Dans le système Relations familiales Les enfants peuvent jouer différents rôles :

1. «Idole de la famille». Il est de coutume dans la famille d'admirer toutes les manifestations de l'enfant. Tout adulte qui ne le fait pas est condamné par les autres proches. La vie de famille est entièrement consacrée à l’enfant, à première vue. Et pourtant, parfois, un tel amour universel n’est pas altruiste. Il est possible que cela reflète une rivalité entre adultes. Chacun essaie de montrer qui commande ici, en démontrant cette affection et sa grande contribution. Ou il peut y avoir une autre raison à ce comportement des membres de la famille : ils ne sont unis que par l'enfant. Il n’y a pas de véritable unité, mais l’apparence du bien-être est entretenue par une préoccupation commune.

Résultat : dans une telle ambiance, l’enfant grandit choyé, capricieux et égocentrique.

2. « Le trésor de maman (papa, grand-mère, etc.). » DANS dans ce cas un enfant n’est pas une idole universelle, mais l’idole personnelle de quelqu’un. Cela arrive souvent si l'un des adultes n'est pas satisfait des relations familiales et déverse son besoin d'amour sur l'enfant. Et il se retrouve dans une position difficile : ressentir Traitement spécial l'un de ses proches, il ressent tout aussi vivement la froideur de l'autre. " fils à maman« être ridiculisé dans la famille et parmi les pairs. Le « trésor de grand-mère » est souvent généralement perçu comme quelque chose d’étranger – « Le voici, l’influence de grand-mère ! » Parfois, l’enfant est utilisé comme un allié dans la rivalité entre adultes, le poussant à désobéir à l’autre parent « pas assez aimant ».

Résultat : le garçon ne parvient pas à maîtriser le traditionnel rôle masculin, et la fille est une fille traditionnelle (si elle est « la fille à papa »).

3. "Bonne fille." Extérieurement très obéissant, bien élevé, enfant modèle. Dans la famille, on attend avant tout de lui qu'il respecte le décorum. Ils sont récompensés et applaudis pour cela. Personne ne se soucie des véritables sentiments de l'enfant.

Résultat : l’hypocrisie est souvent ainsi entretenue et renforcée pour le reste de la vie. Il existe des cas où ces enfants commettent des actes illégaux. Dr. résultat : l’enfant grandit anxieux et peu sûr de lui.

4. « Douloureux ». Bien entendu, tous les enfants tombent malades. Mais cela arrive aussi : un enfant malade depuis longtemps s'est rétabli, mais un membre de la famille continue obstinément à le considérer comme faible, impuissant et exige la même attitude de la part des autres. Il est possible qu'une telle position soit simplement bénéfique pour ce membre de la famille - de sorte que d'autres le considèrent constamment occupé à s'occuper de l'enfant. Ou, par exemple, c'est une raison pour garder le mari dans la famille. Et parfois, vous ne voulez tout simplement pas briser le stéréotype établi sur la façon de traiter un enfant - c'est plus pratique pour tout le monde.

Résultat : l'enfant peut grandir méfiant, passif, évitant toute tension, habitué à prendre constamment soin de lui-même.

5. L'« enfant terrible » dans la famille n'est perçu que comme une source de tension, de troubles et d'émotions négatives. Tous les membres de la famille ne font que le rappeler à l'ordre. On ne sait pas ce qui vient ici en premier - la désobéissance de l'enfant, puis la réaction des adultes, ou vice versa - il réagit aux réprimandes et punitions sans fin en aggravant son comportement. S'il n'y a aucun effet de « l'éducation », « l'enfant terrible » se transforme en « bourreau » aux yeux de la famille. Dans ce cas, c'est parfois un motif de départ pour l'un des parents : vous l'avez licencié, vous en êtes responsable. Situation encore plus aiguë : imposer le rôle de « bourreau » est une manière d'isoler l'enfant lui-même de la famille. Par exemple, il s'agit d'un enfant issu de son premier mariage et un autre enfant est né dans la famille. L’aîné réagit avec jalousie et désobéissance, et les parents en profitent pour le déclarer « terrible » et le priver de leur amour. Parfois, « l’enfant terrible » fait office de bouc émissaire pour toute la famille.

Les résultats de cette répartition des rôles : l'enfant peut perdre complètement son limiteurs dans leurs actions. Pourquoi changer pour le mieux si vous êtes toujours considéré comme terrible. Pourquoi vous en vouloir si vous serez puni de toute façon. Un autre apprend à être rusé et à esquiver.

6. "Cendrillon" familles modernes est de moins en moins fréquent. Un enfant est transformé en un exécutant fiable des tâches ménagères, et tout le meilleur, incl. et des incitations sont versées aux adultes ou à d'autres enfants de la famille.

Résultat : l'enfant grandit humilié, peu sûr de lui, envieux et dépendant.

Tout ce qui a été dit sur les rôles de l’enfant dans la famille ne signifie pas du tout qu’il est voué délibérément et malicieusement à de tels rôles. Le plus souvent, outre le bouc émissaire, les parents sont convaincus qu'ils veulent le meilleur pour l'enfant. Et pourtant, il est évident que tout rôle imposé limite les possibilités de libre développement de l’enfant et renforce souvent chez lui des traits indésirables.

La place de l'enfant dans la famille

Plus de la moitié des familles ont un impact négatif sur le développement d'un enfant mentalement retardé, et seulement 40 % environ des familles ont un impact positif. Il convient de noter que même dans les familles où l'attitude envers l'enfant est correcte, les parents agissent dans la plupart des cas, guidés uniquement par leur propre compréhension du rôle de l'éducation, sans en comprendre les spécificités.

Près de 70 % des parents de jeunes enfants ont tendance à surestimer leurs capacités, et 25 % à les sous-estimer. Seuls 5 % des parents évaluent correctement les capacités de leurs enfants. Par conséquent, la plupart d’entre eux ont besoin de l’aide de spécialistes en la matière.

L'enfant est élevé principalement par sa mère, seulement dans 24 % des cas par son père et sa mère, et dans environ 6 % des familles, l'enfant est livré à lui-même.

