et visant à :

Prévention d'éventuelles circonstances physiques, psychologiques ou socioculturelles chez un enfant ou un mineur en danger social ;

Préservation, entretien et protection niveau normal la vie et la santé de l'enfant;

Aider l'enfant à atteindre des objectifs socialement significatifs et à révéler son potentiel interne [ibid., 110].

Une autre technologie permettant à un éducateur social de travailler avec des adolescents inadaptés est leur réadaptation.

La réadaptation est un système de mesures visant à ramener l'enfant à vie active dans la société et le travail socialement utile. Ce processus est continu, bien que limité dans le temps.

Il faut distinguer différents types de réadaptation : médicale, psychologique, pédagogique, socio-économique, professionnelle, domestique.

Actuellement, les principaux domaines d'activité sociale et pédagogique suivants visant à prévenir et à surmonter les formes socialement négatives de comportement déviant chez les enfants et les adolescents sont considérés comme les plus populaires et les plus efficaces en Russie :

1. Accroître le rôle de la famille dans la prévention des comportements socialement déviants chez les enfants.

2. Accroître le rôle éducatif des établissements d'enseignement dans la prévention et la lutte contre les comportements déviants des enfants et des adolescents.

3. Développement d'un système extrascolaire de conseil et d'assistance aux familles et aux enfants pour surmonter les comportements déviants.

4. Développement d'un réseau de centres pour surmonter les problèmes sociaux et pédagogiques des enfants, des adolescents et des jeunes ; correction pédagogique, réadaptation pédagogique ; travail médical, social et pédagogique visant à vaincre l'alcoolisme de l'enfance et de la jeunesse, la toxicomanie, ainsi que la réadaptation des victimes de violences, la victimologie sociale.

5. Utiliser les opportunités positives des médias et protéger les enfants et les adolescents de leur influence négative.

Dans le cadre de cette étude, il convient d'examiner plus en détail le premier des domaines ci-dessus.

Lors de l'organisation d'activités sociales et pédagogiques avec les familles pour prévenir les comportements déviants chez les adolescents, les chercheurs recommandent de se baser sur les principes suivants :

1. Non-accusation - au lieu de dénonciations, de reproches, de condamnations, même bien méritées - protection sociale et pédagogique, créant une plateforme pour résoudre leur crise.

2. Approche individuelle - résoudre les problèmes spécifiques d'une famille spécifique, d'un adolescent spécifique dans des conditions réelles et sur leurs lieux de résidence.

3. Contact étroit et constant avec la famille pendant une longue période.

4. Relations de confiance entre l'éducateur social et les autres spécialistes et membres de la famille.

5. Établir des relations avec la famille sur une base commerciale, comme la coopération.

6. Respect des normes et valeurs des clients.

L'objet d'influence d'un éducateur social peut être un enfant dans la famille, des membres adultes de la famille et la famille elle-même, dans son ensemble, en tant que collectif.

Les activités d'un éducateur social auprès d'une famille comprennent trois composantes principales d'assistance sociale et pédagogique : pédagogique, psychologique, médiation.

Considérons chacun des composants séquentiellement.

Le volet pédagogique comprend deux domaines d'activité d'un éducateur social : l'aide à la formation et à l'éducation.

L'aide à la formation vise à prévenir l'émergence problèmes de famille et la formation de la culture pédagogique des parents.
Les erreurs les plus courantes dans l'éducation comprennent : une compréhension insuffisante des buts, des méthodes et des objectifs de l'éducation ; manque d'exigences uniformes en matière d'éducation de la part de tous les membres de la famille ; amour aveugle pour un enfant; gravité excessive; transférer la responsabilité de l'éducation vers les établissements d'enseignement ; querelles de parents; manque de tact pédagogique dans les relations avec les enfants ; application punition physique et etc.