Dans les familles d'enfants présentant des formes légères de retard mental, environ 1/3 des parents sont diplômés d'écoles correctionnelles de type VIII, c'est-à-dire ils souffrent eux-mêmes Déficience intellectuelle, bien que dans degré léger. La conséquence de cela est le problème de la formation continue et de l'emploi, bien-être matériel. Les parents d'enfants déficients mentaux ont en moyenne le même statut éducatif et socio-économique, tandis que le nombre moyen d'enfants par famille est légèrement supérieur à celui des parents d'enfants au développement typique. Ces familles se séparent plus souvent et, dans les familles intactes, les fonctions parentales sont souvent transférées à la grand-mère maternelle. Les enfants sont souvent élevés dans des internats, ce qui détruit non seulement le sous-système enfant-parent, mais aussi le sous-système enfants, puisque les relations avec les frères et sœurs - frères et sœurs - ne se développent pas. L'enfant ressent de la solitude et du rejet au sein de la famille. Les pères sont pratiquement exclus de la parentalité, même dans les cas où ils ne peuvent pas justifier cela par leur activité professionnelle, puisqu'ils n'ont pas de travail. Dans ces familles, on constate une fréquence accrue de naissances répétées d'enfants mentalement retardés. Ainsi, une approche différenciée pour fournir une assistance à ces familles est nécessaire, y compris le conseil génétique médical et la planification familiale.

Parmi les enfants handicapés mentaux, 27 % sont représentés par des catégories telles que les orphelins, les orphelins sociaux, les enfants encadrés, 43 % d'entre eux vivent dans familles monoparentales, plus de 7% sont sous tutelle, 62% vivent dans des familles dysfonctionnelles, 28% vivent dans des familles à risque social. La majorité des parents d'enfants ayant une déficience intellectuelle ont une éducation primaire (14%), secondaire (26,3%) et secondaire spécialisée (56,6%). Seuls 0,9 % des parents avaient fait des études supérieures. Dans l'étude de D.V. Zaitsev a montré que la majorité des parents d'enfants déficients mentaux appartenaient à deux groupes professionnels : les ouvriers (24,7 %) et les ouvriers. Agriculture(31,6%). Parmi les étudiants, il y avait deux fois plus de familles élevant un enfant les établissements d'enseignement par rapport aux spéciaux. Dans le même temps, près d'un quart des familles élevant un enfant déficient mental ont une famille nombreuse. 73,5% de ces enfants vivent dans des familles monoparentales, avec un beau-père ou un père adoptif. Cette position de l'enfant dans la famille peut dans certains cas déterminer des méthodes d'éducation inadéquates et des troubles du comportement.

Dans 13 % des familles d'enfants déficients mentaux, les parents étaient alcooliques, toxicomanes et délinquants. Ces familles ont été victimes de violence les unes envers les autres et envers leurs propres enfants.

En 1999, le revenu mensuel total des familles d'enfants déficients mentaux était de 500 à 1 000 roubles (61,4 %) et inférieur à 500 (29,2 %). Ainsi, la grande majorité des familles élevant des enfants déficients mentaux vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Violations caractéristiques Les comportements parentaux en cas de naissance d'un enfant malade sont : la surprotection complaisante, le style « phobie de perdre un enfant », ou l'aliénation cachée ou ouverte associée à la privation mentale de l'enfant. La plupart conséquences sérieuses La surprotection est un retard dans le développement mental d'un enfant.

Se livrer à une surprotection peut être associé à un manque de confiance dans la force et les capacités de l’enfant, ainsi qu’à la « phobie de perdre un enfant ». La peur exagérée pour l'enfant se transmet de la mère à l'enfant lui-même, formant son comportement « évitant » et déterminant la formation de sa relation symbiotique avec la mère. Dans de tels cas, nous ne parlons même pas des éléments d’indépendance de l’enfant.

Rejet émotionnel se produit le plus souvent lorsqu'un enfant ne répond pas aux attentes de ses parents, ne satisfait pas leurs ambitions sociales, ce qui se manifeste par niveau élevé anxiété chez un enfant, son négligence pédagogique, un retard mental et comportement déviantà un âge plus avancé.

La réactivité insuffisante des parents se traduit par une réponse intempestive et insuffisante aux besoins des enfants, une négligence de leurs sentiments. Ils peuvent réagir de manière excessive au comportement anormal de l'enfant et ne pas remarquer de phénomènes positifs. L’insensibilité des parents, notamment des mères, crée une situation de privation et ralentit encore davantage le développement de l’enfant et contribue à perturber son comportement. L'attachement à la mère est une étape nécessaire du développement mental. Grâce au soutien de la mère, l'enfant prend confiance en lui et devient actif dans l'apprentissage du monde qui l'entoure. Pour un enfant en retard de développement mental, la pertinence d’un tel accompagnement est évidente.

Les spécialistes devraient aider les parents à trouver un style parental adapté à l’état de l’enfant, dans lequel l’accent principal sera mis sur l’équilibre entre les soins nécessaires et les exigences imposées à l’enfant pour la vie. differentes etapes son développement.

Les formes de travail les plus efficaces en cas de violations des styles parentaux sont : psychothérapie familiale, psychothérapie de groupe avec les mères, travail avec plusieurs couples de parents, psychothérapie individuelle.

Stéréotypes de l'attitude des parents envers un enfant déficient mental

Le droit des personnes ayant handicapées l’intégration sociale est confirmée par le droit international. Cependant, une société de nature plus inerte peut entraver l’intégration sociale de ces personnes. Dans le même temps, la division des personnes en personnes à part entière et inférieures ne repose pas tant sur des faits objectifs que sur des stéréotypes négatifs établis depuis longtemps dans la société. Le niveau de développement atteint par l'enfant dépend de l'une ou l'autre position des parents. La position d'un enseignant activement impliqué dans le processus d'éducation et d'enseignement des enfants ayant une déficience intellectuelle est influencée par les stéréotypes sociaux et professionnels qui se forment au cours du processus d'études dans une université. Il ne fait aucun doute que la position du spécialiste, sa capacité à voir les problèmes familiaux et le changement attitude parentaleà l'enfant sont d'une importance capitale pour développement réussi enfant ayant des besoins particuliers.

Etudes spéciales a montré une faible disposition à interagir avec un enfant ayant une déficience intellectuelle, non seulement des parents, mais aussi des enseignants. L'attention des spécialistes se concentre souvent sur les déficiences qui doivent être corrigées, tandis que l'importance d'autres caractéristiques, notamment émotionnelles, attitude positiveà un enfant ayant des besoins spéciaux est négligée.

Les parents sont les plus préoccupés par les troubles du comportement, de la parole et de la dynamique processus mentaux. L’apparence caractéristique des enfants « spéciaux » est bien moins inquiétante groupes sociaux, familiers avec le problème, à savoir les parents et les étudiants seniors en orthophonie.

L'élément central du stéréotype de l'enfant déficient mental parmi les futurs enseignants est une violation de l'activité cognitive. Pour les étudiants de première année, l’élément principal du stéréotype concerne les troubles du comportement.

Le stéréotype social de l'image d'un enfant « spécial » parmi les personnes peu familières avec le problème ne contient pas de catégories de descriptions telles que des violations de la dynamique des processus mentaux et sensibilité accrueà l'attitude des autres. Ces caractéristiques s’acquièrent soit par une interaction pratique avec ces enfants, soit par leur éducation.

Les parents accordent nettement moins d’importance aux déficiences cognitives que les enseignants. Cela est peut-être dû au fait que les parents sont coincés pour plus étapes préliminaires expériences de crise causées par la naissance d'un enfant atteint d'un trouble du développement - dans la phase de déni implicite, lorsque le fait de la déviation est formellement reconnu, mais émotionnellement rejeté. De ce fait, ils ne sont pas identifiés propre enfant avec un groupe d’enfants « spéciaux » dans son ensemble. Ce mécanisme de protection empêche les parents de percevoir adéquatement les caractéristiques développementales de leur enfant. Apparemment, leur prise de conscience des capacités de leurs enfants se fait progressivement, et la tâche de l'enseignant et du psychologue n'est pas de la forcer, mais de la faciliter, en utilisant une terminologie douce, en changeant le stéréotype négatif et en convainquant les parents de la possibilité de succès. De manière générale, les données obtenues montrent, d'une part, la relative stabilité des stéréotypes négatifs d'attitude envers un enfant « spécial » parmi les personnes des catégories enquêtées, et d'autre part, leur certaine modification sous l'influence de la formation professionnelle. Ce dernier indique l'importance d'une interaction émotionnellement positive avec l'enfant et ses parents, la nécessité de leur inculquer confiance dans la possibilité de réussite, de les soutenir en cas d'échec, en attirant l'attention sur aspects positifs personnalité d'un enfant ayant des besoins spéciaux.

Pour créer un climat familial propice au développement de l'enfant, un spécialiste doit tout d'abord analyser les positions prises par ses parents et ses proches à l'égard d'un enfant handicapé, et ensuite seulement choisir l'une ou l'autre tactique de communication. avec eux.

Il est nécessaire d'éliminer les lacunes dans la formation des éducateurs et des enseignants classes juniors les écoles de masse, leur faible sensibilisation sur le terrain pédagogie correctionnelle et psychologie spéciale. Introduction au programme pédagogique les établissements d'enseignement Des cours spéciaux (secondaires et supérieurs) portant sur des sujets pertinents pourraient changer la situation dans l'enseignement pédagogique professionnel et dans le domaine de l'éducation de masse.

Les idées traditionnelles sur les enfants ayant une déficience intellectuelle Dernièrement ont considérablement changé. Si auparavant il ne pouvait qu'évoquer de la sympathie, il est désormais considéré comme égal. Si auparavant il était considéré comme ayant besoin d'aide et d'un système de services attentionné, il est désormais considéré comme indépendant, mais ayant besoin d'orientation et de soutien. Prendre en compte approche moderne Il est nécessaire de changer l'attitude des parents, des spécialistes et de l'ensemble de la société envers un enfant handicapé. Association finlandaise des organisations pour personnes handicapées Développement intellectuel proposé de le faire sur la base des principes suivants.

Chaque enfant a un potentiel et des capacités qui doivent être découverts, soutenus et développés.

Chaque enfant est un individu unique.

Le trouble du développement intellectuel est un trouble dans le domaine de la compréhension. Un environnement insatisfaisant transforme cela en un inconvénient, ce qui signifie qu'il s'agit d'un problème de l'environnement et non du patient.

Un enfant ayant une déficience intellectuelle grandit et mûrit, son cycle de vie le même que celui des autres.

Un enfant ayant une déficience intellectuelle a la possibilité de vivre une vie bonne et variée. Donnons-lui cette opportunité !

Des problèmes psychologiques particuliers surviennent dans les familles où le patient et enfant en bonne santé. Parfois, les parents imposent des exigences manifestement excessives à l’égard des enfants en bonne santé, exigeant qu’ils s’occupent des malades et en fassent une « nounou ». Ces parents considèrent leurs besoins comme la plus haute priorité et consacrent peu de temps et d'attention à leurs enfants. Parfois, les enfants en bonne santé doivent recourir à une sorte de protection psychologique aux fins d'indemnisation. Cela peut prendre le caractère d’une inadaptation.

En plus, situation psychologique dans une famille peut s'aggraver lorsqu'un enfant ayant une déficience intellectuelle, en plus de son défaut principal, peut présenter diverses complications épisodiques ou assez persistantes. les troubles mentaux. La fréquence élevée de ces complications, jusqu'à 50 % et plus, et leur impact extrêmement défavorable sur l'adaptation globale de l'enfant et des membres de la famille, nécessitent une attention particulière de la part des parents et des spécialistes.

Pour un développement plus réussi d'un enfant, non seulement favorable climat psychologique dans la famille, qui dépend de stratégies d'adaptation internes, mais aussi du succès des méthodes d'adaptation externes, en particulier du maintien de contacts familiaux actifs avec les amis, les collègues et le monde. Il est important que la famille ne s’isole pas dans son deuil, ne se replie pas sur elle-même et ne se sente pas gênée par son enfant malade.

Pour Bonne éducation et plus évolution favorable Pour un enfant malade, une adaptation adéquate de la famille à son état est très importante.

Comment petit enfant, ceux plus d'illusions ses parents parviennent à suivre ses futurs progrès en matière de développement.

La plupart des parents de jeunes enfants atteints retard mental Tout d’abord, ils se demandent s’il pourra étudier dans une école publique. Ils commencent à apprendre à l'enfant à lire, à écrire et à compter, organisent des cours supplémentaires avec l'enseignant et s'efforcent de donner à l'enfant une quantité d'informations qu'il n'est pas capable de comprendre. Dans le même temps, on accorde beaucoup moins d’attention à la formation de compétences sociales et quotidiennes.

Aide d'un spécialiste pour élever un enfant déficient mental dans la famille

Lorsqu'il apporte une aide à une famille, le spécialiste donne aux parents informations complètes sur les caractéristiques de leur enfant : indique ses caractéristiques spécifiques positives et négatives, faibles et forces, en soulignant ce dernier.