Par conséquent, les activités d'un enseignant social comprennent une éducation approfondie des parents sur l'éventail de questions suivantes :

Préparation pédagogique et socio-psychologique des parents à l'éducation des futurs enfants ;

Le rôle des parents dans la formation d'un comportement adéquat chez les enfants vis-à-vis de leurs pairs ;

Relations entre les différentes générations de la famille, méthodes d'influence pédagogique sur les enfants, formation de relations positives entre enfants et adultes ;

Élever des enfants dans une famille, en tenant compte du sexe et de l'âge ;

Problèmes sociaux et psychologiques liés à l'éducation d'adolescents « difficiles », problèmes d'impact négatif de la négligence et de l'itinérance sur le psychisme de l'enfant ;

L'essence de l'auto-éducation et son organisation, le rôle de la famille dans l'orientation du processus d'auto-éducation des enfants et des adolescents ;

Encouragement et punition dans l'éducation des enfants dans la famille ;

Les erreurs les plus courantes commises par les parents lorsqu’ils élèvent leurs enfants ;

Caractéristiques de l'éducation des enfants handicapés en matière de développement physique et mental ;

Éducation ouvrière dans la famille, aide d'un enfant à choisir une profession, problèmes d'identification et de développement des inclinations professionnelles et des inclinations des enfants ;

Organisation des horaires de travail, d'études, de repos et de loisirs des enfants de la famille ;

Préparer les enfants d'âge préscolaire à l'école ;

Moral, physique, esthétique, éducation sexuelle enfants;

Développement d'idées sur la communication dans l'enfance ;

Les causes et les conséquences de l’alcoolisme infantile, de la toxicomanie, de la toxicomanie, de la prostitution, le rôle des parents dans les pathologies infantiles existantes, le lien entre la santé des enfants et les addictions antisociales de leurs parents.

Parallèlement au transfert de ce type de connaissances par les parents, les enseignants sociaux peuvent également organiser des cours pratiques qui contribuent à rationaliser considérablement la vie de la famille et à accroître son statut social.

Compétences sociales acquises au cours du processus cours pratiques, peut être : la capacité de gérer un budget familial, un entretien ménager rationnel, des compétences en matière d'entretien ménager, une bonne nutrition des enfants d'âges différents, des compétences dans le domaine de l'assainissement et de l'hygiène, l'éthique de la vie familiale, la culture des relations entre les membres de la famille, une réponse sociale adéquate à situations problématiques et etc.

L'assistance à l'éducation est assurée par un enseignant social, tout d'abord auprès des parents - en les conseillant, ainsi qu'avec l'enfant à travers la création de situations éducatives spéciales pour résoudre le problème de l'assistance opportune à la famille afin de la renforcer. et exploiter au maximum son potentiel pédagogique.

Dans des conditions de faible motivation des familles à rechercher une aide socio-pédagogique et psychologique, il est nécessaire de recourir à une forme de travail auprès des familles telle que le mécénat - l'une des formes de travail d'un éducateur social, qui est une visite à une famille à à des fins de diagnostic, de contrôle, d'adaptation et de réhabilitation, permettant d'établir et de maintenir des liens à long terme avec la famille, d'identifier rapidement les situations problématiques et de fournir une assistance immédiate.

Dans notre pays, l'expérience professionnelle du mécénat existe et est mise en œuvre par les services de pédiatrie, les centres territoriaux de services sociaux pour retraités et handicapés. Mais les services médicaux et domestiques n'épuisent pas les possibilités du mécénat ; dans son cadre, divers types d'assistance éducative, psychologique et de médiation peuvent être proposés, la visite aux familles à domicile fait donc partie intégrante du travail et de la pédagogue sociale.

Le mécénat offre la possibilité d'observer une famille dans ses conditions naturelles, ce qui permet de révéler plus d'informations qu'il n'y en a en surface. L'exercice du mécénat nécessite le respect d'un certain nombre de principes éthiques : le principe d'autodétermination de la famille, le volontariat dans l'acceptation de l'aide, la confidentialité, il faut donc trouver l'occasion d'informer la famille de la visite à venir et de ses objectifs.

Le mécénat peut être réalisé aux fins suivantes :

Diagnostic : familiarisation avec les conditions de vie, étude des facteurs de risque possibles (médicaux, sociaux, domestiques), étude des situations problématiques existantes ;

Contrôles : évaluation de l'état de la famille et de l'enfant, dynamique des problèmes (si le contact avec la famille est répété) ; analyse de l’avancement des mesures de réadaptation, mise en œuvre des recommandations par les parents, etc. ;

Adaptation et réadaptation : fourniture d'une aide spécifique éducative, psychologique, de médiation.

Une approche différente s'applique aux familles asociales, où la situation ne répond pas aux besoins de l'enfant et, dans certains cas, met sa vie en danger. Dans ce cas, l'éducateur social, en fonction des intérêts de l'enfant, en collaboration avec les forces de l'ordre, surveille ouvertement l'évolution des mesures de réadaptation, exerce l'influence directive nécessaire en cas de faible activité de réadaptation de la famille, y compris le recours à des mesures punitives. , agissant, par exemple, comme l'initiateur de la privation des droits des parents d'élever un enfant.