À l'aide d'exemples, il convainc la mère qu'un enfant malade, paradoxalement, n'est pas tant un fardeau pour elle qu'une source de croissance spirituelle. La communication quotidienne avec lui change radicalement sa vision du monde, elle devient plus humaine, plus sage, réalisant que tous les hommes ont le droit d'exister et d'aimer, qu'ils soient semblables ou différents des autres, qu'ils étudient ou non. Cette « connaissance » de la mère est bénéfique à la fois pour la mère et pour l'enfant et joue un rôle déterminant dans l'harmonisation des relations familiales. L'enfant éveille la créativité de la mère. Commencer à aider à ton propre enfant, elle adopte une approche créative pour l'élever et partage son expérience avec les autres.

Le spécialiste rappelle aux parents la nécessité d'entretenir leurs capacités physiques et santé mentale. Pour ce faire, il est utile de suivre quelques recommandations concernant régime général, ainsi que maîtriser certaines techniques d'entraînement autogène. La capacité de contrôler sa respiration (respiration lente) permet de réguler son état émotionnel, notamment dans les situations stressantes.

Le spécialiste explique aux parents l'importance de maintenir le contact avec environnement social, ce qui contribue adaptation sociale enfant. En même temps, vous ne devez pas convaincre votre enfant qu'il est malade. Il est nécessaire d'utiliser tous les moyens pour élever un enfant de manière à ce qu'il soit joyeux, actif et confiant en ses capacités. Il est utile de le féliciter devant des inconnus, augmentant ainsi son estime de soi.

Il est important de maintenir l'unité et la cohérence de toutes les exigences relatives à l'enfant dans la famille. Une influence coordonnée, une approche unifiée aident à former rapidement ses compétences et ses capacités, socialement comportement acceptable. Les enfants essaient d'imiter leurs parents. C'est pourquoi différentes approches les parents, surtout l'impolitesse de l'un d'eux, provoquent stress émotionnel. La réduction des exigences en matière de propreté, de libre-service, de travail réalisable au sein de la famille et de soins aux proches devrait être minime.

Les parents doivent organiser un régime de protection qui soit doux et en même temps renforce système nerveux enfant. Le régime libère l'enfant et les parents d'efforts inutiles. Les habitudes nécessaires se forment lentement, elles doivent donc être pratiquées longtemps et durement dans des conditions d’adhésion au régime.

Il est important que les parents surveillent activement et systématiquement le développement de leur enfant dès la naissance. Cela vous aidera à prêter rapidement attention aux caractéristiques de l'enfant pour lesquelles vous devriez consulter des spécialistes.

Il est utile de noter dans un journal vos observations et les techniques qui se sont avérées efficaces. Cela vous aidera à évaluer de manière critique votre attitude envers votre enfant et à prendre en compte les réussites et les échecs.

Nous devons apprendre à l'enfant à naviguer dans le monde qui l'entoure et à communiquer avec les gens. L'enfant doit être initié à divers phénomènes du monde environnant dans leurs conditions naturelles. L'enfant doit savoir où et comment la nourriture est achetée, être capable d'en nourrir un autre de manière autonome, etc. Les objets sont appris dans différentes situations: dans un dessin, dans un livre, en train de dessiner, de modeler, de travail manuel.

L’enfant est encouragé non seulement à répondre aux questions, mais aussi à tirer des conclusions, à évaluer ses propres actions et celles des autres et à raconter des histoires. Au cours d'une telle éducation, l'enfant développe activité cognitive attention, pensée, mémoire, parole, compétences requises et des compétences. Toutes les activités des enfants doivent être accompagnées d'une implication émotionnelle. En jouant avec l'enfant, la mère commente ses gestes, répète des phrases en plusieurs versions, différents types déclarations communicatives (message, question, motivation, déni).

Ainsi, élever un enfant ayant une déficience intellectuelle dans la famille passe par le travail des parents dans les principaux domaines suivants :

stimulation constante du développement mental, correspondant à l'âge et caractéristiques individuelles enfant;

création de conditions favorables à la formation et au régime de protection ;

formation d'une interaction émotionnellement positive, objective-pratique et verbale entre l'enfant et les parents.

Cela contribuera à l’adaptation sociale de l’enfant et évitera la formation d’un stéréotype comportemental pathologique. Le critère d'une approche éducative correcte peut être l'état de confort psychophysiologique de l'enfant et des autres membres de la famille.

En fait, il s’avère être à la fois l’aîné et le plus jeune enfant de la famille. Mais sa position est la somme de leurs propriétés, elle est tout à fait unique. Pour le père et la mère, il est le seul objet de leur sentiments parentaux, acceptant pleinement à la fois la sympathie et (ce qui est également possible) l'hostilité. Chez un enfant unique, les parents souhaitent voir sa continuation, l'incarnation de leurs aspirations. Ils l'encouragent de toutes les manières possibles développement cognitif, réjouissez-vous de ses succès, et cela stimule toutes les nouvelles réalisations. Souhaitant répondre aux attentes des parents, fils unique vise l'excellence dans toutes ses activités. Mais cela est aussi lourd de conséquences problème psychologique, car la perfection n'est pas accessible à tout le monde et les situations inévitables sont perçues très douloureusement.
Le problème est que, s’étant habitué à sa position exclusive de « monopole », l’enfant unique a du mal à surmonter l’égocentrisme naturel de l’enfance et reste souvent infantilement concentré sur sa propre personne jusqu’à l’âge adulte. Parce qu'il n'est pas habitué communication étroite avec d'autres enfants, il ne sait parfois pas comment se comporter dans les relations interpersonnelles. Il peut lui être difficile de comprendre les changements normaux d’humeur d’une autre personne, car il a l’habitude de se considérer comme son seul point de référence. Il n'est pas surprenant que les enfants seuls soient souvent gâtés, capricieux et trop exigeants.
Lorsqu'ils élèvent un enfant unique, les parents doivent prendre en compte ces caractéristiques et essayer de ne pas cultiver chez lui l'autocentrisme et l'égocentrisme. Il est important d'imposer des exigences assez élevées, mais pas excessives, à une personne en pleine croissance, de l'aider à faire face aux échecs. Communication avec les adultes proches - père et mère, grands-parents - pour développement normal la personnalité est absolument nécessaire, mais pas suffisante. Il est nécessaire qu'un enfant acquière dès son plus jeune âge l'expérience de la communication avec ses pairs, sinon il lui sera plus tard difficile de s'entendre avec les gens.

Enfant aîné Depuis quelque temps, il occupe la position de seul dans la famille. Par la suite, alors qu’une position aussi privilégiée lui est déjà devenue familière, l’apparition d’un nouveau-né détourne soudainement de lui l’attention des parents. De plus attention parentale n'est même pas divisé en deux, mais s'adresse principalement au plus jeune. Si à ce moment-là le premier-né n'a pas encore cinq ans, l'apparition d'un deuxième enfant dans la famille devient pour lui une expérience traumatisante. Après cinq à six âge d'été l'aîné n'est plus aussi dépendant de la participation parentale : nombre de ses intérêts dépassent les relations avec ses parents. Ses droits sont donc moins violés.
Lorsque le deuxième enfant est d'un sexe différent, réaction négative le premier n’est pas si dramatique, puisqu’il n’y a ni comparaison ni concurrence.
Si l'enfant plus âgé est du même sexe que le plus jeune, alors il fait de son mieux pour être bon aux yeux de ses parents afin qu'ils continuent à l'aimer comme avant ou du moins plus qu'ils n'aimaient le nouveau-né. Les parents encouragent inconsciemment ces efforts, laissant comprendre à l'aîné qu'il (elle) est plus grand et plus intelligent que le nouveau-né, même s'ils accordent principalement leur attention au bébé. Ainsi, l'aîné est encouragé à faire des déclarations raisonnables et logiques, des actions productives et opportunes, et cela ne peut qu'affecter l'ensemble de son développement mental.
Le père et la mère espèrent également que l'aîné servira bon exemple le plus jeune et participera à ses soins. De ce fait, l'aîné acquiert généralement de nombreuses qualités parentales : il sait être un mentor, est capable de prendre des responsabilités et de jouer le rôle de leader.
L'enfant plus âgé est généralement moins enclin au jeu et plus enclin aux activités sérieuses, qu'il traite consciencieusement. En raison de l'habitude de ne compter que sur leurs propres forces et de suivre leur propre chemin, ainsi que d'un sérieux excessif, les enfants plus âgés éprouvent parfois des difficultés à se faire des amis. Ils sont extrêmement sensibles à toute critique, souvent considérée comme une humiliation. Mais eux-mêmes peuvent être trop critiques et intolérants à l’égard des erreurs des autres.
Les parents doivent se rappeler : l'apparition d'un deuxième enfant dans la famille n'est pas tant un événement joyeux qu'un événement dramatique pour le premier-né. Après tout, son propre rôle change radicalement et les exigences qui lui sont imposées augmentent. Il faut donc veiller à ce qu'un tel changement ne devienne pas trop radical et à ce que les exigences ne soient pas excessives. C'est bien quand l'aîné aide à élever le plus jeune, mais il ne faut pas oublier qu'il est lui-même encore petit et a besoin de soins parentaux.

Cadet, en tant que seul, est épargné par le traumatisme mental dû à la naissance d’un nouveau-né. Pour toute la famille, c'est un bébé. De plus, il peut vivre très longtemps avec ce sentiment, conservant un certain infantilisme même dans ses années de maturité. Il s'habitue à n'attendre que de bonnes choses de la vie et se révèle donc un grand optimiste. Il reçoit une attention particulière et est pardonné plus que les autres. Les parents, comparant inconsciemment les capacités de l'aîné et du plus jeune, s'attendent à cadet beaucoup plus petit et lui met donc moins de pression. Ce n'est pas le plus de la meilleure façon possible affecte ses fonctions cognitives et développement personnel. Il manque souvent d’autodiscipline et a du mal à prendre des décisions. Même dans vie d'adulte cadet continue d'attendre que d'autres, comme son conjoint, assument le fardeau de ses problèmes.
D'une manière ou d'une autre, le plus jeune essaie toute sa vie de rattraper les aînés, mais il ne peut y parvenir que grâce à ses propres inclinations, en choisissant un domaine d'activité et un style de vie complètement différents. Dès son plus jeune âge, il comprend que lors d'une collision avec plus enfant fort l'agressivité n'aboutira à rien et développe donc de précieuses compétences de communication - la capacité de coordonner, de négocier et de faire des compromis. C'est probablement la raison pour laquelle les jeunes enfants sont plus populaires parmi leurs pairs, ont plus d'amis et savent s'entendre avec les gens.
En règle générale, les parents abordent la naissance d'un enfant plus jeune avec plus de calme, car l'expérience d'élever un enfant plus âgé a aplani bon nombre de leurs peurs et de leurs anxiétés. Mais cela se heurte à une diminution des exigences et, par conséquent, à une stimulation insuffisante du développement du plus jeune.
Les descriptions ci-dessus ne décrivent que quelques tendances générales qui ne doivent pas nécessairement être pleinement incarnées chez un enfant en particulier. Mais il convient certainement de les garder à l’esprit afin d’éviter d’éventuelles déformations au cours du développement. La chose la plus importante à retenir est que quel que soit le nombre d’enfants que vous avez, chacun de vos enfants est unique et digne. relation uniqueà vous-même en tant que personne.

Le mari et la femme avaient une formation universitaire, étaient des personnes actives, agiles, très érudites et prospères. Quand Seda leur est née, ils étaient très heureux et ont commencé à attendre d’elle « de grandes choses ». Chaque étape de son développement a suscité une grande admiration et un grand encouragement. La fierté de la mère était sans limites lorsque, à dix mois et demi, la fille commença à marcher de manière autonome. Lorsqu’elle avait un peu plus d’un an, elle a commencé à aller aux toilettes toute seule.

Les deux parents étaient impressionnés par leur merveilleux enfant. La jeune fille ressentait une approbation constante de ses actions et faisait de son mieux pour la consolider. Quand elle avait quatorze mois, Paul est né. Dès les premiers jours de sa vie, le garçon paraissait plus fragile que Seda.

Il n'a pas composé poids requis, ses dents sont sorties beaucoup plus tard que celles de sa sœur. Et le père rêvait d'un fils fort et courageux. Il était inquiet et inquiet pour Paul. Pendant ce temps, la jeune fille commençait à comprendre la situation. Son frère représentait pour elle « un certain obstacle » sur la voie du rétablissement de sa position antérieure dans la famille. Bien sûr, elle n’a rien réfléchi et n’est parvenue à rien de logique. Elle a ressenti la situation et a réagi au niveau de la perception subconsciente.

Elle ressentit la déception de son père à l'égard de son fils malade et commença à démontrer ses capacités avec encore plus d'énergie. Mais si Paul obtenait ne serait-ce qu’un succès minime dans quelque chose, la jeune fille était submergée d’anxiété. Elle commença à inventer quelque chose de nouveau pour renforcer sa supériorité sur son frère. Au fil du temps, Seda a agi de plus en plus conformément aux normes de comportement fixées par ses parents. Peu à peu, son opinion erronée s'est transformée en la conviction qu'elle devrait être la première et la meilleure en tout. Elle a même trouvé des moyens d’empêcher son frère de faire quoi que ce soit lui-même. Cela a découragé le garçon et a entravé le développement de ses capacités.