Le mécénat peut être sporadique ou régulier, selon la stratégie de travail choisie (à long terme ou à court terme) avec une famille donnée.

Des visites aux familles présentant des problèmes spécifiques sont effectuées à intervalles réguliers.

L'objectif du travail avec les parents est de prévenir et de corriger les discordes dans les relations familiales et d'éliminer les lacunes de l'éducation familiale en tant que facteur le plus important à l'origine de déviations dans le comportement des enfants et des adolescents.

Les tâches du travail avec les parents sont les suivantes :

Réaliser un travail d'information et d'éducation afin de prévenir les discordes dans les relations familiales et les violations dans l'éducation familiale ;

Réaliser un travail de prévention afin d'identifier le type d'éducation familiale, l'attitude des parents envers les enfants et l'harmonie des relations familiales en général ;

Réaliser un travail correctif global auprès de la famille afin de rétablir des relations saines entre ses membres et de corriger les écarts existants dans l'éducation familiale.

Ainsi, le travail socio-pédagogique auprès des familles sur la prévention des comportements déviants des adolescents comprend trois composantes principales de l'accompagnement socio-pédagogique : éducative, psychologique, médiation. L'objectif du travail avec les parents est de prévenir et de corriger les discordes dans les relations familiales et d'éliminer les lacunes de l'éducation familiale en tant que facteur le plus important à l'origine de déviations dans le comportement des enfants et des adolescents. Les formes de travail auprès des familles sont : le conseil, le mécénat, les visites aux familles à domicile.

Conclusion

Le but de cette étude était de déterminer le rôle socio-pédagogique de la famille dans la prévention des comportements déviants chez les adolescents.

Sur la base d'une analyse théorique de la littérature scientifique et pédagogique sur le thème de la recherche et de l'analyse d'expériences sociales et pédagogiques avancées dans le domaine de la prévention des comportements déviants chez les adolescents, nous sommes arrivés aux conclusions suivantes :

Une norme est une règle générale qui doit être suivie dans tous ces cas ; échantillon ou exemple.

En pédagogie sociale, les notions de « norme » et d'« écart » (non-respect de la norme) permettent d'identifier un certain point de référence, par rapport auquel on peut clarifier les raisons qui provoquent certains écarts, découvrir comment ils influencer le processus de socialisation de l'enfant et, sur cette base, construire des activités sociales et pédagogiques pratiques.

La socialisation est le processus d’assimilation par un individu de modèles de comportement, d’attitudes psychologiques, de normes et valeurs sociales, de connaissances et de compétences qui lui permettent de fonctionner avec succès dans la société.

L'adolescence et la jeunesse - 13-19 ans sont une étape importante pour la socialisation d'un individu.

Une famille est un petit groupe fondé soit sur le mariage, soit sur la consanguinité, soit sur un foyer et un budget communs, dont les membres sont liés par une vie commune, une responsabilité morale mutuelle et une assistance mutuelle.

La famille est le facteur le plus important dans la socialisation d'un adolescent, puisque le caractère d'un adolescent, sa vision du monde, les valeurs et les normes acceptées comme fondamentales dans le processus de la vie d'un adolescent se forment dans la famille.

Le travail social et pédagogique auprès des familles sur la prévention des comportements déviants des adolescents comprend trois composantes principales de l'accompagnement social et pédagogique : éducative, psychologique, médiation. L'objectif du travail avec les parents est de prévenir et de corriger les discordes dans les relations familiales et d'éliminer les lacunes de l'éducation familiale en tant que facteur le plus important à l'origine de déviations dans le comportement des enfants et des adolescents. Les formes de travail auprès des familles sont : le conseil, le mécénat, les visites aux familles à domicile.

Ainsi, le rôle de la famille dans la prévention des comportements déviants d'un adolescent est extrêmement important, puisque c'est dans la famille que sont posées les bases de l'éducation sociale, que le concept de normes sociales de comportement est inculqué, et c'est dans la famille que l'enfant commence à assimiler les valeurs et les normes de la société dans laquelle il est né et dans laquelle il vivra .

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Riz. 1. Facteurs de socialisation de la personnalité

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