Peu à peu, Paul a commencé à comprendre les actions de sa sœur. Il a commencé à se rendre compte que, d'une certaine manière, il n'était pas à la hauteur des attentes de ses parents. Il a vu l'intelligence et l'efficacité de sa sœur. Cela l'a mis très en colère. Il a beaucoup essayé, a entrepris certaines choses, mais ne s'attendait pas du tout à réussir. Très tôt, le garçon est devenu découragé et a progressivement commencé à abandonner. Il croyait à tort qu’il n’y avait plus aucun espoir de succès. Quand votre mère ou votre père disait : « Seda a parfaitement fait ça à ton âge ! Pourquoi tu ne peux pas?" - Il ressentit une vague de désespoir et détesta presque sa sœur. Au lieu d’essayer de faire mieux, il a perçu ces remarques comme une nouvelle confirmation qu’il n’y parviendrait pas de toute façon.

Lorsque de telles relations se développent au sein de la famille, on peut supposer que le frère ne constituera plus un obstacle aux sœurs dans son désir de « gagner » le cœur de ses parents. Bien sûr, la mère et le père ont réagi à la naissance de leur fils extérieurement quelque peu différemment qu'à la naissance de leur premier enfant. Ils avaient déjà une certaine expérience. Ils voulaient voir leur fils de la même manière que leur fille. Mais le garçon s'est développé physiquement plus lentement. Il a essayé de rivaliser avec sa sœur pour surmonter les difficultés, mais a rapidement perdu confiance en lui.

Les parents de Paul s'inquiétaient de son manque d'agilité : ils travaillaient avec lui, le plaignaient, le guidaient et lui faisaient des commentaires. Cependant, la réponse à l'impatience des parents était le plus souvent le long cri du fils.

Quand Seda avait trois ans et trois mois, Katie est née. Seda commença à se rendre compte qu'elle avait une rivale. Mais en donnant naissance à son frère, elle a compris à quel point un bébé peut être impuissant. Elle est redevenue très active, aidant sa mère et sa sœur sans défense. À mesure que Katie grandissait et que ses compétences se développaient, Seda commença à s'inquiéter. Désormais, beaucoup de choses ont changé dans la famille. Seda avait un frère et une sœur plus jeunes. Il lui semblait que chacun de leurs succès menaçait la stabilité de sa position en tant que premier et principal meilleur enfant. Elle a été offensée lorsque les plus jeunes ont reçu les éloges de leurs parents. Mais ils n’ont pas prêté attention au comportement de la jeune fille. Et pour surmonter les obstacles, elle a commencé à maîtriser l’art de faire semblant.

Au fil du temps, Paul a vu Katie comme une fille intelligente et compétente. Cela n’a fait que renforcer sa conviction du caractère désespéré de sa situation. En plus de tout le reste, il ne se considérait pas du tout comme un garçon - futur homme. Il était désormais l'enfant du milieu de la famille et, pire que tout, il se sentait comme la troisième roue. Ce n’était ni une fille intelligente ni un garçon courageux. Il pleurait amèrement à cause des échecs ou des difficultés. Tout le monde lui reprochait d'être efféminé. Il se retira de plus en plus loin, ne faisant que des tentatives sans enthousiasme pour rejoindre la vie. Il a joué plus avec Seda qu'avec Katie, mais il a choisi le rôle d'un subordonné et a laissé sa sœur aînée le diriger.

Katie était intelligente adorable enfant. Elle a attiré l'attention. Toute la famille a essayé de la servir. Comme tu te rends compte environnement elle a commencé à comprendre les exigences de ses parents et la répartition des rôles dans la famille. Elle a réalisé que Seda est un véritable leader et que Paul est un « perdant ». Elle a également remarqué que sa sœur et son frère étaient souvent réprimandés. Sed - pour l'irritabilité et l'inconstance, et Paul - pour l'insouciance et les pleurnicheries continues. À l’âge de deux ans, Katie a fait la « découverte » qu’elle était la seule personne heureuse et satisfaite de la famille. C'est ainsi qu'elle a trouvé sa place dans la famille.

Quand Seda a eu six ans et demi, elle a commencé à prendre encore plus d'airs, puisqu'elle devait aller à l'école. Elle avait désormais le droit de se considérer comme la principale assistante de sa mère. C'est à cette époque que Jane est née. Cette enfant ne représentait plus une autre « menace » pour Seda, car elle se sentait déjà assez en confiance. Cependant, elle a quand même fait tout son possible pour garder Jane bébé le plus longtemps possible.

Au cours des années suivantes, lorsque sa mère a demandé à Seda d’aider Jane dans telle ou telle affaire, Seda était très heureuse de l’impuissance de Jane. Lorsque la mère de Sada a demandé à Jane de lui apprendre à attacher ses chaussures, elle est devenue têtue. En même temps, Seda soulignait constamment à Jane à quel point elle était stupide et impuissante. Paul n'a pas vraiment remarqué Jane. Une autre fille : comme tout le monde. Une autre sœur, Katie, jouait le plus souvent avec elle-même, faisant preuve d'une grande imagination. Elle ne participait pas aux querelles, elle était rarement grondée. Elle n’a pas essayé de se démarquer, elle n’a imposé de fardeau à personne. Jane est restée un « bébé », exigeant et recevant l’attention de tous les membres de la famille.

Lorsque Jane avait trois ans, la famille était composée de parents énergiques et prospères et de quatre enfants : Seda, neuf ans et demi, une fille intelligente et polyvalente avec un esprit brillant, convaincue de son autorité en tant que premier et meilleur enfant. dans la famille; Paul, huit ans et demi, un garçon faible, inerte, sans courage, convaincu que l'on ne peut avoir de signification qu'en étant un pleurnicheur ; Katie, une fillette de six ans, qui n'exige rien de ses aînés ni de ses plus jeunes, heureuse, contente, d'un excellent comportement, mais qui ne s'intéresse à aucun succès. Et Jane, trois ans, une petite jolie mais stupide. Chaque membre de la famille occupait sa propre position, jouait son propre rôle dans la famille et avait ses propres idées sur sa vie future.

Bien entendu, toutes les familles de quatre enfants ne se développent pas de la même manière. L'exemple ci-dessus démontre le développement d'une seule famille. Dans d'autres familles, il peut arriver que le premier enfant perde confiance en lui et que le second parvienne à le surpasser. Par exemple, le premier-né peut s'avérer être une fille tout à fait ordinaire, tandis que la seconde sera très douce et attirera tellement d'attention qu'elle éclipsera la sienne. sœur aînée« Tout ce qui se passe dans une famille dépend de la façon dont les parents et chaque enfant interprètent telle ou telle situation.

Chaque membre de la famille se comporte en fonction de sa position dans la maison. En même temps, son comportement est sous l’influence parfois subtile de ses frères et sœurs. Cependant, les actions d’un enfant peuvent être incompréhensibles pour les autres enfants de la même famille. Le comportement de l'enfant est influencé par sa propre interprétation de la situation. Lorsqu'il se trompe (et cela arrive très souvent), il est facile de remarquer le développement d'une direction négative dans son comportement. Si les parents voient cela et réalisent le danger pour la poursuite du développement la personnalité de l'enfant, il lui est alors plus facile de corriger la situation en amenant l'enfant à une évaluation correcte de ses actions. Malheureusement, de nombreux parents ne comprennent pas toujours à temps le danger imminent, confondant certaines actions de l'enfant avec des farces enfantines.

George, dix ans, et David, huit ans, s'occupaient du jardin en été. Leur mère ne leur permettait pas d'aller nager tant qu'ils n'avaient pas ratissé l'herbe qu'ils avaient coupée le soir. Ils ont divisé le jardin en deux parties. Un après-midi, David dit : « Maman, j’ai fait mon travail, mais Georges joue dehors et n’a pas encore touché à sa propriété. » "Oui, chérie, tu vas toujours bien," répondit maman. "S'il te plaît, trouve George." David courut vers son frère. « Maman t'appelle ! Que va-t-il se passer maintenant !.. J’ai déjà nettoyé mon site, mais pas vous ! En réponse, George a brandi son poing et a frappé son frère. Une bagarre s'ensuit. Lorsqu'ils rentrèrent chez eux, David commença à pleurer et à se plaindre à sa mère à propos de George. La mère se tourna vers son fils aîné : « Écoute, George, pourquoi es-tu un si mauvais garçon ? Pourquoi ne fais-tu pas ton travail ? Pourquoi es-tu si injuste envers ton petit frère ? Il faut s'aimer, pas se battre."

Il s'est avéré que des tensions entre les garçons sont apparues peu de temps après la naissance de David. George, deux ans, est devenu complètement incontrôlable. Il était impétueux, ouvertement désobéissant et causait beaucoup de problèmes. Sa mère le surveillait constamment. Et le plus jeune, David, était exceptionnellement enfant obéissant. Il a répondu rapidement l'amour d'une mère. Mère a constamment noté bonnes fonctionnalités personnage Le plus jeune fils. Elle réalisa vaguement que George était jaloux de son bébé, mais elle ne le prit pas au sérieux, puisqu'elle consacrait encore beaucoup de temps à George.

Cependant, George a vu le petit David prendre place à côté de sa mère, qui était extrêmement ravie du bébé. Puis George a décidé de devenir « méchant » afin d’attirer l’attention de sa mère. George a constamment critiqué David, qui s'est impliqué dans des querelles et s'est constamment plaint de son frère, essayant de gagner les faveurs de ses parents. Les deux fils ont tenu leur mère et leur père sur leurs gardes, chacun à sa manière. Les enfants ont agi selon leur compréhension de la situation. Bien sûr, aucun d’entre eux n’était conscient de leur fausse interprétation, et encore moins n’expliquait la motivation de leur comportement.

Les familles avec trois enfants ont aussi leurs propres caractéristiques. Dans une telle famille, le deuxième enfant, une fois identifié comme bébé et cédant cette place au troisième enfant, peut se retrouver dans une situation extrêmement difficile. L'aîné et le plus jeune peuvent s'unir dans une alliance contre celui du milieu. Les parents doivent être attentifs à de telles situations, car ils enfant du milieu De manière inattendue, il pourrait découvrir qu'il n'a plus l'avantage d'un bébé et il se sentira faible et trompé. Il peut avoir l’impression que la vie et les gens sont injustes. Et puis il peut se comporter de manière provocante pour justifier son désir d’être arrogant. Si les parents n'interviennent pas à temps et n'aident pas l'enfant à changer ses idées, alors il risque d'être convaincu toute sa vie que les gens sont injustes envers lui et il ne trouvera jamais sa place dans la vie.

Lorsque l’enfant du milieu se sent plus confiant que ses sœurs et frères, il peut obtenir une plus grande justice envers lui-même. Dans une famille où la mère est un modèle, sa fille, étant l'enfant du milieu entre deux garçons, commence le plus souvent à imiter sa mère, en essayant de devenir tout aussi parfaite. Elle peut utiliser sa féminité pour prendre une position dominante dans un premier temps famille parentale, et plus tard - dans sa famille. Si le courage et la masculinité sont très appréciés dans la famille, alors la fille du milieu peut rivaliser avec ses frères, se transformer en garçon manqué et devenir plus un « garçon » que n'importe lequel d'entre eux. Une situation similaire se produit lorsque les parents sont déçus par l'absence de leur fils. Leur fille unique peut essayer d'imiter un comportement de garçon,
faire agréable pour les parents. Mais un garçon parmi les filles peut éclipser ses sœurs et devenir un « vrai gars », malgré le fait qu'il soit l'enfant du milieu. Cependant, si le personnage principal de la famille est la mère et que le deuxième fils ressent l'impuissance du père, le garçon peut alors penser que les hommes de la famille ne jouent pas un rôle sérieux. Dans un autre cas, il peut imiter sa mère et, comme par opposition à son père, devenir un « homme ». Une autre option est possible lorsque le fils, uni à son père, s'efforcera d'affaiblir le rôle dominant de la mère.

Dans une famille de quatre enfants, les deuxième et quatrième enfants sont souvent plus amicaux. Les parents peuvent facilement voir cette union. Tout d’abord, vous devez prêter attention aux intérêts, comportements et traits de personnalité communs. La rivalité entre enfants s'exprime principalement par des différences d'intérêts et de caractères. Il n’existe pas de règle unique permettant d’imaginer le développement d’une alliance ou d’une rivalité entre enfants. Cependant, les relations entre les enfants ont grande valeur V la vie de famille, sont l'un des fondements d'une ambiance familiale.

En fonction de la éducation familiale Le seul garçon parmi les filles peut percevoir l'appartenance à son propre sexe soit comme un avantage, soit comme un désavantage. Tout dépend de l’importance du rôle de l’homme dans la famille parentale et de sa propre évaluation de ses capacités. La même chose peut être dite à propos de la seule fille parmi les garçons.

Un enfant faible ou malade, parmi des enfants forts et en bonne santé, trouve le plus souvent le rôle commode du malade, que tout le monde plaint dans la famille. Si la famille vénère bonne santé, et la faiblesse est méprisée, alors un tel enfant est confronté à des difficultés. Il est confronté au problème du choix : abandonner et vivre dans l'apitoiement sur soi, avec un sentiment d'inquiétude et de privation de vie, ou essayer de surmonter la maladie, en admirant les enfants en bonne santé et en essayant de les surpasser si possible. Mais si l'enfant maladie grave, par exemple, une maladie cardiaque congénitale, il lui sera alors difficile de prendre seul sa place parmi les enfants en bonne santé. Tous les membres de la famille doivent l'aider en cela afin qu'il puisse accéder à une position sociale.

Si un enfant est né après le décès de son premier-né, il peut être exposé à un double risque. L'ombre du premier enfant erre encore dans la famille, tandis qu'en même temps le nouveau-né occupe la position de premier-né. Ses parents, ayant vécu la perte de leur premier enfant, peuvent être surprotecteurs envers le bébé. A l’avenir, l’enfant pourra profiter de cette ambiance étouffante ou « rebelle » et lutter pour son indépendance.

Un enfant occupe une place particulière dans chaque famille. Très vite, grâce à son impuissance, il découvre qu'il a de nombreux « serviteurs », qu'il occupe une position privilégiée, que tous les membres de sa famille s'affairent autour de lui. Le rôle d'une créature sans défense peut devenir très attrayant pour un bébé. Petit à petit, il s'habitue à recevoir uniquement. Ce rôle est très dangereux.

Le seul enfant de la famille est dans le plus situation difficile. Il vit dans le monde des adultes, il n'a pas de frères et sœurs avec qui il pourrait communiquer en fonction de son âge. Le plus souvent, il absorbe le point de vue des adultes, fouille dans tout, essaie d'atteindre leur niveau, ou reste désespérément « éternel »
enfant, se soumettant à la volonté des autres. Dans de tels cas, sa relation avec ses enfants est tendue et incertaine. Il a du mal à les trouver langage mutuel. Un tel enfant ne développera jamais un sentiment d'appartenance aux enfants s'il jeune âge ne sera pas impliqué en général cours de groupe avec eux.

Il n’existe pas de familles « idéales » en termes de composition quantitative. Quel que soit le nombre d’enfants, des problèmes spécifiques subsisteront toujours. Ils varient en fonction du nombre de membres de la famille, de leur position au sein de celle-ci, de leur influence mutuelle et de leurs relations entre eux. Tous les enfants s'influencent mutuellement ainsi que leurs parents. Chaque enfant présente une certaine activité, comme cela a été le cas par exemple de George et David. George a vu la situation actuelle dans le fait que le petit David avait complètement gagné l'amour et l'attention de leur mère. Par conséquent, être obéissant lui semblait inutile.

George a commencé à se comporter mal pour récupérer l'attention de sa mère. Et elle réagissait constamment à son comportement et l'encourageait ainsi. Et David, à son tour, a gardé sa place, restant obéissant, provoquant George à être « méchant ». Les parents encourageaient de telles relations en réprimandant le « méchant » et en défendant la « bonne fille », dressant ainsi leurs enfants les uns contre les autres. Les parents, bien sûr, l’ont fait inconsciemment, sans penser aux conséquences.

Il existe donc une infinie variété de réactions qu’un enfant manifeste par rapport à son environnement. Il n’existe pas de règle unique qui puisse guider tous les parents. Cependant, les parents qui étudient les problèmes qui surviennent dans la famille disposent d'informations. En se familiarisant avec les recherches en psychologie de l’éducation et du développement, ils sont capables d’expliquer une grande partie de ce qui semblait auparavant mystérieux. Une observation attentive de vos enfants peut également fournir les informations les plus inattendues sur le problème. Et lorsque la situation est comprise, il est beaucoup plus facile de surmonter les difficultés.

Relations juridiques dans la famille

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4. Statut juridique de l'enfant dans la famille

Outre les droits et responsabilités des parents, il existe également des droits et responsabilités des enfants.

Droit de la famille vient de principe fondamental que le statut juridique de l'enfant dans la famille est déterminé du point de vue de l'intérêt de l'enfant (et non des droits et responsabilités des parents) et comprend les droits fondamentaux suivants de l'enfant :

· Le droit de vivre et d'être élevé dans une famille ; connaissez vos parents (dans la mesure du possible) ;

· Le droit aux soins et à l'éducation par ses parents (et en leur absence, par d'autres personnes qui en sont responsables) ;

· Le droit de garantir ses intérêts, développement global et le respect de la dignité humaine ;

· Le droit de communiquer avec vos parents (qu'ils vivent ensemble ou non) et d'autres proches ;

· Le droit de protéger ses droits et intérêts ;

· Droit de recevoir du contenu ;

· Propriété des biens qui lui appartiennent.

Dans le même temps, les enfants et les parents n’ont aucun droit de propriété sur les biens de chacun. Cependant, si les parents et les enfants vivent ensemble, ils ont le droit de posséder et d’utiliser les biens de chacun d’un commun accord, construisant leur relation sur la confiance, conformément à la structure familiale établie. Après le décès des parents, les enfants sont de droit héritiers de leurs biens, ainsi que les parents en cas de décès de leurs enfants.

La disposition des biens appartenant aux enfants est effectuée à la fois par les enfants eux-mêmes (selon leur âge) et par leurs parents selon les règles établies par la législation civile.

La loi n'établit directement aucune responsabilité à l'égard des enfants mineurs eux-mêmes. Mais cela ne signifie pas que les enfants peuvent tout recevoir de leurs parents, mais qu'ils ne participent eux-mêmes à la vie de la famille. Un tel comportement n'est pas moral, idées morales. Les enfants doivent aider au mieux de leurs capacités devoirs prends soin des tiens frères plus jeunes et sœurs, soigner et aider tous les membres de la famille, en particulier les personnes âgées, etc. les enfants doivent remplir toutes les exigences que leurs parents leur imposent dans leur propre intérêt (bien étudier, maintenir l'ordre établi dans la famille, etc.). Dans le même temps, les enfants ont le droit d'exprimer leur opinion lors de la résolution de tout problème familial affectant leurs intérêts, et ont également le droit de demander indépendamment la protection de leurs intérêts auprès des autorités de tutelle et de tutelle, et dès l'âge de 14 ans. majeur - au tribunal.

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